http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/3 ... 3%A9e-2015L'INCC sollicité dans 6642 affaires criminelles et pénales depuis le début de l'année 2015
ALGER- L'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de la Gendarmerie nationale a été sollicité dans 6642 affaires criminelles et pénales depuis le début de l'année 2015, dont celle de l'attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine, a indiqué le Directeur général de l'institut, le colonel Sid Ahmed Bouremana.
L'INCC qui compte 280 experts, analystes et techniciens réalise, à la requête des magistrats, des expertises et des examens scientifiques dans le cadre des enquêtes préliminaires et des informations judiciaires en vue d'établir les preuves permettant d'identifier les auteurs des crimes et délits, a précisé le colonel Bouremana dans une déclaration à l'APS.
Les experts de l'institut ont réalisé, depuis le début de l'année, 333 expertises demandées par des magistrats pour élucider certaines affaires, a-t-il ajouté.
Le ministère de la Justice et la Gendarmerie nationale ont convenu récemment de constituer un groupe de travail pour relier, via Internet, les magistrats de certains tribunaux de la capitale et de ses environs à l'INCC en vue d'introduire l'outil de la signature et de la certification électroniques qui permettra aux magistrats d'obtenir en temps réel les rapports des expertises techniques et scientifiques réalisées par l'institut.
Créé par décret présidentiel n° 84-183 du 26 juillet 2004, l'Institut national de criminalistique et de criminologie est une instance scientifique au service de la consécration de l'Etat de droit.
Il est un outil de pointe inspiré des pratiques d'expertise et d'analyse récentes et appuyées par les technologies appropriées.
Il a pour mission de servir la justice et de soutenir les unités d'investigation dans l'exercice de la police judiciaire.
Institut National de Criminalistique et de Criminologie [GN]
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http://www2.horizons-dz.com/?Vers-un-pole-d-excellenceL’INCC de la Gendarmerie nationale soumis à un audit : Vers un pôle d’excellence international en expertise
L’année 2017 sera importante pour le corps de la Gendarmerie nationale (GN). En effet, l’Institut national de la criminalistique et de la criminologie (INCC) de Bouchaoui sera soumis, en février prochain, à un audit par des experts algériens et américains, afin de le certifier comme « pôle d’excellence international », notamment dans l’expertise, a-ton appris de source sûre auprès de ce corps de sécurité. L’audit va toucher six départements de l’INCC pour l’acquisition de 12 nouvelles techniques d’expertise. L’Institut est en phase de finalisation des expertises pour son accréditation par les Américains dans le domaine de l’anthropologie. Plusieurs techniques sont en cours de développement, notamment dans le domaine de la prévention routière. Il s’agit particulièrement du test salivaire au volant afin de détecter la conduite en état d’ivresse, comme nous l’avions déjà annoncé. L’introduction de ce test permettra de réduire les coûts des analyses dans les laboratoires. Ces développements prennent en considération l’aspect des droits de l’homme, la déontologie, la maîtrise et l’acquisition des nouvelles technologies selon les normes internationales.
Ambitions et priorités
Par ailleurs, le plan d’action de l’INCC pour 2017-2018 prévoit l’installation d’un laboratoire en anthropologie, le 2e dans le monde. En outre, l’INCC compte introduire 8 nouveaux groupes dans d’autres disciplines. Un projet ambitieux est prévu d’ici à 2027. Il porte sur l’investissement dans de nouvelles techniques, la recherche et le développement. Le commandement de la GN prévoit aussi l’installation d’annexes régionales de l’Institut. Le directeur général de ce dernier, le colonel Sid Ahmed Berroumana, avait annoncé que « l’INCC qui veut s’imposer comme pôle d’excellence au niveau national, voire régional, continue à subir des contrôles d’Algerac dans la perspective d’inclure de nouvelles méthodes d’analyse et, par conséquent, l’accréditation conformément aux référentiels internationaux ISO17020 et ISO17025, de deux méthodes pour chacun des 11 départements de la criminalistique à l’horizon 2016 ». « Notre objectif est d’être un pôle d’excellence dans le domaine de l’expertise et se veut surtout un pas de plus vers l’Etat de droit. C’est dans cette vision que les experts de l’Institut travaillent pour le développement des bases de données et l’adaptation aux nouvelles données, à l’exemple des passeports et cartes d’identité biométriques », a-t-il précisé .
L’INCC, selon son premier responsable, répond aux objectifs de réformes initiées par le président de la République au plan de modernisation de la GN et à la mise en place d’un plan de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Cet Institut, le premier en Afrique, a été mis en service progressivement de 2009 à 2014, à l’issue de la formation de ses cadres dans différentes spécialités en Suisse, en Belgique, en Angleterre, au Canada et aux Etats-Unis. Il dispose de plus de 33 laboratoires et emploie 147 spécialistes et 97 experts. Le partenariat avec les universités nationales est une autre priorité. Selon les responsables de la GN, « la politique de qualité est une approche qui tend vers l’ancrage dans l’ensemble des mécanismes de fonctionnement de l’INCC d’un système de qualité performant et adapté, matérialisé par l’application rigoureuse par l’ensemble des personnels du manuel qualité et des exigences qu’il renferme, afin de garantir la transparence et la traçabilité ». Cet établissement est sollicité dans plusieurs disciplines, comme l’accidentologie, le profilage du cannabis et autres drogues, et la formation de cadres et d’experts, même au niveau international. S’agissant de ses missions, les différents départements de l’INCC notamment l’ADN, l’accidentologie, la toxicologie, la cybercriminalité, la balistique ont traité durant les 11 mois de l’année en cours 10.976 dossiers, 26.784 scellés, 46 373 pièces à conviction, 344 dossiers informatiques et 150.207 analyses. Pas moins de 1.901 expertises judiciaires ont permis d’identifier 149 suspects, sur preuves matérielles. L’INCC est également doté d’une unité d’identification des victimes de catastrophes.
Les experts de l’INCC ont traité des affaires phare, à l’exemple de l’identification du touriste français Gourdel, assassiné à Tizi Ouzou par un groupe terroriste, de celle des victimes du crash de l’avion d’Air Algérie au Mali et des victimes de l’attaque de Tiguentourine et de terroristes abattus dont des étrangers. Les affaires de l’assassinat du petit Mehdi à Ghardaïa et de la petite Chaïma à Mahelma ont été également solutionnées par l’INCC. L’affaire de la disparition mystérieuse de la petite Nihal à Tizi Ouzou « est toujours en cours », nous dit-on. l’INCC a, enfin, sensiblement réduit la facture financière en effectuant analyses, formations et expertises selon des standards économiques nationaux. L’erreur n’est pas permise à l’INCC, espoir des victimes. Sa mission principale est d’émettre la preuve pour confondre les coupables.
Re: Institut National de Criminalistique et de Criminologie [GN]
http://www.aps.dz/algerie/95293-l-alger ... hantillonsL'Algérie veut faire de l'INCC un laboratoire africain d'analyse des échantillons ALGER - L'Algérie entend soumettre une proposition visant à faire de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale un laboratoire africain d'analyse des échantillons, a indiqué dimanche à Alger le directeur des affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, Mourad Abadji.
Dans une déclaration, en marge du séminaire régional organisé par le ministère de la Défense nationale sur "l'échantillonnage et l'analyse dans un environnement hautement contaminé", le responsable a précisé que compte tenu de l'expérience et de l'expertise acquises par l'Institut national de criminalistique et de criminologie, il sera, à cette occasion, proposé d'en faire un Laboratoire "à dimension africaine pour l'analyse des échantillons en partenariat avec le secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)".
L'Algérie possède d'énormes potentialités qui lui permettent d'abriter un centre régional à travers lequel elle pourra prêter toute l'assistance aux pays africains, a estimé M. Abadji, soulignant que l'Institut national de criminalistique et de criminologie figurait parmi les meilleurs centres au monde.
Concernant ce séminaire de deux jours, le responsable a estimé que son organisation en Algérie témoignait d'une reconnaissance internationale de la place qu'elle occupe et de son rôle dans le cadre de l'Organisation, d'autant qu"'il intervient dans une conjoncture mondiale et politique très complexe marquée par la montée des groupes terroristes dans le monde", a-t-il dit.
Le séminaire sera l'occasion de prendre connaissance des pratiques les plus récentes en matière d'échantillonnage et d'analyses dans un environnement contaminé à l'échelle mondiale, permettant ainsi de développer les capacités et l'expertise des spécialistes africains dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major Abdelhamid Ghriss, avait mis l'accent, à l'ouverture de ce séminaire, organisée en partenariat avec l'OIAC, sur "le développement que connaît la coopération entre l'Algérie et l'OIAC à travers cette importante manifestation", soulignant l'attachement de l'Algérie au développement de ses capacités techniques et opérationnelles dans le domaine de la protection et de l'assistance afin de faire face à toutes sortes de menaces et de risques, notamment dans le contexte sécuritaire prévalant dans notre région.
Ce séminaire, qui se poursuivra jusqu'au 9 octobre, vise à développer les capacités d'assistance et de protection contre les agents chimiques de guerre et à renforcer le savoir-faire des spécialistes des Etats membres en leur qualité de premiers intervenants et de responsables des opérations d'échantillonnage et d'analyse dans un environnement hautement contaminé, en cas d'attaque ou d'incident chimique.
Les travaux de ce séminaire auxquels assistent des généraux-majors et des généraux de l'Armée nationale populaire (ANP) s'articulent autour de quatre (4) modules à savoir l'échantillonnage, les moyens de protection individuelle, la décontamination et l'analyse ainsi que l'intervention médicale.
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