Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

De l'époque numide aux temps modernes.
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AAF 2020
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

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Massacres de Sétif, Guelma et Kherrata !
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Retour sur un des plus grands massacres de l’histoire coloniale française
Barbara Vacher
Afrik.com
vendredi 8 avril 2005

Le même jour que la capitulation de l’Allemagne nazie, le 8 mai 1945, les populations du Constantinois, à Sétif et Guelma, en Algérie, manifestent pour leur droit à l’indépendance. De ces rassemblements s’en suivra une des répressions les plus sanglantes de l’histoire coloniale française, par la suite « collectivement et délibérément occultée ». Aujourd’hui, alors que les débats continuent sur le nombre de victimes occasionnées par les colons, de 1 500 à 45 000 morts, la représentation diplomatique française en Algérie, en la personne de l’Ambassadeur Hubert Colin de Verdière, a pour la première fois depuis 1945 qualifié cet épisode, jusqu’alors resté « discret », de « tragédie inexcusable ».

Sanglante armistice à Sétif. Le 8 mai 1945, dans les rues de Paris et dans toute la France, la nation chante la capitulation de l’Allemagne nazie. Au même instant, de l’autre côté de la Méditerranée, des milliers d’Algériens qui ont participé à cette victoire se rassemblent dans les rues de Sétif, afin de déposer une gerbe au pied du monument aux morts de la ville, et revendiquer le droit à l’indépendance de leur pays. Une manifestation qui tourne mal, et qui se solde par une sanglante tragédie, à laquelle participe l’armée française, la Légion Etrangère, et des milices de colons créées ad hoc. Lourd bilan humain pour une répression longue de six semaines dans le département du Constantinois.1 500 ou 45 000 morts ? Aujourd’hui encore le nombre de victimes d’une page méconnue et honteuse de l’histoire coloniale française, est l’objet de débats entre historiens. Il a fallu presque 60 ans, pour que la France, par l’intermédiaire de son Ambassadeur en Algérie, Monsieur Hubert Colin de Verdière, en visite officielle à Sétif le 27 février 2007 , parle de cette « tragédie inexcusable », et reconnaisse pour la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, sa responsabilité dans ce massacre.
http://bel-abbes.info/?p=11626

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Abderrahmane Khelifa : “La colonisation : une grande entreprise de déstructuration”
Le 5 Juillet 1962 fut l’aboutissement de la lutte du peuple algérien pour le rétablissement de sa souveraineté. Le peuple était en liesse dans sa très grande majorité : l’espoir était grand de reconstruire un pays avec le maximum de justice sociale et de dignité. En effet, cette date marque la fin de 132 ans d’occupation coloniale faites de brimades et de dépersonnalisation. Elle fut choisie par les dirigeants algériens pour faire pendant au 5 Juillet 1830, date de la capitulation du Dey d’Alger et de l’entrée des Français dans Alger par Bab Djedid. Si l’on situe l’évènement dans le temps historique, on peut dire que c’est un long processus qui, depuis 1830, se développe par toute une série de résistances qui se succèdent, les unes après les autres, à un rythme effréné qu’on ne peut citer, tellement elles furent nombreuses. Toutefois, on peut signaler la lutte de l’Émir Abdelkader (1832- 1847), la résistance de Constantine (1837), la résistance du Constantinois (1837-1848), de l’Aurès et du Sud (1848), la résistance des Zâatchas dans les Zibans, à 35 km au sud-ouest de Biskra (1848), la résistance de la Kabylie (1851-1857), la révolte de Mokrani et de cheikh Haddad (1871), la révolte de Bou Amama (1883), la révolte de Bab El-Assa (1907) à l’ouest, à la frontière algéro-marocaine et celle de Miliana -Margueritte (1916)-, avec tout ce que cela comporte comme enfumades, exils, déportations vers la Nouvelle Calédonie et Cayenne. Lors de cette conquête, les morts pendant les différentes résistances (1830-1890) qui se sont succédé, sont évaluées par les historiens entre un quart et un tiers de la population. En 1830, la population était évaluée à 3 millions. En 1845, elle n’était plus que de deux millions. Les famines de 1867-68, 1877-78, 1893, ajoutées aux épidémies de typhus et de choléra, vont l’affaiblir davantage. Les officiers de l’époque eurent des attitudes très contestables, à l’image des Lamoricière, Montagnac, Saint Arnaud, dont les lettres décrivent avec cynisme l’horreur des villages brûlés, des femmes violées, des enfants mutilés…
http://www.jijel-echo.com/Abderrahmane-Khelifa-La.html
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tchpako
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de la France coloniale en Algerie (1830-1962)

Message par tchpako »

300 Algériens passés par la guillotine entre 1956 et 1959
Les sacrifiés de la «justice» française

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Par Salim Rebahi
Publié le 01 jui 2012
Le 19 juin 1956 à 4 heures du matin, le couperet de la guillotine, qui avait auparavant «refusé» par deux fois d'aller jusqu'au bout de la sale besogne qui lui avait été assignée, trancha la tête d'Ahmed Zahana dit Zabana, un des moudjahidine de la première heure et responsable du FLN-ALN de la zone Ouest d'Oran. Cinq minutes plus tard, le temps de mettre le corps de Zabana dans la nacelle prévue à cet effet, un autre Algérien, déserteur de l'armée coloniale pour rejoindre le FLN-ALN, Abdelkader Ferradj, subit le même sort.
La guillotine

Cette double exécution ne répond nullement à une décision de justice – nul besoin de s'étaler sur la parodie de procès réservée aux militants nationalistes algériens –, mais c'est plutôt une abdication du gouvernement Guy Mollet devant la pression du lobby colonial et des pieds-noirs, qui voulaient coûte que coûte qu'il y ait passage d'Algériens à l'échafaud pour en faire un exemple à ceux qui auraient osé défier la France. Cette sentence fut prononcée par François Mitterrand, alors ministre de «la Justice» du gouvernement français depuis 1955. «L'Algérie, c'est la France [...] ceux qui veulent l'en dissocier seront partout combattus et châtiés»», avait-il annoncé. Il ne tardera pas à «légaliser» cette sentence. Le 17 mars 1956 sont publiées au Journal officiel français les lois 56-268 et 56-269, qui permettent de condamner à mort, sans instruction préalable, les membres du FLN pris les armes à la main. François Mitterrand est l'un des quatre ministres à avoir signé ce texte: «En Algérie, les autorités compétentes pourront [...] ordonner la traduction directe, sans instruction préalable, devant un tribunal permanent des forces armées des individus pris en flagrant délit de participation à une action contre les personnes ou les biens [...] si ces infractions sont susceptibles d'entraîner la peine capitale lorsqu'elles auront été commises.»
Pourquoi Zabana et Ferradj ?

Au 19 juin 1956, 150 Algériens étaient déjà condamnés à mort, pour avoir osé porter les armes pour le recouvrement de l'indépendance de leur pays, spoliée en 1830. Pourquoi la justice mitterrandienne, cautionnée par Guy Mollet et Robert Lacoste, a-t-elle jeté son «dévolu» sur Zabana et Ferradj pour inaugurer la longue liste des 300 Algériens envoyés chez le bourreau ? La raison est politique. Pierre Nicolaï, directeur de cabinet de François Mitterrand à l'époque, le confirme : «C'est une décision politique.» Il avait été chargé par Mitterrand de lui trouver les premiers condamnés à exécuter (1). Il avait l'embarras du choix. Voulant réprimer le plus tôt possible la Révolution du peuple algérien, la «justice» mitterrandienne avait, à la veille du 19 juin 1956, condamné 150 Algériens à mort. Quelle rapidité ! Ce chiffre témoigne, on ne peut mieux, de la justice expéditive (2). Les critères lui avaient été signifiés. Il faut que le personnage candidat à l'échafaud doive être «crapule» et «politique». Quel dosage ! Il prit tous les dossiers de recours en grâce rejetés par Mitterrand et choisit Zabana, car étant un militant politique et un «assassin», puisqu'il avait tué le garde-forestier Braun, près de la Mare d'eau (sud d'Oran). Il prit le dossier de Ferradj une «crapule», car c'était un déserteur qui avait rejoint le FLN-ALN et pris part à des embuscades meurtrières. Il ne restait à Mitterrand qu'à fixer la date. Ce sera le 19 juin.

Zabana portait une prothèse oculaire. Son œil fut perdu quand il s'était tiré une balle dans la tête, le 8 novembre 1954, jour de son arrestation et du démantèlement de son groupe, à Ghar Boudjelida (grotte de la chauve-souris) près de l'ex-Saint-Lucien (actuelle Zahana). De plus, il boitait de la jambe gauche du fait d'une blessure par balle. Les demandes de grâce du muphti d'Alger de l'époque et de l'archevêque d'Alger Mgr Duval subirent une fin de non-recevoir de la part de Robert Lacoste, ne pouvant lui aussi mécontenter le lobby colonial assoiffé de sang, malgré l'escalade de violence que cette exécution pouvait engendrer (3).

Zabana a été exécuté en dépit du fait que le couperet se soit enrayé par deux fois à quelques centimètres de la nuque du chahid. Ce qui signifie pour les juristes que la sentence a été exécutée. Mais Zabana devait mourir ce jour-là. C'étai son destin.

Ferradj n'a bénéficié d'aucune clémence, lui aussi. Selon Me Benbraham, invitée d'une émission à la Télévision algérienne, le chahid Ferradj avait flanché les derniers moments. Malgré sa crise de démence, aucune clémence ne lui fut accordée et il marcha tel Zabana digne vers l'échafaud. Malgré les représailles du FLN-ALN, qui avait averti que toute exécution à la guillotine sera suivie d'attentats, les gouvernements français firent fi de cette menace et poursuivirent l'envoi des moudjahidine algériens à la «Veuve».
Bilan macabre

François Mitterrand qui se fera le chantre de l'abolition de la peine de mort, à son arrivée à la présidence française en 1981, avait fait passer 38 Algériens par la guillotine. Robert Lacoste, le libéral qui voulait pacifier l'Algérie par des réformes sociales, signa l'arrêt de mort de 27 Algériens. La période la plus terrible vécue par ceux qui attendaient dans le sous-sol de Serkadji fut celle allant du 3 au 12 février 1957, en pleine Bataille d'Alger. Douze moudjahidine furent passés par la guillotine. La «justice» devait appuyer le travail des paras de Massu, venus redorer leur blason terni par la défaite de Diên Biên Phu, au détriment des Algériens. Ils l'ont terni encore plus par leurs pratiques moyenâgeuses et qui dépassaient les atrocités nazies, en instituant la torture et les exécutions sommaires (la corvée de bois) (4).

En quittant son bureau au ministère de la «Justice», Mitterrand venait de faire de la peine de mort par la guillotine le destin de tout Algérien pris les armes à la main. Les gouvernements ayant succédé à celui de Guy Mollet n'ont pas failli à la règle de conduite : 29 Algériens guillotinés en trois mois sous le gouvernement de Bourgès-Maunoury et 49 durant les six mois de Félix Gaillard.

Même l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir ne fera pas arrêter la machine de la mort. Elle continuera à fonctionner jusqu'en 1959. Après son appel à «la paix des braves», le général, en signe de bonne volonté, décide de suspendre les exécutions et de les commuer en emprisonnement à perpétuité. Les militaires qui «voulaient casser du fellagha» ne l'entendirent pas de cette oreille. Ils continuèrent à exécuter les Algériens mais non pas avec la guillotine, mais en recourant aux pelotons d'exécution (5).

Cette cruauté et cet acharnement n'avaient en rien entamé la détermination des moudjahidine. Ils s'étaient tous avancés vers l'échafaud sereins, car ils savaient que leur sacrifice n'aurait pas été vain. Ils étaient certains que leur mort signifiait la vie de l'Algérie indépendante.


La guillotine

Cette machine de la mort a été créée et mise au point par le chirurgien Antoine Louis, mais elle porte le nom de Joseph Guillotin, qui en a fait la présentation devant le Parlement français, le 28 novembre 1789. Un voleur du nom de Nicolas-Jacques Pelletier sera le premier humain à avoir la tête tranchée par cette machine, un certain 25 avril 1792. Elle sera, en plus du nom de guillotine, appelée la «Veuve», «Louisette» et «Louison».

Entretien accordé par Pierre Nicolaï à Sylvie Thénault, auteur d'une thèse de doctorat sur la Justice dans la guerre d'Algérie, Université Paris X- Nanterre, novembre 1999.
Les chercheurs qui se sont intéressés aux condamnés à mort durant la Révolution algérienne ont été étonnés dans les Archives du ministère de la Justice français des dossiers ne contenant pour la plupart qu'une à trois feuilles. Des dossiers moins épais que ceux des droits communs.
Le FLN-ALN avait annoncé que toute exécution à la guillotine d'un militant sera suivie de représailles. Après l'exécution de Zabana et Ferradj, 49 attentats visèrent des Français âgés entre 18 et 54 ans (le FLN-ALN n'étant pas un assassin de femmes, d'enfants et de vieillards). Sur chaque corps, témoigne Yacef Saâdi, ordre fut donné de laisser une feuille de papier sur laquelle était écrit : «Zabana et Ferradj, vous êtes vengés.»
Les tortionnaires français emmenaient le moudjahid arrêté, non sans lui avoir fait subir les affres des gégènes et autres tortures dans un bois, et lui intimaient l'ordre de partir, lui faisant croire à sa libération. Une fois qu'il se mettait à courir il était abattu d'une rafale dans le dos. Dans le rapport justifiant sa mort, on mettait la mention :«Tentative d'évasion».
Selon Boualem Nedjadi, dans son livre Viva Zabana, édité à l'ANEP en 2006, les premiers à être passés par le peloton d'exécution, sont les chouhada Mohamed Baghdadi dit si Abdelwahab et Ahmed Moulay dit si Abdelhafid. Ils furent fusillés le 1er juillet 1959 à Canastel à 12 km à l'Est d'Oran.
http://www.memoria.dz/jui-2012/dossier/ ... -1956-1959
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draganov
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de la France coloniale en Algerie (1830-1962)

Message par draganov »

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L'OAS assassine en pleine rue
Mars1962, BAB EL-OUED "Quartier des Ultras". Une femme Algérienne est tué par les commandos OAS, d'une balle en pleine tète gisante a même le trottoir dans son sang encore chaud, dans l'indifférence total des militaires français.

Des crimes similaires ont été commis en plein jour sur des femmes Algériennes notamment des femmes de ménages qui rejoignaient leur travail chez des familles européennes a Bab El-Oued et le quartier de la grande poste.
http://tipaza.typepad.fr/mon_weblog/
allah yerehameha
Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine

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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Le camp de détention de la Dzira à Ain Sefra... témoin des affres du colonialisme

NAAMA - Des camps de détention et de concentration ont été érigés durant la période coloniale dont celui de "la Dzira" dans la banlieue de Ain Sefra, au sud de Nâama qui demeure un témoin de la répression coloniale française exercée contre les révolutionnaires de l’Armée de libération nationale (ALN) et des Algériens en général.

Le camp de la Dzira... un autre lieu des pratiques répressives coloniales

Ce camp qui s’étend sur 5 ha a été érigé le 19 août 1960 dans un endroit stratégique. Au début il servait de point de surveillance des mouvements des moudjahidine et moussabiline qui venaient ou se rendaient au mont Makthar. La grande superficie du camp rendait difficile toute tentative des moudjahidine de l’attaquer ou de s’en échapper.

C’est le commandant français des secteurs de Ain Sefra, Tiout, Meghrar, Sefisfya, DjenineBourezgue, Assela et Bousemghoun qui a décidé la construction de ce camp pour couper toute aide que les habitants et les membres de l’organisation civile du Front de libération nationale (OCFLN) apportaient aux moudjahidine dans les montagnes de zone VIII de la wilaya V, selon des sources historiques.

Situé sur un plateau ceint de fils barbelés et de tours de contrôle, ce centre est composé de geôles souterraines pouvant contenir 5 à 10 détenus et d’autres individuelles. Son emplacement est idéal pour la détection de tout mouvement suspect sur de longues distances.

Selon une déclaration officielle de la gendarmerie française de l’époque, 16 personnes sont mortes sous la torture dans ce centre dont deux non identifiées et ce, entre le 19 août et le 21 septembre 1960. Les détenus décédés étaient enterrés dans les terrains alentours mais leurs restes n’ont jamais été retrouvés. Les moudjahidine de la région ont déclaré que le nombre de morts sous la torture était beaucoup plus important.

Toujours selon la gendarmerie de l’époque les détenus torturés mais restés en vie ont été jugés par le tribunal militaire de Saida ou emprisonnés sans jugement dans les prisons militaires de Ain Sefra, de Mascara ou d’Oran (Santa Cruz) et dans d’autres prisons coloniales.

Recours aux méthodes les plus abjectes contre des détenus désarmés

Des moudjahidine et de vieux habitants de la région de Ain Sefra qui relevait pendant la guerre de libération de la zone VIII de la wilaya V, soulignent que des dizaines de militants et de citoyens désarmés suspectés de collaborer ou de soutenir la révolution croupissaient dans ce camp.

Les témoignages vivants de moudjahidine dont Djabar Kada, Benouis, Himri et boudjerida Ould Brahim font état des tortures et d’interrogatoires inhumains pratiqués dans ce lieu sinistre contre tous ceux suspectés d’appartenir aux rangs de l’ALN ou de soutenir les moudjahidine. Ces moudjahidine affirment que la grande majorité de ceux qui ont été arrêtés et transférés dans ce camp étaient des parents des éléments de l’ALN.

L’ouverture de ce camp a coïncidé avec la recrudescence des actions révolutionnaires dans la région et l’intensité des combats et accrochages entre l’ALN et l’armée française notamment au mont Imzi, Mekthar, Mir El Djebal, Merghad et Tanout dans la périphérie de Ain Sefra et à la frontière ouest à l’extrême sud-ouest algérien, selon les mêmes témoignages.

Abondant dans le même sens que le moudjahid El Hadj Gherib, ancien secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de la wilaya de Nâama dans les années 1980, le grand moudjahid Bakir Boufeldja a indiqué que l’emplacement du camp de Dzira a été choisi pour sa proximité de la route principale reliant le nord-ouest au sud du pays (actuellement route nationale N° 6), et ce, afin de sécuriser le passage des convois militaires.

Les détenus étaient acheminés couchés dans des camions pour ne pas susciter les doutes des habitants lors de la traversée de la ville de Ain Sefra distante du camp de 2,5 km, selon des moudjahidine.

Le moudjahid Braki Mouloud né en 1930 à Ain Sefra a précisé que la plupart des détenus étaient privés d’eau et de nourriture pendant plus de cinq jours subissant les pires tortures telles les insultes, la noyade, la gégène et d’autres formes plus atroces et inhumaines les unes que les autres.

Camp de la Dzira... appels à le transformer en un monument historique

Ce camp tristement célèbre qui a fait l’objet de travaux de réaménagement a grand besoin d’être restauré et classé comme monument historique témoin des sacrifices consentis par le peuple algérien, comme l’attestent de nombreux moudjahidine de la région.

Les habitants de la région demandent la reconversion de cet édifice encore debout, en musée qui conservera les souvenirs de tout un peuple qui a sacrifié ce qu’il avait de plus cher pour le recouvrement de sa dignité et de sa souveraineté sur tout le territoire national.
http://www.aps.dz/Le-camp-de-detention- ... ira-a.html

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numidia
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Message par numidia »

La civilisation du Chacal
Le débat honteux sur les civilisations a inspiré Médiapart, le journal en ligne d'Edwy Plenel...un détour édifiant sur l'action civilisatrice de la France en Algérie... c'est loin d'être exhaustif...à lire et à partager...

Un bel exemple de civilisation supérieurement criminelle
12 février 2012 | Par Antoine Perraud


Pour comprendre à quel point l'esprit public est encore empoisonné par l'inhumanité coloniale, en France, cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, une petite expérience s'impose. Consultons l'encyclopédie participative Wikipédia, qui donne désormais le « la » du sens commun. Commençons par Changarnier (1793-1877), général qui se présenta sous l'étiquette monarchiste à l'élection présidentielle de 1848. C'était un « Africain » : il avait pris part à la soumission de l'Algérie quelques années plus tôt.
Nulle trace de massacres, selon Wikipédia, mais des « expéditions ». Aucune dévastation, mais des « faits d'arme ». Changarnier ne participe à aucune boucherie mais « se distingue » ou bien « s'illustre brillamment ». En janvier 1840, il « tailla en pièces plusieurs milliers de Kabyles avec 430 hommes seulement ». Admiration à peine voilée. Et rodomontades colonialistes toujours intactes, deux siècles plus tard : « En décembre suivant, le général Changarnier fut chargé de donner une leçon à Ben-Salem, l'un des plus habiles kalifas de l'Émir [Abd-el-Kader]. »
Le père Bugeaud, sans sa casquetteLe père Bugeaud, sans sa casquette
Dérapage occasionnel ? Nenni ! À l'entrée Bugeaud (1784-1849), on attribue au futur maréchal le « massacre » de la rue Transnonain à Paris en 1834, mais on le crédite de la « pacification » de l'Algérie. Tout est à l'avenant. La Moricière (1806-1865) obtint la reddition de « puissantes et turbulentes tribus », puis défendit le camp de Lalla-Maghrnia « contre les envahisseurs » (sic !).
D'où l'extrême bienfait que procure la lecture du livre de François Maspero : L'Honneur de Saint-Arnaud (Seuil). Avec un bonheur d'écriture, une ironie ludique et une hauteur de vue grinçante, le biographe donne toute la mesure d'Armand-Jacques Leroy, dit Achille de Saint-Arnaud (1798-1854). Ce militaire frétilla dans l'ivresse barbare, sous prétexte d'une entreprise poursuivie au nom de la supériorité d'une civilisation sur l'autre...
Voici comment Wikipédia considère Saint-Arnaud : « Sa carrière militaire commence véritablement lors de la colonisation de l'Algérie, comme capitaine de Légion étrangère. En 1837, il se distingue au siège de Constantine et reçoit la croix de la Légion d'honneur. »
La prise de Constantine est l'un des morceaux de bravoure du livre de François Maspero. On piétine dans le sang parmi les effluves pestilentiels : cadavres, cadavres, cadavres... Les assiégés passés au fil de l'épée ; les centaines de femmes qui tentèrent de fuir ce nid d'aigle avec leurs enfants au moyen de cordes qui cédèrent, précipitant ce monde innocent au fond de la gorge du Rummel ; les créatures frappées par l'explosion d'un dépôt de munitions, dont les vêtements en lambeaux tombaient avec les chairs...
Côté français, Maspero rappelle avec une dérision tragique l'ultime réplique du colonel Combes au fils de Louis-Philippe, le duc de Nemours, « qui s'exclame avec le sens de l'à-propos qui le caractérise : "Mais vous êtes blessé, colonel. — Non, monseigneur, je suis mort."»
Saint-Arnaud, dans une lettre à son frère, évoque rapidement le sac de Constantine par la soldatesque puis les officiers venus de France, avant de briser là : « Je ne m'appesantirai pas davantage sur ces scènes de pillages et de désordre ; elles ont duré trois jours. Jetons un voile épais et ne ternissons pas notre gloire et nos souvenirs. »
Saint-ArnaudSaint-Arnaud
Ce voile épais, qui continue d'asphyxier tant de consciences aujourd'hui, François Maspero le déchire. Sa biographie décrit, à travers le cas d'un officier ambitieux, la logique économique et le processus psychique qu'implique la colonisation : le militaire commence par prélever sur le pays les ressources nécessaires au financement de ses frais de campagne, avant de collectionner chevaux, chameaux, femmes et colifichets. D'autre part, pour se désennuyer, il trucide à tour de bras, en une addiction touchant au plaisir, des populations réifiées ; on finit par mêler l'agréable au profit quand Bugeaud instaure une « prime à la tête » : tout soldat touche un pécule en échange d'un crâne arabe sorti de sa gibecière...
Cette façon de trancher, c'est la conséquence fatale de l'impossibilité, pour le colonisateur, d'ôter des esprits autochtones tant d'idées malheureuses. Saint-Arnaud se désole des vies et visions arabes : « On se demande comment tout cela existe ; et quand on pense au peu de besoin qu'ont ces gens-là, on a bientôt vu l'extrême dificulté de les civiliser. Ils ne comprennent pas la vie plus heureuse. Donnez-leur un lit, ils couchent dessous ; bâtissez-leur une maison, ils bivouaquent dehors. Que faire avec de telles gens ? »

Chacal un jour, chacal toujours
Parfois, un doute passager s'infiltre. Comme à Djidjelli, au mois de juin 1839, quand Saint-Arnaud raconte, toujours à son frère : « Ces Kabyles sont les soldats les plus braves de toute l'Afrique. Il y en a qui sont venus sur nos pièces et qui ont été tués par la mitraille à deux pas. Le cadavre du père était tombé, les deux fils se sont fait tuer dessus à coups de baïonnette. Ce n'est pas si sauvage, en civilisation on ne fait pas mieux que cela. »
Statue et plaque au jardin Saint-Arnaud, à Victoria, en Australie (cliquer pour agrandir)Statue et plaque au jardin Saint-Arnaud, à Victoria, en Australie (cliquer pour agrandir)
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Seuls les vaincus, surtout s'ils trépassèrent, méritent ce brin de considération. Malheur aux résistants ! Et d'abord au premier d'entre eux, Abd-el-Kader, qui a le don d'exaspérer Saint-Arnaud : « Qu'une espèce de chef de bandits comme cela ose se mesurer avec la France, la tienne en échec et la traite sur le pied de l'égalité. » L'égalité apparaît comme une provocation insupportable aux yeux d'un colonisateur, qui finit par croire que son crime est un sacrifice : « Bien des braves ont arrosé de leur sang cette terre stérile », rapporte Saint-Arnaud, à propos des pertes françaises au col de Mouzaïa...
Dopée par cette dose de bonne conscience, la colonisation s'avère engrenage militaire, technique, politique et mental, dans une répétition des crimes les plus monstrueux du XXe siècle en Europe. C'est ainsi qu'il faut comprendre cette notation d'Alexis de Tocqueville, défenseur de l'œuvre française au sud de la Méditerranée : « Du moment que nous avons admis cette grande violence de la conquête, je crois que nous ne devons pas reculer devant les violences de détail qui sont absolument nécessaires pour la consolider. » François Maspero rappelle comment Tocqueville avait repoussé l'idée d'une extermination, jugée fautive – la main n'avait-elle pas été trop lourde à l'encontre des Indiens d'Amérique ? Le penseur libéral recommandait de simplement « comprimer » les Arabes.
Saint-Arnaud devient l'instrument des « violences de détail ». Il participe à une destruction économique, humaine et culturelle (Abd-el-Kader pleure en découvrant sa bibliothèque anéantie, qui contenait des manuscrits uniques sauvés de Grenade ou de Cordoue). L'officier vide les silos, incendie les récoltes, coupe dattiers et arbres fruitiers, pille le bétail, détruit les habitations pour faire mourir de froid d'entières populations, ou bien enfume des êtres réfugiés dans des grottes : « Je me sentais un peu boucher », finira par noter le soudard à légion d'honneur, futur maréchal de France (1852).
Mais pas question pourtant de céder un pouce à « la philanthropie » (on ne disait pas encore « droit-de-l'hommisme »), qui s'exprime en France à l'encontre des crimes supposés civilisateurs : « Comment ! nous sommes en Afrique à ruiner notre santé, exposer nos jours, travailler à la gloire du pays, et le premier venu pourra nous insulter, calomnier nos intentions, nous prêter des sentiments coupables qui ne sont pas du siècle et ne peuvent appartenir à un soldat. Arrière, insulteurs publics ! »
Bugeaud avait ainsi justifié la guerre totale devant la Chambre en 1840 : « Il faut une grande invasion semblable à ce que faisaient les Francs, à ce que faisaient les Goths. » Et Changarnier développait la même logique folle (soyons barbares pour mieux humaniser !) : « Après avoir ruiné Abd-el-Kader et dispersé ses troupes, nous devons nous attaquer à la fortune mobilière et aux récoltes des tribus pour les convaincre de se soumettre. Une civilisation meilleure donnée à ces belles contrées doit être notre justification aux yeux des hommes et le sera, je l'espère, aux yeux de Dieu. »
Tout est résumé par cet échange entre deux braves grenadiers en train de plumer une volaille, au soir d'une opération assez rude :
« Les pauvres diables se souviendront de notre visite. — Que veux-tu ? Nous leur apportons les lumières, seulement nous leur faisons payer la chandelle un peu cher. »
Et Saint-Arnaud de confesser à son frère : « Je deviens inflexible, je deviens Turc, c'est effrayant ! » Ce pressentiment le poursuit : « Je suis devenu sauvage, j'ai besoin de voir le monde pour redevenir civilisé. »
Le bientôt général reviendra à Paris, pour, en vain, tenter de liquider la foule révolutionnaire de février 1848. Nommé ministre de la guerre par Louis-Napoléon Bonaparte, il permettra la réussite du coup d'État du 2 décembre 1851 en mitraillant « la canaille ». Victor Hugo devait écrire de Saint-Arnaud, dans son Napoléon le petit : « Ce général avait les états de service d'un chacal. »
Voilà, condensée par le Poëte, la terrible logique, ravageuse de corps et de consciences : qui sème en Afrique le vent colonial, récolte la tempête au cœur de l'Europe. Se faire la main sur des martyrs périphériques conduit sûrement à des proies plus centrales. Chacal un jour, chacal toujours. La bestialité déployée là-bas, déjà, menace ici. Les assassins sont à peine parmi eux, que les voilà parmi nous : un tel retour de manivelle est imparable.
Aimé Césaire l'a édicté : « Nul ne colonise innocemment. » Les prétendus civilisateurs supérieurs ne sont que des graines de criminels, ballottées du nord au sud par un Mistral perfide, puis du sud au nord par un Sirocco machiavélique. Pourquoi donc, à leur sujet, pousser le moindre cocorico ?...

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François Maspero : L'Honneur de Saint-Arnaud, réédition d'une biographie parue en 1992, agrémentée d'une préface d'Edwy Plenel et d'une seconde de l'auteur, à l'édition algérienne (2003) de son ouvrage (Seuil, 412 p., 24 €)

Publié par Aziz Mouats
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habiban
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par habiban »

Merçi numidia.
Quand le prix du pain augmente , la liberté diminue.

deyaziz
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par deyaziz »

AAF 2020 je viens de voire ton poste , tu as réveillé en moi des anciens souvenirs qui me font très mal et qui remontent à 1957-1959 les T-6 « tayara safra » décollaient souvent de la base d’Achowate, l’actuel aéroport de Jijel pour aller lancer leur roquettes conte tout ce qui bouge dans les mechtates et les douars de la région de Metlatine, Texanna , djebel Bouhanche et Djebel Guerrouche, Bni-khettab et les autres régions ; quand aux B-26 lorsqu’ils s’envolaient c’été pour aller larguer des tonnes et des tonnes de bombes sur les populations et ils terminaient par mitrailler à la 12,7 tout ce qu’il bouge aussi cela durer jusqu'à l’épuisement de leur charges en munitions, j’avais encore un peu moins de 10 ans ,j’avais développer un syndrome de peur affreuse des avions en générale même celle qui volaient très haut avec la trainée blanche derrière. Les bananes comme on les appelait à l’époque nous les avons bien connus pendant le retour en force de l’armée d’occupation dans notre région car celle-ci a été libéré par l’ALN en 1957 je crois, enfin « Allah yarham echouhada , et vive l’Algérie ». :algerie01:
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Blackcode »

Mon arrière grand père (Rahimahou Allah), s'est fait descendre par un T-6 sur les hauteurs de de la wilaya de Bordj Bou Arreridj non loin d'Akbou (commune de Sidi Idir) alors qu'il cultivait son champ. On me raconta que d'abord"djat tayara khadra, ema3ed djat eltayara essafra" C'était les propos de ma Grand mère (paix à son âme). L'avion "vert" de son récit devait être un Pipper Club de reco, l'autre "jaune" vous le connaissez....

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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Tortue »

Un charnier de 48 Chouhada découvert près de Skikda (Allah yerhamhoum)
Algérie : découverte d'un charnier de l'époque coloniale

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 13/08/2013 à 21h38

48 squelettes ont été trouvés à l'est d'Alger.

Un charnier de 48 squelettes a été découvert dans une mine abandonnée, remontant à l'époque coloniale et située près de Skikda, une ville à quelque 350 km à l'est d'Alger, ont indiqué mardi des sources sécuritaires.

Cette découverte a été faite lors des travaux de terrassement entamés dans le chantier de l'entreprise nipponne Cojaal, chargée de la réalisation de l'autoroute est-ouest, selon ces sources citées par l'agence APS. Sur les 48 squelettes découverts dans l'ancien complexe de mercure dans la commune de Azzaba (à une trentaine de kilomètres à l'est de Skikda), 27 sont entiers.

Aucune autre indication n'a été fournie sur cette affaire. Les services de la Protection civile, de la Gendarmerie nationale, des unités de l'Armée nationale populaire (ANP) et des spécialistes du Laboratoire national de police scientifique ont été dépêchés sur les lieux et des opérations de fouilles approfondies de la région ont été lancées.
http://www.rtl.fr/actualites/info/inter ... 7763759416

tayeb
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par tayeb »

Entre Oradour sur Glane et les villages algériens rasés au napalm pendant la Guerre d'Algérie.

On ne peut que se réjouir de cette reconnaissance officielle de l'état allemand de sa responsabilité dans le massacre odieux perpétré à Oradour sur Glane le 10 juin 1944. Cette démarche hautement symbolique est à saluer comme il se doit : une reconnaissance et une condamnation de ce crime. Ce geste rend honneur à l'Allemagne.

Mais en parallèle, ou en opposition, comment un président français peut-il s'associer à cette cérémonie, sans état d'âme. Pendant la Guerre d'Algérie, ce sont des centaines de villages qui ont été rasés au napalm.

En 2004 lors d'un voyage à Khenchéla j'ai eu l'occasion de visiter les ruines de l'un ces villages de 800 habitants qui ont tous été brûlés vif dans leurs mechtas en novembre 1954. Quelle horreur!!!

Oui, il serait temps que la France, 60 ans après reconnaisse enfin et condamne tous ces crimes commis en son nom dans cette période. La leçon de morale, avec la condamnation du Président Hollande des crimes commis par les armes chimiques en Syrie aurait une autre portée.



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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Blackcode »

tayeb a écrit :
Entre Oradour sur Glane et les villages algériens rasés au napalm pendant la Guerre d'Algérie.

On ne peut que se réjouir de cette reconnaissance officielle de l'état allemand de sa responsabilité dans le massacre odieux perpétré à Oradour sur Glane le 10 juin 1944. Cette démarche hautement symbolique est à saluer comme il se doit : une reconnaissance et une condamnation de ce crime. Ce geste rend honneur à l'Allemagne.

Mais en parallèle, ou en opposition, comment un président français peut-il s'associer à cette cérémonie, sans état d'âme. Pendant la Guerre d'Algérie, ce sont des centaines de villages qui ont été rasés au napalm.

En 2004 lors d'un voyage à Khenchéla j'ai eu l'occasion de visiter les ruines de l'un ces villages de 800 habitants qui ont tous été brûlés vif dans leurs mechtas en novembre 1954. Quelle horreur!!!

Oui, il serait temps que la France, 60 ans après reconnaisse enfin et condamne tous ces crimes commis en son nom dans cette période. La leçon de morale, avec la condamnation du Président Hollande des crimes commis par les armes chimiques en Syrie aurait une autre portée.



Henri POUILLOT

Président de "Sortir du Colonialisme"



http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-po ... e-dalgerie

ce ne sera pas demain la veille qu'ils reconnaîtront leurs crimes... dommage ... surtout que Boutef à passé sur ce point. lors de la dernière visite de hollande... c'est triste et révoltant.

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numidia
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par numidia »

Hollande et ses compères ils sont héritiers d'un parti impliqué jusqu'au cou les mains plein de sang algérien, ils le savent mais refusent la vérité
En 2004 lors d'un voyage à Khenchéla j'ai eu l'occasion de visiter les ruines de l'un ces villages de 800 habitants qui ont tous été brûlés vif dans leurs mechtas en novembre 1954. Quelle horreur!!!
qui en novembre 1954 ?
vous savez parfaitement que c'est Mitterrand qui a apporté tout son soutien et a donné des ordres à l'armée pour ces actes criminels
les génocides commis sur des Algériens sont inscrits dans l'histoire de la France et de droite ou de gauche les gouvernements ont toujours eu la même ligne


el mouhim, nous avons gagné, nous sommes sur notre terre et eux sont la honte de l'humanité pour leurs actes (je parle des dirigeants)
comme l'ont dit nos pères de la Révolution
cette lutte n'est pas contre la France mais contre le colonialisme
l'esprit colonial est ultra présent chez les dirigeants français et leurs actes parlent pour eux
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Tortue
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Tortue »

Le tortionnaire Paul Aussaresses est mort. http://www.lemonde.fr/disparitions/arti ... _3382.html
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Laigle
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Laigle »

Il va pouvoir , Inch Allah, rejoindre François Mitterrand , Guy Mollet, Jules Ferry en Enfer !
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