DRS CRISE BOUTEFLIKA TOUFIK…Entretien avec Dahou Ould Kablia
http://www.tsa-algerie.com/20150923/drs ... ld-kablia/
Département du Renseignement et de la Sécurité [Dissou !]
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Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
http://www.algerie1.com/actualite/un-no ... x-evinces/Deux directeurs centraux du MDN évincés
Par Khidr Ali | 23/09/2015 | 16:50
Info Algérie1 : Quelques jours après le départ du général Mohamed Lamine Médiène, alias Toufik, désormais ex chef du DRS, deux nouvelles têtes sont tombées, deux généraux responsables de directions centrales au ministère de la défense nationale
Il s’agit du directeur de la Justice militaire, le général-major Mohamed-Laïd Guendouz, et du directeur des Relations extérieures et de la coopération (DREC), Noureddine Mekri, alias Mahfoudh.
Ces deux hommes, réputés proches du général Médiène, ont été limogés de leurs postes respectifs en raison pour le premier de « la mauvaise gestion » du dossier des militaires auteurs des détonations entendues aux alentours de la résidence présidentielle à Zéralda fin juillet dernier, alors qu’on reprochait au second du « parasitage » en s’érigeant en « antenne du DRS » au sein du MDN ont confié nos sources.
Le directeur de la justice militaire le général-major Mohamed-Laïd Guendouz, qui est le cousin germain du général Abdelmalek Guenaizia, ex ministre délégué à la défense, n’est pas parti seul puisque l’inspecteur général de la Justice militaire, le colonel Ahmed Zerrouk, et le procureur militaire de la république du tribunal militaire de Blida, le colonel Madhoui, ont eux aussi été démis de leurs fonctions ajoutent les mêmes sources.
Aucune réunion de 30 généraux
Interrogé sur la réunion de 30 généraux dans un « Haut Conseil de sécurité élargi » autour du président de la république pour restructurer les services de renseignement, comme rapporté par la presse, nos sources ont démenti formellement la tenue de cette rencontre, indiquant que le président n’avait pas besoin d’autant de généraux pour restructurer quoi que ce soit et que pour les motifs ayant trait à la sécurité nationale, le président a la possibilité de réunir le Haut-Conseil de sécurité comme stipulé dans la Constitution, article 173, comme il l’avait fait le 21 septembre 2014 pour étudier la situation sécuritaire à nos frontières méridionales et orientales précisent nos sources.
Ce que je comprends pas, c'est que dans cet article, il me semblait bien avoir lu qu'un nouveau SG du MDN du nom de Ali avait été nommé quelques heures plus tot mais maintenant c'est comme si j'avais eu une illusion, j'ai l'impression qu'ils ont réédité cet article. C'est pas la premiere fois qu'ils rééditent leurs articles, car il y a pas longtemps, ils avaient annoncé que le général Abdelhamid Bendaoud ( celui qui avait remplacé Tartag a la tete de la DSI ) avait été mis a la retraite mais l'article avait disparu du site Algerie1.
Sinon il y a aussi Algerie-Focus qui raconte que Hamid Melzi ( le directeur du club des pins ) avait été desarmé par les gendarmes ainsi que d'autres personnes travaillant dans la même structure. Serait ce un prélude a son limogeage qui avait déjà été annoncé?
http://www.algerie-focus.com/blog/2015/ ... nationale/
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
Si le Général TOUFIK, ou n'importe quel autre officier devrait écrire ses mémoires, il fera comme tous les autres officiers du monde qui ont écrit leur mémoires sans pour autant être des félons, il suffit qu'il ne révèle pas des opérations en cours, qu'il ne donne pas des renseignements qui peuvent aider à identifier des gens des services, etc...Je pense que ce genre de personnes sont capables d'identifier ce qui peut être dit et ce qui relève du secret défense, et le Général TOUFIK est certainement une des personnes les mieux placés pour savoir ce que c'est que le secret défense... Maintenant est-ce le bon moment pour ce genre d'exercice?? Pour l'opposant Boudjera Soltani certainement que c'est le bon moment pour avoir du grain à moudre, mais certainement pas pour les services et leur ex Chef qui sont en pleine tourmente... Pour les historiens de l'Algérie contemporaine cela serait un trésor les mémoires du Général Toufik et pour nous autres aussi... Il y aura certainement de la matière...Sifax a écrit :Question purement technique. Un officier général n'est il pas toute sa vie tenu par le devoir de réserve? où 5 ans après sa retraite?
Pour revenir à notre sujet, un officier des services (sans qu'il soit forcement général) n'est il pas tenu par le devoir de réserve toute ça vie? Cette question m'a traversé l'esprit en lisant quelque part que Boudjera Soltani invitait le Général Toufik à écrire ses mémoires
Concrètement, qu'est ce que prévoit la loi (pour ceux qui connaissent)?
PS: @Anzar D'accord avec toi, la situation est très complexe.
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Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
Je reste sur ma faim
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... s-memoiresCe que l’ex-directeur de la CIA George Tenet a dit du général Toufik dans ses mémoires
L’ancien directeur du service de renseignement américain, la CIA, George Tenet, évoque dans ses mémoires parus en mai 2007 aux éditions HarperCollins sa rencontre avec le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) récemment mis à la retraite, le général de corps d’armée Mohamed Mediene, un certain 11 septembre 2001.
Le général Toufik se trouvait à Washington dans le cadre d’une mission officielle, alors même que se déroulait l’attentat contre le World Trade Center. George Tenet, qui a démissionné de la direction de la CIA en 2004 – un poste qu’il occupait depuis 1997 –, décrit le général Toufik en ces termes : «Le général Mohamed Mediene comprenait la douleur que nous éprouvions et connaissait le défi que constitue le terrorisme. Il ne pouvait que ressentir, avec dignité, de la compassion à l’égard de notre souffrance.» Un témoignage d’autant plus sincère que George Tenet admet que les Etats-Unis «n’avaient pas vraiment compris l’envergure de la menace terroriste avant le 11 septembre 2001», affirmant n’avoir pas été écouté avant les attentats de New York et Washington, alors qu’il voulait communiquer des «informations alarmantes sur une attaque terroriste en préparation», selon des médias américains à qui l’auteur avait accordé des interviews suite à la sortie de son pamphlet.
L’ancien patron de la CIA consacre à son homologue algérien un passage concis mais empreint de respect, dans son essai intitulé Au cœur de la tempête : mes années à la CIA. Un ouvrage dans lequel il s’en prend sans ménagement à la politique belliciste de l’administration américaine et critique sévèrement la politique de Georges W. Bush qu’il accuse d’avoir décidé d’entrer en guerre sans en avoir, au préalable, débattu avec les responsables du pays. Dans son livre, George Tenet accuse la Maison-Blanche d’avoir falsifié les rapports du renseignement et inventé une relation fictive entre Saddam Hussein et Oussama Ben Laden. Les deux hommes seront, d’ailleurs, abattus par les services secrets américains sans doute pour taire toute révélation sur le rôle de ces derniers dans les événements qui secouent le monde arabe depuis la guerre du Golfe.
A ceux qui l’accusent d’avoir gardé le silence jusqu’à 2007, l’ancien patron de la CIA rétorque que s’il n’avait jamais rendu publique son opinion sur ce qui s’était passé avant la seconde invasion de l’Irak en 2003, il n’a cependant pas manqué de la faire connaître «à l’administration» dans le cadre de son «travail». Les Etats-Unis ont toujours applaudi le rôle de l’Algérie dans la lutte antiterroriste et mis en avant l’expérience de l’armée algérienne dans la guerre contre ce phénomène transnational. Le récit de George Tenet confirme, en tout cas, l’existence d’une coopération étroite entre les services de renseignement algériens et américains qui ne date pas d’aujourd’hui. Même s’ils ne sont pas toujours écoutés par les décideurs politiques des deux pays.
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
la douleur du peuple algérien est plus grande, plus grande en face de touts les problèmes consacrés par l'incompétence des très très hauts responsables de leurs Algérie, on donne la charité qu'aux riches
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
je n ais pas cmpris ce que tu veux dire.godel a écrit :la douleur du peuple algérien est plus grande, plus grande en face de touts les problèmes consacrés par l'incompétence des très très hauts responsables de leurs Algérie, on donne la charité qu'aux riches
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
Effectivement il y a de quoi rester sur sa faim, mais nous pouvons quand même en déduire, qu'en 2001 le Général Toufik se démenait pour rompre l'isolement de l'Algérie face au terrorisme, car je suppose qu'il n'était pas en villégiature aux Etats Unis le 11/09/2001...sadral a écrit :Je reste sur ma faimhttp://www.algeriepatriotique.com/artic ... s-memoiresCe que l’ex-directeur de la CIA George Tenet a dit du général Toufik dans ses mémoires
L’ancien directeur du service de renseignement américain, la CIA, George Tenet, évoque dans ses mémoires parus en mai 2007 aux éditions HarperCollins sa rencontre avec le chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) récemment mis à la retraite, le général de corps d’armée Mohamed Mediene, un certain 11 septembre 2001.
Le général Toufik se trouvait à Washington dans le cadre d’une mission officielle, alors même que se déroulait l’attentat contre le World Trade Center. George Tenet, qui a démissionné de la direction de la CIA en 2004 – un poste qu’il occupait depuis 1997 –, décrit le général Toufik en ces termes : «Le général Mohamed Mediene comprenait la douleur que nous éprouvions et connaissait le défi que constitue le terrorisme. Il ne pouvait que ressentir, avec dignité, de la compassion à l’égard de notre souffrance.» Un témoignage d’autant plus sincère que George Tenet admet que les Etats-Unis «n’avaient pas vraiment compris l’envergure de la menace terroriste avant le 11 septembre 2001», affirmant n’avoir pas été écouté avant les attentats de New York et Washington, alors qu’il voulait communiquer des «informations alarmantes sur une attaque terroriste en préparation», selon des médias américains à qui l’auteur avait accordé des interviews suite à la sortie de son pamphlet.
L’ancien patron de la CIA consacre à son homologue algérien un passage concis mais empreint de respect, dans son essai intitulé Au cœur de la tempête : mes années à la CIA. Un ouvrage dans lequel il s’en prend sans ménagement à la politique belliciste de l’administration américaine et critique sévèrement la politique de Georges W. Bush qu’il accuse d’avoir décidé d’entrer en guerre sans en avoir, au préalable, débattu avec les responsables du pays. Dans son livre, George Tenet accuse la Maison-Blanche d’avoir falsifié les rapports du renseignement et inventé une relation fictive entre Saddam Hussein et Oussama Ben Laden. Les deux hommes seront, d’ailleurs, abattus par les services secrets américains sans doute pour taire toute révélation sur le rôle de ces derniers dans les événements qui secouent le monde arabe depuis la guerre du Golfe.
A ceux qui l’accusent d’avoir gardé le silence jusqu’à 2007, l’ancien patron de la CIA rétorque que s’il n’avait jamais rendu publique son opinion sur ce qui s’était passé avant la seconde invasion de l’Irak en 2003, il n’a cependant pas manqué de la faire connaître «à l’administration» dans le cadre de son «travail». Les Etats-Unis ont toujours applaudi le rôle de l’Algérie dans la lutte antiterroriste et mis en avant l’expérience de l’armée algérienne dans la guerre contre ce phénomène transnational. Le récit de George Tenet confirme, en tout cas, l’existence d’une coopération étroite entre les services de renseignement algériens et américains qui ne date pas d’aujourd’hui. Même s’ils ne sont pas toujours écoutés par les décideurs politiques des deux pays.
Pendant plus de 10 ans le peuple algérien à subi les pires ignominies d'un terrorisme dont maintenant le monde en découvre l'horreur, alors que si je me souviens bien la mode était au ''kituki'' avec un embargo total sur les armes et munitions et chaque capitale occidentale couvait son petit chef intégriste dans l'espoir d'un renvoi d'ascenseur quand ils prendraient le pouvoir, Anouar ''Haddam'' (encore un qui n'a pas volé son nom) était à Washington, sous la protection de la CIA, alors ils peuvent toujours encenser l'ANP et ses hommes, cela ne les dédouanera pas de leur complicité et même plus... De toutes les façons les Algériens savent très bien que l'Empire n'a pas d'alliés, il n'a que des vassaux...
Maintenant face à cette restructuration-désorganisation des services, c'est la résilience de l'ANP adossée à son peuple qui aura le dernier mot...à chaque malheur quelque chose de bon...j'ai la certitude que les hommes et personnels du DRS en particulier et l'ANP en général sauront tirer les leçons qu'il faut de cette expérience... leur force et leur légitimité ne peuvent venir que de leur propre peuple et c'est lui leur ultime rempart... eux ils ne sont que son bras armé...
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Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
http://www.tsa-algerie.com/20150928/sid-ahmed-ghozali/Sid Ahmed Ghozali craint l’effondrement généralisé de l’Algérie
Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre et président du Front démocratique non agrée, est catégorique : il n’y a pas de lutte de clans au sommet du système. « Ne croyez pas ce que l’on vous martèle chaque jour : lutte de clans et autres supercheries », lance-t-il dans un entretien accordé, ce lundi 29 septembre, au quotidien El Watan.
Ghozali définit la relation au sein du pouvoir comme suit : « Il y a un CDI (Contrat à durée indéterminée, NDLR) entre les parties au pouvoir qui convient tellement bien à tous depuis 16 ans ! Le seul bon sens suffit pour savoir qui commande l’autre, la partie qui désigne ou la partie qui est désignée ».
Croire à « l’homme fort » relève du leurre. « Il ne faut surtout pas qu’il y en ait un, c’est l’un des principes cardinaux de ce régime », précise Ghozali. Appelé à commenter les restaurations en cours dans les services de renseignement, Ghozali est affirmatif : cela ne miroite en aucun cas une guerre de clans. Bien au contraire, ces changements, selon lui, se sont fait avec « l’accord de tous ».
Les hommes passent, le système reste
Ghozali livre sa lecture sur les arrière-pensées de ces changements : « En vérité, le fait que ces restaurations ont été procédées et suivies par des changements d’organigramme et de titulaires dans le domaine judiciaire, civil et militaires donne à croire à une vaste opération de nettoyage de traces compromettantes, et cela ne peut se faire sans l’accord de tous », dit-il.
L’ancien Premier ministre favorise plutôt la thèse d’un « brouillard organisé autour d’un pouvoir parfaitement en accord avec lui ». Il estime d’ailleurs que les grandes lignes de ce même pouvoir n’ont pas bougé d’un iota « que ce soit la mort, la retraite, le limogeage ou les remaniements, les hommes passent, le système reste », note-t-il.
Les changements au pouvoir se font « dans la continuité » et ne peuvent se faire autrement tant que le président est désigné et non élu par le peuple : « Citez-moi un seul président de la République qui a été désigné par le peuple ? Pas un seul. Alors, pourquoi voulez-vous que celui qui a été désigné entre en conflit avec ceux qui l’ont désigné ? »
Qui décide en Algérie ? L’armée ? Ghozali commence par préciser que « ce qu’on nomme indûment l’armée, c’est une partie d’une partie d’une partie de l’armée », mais confirme que « jamais un président, jamais un Premier ministre ni ambassadeur, ni Wali n’a été désigné comme le prescrit la Constitution. Aucun n’a été désigné sans le feu vert des services de sécurité ». Qui est cette « oligarchie cachée » ? « L’oligarchie est un ensemble de gens qui décident, mais qui ne sont pas toujours les mêmes », estime-t-il.
Un risque d’effondrement généralisé
C’est même « inéluctable », selon lui. La raison ? La dépendance totale aux hydrocarbures, 53 ans après l’indépendance. La situation « est grave », selon lui. D’ailleurs, le gouvernement, selon lui, est en train de préparer les Algériens à des moments difficiles mais, pire encore, de les responsabiliser. « Actuellement, le mot d’ordre du gouvernement est centré sur le prix du baril qui descend. Ce qui signifie qu’on est en train de préparer les Algériens à des réductions drastiques de leur train de vie et de celui de l’État », souligne-t-il.
Or, la cause première de cette situation est « l’absence désolante de gouvernance », estime-t-il. Et de poursuivre : « Avez-vous jamais entendu par le passé le gouvernement dire aux Algériens lorsque les prix du baril étaient passés de 19 à 150 dollars : attention, ce n’est pas le fruit de votre travail ? ». Maintenant que les prix descendent, le gouvernement estime « que c’est la faute de l’extérieur ».
Ghozali avertit que l’Algérie « va le payer cher ». « Nous avons manqué, peut-être pour de bon, ce créneau favorable des 15 dernières années qui ne reviendra pas avant longtemps », se désole-t-il.
Hormis la période de Boumediene où l’argent du pétrole n’a pas été jeté par la fenêtre mais investi pour l’avenir, le pouvoir politique s’est totalement désintéressé du culte des capacités productrices des Algériens. Ce même pouvoir refuse, selon Ghozali, « la vérité aux Algériens quand il la détient, comme il se la refuse à lui-même quand il ne la détient pas pour mieux s’innocenter de ce qui se prépare et s’exonérer de la responsabilité de toutes conséquences négatives qui vont en découler ».
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
http://warisboring.com/articles/why-did ... s-top-spy/Why Did Algeria Fire Its Top Spy?
It could be because of a cold war within the military and political elite
Algeria, one of the last secularist, socialist countries in the Arab world, has largely avoided the turmoil of the wider region. Despite conflicts with Al Qaeda in the Islamic Maghreb and a now-defunct subgroup of Islamic State, the Algerian government has secured its cities and borders.
Which is why it’s curious Algerian Pres. Abdulaziz Bouteflika fired Gen. Mohamed “Toufik” Mediene, who headed the Department of Intelligence and Security, a.k.a. the DRS. As the mysterious leader of a shadowy intelligence agency, Toufik managed a career spanning a quarter of a century.
There’s little known about Mediene, and even photographs of the now-ex spy chief are hard to come by.
“The relationship between Bouteflika and the DRS has been the subject of much speculation among the Algerian public and outside observers,” analyst Dalia Ghanem-Yazbeck wrote in World Politics Review. “Several observers interpreted these reshuffles as security purges and part of a cold war between the military and Bouteflika’s inner circle — made all the more intriguing given Bouteflika’s fragile health and the mystery over his successor.”
The DRS’ relationship with Bouteflika may matter less than its relationship with the Algerian People’s National Army, one of the spy agency’s many competitors. Unlike the DRS, which bungled rescuing hostages only two years ago, the military has succeeded in fighting terrorists across Algeria.
Ghanem-Yazbeck detailed Algeria’s counter-insurgency campaign at the Carnegie Middle East Center’s website:
The army has indeed increased its missions and security operations since the current conflict erupted in Libya in 2014. It has been relatively successful in securing Algeria’s borders against the flow of fighters from outside the country, and the Algerian military periodically arrests drug and arms traffickers and jihadists, especially in the south (in In Amenas and Djanet, near the Libyan border) and the east (in Tébessa and El Oued, near Tunisia).
For example, Abdelmalek Gouri, chief of the Algerian jihadist group Jund El Khalifa — which declared its allegiance to the Islamic State and was responsible for the death of French national Hervé Gourdel in 2014 — was killed by the PNA together with two of his men two months after Gourdel was decapitated. Gouri’s successor, Bashir Othman al-Assimi, and his organization of 25 men were eliminated four months later in a massive operation led by the People’s National Army in the city of Bouïra.
But the Algerian government wants to maintain a balance of power with its own security forces. If the military and police focus on controlling the population and compete with one another, Bouteflika will have fewer competitors.
We shouldn’t expect Algeria to transition into a liberal democracy any time soon. This last time it tried, in the 1990s, the country descended into the Maghreb’s worst civil war in decades. Tens of thousands of people died. Even so, another symbol of authoritarianism has lost his authority.
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
les gens ne veulent pas faire la différence entre l'effondrement de l'état et l'effondrement de leur royaume
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
Le général Benhadid interpellé par la gendarmerie
Le général à retraire Hocine Benhadid a été interpellé aujourd'hui mercredi, à bord de sa voiture à Alger, par des policiers et des gendarmes qui l'ont emmené à la brigade de gendarmerie de Chéraga sans lui expliquer le motifs de l'interpellation.
http://www.elwatan.com/actualite/le-gen ... 90_109.php
Le général à retraire Hocine Benhadid a été interpellé aujourd'hui mercredi, à bord de sa voiture à Alger, par des policiers et des gendarmes qui l'ont emmené à la brigade de gendarmerie de Chéraga sans lui expliquer le motifs de l'interpellation.
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Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
!!!jsknews a écrit :Le général Benhadid interpellé par la gendarmerie
Le général à retraire Hocine Benhadid a été interpellé aujourd'hui mercredi, à bord de sa voiture à Alger, par des policiers et des gendarmes qui l'ont emmené à la brigade de gendarmerie de Chéraga sans lui expliquer le motifs de l'interpellation.
http://www.elwatan.com/actualite/le-gen ... 90_109.php
Re: Département du Renseignement et de la Sécurité [DRS]
D'après MaghrebEmergent il y a aussi le MDN qui dépose plainte contre lui. Il a dû toucher un nerf?
Vraiment dommage
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