Tirailleurs et Spahis Algériens [Les Coloniaux]

De l'époque numide aux temps modernes.

AAF 2020
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Re: Tirailleurs et Spahis Algériens [Les Coloniaux]

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Première guerre mondiale (1914-1918) : 28 000 morts Algériens oubliés de l’histoire
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La France n’oubliera jamais le prix du sang versé. Cet hommage s’adresse à leurs descendants pour qu’ils soient fiers de leurs parents et conscients que la République a une dette à leur égard.
A celles et ceux qui s’interrogent sur leur destin, leur place et même parfois sur leur identité, aux descendants de ces soldats, je dis ma gratitude», affirmait le président Hollande lors de sa visite à la Mosquée de Paris pour rendre hommage aux soldats musulmans morts pour la France lors des deux Guerres mondiales.
Pendant la Première Guerre mondiale, environ 175 000 soldats venant d’Algérie avaient été mobilisés, ainsi que 180 000 originaires d’Afrique noire, 60 000 de Tunisie et 37 000 du Maroc, selon des chiffres officiels français. Avec le début de la guerre, 20 000 Algériens, 8000 Tunisiens et 3500 Marocains débarquent dans les ports français. Sur les 40 bataillons de troupes nord-africaines qui sont au front cette année-là, 32 arrivent entre août et septembre 1914.
Dire la vérité
Cette «guerre totale» oblige rapidement à recourir à la conscription, déjà introduite en Algérie en 1912, puis fréquemment au recrutement forcé qui entraîne, en Algérie notamment, de nombreuses révoltes comme celle du Constantinois en 1916, suivies d’une répression sévère.
Au front, les soldats ne sont pas égaux, les inégalités entre indigènes et coloniaux sont relevées par des sous-officiers algériens, notamment le petit-fils de l’Emir Abdelkader, l’émir Khaled. Le service d’organisation des travailleurs coloniaux (SOTC) créé en 1916, mobilise les coloniaux.
La Deuxième Guerre mondiale engage à nouveau en masse les indigènes des colonies. En 1939, des troupes algériennes étaient dans l’armée française défaite par l’Allemagne. Beaucoup sont morts, d’autres furent faits prisonniers. Quatre ans plus tard, en 1943 et 1944, l’armée de Libération, partie d’Algérie, compte dans ses rangs des dizaines de milliers d’Algériens, tandis que d’autres rejoignent les rangs de la résistance.
«C’est difficile d’avoir des chiffres sûrs et fiables, car on parlait de soldats français et les ‘indigènes’ étaient compris dans les pertes françaises. Ce qu’on sait, c’est qu’à partir de novembre 1942 jusqu’à la capitulation allemande en mai 1945, on estime à 100 000 le nombre de tués et disparus et, dans ce nombre, une bonne moitié de Maghrébins. Si on prend par exemple la campagne de Tunisie, l’armée française était constituée majoritairement d’Algériens.
De même lors de la campagne d’Italie après le débarquement à Naples. 54% du contingent en Italie était composé de soldats indigènes. Et pour la libération de la France, les comptes s’équilibrent à partir du moment où on a intégré des Français», souligne Belkacem Recham, chargé de cours à l’université Marc-Bloch de Strasbourg, auteur de Musulmans algériens dans l’armée française, 1919-1945, éditions L’Harmattan, 1996 (El Watan du mardi 8 juin 2014). Et d’ajouter : «On verra bien comment sera célébré le débarquement de Provence (en août 1944) qui avait impliqué un grand nombre de soldats d’Afrique du nord qui ont libéré la France, de Marseille jusqu’en Alsace». «J’aimerais bien qu’il soit aussi médiatisé que celui de Normandie», le 6 juin 1944.
«Le modèle du silence et des non-dits de l’histoire a échoué»
Aujourd’hui il s’agit de dire et d’expliquer que des Algériens se sont battus pour la liberté de la France. De lever l’anonymat qui entoure ceux qui ont laissé leur vie sur les champs de bataille. De leur donner une mémoire. La reconnaissance qui leur revient. Belkacem Recham cite l’exemple du docteur Benhabib sur la fiche duquel est noté «médecin, résistant, dès 1942». «J’ai retrouvé une lettre de son commandant qui le propose à la médaille de la résistance. On ne la lui donne pas, car il part en Algérie en 1945 au moment des événements du 8 Mai. Il se bat en Algérie, donc il n’a plus droit à l’hommage en France.»
Militant de la mémoire et bédeiste, Kamel Mouellef rappelle qu’«à Lyon, les Algériens étaient dans l’armée qui a libéré la ville, il n’y a même pas une stèle pour les honorer. Des Algériens ont saboté des machines dans des usines pour bloquer l’avancée des Allemands en 1940, ils ont été abattus, on a dit que c’était par racisme de la part des occupants. Ce qui est faux. 2014 est l’occasion de pouvoir écrire ces pages d’histoire. Il faut ouvrir les archives. Contre les blocages, 2014 devrait être une année décisive. Les autorités françaises doivent la vérité aux Algériens» (El Watan du 4 mars 2014). Il y a quelques années, avec les dessinateurs Batiste Payen et Tarek, Kamel Mouellef avait réalisé un livre de bandes dessinées intitulé Turcos, le jasmin et la boue, par lequel il rendait hommage aux combattants d’Afrique du Nord impliqués dans la guerre de Crimée (1850), celle de Prusse (1870) puis la Grande Guerre de 1914 à 1918.
Kamel Mouellef prépare une deuxième BD, en hommage cette fois aux soldats indigènes résistants qui pourrait s’intituler Les Oubliés de la Résistance. «Oui. Les Algériens, il serait temps d’en parler. A Lyon, les Algériens étaient dans l’armée qui a libéré la ville, il n’y a même pas une stèle pour les honorer. Des Algériens ont saboté des machines dans des usines pour bloquer l’avancée des Allemands en 1940, ils ont été abattus, on a dit que c’était par racisme de la part des occupants. Ce qui est faux. 2014 est l’occasion d’écrire ces pages d’histoire. Il faut ouvrir les archives. Contre les blocages, 2014 devrait être une année décisive. Les autorités françaises doivent la vérité aux Algériens » (El Watan du 4 mars 2014).
«Le modèle du silence et des non-dits de l’histoire a échoué. Donc laissons faire un autre modèle. Racontons notre histoire, mais toute notre histoire… Le temps nous permet de raconter l’histoire. C’est important de part et d’autre de la Méditerranée. On a besoin de se comprendre et, pour se comprendre, il faut comprendre nos aînés», nous affirmait Pascal Blanchard, historien, président du groupe Achac, à l’origine de nombreuses manifestations commémoratives (colloques, expositions, rencontres-débats) à travers le territoire français (El Watan du 9 octobre 2013).
http://www.elwatan.com/actualite/premie ... 18_109.php

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Les Algériens dans l’armée française
Une présence aussi ancienne que la colonisationLa présence de soldats algériens dans l’armée française est antérieure à la guerre de 14-18.
L’ordonnance du 7 décembre 1841 crée en Algérie trois bataillons de tirailleurs, au sein desquels sont incorporés les soldats indigènes musulmans. Dans le même temps – et après la création de la Légion étrangère – est créé en 1834 en Algérie un corps de cavaliers indigènes, les spahis, qui passe ensuite à trois régiments (ordonnance de juillet 1845). Les bataillons de tirailleurs algériens sont engagés lors des différentes campagnes du second empire aux côtés des zouaves. A Malakoff, le sergent Ould El Hadj Kaddour, mutilé des deux bras, est le premier tirailleur algérien à être décoré de la Légion d’honneur.
Après avoir créé par décret trois régiments de tirailleurs algériens en 1855 et suite à l’expédition mexicaine, Napoléon III décide de les incorporer au sein de la garde impériale en 1863. Quelques-uns recevront des grades d’officiers supérieurs, comme le colonel Mohamed Ben Daoud, premier élève musulman à Saint-Cyr. Avec la guerre franco-prussienne de 1870, la France fait appel à trois régiments de zouaves et trois régiments de tirailleurs, et c’est le premier conflit qui voit combattre ces soldats algériens sur le territoire métropolitain. Ce sont alors plus de 6000 tirailleurs algériens qui montent au front et combattent à Wissembourg, à Froeschwiller-Woerth et à Sedan. Sur les 2200 hommes du 2e régiment de tirailleurs algériens (RTA), seuls 440 survivent.
C’est au cours de la bataille de Sébastopol que les tirailleurs algériens prennent le surnom de Turcos (nom des soldats au service de l’empire ottoman qui occupaient l’Algérie avant 1830). A l’heure de la Commune, quelques centaines de Turcos prennent part aux combats, au cœur de Paris insurgé. Le prolongement de la guerre de 1914 entraîne la constitution de nouvelles unités : sept régiments de marche et deux régiments mixtes de zouaves et de tirailleurs algériens sont créés.
Fin mai 1918, les Allemands lancent la seconde bataille de la Marne (jusqu’au 6 août 1918)…Les pertes s’élèvent à 28 000 morts pour les Algériens, plus de 10 000 pour les Tunisiens et un peu plus de 12 000 pour les Marocains. Quarante régiments venus d’Afrique du Nord, soit près de 80 000 hommes, sont engagés sur le front français en mai et juin 1940. A l’heure de la victoire, le 8 mai 1945, l’Est algérien est ensanglanté par des massacres qui font plusieurs milliers de morts parmi les Algériens.
http://www.elwatan.com/hebdo/france/les ... 17_155.php
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anzar
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Message par anzar »

Ah le fameux colonel Ben Daoud...... ça me rappelle une maxime " 3arbi, 3arbi wallaw kana Colonel Ben Daoud"
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Message par AAF 2020 »

Bouteflika salue l'hommage rendu par la France aux victimes algériennes de la première guerre mondiale
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué l'hommage rendu par la France aux victimes algériennes de la première guerre mondiale, ainsi que sa reconnaissance des sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer son indépendance, dans un message de félicitations adressé à son homologue français, François Hollande, à l'occasion de la fête nationale de son pays.
"En décidant de rendre hommage aux milliers de victimes algériennes de la première guerre mondiale, à l'occasion de ces célébrations du 14 Juillet, vous avez su, M. le président, reconnaître les sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa souveraineté et de participer au recouvrement de la liberté du peuple français", a écrit le président Bouteflika dans son message.
"Cette reconnaissance des sacrifices du peuple algérien nous conforte dans notre élan partagé de construire, entre nos deux pays, un partenariat d'exception qui répond à nos intérêts mutuels et aux attentes de nos deux peuples", a souligné le président de la République.
"Depuis votre visite d'Etat en Algérie, en décembre 2012, nous avons su éviter les clivages suscités par un passé douloureux, en ouvrant tous les dossiers liés à la mémoire commune de nos deux peuples, dans un esprit constructif qui, j'en suis certain, permettra de consolider nos relations dans tous les domaines", a indiqué Abdelaziz Bouteflika.
"Au moment où le peuple français célèbre sa fête nationale qui coïncide, cette année, avec le centenaire de la première guerre mondiale et le soixante-dixième anniversaire du débarquement de Provence, permettez-moi de vous présenter, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations et mes souhaits de voir la France réaliser, sous votre conduite, davantage de progrès et de prospérité", a encore écrit le chef de l'Etat.
http://www.elwatan.com/actualite/boutef ... 84_109.php

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Message par AAF 2020 »

Célébration du centenaire de la PREMIère Guerre mondiale en Belgique : M. Boudiaf représente le président Bouteflika

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a désigné le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf pour le représenter à la cérémonie de célébration du centenaire de la Première Guerre mondiale, qui aura lieu aujourd’hui dans la province de Liège (Belgique), a indiqué hier un communiqué du ministère.
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/14353

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Message par AAF 2020 »

L'ARMEE D' ALGERIE à l'honneur à Alger Le 14 Juillet 1959 dans PARIS - MATCH
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http://www.symboles-et-traditions.fr/ar ... uillet.htm
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geronimo
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Message par geronimo »

AAF 2020 merci et bravo pour cette hommage :avo:
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

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Message par AAF 2020 »

Soldats des colonies : victimes collatérales ?
15 août 1944, 8 mai 1945, 1er novembre 1954. Trois dates de l’histoire de l’Algérie liées les unes aux autres, même si la puissance coloniale rechigne toujours à mettre au clair cet enchaînement de causes à effets. Explication.
L’histoire n’est jamais avare de paradoxes. Ainsi, ceux-là mêmes que la puissance coloniale a asservis pendant des décennies ont contribué à sortir la France de l’asservissement nazi en 1944. Alors qu’on célébrera, le 15 août prochain, le 70e anniversaire du débarquement des forces françaises et alliées en Provence, en Algérie, on s’apprêtera à panser les blessures d’une autre date collatérale, celles du conflit anticolonial qui éclata, voilà maintenant presque soixante ans, le 1er novembre 1954.
Avec une date annonciatrice, conséquence aussi du débarquement, celle du 8 mai 1945, jour de la revendication algérienne portée pacifiquement et qui a été noyée dans le sang dans l’est du pays, qui fut le jour de la paix en Europe.
Des milliers d’Algériens enrôlés
C’était presque un an après l’implication, le 15 août 1944, que de milliers d’Algériens sont enrôlés de gré ou de force dans l’armée d’Afrique pour libérer «l’amère patrie» qui ne reconnut jamais ce sacrifice. Pour le professeur Belkacem Recham, qui a beaucoup travaillé sur cette question des Algériens enrôlés dans la Libération de la France, «les estimations du nombre de combattants musulmans dans cette armée de 1944 se situent entre 230 000 et 250 000 hommes sur une armée française estimée à 500 000 hommes, soit en gros 50%.
L’étude du colonel Nivelle, pour citer quelques travaux sur la question, donne le chiffre de 246 000 hommes dont 139 000 engagés (militaires de carrière) et 107 000 appelés, le gros des appelés venant d’Algérie. Le général Juin donne le chiffre de 230 000 hommes dont 134 000 musulmans algériens». Ces chiffres suffisent assez pour situer l’ampleur du traumatisme dans la population algérienne, que la France a toujours négligée, préférant garder à la fin heureuse de la Seconde Guerre mondiale un contenu franco-français ou franco-allié anglo-américain.
Belkacem Recham confiait, en juin dernier, à El Watan que la «thématique de l’anniversaire du débarquement américain en
Normandie du 6 juin a toujours été privilégiée par les autorités et médiatisée plus que celui de Provence d’août 1944, qui concernait essentiellement des forces armées françaises avec des soldats d’Afrique du Nord.» Comme si les morts n’étaient que des victimes collatérales du conflit dans lequel le don de leur vie fut cependant bien nécessaire pour décrocher la victoire.
En février dernier pourtant, si le président François Hollande a inauguré un monument à la Grande Mosquée de Paris, ce n’est pas pour honorer les Algériens des colonies, ni les Tunisiens, les Marocains, ou les Africains, mais «les soldats musulmans morts pour la France lors des deux guerres mondiales». On a bien lu «musulmans». «La France n’oubliera jamais le prix du sang versé. Cet hommage s’adresse à leurs descendants pour qu’ils soient fiers de leurs parents et conscients que la République a une dette envers eux.
A celles et ceux qui s’interrogent sur leur destin, leur place et même parfois sur leur identité, aux descendants de ces soldats, je dis ma gratitude.» Le 14 juillet dernier, lors du défilé célébrant la fête nationale française, la présence de quelques soldats algériens (parmi 80 délégations étrangères) paraissait bien mince pour honorer la mémoire des soldats des colonies morts pour la France durant les deux guerres mondiales et, particulièrement, lors du débarquement du 15 août 1944, coûteux en vies humaines — avec au moins 1000 morts le jour J — avant le choc brutal de la libération de Marseille et Toulon, puis la remontée dans la vallée du Rhône qui sera libérée en une quinzaine de jours, avant de pourchasser l’armée allemande en déroute jusque dans ses derniers retranchements.
Selon les historiens, les pertes africaines, entre 1942 et 1945, s’élèvent à 40 000 tués et 72 000 blessés, soit 18% des effectifs. En ce soixante-dixième anniversaire du 15 août 1944, alors que le débarquement de Normandie du 6 juin 1944 a été célébré en grande pompe, rien ne semble prévu avec autant d’intensité pour rappeler ce don du sang. Les sites internet du ministère de la Défense et de la présidence de la République sont en mode vacances au moment où nous rédigeons ces lignes. Faudra-t-il attendre le centième anniversaire de cette tragédie pour en prendre la juste mesure ?
http://www.elwatan.com/actualite/soldat ... 76_109.php

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Algérie: Sellal en Belgique pour le centenaire de la Première Guerre mondiale

Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a assisté mardi en Belgique à la cérémonie de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale, a-t-on appris de source officielle.
La cérémonie de commémoration se déroule au Monument Roi Albert 1er à Nieuport, dans la province de la Flandre-Occidentale, à 126 km au nord-ouest de Bruxelles, en présence du roi et de la reine de Belgique, de la chancelière allemande Angela Merkel et de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers.
Ce mémorial, qui vient d'être rénové, a été érigé en 1938 pour commémorer le rôle du roi lors de la Première Guerre mondiale, notamment dans la Bataille de l'Yser lorsqu'il décidait de rester auprès de ses troupes pour défendre le sol belge.
Fin octobre 1914, un ordre a été donné de déclencher une vaste inondation des plaines de l'Yser afin d'arrêter la progression de l'ennemi allemand sur le front belge.
Le 15 août dernier, M. Sellal s'était rendu à Toulon (sud-est de la France) pour y prendre part aux festivités commémoratives du 70e anniversaire du débarquement en Provence.
http://www.maghrebemergent.info/actuali ... diale.html

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La France rend hommage aux 26.000 soldats Algériens morts pendant la 1ère Guerre mondiale

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26.000 soldats algériens sur les 175.000 hommes engagés lors de la Première Guerre mondiale ont reçu ce mardi un hommage de la France par l’intermédiaire de son ambassadeur en Algérie, Bernard Emié.
La cérémonie a eu lieu à Oran en présence des ambassadeurs d’Allemagne, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne a annoncé l’ambassade dans un communiqué qui précise que l’hommage s’est déroulé au cimetière du Petit Lac à Oran où sont enterrés des soldats d’Algérie, de France, d’Amérique et du Royaume-Uni, et qui a longtemps abrité un carré allemand.
« La France n’oublie pas ce qu’elle doit à ces soldats venus d’Algérie » a déclaré le diplomate français qui a rappelé à l’occasion de ce centenaire de la Grande guerre que « 175.000 soldats, sous-officiers et officiers algériens prirent une part déterminante à ce conflit, au cours duquel 26.000 d’entre eux perdirent la vie ». « Ils écrivaient par ce sacrifice, une page de l’histoire de la France et de l’Algérie qui, aujourd’hui encore, confère aux relations entre nos deux pays, son caractère exceptionnel et égal à nulle autre », a-t-il ajouté.
Selon M. Emié, « ces liens tissés lors des combats menés en commun se confirmeront, au cours de la Seconde Guerre mondiale pendant laquelle, là encore, les soldats algériens, prirent une part essentielle à la lutte pour la Liberté contre le nazisme ».
http://www.algerie1.com/actualite/la-fr ... -mondiale/

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Commémoration de l’Armistice du 11 novembre à Oran

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175 000 soldats d’Algérie ont pris part aux combats.

Une cérémonie célébrant l’Armistice du 11 novembre 1918, à la mémoire de tous les morts tombés pendant la Première Guerre mondiale, a été organisée aujourd’hui à la nécropole du Petit Lac d’Oran où sont notamment enterrés des soldats d’Algérie, de France, d’Amérique et du Royaume-Uni. La cérémonie a été présidée par l’ambassadeur français en Algérie, en présence des autorités civiles et militaires algériennes, ainsi que les ambassadeurs des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’Allemagne en Algérie, une délégation d’anciens combattants, de jeunes écoliers et des représentants de la communauté française. Un hommage particulier a été rendu aux 175 000 soldats d’Algérie qui ont pris part aux combats ainsi qu’aux anciens combattants algériens qui ont contribué, il y a soixante-dix ans, à la libération du territoire européen et dont une délégation était présente à ces commémorations. Cette célébration, organisée à Oran, fait suite au défilé du 14 juillet dernier sur les Champs Elysées du drapeau algérien et de sa garde et, quelques mois, et à la célébration du soixante-dixième anniversaire du débarquement de Provence, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, l’ambassadeur français en Algérie s’est adressé aux anciens combattants algériens exprimant «une infinie reconnaissance et une gratitude éternelle». «Sans vous, et sans tous vos camarades tombés au champ d’honneur, nous ne serions sans doute pas là ce matin», dira-t-il notamment. « Si nous devions retenir qu’une seule chose de cette cérémonie, c’est bien votre rôle pour réunir, aujourd’hui encore, et grâce aux combats menés en commun il y a soixante-dix ans, les deux rives de la Méditerranée ! Héros de ces guerres, hommes témoins, hommes relais, trait d’union entre nos histoires et nos peuples : pour tout cela, soyez aujourd’hui remerciés !» a encore déclaré l’ambassadeur.
http://algeriepatriotique.com/article/c ... embre-oran

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Emié rend hommage aux Algériens «à qui l’Europe doit la paix»

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L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a rendu hommage aux combattants algériens, ce samedi, à l’occasion du 75e anniversaire de la «tragédie de Mers El-Kébir», à partir du cimetière marin de cette ville côtière de l’ouest du pays. «Rappelons-nous de ce drame de Mers El-Kébir intervenu en terre algérienne et méditons à cet égard, alors que nous avons l’an dernier célébré ici en Algérie (…) l’anniversaire du 11 novembre, tout ce que nous devons pour la paix en Europe à ces soldats venus d’Algérie», a notamment déclaré l’ambassadeur de France, lors d’une cérémonie de recueillement à laquelle a pris part le wali d’Oran. «Je souhaite aussi aujourd’hui m’incliner devant leur mémoire et avoir une pensée pour ces 150 000 mobilisés ou engagés venus d’Algérie. Ces soldats, officiers et sous-officiers algériens, prirent une part déterminante à la libération de notre pays et à la lutte pour la liberté contre le nazisme. Pensons aux 16 000 qui ont payé de leur vie pour notre liberté», a souligné Bernard Emié, estimant que «c’est l’apanage des grands pays et des grands peuples que de retrouver la quiétude, la paix et l’harmonie après les plus terribles déchirements». L’ambassadeur de France a rappelé que «notre histoire commune compte nombre de drames, de sacrifices, de meurtrissures mais je suis fier de pouvoir dire aujourd’hui que la France et l’Algérie ont bâti un partenariat d’exception fondé sur la confiance, l’amitié, le respect mutuel». Il a, néanmoins, précisé que «cette relation (…) ne peut se développer que sur le socle de la mémoire, de la vérité et en portant un regard lucide sur notre passé». «C’est bien le message très fort qu’a souhaité transmettre le président de la République, en demandant à Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la mémoire, de venir se recueillir à Sétif le 20 avril dernier, quelques jours avant le 70e anniversaire des massacres intervenus dans cette ville et dans la région le 8 mai 1945», a enfin déclaré l’ambassadeur de France, en présence de plusieurs invités, dont la chargée d’affaires de l’ambassade du Royaume-Uni à Alger et le président de l’association des anciens marins et des familles des victimes de Mers El-Kébir.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... it-la-paix

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PARTICIPATION DES ALGÉRIENS À LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE : Hommage à Constantine

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Les ambassadeurs de France et d'Allemagne étaient présents à cette cérémonie ainsi que le consul général de France à Annaba, Franck Simaer, le wali de Constantine Hocine Ouadah et le grand historien Gilbert Meynier.
C'est en présence des autorités locales, civiles et militaires que les représentants de la diplomatie française et allemande ont commémoré la journée du 11 novembre qui symbolise la participation des soldats algériens à la Première Guerre mondiale 1914-1918.
Etaient présents à la cérémonie qui a eu lieu hier au Monument aux morts de Constantine, l'ambassadeur d'Allemagne Götz Lingenthal, de France Bernard Emié, le consul général de France à Annaba Franck Simaer, le wali de Constantine Hocine Ouadah et le grand historien Gilbert Meynier, en plus des militaires d'Algérie, d'Allemagne, de France et des personnalités importantes de Constantine.
En la circonstance, les deux représentants de la diplomatie allemande et française ont prononcé des discours, rappelant combien coûte cher la paix, mais aussi le rôle primordial des soldats algériens dans cette guerre qui a occasionné la mort de 25.711 d'entre eux, comme l'a précisé la veille, l'historien français Gibert Meynier lors d'une conférence dans laquelle il parlera longuement de la participation des Algériens dans les rangs de l'armée française durant la Première Guerre mondiale.
Pour lui, d'ailleurs, ce fut le «début du commencement de la libération de l'Algérie». Pour les deux diplomates cette guerre est dramatique, et ils rendent hommage aux soldats algériens, qui est la moindre des choses car leur sacrifice à permis un retour à la paix. Une paix, selon l'ambassadeur d'Allemagne, qu'il faut préserver pour les générations futures.
Pour l'ambassadeur de France, cette guerre industrielle aura connu la participation de 175.000 soldats algériens et qu'aujourd'hui ce patrimoine «Monument aux morts» qui a été restauré par l'Algérie, a permis avec un grand honneur de leur rendre hommage et de reconnaître leur sacrifice. Ce vibrant hommage pour lequel des personnalités diplomatiques se sont déplacées à Constantine, connaîtra aussi la présence d'anciens combattants cités d'ailleurs dans les deux discours des deux diplomates.
Cette célébration intervient au lendemain d'une rencontre après la conférence de l'historien français où l'ambassadeur de France, accompagné du wali de Constantine, Hocine Ouadah et de l'ambassadeur d'Allemagne ont inauguré à l'IFC, une exposition intitulée «Eclats de vies», laquelle raconte par le biais d'illustrations le parcours de ces milliers d'Algériens conscrits sous l'uniforme de l'armée française durant la Grande guerre 1914-1918.
Par la même occasion, le représentant de la diplomatie française ne manquera pas d'annoncer que «Constantine est invitée à représenter l'Algérie au Salon international du livre prévu en France en 2016».
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... ntine.html
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