Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

De l'époque numide aux temps modernes.

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numidia
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Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par numidia »

Ce mois d'octobre 2011, pour que nul n'oublie la rafle, les crimes très nombreuses manifestations partout pour rendre hommage à nos morts, à nos martyrs pour la cause révolutionnaire à nos morts pour la patrie, pour la terre et pour la liberté, dignité et honneur hommage à ces hommes et femmes désarmés, marcheurs pacifiques, manifestants calmes mais déterminés eux qui ont été assassinés, raflés, torturés, internés ce mois d'octobre 1961

1961 - 2011, 50 ans !

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Allah yerham echouhada

un hommage aux morts, disparus, blessés, meurtris dans leur âme ou dans leur chair
ce 17 octobre à Paris, les Algériens étaient allés manifester contre le couvre-feu.
manifestation organisée et à l'appel du FLN.
elle a été reprimée dans le sang par les forces de l'ordre françaises, sous couvert des pouvoirs publics.


ci-joint des documents tirés du formidable travail sur cet évènement par Jean-Luc Einaudi La bataille de Paris

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cesam
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par cesam »

Il Vient de paraître aux Éditions Média-Plus

Le 17 Octobre des Algériens et la Triple occultation d’un massacre


08 Avril 2012

À cinq mois de la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre des gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d’Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant des centaines de morts.

En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l’été 1962 et publié pour la première fois en Algérie par les éditions Média-Plus. Nourri de nombreux témoignages d’Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne. Ce document est complété par la Triple Occultation d’un massacre de Gilles Manceron, qui jette une lumière neuve sur cet évènement.

Papon était appuyé dans le gouvernement par ceux qui désapprouvaient les choix du général de Gaulle dans les négociations en cours pour l’indépendance de l’Algérie. Ce livre explique la logique implacable d'un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale, paroxysme d'une période où la France s'est écartée des principes hérités des plus grands moments de son histoire.
http://www.liberte-algerie.com/radar/le ... lus-175641
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Algeriano1962
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Algeriano1962 »



Le 17 octobre 1961, "ce jour qui n’ébranla pas Paris"



Un an après la promesse du candidat François Hollande de reconnaître officiellement les événements du 17 octobre 1961 à Paris, l'écrivain Jean-Luc Einaudi répond aux questions de FRANCE24.



Il y a cinquante et un ans, les forces de l’ordre françaises réprimaient violemment une manifestation contre l’instauration, par le Préfet de police Maurice Papon, d’un couvre-feu à Paris et en banlieue parisienne pour les seuls Maghrébins, manifestation organisée par le Front de libération nationale algérien. Selon Jean-Luc Einaudi, écrivain et auteur de "La bataille de Paris - 17 octobre 1961", une vingtaine de personnes furent tuées ce jour-là et une quarantaine disparurent. Le 17 octobre 2011, le candidat à l’élection présidentielle François Hollande s’engageait, s’il était élu, à reconnaître officiellement ces tueries. Au jour du 17 octobre 2012, cette reconnaissance n’a pas eu lieu. Jean-Luc Einaudi répond aux questions de FRANCE 24.

Les répressions d’octobre 61 sont-elles un épisode parmi d’autres dans la guerre d’Algérie, ou ont-elles joué un rôle dans les accords d’Évian et dans l’irréversibilité de l’indépendance de l’Algérie ?

Fondamentalement, je pense que les massacres du 17 octobre 1961, à Paris, sont un épisode parmi d'autres de la guerre d'Algérie. Cet épisode ne peut d'ailleurs pas être compris si on ne le restitue pas par rapport au déroulement de cette guerre sur le territoire algérien. Je dirais même qu'il ne peut être compris si l'on n'a pas en tête que la France était en situation de répression et de guerre coloniale depuis 1945, avec les massacres de l'Est algérien en mai 1945 et la tentative de reconquête de l'Indochine.

Hauts fonctionnaires, policiers, gendarmes mobiles baignaient dans cette ambiance depuis des années, avec tout ce que cela implique en termes d'état d'esprit et de pratiques. Ceci étant dit, la particularité des évènements du 17 octobre est double. Il s'agit d'une part du surgissement de colonisés au coeur-même de la métropole coloniale pour appuyer la revendication d'indépendance. Il s'agit d'autre part du déchaînement en plein Paris de la violence policière produite par des années de pratique de la guerre coloniale.

Pourtant, ces manifestations et cette répression sanglante n'ont pas influé de façon décisive sur la reprise des négociations entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire algérien. De Gaulle était décidé à en finir avec cette guerre qui isolait la France sur la scène internationale et dont l'issue ne pouvait plus être que l'indépendance, qui avait le soutien de la très grande majorité des Algériens, y compris immigrés. Les massacres du 17 octobre n'ont pas provoqué en France de grandes réactions de protestation. Ils ont été très largement dissimulés par le mensonge de l’État et recouverts par l’indifférence dominante. Autrefois, Pierre Vidal-Naquet avait appelé le 17 octobre 1961 "ce jour qui n'ébranla pas Paris". Je partage ce point de vue.

Pourquoi la France n’a-t-elle pas encore reconnu officiellement les tueries d'octobre 1961 ? Pensez vous que François Hollande le fera ?

La France n'a pas encore reconnu officiellement ce crime pour diverses raisons. La première est que les responsables ont continué durant longtemps à occuper d'importantes fonctions dans l'État français. Je rappelle que Maurice Papon, Préfet de police en 1961, a été ministre jusqu'en 1981 et que Roger Frey, ministre de l'Intérieur en 1961, a présidé le Conseil constitutionnel jusqu'en 1983.

François Mitterrand qui en 1961 était dans l'opposition, une fois devenu président de la République, ne tenait pas à ce qu'on revienne sur les années de la guerre d'Algérie, compte tenu des graves responsabilités qui furent les siennes en tant que ministre de l'Intérieur d'abord puis comme ministre de la Justice. Il y avait là une convergence d'intérêts pour entretenir l'ignorance et l'oubli.

Il a fallu le développement de recherches, la publication de livres, un mouvement de la société civile pour que, peu à peu, la vérité fasse son chemin. Je rappelle à cet égard le moment crucial qu'a constitué, en 1999, le procès qu’a intenté contre moi Maurice Papon et qui, finalement, a permis que ce massacre soit reconnu pour la première fois. À partir de là, un mouvement de reconnaissance s'est engagé de la part de nombreuses municipalités, à commencer par Paris.

Néanmoins, dans le même temps, la Préfecture de police, concernée en premier lieu par ces événements, a continué à chercher à entretenir des versions mensongères et à manoeuvrer pour faire obstacle à cette reconnaissance. Le 17 octobre 2011, sur le pont de Clichy, le candidat François Hollande s'est engagé publiquement à reconnaître ce crime s'il était élu Président de la République. Il est maintenant Président de la République. J'attends que le 17 octobre 2012, il respecte son engagement.

Les événements d’octobre 1961 ne sont pas très connus par la jeunesse française et algérienne. À quoi cela est-il dû ?

En ce qui concerne la France, la connaissance des événements du 17 octobre 1961 a beaucoup progressé durant ces dernières années. J'ai eu, pour ma part, l'occasion d'intervenir souvent devant des publics nombreux de lycéens, de toutes origines, toujours très attentifs. Je constate également que ces événements sont maintenant mentionnés dans les manuels d'histoire. Mais, concernant ces faits, comme bien d'autres, le travail de connaissance et de transmission doit se poursuivre et ne sera jamais terminé.

Pour ce qui est de l'Algérie, les conflits internes qui ont suivi l'indépendance ont eu pour conséquence, durant de nombreuses années, de passer sous silence l'action de l'émigration algérienne durant la guerre d'indépendance. Trop souvent, l'histoire a été instrumentalisée en fonction de tels ou tels intérêts.

En France comme en Algérie, il me paraît essentiel que les citoyens considèrent qu'il est de leur responsabilité de chercher à connaître et faire connaître leur histoire.

Exil et pression nationaliste, clandestinité et répression policière... Cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, FRANCE 24 revient sur cette période douloureuse à travers un documentaire inédit consacré aux Algériens en France. Quatre d'entre eux ont accepté de témoigner.

Diffusion ce mercredi 17 octobre à partir de 21h40 sur nos trois antennes.


http://www.france24.com/fr/20121016-alg ... ion-guerre
Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par numidia »

Cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie

Commémoration des massacres du 17 octobre 1961.
Rencontre-débat avec les historiens Linda AMIRI, Emmanuel BLANCHARD, et l’ancien prisonnier politique FLN en France, M. Mohand ZEGGAGH, dit Rachid, auteur de «Prisonniers politiques FLN en France pendant la guerre d’Algérie 1954-1962» -
Jeudi 18 octobre 2012 à 18H30.


Mardi 17 octobre 1961, cette nuit noire, des Algériens sont sortis à Paris pour manifester pacifiquement contre le couvre-le feu instauré par le tristement célèbre préfet de police d’alors, Maurice Papon. Ils sont jetés dans la Seine du haut des ponts de Paris et de la banlieue, torturés dans l’enceinte même de la préfecture. «Au Palais des sports,réquisitionné, des Algériens tombaient sous les coups portés par ceux qui s’appelaient «comité d’accueil». Des violences semblables, portées sur des hommes sans défense, furent commises au stade de Coubertin, au camp de Vincennes, ainsi que dans différents commissariats.

La violence qui se déchaîna ce jour-là était le produit d’une longue tradition d’exactions coloniales et la haine raciale était le moteur de ces crimes», relève l’historien Jean-Luc EINAUDI, auteur de «La bataille de Paris», «Un massacre à Paris», «Scènes de la guerre d’Algérie en France, en 2009». « Le soir du 17 octobre 1961, une foule d’hommes, de femmes et d’enfants marchent calmement en direction du centre de Paris. Le cortège défile le long des grands boulevards aux cris de « Vive l’indépendance», « Non au couvre-feu », « Libérez Ben Bella »... La suite est désormais bien connue, a police charge à divers endroits tuant par dizaine des manifestants désarmés.



Plus de 11000 hommes sont arrêtés le soir même puis entassés dans les bus réquisitionnés de la RATP avant d’être internés dans les stades parisiens puis, pour des centaines d’entre eux, renvoyés vers « leurs douars d’origine ». Ce jour là, Paris, ville des Lumières, devient la capitale de l’horreur et de la honte. Pour les manifestants, après des années d’oubli, le 17 octobre est désormais aujourd’hui en Algérie une journée d’hommage aux victimes. Aussi importante soit cette date, le 17 octobre 1961 ne doit pas éclipser le rôle essentiel que joua la Fédération de France du FLN», souligne de son côté la jeune historienne Linda AMIRI



La Fédération de France d u FLN et le 17 oct obre 1961 Par l’historienne Linda AMIRI


En 1954, près de 250 000 Algériens vivent en France, c’est une immigration essentiellement de travail bien que l’on relève la présence de 6000 femmes et 14 000 enfants algériens. Le Nord Pas-de-Calais, le département de la Seine, l’Est et la région Rhône-Alpes sont traditionnellement les régions d’accueil des travailleurs algériens et de leurs familles. Toutefois, c’est le département de la Seine qui concentre la majorité de l’immigration algérienne, soit 115 000 personnesen 1958.

Essentiellement constituée d’une classe ouvrière capable de souscrire une cotisation élevée et régulière, cette dernière fait l’objet de convoitises de la part du Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj et du Front delibération nationale (FLN). En janvier 1955, alors que les premiers émissaires frontistes débutent leur travail politique, le MNA s’impose comme l’unique héritier de l’ancienne Fédération de France du MTLD. De 1955 à 1958, une terrible« bataille pour l’implantation » oppose les deux organisations sur l’ensemble dela France.

Dans cette « guerre dans la guerre 1», le FLN prend l’avantage dès 1957 sans toutefois parvenir à éliminer le MNA. Parallèlement, la Fédération deFrance du FLN s’érige en contre-Etat, encadrant et contrôlant les Algériens qui lui sont acquis, tout en portant le conflit au coeur de la métropole coloniale par sa propagande et ses actions militaires. En effet, au printemps 1958, Omar Boudaoud,responsable de la Fédération de France du FLN, décide en conformité avec les ordres du Comité de coordination et d’exécution (C.C.E) d’organiser le 25 août 1958 une vague d’attentats dans le but d’ouvrir un second front. Ces actions permettent au FLN de médiatiser sa cause tout en obligeant le gouvernement à maintenir des troupes militaires dans l’hexagone. A Paris, le préfet de police Maurice Papon a désormais pour ordre d’anéantir l’organisation FLN dans le département de la Seine.

Une mission d’autant plus stratégique que la Fédérationde France du FLN est désormais suffisamment bien organisée pour dégager un surplus financier destiné aux instances de la Révolution, et en particulier au GPRA nouvellement créé. Soutenu par sa hiérarchie, Maurice Papon réintroduit à Paris les méthodes de surveillance et de contrôle propres à l’administration coloniale, tout en renforçant la répression et l’action psychologique à destination des Algériens : création d’un centre d’identification à Vincennes, d’un Service d’assistance technique aux Français musulmans d’Algérie (SAT-FMA) et d’une force de police auxiliaire (harkis).

La Fédération de France du FLN réplique par l’organisation d’attentats contre la police parisienne et en particulier contre les Calots bleus, dont l’entrée en fonction entraîne une augmentation des violences faites aux civils algériens. Désormais pour la police, ces derniers sont le visage du FLN : rafles, violences policières, vols, discriminations racistes sont le lot quotidien du département travailleurs algériens du département de la Seine.

A l’été 1961, malgré la décision du Comité fédéral de surseoir les attentats contrela police, la situation s’envenime. Plusieurs corps d’Algériens sont retrouvés sur lavoie publique, la peur est telle que les militants FLN alertent le Comité fédéraldu climat délétère et exigent l’organisation d’une riposte. C’est dans ce climat de très fortes tensions que Maurice Papon déclare, lors des funérailles d’un policier « Pour un coup donné, nous en porterons dix !».

Une phrase qui est interprétée par certains policiers comme une promesse à l’impunité. Le 5 octobre 1961,Maurice Papon décrète un couvre-feu pour tous les Algériens du départementde la Seine de 20h30 à 5h30 du matin. Cette initiative à caractère discriminatoire vise à briser l’organisation politico-administrative de la Fédération de France du FLN en empêchant les militants de se réunir le soir ou de collecter les cotisations. Avec ce couvre-feu, l’émigration algérienne est officiellement désignée comme l’ennemi intérieur. Privée de son droit fondamental à circuler librement, elle est réduite à une force de travail. Elle devient surtout la proie facile de tous les revanchards de l’Algérie française, de tous ces policiers qui choisissent de semettre en infraction avec les valeurs républicaines qu’ils sont censés défendre.

Réunie en conseil le 10 octobre 1961, la Fédération de France, décide d’organiser la riposte en choisissant la voie pacifique. Pour la première fois de son histoire, alors même que les manifestations sont interdites, elle décide d’organiser à Paris une marche destinée à dénoncer la répression. Tous les Algériens, à l’exception des vieillards (chargés de garder les enfants en très bas âge) et des permanents dont l’éventuelle arrestation serait un risque trop important pour le nidham sontappelés à manifester dans Paris. Le soir du 17 octobre 1961, une foule d’hommes, de femmes et d’enfants marchent calmement en direction du centre de Paris.

Le cortège défile le long des grands boulevards aux cris de « Vive l’indépendance »,« Non au couvre-feu », « Libérez Ben Bella »... La suite est désormais bien connue,la police charge à divers endroits tuant par dizaines des manifestants désarmés.Plus de 11000 hommes sont arrêtés le soir même puis entassés dans les bus réquisitionnés de la RATP avant d’être internés dans les stades parisiens puis, pour des centaines d’entre eux, renvoyés vers « leurs douars d’origine ». Ce jour là, Paris, ville des Lumières, devient la capitale de l’horreur et de la honte.

Pour les manifestants, après des années d’oubli, le 17 octobre est désormais aujourd’hui en Algérie une journée d’hommage aux victimes. Aussi importante soit cette date,le 17 octobre 1961 ne doit pas éclipser le rôle essentiel que joua la Fédérationde France du FLN et de l’ensemble de ces exilés anonymes dans le combat pour l’indépendance de l’Algérie.

:arrow: http://www.cca-paris.com/index.php?opti ... &Itemid=75
GLOIRE A NOS MARTYRS
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par AAF 2020 »

Tizi ouzou: Halte sur la date du 17 octobre 1961
Cette célébration de la journée du 17 octobre 1961 sera aussi marquée par une remise de médailles aux moudjahidine de la Fédération de France, par l’Association des moudjahidine du FLN de France alors qu’une fresque, se rapportant à cette date historique, sera réalisée par les étudiants de l’Ecole régionale des Beaux-ArFidèle à leurs traditions, la Direction de wilaya de la culture et la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ne ratent pas une seule occasion pour marquer les dates ayant écrit et jalonné l’histoire du pays, et ont décidé ce mardi de perpétuer une nouvelle fois la symbolique du 17 octobre 1961. En effet, elles ont prévu un riche programme pour commémorer cette triste date du massacre de milliers d’Algériens par la police française sous la direction de Papon. Un programme d’activités de deux jours arrêté de concert avec l’Association des moudjahidine de la fédération de France, de l’Ecole régionale des Beaux-Arts d’Azazga et de la cinémathèque de Tizi-Ouzou. Conférences, projection de film, exposition photographique sur les dits événements et fresque seront au programme dès ce mardi et mercredi. Les conférences seront animées demain par M. Ben Younès, sénateur et président du Bureau national de l’Association des moudjahidine de la Fédération du FLN et le lendemain par Mme Kechir, chercheuse en histoire, avec pour thème « Le 17 octobre et la lutte pour l’indépendance ». A l’issue de cette conférence qui se tiendra au petit théâtre, le public sera convié à la projection du film «  Les années algériennes ». Une série documentaire réalisée par Bernard Favre, produite par Philip Alfonsi et Bernard Favre, et conçue par Benjamin Stora. La série a nécessité deux ans de travail autour d’une centaine de témoins, de centaines d’heures de documents filmés (archives de l’INA et de l’ECPA). « Il ne s’agit pas ici de raconter simplement la guerre d’Algérie, mais de la comprendre, sans excuser les différents acteurs. Tous les points de vue sont représentés, du soldat à l’immigré algérien, du pied-noir au harki », disait à la sortie en 1991 de cette série de 4 heures, son auteur, l’historien Benjamin Stora. Comme il avait estimé « qu’il était trop simple de juger ou condamner, mais plus instructif, et plus utile, d’analyser les responsabilités pour espérer se prémunir contre un mauvais futur. Peu de grands noms dans ce défilé de témoins et d’acteurs. La parole est ici donnée aux anonymes qui ont vécu cette guerre au quotidien. Ils sont confrontés à leurs souvenirs et à leurs oublis, et posent des questions : la haine, la violence, les bombes, les massacres étaient-ils évitables ? L’indépendance algérienne pouvait-elle se payer à un prix moins lourd ? ».
http://www.horizons-dz.com/?Halte-sur-l ... 17-octobre
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par l'adjudant/chef »

MASSACRES D'OCTOBRE 1961
Hollande: La France reconnaît «avec lucidité» ces faits



Le président français, François Hollande, a déclaré hier que la «République reconnaît avec lucidité» les massacres d'Algériens le 17 octobre 1961, rendant hommage à la mémoire des victimes de la sanglante répression policière. «Le 17 octobre 1961, des Algériens, qui manifestaient pour le droit à l'indépendance, ont été tués lors d'une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits», a déclaré le président français dans un communiqué diffusé par l'Elysée. Le président français, qui est attendu en décembre prochain pour une visite officielle en Algérie, a, par ailleurs, rendu hommage aux victimes de cette répression. «Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes», a-t-il dit.
Un peu plus tôt, le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, avait déposé une gerbe de fleurs devant la plaque commémorative qu'il avait fait apposer en 2001 en hommage aux victimes de cette répression. Il avait ajouté ne pas douter que François Hollande saurait «dire les mots et poser les gestes qui permettront à la France d'être lucide vis-à-vis de ce moment d'histoire tragique».
Le 17 octobre 1961, à l'appel du FLN, des milliers de manifestants avaient bravé un couvre-feu imposé en pleine Guerre d'Algérie aux «Français musulmans d'Algérie». La répression de cette manifestation qui a induit un véritable massacre, avait fait entre 50 et 200 morts, selon les estimations. Le 17 octobre 2011, pour le 50e anniversaire de cet événement qui avait ensanglanté les rues de Paris, et alors qu'il n'était encore que candidat à l'élection présidentielle, François Hollande avait témoigné «de sa solidarité» avec les familles endeuillées.
Il avait déclaré que «trop longtemps cet événement (avait) été occulté des récits historiques» et qu'il était «important de rappeler ces faits».
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... faits.html
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

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UN CRIME D'ETAT
crime contre l'humanité


Hollande noie le poisson,
la police française n'est pas seule responsable


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(....................)
The statement, which came as Hollande tries to improve relations with Algiers before a visit there in December, was the first time a French president had publicly accepted the killings took place. As Algeria's battle for independence spilled into France, The Nazi collaborator and Paris Police chief in 1961, Maurice Papon ordered police to crack down on thousands of Algerian protesters who had defied a curfew. "On 17 October 1961, Algerians who were protesting for independence were killed in a bloody repression. The Republic recognises these facts with lucidity," Hollande said in a statement on Wednesday. "I pay homage to victims 51 years later." Any suggestion that the French authorities were to blame remains a highly sensitive issue, particularly among Hollande's rightwing opponents. The head of the conservative UMP party in parliament, Christian Jacob, accused the Socialist leader of stirring up divisions by appearing to implicate the state in the massacre. "While denying the events of 17 October 1961 and forgetting the victims is out of the question, it is unacceptable to blame the state police and with them the whole Republic," Jacob said in a statement. Many historians say the massacre was the deadliest use of force by French authorities on home soil since police helped to round up thousands of Jews and other minorities during the 1940-45 Nazi occupation. In the months and years after the massacre, the government banned publication of a book about the killings and suppressed the few photographs taken by journalists that night.

Historians have compiled witness reports of protesters being chased through the streets of Paris and bludgeoned to death in the courtyards of police stations. Bodies were thrown into the Seine river, witnesses said. Research was hampered by the fact that police documents from the time were never opened to the public. As a result, there is still no consensus on the number of deaths. Algeria celebrated 50 years of independence from France in July. Paris was its colonial master for 132 years and only let it go after the trauma of the 1954-1962 Algerian war.


In 1998, the Algerian newspaper Liberté was seized by police to prevent distribution of this article in France. According to Reporters Sans Frontières, on 19 October 1998, French police seized the 17 October edition of the Algerian daily Liberté at Lyon airport. No official reason was given for the move. However, Reporters Sans Frontières believed it to be connected with an article by Hakim Sadek entitled "When the Seine was full of bodies". Liberté was publishing this article to mark the 35th anniversary of a demonstration by Algerians in Paris that led to an estimated 200 Algerians being killed by police. Most of the world paid little attention to the thin news coverage that the massacre did receive. Even now, the events of that time are not widely known and many people had never heard of them at all. It seems astonishing today, from this perspective, that such a thing could happen in the middle of a major Western capital closely covered by the international media. This was not Kabul, Beijing, Hebron or some Bosnian backwater, after all, but the City of Light - Paris. The full horror of this inglorious 1961 episode in French history was largely covered up at the time. Though harrowing personal accounts did eventually percolate to the surface in the French press, the newspapers -enfeebled by years of government censorship and control - for the most part stuck with official figures that only two and, later, five people had died in the demonstration. Government-owned French TV showed Algerians being shipped out of France after the demonstration, but showed none of the police violence.

"The police waited for the Algerians to come up out of the metro stations, made them stand still with their hands above their heads, then hit them with truncheons.... Corpses were found hanging in the Bois de Boulogne, and others, disfigured and mutilated, in the Seine... Ten thousand Algerians had been herded into the Vel' d'Hiv' [stadium], like the Jews in Drancy once before. Again I loathed it all -- this country, myself, the whole world"
/ one of the leading French opponents of the 1954-62 Algerian War, the feminist philosopher Simone de Beauvoir

(...................)
Here's what happened:

The vicious war in Algeria, marked by bloody atrocities committed on all sides, had been grinding on for nearly seven years. Terrorist attacks in Paris and other French cities had claimed dozens of lives of police, provoking what Interior Minister Roger Frey called "la juste colère" - the just anger - of the police. They vented that anger on the evening of Oct. 17. About 30,000 Muslims - from among some 20,000 Algerians, ostensibly French citizens, living in and around Paris - descended upon the boulevards of central Paris from three different directions. The demonstration of men, women and children was called by the FLN (Algerian National Liberation Front) to protest an 8:30 p.m. curfew imposed only on Muslims. The demonstrators were met by about 7,000 police and members of special Republican Security companies, armed with heavy truncheons or guns. They let loose on the demonstrators in, among other places, Saint Germain-des-Prés, the Opéra, the Place de la Concorde, the Champs Elysée, around the Place de l'Étoile and, on the edges of the city, at the Rond Point de la Defense beyond Neuilly.
Washington Report news agency correspondent counted at least 30 corpses of demonstrators in several piles outside his office near the city center, into which he had pulled some Algerians to get them away from rampaging police. Another correspondent reported seeing police backing unarmed Algerians into corners on sidestreets and clubbing them at will. Later eyewitness reports recounted stranglings by police and the drowning of Algerians in the Seine, from which bodies would be recovered downstream for weeks to come.
Thousands of Algerians were rounded up and brought to detention centers, where the violence against them continued. Scores of Algerians were murdered in full view of police brass in the courtyard of the central police headquarters. In the Palais des Sports, then in the "Palais des Expositions" of Porte de Versailles", detained Algerians, many by now already injured, [became] systematic victims of a 'welcoming committee'. In these places, considerable violence took place and prisoners were tortured. Men would be dying there until the end of the week. Similar scenes took place in the Coubertin stadium... The raids, violence and drownings would be continued over the following days. For several weeks, unidentified corpses were discovered along the banks of the river...

http://saleil.blogspot.fr/2012/10/1961- ... paris.html

Nous n'oublions pas
sans haine, ni violence, des années plus tard, des Algériens vivant en France rendent hommage à nos héros, manifestants pacifiques pour des valeurs comme la dignité, la liberté, ...
Allah yerhamhoum


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AAF 2020
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

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17 octobre 1961 : une des pages les plus sanglantes de la répression coloniale
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PARIS - En cette journée mémorable du 17 octobre 1961, s’écrivait, en plein cœur de Paris, une des pages les plus sanglantes de la répression coloniale menée contre un peuple déterminé à lutter pour recouvrer sa souveraineté.

Cinquante-deux ans sont passées depuis le massacre perpétré ce jour-là contre des milliers d’Algériens, hommes, femmes et enfants, sortis manifester pacifiquement pour protester contre le couvre-feu discriminatoire qui leur a été imposé et répondre à l’appel à la mobilisation de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN) suite à plusieurs cas de violence policière et de tueries contre la communauté algérienne.

Plus tard dans la soirée, les rues de Paris étaient jonchées de corps d’Algériens dont un grand nombre fut jeté dans les eaux froides de la Seine. Les consignes impitoyables ordonnées par le préfet de police Maurice Papon, qui lui-même appliquait les instructions dictées en hauts lieux, pour réprimer dans le sang cette manifestation pacifique, furent exécutées avec zèle.

Difficile à ce jour d’établir le bilan macabre de cette répression d’Etat d’une extrême gravité perpétrée par quelque 7 000 policiers chauffés à blanc et déployés en cette nuit glaciale et pluvieuse contre une marche pacifique organisée pour appuyer la revendication d’indépendance d’un peuple en proie à une guerre sanglante. Les historiens et la Fédération de France du FLN évoquent plusieurs centaines de morts et de disparus.

Plus de onze mille Algériens sont arrêtés, détenus, dans des conditions atroces durant plusieurs jours. Des autobus de la RATP ont même été réquisitionnés pour les déporter dans des stades, ou les enfermer dans des commissariats pour être sauvagement torturés, souvent à mort. Les survivants au massacre ont été expulsés massivement vers l’Algérie.

Pour de nombreux historiens, les massacres du 17 octobre 1961 marquent l’apogée d’une répression meurtrière déjà renforcée depuis le mois de septembre de la même année.

En effet, dès ce mois-ci déjà, les harkis, ces supplétifs de l’armée française s’installaient au bidonville "La Folie" de Nanterre pour pratiquer des méthodes éprouvées de quadrillages, de terreur et de torture.

Les contrôles policiers, que les Algériens subissaient déjà, les insultes, les brimades, les rétentions de plusieurs jours se multipliaient.

On constatait alors que les décès d’Algériens, dont on retrouvait les cadavres sur la voie publique, augmentaient chaque jour.

- Dévoiler la grande visibilité d’une communauté portée par le désespoir

Lorsqu’à plus de cinquante ans de distance, on évoque cette manifestation, on ne fait que dévoiler la grande visibilité d’une communauté sortie ce jour-là portée par un immense désespoir imposé par les injustices coloniales mais aussi par un immense espoir de se faire entendre et se faire reconnaître dans sa pleine dignité d’êtres humains.

Aujourd’hui, la communauté internationale sait ce qui fut fait de cette dignité sous les ordres de Papon, exécuteur de consignes dictées par les plus hautes autorités d’un Etat colonial répressif.

Largement dissimulés par le mensonge de l’Etat et recouverts par l’indifférence dominante, les massacres perpétrés cette nuit là, sont restés pendant plusieurs décennies délibérément occultés. Une amnésie officielle s’est alors installée.

Pendant longtemps aussi, la France refusait de reconnaître officiellement ce crime pour diverses raisons, mais aussi, parce que les responsables ont continué durant longtemps à occuper d’importantes fonctions dans l’Etat français.

Maurice Papon, Préfet de police en 1961, a été ministre jusqu’en 1981 et Roger Frey, ministre de l’Intérieur en 1961, a présidé le Conseil constitutionnel jusqu’en 1983.

Il a fallu le développement de recherches de la part d’historiens, de chercheurs, la publication de livres, un mouvement inlassable de la société civile pour que, peu à peu, la vérité se fraye un chemin.

Le procès intenté en 1999 par Maurice Papon contre l’historien et écrivain Jean-Luc Einaudi qui, à travers ses enquêtes et recherches a dressé un panorama étourdissant de la répression anti-algérienne, a été un moment crucial qui a permis que ce massacre soit reconnu pour la première fois. Depuis, un mouvement de reconnaissance a pris forme de la part de nombreuses municipalités. A commencer par Paris.

- Une plaque commémorative au pont Saint-Michel

Le 17 octobre 2001, Bertrand Delanoë, maire de Paris, a fait un geste fort en inaugurant une plaque commémorative au pont Saint-Michel, où furent jetés les corps de centaines d’Algériens et où est écrit "à la mémoire de nombreux Algériens tués lors de la sanglante répression de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961".

Le 17 octobre 2011, le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande déposait une gerbe de fleurs au pont de Clichy, d’où des Algériens furent également jetés à la Seine, affirmant que "trop longtemps cet événement a été occulté des récits historiques" et ajoutant qu’ "il est important de rappeler ces faits".

Un an plus tard, le 17 octobre 2012, c’est un communiqué de l’Elysée tant attendu depuis des décennies des deux côtés de la Méditerranée qui exprime la reconnaissance officielle de ces faits tragiques.

Dans ce communiqué, brisant le silence de l’Etat français, le président François Hollande déclarait alors que ½ le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression".

"La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes", a-t-il ajouté. Toutes les associations qui se sont mobilisées depuis des décennies pour réclamer une telle reconnaissance ont salué cette déclaration assimilée à une "victoire importante" dans leur combat pour la vérité sur cet épisode parisien sanglant.

Pour elles, elle marque la fin du déni et des mensonges officiels qui ont longtemps cherché à dissimuler ce crime d’Etat, même s’ils estiment que cette déclaration ne couvre pas tous les crimes coloniaux commis en Algérie.

Pour nombre d’observateurs cependant, au-delà du geste politique, cette déclaration devrait être le signal de la poursuite du travail des historiens pour que soient établies les circonstances de ce drame, ce qui implique un plus large accès à toutes les archives qui s’y rapportent et qui doivent être apportées à la connaissance du public longtemps mis à l’écart de la vérité.
http://www.aps.dz/Le-17-octobre-1961-une-des-pages.html

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numidia
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par numidia »

RDV demain
Manifestations (fin d'après-midi, exemple: 18h à Paris) dans plusieurs villes de France en honneur aux victimes du 17 octobre 1961.

recueillement et rappel contre ce crime contre l'humanité, crime d'Etat, des assassinats de manifestants pacifiques, de rafles et d'internement, de torture ... crime ordonné par les autorités françaises contre des Algériens pacifiques, non-armés
nous n'oublions pas !

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tayeb
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par tayeb »

Gloire et honneur à nos martyrs du 17 octobre assassinés par une republique colonisatrice, si la justice n'a pas été rendu , nous algériens connaissont les coupables et témoigneront contre eux a travers l'histoire et la mémoire de la résistance des Algériens pour l'indépendance du pays.
Allah yarhamhoum.
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motu
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par motu »

Le sang du fleuve

De Abderrazak Larbi Chérif


Jeudi 17 octobre à 19h
Centre culturel Algérien
171, rue de la Croix Nivert Paris 15
(métro Boucicaut)

Merci de votre présence


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BouDouar
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par BouDouar »

Allah Yar7am8oum !
Vous avez vu certains ont étés inhumés plus de deux mois après les évènements :evil: notamment les "tués" éxécutés par balles plutôt

Il fallait en avoir du courage pour défier l'oppresseur chez lui, malgré l'interdiction de manifester et une "Police" minée par les Pro OAS et autres fachos de toutes les tendances

Quel exemple - à la hauteur des exploits des Chouhadas en Algérie même - je crois que dans l'histoire des décolonisations c'est unique comme cas - de porter le conflit chez le colonisateur (il ne faut pas oublier les sabotages d'infrastructures en France, les mitraillages de commissariats, les dizaines voire centaines de policiers abattus en France même, les attentas ciblés contre Lacoste et autres responsables...)
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anzar
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par anzar »

La 7ème Wilaya est celle qui a porté la lutte en France même, ce qui a permis aux français de se rendre compte de la portée de cette guerre pour laquelle ils se sentaient étrangers... n'oublions pas aussi l'implication des centrales syndicales et des membres du PCF .... l'impact politique fut énorme
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BouDouar
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Re: Les Massacres de Paris [17 octobre 1961]

Message par BouDouar »

La guerre de Libération en Algérie et en France a été mené de main de maitre, après on pourra toujours polémiquer sur les purges internes, les assassinats politiques - Rabi Yerham tous les Chouhadas et les victimes innocentes !

En tous les cas sans l'unicité dans le combat, le courage et la persévérance on serait les Antilles françaises puissance 100....
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