http://www.ttu.fr/algerie-reorganisation-des-services/Algérie : réorganisation des services
En Algérie, la lutte contre le terrorisme sert aussi à renforcer le clan du président Bouteflika. Rappelons que le chef de l’Etat algérien a eu, de tout temps, de très importantes prérogatives constitutionnelles et, à l’exception de l’intermède de Khaled Nezzar à la tête de la Défense, sous l’ère Chadli Bendjedid (1979-92), tous les présidents ont également pris le portefeuille de la Défense.
Avec la réorganisation récente des services de sécurité, qui a donné lieu à des évictions et mutations, Abdelaziz Bouteflika a renforcé son contrôle sur les principaux leviers de décision, dont certains sont délégués à l’un de ses fidèles, le général-major Gaid Salah, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense.
Quelques mois avant la mise à la retraite du général Mohamed Mediène, les corps militaires sous contrôle du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), à savoir le GIS (Groupe d’intervention spéciale), le SCORAT (Service de coordination et de renseignement antiterroriste) et la DGSPP (Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle), ont été dissous.
Ce sont des centaines d’hommes qui ont été affectés à d’autres fonctions. Une bonne partie d’entre eux sont rattachés désormais au SCOMI (Service central opérationnel militaire et d’investigation), autrefois appelé DCSA (Direction centrale de la sécurité de l’armée). Désormais, cette structure est placée sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée.
Par ailleurs, la DSI (Direction de la sécurité intérieure), service du contre-espionnage et police politique à la fois, est sous l’autorité du général Tartag Athmane, qui a succédé au général Mediène à la tête du DRS. L’INESG (Institut national des études stratégiques), qui fait la liaison entre l’institution militaire et le monde universitaire, est aussi sous tutelle du nouvel homme fort du renseignement. Il en est de même de l’école du DRS, l’Institut supérieur des techniques du renseignement, ainsi que de la Direction des relations extérieures et de la coopération. Celle-ci couvre les formations à l’étranger et les postes diplomatiques sensibles, comme elle donne son avis sur l’installation des bureaux militaires et représentations des services étrangers en Algérie.
Les sous-directions de l’écoute (sous le commandement de la DSI) et le Centre de recherche et du développement, spécialisé dans la fourniture technologique, demeurent sous l’autorité du patron des “services”. Les observateurs s’attendent à une poursuite du processus de restructuration, visant en particulier une meilleure coordination des trois corps du renseignement (armée, gendarmerie et police).
A noter que le budget des “services” reste secret, alors que celui de l’Armée nationale populaire, dont il dépend, est inchangé, à 1 048 milliards de dinars (8,8 milliards d’euros) pour 2016, soit 21 % du budget de l’Etat (devant l’Education), et ce malgré l’effondrement du prix du pétrole.
G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [Unité Dissoute]
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
Ce SCOMI vers lequel des centaines d'éléments du GIS ont été rattachés, c'est bien la nouvelle dénomination du SCORAT (dont le GIS dépéndait apparemment du temps ou le SCORAT dépendait du DRS) depuis qu'il a été placé sous le commandement de la DCSA elle même rattaché à l'état major? Dans cet article, j'ai l'impression que c'est le DCSA qui est devenu SCOMI alors que de mon point de vue le SCOMI ( ex SCORAT ) est plutot un organe de la DCSA sous commandement de cette derniere et que la DCSA a gardé la meme dénomination que du temps ou il était sous la tutelle du DRS . Corrigez moi si je me trompe.tayeb a écrit :http://www.ttu.fr/algerie-reorganisation-des-services/Algérie : réorganisation des services
Ce sont des centaines d’hommes qui ont été affectés à d’autres fonctions. Une bonne partie d’entre eux sont rattachés désormais au SCOMI (Service central opérationnel militaire et d’investigation), autrefois appelé DCSA (Direction centrale de la sécurité de l’armée). Désormais, cette structure est placée sous l’autorité du chef d’état-major de l’armée.
Au lieu de parler de dissolution du GIS, on devrait probablement en conclure que la GIS a été dissout pour changer de dénomination et de tutelle. (Peut etre que sa explique la création très récente du 104ème RMO).
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
Dernière modification par yayoune le 10 janvier 2016, 01:47, modifié 1 fois.
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
si je me trompe pas
BRI + DGSPP
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Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
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Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
oui c'est vrais je vais la poster dans le topique Didier pour la BRI
Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [DRS]
Pour éviter les confusions et vu que le GIS est dissous je verouille le topic jusqu'à nouvel ordre
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Re: 104ème Régiment de Manœuvres Opérationnelles
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: R.P.C : Régiments Parachutistes Commandos [17ème DP]
savez-vous de quelle force étrangère il s'agit ? des US, des Sud-africains ?
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Topic author - Fariq (فريق)
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Re: G.I.S : Groupement d’Intervention Spéciale [Unité Dissoute]
nos opérateurs GIS avec les opérateurs du 9e Régiment d'assaut de parachutistes "Col Moschin", Forces spéciales italienne. et c'est en Italie.