Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

De l'époque numide aux temps modernes.
Répondre

hichem
Arif (عريف)
Arif (عريف)
Messages : 221
Inscription : 17 mai 2013, 18:54

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par hichem »

c'est mieu de poser a m6 sahib edadjadja il veut quoi de l'algerie?joue avec le feu sahib edadjadja 2014 c pas 1963.
Avatar de l’utilisateur

kaci
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1554
Inscription : 24 janvier 2013, 00:51

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par kaci »

Djaaf a écrit :
kaci a écrit :Le dernier discours de M6 n'est-il pas une orientation vers la guerre? Que veut dire l'Algérie partie prenante du conflit?
Quel rapport avec la guerre des sables?
Qui s'est opposé à qui dans cette guerre? Et dans le dernier discours il y a des relents guerriers.
Avatar de l’utilisateur

DarkSideoftheMoon
Raqib Awal (رقيب أول)
Raqib Awal (رقيب أول)
Messages : 646
Inscription : 05 août 2012, 15:15

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par DarkSideoftheMoon »

Les détails de l'aide consentie par Cuba à l’Algérie pour repousser l’agression marocaine en 1963
ARTICLE | 1. NOVEMBRE 2015 - 10:51

A l'aube du 22 octobre 1963, le navire marchand Aracelio Iglesias arriva à Oran, la deuxième ville d'Algérie, dans le nord-ouest du pays, pour débarquer la colonne qui fut transportée par voie ferrée dans 42 plateformes et 12 wagons, à environ 80 km, au fort construit par la Légion étrangère à Bedeau, près du village de Ras-el Ma. En pénétrant dans la ville, une certaine tension s’installa à l’apparition d’une file de véhicules militaires français. Il n'y eut pas d'incidents. Les Français s’arrêtèrent pour laisser passer les Cubains. Les accords d'Evian, signés le 18 mars 1962, préalablement à l’indépendance de l’Algérie, prévoyaient le stationnement de troupes françaises, lequel cessa à la date prévue. L'indépendance de l'Algérie fut proclamée le 5 juillet, et à l’occasion des premières élections, le 19 août 1962, Ahmed Ben Bella fut élu à la présidence, avec pour vice-président le colonel Houari Boumediene. Dans la matinée du 9 octobre 1963, Abdelaziz Bouteflika, l’actuel président algérien, alors ministre des Affaires étrangères, se rendit à la résidence de l'ambassadeur cubain, le commandant Jorge Serguera, pour l’informer d’une invasion imminente de troupes marocaines et que l'armée algérienne manquait de tanks et autres moyens pour affronter une guerre conventionnelle. Serguera lui répondit que Cuba pouvait envoyer des tanks, des canons et des munitions à l’Algérie, et lui répéta les paroles de Fidel : «Pour les Algériens, toute aide dont ils auront besoin…» Bouteflika en fit part à Ben Bella et à Boumediene qui acceptèrent la proposition sur le champ. Immédiatement, Serguera informa le commandant Manuel Piñeiro à Cuba. Lorsque l'opératrice demanda à qui était adressé l'appel et de la part de qui, celui-ci répondit : de la part de Raul Perozo pour Eduardo Mesa, deux guérilleros morts dans un combat mémorable face aux tanks de Batista. Serguera demanda 22 infirmiers de Pedro Miret, avec leurs « instruments» pour combattre une épidémie. Piñeiro, qui était un chef astucieux, comprit le message, Miret étant chef d’artillerie. Quelques heures plus tard, Piñeiro lui faisait savoir : «Alejandro [Fidel] est d'accord.» Serguera fit part aux dirigeants algériens de l’accord de Fidel. Le commandant Raul Castro, ministre des Forces armées révolutionnaires (FAR), se rendit en hélicoptère dans les provinces orientales pour retrouver Fidel dans la ferme El Jardin, dans l'actuelle province de Las Tunas, où le cyclone Flora frappait durement le pays, et l’informa de l'invasion marocaine. Après une analyse dynamique, les efforts se concentrèrent sur l’organisation de l'opération Dignité. Un groupe tactique de combat et un premier groupe spécial d'instruction (GEI) furent formés. Des membres de l’état-major, Flavio Bravo, Aldo Santamaria, Angel Martinez, (Francisco Ciutat), Roberto Viera, Ulises Rosales, Pedro Labrador et Mario Alvarello, s’envolèrent pour Alger où ils arrivèrent le 14 octobre. Le 9 octobre lors d’une réunion présidée par le ministre des FAR au campement de Managuaco, à San José de las Lajas, près de La Havane, Raul demanda aux présents s'ils acceptaient de partir comme volontaires pour une mission difficile hors du territoire national. Le soir même, ils furent convoqués au port de La Havane, et dans la nuit du 10, environ 120 soldats et officiers s’embarquèrent pour l’Algérie. Après le départ dans les temps du matériel, le second groupe partit à bord du navire Andrés Gonzalez Lines, une semaine plus tard, suivi le 22 par un renfort embarqué dans deux avions. Dans l’un d'eux se trouvait le commandant Efigenio Ameijeiras, qui allait assumer la direction des opérations. Au groupe tactique de combat furent assignés le commandant Roberto Viera en tant que second chef, le capitaine Ulises Rosales, chef de l’état-major et le lieutenant Pedro Labrador, comme instructeur. L'armement fut transporté à bord des deux navires : un bataillon de tanks avec 22 T-34 ; un groupe d'artillerie avec 18 obus de 122 mm ; un groupe de mortiers avec 18 pièces de 120 mm ; un groupe d'artillerie antiaérienne avec 18 pièces 14.5 mm et une batterie de canons antichar de 57 mm. Le groupe cubain du GEI était composé de 26 officiers, 19 sous-officiers et 640 soldats.
Les tanks arrivèrent à Oran en 12 jours
Le 22 octobre, le soleil n’était pas encore levé que le premier bateau arriva à Oran, environ 12 jours après la rencontre entre Bouteflika et Serguera ; le deuxième groupe arriva le 29. Dénonçant la concentration des troupes marocaines à la frontière, Ben Bella fit part de la situation difficile de l'Algérie. Le roi du Maroc, Hassan II, connaissant la précarité de l'armement algérien, avait ordonné à ses troupes de franchir la frontière le 14. Les villes de Hassi Beïda, Figuig, Tindouf et Tinjoub furent prises, en dépit de l’héroïque défense algérienne. Je me suis rendu à Colomb Béchar, à 1 200 km au sud de la capitale, où était installé le poste de commandement du vice-président Boumediene. Le 23 octobre, en tant que correspondant de Prensa Latina, nous avons obtenu une entrevue, au cours de laquelle le ministre de la Défense dénonça également la complicité des services secrets des Etats-Unis, parce qu’Hassan II utilisait leurs pilotes. Le colonel fit en sorte que plusieurs journalistes puissent se rendre à Tinjoub et informer que le 24 octobre, après cinq jours d’affrontement, l’Algérie avait repris Hassi Beida. Dans les sables sahariens, le docteur Julio Hernandez Socarras était l’un des 28 médecins, trois stomatologistes, 15 infirmiers et infirmières et huit techniciens, qui depuis environ quatre mois, le 23 mai 1963, faisaient partie de la première mission cubaine d'aide civile envoyée par Fidel. Quelques-uns furent dépêchés dans la zone de combat pour l'assistance aux blessés. A l’arrivée du Dr Pedro Rodriguez Fonseca, chef de la mission militaire, et de ses médecins, le Dr Hernandez et les autres coopérants retournèrent dans les hôpitaux qui leur avaient été assignés au mois de mai.
L'objectif stratégique était la ville de Casablanca
«Nous étions près de la frontière et de Tindouf. Nous avons préparé une attaque par le côté nord de la zone de combat, où Hassan ne disposait pas de forces importantes. Nous devions entrer par-devant les monts de l’Atlas jusqu'à Casablanca. L'idée était de passer la frontière, d’avancer sur 60 à 70 km et d’y faire entrer les guérilleros africains qui s’entraînaient à Sidi Bel-Abbès et Oran, avec l’accord des Algériens», explique le général de division de réserve Ulises Rosales. «L'opération fut planifiée pour lancer une attaque simultanée dans trois directions : la principale avec le groupe cubano-algérien dans la direction d’Aricha-Berguenet ; une autre à Tlemcen-Oudja à environ 78 km de la première, avec deux bataillons d’infanterie algériens, une compagnie de tanks 55 venus d'Egypte et la troisième à Figuit, avec deux bataillons d'infanterie algériens», nous a-t-il dit. Après une réunion à Colomb Béchar entre les directions militaires algérienne et cubaine, la thèse de Boumediene fut choisie : nous emparer de territoires frontaliers marocains, afin qu’en cas de négociations, l’Algérie se trouve dans de meilleures positions. Ameijeiras dit : «Nous n'arrêterons pas avant d’être arrivés à Casablanca.» «Nous étions sur le point de partir, préparés à amorcer l'offensive cubano-algérienne le 29 octobre – ajoute Rosales –, lorsque Ameijeiras informa qu'il fallait attendre. Serguera était allé à Alger pour informer Ben Bella et il donnerait l'ordre.» Mais le Président lui dit : «Nous devons attendre ; demain (30 octobre) je dois assister à une conférence au Mali pour examiner la situation en présence d’Hassan II, du président Modibo Keita et de l'empereur Hailé Selassié.» Serguera ordonna donc d’attendre.
Plus tard, Serguera informa de la déclaration de cessez-le-feu et de la suspension des hostilités. Le danger passé, Viera revint à Cuba avec la moitié du contingent. Le reste des membres de l'opération Dignité poursuivit l’entraînement militaire des Algériens pour l'utilisation de l’armement et la préparation au combat, sous le commandement d'Ulises Rosales. Le 2 janvier 1964, à l’occasion du 5e anniversaire de la Révolution cubaine, fut organisé à Alger un défilé militaire conjoint en présence de Ben Bella, Boumediene et Serguera. Les officiers et les soldats algériens firent une démonstration impressionnante. Le gouvernement algérien put constater que son armée populaire était prête à assurer sa tâche principale de défendre les conquêtes de la Révolution. Le commandant Raul Castro Ruz envoya un message de reconnaissance à chacun des Cubains. Le 11 mars 1964, le commandant Flavio Bravo remit officiellement tout l'armement, qui fut reçu par Boumediene et le commandant Slimane Hoffman. Le contingent resta jusqu'au mois d’octobre, au terme de l’entraînement militaire. Les messages de félicitations de Ben Bella et de Boumediene témoignent de l’efficacité avec laquelle l'opération Dignité avait été menée. La pénétration frontalière dura seulement 17 jours ; les documents déclassifiés durant ces 50 ans permettent de comprendre comment la courageuse résistance algérienne et la décision cubaine d'envoyer ce groupe d’instruction et de combat contribuèrent de manière décisive au dénouement positif. Les conversations durèrent plusieurs mois sur d'autres scènes jusqu'en février 1964, au terme desquelles les frontières antérieures, établies par l'Organisation de l'Unité africaine (OUA), furent rétablies.
Des armées en blouses blanches et en vert olive
La collaboration de Cuba avec l'Afrique commença en 1961 quand l’Algérie luttait contre le colonialisme. Cette aide se multiplia à partir de l'épisode audacieux de 1963. Peu après, Massamba Débat, président du Congo-Brazzaville, fit une visite officielle en Algérie et pendant une réception en son honneur au Palais du peuple, le président Ben Bella lui raconta la récente opération. Débat voulut connaître Serguera. Le président congolais lui manifesta son besoin en armes et en entraînement militaire. En peu de temps, la demande se matérialisa et l'assistance cubaine commença avec des équipements militaires soviétiques, qui parvinrent notamment aux mouvements indépendantistes de Guinée-Bissau, du Mozambique, de Namibie, d'Angola, du Zimbabwe, de la Zambie, de l'Afrique du Sud et des gouvernements menacés du Zaïre, d'Ethiopie et de la République populaire de l'Angola, la plus longue, sanglante et significative guerre. Une véritable épopée qui concerna presque toute l'Afrique subsaharienne, si l’on considère également l'aide civile. Les voyages à Alger du président Raul Castro et du président Abdelaziz Bouteflika à La Havane renforcèrent plus d'un demi-siècle de coopération entre les deux peuples et gouvernements. Ces exemples emblématiques de fraternité qui commencèrent par une assistance civile et militaire importante presque à toute l'Afrique firent dire à Nelson Mandela en juillet 1991 : «Quel autre pays peut se prévaloir de plus d’altruisme que celui dont Cuba a fait preuve dans ses relations avec l'Afrique ?»
Gabriel Molina Franchossi
Granma
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... aine-en-19

Djaaf
2nd classe (FAR-Maroc)
2nd classe (FAR-Maroc)
Messages : 3577
Inscription : 20 février 2013, 14:34

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par Djaaf »


komtara
Arif (عريف)
Arif (عريف)
Messages : 101
Inscription : 08 avril 2012, 15:24

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par komtara »

https://www.youtube.com/watch?v=RG3JyWbf41Q
Des prisonniers de l'armée Marocain dans la région frontalière Um Aleshrad entre l'Algérie et le Maroc , la guerre de sable 1963 entre L'Algérie et le Maroc.

http://www.britishpathe.com/video/talks ... y/Selassie

skytrain_47
Avertissement
Avertissement
Messages : 402
Inscription : 01 décembre 2012, 04:18

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par skytrain_47 »

komtara a écrit :https://www.youtube.com/watch?v=RG3JyWbf41Q
Des prisonniers de l'armée Marocain dans la région frontalière Um Aleshrad entre l'Algérie et le Maroc , la guerre de sable 1963 entre L'Algérie et le Maroc.
Prisonniers algériens à Oum el Achar,

Grove1
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 39
Inscription : 16 avril 2012, 14:40

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par Grove1 »

skytrain_47 a écrit :
Prisonniers algériens à Oum el Achar,
Et qu'est ce qui te fait dire cela!
Probablement,toutes les couleuvres qu'on vous a fait ingurgiter depuis votre enfance...

Nous autres,on ne transforme pas des défaites resplendissantes en victoires éclatantes!

C'est des prisoniers marocains a Oum El Ashard,biensûr.

Et ce n'est pas nous qui le disons,c'est une référence dans le domaine "British Pathe"

https://farm9.staticflickr.com/8481/289 ... 970f_o.png

Image

skytrain_47
Avertissement
Avertissement
Messages : 402
Inscription : 01 décembre 2012, 04:18

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par skytrain_47 »

Description est fausse

skytrain_47
Avertissement
Avertissement
Messages : 402
Inscription : 01 décembre 2012, 04:18

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par skytrain_47 »

EN réalité il y a eu des prisonniers marocains aussi et blesses Mais pas sur cette vidéo

Grove1
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 39
Inscription : 16 avril 2012, 14:40

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par Grove1 »

skytrain_47 a écrit :Description est fausse
:lol!:

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21879
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par AAF 2020 »

Cubains en Afrique : première mission
Au début des années 1960, Cuba faisait ses premiers pas en Afrique en nouant des relations avec les révolutionnaires locaux. Alger est devenue la porte d'entrée du continent sud pour les Cubains. C’est là que les militaires de Liberty Island furent pour la première fois prêts à combattre sur le sol africain.
Conflit frontalier
L’effondrement des empires coloniaux européens en Afrique dans les années 1950 et 1960 s’est accompagné de conflits sur les frontières des États nouvellement indépendants. Dans le cas de l’Algérie et du Maroc, il s’agissait d’un conflit militaire de courte durée. Ses origines résident dans les particularités de la politique des colonialistes français. Au cours du demi-siècle précédent, les autorités françaises considéraient l'Algérie comme un territoire français à part entière (contrairement à la Tunisie et au Maroc, qui n'étaient que des protectorats) et agrandissaient donc sérieusement son territoire aux dépens de ses voisins.
01-42a8b978fcd86fcd1ccfac3fd6960b7a.jpg
Paysage au sud-ouest d'Alger, près de Tindouf, 1880.
wikimedia.org
Les plus grandes objections des Marocains ont été provoquées par l'inclusion en 1952 des régions de Tindouf et de Colon-Béchar, riches en gisements de pétrole, de fer et de manganèse, en Algérie. Après avoir accédé à l'indépendance en 1956, le Maroc a revendiqué ses droits sur ces terres. Au fil du temps, les revendications territoriales de Rabat se sont développées et ont commencé à couvrir le Sahara espagnol et une partie importante du territoire de la Mauritanie.
02-ca12acb285c9e6fee7262378f306f329.jpg
Carte du Grand Maroc, printemps 1963.
wikimedia.org
Le Maroc a activement soutenu le Front de libération nationale (FLN), qui a lutté contre les colonialistes français pour la libération de l'Algérie. La ville frontalière marocaine d'Oujda est devenue de facto la capitale des forces de libération algériennes. Le puissant groupe militaro-politique qui a émergé là-bas, qui contrôlera ensuite le gouvernement et l’armée en Algérie pendant de nombreuses décennies, a reçu le surnom de « clan Oujda ».
Pendant la guerre anticoloniale, les représentants du FLN ont signé un accord avec le roi Hassan II du Maroc en juillet 1961, qui prévoyait des négociations pour réviser la frontière après l'accession à l'indépendance. L'Algérie l'a reçu en 1962. Les habitants de Tindouf ont voté en masse pour l’indépendance lors du référendum et ont également écrit en masse sur les bulletins de vote : « Nous sommes Marocains ».
03-7f440d1116c441bae28dcfa5cb957204.jpg
Dirigeants du FLN et invités étrangers lors d'un défilé des forces du front à Oujda (Maroc), mars 1962.
orientxxi.info
Bien entendu, aucune négociation sur la révision des frontières n’a suivi. Au printemps 1963, le dirigeant algérien Ahmed Ben Bella abandonne complètement l’accord de 1961, affirmant qu’il n’entendait céder à personne un pouce de terre « libérée par le sang de tant de martyrs ». Les deux parties ont commencé à rassembler des troupes sur la section contestée de la frontière. Il y a eu des incidents à la frontière. En Algérie comme au Maroc, l’hystérie patriotique s’est intensifiée, accompagnée de l’expulsion des Marocains d’Algérie et des Algériens du Maroc. Les tentatives de négociation ressemblaient à un dialogue de sourds.
Fin septembre 1963, le roi Hassan envoie des troupes auxiliaires de Tagunit occuper Tinjub et Hassi Beyda, deux villages au cœur du territoire « confisqué » par les Français. Ces villages contrôlaient la seule route reliant Tindouf à la côte méditerranéenne de l'Algérie. Le 1er octobre, les autorités marocaines ont prévenu que « la question des frontières ne peut plus être reportée ».
Le 8 octobre, l'armée algérienne attaque soudainement et s'empare de ces deux villages. Dix Marocains ont été tués. Après avoir déployé de l'artillerie et des véhicules blindés, l'armée marocaine chassa le 14 octobre les Algériens de Tinjub et de Hassi-Beida et coupa la route. L'Algérie a répondu le lendemain par une mobilisation générale. Le conflit, appelé la Guerre des Sables (Harb ar-Rimai en arabe), commença.
https://warspot.ru/20416-kubintsy-v-afr ... ya-missiya
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Avatar de l’utilisateur

Genghis khan
Arif (عريف)
Arif (عريف)
Messages : 216
Inscription : 30 juillet 2023, 14:05
Has thanked : 2 times

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par Genghis khan »

Cette article n'est qu'un torchon :evil:, je l'ai même pas fini tant il y a de mensonges :x :sui:
"quand les temps sont durs, le sage bâtit des ponts, et l'idiot érige des barrières..."roi t'chala, film black panthère
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par anzar »

Tout à fait d'accord.... un tissus d'inepties reprenant clairement la propagande du makhzen
Image

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21879
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par AAF 2020 »

LE MAROC REFUSE DE LIBÉRER les cinq officiers égyptiens capturés en territoire chérifien

M. Boutaleb, ministre marocain de l'information, a annoncé lundi officiellement la capture de cinq officiers égyptiens dans l'hélicoptère militaire algérien qui s'était posé dimanche à Aïn-Chouadeur, en territoire marocain. M. Boutaleb a dévoilé l'identité des captifs : le colonel Abbas Chahin et le lieutenant-colonel Abdel Khaleq Atia, de l'armée blindée ; les capitaines Farouc Abdel Hamid El Fi-qui, Ahmed Fouad El Houadi et Reda Sabir Sabri. Les quatre autres passagers de l'hélicoptère sont des militaires algériens composant l'équipage de l'appareil.
Le ministre marocain a déclaré que les cinq officiers égyptiens avaient été " chargés d'une mission limitée dans le temps et dans l'espace ", à savoir : " aider un pays agresseur, entraîner ses unités, donner des renseignements militaires sur une zone de conflit armé ".
Les passeports de ces cinq officiers, a indiqué M. Boutaleb, " ne font pas état de la profession des militaires et portent seulement la mention " mission officielle ". Ces cinq hommes ont essayé d'abord de se faire passer pour des journalistes. Ils ont ensuite déclaré tenir leurs ordres du général Ali Harem, chef des renseignements à l'état-major égyptien. Ils ont déclaré avoir eu pour compagnons deux officiers aviateurs qui ont fait le même voyage ".
M. Boutaleb a indiqué que l'un, nommé Atia Moubarek, pilote de bombardier, se trouve actuellement à Alger, et l'autre, nommé Badre, pilote de chasse sur Mig, est à Colomb-Béchar.
Ce groupe de militaires égyptiens serait arrivé à Alger le 17 octobre dernier.
Au Caire, où la présence d'une mission militaire de la R.A.U. à Alger a été confirmée, le ministre adjoint des affaires étrangères a demandé à l'ambassadeur du Maroc, la libération des cinq officiers égyptiens. Cette demande, que l'ambassade de la R.A.U. à Rabat a également formulée, a été rejetée par le gouvernement chérifien.
A Alger, on observe la plus grande discrétion sur l'affaire de l'hélicoptère. " Les avions de chasse marocains ont violé l'espace aérien algérien ", tel est le seul commentaire recueilli à Alger, à ce sujet.
https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html
Avatar de l’utilisateur

Genghis khan
Arif (عريف)
Arif (عريف)
Messages : 216
Inscription : 30 juillet 2023, 14:05
Has thanked : 2 times

Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

Message par Genghis khan »

AAF 2020 a écrit :
30 octobre 2023, 17:54
LE MAROC REFUSE DE LIBÉRER les cinq officiers égyptiens capturés en territoire chérifien

M. Boutaleb, ministre marocain de l'information, a annoncé lundi officiellement la capture de cinq officiers égyptiens dans l'hélicoptère militaire algérien qui s'était posé dimanche à Aïn-Chouadeur, en territoire marocain. M. Boutaleb a dévoilé l'identité des captifs : le colonel Abbas Chahin et le lieutenant-colonel Abdel Khaleq Atia, de l'armée blindée ; les capitaines Farouc Abdel Hamid El Fi-qui, Ahmed Fouad El Houadi et Reda Sabir Sabri. Les quatre autres passagers de l'hélicoptère sont des militaires algériens composant l'équipage de l'appareil.
Le ministre marocain a déclaré que les cinq officiers égyptiens avaient été " chargés d'une mission limitée dans le temps et dans l'espace ", à savoir : " aider un pays agresseur, entraîner ses unités, donner des renseignements militaires sur une zone de conflit armé ".
Les passeports de ces cinq officiers, a indiqué M. Boutaleb, " ne font pas état de la profession des militaires et portent seulement la mention " mission officielle ". Ces cinq hommes ont essayé d'abord de se faire passer pour des journalistes. Ils ont ensuite déclaré tenir leurs ordres du général Ali Harem, chef des renseignements à l'état-major égyptien. Ils ont déclaré avoir eu pour compagnons deux officiers aviateurs qui ont fait le même voyage ".
M. Boutaleb a indiqué que l'un, nommé Atia Moubarek, pilote de bombardier, se trouve actuellement à Alger, et l'autre, nommé Badre, pilote de chasse sur Mig, est à Colomb-Béchar.
Ce groupe de militaires égyptiens serait arrivé à Alger le 17 octobre dernier.
Au Caire, où la présence d'une mission militaire de la R.A.U. à Alger a été confirmée, le ministre adjoint des affaires étrangères a demandé à l'ambassadeur du Maroc, la libération des cinq officiers égyptiens. Cette demande, que l'ambassade de la R.A.U. à Rabat a également formulée, a été rejetée par le gouvernement chérifien.
A Alger, on observe la plus grande discrétion sur l'affaire de l'hélicoptère. " Les avions de chasse marocains ont violé l'espace aérien algérien ", tel est le seul commentaire recueilli à Alger, à ce sujet.
https://www.lemonde.fr/archives/article ... 19218.html
Comme quoi Moubarak n'a jamais été capturé par les marakchi :nooo:, et que tout le reste de cette histoire (mensonge :?:) n'était que des inventions et des inepties du maghzen :fou: :clown:
"quand les temps sont durs, le sage bâtit des ponts, et l'idiot érige des barrières..."roi t'chala, film black panthère
Répondre

Revenir à « Histoire Militaire Algérienne »