Opérations Antiterroristes de nos Forces Spéciales

Al-Quwwat Al-Khassa Al-Djazairia - القوات الخاصة الجزائرية
Venez parler de l'ensemble des forces spéciales Algériennes [ANP, AAF, QBJ, DGSN, GN, DRS...etc]
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krimbelkacem
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Opérations Antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par krimbelkacem »

Opération de Ouled Allel: 1997

* a améliorer, et valider
illustration pour les administrateurs du forum
avec des article de presse....!!

Prélude a l'opération
7 septembre 1997
Selon les forces de sécurité, 69 islamistes armés appartenant à un GIA ont été abattus au sud d'Alger. 70 islamistes armés auraient été tués dans une opération des forces de sécurité contre le quartier général de la "Katiba el-Khadra"(la Katiba verte) d'Antar Zouabri, selon le quotidien "El Watan" le quotidien "Al Khabar", annonce que 78 islamistes armés auraient été tués. Selon "L'Authentique", 147 islamistes auraient été tués dans un ratissage effectué par l'armée dans la région de Chréa.

28 septembre-4 octobre
Une vaste opération militaire est en cours au sud d'Alger, sur 50 kilomètres carrés dans les secteurs de Sidi Moussa et de Bentalha. L'armée a annoncé le 4 octobre avoir capturé 150 islamistes, en avoir tué 15 et avoir perdu 4 hommes.

6 octobre
Les 21 membres d'une unité d'élite d'un GIA, la katiba "El Forkane",
ont été abattus par les militaires à Baraki à la périphérie d'Alger.
12 13 octobre

35 islamistes, dont deux "émirs" locaux ont été abattus dans le secteur d'Ouled Allal
par les forces de sécurité lancées depuis la mi-septembre dans une offensive contre le GIA qui avait transformé la localité en bastion. Au moins 4 soldats ont été tués dans l'opération.
En outre, des otages détenus par le GIA semblent tous avoir été assassinés.
Les corps de trois femmes ont été retrouvés.
30 novembre
50 "terroristes" auraient été abattus dans une opération militaire
dans la Mitidja, entre Ouled Slama et Souhane.


Sidi Moussa. revient de loin.

[align=]Sidi Moussa, ancien village colonial, se niche dans cette partie très boisée et verdoyante de la Mitidja. Le contraste est saisissant avec Bentalha ou Gaïd Gacem. Ici, il y a une vie. On se prépare, jeudi, à élire la nouvelle municipalité, même si le coeur n’y est pas. Dans les rues, des gens flânent, d’autres sont attablés aux terrasses des cafés. Seul signe perceptible d’une ville qui fut la cible du terrorisme, ces jeunes, avec leurs kalachnikovs posés sur des chaises, qui jouent aux dominos avec les vieux ou, de temps à autre, une Nissan des forces spéciales de la police qui patrouille.

Sidi Moussa était le fief de Rabah Guettaf, un ancien du MIA (Mouvement islamique armé) de Mustapha Bouali, un des chefs du GIA de la région. Entre 1993 et 1995, les intégristes régnaient en maîtres. Ils avaient interdit les cigarettes, les journaux, les antennes paraboliques, obligé les femmes à rester chez elles. Leur passage a laissé des traces : l’ancien Monoprix, le centre culturel avec sa bibliothèque et ses micro-ordinateurs, ont été incendiés, le central téléphonique détruit par une bombe, tout comme l’entreprise de papier. Pratiquement, toute l’infrastructure socio-économique et culturelle de la ville a été sabotée, causant le chômage de plusieurs milliers de personnes. Sans compter les centaines d’exécutions sommaires.

Youcef, chômeur, membre des patriotes, se souvient : « Tu vois ce rond-point, à côté de la station d’essence, le GIA y établissait des barrages de contrôle. Pour reprendre la situation en main, ça n’a pas été facile de les déloger. Sans l’armée, on était foutus. » Cette dernière, paradoxalement, est peu présente en ville. Police et groupes d’autodéfense ont pris la relève. En une année, la ville a changé. Les services administratifs fonctionnent normalement ainsi que les écoles et les collèges. « Restent les entreprises, dit Youcef. Il faudrait une intervention de l’Etat. » Puis, pointant le doigt en direction de certains locataires de la mairie, il lance : « Eux cherchent à nous voler notre victoire. »

De l’autre côté de la rivière...

Une rivière, l’oued Djemaa, sépare Sidi Moussa de Ouled Allel. On l’appelle « la frontière ». Le pont reliant les deux localités a été détruit par le GIA. Depuis le 28 septembre dernier, Ouled Allel est une zone militaire. Ce village de 8.000 habitants a été vidé de ses habitants en trois phases : le 16 avril 1996, ceux du quartier d’El Quiria ont été contraints de partir. Puis, en août 1996, au tour du quartier des « Sétifiens », ainsi dénommé parce que beaucoup sont originaires de Sétif. Le 17 novembre 1996, les « Kabyles » furent chassés. Youcef raconte : « La première fois, on n’en croyait pas nos yeux. C’était le Rwanda. Des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants portant des baluchons, des valises, des sacs, ont traversé la rivière pour se réfugier chez nous. Ils étaient paniqués. » Derrière cet exode, un homme, Rabah Begas, chef du GIA local, un des bras droits de Zouabri. Il avait placardé les appels donnant quelques heures à la population pour quitter les lieux.

Le GIA en profite pour construire, dans les habitations vides, des bunkers, des casemates et des ateliers de fabrication de bombes. L’hôtel du village a été transformé en hôpital et en quartier général, le réseau d’assainissement en voies de communication. Comme il est relié au réseau départemental, il a permis aux groupes du GIA de se déplacer d’un village à un autre sans être repérés. « De vrais cafards », lance un jeune militaire. Le stade du village servait de lieu d’entraînement. La mosquée, construite par Abdelkader Chebouti - un des fondateurs des groupes armés intégristes, mort depuis -, de poste d’observation. Une grue, placée au centre du village, servait à transmettre des signaux aux groupes se déplaçant dans la Mitidja. Au cours de l’opération de nettoyage qui se poursuit actuellement, les militaires ont découvert des entrepôts de vivres, et surtout un trésor de guerre, d’un montant de 1,4 milliard de francs. Les groupes du GIA ont surnommé Ouled Allel « Oum el Moudjahidin » (la mère des moudjahidin). Ils avaient fait courir le bruit qu’elle était imprenable. Une vraie forteresse.

En effet, la reprise en main de ce sanctuaire du GIA n’a pas été une sinécure. Aidé par des patriotes originaires de ce village et qui en connaissent le moindre recoin, les unités d’élite de l’armée ont concentré leurs efforts sur le quartier des « Sétifiens », de loin le plus dangereux. Il a fallu déloger le GIA, maison par maison. Les habitations piégées par toutes sortes d’engins explosifs ont été rasées au bulldozer. Toutes les rues du village sont d’ailleurs minées. Même les chaussures sont piégées. Pour se rendre au centre du village, il faut emprunter un chemin, balisé par les militaires, qui serpente au milieu des ruines. La consigne : ne rien toucher. La mort est présente derrière des objets anodins, une porte de maison qu’on ouvre par mégarde, un interrupteur qu’on allume ou un robinet d’eau qu’on ouvre, parfois un simple paquet de cigarettes... Pour avoir failli à cette règle de prudence, un candidat du RND (Rassemblement national démocratique), le parti majoritaire, a été tué ainsi que son frère. Cet homme voulait visiter sa maison abandonnée depuis une année. Piégée par les terroristes, elle a explosé au moment où il en poussait la porte.

C’est de Ouled Allel que sont partis les groupes qui ont commis le massacre de Raïs et de Bentalha. Les rescapés de Bentalha se souviennent quand un des chefs des groupes du GIA avait crié à ses hommes : « Prenez celles qui ont le teint clair. Les autres, tuez-les ». Et c’est également de cette localité que sont partis les véhicules piégés qui ont causé tant de morts l’an passé à Alger. La Golf qui a causé plus de 60 morts dans le quartier de Belcourt, en janvier dernier, appartenait à un habitant de la région.

Près de vingt jours après le déclenchement de cette opération, l’armée n’a pas desserré l’étau autour de Ouled Allel. Une quarantaine de terroristes ont été abattus, y compris leur chef, Rabah Begas. Ses adjoints, Yacoubi Djamal et Djeghloul Rachid, tués également, ne sont pas des enfants de la balle. Le premier possède 40 hectares de vergers. Le second est propriétaire d’une entreprise de forage. Une vingtaine de terroristes ont été faits prisonniers. Trois membres du GIA, dont une femme, ont été présentés à la presse. Houcine Zekri est un technicien en électronique, réparateur de radios et de télés dans le civil. Il a déclaré aux journalistes que sa fonction consistait à tester les dispositifs de mise à feu électronique des bombes. Nacera Ould Hamrane, soeur de l’« émir » de Baraki, dit Djeha, abattu depuis lors, se chargeait d’indiquer aux groupes du GIA les familles à liquider physiquement et avait pour tâche de délester les cadavres de leurs bijoux et autres objets précieux.

Selon les sources militaires, une quarantaine de terroristes se terrent encore dans les casemates non découvertes ou dans les réseaux d’assainissement. D’autres ont pu s’enfuir, dit-on. Un charnier a également été découvert. Selon les militaires, « cette localité est un vrai fromage de gruyère ».

Rétablir

une vie normale

L’armée aurait pu se contenter d’écraser à l’arme lourde Ouled Allel. Elle ne l’a pas fait. Sa mission consiste à préserver le maximum d’habitations afin de permettre le retour des habitants. « Les gens doivent revenir. L’administration doit être rétablie et la vie doit reprendre. Des armes seront distribuées aux civils pour se défendre. On a constaté que là où il y a des patriotes, il n’y a pas de massacres », dit-on chez les militaires. D’ailleurs, de l’autre côté de « la frontière », à Sidi Moussa, les habitants ont réintégré leurs logements. Ils sont désormais armés. Pourtant, des gens rencontrés sur les lieux restent sceptiques. « Tant qu’on n’en aura pas fini avec le GIA », dit Mohammed, un jeune, « la menace existera ». Pour beaucoup de gens, il existe sûrement d’autres Ouled Allel dans la région...

Ouled Allel, sanctuaire du GIA


Cette ville au sud d’Alger, désertée par ses 12.000 habitants depuis 1995, est devenue la base arrière des intégristes. L’armée les encercle depuis fin septembre.

DEPUIS douze jours, les villages de Ouled Allel, Gaïd Gacem et Bentalha sont quadrillés par les forces d’élite de l’armée algérienne, dirigé Fodil Chérif, général âgé de quarante-cinq ans. Pour la première fois, les journalistes de la presse algérienne sont conviés à couvrir les opérations militaires.

Ouled Allel a été déserté par ses 12.000 habitants en 1995 et Gaïd Gacem, par ses 4.000 habitants en 1996. Cette zone d’une superficie d’une centaine de kilomètres carrés a été transformée en véritable sanctuaire du GIA. Chaque maison est piégée. Sous chaque habitation, le GIA a construit des casemates en béton. L’hôtel de Ouled Allel, transformé en hôpital. Cinq ateliers de fabrication d’engins explosifs ont été découverts et détruits. A travers le réseau d’assainissement de la région, large de 1 mètre, où l’on a découvert de véritables bunkers en béton, les groupes du GIA pouvaient se déplacer d’un village vers un autre sans être repérés. Sous chaque regard d’assainissement : un tunnel. Sous les vastes étendues d’orangeraies, à l’abandon depuis plusieurs années, il y avait également des casemates et des bunkers.

Employant des moyens matériels importants - chars, hélicoptères, bulldozer -, les militaires progressent lentement dans une région très boisée, dont tous les accès et la quasi-totalité des maisons sont minés. Plus de 300 bombes ont été désamorcées, dont certaines d’une puissance de plus de 100 kilos de TNT. Dans les maisons, investies les unes après les autres, après de durs accrochages, même les exemplaires du Coran et les cadavres des membres du GIA sont piégés. La route menant de Baraki vers Sidi Moussa par Gaïd Gacem est coupée par l’armée. Sur cette route, une maison de retraite, la Maison de la vieillesse, également abandonnée, sert de poste de commandement aux militaires. Sous cette maison se trouve le point de croisement du réseau d’assainissement transformé en voies de communications par le GIA.

Cette vaste opération, préparée de longue date, dit-on de source informée, a commencé vers le 27 septembre. Les premiers jours, de violents accrochages ont opposé les forces de sécurité algériennes à des groupes du GIA fortement armés, disposant de lance-roquettes. Pour progresser, l’armée a dû recourir à l’emploi d’hélicoptères de combat.

Mercredi passé, 14 terroristes ont été abattus et 10 faits prisonniers. Lors de l’assaut de l’hôtel qui servait d’hôpital à Ouled Allel, deux soldats et deux artificiers de l’armée ont été tués. Vendredi, trois autres terroristes tombaient à leur tour. Au fur et à mesure de leur progression, les militaires font sauter les casemates et les ateliers de fabrication de bombes creusés sous les villas où s’étaient retranchés des membres du GIA. Durant ces opérations, 10 femmes enlevées par le GIA ont été libérées. Lundi passé, nouvel accrochage : 20 terroristes abattus.

Autre bilan de cette vaste opération : 1,4 milliard de francs français, des moyens de communication par satellite permettant au GIA de communiquer avec ses relais basés à Londres, des lots de bijoux en or et en argent (plusieurs dizaines de kilos) arrachés aux femmes assassinées, ont été récupérés. Une femme, Ould Hamrane Zohra, soeur de « l’émir » du GIA de Baraki, connu sous le sobriquet de Djeha, a été faite prisonnière. Sa photo fait la une de la presse algérienne. « Je collectais les bijoux, l’argent et les objets précieux sur les corps des femmes que les autres égorgeaient », a-t-elle affirmé aux journalistes lors d’un point de presse organisé par les militaires. Il y avait d’autres femmes avec elles lors du massacre de Bentalha (200 morts). C’est elle qui désignait aux groupes terroristes les familles à liquider. Autre information rapportée par la presse : selon des sources militaires, Antar Zouabri, le chef du GIA, est vivant. L’opération militaire est loin d’être terminée : « L’essentiel est de détruire les sanctuaires du GIA, de préférence avec les terroristes », a déclaré à la presse un officier de l’armée algérienne.

Plus de cent civils massacrés par les intégristes depuis jeudi

Dans la région d’Ouled Allel, l’armée traquent des commandos intégristes dans une zone de 50 kilomètres. Pour la première fois, des journalistes sont présents.

DES commandos intégristes ont bombardé dans la nuit de vendredi à samedi, trois heures durant, la ville de Blida, où ils ont tué au moins 12 civils et en ont blessé 85 autres, a rapporté hier le quotidien « El Watan ». Retranchés sur les djebels surplombant la ville - qui abrite la plus importante garnison d’Algérie - ils ont bombardé l’agglomération, avec des obus de fabrication artisanale, indique le journal. Devant l’extrême violence du bombardement, les habitants ont fui leurs maisons pensant tout d’abord à un tremblement de terre, précise le quotidien « Liberté ». L’armée a riposté par des tirs d’artillerie après avoir repéré l’endroit d’où partaient les bombardements, indique « El Watan ».

A cette opération intégriste à Blida s’ajoute une nouvelle série de massacres qui a fait au moins 89 morts depuis jeudi dans les régions de Mellaha et Médéa (au sud d’Alger), et à Harrouba (près d’Oran).

Quelques heures après le bombardement de Blida, samedi, les forces de sécurité algériennes ont tué une centaine d’intégristes lors d’une importante opération dans la province de Tiaret, dans le centre du pays, révèle le quotidien « la Tribune ». D’autre part, lors d’une autre opération menée au sud d’Alger, une dizaine d’intégristes auraient été tués et 150 autres capturés par l’armée dans un village abandonné, toujours selon la presse algérienne.

Dans cette région d’Ouled Allel, les militaires algériens « nettoyaient » le terrain des mines. Selon « la Tribune », tous les intégristes pris au piège à Ouled Allel étaient originaires de la région. « Le Matin » croit pourtant savoir que certains d’entre eux venaient des pays voisins. « Le Matin » précise que, pour la première fois, l’armée a accepté que des journalistes se rendent sur place pour commenter l’opération, qui se déroulait dans une zone de 50 kilomètres.

Finalement, quand les militaires donnèrent l’ultime assaut. Ils tombèrent sur un camp infernal avec des maisons piégées, des champs minés, des puits remplis de cadavres de jeunes femmes. Dans le sous-sol du village, cinq laboratoires sophistiqués pour la fabrication des bombes ont été découverts, disséminés dans des casemates bétonnées spécialement aménagées et comportant tout le matériel nécessaire. Ainsi qu’une multitude de casemates communicantes et des salles de tortures où pourrissaient des corps en décomposition avancée. Les maisons étaient liées entre elles par des tunnels.
L’opération de Ouled Allel dura plus que prévu, car les forces militaires combinées avançaient difficilement sur un terrain des plus dangereux. Pour arriver à débusquer les hordes du GIA, les militaires ont dû désamorcer quelque 2070 bombes artisanales semées dans les alentours et à l’intérieur du maudit village.
Il faut dire que le maître d’ouvrage de ce lugubre travail était un artificier dénommé Kamel TNT, membre du GIS. Il déserta ce corps militaire pour rallier le groupe de Ouled Allel d’où il était natif. L’opération de Ouled Allel se termina le 14 octobre 1997.
C’était cela Ouled Allel, un enfer qui s’était construit bien avant l’avènement des élections pluralistes.[/align]
Dernière modification par krimbelkacem le 27 janvier 2013, 22:37, modifié 2 fois.
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Re: les Opérations antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par krimbelkacem »

Une autre issue d'une attaque audacieuse contre une brigade de gendarmerie qui ce terminera par une explication en pleine montagne avec une réaction relativement rapide des renforts progressifs...et l'engagement des forces d'élites de l'ANP....

ATTAQUE GSPC DE YAKOUREN 2007
Présentation :

La ville de yakouren est une petite bourgade de la commune de Azazga dans la wilaya de Tizi-Ouzou et est située à quarante kilomètres du chef lieu de celle-ci, c’est une ville de onze mille huit cent habitant, elle est traversée par la route nationale douze. Yakouren, avec sa mosquée et son hotel trois étoile est une halte obligé pour les randonneur du fait de sa proximité avec la vaste forêt de Yakouren havre de paix pour les singes. Grottes, gorges et petites rivières et fontaines en font un endroit très prisé.
Préparation :

Vendredi 13 juillet, 23 heures :


Les commandos du GSPC estimé à une centaine d’hommes se divisent et se déploient dans la ville

Image

Explosion de la bombe, 23h50 :

Les terroristes, apparemment en nombre, ont d’abord fait exploser une bombe sur la RN 12 (Yakouren-Béjaïa) au lieu-dit Ighil lwedian, creusant un cratère d’un diamètre important, nous a-t-on dit à environ 3 km après Yakouren-ville en allant vers Béjaïa. Une explosion destinée, vraisemblablement, soutient-on encore, à «faire diversion, à retarder et à empêcher» l’arrivée des militaires de la caserne basée à Taguema, dans le village de Tamliht, à environ 7 km après Yakouren, toujours vers Béjaïa, soit à mi-chemin de Yakouren-ville.


Assaut de la Gendarmerie, 00 h :

Image

Son copain raconte que les assaillants ont d’abord déposé des bonbonnes de gaz au pied de mur de la brigade qu’ils ont acheminé sur des brancards. Se sont ces mêmes bonbonnes utilisées en bombes qui ont explosé avant le début de l’accrochage, précise-t-il, en signalant que la déflagration était si forte que toute le monde a cru à un tremblement de terre.
De là, nous apparaît l’imposant bâtiment faisant office de siège de la brigade de Gendarmerie nationale, théâtre d’un assaut des plus spectaculaire opéré par au moins une cinquantaine de terroristes au moment où leur acolytes sont embusqués dans différents endroits de la ville. L’édifice, qui date de l’époque coloniale, est érigé sur la plus haute colline de la ville. Il domine celle-ci, mais il la protège également car implanté juste au ras de forêt. Ses murs témoignent de la violence de l’opération terroriste. Les impacts des balles sont visibles de loin. Deux fenêtres de la partie supérieure du bâtiment sont entièrement calcinées. Elles étaient atteintes par les obus de roquettes tirés au début de l’opération à partir d’un crête, distante de moins de 300 mètres en vol d’oiseaux qui lui fait face de l’autre côté de la ville. La façade donnant sur la forêt est entièrement éventrée par l’explosion d’une bombe que les terroristes ont fait exploser avant de donner leur assaut. que la bombe aurait été placée derrière l’entrée principale par des terroristes qui avaient pris possession du deuxième étage du bâtiment de l’EPLF dominant la brigade à une centaine de mètres sur lequel plusieurs impacts de balles sont encore visibles ainsi que sur la toiture des suites de la riposte des gendarmes. C’est à partir des balcons et des fenêtres du bâtiment que les terroristes ont pris position. Toujours, d’après les mêmes sources, l’un des gendarmes blessés aurait tenté une incursion dans ce bâtiment. Les terroristes, dont le nombre dépasserait la centaine, ont déclenché leurs tirs simultanés à partir de Thadarth, Sidi- Mansour, Rbéa et du bâtiment de l’EPLF surplombant la brigade où était cantonné l’essentiel du groupe armé. “J’ai été ébloui par les balles traceuses qui déchiraient la nuit”, témoigne un jeune habitant qui indique que les terroristes ont pris soin de boucler toutes les issues de la ville après avoir miné la route menant vers Adekar pour empêcher l’intervention de l’armée basée à Tagma se permettant ainsi le luxe de héler les gendarmes. Des coups de feu auraient également été tirés vers le cantonnement de l’armée basée près de l’hôtel Tamgout dans le même dessein, affirment ces mêmes sources, cela alors que le détachement de la garde communale aurait été empêché d’intervenir. Loin de céder à la panique, les gendarmes qui habitent avec leurs familles dans le bâtiment, évacuées tôt hier, ont résisté à l’assaut

“Regardez cet immeuble ! C’est là que les terroristes se sont embusqués et d’où ils tiraient à laide des fusils mitrailleurs sur les gendarmes”, nous montra du doigt le jeune homme. L’immeuble en question est à peine à 30 mètres du siège de la brigade. Il fait parti des autres bâtiments qui forment la Cité EPLF, dont certains logements sont toujours inoccupés.

“Y a-t-il des familles qui y résident ?”, nous l’avions interrogé. “Tout l’immeuble est habité. Les familles ont été tenues à l'écart par les terroristes après avoir investi leur demeure. Certaines ont été carrément évacuées à l’extérieur, d’autres ont été contraintes de subir les tirs croisés échangés entre gendarmes et assaillants. Heureusement pour elles, aucune victime n’a été déplorée”. L’immeuble en question présentait en effet des traces de criblement de balles tirées par les gendarmes durant leur riposte.

Image

Opération de diversion ; 00h 10 :

Alors que les éléments de l’un de ces derniers s’étaient éparpillés autour de la brigade de gendarmerie, d’autres attaquaient le cantonnement de l’ANP à l’ouest de la ville, à hauteur de l’hôtel Tamgout. Vraisemblablement, cette deuxième attaque visait à empêcher les éléments de l’ANP de venir en renfort aux gendarmes, comme ils l’avaient fait à l’est de la ville après avoir entendu les déflagrations des bombes. Au même moment, selon des témoins, deux groupes parmi les terroristes se détachent pour attaquer, l'un le siège de la garde communale à la sortie est de Yakouren, et l'autre, le point de contrôle mixte, situé à quelque quatre cents mètres à l'entrée ouest de la ville.
son voisin intervient pour nous dire qu’il a entendu de chez lui un véhicule passer par cette route (la route du lycée qui mène vers la sortie sud-ouest de la ville). Il précise que le véhicule était une Peugeot J5 qui avait abordé la monté avec difficulté. “A peine les premiers coups de feu partis, j’ai entendu le moteur de ce véhicule “gronder”. A ce moment, j’ai décidé de sortir pour assouvir ma curiosité. Ensuite j’ai entendu le moteur s’arrêter au bout de cette piste. C’est là qu’un groupe de terroriste qui a dressé son barrage pour empêcher l’arrivée des renforts de l’armée de ce côté-là”, tenta d’expliquer le second jeune.
Déjà alertés par les précédents tirs et explosions, les éléments de ces deux corps étaient sur le qui-vive et prêts à la riposte. Celle-ci a duré plusieurs heures.





Entrée en action des hélicoptères ; 2h00 :
Vers deux heures du matin, les hélicoptères de l'ANP entrèrent en action.


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L’embuscade de l’ANP :

Ces derniers, en effet, pendant leur repli, ne savaient pas que des troupes de l'ANP les attendaient à Yiza, non loin de la sortie est de la ville. Elles ont abattu quatre d'entre eux et blessé une vingtaine d'autres, selon un bilan établi hier en milieu de journée.
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Selon un responsable au fait de la situation sécuritaire dans la région, les hommes de l'ANP, vigilants et aux aguets, ont perçu le danger à l'avance. Ils n'ont pas effectué le trajet Tagwma-Yakouren (trois kilomètres) à bord de leur matériel roulant, la route étant endommagée par endroits et minée en d'autres. Ils ont fait le chemin à pied afin de tendre une embuscade aux terroristes au village Yiza, avec le soutien de l'aviation.Alors que l’accrochage se poursuivait, les militaires stationnés au village Tamliht (caserne Taguema), à environ 7 km à la sortie de Yakouren, progressaient à pied pour déjouer d’éventuelles attaques aux engins explosifs (bombes artisanales). A mi-chemin de Yakouren-ville, ces militaires ont tendu une embuscade à ce groupe terroriste au lieu-dit Izza. Après un autre violent accrochage, au petit matin d’hier, les forces de sécurité ont réussi à éliminer quatre terroristes et à blesser 15 autres, lesquels auraient réussi à prendre la fuite avec l’aide des autres membres du groupe qui, devant la réplique sévère des forces de sécurité, ont pris la fuite. Les services de sécurité ont récupéré quatre fusils d’assauts de type kalachnikov et un lance-roquettes ayant servi à l’attaque menée contre le siège de la gendarmerie de Yakouren.

. Les forces de sécurité ont ensuite récupéré une partie du matériel utilisé par les terroristes pour perpétrer leur attaque dont des bombes désamorcées, un boîtier contenant 48 piles plates reliées par des fils, une calculette avec écran, 3 bonbonnes de gaz, une roquette, de la poudre de TNT, un câble électrique, deux échelles en fer forgé dont la soudure remonte à la veille, deux brancards, un marteau neuf dont le prix affiche 1650 DA et un arrache-clou.

La poursuite, 2h 30 :

permettant à celles terrestres de se déployer pour encercler le périmètre où se trouvaient les terroristes contraints de se replier et même de se réfugier à l’intérieur de certaines des maisons habitées. . L’intervention de l’ANP s’est intensifiée à mesure que le soleil se levait et les va-et-vient des hélicoptères étaient incessants. Les assaillants ont été contraints de se réfugier dans la dense forêt de Yakouren. Un imposant dispositif sécuritaire a été mis en place depuis Yakouren jusqu’à Oued Aïssi (Tizi-Ouzou dans le nord de l’Algérie) et des sources proches des services de sécurité en opération dans la région nous ont confié que l’essentiel du groupe des acolytes de Droukdel serait encerclé dans une zone très limitée, soumise à d’intenses bombardements.

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Dix sept éléments de la gendarmerie nationale.

Les forces combinées de sécurité ont, durant la nuit de vendredi à samedi, éliminé quatre terroristes et blessé une quinzaine d’autres lors d’un accrochage et une embuscade tendue par les forces de sécurité déployées en renfort à Yakouren, 40 km à l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, indiquent des sources très au fait de la donne sécuritaire. Il était environ 00h20, lorsqu’un important groupe terroriste a pris pour cible, simultanément, le siège de la brigade de la Gendarmerie nationale de Yakouren, le cantonnement de la garde communale distants l’un de l’autre, d’environ 300 m et sis au chef-lieu communal de Yakouren, et le barrage mixte (ANP, Gendarmerie nationale et garde communale) sur la RN 12 au lieu-dit l’hôtel Tamgout. Des attaques précédées, indique-ton encore, d’une explosion d’une bombe sur la RN 12, toujours au lieu dit Ighil lwedian,
. C’était aux environs de 00h20. Une seconde explosion., toujours de forte intensité, a été entendue et a ciblé le mur d’enceinte de la brigade de la Gendarmerie nationale, partiellement détruit. Un accrochage d’une rare violence s’en est suivi, ainsi qu’un échange de tirs des plus nourris de par et d’autre. Pendant que les gendarmes ripostaient pour repousser cette attaque terroriste, d’autres éléments de ce groupe ont pris pour cible simultanément le siège de la garde communale sis à environ 250 m de la brigade de la gendarmerie et le barrage fixe et mixte habituellement dressé en face de l’hôtel Tamgout.

La brigade de gendarmerie constituait vraisemblablement la cible principale de l'attaque terroriste. A cet endroit, où deux autres bombes artisanales ont été découvertes et désamorcées hier matin, la route a été sérieusement endommagée par la forte explosion. Quelques minutes plus tard, la brigade de gendarmerie est visée par une bombe artisanale qui a détruit partiellement l'un des murs de son enceinte. S'ensuivirent des tirs d'armes automatiques d'un groupe de terroristes. En ville, où l'essentiel de l'important groupe armé s'était posté, l'accrochage de cette nuit cauchemardesque ne faisait que commencer, avec l'usage d'armes de type RPG 7 et de FM par les terroristes pour s'attaquer à la brigade de gendarmerie à partir de Taddart, site qui surplombe la ville de Yakouren.



L’attaque qui a duré deux heures s’est soldée par l’anéantissement de quatre terroristes au cours de leur repli au lieudit Iza à environ 1 km de la brigade suite à l’intervention de trois hélicoptères et par la blessure de trois gendarmes dont l’adjoint au chef de brigade, selon une source locale. Une information corroborée par une source sécuritaire qui parle de “blessures très légères chez trois gendarmes”. Une information qui vient en tout cas infirmer celle faisant état de la mort de trois gendarmes et dont on n’a eu aucune confirmation. La population de Yakouren était encore sous le choc hier n’en croyant ni ses yeux ni ses oreilles après ce qu’a vécu leur ville, transformée l’espace d’une nuit en Kaboul, selon leurs propres termes. Les dégâts occasionnés à l’imposant bâtiment de la brigade de la gendarmerie datant de l’ère coloniale dont l’entrée de la façade faisant dos à l’entrée principale a été soufflée par une terrible explosion, endommageant la cage d’escalier ainsi que le mur faisant angle et le portail secondaire témoignent de la violence de l’attaque durant laquelle des lance-roquette ont été utilisées pour pilonner les murs de pierres dont il ne reste plus rien des portes et des fenêtres dont les persiennes et le baraudage ont sauté. Selon la population, l’attaque a été minutieusement préparée par les sanguinaires du GSPC affiliés à El Qaïda Maghreb, devenus deux heures durant maîtres de la ville. Ce serait vers 23 h, soit 50 mn avant l’attentat, que la bombe aurait été placée derrière l’entrée principale par des terroristes qui avaient pris possession du deuxième étage du bâtiment de l’EPLF dominant la brigade à une centaine de mètres sur lequel plusieurs impacts de balles sont encore visibles ainsi que sur la toiture des suites de la riposte des gendarmes. C’est à partir des balcons et des fenêtres du bâtiment que les terroristes ont pris position. Toujours, d’après les mêmes sources, l’un des gendarmes blessés aurait tenté une incursion dans ce bâtiment. Les terroristes, dont le nombre dépasserait la centaine, ont déclenché leurs tirs simultanés à partir de Thadarth, Sidi- Mansour, Rbéa et du bâtiment de l’EPLF surplombant la brigade où était cantonné l’essentiel du groupe armé. “J’ai été ébloui par les balles traceuses qui déchiraient la nuit”, témoigne un jeune habitant qui indique que les terroristes ont pris soin de boucler toutes les issues de la ville après avoir miné la route menant vers Adekar pour empêcher l’intervention de l’armée basée à Tagma se permettant ainsi le luxe de héler les gendarmes.

Leur but : réduire à néant la brigade de gendarmerie

Bégayant par moment il décida ensuite de trancher avec sa conscience “moi je n’ai rien vu, j’ai fermé tôt, allez au centre-ville si vous voulez avoir des témoignages”. A ce moment,
“Regardez cet immeuble ! C’est là que les terroristes se sont embusqués et d’où ils tiraient à laide des fusils mitrailleurs sur les gendarmes”, nous montra du doigt le jeune homme. L’immeuble en question est à peine à 30 mètres du siège de la brigade. Il fait parti des autres bâtiments qui forment la Cité EPLF, dont certains logements sont toujours inoccupés.
“Y a-t-il des familles qui y résident ?”, nous l’avions interrogé. “Tout l’immeuble est habité. Les familles ont été tenues à l'écart par les terroristes après avoir investi leur demeure. Certaines ont été carrément évacuées à l’extérieur, d’autres ont été contraintes de subir les tirs croisés échangés entre gendarmes et assaillants. Heureusement pour elles, aucune victime n’a été déplorée”. L’immeuble en question présentait en effet des traces de criblement de balles tirées par les gendarmes durant leur riposte.
“Les gendarmes étaient très courageux”
Les quatre terroristes abattus ont été présentés aux citoyens dès 6h 30 devant la brigade de gendarmerie. Ceux qui les ont vu, parlent de personnes habillées en anciens treillis militaires et en tenues afghanes.


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Edition du 19 juillet 2007 > Actualite
Un important détachement de parachutistes s’est installé dans la région de Yakouren qui a été le théâtre d’attaques des terroristes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat. Les paras encercleraient un important groupe qui a perdu quatre éléments, dont trois déjà identifiés.

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Le fils de Ali Benhadj ferait partie du groupe
Soixante terroristes encerclés à Yakouren


Un groupe terroriste, appartenant à Al Qaïda du Maghreb islamique (ex-GSPC) et composé d’une soixantaine d’éléments, a été encerclé par les forces de l’ANP, en opération de ratissage depuis près d’une semaine dans la forêt de Yakouren, à 50 km à l’est de Tizi Ouzou.

Selon les informations en notre possession, le fils de Ali Benhadj, l’ancien dirigeant du parti dissous, ferait partie de ce groupe qui a attaqué dans la nuit de vendredi à samedi la brigade de la Gendarmerie nationale de la ville de Yakouren. Abdelkahar avait rejoint le maquis de Boumerdès l’année dernière. Ali Benhadj avait nié, à cette époque, le ralliement de son fils à des groupes terroristes qui continuent à semer la terreur à travers tout le pays. Les services de sécurité n’ont pas tardé à confirmer qu’Abdelkahar avait en fait rejoint les terroristes de sa propre volonté. Les mêmes sources indiquent aussi qu’un micro-ordinateur portable a été retrouvé par les soldats de l’ANP et contient la liste de plus de 500 terroristes appartenant à Al Qaïda du Maghreb islamique. Un important matériel d’émission par satellite a été retrouvé dans une casemate qui ne peut qu’être le quartier général d’où sont effectués tous les envois des images et des appels téléphoniques à la chaîne qatarie El Jazeera, précisent nos sources. Ces criminels avaient tenté, rappelons-le, de s’attaquer au milieu de la nuit à la brigade de la gendarmerie et au poste de la garde communale de Yakouren. Ils avaient assiégé la ville aux environs de minuit, provoquant les gendarmes qui y vivent avec leur famille, avant de commencer à mitrailler le siège de la brigade avec des tirs nourris de kalachnikovs et en utilisant aussi un lance-roquettes. Ces derniers avaient riposté pendant presque deux heures en attendant l’arrivée des soldats de l’ANP qui ont réussi à abattre 4 terroristes et à récupérer 4 kalachnikovs et un RPG7. Des bombes ont aussi été placées sur la RN12 pour bloquer les troupes de l’ANP appelées en renfort. Selon nos sources, des casemates ont été détruites au cours de l’opération de ratissage qui se poursuit actuellement. Vu l’importance du groupe encerclé, des renforts ont été dépêchés hier matin pour le pilonnage de la région, qui est devenue ces derniers mois une véritable zone de repli des terroristes et de départ de toutes leurs actions criminelles. Toutefois, aucun bilan n’est disponible pour le moment, ajoutent nos sources, qui précisent que l’opération va se poursuivre et que d’autres renforts pourraient être acheminés dans les prochains jours. Des bombardements intensifs sont aussi enregistrés en appui des soldats de l’ANP qui opèrent avec l’aide des patriotes de la région de Yakouren. Notons que le général-major Ahmed Boustilla, le chef du commandement de la Gendarmerie nationale, s’est déplacé avant-hier dans la commune de Yakouren suite à la multiplication des attentats terroristes contre les patrouilles des gendarmes à travers plusieurs régions de la wilaya de Tizi Ouzou. Par ailleurs, tous les grands axes de la circulation automobile ont été renforcés par des barrages mixtes de la gendarmerie et des militaires qui procèdent à certains moments à des fouilles systématiques de tous les véhicules. La crainte d’autres attentats kamikazes plane toujours dans la wilaya de Tizi Ouzou, notamment dans certaines régions où les terroristes bénéficient de l’inexistence des services de sécurité et de l’absence des gendarmes qui n’arrivent pas à se redéployer totalement sur le terrain.


Edition du 21 juillet 2007 >
Le ratissage se poursuit à Yakouren (Tizi Ouzou)
Quatre terroristes abattus et un autre capturé


Le ratissage enclenché par les services de sécurité au lendemain de l’attaque contre la brigade de gendarmerie de Yakouren (50 km à l’est de Tizi Ouzou) par un important groupe terroriste, durant la nuit de vendredi à samedi derniers, se poursuit encore dans le massif forestier de Chahra.

Tizi Ouzou. De notre bureau

Selon des sources concordantes, quatre membres du groupe armé ont été éliminés ces dernières 48 heures et un autre a été capturé après avoir été blessé durant une opération militaire. A rappeler que de fréquents accrochages entre les unités opérationnelles de l’ANP et les terroristes sont signalés de manière régulière. Au vu de l’impressionnant effectif des militaires qui se trouve sur place, d’autres éliminations sont attendues, prévoit-on encore. Selon certaines sources, le groupe est pris en tenailles entre les unités d’élite de l’ANP convoyées durant les journées de samedi et dimanche derniers et qui ont encerclé les lieux. Pour le moment, il demeure difficile d’obtenir des informations et des bilans précis sur cette opération militaire de grande envergure. Toutefois, selon des sources locales, les pilonnages à l’arme lourde ont cessé et les hélicoptères se sont retirés du périmètre encerclé, laissant le champ libre aux troupes au sol pour effectuer le nettoyage des maquis. En effet, les soldats de l’ANP sont en train de ratisser dans la forêt de Yakouren, d’Idjeur et d’Akerrou et avancent vers le massif forestier d’Akfadou, vers l’est, aux limites entre les wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa à la recherche des terroristes qui ont pris la fuite, ont révélé des sources dignes de foi.

Dans leur progression et leur maillage du massif forestier de Yakouren, les éléments de l’ANP ont découvert et détruit, hier samedi, une nouvelle casemate servant de refuge aux groupes terroristes.
A l’intérieur de la grotte, les militaires ont découvert du matériel de transmission composé d’un micro-ordinateur portable et d’un poste de téléphone sans fil (WLL) avec d’autres documents subversifs. Cette opération de ratissage entamée depuis maintenant une semaine a vu le rappel des forces héliportées pour laisser place à l’artillerie lourde qui n’a cessé de pilonner le massif en question pour déblayer le terrain à l’infanterie.
Aussi, pour tenter de desserrer l’étau sur leurs acolytes pris au piège à Yakouren, un groupe terroriste, au nombre indéterminé, s’est attaqué à une patrouille militaire de relève au niveau du lieu-dit «la Crête» (30 km au nord de Tizi Ouzou) dans la commune de Mizrana sur les hauteurs de la station balnéaire de Tigzirt.
Cette attaque terroriste a eu lieu vers 14h sur la RN71 au moment où la patrouille militaire arrivait de son campement pour prendre la relève du barrage fixe installé au niveau du point d’ars entre les RN71 et 72.
Les terroristes ont fait exploser des bombes placées sur la route et actionnées à distance. Les déflagrations ont été suivies de tirs nourris. La riposte des militaires a permis d’éviter le pire à cette patrouille qui a tout de même enregistré deux blessés transférés au CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou.
Par ailleurs, à la deuxième semaine de l’opération de ratissage de l’ANP, l’étau continue à se resserrer dans la forêt de Yakouren et de l’Akfadou autour du groupe terroriste auteur de l’attaque des sièges des corps de sécurité de la ville de Yakouren dans la nuit du vendredi 13 juillet. La journée d’hier a été marquée par la cessation des bombardements de l’aviation et la multiplication des actions de l’armée de terre qui a enregistré une progression dans la poursuite des éléments terroristes armés, encerclés depuis plusieurs jours. La cessation des bombardements a eu lieu, selon une source sécuritaire, pour permettre à l’artillerie d’avancer vers les refuges des terroristes et de maîtriser les espaces boisés pilonnés depuis le début de l’opération de ratissage afin d’y prendre position. Aussi, nous signale-t-on de même source, l’ANP aurait engagé des troupes supplémentaires sur les lieux du ratissage pour parer à toute tentative des terroristes d’échapper à ses mailles. Les éléments de l’ANP auraient découvert, d’autre part, un camp d’entraînement des terroristes au lieu-dit Chaara, entre la forêt de l’Akfadou et le mont boisé de Tamgout.

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UNE QUINZAINE DE TERRORISTES ABATTUS À YAKOUREN
Le piège se referme sur le Gspc
22 Juillet 2007


Les terroristes ont pris contact avec leurs acolytes à Sidi Ali Bounab afin de se redéployer pour créer une diversion.

L’important groupe terroriste encerclé sur les hauteurs de Yakouren, compte sa dernière heure. L’opération menée depuis huit jours, se poursuit au rythme d’intenses bombardements. Pour le moment, aucune source n’est en mesure de donner un bilan, même provisoire, quant aux pertes dans les rangs des terroristes. L’immense périmètre ciblé par les forces de l’Armée nationale populaire, la gendarmerie y compris, comporte de nombreuses caches, nous signale-t-on. Les lieux n’ont pas été totalement investis. Tous les chiffres donnés concernant le nombre de terroristes abattus sont approximatifs. Cependant, des sources dignes de foi nous affirment que les terroristes pourchassés se sont scindés en petits groupes de six à sept éléments. Cette tactique, utilisée habituellement par les groupes armés, vise à disperser les forces de l’ANP. Par ailleurs, nous apprenons de sources concordantes que la majorité des terroristes semblent étrangers à la région. Ils connaissent très peu le massif de Yakouren. Ils ne bénéficient d’aucune logistique des riverains. Bien au contraire, les paysans informent les forces de l’ordre des déplacements des groupuscules terroristes. La forêt de Yakouren est vaste et se prolonge par celle de l’Akfadou, encore plus importante. Les éléments, ayant trouvé refuge en ce massif, exploitent les anciennes caches et autres abris aménagés par l’ALN, du temps de la guerre de Libération nationale. Selon des anciens moudjahidine, il y aurait des caches qui comptent des galeries et des tunnels de plusieurs dizaines de mètres de long et qui, souvent, ont plusieurs sorties. Les forces de l’ANP, aidées par les patriotes de la région, avancent en ce massif et semblent ne laisser aucune échappatoire aux groupuscules armés. On a appris ainsi, que les pilonnages des zones suspectes ont éliminé plusieurs éléments armés. Approchées, les forces de l’ordre préfèrent ne rien dire, et devant notre insistance, nous renvoient aux autorités centrales, «seules habilitées à donner l’information». Toutefois, certaines sources affirment que les forces spéciales ont encerclé le plus gros groupe de terroristes et n’ont laissé aucune issue par où pourraient s’échapper ces éléments armés. Pour l’heure, l’initiative, ajoutent nos sources, appartient à l’ANP. Selon des sources proches des services de sécurité, les terroristes, ou du moins un des groupuscules a tenté une percée, mais cela n’a abouti qu’à l’élimination de plusieurs éléments du groupe et à la capture d’au moins un terroriste. Cette capture est très importante, car les forces spéciales seront ainsi en mesure d’exploiter les renseignements de ce terroriste, et pourront donc, de ce fait, parvenir plus facilement à éliminer les groupuscules restants. Nos sources parlent, néanmoins, d’un bouclage hermétique du périmètre où se sont terrés les terroristes. Ces derniers, et grâce à leur matériel de transmission encore en leur possession, auraient pris contact avec leurs acolytes à Sidi Ali Bounab afin de se redéployer pour créer une diversion. Nos sources nous ont indiqué que les terroristes sont en train de tout entreprendre pour tenter de sauvegarder au moins la vie des éléments les plus influents du Gspc. Les mêmes sources n’écartent pas l’éventualité qu’un ou plusieurs émissaires de Droukdel auraient pu prendre attache avec d’autres groupes armés dans les régions de Boumerdès et de Bouira, où un mouvement suspect a été signalé. Sur place, dans les quelques caches investies, les forces de l’ANP ont découvert du matériel informatique et de transmission ainsi que de la littérature subversive. Les mêmes sources nous ont confirmé que les militaires ont découvert également des terrains d’entraînement de circonstance, des terroristes. Hier, nos sources estimaient le nombre de terroristes abattus à une quinzaine, mais ce n’est pas officiel.

LES COMMANDOS DE L’ANP INVESTISSENT LES REPAIRES DES TERRORISTES
Combats au corps-à-corps à Yakouren
23 Juillet 2007 -


Une dizaine de terroristes capturés.

Arrestations, capitulations et neutralisation définitive d’au moins 21 terroristes dans l’opération de Yakouren à son 9e jour.
Il est donc clair que le discours du président de la République, prononcé le 5 juillet dernier à l’occasion de la fête nationale de l’Indépendance, a conforté les forces de sécurité en leur assurant la «légitimité républicaine» dans leur mission d’éradication du mal.
On assiste, en effet, à l’une des plus importantes opérations militaires antiterroristes, dans laquelle l’ANP a déployé des moyens énormes selon des analystes proches de la question sécuritaire.
C’est la stratégie «Seïf El Hadjaj» qui est mise en branle, indique-t-on de même source.
Le raid ordonné contre un important groupe terroriste, au lendemain de l’attaque kamikaze ayant ciblé une caserne à Lakhdaria et l’attaque avortée contre une caserne de la Gendarmerie nationale à Yakouren, vient confirmer la détermination de l’Armée nationale populaire à en finir avec les résidus du Gspc ou Al Qaîda au Maghreb islamique. Le commandement de la 1re Région militaire impliquant de hauts responsables de la lutte antisubversive, a dépêché des centaines d’éléments des forces d’intervention spéciales et les hommes d’élite des groupes d’intervention et de réserve (GIR) de la Gendarmerie nationale, pour les besoins de l’opération en cours dont l’ampleur intéresse, sur le plan de l’information du moins, les agences de presse et les médias internationaux les plus réputés. A son 9e jour, l’offensive militaire a bénéficié d’importants renforts. L’impressionnant dispositif sécuritaire a été suivi par de violents accrochages, opposant des terroristes aux militaires, aux alentours de Yakouren, et plus précisément à Bouzguène. Des groupuscules composés de six à sept éléments tentent ainsi de faire diversion. Cependant, les accrochages se sont terminés au corps-à-corps lors desquels les forces de l’ANP ont eu le dernier mot .
En plus donc des 21 terroristes abattus depuis le début de l’opération, plusieurs autres ont été arrêtés alors que beaucoup d’entre eux ayant épuisé toutes leurs munitions ont préféré se rendre.
Pour l’heure, on parle de près d’une dizaine de terroristes capturés et de plusieurs capitulations dont le nombre exact ne nous a pas été communiqué.
Des armes de différents calibres (fusils de chasse, AK47 y compris) ont été récupérés alors que plusieurs caches, contenant des vivres et des médicaments, ont été investies puis détruites. Nos sources ont indiqué que quelques militaires ont été blessés, mais leur vie ne serait pas en danger. L’identité des terroristes s’étant rendus et ceux capturés vivants ne sera pas communiquée, nous indique-t-on. Malgré les tentatives de desserrer l’étau autour de ses acolytes, Droukdel se trouve bel et bien au pied du «mur» ou de «montagne». Il ne fait que subir les retombées de ses actes criminels contre l’Etat et le peuple. Isolé depuis des mois, le n°1 du Gspc n’est plus en mesure d’assurer le minimum à ses hommes. L’émir, mal en point sur le terrain attend, nous indique-t-on, une aide d’Al Qaîda.
Sur les sites Internet qu’utilise cette organisation, peu d’informations, sinon aucune, en rapport avec l’opération de Yakouren. Même Al Jazeera se contente de dépêches de l’AFP, qui évoque des sources sécuritaires.
Et il est bien dommage que pour une opération antiterroriste de cette envergure, les médias lourds nationaux soient en retard. Le combat de l’ANP, c’est le combat des Algériens. La victoire de la République sera célébrée à Yakouren. Pourquoi pas?

Les troupes d’élite de l’ANP ont passé, dans a nuit de samedi à hier, la vitesse supérieure dans leurs actions visant à déloger les éléments terroristes armés retranchés dans la forêt de l’Akfadou et les monts avoisinants en procédant au déclenchement de l’assaut final de l’opération de ratissage, selon des sources concordantes. C’est à la faveur de la nuit que les parachutistes, quelque temps après leur arrivée sur les lieux, sont entrés en action après plusieurs jours de déminage et d’ouverture de pistes dans les massifs boisés de Yakouren et de l’Akfadou, en Kabylie, où des dizaines de terroristes ont trouvé refuge après avoir commis une attaque spectaculaire contre les services de sécurité. Hier, selon les premières informations parvenues à la rédaction, l’action des parachutistes, acheminés sur place samedi soir, consistait à donner l’assaut final en s’attaquant aux foyers mêmes des terroristes (grottes, tranchées et casemates) après la cessation des bombardements durant la journée de samedi, une semaine après le début de l’opération de ratissage. Toute la nuit de samedi et hier matin, les bombardements de ces massifs n’ont pas cessé et les parachutistes, appuyés par l’artillerie et l’aviation, traquaient toujours les terroristes. Des informations non confirmées font état de la mise hors d’état de nuire de terroristes et d’autres, non encore vérifiées, parlent de terroristes capturés vivants ces dernières heures

Actualité (Lundi 23 Juillet 2007)

L’Offensive a duré toute la nuit de samedi à dimanche
L’ANP donne l’assaut final contre le groupe de Yakourène


L’assaut final contre le groupe terroriste, encerclé depuis une semaine dans le massif forestier de Yakourène, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la wilaya de Tizi Ouzou, a été donné dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès d’une source généralement bien informée qui précise que les bombardements ont duré toute la nuit.
Les frappes à l’artillerie lourde ont débuté, selon des sources locales, vers 21h pour se poursuivre jusqu’à hier en début d’après-midi. Les tirs se suivaient sans répit et s’entendaient à plusieurs kilomètres à la ronde. Ce qui laisse clairement comprendre que l’assaut attendu depuis le début de l’opération, le 14 juillet dernier au petit matin, a été donné par les troupes de l’Armée nationale populaire (ANP) qui aura pris tout le temps nécessaire pour mettre en place un dispositif, sans doute le plus impressionnant que la région n’a jamais connu depuis le début du terrorisme dans les années 1990. Pendant que les troupes terrestres bombardaient le lieu où sont repliés les membres du groupe encerclé, un nombre impressionnant d’hélicoptères de combat de l’ANP pilonnait le massif forestier. Durant toute la matinée, l’opération ne cessait de s’intensifier tout comme s’intensifiaient les vagues de rumeurs qui provenaient de Yakourène et Bouzeguène sur le bilan de cet assaut.
On annonce tantôt des éliminations, tantôt des captures et des redditons parmi les terroristes faisant partie du groupe encerclé, mais une source très proche du dispositif en place nous a assuré qu’aucun bilan officiel n’est disponible pour le moment. La même source souligne, toutefois, qu’il se pourrait qu’il y ait des morts dans ces bombardements qui ont débuté, mais aucun corps pouvant confirmer cela n’a été encore récupéré. Le terrain, miné par endroit, ne facilite guère aux troupes militaires, même celles des parachutistes mobilisées pour les besoins de l’opération, d’avancer. Ces dernières n’avancent qu’au rythme de l’opération de déminage et de l’ouverture de pistes entamées il y a trois jours. Les échos qui émanent du lieu de l’opération font état de l’arrivée des troupes spéciales au niveau du camp d’entraînement du GSPC, bombardé dans la soirée de vendredi à samedi au lieu-dit Chaâra, entre Yakourène et Akfadou.
Il est à noter qu’au moment où les troupes militaires, déjà en place, se rapprochent de l’objectif, d’autres troupes spéciales continuent d’affluer vers le vaste massif forestier de Yakourène qui s’étend de la sortie d’Azazga jusqu’à Akfadou, Adekar et Béni K’sila d’où justement un assaut a été donné au même moment, dans la wilaya de Béjaïa passant par Bouzeguène, Ifira et Idjeur à l’extrême-est de Tizi Ouzou, où d’autres troupes sont déployées. Dans la journée d’hier, de nouveaux convois de troupes d’élite continuaient à se diriger vers la région, ont témoigné des citoyens.
De sources proches du dispositif en place à Yakourène, les bombardements devaient se poursuivre encore, et d’une façon plus intense, dans la soirée d’hier afin de venir à bout de cet important groupe terroriste.

Le ratissage déclenché sur le massif de Yakouren se poursuit toujours. Des renforts sont arrivés depuis 48 heures sur les lieux. Selon des riverains, les militaires arrivés en renfort sont des parachutistes venus avec un matériel assez sophistiqué comprenant même des appareils à vision nocturne. Hier matin, les hélicoptères ont repris le survol du massif tout comme dans la nuit précédente d’ailleurs. Des zones suspectes ont été également pilonnées soit par les hélicoptères soit par l’artillerie installée en-dessous de la ville de Yakouren.
Hier matin, ce sont quatre hélicoptères qui ont survolé le massif et les fantassins ayant investi la forêt, aidés par les équipes de déminage, progressent avec prudence.
Des engins militaires de travaux publics sont également ramenés vers ces lieux sans doute pour ouvrir les pistes et préparer certainement les moyens pour l’assaut final qui ne saurait tarder, dit-on sur place. Selon des sources: les terroristes, qui compteraient parmi eux des étrangers, seraient environ une soixantaine. Ils se seraient scindés en plusieurs petits groupes et essaient ainsi de disperser les forces de l’ordre et de ménager une sortie pour les émirs car on affirme que plusieurs d’entre eux seraient ainsi coincés dans la nasse tendue.

PREMIER BILAN DE L’ASSAUT DES FORCES DE L’ANP
20 terroristes neutralisés lors de l’opération de Yakourène

Les artificiers de l’ANP poursuivent leur opération de déminage en vue de permettre aux troupes d’avancer.

C’est un groupe terroriste important qui a été neutralisé par les forces de l’ANP à l’issue de l’assaut final donné depuis samedi dernier dans la soirée et qui s’est poursuivi encore dimanche jusqu’à une heure avancée de la nuit dans la région de Yakourène où une grande offensive militaire a été lancée depuis l’attaque avortée contre la brigade de gendarmerie de la localité. Selon une source proche de cette offensive militaire, pour laquelle des moyens humains et matériels des plus impressionnants ont été déployés, 20 terroristes parmi la soixantaine encerclée depuis le 13 juillet dernier, ont ont été neutralisés au total, portant ainsi le bilan de l’opération à 24 terroristes mis hors d’état de nuire.
Parmi ces 20 terroristes, a indiqué notre source, certains ont été abattus ces dernières 48 heures, lors de l’assaut final au cours duquel l’ANP a eu recours à l’artillerie lourde, et d’autres ont été capturés vivants par les troupes des parachutistes qui ont investi le massif forestier de Yakourène alors que d’autres encore, épuisés et convaincus de leur situation suicidaire, ont préféré se rendre aux troupes militaires qui ont bouclé toute la région, de Yakourène jusqu’à Adekar et Béni K’sila dans la partie ouest de la wilaya de Béjaïa passant par toute la partie est de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon notre source, qui n’a pas précisé quel a été le sort réservé au fils d’Ali Benhadj, qui figurait parmi ce groupe, aucun corps de terroristes, parmi ceux abattus, n’est pour le moment récupéré mais, toutefois, localisés à l’aide d’un équipement très sophistiqué dont des caméras numériques et de vision nocturne. Ces corps se trouvent encore dans les zones bombardées auxquelles les troupes de l’ANP n’ont pas encore accédé en raison de la probable présence encore sur les lieux de mines antipersonnel. Il faudrait alors certainement attendre que les équipes de déminage mobilisées par l’ANP achèvent l’opération entamée il y a cinq jours pour que le reste des troupes avance. D’autres sources affirment qu’un câble électrique qui alimentait, sur une longue distance, une infirmerie de fortune du GSPC, installée dans une casemate, a été découverte non loin du village d’Ihemzioune. Il est à noter que durant la journée d’hier, les bombardements ont été interrompus, mais le dispositif était toujours en place. Toute la région était bouclée et les militaires sont restés aux aguets.
Outre les informations sur la situation, bien maîtrisée par l’ANP, à Yakourène, notre source est revenue sur le début de l’opération pour nous révéler que la forte présence de terroristes dans la région de Yakourène, une soixantaine, selon certains et plus d’une centaine selon d’autres, le jour de l’attaque avortée contre la brigade de gendarmerie se justifie par la tenue d’un congrès du GSPC près du lieudit Chaâra où un ancien camp de l’ALN a été transformé par le GSPC en camp d’entraînement. Notre source ne précise pas si le congrès a été tenu ou allait se tenir, mais établit un lien direct avec deux informations capitales et dont la presse s’est fait l’écho. Il s’agit, pour la première, du micro-ordinateur contenant une liste importante de terroristes et qui n’est donc, a indiqué notre source, que la liste des congressistes. Ce qui n’exclut donc pas la présence d’“émirs” et d’importants dirigeants du GSPC parmi le groupe encerclé. C’est ce qui expliquerait aussi même la présence du fils d’Ali Benhadj parmi ce groupe. Le deuxième lien a été établi avec l’attentat kamikaze du 11 juillet dernier à Lakhdaria qui ne pourrait avoir, de l’avis de notre source, d’autres objectifs que le détournement de l’attention des services de sécurité vers une autre région afin de permettre le bon déroulement du congrès de Yakourène.

Actualité (Mercredi 25 Juillet 2007)

Lutte antiterroriste
L’ANP avance sur un terrain miné à Yakourène


Les militaires procèdent à l’ouverture de nouvelles pistes en vue d’accéder au refuge des terroristes.

Il est vrai que les bombardements à l’artillerie lourde et à l’aviation ont grandement baissé en intensité depuis lundi dernier à l’aube, mais la grande offensive militaire, déclenchée par l’ANP dans le massif forestier de Yakourène, depuis le 13 juillet dernier, et qui a atteint son niveau d’intensité le plus élevé samedi et dimanche derniers, se poursuit toujours, a-t-on appris, hier, de sources proches du dispositif en place dans la région.
Dans la journée d’hier, soit au 12e jour de l’opération, les troupes militaires déployées, en nombre impressionnant, tout autour de ce massif forestier qui s’étend de la sortie de la localité d’Azazga jusqu’à l’Akfadou, à l’ouest de la wilaya de Béjaïa, étaient toujours sur les lieux.
Selon notre source, les équipes de déminage poursuivaient toujours le “nettoyage” des champs de mines antipersonnel installées depuis l’occupation de cette région isolée que le GSPC a choisie depuis longtemps pour mettre en place son quartier général, et encore récemment pour tenir son congrès qui devait réunir un nombre important de terroristes comme en témoigne la liste contenue dans le micro-ordinateur récupéré par les troupes de l’ANP dans une des casemates découvertes dans la forêt de Yakourène durant les tout premiers jours de l’opération. En même temps, au rythme de cette opération de déminage, l’ouverture de nouvelles pistes pour accéder au cœur du massif forestier de Yakourène, jusque-là inaccessible, s’est poursuivie encore, hier, a indiqué également notre source. Les incendies de forêt qui se sont déclarés dans la région quasiment au même moment que l’assaut final donné samedi dernier sont maîtrisés, mais pas totalement éteints, a-t-on encore appris de sources locales.
Il est aussi à noter que les corps des terroristes abattus durant les 48 heures de l’assaut final n’ont toujours pas été récupérés jusqu’à hier dans la soirée. Ce qui conduira certainement à la décomposition des corps des terroristes dont l’identification ne sera guère facile, surtout lorsque l’on apprend que parmi le groupe terroriste encerclé figureraient plusieurs étrangers et probablement des “émirs” du GSPC de plusieurs régions du pays, venus prendre part au congrès. Pour le moment, seuls trois des quatre terroristes abattus lors de la riposte des militaires à l’attaque perpétrée contre la brigade de gendarmerie de Yakourène sont identifiés.
La lancinante question qui demeure posée et au sujet de laquelle aucun élément d’information n’est en notre possession est celle du reste du groupe, d’une soixantaine de terroristes, annoncé encerclé au début de l’opération. Pour rappel, nos sources ont fait état de la neutralisation de 20 terroristes, mais ne fournit aucune indication sur le reste du groupe. Ont-ils pu fuir les mailles du dispositif placé autour d’eux ? En tout cas, les éléments armés qui se sont scindés en petits groupes ont plusieurs fois tenté de fuir l’étau qui se resserre sur eux, notamment des deux côtés d’Achallam et de l’Akfadou.
Des citoyens nous ont informés que des bergers de la région ont eu à croiser ou à apercevoir plusieurs hommes épuisés portant des armes et en train de fuir les zones bouclées par les troupes de l’armée. Des villageois ont arrêté un terroriste à Bouzeguène, alors que d’autres ont découvert le cadavre d’un terroriste loin de cette région.

ALORS QUE L'ANP EST TOUJOURS EN OPERATION
Que se passe-t-il à Yakouren ?
Le Soir d'Algerie 26/07/2007



L’encerclement par les unités spéciales de l’armée dépêchées dans la région de Yakouren et les zones environnantes soupçonnées d’abriter l’important groupe armé derrière l’attaque spectaculaire de la brigade de la Gendarmerie nationale il y a 12 jours, attaque qui s’est soldée, rappelons-le, par l’élimination de quatre terroristes au moment de leur retrait suite à l’intervention des hélicoptères de combat, suit toujours son cours.

Plus qu’une simple riposte, l’importance des moyens déployés par l’armée au lendemain de l’attaque contre la vingtaine d’éléments (17 exactement, selon une source digne de foi) qui composaient la brigade de la Gendarmerie nationale de Yakouren qui ont opposé une farouche résistance à l’assaut nocturne qui aurait connu une issue dramatique sans l’intervention des hélicoptères, les sanguinaires du GSPC ayant pris soin de protéger leurs arrières pendant l’opération, dénote de la volonté des corps de sécurité de mener une lutte implacable contre les éléments d’Al- Qaïda Maghreb, suspectés de projeter la tenue d’un important congrès prévoyant de réunir quelque 517 congressistes dans les parages.
C’est en tout cas, ce qui ressort des informations faisant état de la découverte d’un fichier récupéré sur un micro portable des terroristes. Information à prendre avec des pincettes sachant la stratégie de l’ex- GSPC qui n’avait pas du tout intérêt à attirer l’attention sur la zone destinée à abriter un conclave d’une telle importance.

L’armée ne laisse, pour l’heure, passer aucune information sur la nature de son intervention nonobstant celle relative à la découverte du matériel servant à sa propagande terroriste via la chaîne Al Djazeera. Et si pour l’heure, l’activité des troupes au sol consiste à cerner les zones qui subissaient quasi quotidiennement jusqu’à dimanche dernier des tirs de missiles d’hélicoptères de combat pour couper la retraite aux éventuels terroristes ayant réinvesti les casemates et autres caches utilisées autrefois par l’ALN, il faudrait s’attendre à ce que ces lieux fassent l’objet de ratissages systématiques et d’offensives contre les groupes n’ayant pas encore pu passer entre les mailles des filets des forces combinées. D’autant que les craintes que faisaient peser les mines anti-personnel se sont quelque peu estompées au vu du déluge de feu qui s’est abattu sur tous ces sites qui ont fait l’objet dans la nuit de samedi à dimanche dernier d’une observation aérienne par les hélicoptères.
Les appareils de l’armée ont survolé durant la nuit un vaste périmètre s’étalant de la Kabylie maritime jusqu’aux confins de Aïn-El- Hammam. Appareils qu’on n’a plus revus depuis, ce qui laisse supposer que la mission d’observation aérienne a porté ses fruits.
L’arrivée de renforts laisse également supposer l’imminence d’une offensive terrestre pour éliminer les groupes armés qui auraient adopté pour la circonstance la stratégie consistant à se scinder en plusieurs petits groupes. Les jours passés en forêt ont permis aux militaires de se familiariser avec le relief de la région fortement boisée et réservant bien des surprises aux non-initiés. C’est le cas dans la région d’Ifigha et d’Idjeur au lieudit Thamadhaghth-Moknéa entre les villages Achallam, Moknéa et Ighil-Boukiassa, périmètre forestier au dense maquis que l’armée coloniale n’a jamais vraiment pu pénétrer durant la Révolution, ni réussi à incendier de par son tapis végétal humide. L’endroit a fait l’objet d’un pilonnage systématique dix jours durant.

Tout comme la zone forestière de Chaâra à 10 km au nord de Yakouren, connue elle aussi pour sa nature hostile et son relief accidenté qui rebute même les citoyens de la région. Les hélicoptères y auraient même expérimenté un système de déminage par vibration, confie une source proche des services de sécurité dans la perspective d’un ratissage des lieux, que la forêt et ses fourrés inextricables bien humides au sol rendent difficile. Ces thalwegs parsemés de caches sont soupçonnés d’abriter les quartiers généraux des terroristes. Thamadhaghth- Moknéa aurait servi de base opératoire dans les années 1990 pour les ex- GIA, selon une source proche des services de sécurité. Un tuyau d’arrosage aurait été découvert sur les lieux il y a un peu plus d’un an révèle, cette source qui indique que l’endroit était propice du fait de sa proximité avec le CW251. C’est d’ailleurs la direction prise par le groupe armé qui s’est attaqué il y a 30 mois à un convoi de transport de fonds, selon le film de l’attentat mis en ligne par le commando qui s’est volatilisé en dépit de l’arrivée d’importants renforts qui avaient ratissé les lieux une heure après l’attentat. A la difficulté d’accès aux sites qu’on ne peut rejoindre qu’en rampant, selon des chasseurs, s’ajoute la probabilité de voir les lieux minés de part et d’autre par les terroristes. Une situation qui n’offre d’autre alternative qu’une stratégie de guerre d’usure visant à forcer les éléments en fuite à sortir de leurs tanières. La ville de Yakouren, qui avait vécu une nuit d’enfer il y a 13 jours, offrait mardi l’aspect d’une ville tranquille qui égrène paisiblement ses journées estivales. La population vaque le plus normalement du monde à ses occupations et les familles continuent d’investir la “fontaine fraîche” avec l’allant qu’on leur a toujours connu.

A Idjeur, la même quiétude règne chez la population même aux moments les plus forts des bombardements que les gens observent sans sourciller en dépit de la violence des pilonnages. Tout cela tranche avec certaines rumeurs qui circulent ici et là faute de bilans officiels des bombardements et des approches terrestres. Tout comme les services de sécurité, les villageois de Sahel, dans la commune de Bouzeguène, sont d’ailleurs les premiers étonnés de l’information faisant état de la découverte sur leurs terres du cadavre d’un terroriste ayant participé à l’attaque de la brigade de la Gendarmerie nationale retrouvé criblé de trois balles au dos agrippé sa kalashnikov après avoir fui Yakouren, distant de plus de 30 km. Tout comme celle relative à la capture d’un terroriste par la population à Idjeur où il était question d’un individu étranger à la localité ayant des antécédents psychiatriques, selon une source généralement bien informée. Certains citoyens ne se sont d’ailleurs pas gênés pour exiger des autorités locales à ce qu’elles enquêtent “sur les motivations derrière ces rumeurs infondées et sur les desseins de leurs auteurs” parmi une frange de la population elle-même qui se retrouve piégée par le fait seulement d’en parler. Il faudra donc attendre le bilan officiel des services habilités de l’armée pour se faire une idée exacte des résultats des ratissages qui en disent long sur les intentions des éléments de l’ANP de venir à bout de l’hydre intégriste....

hamza krachai
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Re: les Opérations antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par hamza krachai »

toust le remerciment pour la gendarmerie et l'anp j'ai un enorme honneur d'etre algerien.

AAF 2020
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Re: les Opérations antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par AAF 2020 »

LES FORCES SPÉCIALES DE L'ANP EN ACTION AUX FRONTIÈRES AVEC LA TUNISIE : Feu sur les terroristes!
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les services de sécurité, aussi bien tunisiens qu'algériens, sont sur le qui-vive, dans un contexte qui fait craindre le pire.
Une attaque terroriste a eu lieu jeudi matin en Tunisie. Les assaillants ont pris pour cible une patrouille de trois agents de la Garde nationale à proximité du lieudit Dour Ismaïl près de la capitale. Deux agents ont été tués alors qu'un troisième a été grièvement blessé.
Les terroristes ont réussi à prendre la fuite vers le massif montagneux voisin. Le groupe serait composé d'une dizaine d'éléments rapportent des médias tunisiens. La veille, deux postes de police tunisiens ont été attaqués dans la soirée au lieudit Ghardimaou, dans la zone de Jendouba.
En alerte continue depuis l'attentat perpétré contre dix soldats tunisiens aux monts Chaâmbi, les forces de sécurité de l'Armée nationale populaire n'ont pas manqué dans les minutes qui suivent d'intensifier les opérations aériennes au niveau du tracé frontalier avec la Tunisie et de mobiliser les GGF. Ces derniers, assistés par des unités spéciales, ont reçu l'ordre d'intervenir en cas de mouvement suspect au niveau de la bande frontalière.
La radio tunisienne Mosaïque FM, confirme que «L'Algérie a envoyé jeudi des avions de combat à ses frontières avec la Tunisie, suite à l'attaque des 2 postes de police tunisiens, mercredi soir, à Ghardimaou (Jendouba, nord-ouest)». L'action de l'ANP entre dans le cadre d'une stratégie de prévention contre tout éventuel déplacement des terroristes vers les frontières algériennes où tentative de pénétration sur le sol, indiquent des sources bien informées qui ajoutent que selon des renseignements, plusieurs éléments qui seraient affiliés à Ansar Al Charia se sont retranchés dans la forêt de Touiref, à la frontière des deux pays.
Des opérations militaires sur un large périmètre sont prévues en coordination avec la Tunisie pour cerner les terroristes. Ce commun accord devant permettre de serrer l'étau sur les criminels et réduire la mobilisation de ce groupe.
Aux dernières nouvelles, les forces aériennes ont procédé à des opérations de pilonnage, mais aucun bilan n'a été établi pour le moment. Intervenant dans ce cadre, le ministre de l'Intérieur tunisien Ben Djadou tout en mettant en garde contre d'autres attaques terroristes, a affirmé détenir des informations sur un plan d'attaque contre les services de sécurité tunisiens. Le ministre accuse indirectement Ansar Al Charia, tout en reconnaissant que la situation est inquiétante, voire gravissime. Pourtant prévenues sur cette menace par l'Algérie, les autorités tunisiennes sous la coupe d'une formation islamiste, Ennahda, dirigée par Ghannouchi, n'ont pas eu le réflexe d'agir en conséquence pour freiner la progression des terroristes, les laissant jouir d'une grande marge de liberté. Le pouvoir en place a même été mis en cause pour sa passivité à l'égard de l'émergence de l'intégrisme.
Aujourd'hui, le peuple tunisien qui rend responsable son gouvernement incapable d'assumer son rôle, est face à un réel péril. A ce stade, la situation est de plus en plus tendue, les services de sécurité, aussi bien tunisiens, qu'algériens sont sur le qui-vive, dans un contexte qui fait craindre le pire. La montée des salafistes et de l'intégrisme, la prolifération des armes lourdes en provenance de la Libye vers la Tunisie, ne peuvent que confirmer la menace terroriste grandissante.
La décadence sécuritaire en tunisie, concourt à une colère populaire qui ne cesse de revendiquer le départ du gouvernement.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... istes.html

amg
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Re: Opérations Antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par amg »

Vaste offensive contre les maquis islamistes algériens
publié le 27 mars 1995 à 1h48

Vaste offensive contre les maquis islamistes algériens

L'armée aurait tué 300 moudjahidin dans l'Ouest L'armée algérienne a achevé ce week-end ce qui apparaît comme sa plus importante opération en trois ans, après avoir lancé ses troupes d'élite et son aviation contre les maquis islamistes de l'ouest. Cette offensive aurait fait quelque 300 morts parmi les islamistes dans la région montagneuse et forestière d'Aïn Defla (150 km à l'ouest d'Alger), a affirmé samedi le quotidien El Watan. Les autorités algériennes n'avaient pas confirmé, dimanche à la mi-journée, cette opération, dont les circonstances exactes restaient imprécises. L'opération aurait commencé mardi dernier, quand des unités d'élite équipées d'armes lourdes ont tendu une embuscade à un convoi d'une trentaine de camions avec à bord quelque 400 moudjahidin (combattants), selon El Watan. Ce convoi, venant de Mascara, acheminait des troupes pour renforcer les groupes armés dans la région d'Alger.

Le quotidien La Tribune a précisé, dimanche, que ces hommes appartenaient au Groupe islamique armé (GIA), le plus radical des mouvements armés. Le chef de la première région militaire (Blida), le général Saïd Bey, a coordonné «en personne» les opérations, selon El Watan. Les militaires auraient saisi une importante quantité d'armes, notamment plus de 200 fusils d'assaut Kalachnikov, selon des informations non confirmées. Le quotidien arabe Asharq Al Awsat, publié à Londres, avait indiqué vendredi que de violents affrontements avaient opposé l'armée à quelque 450 éléments des groupes armés islamistes, dans la région de Médéa (70 km au sud d'Alger) proche d'Aïn Defla. Le journal, citant des «sources sûres», n'avait donné aucune indication sur la date de ces affrontements, mais précisé que l'armée avait utilisé «différentes catégories d'armes».

Les forces de sécurité auraient déclenché leur opération après avoir été renseignées par un «repenti» et auraient découvert un «plan d'action» ainsi que d'importantes quantités de scanners de communication et de drogue, selon El Watan. Ce plan d'action prévoyait des opérations spectaculaires destinées à provoquer un «choc psychologique» dans la population, comme «massacrer les habitants de deux villages de la région», selon le journal.

Dimanche, le quotidien arabe Al-Hayat, basé à Lon-dres, a affirmé que les forces de sécurité avaient découvert «un grand nombre de cadavres dans un puits» à Aïn Slama, près de Boufarik (20 km au sud d'Alger) et a attribué ces morts aux groupes armés.

Mardi, la Kabylie a connu son plus sanglant accrochage: après douze heures d'affrontements, sept islamistes armés pris au piège dans un village ont été tués. Des groupes d'autodéfense sont implantés dans de nombreux villages de Kabylie, mais aussi dans d'autres régions, ce qui risque de multiplier ce type d'accrochages. Les autorités, tout en affirmant refuser la création de «milices», ont annoncé qu'elles allaient quintupler le nombre de «gardes communaux» pour le porter à 40 ou 50.000 hommes. 6.388 civils ont été tués et 2.289 blessés en 1994 dans des attentats islamistes, selon un bilan officiel rendu public le 4 mars. (D'après AFP)

https://www.liberation.fr/planete/1995/ ... ns_125786/

amg
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Re: Opérations Antiterroristes de nos Forces Spéciales

Message par amg »

Nouvelle offensive de l'armée algérienne contre les islamistes
par José GARÇON
publié le 5 mai 1995 à 5h17

Nouvelle offensive de l'armée algérienne contre les islamistes

Pour la seconde fois en un peu plus d'un mois, l'armée a lancé une offensive contre les maquis d'Aïn Defla à l'ouest du pays. En mars dernier, la presse algérienne rompant le silence observé habituellement en la matière, avait publié des bilans gonflant à vue d'oeil - 300, 900, puis 2.800 morts - d'un premier «nettoyage» par l'armée de ce maquis. L'annonce d'une nouvelle offensive semble indiquer que la précédente n'avait pas eu le succès annoncé et rapporté par une partie des médias algériens.

A en croire le quotidien Liberté, la nouvelle opération de l'armée se poursuivait encore mercredi et était supervisée directement par le général-commandant de la première région militaire. Elle aurait abouti à la mort de plusieurs islamistes armés dont sept «émirs» (chefs) régionaux. Les forces de sécurité seraient intervenues au moment où se tenait une réunion entre des hommes du GIA et de l'AIS, le bras armé du FIS dans la zone de Beni-Bouateb.

Pendant ce temps, un communiqué attribué au GIA semblait annoncer une nouvelle fuite en avant dans la violence. Le plus radical des groupes armés y menace en effet de tuer «la mère, la soeur et l'épouse des rénégats» qui le combattent, que ces femmes «se trouvent dans ou hors du pays». Publié mercredi par El Hayat, un quotidien saoudien édité à Londres, ce texte signé par le chef présumé du GIA Abou Abderahmane Amine, pseudonyme de Djamel Zitouni, affirme que «toute épouse de rénégat doit quitter (celui-ci) car son mariage est considéré dissous du seul fait de son hérésie». Reste que l'authenticité de ce ommuniqué, comme de tous ceux attribués au plus violent des groupes armés, reste à authentifier, ce qui dans la confusion régnant à Alger demeure plus que difficile. Comme il reste impossible de savoir si les affrontements annoncés régulièrement par la presse entre GIA et AIS existent réellement. Certes, les divergences entre le GIA et le «bras armé» du FIS, notamment concernant les atrocités commises par certains groupes armés -que condamne le mouvement islamiste- sont de notoriété publique. Il est en revanche moins sûr que GIA et AIS en soient déjà venus à un affrontement physique.

J.G.

https://www.liberation.fr/planete/1995/ ... es_134203/
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