http://www.letempsdz.com//content/view/130045/1/BÉJAÏA : Sit-in des gardes communaux devant le siège de la wilaya
Après une accalmie de quelques mois, les gardes communaux de la wilaya de Béjaïa sont revenus hier à la charge en organisant un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya pour réitérer aux pouvoirs publics leurs revendications.
Ces protestataires dénoncent la non- application des promesses faites par le ministère de l’Intérieur et le Premier ministre quant à la prise en charge concrète de leurs doléances. «Les autorités prétendent avoir résolu la totalité des problèmes des gardes-communaux. C’est faux !», tempête le représentant de ce corps de sécurité dans la wilaya de Béjaïa. «Plusieurs doléances restent insatisfaites à ce jour.
Je cite, à titre d’exemple, les heures supplémentaires et le montant du rappel. En effet, au lieu de nous payer les 16 heures de travail supplémentaires que nous réclamons, on ne nous a donné qu’une heure et 22 minutes. Aussi, le rappel qui nous a été accordé a été calculé sur le montant net, ce qui a fait perdre quelque 12 millions de centimes à chaque membre de la Garde communale», a-t-on souligné.
Par ailleurs, ces protestataires réclament la réhabilitation dans leurs droits des éléments de la Garde communale licenciés abusivement.
En outre, ces frondeurs exigent la promulgation d’un statut particulier en faveur des victimes, disparus et blessés de ce corps, durant la décennie noire, l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation de l’argent des œuvres sociales et la revalorisation des mensualités des retraités de ce corps. «Peut-on vivre dignement avec une retraite de
20 000 DA ?», s’interroge l’un de ces protestataires.
Garde Communale
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Re: Garde Communale
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5202449Gardes communaux : la contestation reprend
Après un silence qui cachait mal le malaise encore vivace dans les rangs des gardes communaux, la contestation reprend surtout après qu'ils se sont rendus compte, selon leurs déclarations, que la tutelle n'avait pas l'intention de régler définitivement le problème. En effet, dans une déclaration dont nous détenons une copie, le mouvement national libre des gardes communaux affirme que, vu la volonté délibérée de la commission du ministère de l'Intérieur chargée de l'application de la plateforme des accords conclus entre les deux parties depuis plus de 3 ans, «il a été décidé de reprendre le chemin de la contestation ». Le mouvement demande une réponse positive aux doléances contenues dans la plateforme de revendications présentée en date du 9 mars 2014. En outre, les représentants des gardes communaux qui ont été désignés pour défendre leurs intérêts lors des discussions avec la tutelle: «ont failli à leur mission et se sont mis aux ordres de la commission ministérielle et se sont détournés des buts qui leur ont été assignés dans la défense de tous les droits pour toutes les catégories des gardes communaux », est-il précisé.
Les gardes communaux réclament aussi la mise en place de mécanismes permanents de défense des droits des gardes communaux ainsi que la création d'un observatoire national de défense de la mémoire collective et des droits des gardes communaux afin de consigner les crimes du terrorisme contre l'humanité. L'un des points de la plateforme de revendications est la réintégration de tous les gardes communaux licenciés abusivement et que leur soient versés tous leurs droits sans aucune condition. Concernant les heures supplémentaires, les contestataires dénoncent dans le même document le calcul sur la base d'une heure et 22 mn par jour au lieu de 8 h par jour comme il a été convenu lors des réunions de conciliation. Le calcul des primes sur la base du salaire de base seulement est refusée par les représentants des gardes communaux car, affirment-ils, ils s'étaient entendus avec la tutelle sur leur calcul sur la base du salaire brut (salaire de base plus les primes diverses). L'augmentation des retraites à un seuil minimum de 40 000 DA, l'autorisation de bénéficier de soins dans les hôpitaux militaires, la revalorisation des primes, le bénéfice de prêts bancaires bonifiés à 100% pour les retraités et l'ouverture d'une enquête sur la gestion des œuvres sociales sont d'autres points portés dans la déclaration. Pour éclairer l'opinion publique et attirer l'attention des autorités concernées, les gardes communaux ont organisé hier dimanche une marche de protestation à Bejaia puis se rendront aujourd'hui (lundi) à Alger pour une autre station de revendications et donnent rendez-vous pour un mouvement de contestation national qui sera organisé le 10 du mois de septembre dans la wilaya de Bouira.
Re: Garde Communale
http://www.elwatan.com/actualite/le-mou ... 66_109.phpDeux rassemblements régionaux et une marche nationale prévus pour les 10 et 12 septembre : Le mouvement des gardes communaux libres tire sur le ministère de l’Intérieur
Le Mouvement des gardes communaux libres (MGCL) accuse le département de Tayeb Belaïz d’avoir initié un dialogue préfabriqué avec des gens non représentatifs. Les gardes communaux renouent avec les actions de rue. En fait, après trois années de bataille, marquées par plusieurs mouvements de protestation, les gardes communaux semblent toujours déterminés à faire valoir leurs droits.
Deux rassemblements de tous les éléments de ce corps dissous sont programmés pour le 10 septembre devant les sièges des wilayas de Bouira et d’El Bayadh. C’est ce que nous a annoncé hier dans une conversation téléphonique le président du MGCL, Aliouat Lahlou, en précisant que ces deux actions se veulent aussi un moyen de rassembler tous les gardes communaux autour d’un seul objectif, celui de faire valoir leurs droits légitimes.
«Toutes les coordinations des wilayas du Centre et de l’Ouest, y compris le Sud seront présentes et ont déjà confirmé leur participation à ce mouvement, et ce, pour exiger à nouveau des pouvoirs publics de réétudier le dossier de la garde communale», dira-t-il. La gestion de ce dossier confiée au ministère de l’Intérieur depuis trois ans est également contestée par ce mouvement qui, pour rappel, s’est démarqué de la Coordination nationale de la garde communale.
Pour le leader de ce mouvement, il est temps que les hautes instances du pays, à leur tête le Premier ministre et le chef de l’Etat, réagissent en procédant «de nouveau à l’étude de la gestion de notre dossier». «Le ministère de l’Intérieur est partie prenante. Ils ont mené un dialogue à blanc avec des gens non représentatifs. Il y a l’absence de véritables statistiques sur l’effectif de la garde communale», dénonce notre interlocuteur. Et pour se faire entendre, les gardes communaux ont programmé une marche à partir de Bouira vers la capitale. «C’est le seul et unique moyen pour se faire entendre et faire valoir nos droits.
Nous n’avons pas d’autre alternative», dira M. Lahlou. Depuis presque trois ans, les gardes communaux ne cessent de revendiquer une prise en charge sérieuse de leur plateforme de revendications remise au ministre de l’Intérieur. «C’est aberrant ! 65 000 éléments n’ont pas bénéficié à ce jour des indemnités décidées par le gouvernement. Pis encore, assène M. Aliouat, environ 10 000 gardes communaux ayant signé des contrats avec l’armée ne bénéficient pas au même titre que les militaires des avantages régissant le statut militaire.
Le MDN refuse de les prendre en charge.» Interrogé sur le recours à des actions de rue, alors que côté gouvernement, on annonce la satisfaction de toutes les revendications, notre source motive l’initiative de son mouvement par le fait que les pouvoirs publics, à leur tête le ministère de l’Intérieur, n’ont pas la volonté politique de régler ce conflit une bonne fois pour toutes. «La preuve et qu’ils ont initié un dialogue préfabriqué et à blanc», justifie-t-il.
Outre les revendications socioprofessionnelles, les gardes communaux dont le nombre des victimes de terrorisme s’élève, selon toujours notre source, à 35 000, réclament un observatoire national pour la protection de la mémoire et les droits des gardes communaux qui se sont sacrifiés pour le pays dans le cadre de la lutte antiterroriste.
«Des centaines d’éléments ont été licenciés abusivement, d’autres exploités par les unités de l’armée, nous exigeons l’intervention en personne du chef de l’Etat pour nous rétablir dans tous nos droits», dira-t-il. Dans la même plateforme le mouvement des gardes communaux libres exige également la revalorisation du salaire des retraités à plus de 40 000 DA et l’accès aux soins dans les structures de santé militaire.
Re: Garde Communale
http://www.letempsdz.com//content/view/130560/1/LEURS REVENDICATIONS TOUJOURS NON SATISFAITES : Les gardes communaux décident d'une marche sur la capitale à partir de Bouira
Les gardes communaux ont décidé de mettre à exécution leur menace de marcher sur Alger ce mercredi. Cette marche sera entamée à partir de Bouira, soit un parcours de plus de 120 km à pied, selon le porte-parole de ce corps, Aliouat Lahlou. Cette décision intervient après une série de mouvements de contestation observés par ce corps et des manifestations réprimés maintes fois par les services de sécurité pour demander l'amélioration de «leur situation socioprofessionnelle», un combat qui perdure depuis plus de trois ans.
M. Lahlou a affirmé que la décision d'organiser cette marche a été dictée par le fait que les pouvoirs publics font la sourde oreille en direction de ce corps qui s'était mobilisé durant les années dures au service de la République. Aucune indication sur les conditions, les modalités, l'organisation de cette marche n'ont été données par notre interlocuteur qui s'est contenté d'annoncer cette action de protestation.
La non- reconnaissance d'une manière officielle des sacrifices consentis par des gardes communaux ainsi que la non-constitutionnalisation de ce corps depuis sa création en 1994, jusqu'à nos jours, sont les points qui ont poussé ses membres à revenir une fois de plus sur les actions de rue dans l'espoir de se faire entendre par les pouvoirs publics et notamment le ministère de l'Intérieur.
M. Aliouat a tenu à préciser qu'«il n'existe aucune volonté politique pour mettre fin à ce problème qui semble pourtant très simple et qui malheureusement traîne depuis trois ans».
Le porte-parole est revenu sur les revendications non satisfaites pour dire que les points non résolus, qui ne cessent d'envenimer la situation, c'est la non-réintégration des gardes communaux radiés abusivement du corps et ce, au moment où tout «le monde reconnait leurs sacrifices pour permettre à l'Algérie de retrouver la sérénité après quinze années d'enfer».
Il a ajouté également que la commission chargée de traiter le dossier n'a pas accompli sa mission convenablement. Rappelons que la plateforme de revendications comporte 14 points tels que le statut particulier, les primes des heures supplémentaires et la retraite non conditionnée. Les gardes communaux se disent cette fois-ci décidés de revenir à la charge et d'envahir la rue et ce, jusqu'à la satisfaction absolue de leurs revendications point par point.
Re: Garde Communale
http://www.letempsdz.com//content/view/131227/1/ILS RÉCLAMENT UN STATUT DE RECONNAISSANCE ET LA RÉINTÉGRATION DE LEURS COLLÈGUES LICENCIÉS : Les gardes communaux ont manifesté hier à Alger
La corporation des gardes communaux maintient la protesta pour faire valoir un certain nombre de revendications qui ne sont pas, pour l'heure, prises en charge par le ministère de l'Intérieur dont elle relève. Justement, dans l'idée de se faire entendre par les responsables de ce département, une centaine de délégués représentant ce corps professionnel au niveau de 19 wilayas s'est réunie hier à Alger pour réclamer ce qui, pour elle, «est un droit légitime». Le rassemblement des gardes communaux, qui a eu lieu en face du Palais du gouvernement où siège également le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a duré deux bonnes heures sans qu'ils ne soient reçus par les responsables dudit ministère, nous confie Haïd M'henna, représentant de Tizi Ouzou et membre de la délégation nationale des gardes communaux. Ce dernier nous confirme qu'il ne reconnaît plus Hakim Chouib comme coordinateur national de ce mouvement. «Hakim Chouib n'a pas réussi à satisfaire la totalité de nos revendications.
Le temps est venu de lui ôter la qualité de responsable de la coordination nationale», explique notre interlocuteur. Il soutient dur comme fer que cette «ambition» d'écarter Hakim Chouib de la tête du mouvement est une idée que partage la quasi-totalité des délégués réunis hier à Alger.
Mais qu'en est-il au juste des revendications que la corporation des gardes communaux réclame aux autorités ? «Nous combattons pour un statut reconnaissant les sacrifices consentis notamment durant la décennie du terrorisme», nous répond le délégué de Tizi-Ouzou. «Nous souhaitons aussi bénéficier des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.» De l'avis de Haïd M'henna, figure également parmi les revendications des gardes communaux la réintégration de leurs collègues licenciés dont le nombre avoisine les 35 000 à l'échelle nationale, a-t-il tenu à préciser.
Un chiffre difficilement vérifiable tout comme d'ailleurs le nombre de 6668 gardes communaux victimes de la barbarie intégriste pour lesquels les protestataires revendiquent en outre l'octroi d'une pension pour leur famille.
Un autre sit-in la semaine prochaine
Les gardes communaux ne comptent pas baisser les bras. Ils comptent aller jusqu'à la satisfaction entière de leurs revendications. Les protestataires qui se sont réunis hier à Alger comptent organiser un autre sit-in la semaine prochaine au niveau de la capitale.
A rappeler que les gardes communaux ont tenu la semaine écoulée un premier rassemblement devant le siège de la wilaya de Bouira, durant lequel ils ont scandé à haute voix leurs revendications.
Re: Garde Communale
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 9308&cid=2MOUVEMENT NATIONAL DES GARDES COMMUNAUX LIBRES : Projet de congrès national à Ifri
Le mouvement national des gardes communaux libres qui accuse les pouvoirs publics de «détourner», voire de dévoyer» le combat de cette corporation qui a grandement contribué à la sauvegarde de la République, menacée qu’elle était par l’hydre islamiste, dit se préparer à une riposte à la hauteur de cette «trahison».
M. Kebci - Alger (Le Soir)
Et pour cause, cette organisation fait de la mémoire et de la noblesse de son combat ses mots d’ordre, au-delà des autres considérations matérielles et sociales. Une ligne directrice en déphasage d’avec celle de la Coordination nationale des gardes communaux. D’où, d’ailleurs, le clash entre le coordinateur national Hakim Chouaïb et son chargé de la communication, Aliouet Lahlou.
Ce dernier, qui a donc mis sur pied le Mngcl, affirme préparer un grand congrès national qui aura lieu à Ifri Ouzellaguène, là où s’est tenu l’historique Congrès de la Soummam le 20 août 1956. Pour ce faire, notre interlocuteur parle d’intenses préparatifs pour ce qu’il qualifie «d’événement politique majeur» qui verra la participation, selon lui, de toute cette «famille qui avance», qui a sauvé la République du péril islamiste et qui se retrouve, summum du comble, en «marge» au nom de la «politique de réconciliation nationale». Quant à la date de ce congrès, le porte-parole du Mngcl, qui était hier mercredi en réunion de préparation à Azazga, dans la wilaya de Tizi-ouzou, dira que cette dernière sera arrêtée lors d’une prochaine réunion prévue à Bouira.
Cela dit, Aliouet Lahlou n’a pas manqué l’occasion de «répliquer» à son ancien camarade de lutte, Hakim Chouaïb qui, la semaine écoulée, s’est dit incarner l’unique «représentant et légitime» des agents de la Garde communale, dans la lutte pour la satisfaction de revendications à caractère purement «social et professionnel», désavouant ainsi, «tous ceux qui sont motivés par des étrangers au corps de la Garde communale amenant des revendications à caractère politique pour que la confusion et le désordre prévalent par l’appel aux manifestations de rue et n’ayant pour seul objectif que celui de mettre en péril le processus de dialogue mené avec le ministère de l’Intérieur».
Ce qui a fait sortir Aliouet de sa réserve en lui répliquant sèchement, regrettant de prime abord que ce coordinateur ait fait de cette catégorie un simple personnel d’une entreprise du fait de leur chômage, au lieu de développer ses idées pour recouvrer à cette catégorie tous ses sacrifices de même que tous ses droits professionnels».
Et de l’accuser tout simplement d’avoir perverti le combat de la corporation», de devenir un «instrument entre les mains de l’administration pour faire passer sa démarche» et «d’étroitesse d’esprit».
Ce qui fait que, poursuit notre interlocuteur, «il colle à ses camarades, qui ont opté pour une autre démarche revendicative, une étiquette politique alors qu’ils n’ont fait qu’affiner leur mouvement, faisant de la coordination un royaume et une propriété privée pour des appétits purement personnels, lui et ses pairs».
Poursuivant son réquisitoire, le porte-parole du mouvement national des gardes communaux accuse Chouaïb de s’être fourgué dans «un dialogue à blanc puisque sans issue», estimant que les revendications des gardes communaux étaient «telles qu’elles ont été formulées».
Et de parler de 50 000 agents atteints de maladies chroniques, dont 95% traînent des maladies mentales, 10 000 agents ayant rejoint les rangs de l’ANP sans avantages et sans prise en charge particulière, 18 000 autres sont répartis à travers les collectivités locales sans bénéficier de promotion, 65 000 agents qui ont bénéficié d’une pension exceptionnelle avec une augmentation dérisoire oscillant entre 200 et 800 DA. Ou encore les 35 000 éléments «injustement» radiés entre 1994 et 2006, en l’absence de toute réglementation.
A cette «vraie» arithmétique, notre interlocuteur ajoutera les 4 686 gardes communaux morts au maquis ou assassinés, pour certains d’entre eux sauvagement, laissant derrière eux veuves et orphelins.
Re: Garde Communale
http://www.elwatan.com/actualite/les-ga ... 94_109.phpLes gardes communaux demandent le départ du ministre de l’Intérieur
A l’issue de la réunion régionale, hier à Bouira, pour la préparation de la prochaine manifestation prévue le 23 octobre devant la wilaya, le porte-parole du Mouvement des gardes communaux libres (MGCL) a tenu à s’exprimer sur la grève des policiers en affirmant son «soutien indéfectible» à leur cause.
«Nous soutenons la grève des policiers. Nous appuyons la création du syndicat autonome, que nous considérons comme un acte démocratique», déclare Aliouat Lahlou, joint par téléphone. Pour lui, la manifestation des policiers n’est que le verdict d’une longue période de répression. «C’est une manière pour eux de crier leur ras-le-bol. Les policiers ne sont pas libres de leurs actes. Ils en ont marre de recevoir des ordres qui les obligent à défendre l’indéfendable. Nous sommes témoins du vide des institutions. Les pouvoirs publics ne veulent pas se moderniser et respecter le droit à la citoyenneté du peuple algérien», affirme-t-il. Le porte-parole des gardes communaux responsabilise le pouvoir et évoque le problème d’injustice en Algérie. «C’est une preuve tangible de l’absence de justice car ce corps y est lié directement, accuse-t-il. Comment ont-ils pu en arriver à ce stade ? L’Etat doit assumer ses responsabilités. Quant au ministre de l’Intérieur, qui a failli à sa mission, il doit absolument déposer sa démission et avouer son échec dans la gestion de son département.»
Re: Garde Communale
http://www.elwatan.com/actualite/les-ga ... 72_109.phpLes gardes communaux tiennent leur congrès à Ifri Ouzellaguen
Marche des gardes communaux à Alger. Mars 2012.
Les gardes communaux ont tenu ce samedi 1er novembre, leur premier congrès national. C’est à Ifri Ouzellaguen, un lieu historique où s’était tenu le congrès de la Soummam le 20 août 1956 dans la wilaya de Bejeia, qu’environ 1500 personnes venues de 43 wilayas du pays ont assisté à cette rencontre constitutive du Mouvement national des gardes communaux libres, MNGCL, né de la dissidence de la coordination nationale des gardes communaux.
Aliouat Lahlou a été désigné à l’unanimité par les congressistes comme coordinateur national de ce mouvement. Cette rencontre, se veut, précise M. Lahlou : « une réponse claire et une mise au point à ceux qui croient encore que notre mouvement est divisé et dont certains ont annoncé déjà son enterrement. Nous continuerons à se battre pour nos droits bafoués après des années de lutte contre le terrorisme, et ce congrès se veut également un serment aux 4668 martyrs, 9000 blessés dont la majorité handicapée à vie et 15.000 malades chroniques dont la majorité souffrent de maladies mentales. Et le pouvoir refuse de reconnaître nos sacrifice pour la sauvegarde de la république ».
Les travaux de ce congrès ont été sanctionnés par la création d’un observatoire national pour la défense de la mémoire et des droits des gardes communaux. En effet, les congressistes ont élus une cinquantaine de membres pour la représentation nationale ainsi que 5 membres pour les sections de wilaya. Cela fait, presque trois ans, que les gardes communaux avaient initié des dizaines d’actions de rue pour faire valoir leurs droits, la création de cet observatoire est « un devoir pour nos martyrs assassinés par les terroristes », enchaîne un autre garde communal.
Les gardes communaux présents hier à Ifri Ouzellaguen refusent l’idée d’abandonner le terrain de la protesta et ne veulent pas reconnaître les conclusions du dialogue entamé par le ministère de l’Intérieur et « ces faux représentants », allusion faite à l’aile Chouib Hakim, de la coordination nationale de la garde communale.
Par ailleurs et dans un communiqué rendu public par le MNGCL, la décision pris par les pouvoirs publics portant la dissolution du corps de la garde communale en 2011 est qualifiée de suicidaire. « Ces architectes de la décennie noire, qui ont appelé dans un passé récent, à une guerre contre le peuple algérien sont considérées maintenant comme étant des personnalités nationales qu’on a invitées à participer dans les consultations sur la révision de la Constitution. C’est une provocation pure est simple envers le peuple algérien », lit-on dans ce communiqué.
Cela avant de s’adreser au ministre de l’Intérieur : « Monsieur le ministre, l’histoire ne pardonne jamais, notre cas n’est pas une affaire de Sonatrach, ou de Khalifa mais il s’agit bel est bien d’une affaire d’honneur des hommes honnêtes qui ont tout donné pour la sauvegarde de la République ».
Les gardes communaux libres n’ont pas mâchés leurs mot en s’attaquant au ministère de tutelle en qualifiant ses actions d’échec. « Le ministre de l’intérieur a échoué sur toute la ligne, le dossier de la garde communale, la violence à Ghardaïa, le dossier de la police et bien d’autres affaires », a conclut M Lahlou.
Re: Garde Communale
http://www.algerie1.com/actualite/garde ... -retraite/Garde communale : 68.000 des 95.000 éléments partent en retraite
« Près de 68.000 gardes communaux ont été mis à la retraire sur un total de 95.000 éléments concernés en attendant la mise à la retraite prochainement de 2.000 autres agents », a indiqué, mercredi à Alger, le coordinateur national des gardes communaux, Hakim Chouaib.
Intervenant au terme d’une rencontre entre la Coordination et les représentants des 48 wilayas pour examiner les résultats des rencontres avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, il a révélé que la Coordination est en négociation avec le ministère de l’Intérieur pour revoir la pension de retraite estimée actuellement à 24.000 DA tout en rappelant que 120.000 agents de ce corps avaient affronté le terrorisme.
Après avoir écarté l’idée d’investir la rue, Chouaib a fait savoir que « le ministère de l’Intérieur a ouvert les portes du dialogue depuis janvier denier ». « Tant que la plate-forme de nos revendications est prise en considération, nous n’avons pas à recourir à la rue », a-t-il martelé.
Le coordinateur national des gardes communaux a appelé, dans ce sens, tous les agents de ce corps à faire preuve d’endurance en les rassurant que le « dialogue reste ouvert ».
Re: Garde Communale
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 1189&cid=2Hakim Chouaïb, coordinateur général de la garde communale : «Nos revendications sont sociales et non politiques»
Hakim Chouaïb, coordinateur général de la Garde communale a tenu à préciser hier que les revendications de ce corps sont purement sociales et n’ont aucun objectif politique. «Comment est-ce que les membres du groupe qui se disent libres peuvent-ils appeler à des actions de protestation alors que le dialogue est ouvert avec la tutelle», a déclaré l’intervenant lors d’une réunion tenue hier avec les gardes communaux.
Parlant hier au nom des gardes communaux, Hakim Chouaïb a aussi précisé que les gardes communaux qui se disent du mouvement libre peuvent toujours se joindre à la coordination. Il a ainsi appelé les gardes communaux, réunis hier, à exprimer l’ensemble de leurs revendications. «Nous tenons à démentir toutes les rumeurs faisant état d’un blocage de la situation de nos revendications. Ceci alors que les négociations se poursuivent avec le ministère de l’Intérieur», a souligné l’intervenant devant les gardes communaux réunis hier. Il dira ainsi que «les bureaux de wilaya seront organisés de façon à faire arriver le message à la base au fur et à mesure de l’avancée des négociations», a expliqué Hakim Chouaib. Il a de ce fait déclaré que la réunion servira à faire le point de situation sur l’avancée des négociations avec le ministère de l’Intérieur. Il soulignera le fait que la tutelle a donné son accord de principe aux treize revendications de la coordination, avec la possibilité de coordonner avec les autres secteurs concernés par les revendications des gardes communaux.
Une fois la réunion clôturée et les suggestions des gardes communaux recueillis, une plateforme sera transmise à la tutelle, a déclaré le coordinateur général des gardes communaux. «Nous avons des revendications qui ont été satisfaites et d’autres non, nous continuons aussi à travailler sur certaines qui sont en voie d’être réalisées», a déclaré l’intervenant. Il a ainsi cité certains walis qui n’adhèrent pas à la dynamique, notamment pour ce qui est de l’octroi des logements sociaux et communaux.
Les principales revendications des gardes communaux concernent les veuves des gardes communaux décédés dans l’exercice de leur fonction, les logements sociaux et ruraux, les personnes radiées, la question de la retraite, les œuvres sociales, les agents transférés au sein de l’ANP et au niveau des institutions publiques, ceux souffrant de maladies chroniques et professionnelles ainsi que la question de la carte Chifa et de prêts à accorder.
«Nos revendications sont claires mais nous devons nous armer de patience et poursuivre les négociations qui seront de longue haleine. Nous aurons aussi à évaluer les propositions de la tutelle», a déclaré Hakim Chouaïb.
Re: Garde Communale
http://www.elwatan.com/actualite/algeri ... 18_109.phpAlgérie : Une cinquantaine de gardes communaux interpellés à la grande poste
Et ouais c'est pas la honte qui les étouffent...arrêtez les patriotes c'est facile.
Re: Garde Communale
http://www.depechedekabylie.com/nationa ... jahid.htmlBouira : Rassemblés, hier, devant le siège de la direction des moudjahidine : Les gardes communaux revendiquent le statut de Moudjahid
Des éléments de la garde communale, affiliés au Mouvement national de la garde communale libre, sont revenus, hier, à la charge. Ils ont organisé un sit-in devant le siège de la direction des moudjahidine de la wilaya de Bouira. D’après M. Lahlou Aliouat, porte-parole du MNGCL, cette nouvelle action de rue a été organisée afin d’interpeller les responsables du secteur sur l’une des plus importantes revendications du mouvement, à savoir l’attribution du statut de «Moudjahid», pour les éléments de la garde communale mobilisés durant les années 90, et le statut de «Martyr» pour ceux assassinés durant la même période ainsi que la prise en charge de leurs familles. «Cette nouvelle action s’inscrit dans le cadre de la plate-forme de revendications que nous avons adopté lors du congrès d’Ifri, le mois d’août dernier», a-t-il déclaré. D’après notre interlocuteur, une délégation de protestataires a été reçue, dans la matinée d’hier, par les responsables de la direction des moudjahidine. «Nous avons officiellement sollicité leur intervention pour la satisfaction de ces trois revendications», a-t-il ajouté. Le porte-parole du MNGCL fera savoir, par ailleurs, qu’un deuxième rassemblement est prévu pour demain à Alger.
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- Muqaddam (مقدم)
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Re: Garde Communale
Carrément le statu de "Moudjahid" et on dit quoi sur les centaines de milliers de militaires qui ont fait l'épreuve de patriotisme pour que l'Algérie reste debout, ils ont le droit à un accès directe au paradis, juste derrière les 10 compagnons du prophète promis au paradis puis quoi encore Les droits doivent être accomplis, mais le combat contre obscurantisme des années 90 est un devoir que nul ne peut le discuter bla mziyétna ...AAF 2020 a écrit :http://www.depechedekabylie.com/nationa ... jahid.htmlBouira : Rassemblés, hier, devant le siège de la direction des moudjahidine : Les gardes communaux revendiquent le statut de Moudjahid
Des éléments de la garde communale, affiliés au Mouvement national de la garde communale libre, sont revenus, hier, à la charge. Ils ont organisé un sit-in devant le siège de la direction des moudjahidine de la wilaya de Bouira. D’après M. Lahlou Aliouat, porte-parole du MNGCL, cette nouvelle action de rue a été organisée afin d’interpeller les responsables du secteur sur l’une des plus importantes revendications du mouvement, à savoir l’attribution du statut de «Moudjahid», pour les éléments de la garde communale mobilisés durant les années 90, et le statut de «Martyr» pour ceux assassinés durant la même période ainsi que la prise en charge de leurs familles. «Cette nouvelle action s’inscrit dans le cadre de la plate-forme de revendications que nous avons adopté lors du congrès d’Ifri, le mois d’août dernier», a-t-il déclaré. D’après notre interlocuteur, une délégation de protestataires a été reçue, dans la matinée d’hier, par les responsables de la direction des moudjahidine. «Nous avons officiellement sollicité leur intervention pour la satisfaction de ces trois revendications», a-t-il ajouté. Le porte-parole du MNGCL fera savoir, par ailleurs, qu’un deuxième rassemblement est prévu pour demain à Alger.