Armée Impériale Japonaise : [1867-1945]
-
Topic author - Amid (عميد)
- Messages : 14190
- Inscription : 02 avril 2012, 18:13
- Has thanked : 88 times
- Been thanked : 78 times
Armée Impériale Japonaise : [1867-1945]
Empire du Japon - 大日本帝國
1868-1947
Carte du Japon impérial 1942 Pour plus d’infos sur l’Empire du Japon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_du_Japon
Armée impériale japonaise
大日本帝國陸軍
L'Armée impériale japonaise (大日本帝國陸軍, Dai-Nippon Teikoku Rikugun) est la composante terrestre des forces armées de l'Empire du Japon de 1867 à 1945. Entre 1894 et 1945, l'Armée impériale nippone participa à deux guerres sino-japonaises, à la guerre russo-japonaise, à la colonisation de Corée, à la Première Guerre mondiale, à la constitution de l'État fantoche du Mandchoukouo et aux campagnes d'Asie et du Pacifique.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle se distingua en s'imposant à la campagne des Indes orientales néerlandaises et plusieurs autres batailles, notamment celle de Bataan. Ses victoires de 1941 à 1942 ont permis au Japon d'occuper, en plus du territoire conquis à la suite de la guerre sino-japonaise, une partie de l'Asie du Sud-Est et donc de contribuer à l'agrandissement de la sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. Elle est également réputée pour avoir farouchement résisté pendant la reconquête des îles orchestrée par les États-Unis à partir de 1943, menant les Alliés à recourir aux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour mettre fin à la guerre en 1945.
Pour plus d’infos
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9 ... _japonaise
1868-1947
Carte du Japon impérial 1942 Pour plus d’infos sur l’Empire du Japon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_du_Japon
Armée impériale japonaise
大日本帝國陸軍
L'Armée impériale japonaise (大日本帝國陸軍, Dai-Nippon Teikoku Rikugun) est la composante terrestre des forces armées de l'Empire du Japon de 1867 à 1945. Entre 1894 et 1945, l'Armée impériale nippone participa à deux guerres sino-japonaises, à la guerre russo-japonaise, à la colonisation de Corée, à la Première Guerre mondiale, à la constitution de l'État fantoche du Mandchoukouo et aux campagnes d'Asie et du Pacifique.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle se distingua en s'imposant à la campagne des Indes orientales néerlandaises et plusieurs autres batailles, notamment celle de Bataan. Ses victoires de 1941 à 1942 ont permis au Japon d'occuper, en plus du territoire conquis à la suite de la guerre sino-japonaise, une partie de l'Asie du Sud-Est et donc de contribuer à l'agrandissement de la sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. Elle est également réputée pour avoir farouchement résisté pendant la reconquête des îles orchestrée par les États-Unis à partir de 1943, menant les Alliés à recourir aux bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki pour mettre fin à la guerre en 1945.
Pour plus d’infos
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9 ... _japonaise
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Dernière modification par KHAYBAR le 14 janvier 2021, 05:09, modifié 2 fois.
-
Topic author - Amid (عميد)
- Messages : 14190
- Inscription : 02 avril 2012, 18:13
- Has thanked : 88 times
- Been thanked : 78 times
Re: Armée impériale japonaise : [1867-1945]
Le char moyen Type 4 Chi-To (四式中戦車 チト Yonshiki chūsensha Chi-To), est un char moyen mis au point par l'armée impériale japonaise vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, et était de loin le char japonais le plus avancé à avoir atteint les lignes de production pendant la guerre.
Type 4 Chi-To
Type 4 Chi-To
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
-
Topic author - Amid (عميد)
- Messages : 14190
- Inscription : 02 avril 2012, 18:13
- Has thanked : 88 times
- Been thanked : 78 times
Re: Armée impériale japonaise : [1867-1945]
L'aéronavale japonaise
-Mitsubishi A6M Zero, « Zeke », Reisen. ( 1939)
-Misubishi 1MF-1 (1919)
-Mitsubishi A5M « Claude » (1936)
-Mitsubishi B2M (1932)
-Mitsubishi J2M raiden « Jack » (1942)
-Aichi D3A « Val » (1940)
-Aichi E13 A « Jake » (1938)
-Aichi B7A Ryusei « Grace » (1942)
"Zero", l'avion de chasse nippon emblématique de la seconde guerre mondiale, tant redouté des Alliés, a récemment retrouvé les airs au Japon.
Kawanishi N1K1J Shiden
Mitsubishi Ki21
-Mitsubishi A6M Zero, « Zeke », Reisen. ( 1939)
-Misubishi 1MF-1 (1919)
-Mitsubishi A5M « Claude » (1936)
-Mitsubishi B2M (1932)
-Mitsubishi J2M raiden « Jack » (1942)
-Aichi D3A « Val » (1940)
-Aichi E13 A « Jake » (1938)
-Aichi B7A Ryusei « Grace » (1942)
"Zero", l'avion de chasse nippon emblématique de la seconde guerre mondiale, tant redouté des Alliés, a récemment retrouvé les airs au Japon.
Kawanishi N1K1J Shiden
Mitsubishi Ki21
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
-
Topic author - Amid (عميد)
- Messages : 14190
- Inscription : 02 avril 2012, 18:13
- Has thanked : 88 times
- Been thanked : 78 times
Re: Armée impériale japonaise : [1867-1945]
L’histoire du lieutenant Hirō Onoda, le dernier soldat de l’armée impérial japonaise à ce rendre au Philippine en 1974 !
Pour plus d’infos sur l’histoire de Hirō Onoda
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hir%C5%8D_Onoda
Pour plus de lecture sur l’histoire de Hirō Onoda
http://www.slate.fr/story/118337/dernie ... e-mondiale
Pour plus d’infos sur l’histoire de Hirō Onoda
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hir%C5%8D_Onoda
Pour plus de lecture sur l’histoire de Hirō Onoda
http://www.slate.fr/story/118337/dernie ... e-mondiale
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
-
- Arif Awal (عريف أول)
- Messages : 265
- Inscription : 28 juillet 2016, 21:03
- Has thanked : 2 times
Re: Armée impériale japonaise : [1867-1945]
Le 6 et le 9 Août 1945 deux bombes atomiques, larguées par des bombardiers de l’armée des Etats-Unis frappent les villes japonaises de Hiroshima puis Nagasak, les détruisant presque totalement. Quelques jours plus tard, le 15 Août 1945, l’empereur japonais Hirohito annonce à la radio la capitulation du Japon. Il met ainsi fin à la Seconde Guerre mondiale. Le lien entre ces deux événements : les bombes atomiques d’une part, et la capitulation japonaise de l’autre, paraît souvent évident et logique. Pourtant on oublie souvent un autre événement essentiel qui pousse alors le Japon à se rendre : l’entrée en guerre de l’URSS et la conquête très rapide de la Mandchourie qui s’en suit.
Là où les Américains voulaient imposer au Japon (sans doute à juste titre, étant donné la cruauté des Japonais en Chine - 10 millions de morts - ou en Indonésie - 4 millions de morts...) une capitulation sans condition, Tokyo espérait au contraire une paix séparée relativement à son avantage (perte de ses conquêtes mais maintien en Mandchourie, maintien de l'empereur et de sa souveraineté, etc...).
Seulement voilà, les deux factions campaient sur leurs intransigeances respectives : des villes japonaises étaient rayées de la carte toutes les semaines à coups de raids massifs de bombes incendiaires par les bombardiers US, et le Japon continuait à résister, prêt à recevoir les GI's sur son sol pour un affrontement sacrificiel. Tokyo avait tout à y gagner, paradoxalement, puisqu'il misait sur la peur ressentie par les Américains, sur ce simple fait que Washington rechignerait à sacrifier des centaines de milliers d'hommes pour envahir un pays à la culture du sacrifice. Les Japonais estimaient ainsi une « défaite mesurée » possible.
Le 6 août, le bombardement d'Hiroshima est annoncé à la radio japonaise, presque "perdue" au milieu d'une liste d'autres villes rasées quelques heures / jours avant. Champignon nucléaire ou tornades de flammes et carbonisation de masse après un raid de B-29... quelle différence ? Les autorités, informées par l'usage de cette nouvelle arme, ne jugent pourtant pas utile de réunir un conseil de guerre. Le conflit continue comme prévu.
Le 9 août, soudainement, c'est la panique : un conseil de guerre est réuni précipitamment, et le Japon envisage pour la première fois, une capitulation SANS CONDITION. Nagasaki ne sera détruite que quelques heures plus tard.
Qu'a-t-il pu bien se passer ce jour-là, avant le second bombardement atomique ?
Molotov annonçait la guerre la veille, et l'Union Soviétique envahissait la Mandchourie. La Mandchourie qui présentait plusieurs avantages majeurs pour le Japon :
_ le dernier bassin à réserves minières et énergétiques (fer, charbon...),
_ la présence de pôles industriels relativement épargnés par les bombardements,
_ la meilleure armée japonaise qu'était l'armée du Guandong (malgré son appauvrissement en moyens techniques au fil des années). Pire encore, avec l'invasion des Kouriles et de Sakhaline, le Japon craignait une invasion soviétique sur Hokkaido puis Honshu... Et rien de pire aux yeux d'une élite militaro-bourgeoise attachée à son empereur, qu'une communisation forcée.
Il a donc été décidé de capituler sans condition au profit des Américains, afin de sauver l'empereur et le Japon de la menace communiste. Quant au prétexte de ce revirement soudain, histoire de ne pas « perdre la face » en regard du fanatisme de la population pour leur empereur, il était tout-trouvé : la bombe atomique, qui jouait alors parfaitement le rôle de "nouvelle arme miracle" qui rendrait leur honneur aux Japonais, ne pouvant faire autrement que de capituler face à ce nouveau danger insurmontable.
Bien sûr, les Japonais ne le savaient pas, mais la production d'ogives nucléaires aux Etats-Unis est restée extrêmement lente jusque vers 1950. Après Nagasaki, il ne leur en restait plus qu'une seule. En 1946, la production s'est limitée à 8 unités. Le stock total d'armes nucléaires américaines ne dépassait pas 13 en 1948 (on peut le constater entre-autres, dans les données du « Bulletin of the Atomic Scientists »). Aussi, non-seulement le Japon était prêt à supporter de nouvelles frappes nucléaires et à combattre les Américains sur son sol, mais en plus ces derniers n'en avaient plus qu'une seule en stock et cela au moins jusqu'en 1946.
On remerciera donc les Soviétiques : en réalité, la cause de la capitulation japonaise n'est pas due à la conjugaison bombe atomique + invasion soviétique, mais bien seulement à cette dernière ; que l'on conjuguera plutôt avec l'ensemble des opérations américaines, australo-britanniques et chinoises tout le long de la Guerre du Pacifique et d'Asie Orientale.
Là où les Américains voulaient imposer au Japon (sans doute à juste titre, étant donné la cruauté des Japonais en Chine - 10 millions de morts - ou en Indonésie - 4 millions de morts...) une capitulation sans condition, Tokyo espérait au contraire une paix séparée relativement à son avantage (perte de ses conquêtes mais maintien en Mandchourie, maintien de l'empereur et de sa souveraineté, etc...).
Seulement voilà, les deux factions campaient sur leurs intransigeances respectives : des villes japonaises étaient rayées de la carte toutes les semaines à coups de raids massifs de bombes incendiaires par les bombardiers US, et le Japon continuait à résister, prêt à recevoir les GI's sur son sol pour un affrontement sacrificiel. Tokyo avait tout à y gagner, paradoxalement, puisqu'il misait sur la peur ressentie par les Américains, sur ce simple fait que Washington rechignerait à sacrifier des centaines de milliers d'hommes pour envahir un pays à la culture du sacrifice. Les Japonais estimaient ainsi une « défaite mesurée » possible.
Le 6 août, le bombardement d'Hiroshima est annoncé à la radio japonaise, presque "perdue" au milieu d'une liste d'autres villes rasées quelques heures / jours avant. Champignon nucléaire ou tornades de flammes et carbonisation de masse après un raid de B-29... quelle différence ? Les autorités, informées par l'usage de cette nouvelle arme, ne jugent pourtant pas utile de réunir un conseil de guerre. Le conflit continue comme prévu.
Le 9 août, soudainement, c'est la panique : un conseil de guerre est réuni précipitamment, et le Japon envisage pour la première fois, une capitulation SANS CONDITION. Nagasaki ne sera détruite que quelques heures plus tard.
Qu'a-t-il pu bien se passer ce jour-là, avant le second bombardement atomique ?
Molotov annonçait la guerre la veille, et l'Union Soviétique envahissait la Mandchourie. La Mandchourie qui présentait plusieurs avantages majeurs pour le Japon :
_ le dernier bassin à réserves minières et énergétiques (fer, charbon...),
_ la présence de pôles industriels relativement épargnés par les bombardements,
_ la meilleure armée japonaise qu'était l'armée du Guandong (malgré son appauvrissement en moyens techniques au fil des années). Pire encore, avec l'invasion des Kouriles et de Sakhaline, le Japon craignait une invasion soviétique sur Hokkaido puis Honshu... Et rien de pire aux yeux d'une élite militaro-bourgeoise attachée à son empereur, qu'une communisation forcée.
Il a donc été décidé de capituler sans condition au profit des Américains, afin de sauver l'empereur et le Japon de la menace communiste. Quant au prétexte de ce revirement soudain, histoire de ne pas « perdre la face » en regard du fanatisme de la population pour leur empereur, il était tout-trouvé : la bombe atomique, qui jouait alors parfaitement le rôle de "nouvelle arme miracle" qui rendrait leur honneur aux Japonais, ne pouvant faire autrement que de capituler face à ce nouveau danger insurmontable.
Bien sûr, les Japonais ne le savaient pas, mais la production d'ogives nucléaires aux Etats-Unis est restée extrêmement lente jusque vers 1950. Après Nagasaki, il ne leur en restait plus qu'une seule. En 1946, la production s'est limitée à 8 unités. Le stock total d'armes nucléaires américaines ne dépassait pas 13 en 1948 (on peut le constater entre-autres, dans les données du « Bulletin of the Atomic Scientists »). Aussi, non-seulement le Japon était prêt à supporter de nouvelles frappes nucléaires et à combattre les Américains sur son sol, mais en plus ces derniers n'en avaient plus qu'une seule en stock et cela au moins jusqu'en 1946.
On remerciera donc les Soviétiques : en réalité, la cause de la capitulation japonaise n'est pas due à la conjugaison bombe atomique + invasion soviétique, mais bien seulement à cette dernière ; que l'on conjuguera plutôt avec l'ensemble des opérations américaines, australo-britanniques et chinoises tout le long de la Guerre du Pacifique et d'Asie Orientale.
Re: Armée impériale japonaise : [1867-1945]
L'URSS rentre en guerre contre le Japon le 8 août 45 et les Japonais capitulent le 15 août.... donc, 7 jours plus tard. Depuis décembre 41 jusqu'à août 45, les Américains ont pratiquement détruit l'armée Japonaise, détruit l'industrie Japonaise et détruit les villes Japonaise. Tout cela pour peenuts car les Soviétiques en 7 jours ont gagné la guerre contre le Japon. Légèrement tendancieux comme approche quand même.