Construction Aéronautique

[AAF 2020]

Boeing en route pour redevenir le premier avionneur mondial

L'avionneur américain a revu à la hausse ses prévisions pour 2012 après un premier trimestre supérieur aux attentes.

L'année 2012 est bien partie pour être celle du retour de Boeing sur la plus haute marche du podium aéronautique mondial. Non content d'avoir largement distancé Airbus en nombre de commandes depuis le début de l'année, l'avionneur américain a dévoilé cet après-midi des résultats au-delà des attentes au premier trimestre, avec un bénéfice d'exploitation en hausse de 58%, à 923 millions de dollars. Tiré par des livraisons d'avions civils, le chiffre d'affaires a bondi de 30%, à 19,4 milliards. Pour la première fois depuis des années, l'avionneur a en effet livré plus d'avions qu'Airbus (137 contre 131), dont 5 B787 et 6 B747, tout en faisant grossir son carnet de 412 nouvelles commandes (contre 90 pour Airbus), pour une valeur totale de 42 milliards de dollars.
Forts de ces bons résultats, son PDG, Jim McNerney, a annoncé une révision à la hausse de l'objectif de résultat annuel, porté à 4,15-4,35 dollars par action, contre 4,05-4,25 précédément. L'avionneur américain prévoit de livrer entre 580 et 600 avions civils en 2012, ce qui constituerait un nouveau record de production.
A l'instar d'Airbus en 2011 avec l'A320 Neo, Boeing profite à plein du succès du 737 Max, la future version remotorisée du B737, qui a généré à lui seul les trois-quarts des commandes enregistrées au premier trimestre. Parti avec six mois de retard sur l'A320 Neo, le B737 Max n'avait en effet pu finaliser autant de contrats que son rival sur 2011. Mais il semble en passe de combler l'écart en 2012, avec plusieurs grosses campagnes en cours, dont celle de United Airlines, qui serait sur le point de passer commandes de 180 exemplaires.
Le spatial en berne

n revanche, la branche espace, défense et sécurité de Boeing, a fait les frais des réductions budgétaires aux Etats-Unis, qui se traduisent notamment pas une chute de 48% du chiffre d'affaires de l'activité satellite. L'équilibre traditionnel entre les activités de défense et l'aviation commerciale est désormais rompu, avec près de 57% du chiffre d'affaires généré par Boeing Civil Aviation.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 316518.php

[AAF 2020]

Le nouveau patron de Finmeccanica à son tour soupçonné de malversations

Nommé président du groupe italien en décembre, Giuseppe Orsi est sous le coup d'une enquête pour recyclage et corruption internationale. Il est soupçonné d'avoir versé 10 millions d'euros de pots de vin à la Ligue du Nord.

ECRIT PAR

Guillaume DELACROIX
Correspondant à Rome
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Giuseppe Orsi - DR
Finmeccanica n'en a pas fini avec les scandales politico-financiers. Moins de cinq mois après avoir pris la présidence du conglomérat italien spécialisé dans l'aéronautique et la défense, Giuseppe Orsi vient d'être placé officiellement sous le coup d'une enquête pour recyclage et corruption internationale. Interrogé depuis le début de l'automne par le parquet de Naples, Lorenzo Borgogni, directeur du groupe en charge des relations avec les institutionnels jusqu'à son licenciement par Giuseppe Orsi fin 2011, affirme que son ancien patron aurait versé 10 millions d'euros de pots de vin à la Ligue du Nord pour obtenir son poste de PDG.
Depuis des mois, on dit que c'est le parti autonomiste, allié pendant dix-huit ans à Silvio Berlusconi, qui a poussé sa candidature. La Ligue du Nord, actuellement en pleine déconfiture depuis que la magistrature a révélé que ses fondateurs se servaient dans la caisse pour s'acheter des diplômes, des voitures, des lingots d'or et des diamants, a été fondée à Varèse, petite ville lombarde située entre les lacs de Garde et de Côme. Or, c'est dans ce fief que Finmeccanica possède l'un de ses principaux pôles de production, notamment une usine du constructeur d'avions Alenia Aermacchi et une autre du fabriquant d'hélicoptères Augusta Westland. Cette dernière société était dirigée jusqu'à il y a un an par Giuseppe Orsi, et l'une des premières décisions que ce dernier a prises, une fois arrivé au sommet de la maison mère, a été de transférer le siège d'Alenia Aermacchi de Naples à Varèse.
Soupçons de surfacturation

Cela commence à faire beaucoup pour le conglomérat dont l'Etat détient 30% du capital. L'an dernier, Giuseppe Orsi avait été choisipour remplacer Pier Francesco Guarguaglini, lui-même poursuivi pour fausses factures et fraude fiscale, étant soupçonné d'avoir financé de manière occulte la plupart des partis de droite et de gauche par le biais de marchés publics truqués. Si les liens entre Finmeccanica et la Ligue du Nord sont autant suspects, c'est que plusieurs parents de responsables de ce parti ou de patrons qui lui sont proches ont été recrutés dans le groupe. C'est par exemple le cas du frère de Giancarlo Giorgietti, président étiqueté Ligue du Nord de la commission des Finances à la Chambre des députés, ou de la fille de Massimo Ponzellini, président du groupe de BTP Impregilo et ancien patron de Banca Popolare di Milano, poursuivi pour sa part pour association de malfaiteurs.
Reste à savoir d'où proviendraient les fameux 10 millions d'euros. L'accusation évoque une surfacturation intervenue lors de la livraison à l'Inde de douze hélicoptères, sur un contrat de 560 millions d'euros. Mardi soir, Giuseppe Orsi s'est invité au journal télévisé de Rai 1 pour tout démentir en bloc. Mais la rumeur de sa démission court les rues de Rome. Le directeur financier de Finmeccanica, Alessandro Pansa, avec lequel il était en désaccord lors de la clôture des comptes 2011 (2,3 milliards d'euros de perte nette), est dans les starting-blocks pour lui succéder

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 316580.php

[l'adjudant/chef]

Le nouveau patron de Finmeccanica à son tour soupçonné de malversations

Nommé président du groupe italien en décembre, Giuseppe Orsi est sous le coup d'une enquête pour recyclage et corruption internationale. Il est soupçonné d'avoir versé 10 millions d'euros de pots de vin à la Ligue du Nord.

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Guillaume DELACROIX
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Finmeccanica n'en a pas fini avec les scandales politico-financiers. Moins de cinq mois après avoir pris la présidence du conglomérat italien spécialisé dans l'aéronautique et la défense, Giuseppe Orsi vient d'être placé officiellement sous le coup d'une enquête pour recyclage et corruption internationale. Interrogé depuis le début de l'automne par le parquet de Naples, Lorenzo Borgogni, directeur du groupe en charge des relations avec les institutionnels jusqu'à son licenciement par Giuseppe Orsi fin 2011, affirme que son ancien patron aurait versé 10 millions d'euros de pots de vin à la Ligue du Nord pour obtenir son poste de PDG.
Depuis des mois, on dit que c'est le parti autonomiste, allié pendant dix-huit ans à Silvio Berlusconi, qui a poussé sa candidature. La Ligue du Nord, actuellement en pleine déconfiture depuis que la magistrature a révélé que ses fondateurs se servaient dans la caisse pour s'acheter des diplômes, des voitures, des lingots d'or et des diamants, a été fondée à Varèse, petite ville lombarde située entre les lacs de Garde et de Côme. Or, c'est dans ce fief que Finmeccanica possède l'un de ses principaux pôles de production, notamment une usine du constructeur d'avions Alenia Aermacchi et une autre du fabriquant d'hélicoptères Augusta Westland. Cette dernière société était dirigée jusqu'à il y a un an par Giuseppe Orsi, et l'une des premières décisions que ce dernier a prises, une fois arrivé au sommet de la maison mère, a été de transférer le siège d'Alenia Aermacchi de Naples à Varèse.
Soupçons de surfacturation

Cela commence à faire beaucoup pour le conglomérat dont l'Etat détient 30% du capital. L'an dernier, Giuseppe Orsi avait été choisipour remplacer Pier Francesco Guarguaglini, lui-même poursuivi pour fausses factures et fraude fiscale, étant soupçonné d'avoir financé de manière occulte la plupart des partis de droite et de gauche par le biais de marchés publics truqués. Si les liens entre Finmeccanica et la Ligue du Nord sont autant suspects, c'est que plusieurs parents de responsables de ce parti ou de patrons qui lui sont proches ont été recrutés dans le groupe. C'est par exemple le cas du frère de Giancarlo Giorgietti, président étiqueté Ligue du Nord de la commission des Finances à la Chambre des députés, ou de la fille de Massimo Ponzellini, président du groupe de BTP Impregilo et ancien patron de Banca Popolare di Milano, poursuivi pour sa part pour association de malfaiteurs.
Reste à savoir d'où proviendraient les fameux 10 millions d'euros. L'accusation évoque une surfacturation intervenue lors de la livraison à l'Inde de douze hélicoptères, sur un contrat de 560 millions d'euros. Mardi soir, Giuseppe Orsi s'est invité au journal télévisé de Rai 1 pour tout démentir en bloc. Mais la rumeur de sa démission court les rues de Rome. Le directeur financier de Finmeccanica, Alessandro Pansa, avec lequel il était en désaccord lors de la clôture des comptes 2011 (2,3 milliards d'euros de perte nette), est dans les starting-blocks pour lui succéder

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 316580.php

inutile de posté se qui est barré evite tes copié collé integral en poste que l'essentiel d'une information

[AAF 2020]

Qantas repousse la livraison de deux Airbus A380

Initialement prévue pour début 2013, la compagnie australienne, qui souhaite réaliser des économies, reporte la livraison des deux gros porteurs à 2016-2017.

Nouveau coup dur pour Airbus. La livraison de deux très gros porteurs Airbus A380 à la compagnie aérienne australienne Qantas sera repoussée, cette dernière souhaitant réduire ses investissements.
Initialement prévue pour début 2013, la livraison est repoussée à 2016-2017, celle de six autres A380 étant prévue à partir de 2018/2019, a précisé vendredi la compagnie australienne.
Cette annonce est un nouveau revers pour Airbus, qui avait déjà fait savoir que la Chine avait bloqué l'achat de 35 longs courriers A330 et de 10 appareils A380 et suspendu l'achat de 10 nouveaux A330en raison d'un différend avec l'Union européenne relatif à une taxe imposée sur les émissions de gaz à effet de serre des vols en provenance ou à destination de l'Europe.
Investissements réduits

Airbus A380 de Qantas avait été endommagé voici plus de 18 mois par l'explosion d'un de ses moteurs au dessus de l'Indonésie. Après 143 millions de dollars de réparations, l'appareil avait redécollé le 21 avril dernier. Boeing, le rival américain d'Airbus, a tiré parti de la controverse en livrant au premier trimestre plus d'appareils que l'avionneur européen. Un porte-parole de Qantas a déclaré que le report de livraison n'avait rien à voir avec ce contentieux.
La compagnie australienne avait déjà annoncé, en février dernier, qu'elle réduirait ses investissements de 500 millions de dollars australiens sur deux ans et qu'elle supprimerait 500 emplois, après une chute de moitié de son bénéfice du premier semestre. Puis, au début du mois de mai, elle a annoncé la suppression de 400 postes sur son site de maintenance près de l'aéroport de Melbourne et, selon « Herald Sun », 660 salariés d'un autre site peuvent également craindre pour leur emploi.
Un porte-parole de Qantas a confirmé que la compagnie passait en revue les options stratégiques pour ses trois sites de maintenance basés en Australie, sans vouloir dire combien d'emplois pourraient être supprimés à l'issue de ce processus. « La diminution significative de maintenance nécessaire sur notre flotte entraîne comme conséquence que nous n'avons plus besoin de trois bases de maintenance séparées », a-t-elle déclaré.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 319755.php

[AAF 2020]

ATR livre son millième avion à hélices et prépare l'avenir

Le constructeur d'avions régionaux augmente ses cadences de fabrication et embauche 100 personnes à Toulouse pour répondre à la spectaculaire envolée de ses ventes de turbopropulseurs, deux fois plus économes que les jets.

Le constructeur franco-italien d'avions régionaux à hélices ATR, filiale à parité d'EADS et Finmeccanica, a fêté ce jeudi à Toulouse la livraison de son millième appareil, un ATR 72-600 de 72 sièges, à la compagnie espagnole Air Nostrum (Iberia) qui a commandé 10 exemplaires via la société de leasing Nordic Aviation Capital. Avec un carnet de commandes de plus de 210 avions représentant trois ans de production, le constructeur d'avions régionaux ne s'est jamais aussi bien porté depuis sa création en 1981. Après avoir failli disparaître au début des années 2000, il a relancé ses ventes depuis 2005 grâce au doublement du prix du pétrole. Car les turbopropulseurs consomment deux fois moins de carburant que les jets et leur vitesse moindre n'est pas un handicap pour les vols régionaux jusqu'à 800 kilomètres. ATR est ainsi passé de 5 à 10 commandes par an à 157 ventes fermes en 2011, soit 80 % du marché des avions régionaux de moins de 90 sièges : près de la moitié des 1.200 commandes d'ATR depuis trente ans ont été enregistrées depuis 2005.
Modernisation, améliorations
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 319405.php
Le défi actuel du constructeur est de booster la production pour passer de 54 livraisons en 2011 à 72 prévues en 2012, 80 en 2013 et 85 en 2014. La ligne d'assemblage de Saint-Martin-du-Touch a doublé de taille en 2007 et un hangar supplémentaire ouvrira en juin. L'effectif est passé de 600 salariés en 2006 à près de 1.000 et il embauche une centaine de techniciens cette année à Toulouse. Avec les fournisseurs, le programme fait travailler 5.000 personnes en Italie et en France. Ces dernières années, ATR a modernisé ses turbopropulseurs pour les rendre plus silencieux. Les nouvelles hélices à 6 pales fabriquées par Ratier Figeac ont diminué les vibrations et la nouvelle cabine renforcée de la gamme 600 a amélioré le confort.
Le constructeur veut à présent sortir un avion plus gros. L'ATR 72 de 72 places représente 85 % des ventes contre seulement 15 % pour l'ATR 42 de 50 sièges et il étudie depuis quatre ans un turbopropulseur de 90 places, dont le projet sera présenté avant la fin 2012 à la décision des actionnaires EADS et Finmeccanica. « Le marché des avions régionaux est estimé à 3.000 turbopropulseurs sur les vingt prochaines années, dont un tiers pour le segment de 90 places », a indiqué le président exécutif, Filippo Bagnato. Les compagnies veulent le même type d'avion économique que l'ATR 72, mais plus gros. »
Le nouvel appareil serait doté de commandes électriques comme les Airbus et consommerait 15 % à 20 % de carburant en moins par passager. ATR a contacté les motoristes Pratt & Whitney et General Electric pour étudier des moteurs plus puissants et économes. « Pratt & Whitney considère que la technologie est mûre », a indiqué Filippo Bagnato. « Le développement du programme coûterait la moitié de celui d'un jet régional qui est de 3,5 milliards de dollars », a-t-il ajouté pour inciter ses actionnaires à lancer le programme. Mais ni Louis Gallois, ni Giuseppe Orsi, présidents d'EADS et de Finmeccanica, n'ont voulu se prononcer ce jeudi.

[AAF 2020]

L'A400M en partie certifié par l'AESA

Airbus Military a annoncé hier avoir obtenu une version initiale du certificat de type de l'A400M, de la part de l'AESA (Agence Européenne de la Sécurité Aérienne). La certification civile complète est attendue pour le milieu de l'année, à l'issue des 300 heures d'essais de fonctionnalité et de fiabilité.

Si cela constitue un retard de six mois par rapport à ce qui avait annoncé lors du premier vol de l'avion en décembre 2009, Airbus Military semble toujours maintenir une première livraison - à l'armée de l'Air - pour la fin de l'année ou le début de l'année prochaine. D'ici là, l'avion devrait également avoir obtenu sa première qualification militaire baptisé IOC (Initial Operating Clearance) validant ses capacités en termes de missions logistiques.
A ce jour, les cinq prototypes d'A400M ont accumulé plus de 3.100 heures d'essais en vol.

http://www.air-cosmos.com/defense/l-a40 ... -aesa.html

[AAF 2020]

SuperJet 100: une compagnie pakistanaise achète huit avions russes

La compagnie aérienne pakistanaise Air Indus souhaite acheter huit moyens-courriers russes Sukhoi SuperJet 100 (SSJ-100), a annoncé mercredi à Jakarta le vice-président de l'avionneur russe Avions civils Sukhoi, Igor Syrtsov.
"Nous avons mené des négociations avec la compagnie aérienne Air Indus. Le client souhaite acheter huit nouveaux appareils SSJ-100 dont trois doivent être livrés en 2013", a indiqué M.Syrtsov.
Un avion SSJ-100 effectue une tournée de promotion en Asie. Il a déjà été présenté au Kazakhstan, au Pakistan et au Myanmar (Birmanie) avant de se poser en Indonésie le 9 mai. A Jakarta, SuperJet-100 a déjà effectué deux vols de démonstration de 30 minutes chacun.
Le moyen courrier russe de nouvelle génération SSJ-100 peut transporter 98 passagers sur une distance de 4.400 km. Il est conçu par la société Avions civils Sukhoi (holding Sukhoi), en partenariat avec Alenia Aermacchi (groupe Finmeccanica) et Snecma, et avec le concours de Boeing. Au total, plus de 30 grands producteurs d'équipements participent à la construction de l'avion. Le SSJ 100 a une vitesse maximale de 900 km/h (Mach 0,81) et son plafond pratique est de 12.200 m. L'avion est conçu en deux versions: la première possède une autonomie de vol de 3.048 km et la seconde, de 4.578 km.
Le premier Sukhoi SuperJet 100 a été présenté au public le 26 septembre 2007 à l'usine de Komsomolsk-sur-Amour (Extrême-Orient russe), où il a effectué son premier vol le 19 mai 2008. Le premier SSJ-100 en série a été livré à la compagnie arménienne Armavia le 19 avril 2011. En février 2012, le SSJ-100 a été homologué par l'EASA. A la mi-avril 2012, huit SSJ-100 exploités par Armavia et Aeroflot ont effectué plus de 3.350 vols commerciaux pour une durée totale de 6.500 heures.

http://fr.rian.ru/business/20120509/194622865.html

[AAF 2020]

EBACE 2012 : Le Gulfstream G650 se pose pour la première fois en Europe

Le biréacteur d'affaires à très long rayon G650, construit par l'américain Gulfstream, s'est posé pour la première fois en Europe hier. Ce mastodonte de 30 mètres d'envergure a décollé de Washington DC et s'est posé sur l'aéroport international de Genève après un vol particulièrement court, d'une durée de 6 heures et 55 minutes.

Durant cette traversée transatlantique, l'avion a volé à l'altitude de 43 000 pieds (13.106 m), et à une vitesse proche de celle du son (entre Mach 0,90 et Mach 0,92). Pour mémoire, le G650 sera l'avion civil en service le plus rapide du monde. Il devrait rester jusqu'à mardi prochain sur l'exposition statique du salon Ebace, le rendez-vous européen de l'aviation d'affaires.

A l'origine, il n'était pas prévu que cet avion soit présent sur le salon genevois. Le G650 n'est en effet pas encore certifié, et Gulfstream voulait mettre la priorité sur les derniers essais en vol de son avion. Mais finalement, un petit créneau a pu être trouvé dans l'agenda de l'un des 20 exemplaires déjà construits.

Le G650 devrait recevoir sa certification FAA au troisième trimestre 2012, puis sa certification européenne (AESA) en fin de l'année. A ce moment là, Gulfstream estime que 17 exemplaires de son avion seront déjà en service.

Ci-dessous : Le Gulfstream G650 "N520GA" sur l'exposition statique du salon Ebace 2012.

http://www.air-cosmos.com/aviation-civi ... urope.html

[AAF 2020]

Un C-295 bombardier d'eau à Marignane

Vendredi 25 mai, Airbus Military devrait dépêcher sur la base de Marignane un C-295 spécialement modifié pour la mission de lutte contre les incendies. La démonstration, menée sur fonds propres au profit de la Sécurité Civile, devait initialement avoir lieu sur le site espagnol de Getafe mais sera finalement effectuée "in situ" afin de familiariser les personnels de la base avions de la Sécurité Civile (BASC) avec cette machine.

Comme nous le précisons cette semaine dans un article exclusif consacré au remplacement des bombardiers d'eau Tracker, la Sécurité Civile présentera prochainement au nouveau ministre de l'Intérieur ses options pour le renouvellement de sa flotte de voilures fixes. Même si le C-295 n'a pas été étudié par la mission d'information diligentée en 2011, Airbus Military croit au potentiel de sa machine, qui n'a encore jamais été commandée dans une version bombardier d'eau.

L'appareil, qui devrait passer la journée à Marignane, affiche pourtant des qualités intrinsèques indéniables. Sa capacité d'emport en fret et en passagers, associée à la facilité de chargement qu'offre sa rampe arrière, en font un avion encore plus polyvalent que les Dash 8 actuellement en service dans la Sécurité Civile. Ses performances dans la mission de bombardier d'eau (capacité d'emport, système de largage) restent en revanche inconnues à ce jour.

http://www.air-cosmos.com/defense/un-c- ... gnane.html

[AAF 2020]

C'est de l'histoire AAF arrête de poster n'importe quoi et n'importe ou Geronimo

[AAF 2020]

Airbus : 2014, année de vérité pour les nouveaux appareils

Les nouveaux programmes d'Airbus connaîtront leur année de vérité en 2014. Au programme : l'entrée en service prévue de l'A350, le premier vol de l'A320 NEO et l'arrivée à maturité de l'A380 et de l'A400M.


DR
La rentabilité d'Airbus devrait nettement progresser dès cette année. Mais ce n'est qu'à partir de 2014 que l'avionneur commencera à souffler. C'est en effet à cette date que les incertitudes pesant sur les nouveaux programmes (A350, A320 NEO, A400M et même A380) devraient enfin être levées, comme l'ont expliqué mercredi et jeudi les principaux dirigeants d'Airbus, devant 150 journalistes internationaux réunis à Toulouse.
Début 2014, la première version de l'A350 - le plus gros risque pour Airbus -sera théoriquement certifiée et en service. « Nous sommes en bonne voie, affirme le directeur du programme, Didier Evrard. Nous avons franchi deux étapes majeures ces six derniers mois, avec le démarrage de la chaîne d'assemblage et le début de l'installation des systèmes à bord. »
Montré à la presse pour la première fois mercredi, le fuselage en composite du premier exemplaire, destiné aux essais au sol, est déjà prêt. L'assemblage du premier exemplaire volant débutera cet été, pour un premier vol début 2013 et une certification espérée fin 2013. « C'est réalisable, même si c'est tendu », assure Didier Evrard, pour qui la prochaine étape cruciale sera la phase de test des systèmes sur l'appareil d'essai, dans le courant de l'été. « C'est là que ça se jouera, explique-t-il. L'assemblage lui-même n'est plus à risque. »
Fin 2014, le futur A320 NEO, la version remotorisée du célèbre monocouloir, déjà commandée à 1.289 exemplaires, devrait aussi effectuer son premier vol, pour une entrée en service au 4e trimestre 2015. On saura alors si la promesse d'un gain de carburant de 15 % par rapport à la version actuelle, a pu être tenue. « A ce stade, le développement se déroule dans le temps », assure le directeur des programmes, Tom Williams. Les premiers essais sur la version classique munie des nouvelles bordures d'ailes (baptisées sharklets par Airbus) donnerait des résultats meilleurs qu'attendu.
C'est aussi en 2014 que l'avion de transport militaire A400M devrait enfin atteindre les performances prévues. Le premier exemplaire, qui sera livré en novembre prochain à l'armée française, ne sera en effet qu'une version imparfaite.
Enfin, c'est encore en 2014 que le problème de micro-fissures de l'A380 devrait être définitivement réglé. La solution technique définitive doit encore être certifiée par l'Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa), à l'issue d'une phase de tests qui devrait durer jusqu'à la fin de l'année. Si tout se passe bien et que l'Aesa donne son feu vert, des kits de réparation pour la centaine d'appareils en service seront disponibles dès la fin de l'année, tandis que les ailes seront fabriquées aux nouveaux standards. Cependant, ce n'est pas avant début 2014 que tous les A380 seront dotés de ces ailes modifiées et que l'on connaîtra le montant final de la facture, qui pourrait attendre 460 millions d'euros sur trois ans.
Cela suffira-t-il à dissuader certains clients de repousser les livraisons prévues d'ici 2014 ? « Nous discutons au cas par cas avec chaque compagnie », indique Richard Carcaillet, le directeur du programme A380. Malaysian Airlines, qui touchera son premier A380 en juillet, a ainsi accepté de prendre l'avion tel quel. Même chose pour Thaï, qui doit être livré en septembre. Même Akbar Al Baker, le redouté patron de Qatar Airways, qui doit prendre livraison de son premier A380 en octobre 2013, semble plutôt confiant. « Airbus s'est engagé à nous livrer un appareil conforme en tout point à ses engagements », affirmait-il, la semaine dernière.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 326882.php

[AAF 2020]

Des fissures détectées sur un hélicoptère vedette d'Eurocopter

Un EC135 d'Eurocopter

L'Agence européenne de sécurité aérienne a ordonné l'inspection visuelle du millier d'EC135 en service, après l'apparition de fissures sur trois d'entre eux. La flotte n'a pas été clouée au sol. Il faudra quelques jours pour connaître l'ampleur du problème.Alerte aux fissures chez Eurocopter. L'agence européenne de sécurité aérienne a ordonné l'inspection visuelle de tous les EC135, l'un des hélicoptères les plus vendus de la filiale d'EADS. Datée du 17 mai, cette consigne fait suite à la découverte de fissures sur le moyeu du rotor principal de trois exemplaires en service outre-Manche. A ce stade, la sécurité des vols n'est pas en cause. La flotte -qui compte plus de 1.000 appareils, en comptant la version militaire EC635 -n'a donc pas été clouée au sol, mais la prudence s'impose car l'incident rappelle la mésaventure de l'A380.
Le très gros porteur d'Airbus a été victime de l'apparition de fissures en début d'année au niveau des ailes. Le problème s'est avéré beaucoup plus complexe à résoudre et va finalement coûter 260 millions d'euros de plus que prévu, rien que cette année. La direction d'Eurocopter doit-elle s'attendre, elle aussi, à une facture salée ?
Bi-turbines léger prévu pour des missions de sécurité, de sauvetage ou de transport, l'EC135 a été vendu auprès de 270 clients dans 58 pays. Il revendique 2,3 millions d'heures de vol. « Ce n'est donc pas un problème de jeunesse », assure son constructeur.
Comme toute pièce du rotor principal, le moyeu est un élément critique. Il est donc conçu pour un usage et une durée de vie précis. Les pilotes ont-ils pris des libertés avec les manuels de vols ou fait-on face à un problème de fabrication ? Il faudra quelques jours pour avoir un premier élément de réponse.
Les investisseurs ne semblent pas très inquiets puisque le titre EADS a terminé en hausse ce lundi. « Bien qu'il s'agisse d'une nouvelle négative, cela ne devrait pas trop peser sur l'action. Pour la réputation en revanche, cela intervient à un mauvais moment », estime Christope Menard, analyste chez Kepler qui rappelle que l'AB 412, un des hélicoptères d'Agusta Westland, a également reçu une directive de sécurité.
L'agence européenne de sécurité aérienne a demandé l'inspection visuelle du millier d'EC135 en service, après l'apparition de fissures sur trois d'entre eux. La flotte n'a pas été clouée au sol. Il faudra quelques jours pour connaître l'ampleur du problème.

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 325292.php

[AAF 2020]

Russie-Inde: accord sur la conception d'un avion militaire

Les avionneurs indien et russe, l'Hindustan Aeronautics Ltd (HAL) et la Compagnie aéronautique unifiée (OAK), ont signé lundi à Bangalore (Inde) un accord cadre prévoyant la conception d'un avion militaire de transport, a annoncé vendredi à RIA Novosti une source au sein du complexe militaro-industriel russe.
Selon l'interlocuteur de l'agence, l'appareil sera développé conjointement par des concepteurs russes et indiens.
Les deux pays envisagent de créer un cargo aérien polyvalent d'une capacité de 15 à 20 tonnes, qui servira à transporter du personnel et du fret, ainsi qu'à larguer des parachutistes et du matériel militaire à faible altitude.
Il est prévu de produire au moins 205 exemplaires de cet avion: 100 appareils pour la Russie, 45 pour l'Inde et 60 pour l'exportation vers des pays tiers.

http://fr.rian.ru/defense/20120529/194876721.html

[AAF 2020]

L'avion solaire Solar Impulse entame la dernière étape de son vol

L'avion solaire Solar Impulse a décollé mardi, à 05h22 (03h22 UTC), de Madrid à destination de Rabat (Maroc), dernière étape de son premier vol intercontinental vers l'Afrique, ont rapporté les concepteurs de l'appareil sur leur site officiel.
A l'heure actuelle, le premier avion solaire capable de voler de jour et de nuit sans carburant vole à une altitude de plus de 4.300 mètres à une vitesse de plus de 40 km/h. Il passe au sud-est de Séville se dirigeant vers le port de Tanger (Maroc), selon le site de Solar Impulse.
L'appareil est piloté par le Suisse Bertrand Piccard, un de ses créateurs. Piccard envisage d'atterrir mardi, vers 23h00 locales (22h00 UTC), dans la capitale marocaine pour éviter les "embouteillages" aériens.
Le 24 mai, Solar Impulse a quitté le village suisse de Payerne (ouest) avant d'effectuer le lendemain une escale technique à Madrid prévue par le plan de vol. Pendant cette étape, il a été piloté par l'autre créateur de l'appareil, le pilote professionnel suisse André Borschberg.
Créé par Piccard et Borschberg, Solar Impulse a été présenté pour la première fois au public fin juin 2009. L'avion en fibre de carbone, qui ne pèse que 1.600 kilos, a effectué son premier vol prolongé le 7 avril 2010. Il est resté dans l'air pendant environ 75 minutes. En juillet 2010, l'avion solaire a survolé la Suisse en 26 heures. En mai 2011, Solar Impulse piloté par André Borschberg a effectué un vol reliant la Suisse à la Belgique, se posant à Bruxelles 13 heures après son décollage.
D'une envergure de 63,4 mètres (comparable à celle d'un Airbus A340), l'avion Solar Impulse HB-SIA a des ailes recouvertes de 12.000 cellules photovoltaïques alimentant ses quatre moteurs électriques d'une puissance de dix chevaux chacun. Les concepteurs de l'appareil comptent réduire progressivement le poids des batteries solaires pour construire l'avion biplace baptisé Solar Impulse HB-SIB et effectuer un tour du monde d'ici 2014.

http://fr.rian.ru/science/20120605/194949507.html

[AAF 2020]

L'avion Bombardier Q400 homologué en Russie et dans la CEI

L'avionneur canadien Bombardier a annoncé avoir reçu jeudi un certificat d'approbation de type pour son avion de ligne Q400 en Russie et dans la Communauté des Etats indépendants (CEI), a annoncé vendredi Bombardier Aéronautique sur son site officiel.
"Le comité interétatique de l'aviation, plus communément connu sous l'acronyme russe MAK, a accordé l'approbation de type au biturbopropulseur Q400 de Bombardier pour son exploitation en Russie et dans la CEI" lors d'une cérémonie tenue jeudi à Moscou, a indiqué le porte-parole de Bombardier, Marc Duchesne, dans un communiqué.
L'avion de ligne Q400 devient le plus gros biturbopropulseur construit en Occident à recevoir une autorisation d'exploitation en Russie et dans la CEI (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan et Ukraine), selon le communiqué. Il est capable de transporter 78 passagers. La lettre Q de son nom signifie "quiet" (silencieux), c'est l'un des avions les moins bruyants au monde.
Les transporteurs russes utilisent les avions régionaux de Bombardier depuis 2003. A l'heure actuelle, plus de 80 biturbopropulseurs Dash 8/série Q et biréacteurs régionaux CRJ de Bombardier sont exploités en Russie et dans la CEI, sur un total de quelque 800 avions commerciaux de 20 à 149 places.
En 2006, MAK a délivré une approbation de type pour les avions Bombardier CRJ100/200 de 50 places. Depuis, le nombre d'avions Dash 8/série Q et des avions CRJ100/200 exploités par des sociétés aériennes de la Russie et de la CEI établies en Biélorussie, en Géorgie, en Arménie et au Kazakhstan n'a cessé de croître. Bombardier projette de livrer 460 avions sur le marché de l'aviation commerciale russe et celui de la CEI d'ici 2030.
En octobre 2011, le directeur général adjoint de la compagnie aérienne russe Aeroflot, Chamil Kourmachov, a annoncé que sa compagnie menait des négociations sur l'achat d'avions turbopropulseurs avec Bombardier (Canada) et ATR (France-Italie). Il a ajouté que les avions seraient exploités par les compagnies Sakhaline Airlines et Saratov Airlines.

http://fr.rian.ru/business/20120608/194990566.html