Edit anzar (copyright Krimbelkacem)Le DRS dispose d’une unité d’intervention (initialement composée de trois cents hommes environ), le Groupement d’intervention spéciale (GIS) est une unité spéciale des services de renseignement; le G.I.S est la force de frappe propre au DRS, mais aussi l'unité la plus spécialisée contre le terrorisme dans l'armée algérienne. Le GIS a été à l'avant-garde de la lutte contre-terroriste et cela dès 1991. Les opérations antiterroriste qu'a mené le GIS ont été a 80% attribuées à d'autres forces de sécurité pour des raisons de discrétion.
Le Groupement d’intervention spéciale (GIS) a effectué des formations très poussées et reçus plusieurs cycles de formations dans diffèrent domaines (assaut, sniping, aéronef, squadbomb...) à l'USSOCOM (United States Special Operations Command) là où se forment tous les groupes d'élite US (la delta force - les Rangers - les Seals, etc.) sans oublier les formation aux cotés des groupes européens (GIS Italie - GAR Espagne - GIGN France - ALPHA Russie...). Avec ça panoplie de formations et sont expérience sur le terrain le GIS est devenue l'une des unités les plus expérimentés du monde et reconnue par les différents groupes tactiques dans le domaine de la lutte antiterroristes au point où le G.I.S a été recommandé par l'USSOCOM pour former plusieurs groupes arabe et africains.
Les hommes du GIS sont initiés au Ju-jitsu pendant 09 mois comme sport de combat ; d'autre ont eu une formation KOOKSOUL pendant deux années avec les coréens. La formation kooksool, est pratiquement du TAEKWONDO, a une exception les formateurs ont focalisé presque la moitié du programme au "clés" et à la "casse"... Concernant les clés, il s'agit d'amener l'articulation d'un membre (bras, jambe, poignet...) de votre adversaire à son amplitude maximal dans le but de soumettre votre ennemi et lui briser l'articulation. Quant à la casse (brique, bouteille en verre, planche de bois...), c'est une utilisation maximale de la force physique tout en gardant la maitrise de cette dernière; la formation kooksoul est d'un aspect purement militaire.
Le Groupement d’intervention spéciale (GIS) est connu essentiellement par ces sections d'interventions qui englobe plusieurs spécialités, mais aussi, le G.I.S possède sont propre service de protection rapproché des VIP (civils et militaires), c'est aussi le premier service de sécurité en Algérie à avoir une section de démineurs (artificiers) qui fut la première à posséder des robots démineur et elle a à son actifs plusieurs centaines de bombes neutralisées et désamorcées sauvant du fait des centaines de vies humaines. Il faut également citer l'apport de la brigade canine qui a joué un rôle important dans l’aboutissement des missions du GIS.
Historique/
Les premiers hommes du Groupe d'Intervention Spéciale étaient tous issus des "sections choc", elles étaient le bras armé de la célèbre Sécurité Militaire,et étaient chargées des missions dites "sensibles" au sein de la DCE (Direction du Contre Espionnage).
Le G.I.S a été officiellement créé en 1988 par le Général Betchine. Après sa création officielle le G.I.S s'est implanté au QG du DCE mais peut de temps après il eu son premier casernement propre au fin-fond de la forêt de « Meftah W.Blida ». Le relief aidant à avoir une formation commando très poussé couplé à un cycle de formations urbaines, ces hommes furent coupés du monde extérieur et leur existence tenue secrète jusqu'à leur toute première opération sous l'appellation « G.I.S » durant l'opération BOUALI.
Le recrutement des hommes du G.I.S est effectué exclusivement à partir des unités du DRS, la sélection à partir des autres corps n'a jamais eu lieu, excepté la soixantaine de para-commando venus renforcer le G.I.S en 1993. Impliqué à fond dans la lutte contre-terroriste dès 1992, l’unité fut dépassée par le nombre d'interventions sur tout le territoire Algérien. Le Général commandant du DRS ordonna de combler le manque d'effectif avec des para-commandos (soixante hommes) entrainés au sein du G.I.S à la guérilla urbaine ainsi qu’aux techniques rigoureuses en milieu clos. Le tout, permettant de créé des détachements du G.I.S dans les points névralgiques du pays, Constantine -Blida -Laghouat et Oran réalisant eux même, d'excellent résultats.
Emploi /
Le G.I.S est capable d'apporter une réponse efficace à certaines situations particulières hors de portée des forces conventionnelles. Le G.I.S constitue l’unité de choc des services de renseignement du DRS et constitue l’élite des unités spéciales de l’armée Algérienne.
Unité cultivant le secret, le format la structure du groupe demeurent à ce jour inconnus, mais on sait que ces opérateurs ont été déployés aussi bien dans les montagnes et forêt du nord du pays, que dans les villes à forte densité qu'aux immensités sables et dunes du sud du pays. Il y aurait également une cellule spécialisée dans les interventions en haute mer. Ces hommes ont pour vocation le contre-terrorisme et pour particularité d’être polyvalents tant dans leur capacités à gérer des situations diverses telles que la libération d’otages, l'action en environnement hostile "ex: traques de chefs terroristes HVT (High Value Target)", les actions de guérilla et anti-guérilla en milieu urbain et la prise d’assaut de tout type de vecteurs de transport (navires, avions, trains, etc.).
Hors mis ces propres moyens, l'unité peut réquisitionner n'importe quel moyen pouvant l'aider à mener à terme une de ces missions dans l'ANP ou même d'autre service et même le privé. Ils peuvent également bénéficier du concours d’unités spéciales d’autres branches de l’ANP, des forces terrestres, navales ou aériennes. Celles-ci pouvant être réquisitionné pour faire quelques missions au profit du DRS mais toujours encadrées par les éléments du G.I.S.
• Libération d'otages et contre-terrorisme.
• Actions contre des tireurs isolés.
• Extraction de personnes.
• Traque de hautes personnalités dans l’organigramme terroristes.
• Infiltrations et survie en milieu hostile.
• Liaisons protégées à longue distance.
• Destruction et neutralisation.
Formation /
Coté formation, le G.I.S est sensiblement au même niveau que les groupes européens (GIGN. France- GIS. Italie- GAR. Espagne- ALPHA Russie). Cependant le groupe dispose d'un avantage opérationnel de par le nombre d'interventions et l'expérience sur le terrain et tout récemment il est devenu l'une des rares unités antiterroristes à avoir été confrontée à une POM (Prise d'Otage de Masse) à Tiguentourine. L'USSOCOM a également participé à la formation d’éléments du G.I.S en Floride, où se trouve le plus grand centre de formation des forces spéciales américaines qui forment tout les groupes d'élite US (le delta force - les Rangers- les Seals). Il a même été recommandé par ceux-ci pour des formations au profit d’unités du monde arabe et africain. Particularité singulière du G.I.S, qui lui permet de bénéficier des cultures tactiques et techniques autant Russe, Nord Coréenne que OTAN en y ajoutant la touche Algérienne acquise sur le terrain des opérations.
Des cycles de recyclage et des stages sont organisés au profit des éléments du G.I.S à l’Ecole d'Application des Troupes Spéciales (EATS) de Biskra où sont effectués des formations pour les sauts en parachute à partir d'hélicoptères, d'avions et diverses techniques d'hélicordages.
Armement /
L'unité bénéficie d’une attention particulière concernant son équipement, des MP5A3, MP5K, MP5SD3, fusil à pompe BERETTA RS202M2, arme de poing 92FS,93R, des Glock... différents dispositifs d'aide à la visée, une panoplie complète du plus petit matériel tactique jusqu'au gros véhicules tactiques d'assaut, casques à visière pare balle, bouclier... différents fusils de sniping dont le FUSIL BARRETT CALIBRE 50 jusqu'au modèles les plus récents. De nouveau fusils auraient fait leur apparition on parle de HK G36C mais plus récemment de fusils d'assaut ARX-160 Italien.
Opérations et interventions extérieures/
Opération Ouled Allel- Septembre 1997:Libération d'otages Européens dans le Sahara Algérien:Du 28 septembre au 4 octobre, les opérateurs du G.I.S sont engagés, sous le commandement direct du Général Fodhil Chérif chef de la 1e RM, dans une importante opération sur un périmètre de cinquante kilomètres carrés dans les secteurs de Sidi Moussa et de Ouled Allel suite à la vague de massacres contre les civils de la Mitidja. Les groupes du GIA ont surnommé Ouled Allel « Oum el Moudjahidin » (la mère des moudjahidin). Ils avaient fait courir le bruit qu’elle était imprenable. Une vraie forteresse.
Ouled Allel a été désertée, en trois phases depuis 1995 par ses 12.000 habitants, et Gaïd Gacem par ses 4.000 habitants en 1996. « Cette zone d’une superficie d’une centaine de kilomètres carrés a été transformée en véritable sanctuaire, chaque maison est piégée, sous chaque habitation, sont construites des casemates en béton. L’hôtel à été transformé en hôpital, Cinq ateliers de fabrication d’engins explosifs ont été découverts et détruits. A travers le réseau d’assainissement de la région, de véritables tunnels larges d’un mètre avec des bunkers en béton permettant de se déplacer d’un village vers un autre sans être repérés. Sous les vastes étendues d’orangeraies, il y avait également des casemates. Le stade du village servait de lieu d’entraînement, la mosquée de poste d’observation, une grue placée au centre du village, servait à transmettre des signaux aux groupes se déplaçant dans la Mitidja. La zone est totalement piégée ».
L’offensive
Cette vaste opération préparée de longue date débute le 27 septembre, la Maison de la vieillesse abandonnée, sert de poste de commandement aux militaires, sous cette maison se trouve le point de croisement du réseau d’assainissement transformé en voies de communications. Les premiers jours, de violents accrochages ont opposé les forces spéciales à des groupes du GIA fortement armés et disposant de lance-roquettes. Pour progresser, l’armée a dû recourir à l’emploi d’hélicoptères de combat. Les unités d’élite de l’armée ont concentré leurs efforts sur le quartier des Sétifiens, de loin le plus dangereux. Il a fallu déloger le GIA, maison par maison. Les habitations piégées par toutes sortes d’engins explosifs ont été rasées au bulldozer. Toutes les rues du village sont d’ailleurs minées. Plus de trois cents bombes ont été désamorcées, dont certaines d’une puissance de plus de cent kilos de TNT. Dans les maisons, investies les unes après les autres, après de durs accrochages, les exemplaires du Coran et les cadavres des membres du GIA sont piégés.
Le bilan de l’opération, une quarantaine de terroristes ont été abattus y compris leur émir Rabah Begas, ses deux adjoints. Dix femmes ont été libérées, une vingtaine de terroristes ont été fait prisonniers, 1,4 milliard de francs français, des moyens de communication par satellite permettant au GIA de communiquer avec ses relais basés à Londres, des lots de bijoux en or et en argent ont été récupérés.20.5 / Le Monde, L'Expression, El Khabar 21.5) L'armée algérienne (ANP) préparerait un assaut pour délivrer les touristes (15 Allemands, 4 Suisses, un Néerlandais) encore détenus par des ravisseurs dans le sud saharien. Selon "El Watan", l'"assaut se prépare" dans la région d'Illizi où seraient détenus les touristes (mais selon d'autres sources, ils seraient détenus plus au sud, à la frontière malienne). Touristes dont la libération avait été annoncée, en se référant à des sources proches ou membres des forces de sécurité, le 19 mai par plusieurs media algériens ("El Youm") et étrangers (la TV allemande NTV, la radio française RFI), puis démentie par l'armée algérienne. "El Watan" annonce que des membres des groupes d'intervention spéciaux (G.I.S, une unité d'élite dotée d'équipements "sophistiqués" ont été dépêchés le 18 mai dans la région des monts de Tamelrik,
Le quotidien Liberté paru mercredi à Alger, relayé par des sources diplomatiques algériennes, annonçait que les 17 touristes avaient été libérés mardi à 150 km au nord d'llizi (1.500 km au sud-est d'Alger). C'est ensuite le quotidien El Watan qui indique que 9 des ravisseurs de la trentaine de touristes ont été abattus par l'armée algérienne lors de l'opération menée mardi près de Tamanrasset (1.900 km au sud d'Alger) qui a conduit à la libération des 17 otages. Selon le quotidien des unités spéciales de l'armée algérienne ont libéré les 17 otages après de "violents accrochages" avec une dizaine de ravisseurs armés de kalachnikovs. El Watan ne possédait en revanche pas d'indications sur les pertes des militaires "ni si des otages en font partie". A Alger, l'Etat-Major de l'armée a diffusé un premier communiqué depuis la libération des otages indiquant que les touristes avaient été enlévés par le GSPC, le groupe salafiste pour la prédication et le combat, une organisation liée au réseau Al Qaïda d'Oussama Ben Laden.
L'assaut de l'armée algérienne aurait pu mal tourner pour les 17 touristes libérés. Deux fusées furent tirées d'un hélicoptère puis des échanges de coups de feux pendant 3/4 d'heure. Mais les preneurs d'otages ont tenté de fuir au moment de l'attaque Une chance inouïe, commentent deux des otages libérés. Ils affirment qu'ils ont pu manger correctement, qu'ils n'ont jamais vraiment été maltraités, et qu'ils ont passé plus de 3 semaines dans un ravin de plus de 100 mètres de profondeur, avant de bouger la nuit, de plus en plus fréquemment. C'est finalement un nomade qui a lancé l'armée algérienne sur leurs traces. Un nomade à qui les ravisseurs avaient volé un chameau et tué un autre et qui les avait filé pendant 15 jours.
Prise d'otage de masse du complexe de TigentourineTrès tôt un état-major de crise est installé à Alger, comprenant des envoyés des différents corps de sécurité et de renseignement. Ils comprennent rapidement qu'il faut agir, une consigne préliminaire est donnée pour empêcher la fuite des terroristes, la destruction des installation et la récupération de tous les otages. Il est décidé d'envoyer le groupe d'assaut du G.I.S Alger, ils seront rejoint par le groupe d'assaut du G.I.S Tamanrasset. Deux Hercules C130H et deux Casa C295M décollent vers 11h de l'aéroport militaire de Boufarik, direction In Amenas. Ce qui aurait pu tourner à la guerre des services a été un grand moment de solidarité inter-armes. L'idée d'un assaut combiné G.I.S-D.S.I-Paras émerge à la nuit tombée.
Une nuit de préparation et d'étude des cartes du site, qui est scruté et filmé depuis le ciel par des drones Algériens et des hélicoptères, n'a pas permis d'évaluer avec précision la puissance de feu des terroristes et leurs points de renfort.
Des éclaireurs du G.I.S s'infiltrent à l'intérieur du site, ils doivent se faire voir et attirer le feu de l'ennemi pour pouvoir l'évaluer. Mission accomplie sans problèmes, mieux cette action a permis de reprendre le poste de police à l'entrée du site et libérer quelques otages dont des étrangers.
L'ordre d'assaut est donné, pas le choix, l'hélicoptère opère un tir de saturation vers la zone résidentielle, il ne vise rien ni personne mais crée un mur de feu. Simultanément des snipers du G.I.S et du D.S.I lâchent une salve de balles précises et tuent sur le champs une partie du commando terroriste. Des paras avancent en tirant eux aussi, les opérateurs du G.I.S profitent de cette diversion pour prendre à revers le reste du groupe terroriste se trouvant dans la zone résidentielle. Les 11 terroristes présents sont abattus, le camps de base est totalement sous contrôle. 600 otages sont libérés suite à ce premier assaut, parmi lesquels une centaine d'étrangers, une trentaine d'otages sont perdus.
Aucun blessé n'est à déplorer du coté des forces spéciales. Le D.S.I s'offre son baptême du feu aux cotés de certains opérateurs du G.I.S qui avaient traqué dix ans auparavant les preneurs d'otages des touristes suisses et allemands aux confins du Sahara.
http://secret-difa3.blogspot.fr/2013/01 ... plexe.html
Opération d'exfiltration de l'ambassadeur a Tripoli par la cellule de protectionUn exemple d'arrestation de HVTL’Ambassadeur d’Algérie à Tripoli échappe à un kidnapping!
C’est tôt en cette matinée du 16, que l’Ambassadeur d’Algérie à Tripoli, Abdelhamid Bouzhar, a subi une attaque en règle de la part d’individus armés qui ont tenté de le kidnapper.
Selon nos sources, c’est à la sortie de sa résidence, dans le quartier huppé de Qarqas à tripoli, qu’un groupe armé a essayé de surprendre l’Ambassadeur avant la constitution de son convoi de protection. Il s’en suivit une réaction rapide et énergique des éléments du GIS qui assurent la protection du personnel diplomatique en Libye, qui parvint à évacuer sain et sauf l’ambassadeur vers l’aéroport de Tripoli puis vers Alger.
http://www.secretdifa3.com/lambassadeur ... idnapping/2014 ? Libye : L’Algérie a commencé les opérations commandoBerrouLana :Arrestation d'un dangereux terroriste à Adrar, il s'agit du "démarcheur" de l'organisation terroriste et l'élimination d'un autre dans la même opération, par des unités spéciales qui peut être du GIS. la somme en possession de ce terroriste s'élève à 8 millions d'euros.
http://www.elkhabar.com/ar/politique/415360.htmlUS special forces arrive to tackle Libya Islamists
Major-General Khalifa Hifter, a retired Libyan commander who has returned to the country, recently authorised airstrikes on a militant camp in Benghazi
French, American and Algerian special forces have been sent to the south of Libya to attack terrorist networks as a former general with links to the CIA fights Islamist militias in the lawless east of the country.
Deborah Haynes, Michael Evans and Hassan Morajea
Published at 12:01AM, May 30 2014
http://www.thetimes.co.uk/tto/news/worl ... 103828.eceakramov a écrit : C’est, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962,
la plus grande opération extérieure menée par l’armée algérienne.
Aucun officiel n’en a parlé et pourtant l’ANP serait, depuis le 29 mai, en guerre contre les groupes terroristes dans l’Ouest libyen. Le jour même du début de l’offensive, le quotidien the Times donnait l’information, citant le think tank britannique The Henry Jackson Society, dont un haut responsable annonçait un envoi de forces spéciales américaines, françaises et algériennes dans le Sud libyen avec pour principal objectif l’élimination des terroristes d’AQMI, la destruction de leur infrastructure d’armement, de communication et d’entraînement dans la région.
Quelques rares photos des opérations du G.I.S durant les années 90 :
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