désolé c'est encore moi
Pour approfondir la réflexion sur la création de ce nouvel outil indispensable pour donner du sens à la création de ces unité de "forces spéciales" dans l'ANP.
Qui rassemblent les RMO (104e/116e) le détachement hélicoptère spéciaux, un régiment spécial de l'armée de l'air 772e ?? avec un autre détachement aérien (avions de transport), le RASM marine.
On voit que le système FS repose essentiellement sur la nécessité d'une boucle décisionnelle rapide ajouté à un renseignement de qualité ce qui suppose une confiance mutuelle !
donc la fluidité des informations doivent être la condition a une bonne utilisation de nos unités ce qui explique le ralentissement chez nous du processus et les résultats sur le terrain.
la culture forces spéciales peut ètre porté au sein de l'ANP par les anciens chefs de corps des unités de parachutistes durant la décénnie noire (RPC) au rang de chef des forces terrestres ou de chef de régions militaire peut donner de l'élan au développements de ceux ci
93. Plus que d'un outil, il faut en réalité parler d'un système de forces spéciales. Ce système suppose les capacités génériques suivantes :
- du renseignement technique (IMINT, ELINT, SIGINT) d'origine spatiale et aérienne et la capacité de l'analyser ;
- du renseignement humain (HUMINT) fiable et de qualité ;
- la capacité à se connecter à des bases de données (géographiques, biométriques etc.) et la qualité de ces bases ;
- une grande fluidité du renseignement entre agences nationales, et l'interconnexion à des agences alliées ;
- la capacité de fusionner ce renseignement, dans un temps très court, et au niveau qui convient aux fins d'action ;
- un état-major opérationnel de qualité, inséré dans un processus décisionnel réactif, lui permettant d'exploiter toutes les opportunités qui s'offrent à lui ;
- une mobilité opérative et tactique importante (aéroterrestre, terrestre et maritime le cas échéant) ;
- des opérateurs bien formés, bien équipés et bien entraînés, formant un ensemble homogène - les hommes et les femmes des forces spéciales (voir annexe) ;
- et/ou tout autre effecteur adéquat (avions de chasse, hélicoptères d'attaque, drones armé, cyber ...).
94. La constitution de régiments de forces spéciales s'inscrit dans la durée. Elle suppose des filières de sélection optimisées, le partage de savoir-faire spécifiques, des entraînements permanents en temps de paix, et la confrontation qui permet la comparaison avec les forces équivalentes des pays alliés. La mise à poste de satellites, le déploiement de drones, la disponibilité opérationnelle et la capacité à entretenir des moyens d'aéromobilité s'insèrent dans des programmes d'armement longs et coûteux et supposent un soutien sans faille. Enfin l'interconnexion des agences de renseignement, nationales et alliées, qui est compliquée à mettre en place et suppose une confiance mutuelle forte.
95. C'est pour cette raison que certains chefs militaires affirment que les forces spéciales sont « normatives » du rang militaire d'un pays.
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60. Ainsi définies, les opérations spéciales ont trois attributs :
- Leur objectif stratégique : cet objectif est défini par le CEMA lui-même et sa réalisation est contrôlée par lui ; il s'agit de rechercher des effets décisifs en visant des objectifs de haute valeur, susceptibles de déséquilibrer profondément l'adversaire, de le contraindre à la négociation ou d'apporter un avantage significatif ;
- Leur insertion dans une stratégie de créneaux : c'est-à-dire chaque fois que les « capacités, procédures, techniques, savoir-faire et principes d'engagement des forces conventionnelles n'apportent pas de réponse appropriée » ;
- Le recours à des techniques spécifiques : qui sont celles du combat commando ; elles reposent sur une sélection sévère et un entrainement intensif ; elles sont fondées sur trois règles fondamentales : la surprise, la rapidité dans l'exécution ; la faiblesse des effectifs engagés ; un équipement léger, adapté et pour ce faire en perpétuelle évolution.
61. Les missions des forces spéciales françaises s'organisent en trois grandes familles de missions :
- Les missions « action » sont des missions de type commando. Il est difficile d'en dresser une liste, néanmoins on peut donner comme exemple les attaques d'objectifs importants, la neutralisation de lignes de communication, la localisation, la capture et la récupération de personnels ou de matériels, le positionnement de munitions, engins et appareils spécifiques, la neutralisation d'installations et de réseaux sensibles, les actions de diversion et de leurres, le contre-terrorisme (libération d'otages, reprises de navires, etc.) et les appuis spéciaux (commandement, transport, feu, etc).
- Les missions de « renseignement » forment une part considérable et aussi importante que la partie « action ». Toutefois, il s'agit de « renseignement opérationnel » c'est-à-dire à fin d'action, différent du renseignement stratégique de la DGSE. Il peut s'agir de l'acquisition d'informations sur le milieu physique et humain, de l'acquisition d'informations sur l'ordre de bataille ennemi, en particulier dans la profondeur, c'est-à-dire au-delà de la zone de déploiement, du renseignement sur l'objectif qu'il s'agisse d'un humain ou d'une infrastructure.
- Les missions d'environnement, encore appelées « de modelage » ou d'« influence » apportent un soutien à la conduite de la guerre ou de l'action par des modes non violents. Il peut s'agir de la formation, du conseil et de l'encadrement d'unités militaires étrangères, dans le cadre d'une assistance à des forces alliées, de l'action psychologique ou d'influence concourant à l'amélioration de l'environnement médiatique, de la protection de personnalités, de lieux et de réseaux sensibles.