Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

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abdelK
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par abdelK »

Tortue a écrit :Le tortionnaire Paul Aussaresses est mort. http://www.lemonde.fr/disparitions/arti ... _3382.html
Il va en avoir des comptes à rendre là haut :evil: , l'Algérie, fort Benning, le Chili, l'Argentine et j'en passe...Lui l'ancien résistant aux nazis est devenu le plus zélé des admirateur du colonel Lacheroy. Il a justifié les atrocités qu'il a commis en Algérie en disant que soit disant c'était le seul moyen de sauver des vies de civils français "innocents". Sauf qu'une fois la guerre d'Algérie finie, il n'est pas allé se retirer dans un couvent rangé par le remord, il a fait étalage de tout son savoir faire en formant des tortionnaires sud américains et yankees, on se demande quels civils innocents il a sauvé en Argentine ou au Chili dans la mesure où toutes les victimes étaient des civils. Voilà, un chacal s'est éteint et un coin d'enfer s'est allumé...
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l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


Malek Haddad

tayeb
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.

Message par tayeb »

Je lui souhaite un bon séjour en enfer.

Tortue
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Tortue »

+1 Abdelk.

Déclaration de Kader Arif, ministre français délégué aux Anciens combattants.



Déclaration du Nouveau Parti Anticapitaliste. (NPA)
Paul Aussaresses : Ni oubli, ni pardon !

Mercredi 4 décembre 2013

Tortionnaire assumé et revendiqué pour le compte de la France en Algérie, cet homme est mort tranquillement à l'hôpital à 95 ans.

Le NPA profite de l'occasion pour saluer la mémoire des combattantEs et des martyrEs de la révolution nationale algérienne. Nous pensons tout particulièrement aujourd'hui à Larbi Ben M'hdi, dirigeant de l'Armée de Libération Nationale, assassiné par les soins d'Aussaresses à l'âge de 34 ans, en mars 1957, pendant la bataille d'Alger.

Malgré les cris de surprise et d'indignation de Chirac en 2001 lors de la publication de son premier livre-révélation, Aussaresses n'a jamais été un électron libre de l'armée coloniale française au contraire, il en a été un dirigeant d'élite. Cela lui a d'ailleurs valu beaucoup de reconnaissance et de promotions (il a été nommé colonel dès 1966).

Encore plus que les honneurs, cet assassin a obtenu le statut d'expert militaire international pour la France, son expérience algérienne lui ayant permit d'élaborer la technique de ce qu'il appelait lui-même les "escadrons de la mort". Il a enseigné les techniques de la guerilla urbaine pendant des années aux USA (à Fort Bragg) ou encore au Brésil (où il a monté Manaus, un centre de formation militaire sur le modèle de Fort Bragg, formant des officiers brésiliens, mais aussi chiliens, argentins, et vénézuéliens qui serviront les coups d'Etat militaires du continent sud américain les décennies suivantes).

Doté d'un cynisme nationaliste inversement proportionnel à son courage, il est revenu longuement (dans 2 livres parus en 2001 et 2008) sur les barbaries qu'il avait commises en Algérie, se sachant protégé par la loi d'amnistie des crimes commis par les français en Algérie. Il y revendiquait la pratique et l'organisation de la torture contre les moujahidines algériens, listant les morts et faisant le récit des exécutions. Il y révélait également que ces pratiques étaient commandées politiquement par le plus haut sommet de l'Etat.

Protégé par l'Etat français (qui ne lui a jamais rien fait d'autre que de lui ôter sa Légion d'honneur et de lui infliger 7500 euros d'amende pour apologie de crime de guerre), cet assassin n'a jamais été inquiété, bien au contraire.

Y a-t-il pire torture pour une victime que de voir son bourreau non seulement vaquer librement à ses occupations mais, en plus, décrire, enseigner et revendiquer ses crimes tout en ayant la certitude de n'être jamais inquiété ?

Non à l'amnistie des crimes français en Algérie !

Reconnaissance et réparation pour tous les crimes coloniaux et la torture d'Etat !

Montreuil, le 4 décembre
http://npa2009.org/node/39892
Dernière modification par Tortue le 04 décembre 2013, 18:04, modifié 1 fois.
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geronimo
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Re: .

Message par geronimo »

tayeb a écrit :Je lui souhaite un bon séjour en enfer.
AAAAAAmine
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... z0Ulj0LuGT

Le général français Paul Aussaresses, défenseur de la torture en Algérie, est mort
torture(191) - guerre d'Algérie(79) - Paul Aussaresses(2)

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : France | Le général français Paul Aussaresses, défenseur de la torture en Algérie, est mort | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Une vidéo de 50 min réalise en 2001 il raconte son sale boulot an Algerie
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

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numidia
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par numidia »

ce sale type est mort chez lui comme n'importe qui, il a vécu tranquillement ce qui en dit long, très long
les hommes n'ont pas pu lui régler son compte par le passé,
il est mort aujourd'hui, il ne peut plus se planquer

désormais l'ultime justice de Dieu l'attend
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Tortue
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par Tortue »

Mort du général Aussaresses: Son nom inspire de la «répulsion» à Alger

Créé le 05/12/2013 à 11h47

Le ministère algérien des Affaires étrangères a estimé ce jeudi que le nom du général français Aussaresses inspirait de «la répulsion», dans une première réaction officielle à la mort de ce militaire qui avait assumé son comportement de tortionnaire en Algérie.

Le nom de Paul Aussaresses «inspire de l'aversion et de la répulsion, car il restera à jamais associé à la pratique avilissante de la torture», a déclaré le porte-parole du ministère, Amar Belani, à l'AFP.
«Plongée profonde dans le déshonneur»

Le général français «symbolise la plongée profonde dans le déshonneur qu'aura connu un tortionnaire qui revendique crânement ses forfaits abominables et qui a totalement basculé du côté obscur de la bête immonde», a-t-il ajouté.

Le général Aussaresses, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale avant de devenir un théoricien de la torture qu'il avait appliquée durant la guerre d'Algérie, est mort mardi à l'âge de 95 ans.

Cet ancien responsable des services de renseignements à Alger avait été condamné en 2004 pour apologie de la torture. En 2001, il avait admis dans un livre avoir pratiqué la torture, «tolérée, sinon recommandée» selon lui par les politiques.
http://www.20minutes.fr/societe/1259553 ... on-a-alger

AAF 2020
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Larbi Marhoum. Neveu de Larbi Ben M’hidi «Aussaresses a été torturé pendant 56 ans»

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Café-restaurant Le Rustique. Kouba. C’est là que Larbi Marhoum nous donne rendez-vous.
Larbi Marhoum est le neveu de Larbi Ben M’hidi, ce qui explique son prénom. Ce n’est pas de la flagornerie, mais Larbi est l’un des meilleurs architectes urbanistes que l’Algérie indépendante ait enfanté. Le destin a voulu qu’il signe le superbe bâtiment baptisé l’Historial qui trône au cœur de la rue qui porte le nom de son oncle maternel, oui, la rue Larbi Ben M’hidi, à quelques encablures du MaMa. Quand nous l’avons appelé pour avoir sa réaction sur la mort d’Aussaresses, il lâche, tout de go : «C’est tout un visage honteux de la France coloniale qui s’en va.» Le nom d’Ausaresses, faut-il le rappeler, est attaché à l’exécution de Ben M’hidi, dont il supervisera la pendaison dans une ferme de la Mitidja dans la nuit du 3 au 4 mars 1957.
Tout comme il a été le bourreau de l’avocat Ali Boumendjel, défenestré sous ses ordres d’un immeuble de l’avenue Ali Khodja, à El Biar, le 23 mars 1957. Les deux assassinats ont été maquillés en suicide avant que la vérité n’éclate de la bouche même de leur bourreau, un homme qui avouera, avec un cynisme monstrueux, avoir froidement exécuté toutes les sales besognes des services spéciaux français durant la Bataille d’Alger.
Pour Larbi Marhoum, la mort d’Aussaresses est tout sauf un avis de décès anodin qui orne la rubrique nécrologique. «Mon premier sentiment a été de penser à mon oncle et de me dire que, 56 ans après, c’est le dernier point, la dernière note de ce qu’il a mené comme combat, sa dernière victoire. C’est la dernière bataille que l’histoire a livrée pour lui», dit-il. Larbi en est convaincu : «Aussaresses aura été torturé, tourmenté, par Ben M’hidi jusqu’à sa mort. Il n’aura pas fait la paix avec sa conscience, et 1962 n’a rien arrangé.» «A la limite, Ben M’hidi a subi, je ne sais pas…quatre, cinq ou six jours de supplices, Aussaresses, lui, a vécu 56 ans de torture», appuie-t-il. Et d’asséner :
«On ne peut pas avoir croisé un homme comme Ben M’hidi et en sortir indemne. Je suppose que ça transforme un personnage.» Au-delà du général-tortionnaire, Larbi Marhoum pointe l’usage systématique de la torture sous Massu et consorts, et rappelle que ce système répressif mis en place par la France, ce système sans scrupules, faisant fi de toute morale, et dont Aussaresses a été l’instrument, a été largement reproduit après la Bataille d’Alger. «La France l’a même exporté en Amérique latine. Ils ont tué Ben M’hidi à Alger, ils en ont tué 400 ou 500 en Amérique latine.» «Ce qu’a fait Aussaresses n’est pas une bavure. Il y a une ‘’méthode Aussaresses’’ qui a été théorisée et enseignée dans les plus grandes écoles militaires», note-t-il.
Larbi Marhoum estime que la séquence Aussaresses «est une page sombre de la France des Lumières qui mettra du temps à s’éclaire». Et de mettre l’accent sur «la responsabilité des politiques» dans cet épisode. Il insiste également sur l’impact de cette «page sombre» sur la société française et y décèle un «traumatisme» difficile à dépasser. «Quand on lit les ouvrages d’histoire, on voit qu’ils (les Français) ont beaucoup de mal avec cela», observe-t-il.
Interrogé sur la réparation qui lui semble être la plus juste à l’endroit de Ben M’hidi, Larbi Marhoum évacue d’emblée le terme de «repentance» : «Cela ne veut rien dire, ces histoires de repentance. Il faudrait juste que de part et d’autre, on écrive l’histoire avec la plus grande honnêteté possible, même s’il est difficile de parler de l’histoire quand elle a été douloureuse, avec objectivité. Je pense qu’on a une histoire commune à partager, et on grandirait à l’écrire de la manière la plus saine et la plus objective. C’est un remède pour eux et pour nous.» Côté algérien, le neveu de Ben M’hidi préfère s’inscrire dans le présent. «Moi je m’interroge plus par rapport à l’Algérie d’aujourd’hui. C’est cet aspect-là qui m’interpelle.
Ces figures de la Révolution, qui avaient une vraie vision pour l’Algérie, est-ce que nous les honorons suffisamment ?» fulmine-t-il. «Quand on voit les commémorations de l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, on ne dépasse pas 20-30 personnes. Sincèrement, il me paraît incongru de demander des comptes à la France qui était dans sa logique colonialiste quand nous, nous n’arrivons pas à faire le strict minimum». «Ben M’hidi a fait son devoir. Le premier jour où il a mis le pied à l’étrier, dans les années 1940, il avait la clairvoyance et la lucidité de connaître la fin. Et je pense qu’il n’a jamais rien attendu de personne, même pas de ce qu’il espérait être l’Etat algérien». Il ajoute, apaisé : «Je pense que là où il est, il doit être serein. Il doit peut-être s’inquiéter pour l’avenir de ce pays, mais par rapport à la mission qu’il avait à accomplir, il doit être complètement serein. Et, à la limite, je pense qu’il serait même ‘’amusé’’ de ‘’revoir’’ Aussaresses 56 ans après les faits.»
http://www.elwatan.com/actualite/aussar ... 52_109.php
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l'adjudant/chef
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par l'adjudant/chef »

Qu'il crève en enfer
« La majorité des criminels, comme lui, ont échappé à la justice des hommes, mais pas celle de Dieu »
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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matrixx23
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par matrixx23 »

tayeb a écrit :Je lui souhaite un bon séjour en enfer.

et il sera condamné à perpétuité sans possibilité de libération ou libérable en l'an ......... :boulet:

AAF 2020
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Le camp de Ksar Ettir (Sétif), un crime de guerre devant être reconnu comme tel (conférence)
SETIF - Le camp de concentration de Ksar Ettir, dans le sud de Sétif, est un crime de guerre perpétré sauvagement par le colonialisme français contre les détenus algériens durant la Révolution et doit aujourd’hui être reconnu comme tel, a soutenu, dimanche à Sétif, Salah Benmohamed, universitaire.
Au cours d’une communication présentée lors d’une journée d’étude organisée à la maison de la culture Houari-Boumediene, à l’occasion du 150e anniversaire de la création du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sur "la vie des détenus durant la Révolution", cet universitaire a estimé que ce camp fut "l’une des plus grandes prisons érigées par l’armée française durant la guerre de libération nationale".
Toutes sortes des tortures, de travaux forcés et de méthodes de lavage de cerveau étaient pratiquées dans cette prison, a relevé le conférencier, soulignant que beaucoup de ces sévices inhumains restent encore méconnus faute de recherches et de recueils de témoignages des rescapés de ce sinistre camp qui était appelé "camp de la mort".
L’intervenant a estimé que les témoignages qu’il a recueilli de la bouche de rescapés de ce camp, originaires de Bordj Bou Arreridj, et publiés dans un livre intitulé "La torture française au camp de Ksar Ettir" restent "très limités". Il a également relevé qu’"il demeure encore difficile pour les rescapés de parler de tous les sévices subis et dont l’horreur ne peut être qualifiée que de +crimes de guerre+".
Certains détenus avaient été obligés, pendant six ans, à "creuser, chaque jour, la terre, à la pétrir avec leurs pied nus pour en faire des briques qu’ils transportaient sur leur dos à l’intérieur du centre avant d’être ensuite obligés de concasser ces briques pour recommencer", a-t-il encore affirmé, citant des témoignages.
D’autres prisonniers étaient "conduits au milieu de la nuit, nus en plein hiver, vers le lit d’un oued mitoyen rempli d’éclats de verre, d’insectes et de reptiles", a ajouté le conférencier, soulignant que des moudjahidine, moussabiline, fidaïne et civils ont transité par ce lieu de sinistre mémoire qui n’a été fermé qu’en 1961.
Ils seraient quelque 3.000 personnes à avoir été internées dans ce camp de l’horreur, entouré de fils barbelés et de champs de mines antipersonnel.
Des patrouilles de militaires tenant en laisse des chiens policiers prêts à être lâchés en assuraient constamment la surveillance, ont rapporté des témoins.
En 1973, ce camp et le village à proximité duquel il se trouve a été rebaptisé Kasr El Abtal en hommage aux sacrifices du peuple algérien durant la guerre de libération nationale.
Une importante opération de restauration, effectuée en 1997 sur initiative des autorités de la wilaya a tiré ce lieu de l’oubli afin que les jeunes générations sachent.
http://www.aps.dz/Le-camp-de-Ksar-Ettir-Setif-un.html

AAF 2020
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Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Un charnier datant de la Révolution mis au jour à Sidi Okba (Biskra)

Un charnier datant de l’époque de la Révolution (1954-1962) a été mis au jour par des agriculteurs dans la commune de Sidi Okba (Biskra), a indiqué samedi à l’APS, le président de l’Assemblée populaire communale (APC), Mabrouk Djemali. Les restes des corps ensevelis, dont le nombre reste indéterminé, ont été déterrés au lieu-dit Koudiet Messaouda, à un (1) kilomètre de la route reliant l’oasis de Karta au chef-lieu de commune de Sidi Okba, a précisé cet élu.

Une délégation, constituée de Moudjahidine et des autorités de la commune, conduite par le président de l’APC, s’est rendue sur le lieu du charnier découvert fortuitement lors de travaux d’aménagement d’une parcelle agricole, a indiqué M. Djemali.

Quelques ossements, découverts à l’intérieur d’une palmeraie, sont ceux d’une vingtaine de victimes de représailles de l’armée coloniale, ensevelies en ce lieu, loin de tout site d’habitation, a affirmé le même élu.
http://www.letempsdz.com//content/view/115375/177/

tayeb
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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

Message par tayeb »

L’incroyable destin d’un enfant déporté d’Algérie

Maxime-Charles Keller de Schleitheim

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L’histoire qui va suivre tire son origine de faits réels, survenus au cours de l’année 1956, qui eurent pour théâtre un douar surplombant les hauteurs de Lakhdaria, ex-Palestro, une ville distante de 79 km à l’est d’Alger. Le village de Ammal est situé à sept kilomètres au sud de l’ex-commune mixte de Palestro, dont il dépendait administrativement durant la période coloniale. Il est composé de plusieurs douars ou décheras (hameaux), en l’occurrence Ouled Djerrah, Beni Hini, Beni Dahmane, Ouled Bellemou, Tigueur-Ouacif, Tigrine, Aït-Ouelmène, Tidjedjiga et Aït Amar. Ces hameaux ont été utilisés comme zones de repli par l’Armée de libération nationale algérienne (ALN) du fait de leur position stratégique dans le couloir montagneux de l’Atlas blidéen, qui va du mont Bouzegza au massif de Beni Khalfoun. Le 18 mai 1956, une embuscade tendue par le commando Ali Khodja à une unité militaire française composée d’une vingtaine de soldats va complètement bouleverser la situation. Dès les premiers jours qui suivront cette date, la réaction de l’armée française se traduira par un mouvement important de troupes. Des ratissages de grande envergure, caractérisés par l’utilisation de grands moyens militaires, vont être entrepris, ce qui aboutira au massacre et à l’extermination des douars et de leurs habitants, des faits qui marqueront à jamais la guerre d’Algérie.
Nous sommes le 18 mai, le lieu s’appelle Ouled Djerrah, un hameau perché quelque part dans les monts qui ceinturent la ville des Cigognes. C’est là qu’une embuscade meurtrière est tendue par des combattants de l’ALN, sous la responsabilité du lieutenant Ali Khodja, à une unité de l’armée française, en l’occurrence la 2e section du 9e régiment d’infanterie coloniale basée à Palestro.
Resté sans nouvelles de cette unité, l’état-major envoie le lendemain dans la région plusieurs bataillons, dont les commandos parachutistes de l’air affiliés à la base 146 de Réghaïa, le 1er régiment étranger de parachutistes (REP) et le 20e BCP, embarqués à bord de quatre hélicoptères de type Sikorski, pour tenter de la retrouver. Après cinq jours d’intenses ratissages, 18 soldats français de l’unité tombée en embuscade, parmi les 20 qui la composaient, sont retrouvés morts et affreusement mutilés. Dans les heures qui suivirent cette découverte, plusieurs dizaines de villageois seront liquidés dans la région de Ammal en signe de représailles. Des exactions d’une extrême cruauté seront commises par les soldats français contre les populations locales. Le douar de Ouled Djerrah est complètement rasé et ses habitants exterminés. Parmi les cadavres des pauvres villageois, un enfant, l’air hagard, âgé d’à peine quatre ou cinq ans, plongé dans une complainte de larmes et de gémissements, est allongé sur le corps criblé de balles de son père. A la vue des actes odieux et inhumains des parachutistes français, la maman de cet enfant, encore vivante à ce moment-là, se mit à lancer des youyous dans un ultime cri de désespoir. Elle reçut une rafale de mitraillette qui la laissa raide morte. N’en restant pas là, un des commandos se saisit de l’enfant pour le tuer. Il dut son salut à un autre soldat qui s’interposa pour le sauver d’une mort certaine.
Les représailles qui ont suivi l’embuscade du 18 mai 1956 ont causé la mort de plus de 200 personnes. Le seul survivant de ce carnage est un enfant, dont les parents ont été assassinés, à l’instar de tous les habitants du douar. Les victimes sont des civils mais aussi des combattants de l’ALN qui se sont réfugiés dans les grottes situées à proximité du hameau martyr afin d’échapper aux soldats français. Ils seront achevés aux gaz asphyxiants, qui ne leur laisseront aucune chance. Après avoir accompli leur sale besogne, les militaires français se retirèrent dans leurs garnisons. L’enfant rescapé de ce massacre se retrouvera à la base de l’air 146 de Réghaïa, dont il deviendra la mascotte, affublé d’un pseudonyme : Maxime. Lorsque Maxime est arrivé sur la base militaire 146, il a passé la première nuit chez le médecin-chef de la base, le capitaine Roger Joseph. C’est ce dernier qui a rédigé le compte-rendu de la visite médicale de cet enfant récupéré à Palestro. L’enfant vivra au milieu des soldats, fera même partie des expéditions militaires et autres opérations de «maintien de l’ordre» et sera utilisé dans des missions de renseignement dans le but de connaître le mouvement des combattants de l’ALN parmi la population locale. Le général Alain Dumesnil de Maricourt, commandant en chef de l’armée de l’air en Algérie, instruit le lieutenant-colonel Coulet de la base aérienne de Réghaïa de faire confectionner à Maxime une tenue de parachutiste à sa taille, avec béret, ceinturon et étui à révolver et c’est le lieutenant Jean-René Souêtre qui se chargera de l’encadrer.
A la fin de l’année 1956, les commandos parachutistes de l’air (CPA) 40/541 sont alors en pleine préparation et seront officiellement constitués le 3 janvier 1957. A partir de cette date, ils porteront désormais le nom de code «Maxime», leur indicatif radio. Chaque commando compte 102 hommes.
Des journalistes de Paris Match, présents sur la base de Réghaïa en 1959 pour réaliser des reportages en opération au front, découvrent avec stupéfaction la présence de l’enfant soldat de Palestro au milieu des militaires, des avions et des hélicoptères. Ils avaient souhaité lui consacrer un article, sans succès. Le 1er octobre 1959, Maxime-Charles est pupille de la nation sous le nom de Maxime-Charles et le 25 octobre 1959 il est converti à la religion catholique sous le nom de Maxime Keller de Schleitheim par le père Lepoutre, aumônier militaire de la 5e région aérienne en Algérie. C’est aussi en octobre 1959 qu’il se retrouve sous l’autorité parentale d’Yvonne Keller de Schleitheim, l’assistante sociale de la base de Réghaïa, alors que le jugement d’adoption n’est officiellement établi que le 28 décembre 1959. Durant plus de six années, l’enfant soldat est tour à tour affecté à des tâches réductrices et humiliantes et quotidiennement au service des soldats (travaux de cuisine, nettoyage, entretien et diverses autres activités de maintenance). Le 5 juillet 1962, l’indépendance de l’Algérie est proclamée. Les troupes françaises commencent à quitter le pays, à l’instar de celles que comptait la base aérienne 146 de Réghaïa. Maxime Keller sera emmené en France par sa mère adoptive, elle-même militaire, et, une fois devenu adulte, beaucoup de questions commencent à lui tarauder l’esprit. Qui est-il ? D’où vient-il ? Est-il Français ou Algérien ? Catholique ou musulman ? La seule réponse qu’on lui donnera est celle qui consiste à lui expliquer que ses parents sont décédés pendant la guerre d’Algérie et que les Français lui ont épargné la mort et l’ont protégé en lui donnant la nationalité française et en le convertissant au christianisme. Le plus humiliant pour lui, c’est de se retrouver assimilé à un harki, alors qu’il a été victime des harkis, puisqu’ils combattaient dans le camp de l’armée française.
Sur les registres de l’état civil français, le jeune enfant est inscrit sous le nom de Maxime-Charles Keller de Schleitheim né le 18 décembre 1951 à Alger. Une fois en métropole, sa mère de substitution lui fait comprendre qu’il devient encombrant pour elle et le considère comme un Arabe pouilleux, celui qui cristallise toutes ses rancœurs nées de la perte de l’Algérie française. Adolescent, Maxime Keller sera inscrit dans une école de formation en hôtellerie et en sortira cuisinier, ce qui lui permet de devenir autonome par rapport à sa nouvelle vie. Dès les premières années de sa jeunesse – en 1972 il a 21 ans – il fait la connaissance d’une jeune femme avec laquelle il se mariera et aura deux enfants. Quelques années plus tard, il veut embrasser une carrière plus valorisante. Il suivra des études de commerce, mais un grave accident de travail mettra un terme à son activité professionnelle. Il s’installe dans la région de Bordeaux où il vit actuellement entouré de sa famille. Pendant plus de quarante années, le couple Keller se battra pour que justice soit faite dans la recherche de l’origine de Maxime, l’enfant soldat de Palestro. Plusieurs démarches ont été entreprises auprès des autorités françaises par le couple afin de faire parler les archives et les acteurs liés de près ou de loin à ce drame, en l’occurrence les soldats, les officiers et officiers supérieurs de la base 146 de Réghaïa. Personne, ni les militaires ni l’administration, n’a daigné apporter sa contribution à la solution de cet écheveau. L’Etat français restera sourd aux supplications des Keller et les archives restent, à ce jour, inaccessibles. Pis encore, les documents officiels et les photos de Maxime que la mère adoptive détenait et ayant trait à la période allant de 1956 à 1962, c’est-à-dire au cours de sa présence sur la base de Réghaïa, ont été détruits par celle-ci avant sa mort. Le médecin capitaine de la base 146, Roger Joseph, qui a suivi le dossier médical de l’enfant, et, qui, selon certaines sources détient de précieuses informations quant à l’origine de Maxime, est resté muet. Tous les commandos parachutistes encore vivants refusent de parler. Un seul d’entre eux a eu le courage de livrer quelques informations en octobre 2011. C’est lui qui a appris à la famille que les faits se sont déroulés à Palestro. Il dit avoir sauvé cet enfant alors qu’«il allait se faire tuer par un autre soldat», obligé d’en venir aux mains avec son collègue, «furieux que je ne le laisse pas faire». Selon lui, l’enfant avait trois ou quatre ans, mais plutôt trois que quatre. Actuellement, c’est Karine Keller de Schleitheim, la fille de Maxime, qui a pris le relais de son père pour tenter de percer le mystère qui entoure l’origine algérienne de cette innocente victime de la barbarie des hommes, ceux-là mêmes qui ont rasé son village natal et tué ses parents, quelque part dans la région de Palestro, aujourd’hui devenue Lakhdaria. De cette histoire émouvante et affligeante, Karine Keller à écrit un livre intitulé L’Enfant soldat de Palestro, publié le 18 septembre 2012 aux éditions du Net, puis adapté en une pièce de théâtre en cinq actes.
http://www.eldjazaircom.dz/index.php?id ... ticle=3672
L’enfant otage d’un régiment de parachutistes
Interné dans une caserne contre son gré

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Qu’est-ce qui a bien pu pousser l’armée française à faire d’un enfant musulman algérien, dont les soldats venaient de raser le village et tué ses parents, la mascotte de leur régiment ? Le mystère reste entier... Aussi, cet enfant qui marche à peine grandira-t-il sur une base militaire ! Maxime porte sur son béret l’insigne des commandos de l’air : un cercle qui réunit l’aile et l’étoile, entrant dans la composition du personnel navigant de l’armée de l’air et la dague, symbole des actions du commando. Maxime sera baptisé en octobre 1959 par le père Lepoutre, aumônier militaire de la 5e région aérienne en Algérie. Chose curieuse, il portera déjà le nom de sa mère adoptive, l’assistante principale interarmes de l’Afrique du Nord, alors que l’adoption plénière ne sera effective qu’au 9 décembre 1959. Il aura pour parrain Jean Pandrigue de Maisonseul, directeur départemental de l’Habitat à Alger et ardent défenseur de la cause algérienne, et pour marraine, son épouse Mireille, qui avaient comme amis Albert Camus, Le Corbusier, Pablo Picasso, Max-Pol Fouchet et le philosophe André Mandouze. Le 26 mai 1956, il est arrêté par l’armée française puis emprisonné pour avoir essayé de négocier une trêve avec le FLN. Défendu énergiquement par Albert Camus, il retrouvera rapidement la liberté. En 1962, Jean de Maisonseul reste en Algérie et devient conservateur du Musée national des Beaux Arts d’Alger. Il entreprendra et réussira des démarches auprès de l’Etat français pour la restitution à l’Etat algérien de trois cents toiles détenues par le Musée du Louvre. En 1975, il quitte l’Algérie pour s’installer à Cuers, près de Toulon (Var) où il décède le 3 juin 1999.
Quand Maxime est arrivé à la base militaire 146 de Réghaïa, il a passé la première nuit chez le médecin-chef de la base, le capitaine Roger Joseph. C’est lui qui a rédigé le compte rendu de la visite médicale de cet enfant récupéré à Palestro, qui deviendra la mascotte du GCPA 40/541. Lors de la visite médicale, le médecin-chef, le capitaine Roger Joseph, de la base aérienne 146 de Réghaïa, établit un certificat médical truffé de maladresses professionnelles. Le compte rendu du médecin comporte un certain nombre d’anomalies, voire d’inexactitudes.
Selon les informations recueillies par sa fille, plusieurs détails ont été omis : l’ethnie de cet enfant est pour le médecin «difficilement précisable» ; or il aurait pu au moins préciser la langue qu’il parlait, la tribu à laquelle il appartenait, car il y avait sur la base des spécialistes en linguistique qui connaissaient les dialectes de la région, les ethnies et les coutumes de ces populations. Le nom de ses parents ne se trouve consigné nulle part, alors que la population des villages était recensée afin de connaître les déplacements des combattants de l’ALN. Il faut savoir que le 11e Choc, service action de la DGSE, était stationné sur la Base 146 de Réghaïa. Tous les éléments nécessaires étaient donc disponibles pour connaître avec précision l’ethnie, le village et le nom de l’enfant, puisque les naissances étaient enregistrées à la mairie. Quant aux morts, ils étaient photographiés et répertoriés après les batailles. Son teint blanc n’est pas mentionné. Ses cheveux ne sont pas châtains, mais blonds. Ses yeux ne sont pas gris bleu, mais bien bleus. Sous l’année 1951, on lit 1950. Son année de naissance est manifestement erronée, ce qui est facilement visible sur des photos où apparaissent les dents de lait. A son baptême, le 25 octobre 1959, on voit que Maxime mesurait bien plus que 1,01 m : il n’y a qu’à comparer la taille de Maxime sur les photos du baptême avec celle des paras qui l’entourent, et qui n’étaient généralement pas des nains, pour donner une échelle de grandeur. Maxime devait mesurer environ 1,20 m. Différentes photos prises sur la base militaire montrent que Maxime a grandi depuis, ce qui prouve que la date de son arrivée à Réghaïa est bien antérieure à la rédaction de ce compte rendu. Sa première tenue militaire était minuscule, et certainement pas celle d’un enfant de 6 ans et demi. De plus, on voit que Maxime a eu des âges différents sur la base, prouvant qu’il y est resté plusieurs années : il porte différentes tenues militaires à mesure qu’il grandit. Le rapport parle de 1,01 m, ce qui doit correspondre en réalité à un enfant âgé d’un peu moins de 3 ans et demi, d’autant que Maxime aura une belle courbe de croissance et mesurera à l’âge adulte 1,81m, si l’on se réfère, avec cette donnée, à la courbe de croissance des garçons, publiée sur le site du Groupe français d’auxologie, la science de la croissance. On comprend mal pourquoi la date de naissance est fixée au 18 décembre 1951, alors que 15 jours plus tard il aurait été en janvier 1952, ce qui aurait été plus avantageux au niveau des études et du sport où une année est importante pour changer de catégorie. Il se trouve donc pénalisé d’une année. Ces inexactitudes sont confirmées par le témoignage du seul commando parachutiste du 40/541 qui a eu le courage de dire ce qui s’était réellement passé : Maxime était âgé de 3 ou 4 ans quand il a été trouvé, «plutôt trois que quatre». C’est lui qui l’a ramené à la base aérienne 146 après une opération militaire de «maintien de l’ordre», à Palestro, en 1956. A cette époque, les populations civiles ont été victimes des représailles de l’armée française, à la suite de l’embuscade dite de Palestro, survenue le 18 mai 1956. Ce document établi par le médecin-chef de la base a donc été rédigé a posteriori, peut-être afin de légaliser la situation de Maxime sur la base militaire, ou pour d’autres raisons. Mais une chose est sûre : le médecin-chef Roger Joseph n’était pas versé dans la science de la croissance des enfants.
Le docteur en chef de la base 146 de Reghaïa, Roger Joseph, est toujours en vie et réside actuellement avec son épouse dans le département des Pyrénées Atlantiques. Il est âgé de 83 ans et détient des informations précieuses sur l’origine de Maxime mais ne veut rien dévoiler. Même l’Union nationale des parachutistes (UNP) n’a pas réussi à faire parler le docteur Roger Joseph

Maxime et le Colonel Daviron
Le Colonel Daviron était inspecteur des institutions de l’action sociale des forces armées en Algérie, commandant en chef du service régional interarmées de l’action sociale. Il fut également l’ami de la future mère adoptive de Maxime, Yvonne Keller.
En 1959, une délégation du CPA 40/541 assista au baptême de Maxime. Parmi ces commandos parachutistes, on peut identifier Claude Ranfaing, deuxième à partir de la gauche, qui deviendra en 2006 le grand prieur magistral de l’Ordre des templiers. Cette même année 1959, François Coulet, commandant du GCPA 541, fait ses adieux aux armes pour devenir directeur des affaires politiques à Alger.
Aujourd’hui plus que jamais, l’histoire de Maxime Charles Keller de Schleitheim va sans doute défrayer la chronique, aussi bien en Algérie qu’en France, car maintenant qu’elle est portée à la connaissance de l’opinion publique cela fera certainement délier des langues. Sa famille est fermement décidée à aller à la recherche de la vérité. Des démarches sont entreprises en Algérie, dans la région d’origine de Maxime, particulièrement dans les fichiers de l’état civil de Lakhdaria (ex-Palestro), Ammal et Beni Amrane, afin de retrouver la trace d’un éventuel enregistrement de la naissance d’un garçon originaire de Ouled Djerrah, probablement en 1952 ou 1953. Quant aux archives de la guerre d’Algérie détenues par l’Etat français, elles recèlent des éléments précis sur l’affaire maxime puisque l’administration militaire de la base 146 de Réghaïa était censée gérer tout ce qui touchait à l’activité quotidienne de cette base depuis son installation jusqu’à 1962.
http://www.eldjazaircom.dz/index.php?id ... ticle=3675
« LE DEVOIR DE FAIRE LA LUMIère »

Entretien avec Karine Keller de Schleitheim, fille de Maxime et auteure de L’enfant soldat de Palestro

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El Djazaïr.com : Votre livre L’enfant soldat de Palestro est une histoire véridique survenue durant la guerre d’Algérie. Pouvez-vous nous éclairer davantage à ce sujet ?

Karine Keller de Schleitheim : Cette histoire est celle de mon père, qui est d’ailleurs toujours vivant. Selon la version officielle, il a été retrouvé dans un hameau (dechra, ndlr), vers le milieu de l’année 1956, allongé sur le corps de son père mort et c’était le seul survivant de ce hameau, qui a été rasé par l’armée française.
C’est seulement récemment que nous avons su que les faits s’étaient déroulés à Palestro, grâce au témoignage d’un soldat français présent sur les lieux à cette époque, au cours de laquelle l’armée avait tous les pouvoirs et c’est par des mensonges et le silence que les militaires, aujourd’hui encore, se défendent. L’armée a toujours caché à mon père ses origines et si j’ai écrit ce livre c’est pour que l’on prenne connaissance des agissements de cette armée durant la guerre d’Algérie, mais également pour tenter d’en savoir davantage en portant cette histoire sur la place publique, d’où ce livre…

El Djazaïr.com : Pourquoi ce mutisme sur un cas aussi sensible que celui de l’enfance maltraitée au cours de la guerre ?

Karine Keller de Schleitheim : L’armée française est restée sourde à toutes nos demandes d’éclaircissements. Mes parents auront passé plus de quarante années de leur vie à chercher des réponses à leurs questions. Internet nous a permis d’avoir accès à beaucoup de données, mais les recherches continuent. Ceux qui n’ont pas été touchés par cette guerre ne peuvent pas comprendre. Mais pour ceux qui ont perdu de la famille, il est impossible d’oublier et c’est même un devoir de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé durant cette guerre, ne serait-ce que pour honorer les morts. Nous menons donc le même combat contre l’oubli, car c’est tout bonnement impossible d’oublier. Depuis qu’il a commencé à comprendre, mon père ne cesse de penser à ses parents qu’il a perdus.

El Djazaïr.com : Comment votre père s’est-il retrouvé avec une identité qui n’a aucun lien avec ses origines, sa religion et sa culture originelles ?

Karine Keller de Schleitheim : Sur son état civil, mon père a été inscrit sous l’identité Maxime Keller de Schleitheim, né le 18 décembre 1951 à Alger. Le 1er octobre 1959, il est pupille de la nation, sous le nom de Maxime-Charles. Curieusement, le 25 octobre 1959, il est baptisé sous le nom de Maxime Keller de Schleitheim. Il a été adopté par Yvonne Keller de Schleitheim, l’assistante sociale de la base de Réghaïa, après le jugement d’adoption daté officiellement du 28 décembre 1959. En 1962, il est emmené en France avec sa mère adoptive, militaire, mais il sera pour elle, encombrant. Elle était d’origine pied-noir, et, une fois en métropole, c’est comme si elle lui en voulait de la perte de l’Algérie. Mon père fera des études de restauration puis dérochera un diplôme de cuisinier. Puis, très jeune, il s’est marié, a eu deux enfants. Il fera ensuite des études de commerce, mais il aura un grave accident de travail qui mettra un terme à sa carrière. Il est ensuite resté dans la région bordelaise. Nous n’avons pas épargné notre peine pour trouver la vérité et je ne comprends pas l’attitude de l’Armée française qui fait de la rétention d’informations et qui donne l’impression de se battre contre un moulin à vent.

El Djazaïr.com : Pensez-vous que votre père est originaire de l’un des hameaux ciblés par les soldats français, dont un a été complètement rasé, en l’occurrence Ouled Djerrah ? Le nom de ce village martyr est souvent cité dans les écrits historiques et de presse…

Karine Keller de Schleitheim : Oui, c’est vrai, j’ai pensé à Ouled Djerrah... Ce hameau faisait-il partie de Palestro ? Je ne sais pas. Mon père m’a dit que s’il n’y a qu’un village qui a été rasé, alors ce ne peut être que celui-là, sans nul doute. J’avais également fait quelques recherches pour essayer de comprendre et elles m’avaient également toutes menée vers Ouled Djerrah.

El Djazaïr.com : Votre père et vous êtes déjà venus à Palestro après 1962 ?

Karine Keller de Schleitheim : Non, jamais. Nous n’avons jamais eu mention de cet endroit (Ouled Djerrah, ndlr) avant l’an dernier comme étant la région supposée de mon père dans ce que nous avons pu consulter ; le lieu a sciemment été omis, car il y a vraiment une volonté de cacher les faits. Mais mon père espère toujours, néanmoins, retrouver de la famille du côté de Palestro.
Je ne comprends pas ce qui a poussé des soldats qui venaient de raser le village à faire d’un petit musulman la mascotte de leur régiment… Je ne comprends pas non plus pourquoi, après si longtemps, l’Etat français reste muet sur ce sujet ? Que craignent les autorités françaises ? Et aujourd’hui encore les anciens commandos parachutistes ne veulent pas parler. Franchement, je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont ensuite séquestré un enfant au point d’en faire leur mascotte qu’ils ont appelée Maxime, allusion au code d’indicatif du commando.

El Djazaïr.com : Par quel miracle votre père a-t-il échappé au massacre, car il est le seul survivant du hameau?

Karine Keller de Schleitheim : En 2011, nous avons rencontré, en France, un soldat qui était présent sur les lieux du massacre. Il nous apprendra qu’un militaire a voulu tuer mon père, mais il l’en a empêché, alors ils en sont venus aux mains, car le laisser en vie ne faisait pas l’unanimité. Je suppose qu’ils étaient même décidés à ne laisser aucun blessé derrière eux.
Quoi qu’il en soit, normalement, les morts sont fouillés et les soldats ont dû sans doute relever leur identité. Mon père m’a appris qu’il se souvient certainement avoir eu un frère jumeau. Il en est sûr et certain. Contrairement à ce qui a été déclaré auparavant, c’est ma grand-mère, Yvonne Keller, qui avait confié à son amie, Suzette Pitavi, qui habitait Birkhadem et qui était mariée avec l’avocat Pierre Pitavi, du barreau d’Alger, que mon père se prénommait Ali. Cela est très émouvant… Mais ces quelques indices relanceront peut-être les recherches, je suis optimiste et j’espère trouver une piste. C’est le but assigné à mon livre...

El Djazaïr.com : Un dernier mot…

Karine Keller de Schleitheim : Je vous remercie de m’avoir offert cette opportunité de m’exprimer en Algérie, peut-être que des échos parviendront au cœur même de la région où est né mon père. C’est important de faire toute la lumière sur le passé et je garde l’espoir d’y parvenir.
http://www.eldjazaircom.dz/index.php?id ... ticle=3673[/quote]

Des documents et un dossier complet dans le dernier numéro:
http://www.eldjazaircom.dz/telech_doc.php?id=74

tayeb
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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

Message par tayeb »

Barretteau Jean Marcel Abdallah. Descendant de déportés algériens de la Nouvelle-Calédonie
Ces Algériens du bout du monde…

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«Quant à ceux qu’on retient loin de leur patrie, le cœur de leurs proches meurt d’angoisse. On finit par les croire morts, car l’on ne peut s’occuper autant des absents que de ceux qui sont présents.»
                                                                                                              Amzian Cheikh El Haddad


Il y a des vies qui ressemblent à des romans, mais qui ne sont pas autre chose que la vie. C’est bien le cas de Barretteau Jean Marcel Abdallah, descendant de déportés algériens en Nouvelle-Calédonie en quête de ses racines qui est venu plusieurs fois en Algérie à la recherche de certains de ses ancêtres, partis malgré eux sur une terre lointaine pour ne plus revenir. En suivant les détours de l’histoire, Abdallah, amoureux de l’Algérie, s’est aussi épris d’une fille de Constantine. Et pour que cet amour ne reste pas platonique, il vient d’épouser Khandouda.

C’est cette histoire de double amour que nous tenterons de faire connaître. Dimanche de réjouissances à Constantine où on célébrait un mariage peu ordinaire entre Abdallah et Khandouda et auquel nous avons assisté. Le nouveau couple ayant eu la bonne idée de nous compter parmi les convives.Ce mariage, entre un descendant de déportés algériens et une Constantinoise, est aussi un clin d’œil de l’Algérie à la lointaine «Caledoun» et vice-versa. Un moment d’histoire douloureux qui évoque l’une des plus sombres pages du colonialisme français.

Retour sur le passé

Au sein de la population algérienne, l’idée de s’affranchir d’une occupation pesante du pays par une puissance étrangère était toujours présente à l’esprit. Les différentes insurrections déclenchées depuis 1830 représentent la meilleure preuve de cet état de révolte permanent. L’insurrection de 1871 a beaucoup marqué les esprits, il y en a eu d’autres avant et, bien sûr, après cette date. Cet état de fait a poussé le législateur français à voter des lois iniques pour éloigner un grand nombre d’Algériens jugés dangereux en donnant à ces lois une façade juridique réglementaire.

Il y a eu, durant cette période, la sècheresse, les invasions de sauterelles et l’année de la faim (aâm echar), les événements sanglants de la Commune de Paris en 1871. La conjonction de tous ces facteurs d’inquiétude et le ras-le-bol des populations algériennes inciteront le bachagha Mohamed Mokrani et Mohand Amzian El Haddad, chef de la confrérie des Rahmania, à soulever, le 8 avril 1871, une grande partie des tribus de Kabylie, de l’est et même du centre du pays.

Cet exil, les aïeux d’Abdallah l’ont vécu dans leur chair dans ce pays situé au bout du monde, et dont Rachid Sellal, ingénieur historien, s’est fait le témoin à travers l’histoire tragique et poignante racontée dans son livre Caledoun.

L’auteur évoquera bien évidemment

Boumezrag Mokrani, le plus célèbre des bagnards et un des chefs de l’insurrection de 1871 et que le journaliste Jacques Dhur, auteur de plusieurs publications sur les bagnes militaires, interviewera pendant sa captivité.
«Mokrani m’avait entraîné vers les quais d’où l’on apercevait l’Île Nou. Et là-bas, au-delà de l’eau morte du port, elle se dressait immobile et figée comme une vague monstrueuse. L’Arabe me saisit le bras : l’enfer ! Et il jeta le mot d’une voix qui m’entra au vif des chairs. Par la baie vitrée, on voit la ville. Et la masse crêpelée des toits, tout blancs aussi, semble un bouillonnement d’écume. On se dirait en Algérie. J’ai jeté à mi-voix, vers Mokrani, cette phrase évocatrice. Un instant, il demeure sans répondre. La braise de ses prunelles a flambé comme un brusque courant d’air, puis il prononce :
‘‘Oh !... ce n’est pas mon pays !’’»

Le nombre d’Algériens condamnés à un exil définitif avoisinait les 2000, confie Abdallah qui se dit fier d’avoir des racines relevant d’un pays dont le peuple n’a jamais accepté l’humiliation et a toujours défendu sa dignité. «Mes grands-parents m’ont raconté la maltraitance dans toutes ses dimensions, le mépris et surtout le statut presque d’animaux conféré aux déportés qui ont subi la pire des souffrances.»

Page noire

Taïeb Aïfa, fils de déporté et personnage emblématique de la communauté, maire de Bourail, deuxième grande commune après Nouméa, avait rappelé, il y a quelques mois, lors d’une visite à El Eulma, le fief de sa tribu, les conditions de la déportation de ces hommes qui «étaient usés à la fin de leur peine», en évoquant «la grande tristesse qui les envahissait», «origine d’un mutisme douloureux pour certains» en vantant les mérites de Sedik Taouti, un ancien haut responsable algérien de la Banque islamique de développement qui a découvert, au début des années 80, cette communauté et l’a fait connaître aux Algériens à travers un reportage télévisuel réalisé par Saïd Oulmi. «Effectivement, note Abdallah, mon père m’a énormément loué les mérites du regretté Taouti Seddik, dont le fils Mustapha Kamel est le digne continuateur de l’œuvre de son père en jetant une passerelle entre nous et l’Algérie».

A Constantine, la fête bat son plein et la famille Laouer se donne à fond. Pourquoi Abdallah est-il ici et comment ? «J’aime bien ce pays dont je suis un descendant. Je voulais faire connaissance avec ma famille. Et comme j’ai émis ce vœu à la télévision algérienne, j’ai reçu 6000 courriers et il a fallu répondre à tout le monde. Dans la mêlée, ma future belle-sœur Asma qui m’a fait connaître Khandouda et avec laquelle je suis en contact depuis 2007. Je me suis déplacé en août 2007 à Constantine et j’y suis resté trois mois. A travers mes recherches, j’ai pu savoir que Bouanani Abdelkader, un déporté, comptait parmi ma famille. Le grand-père Marius, né en 1906, est le fils de Joséphine. Il s’est marié avec Saâdia Bouanani dont le père, originaire de Sebdou, avait été banni à Nouméa. Je me suis donc déplacé à Sebdou où j’ai été chaleureusement reçu par la famille qui m’a vite adopté. C’était un sentiment très fort et l’émotion a atteint son paroxysme lorsqu’on m’a emmené à l’endroit où il est né. Là, je ne pouvais retenir mon émotion. J’ai pleuré. J’ai trouvé trace aussi de ma famille à Batna et des membres, comme Meriem et Nadia, sont venus assister à mon mariage. Cela fait chaud au cœur lorsqu’on rencontre son destin après de longues années d’absence.»

Abdallah parle de son mariage en insistant sur la persévérance et la patience dont il a fait preuve durant des années. «Vous ne pensez pas que j’ai fait plusieurs fois 20 000 km pour rien. Mes efforts ont été récompensés et je remercie mes beaux-parents» lance-t-il en plaisantant.
Son entrée en islam s’est faite naturellement puisque son père François Youcef fait la prière au même titre que plusieurs hommes d’un certain âge de Nessadiou.

«L’imam Mustapha de Nouméa venait une fois par semaine nous apprendre les sourates et surtout la Fatiha. J’ai continué dans la même voie à Bouraï, avec Boufenache Yael plus avancé que moi dans la religion. C’est lui qui fait l’imam et moi, il m’arrive, en l’absence de mon père, de faire le muezzin en appelant à la prière à la mosquée de Nessadiou. Dans l’Islam, j’ai trouvé quelque chose d’apaisant. Il y a une sorte de sérénité qui enveloppe votre corps et votre âme. Et les préceptes de cette religion sont bons et incitent au bien. Même si des esprits revanchards tentent de salir cette religion en l’assimilant à du terrorisme. Nous avons vécu cela depuis les fameux événements du 11 septembre 2001 et le regard de l’autre à notre encontre n’est pas toujours ‘‘innocent’’.»

L’exil et la solitude

Abdallah avoue que la fête de l’Aïd est un «grand moment que nous fêtons dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. Cela se termine toujours par une ‘‘sadaka’’ au cimetière où tout le monde se donne rendez-vous pour se recueillir sur les tombes des morts. Et lorsqu’il y a un décès dans la communauté, celle-ci est solidaire et compatit au deuil. La sadaka est une des marques de notre tradition et de nos us. Cela nous conforte dans notre religion. Pour la petite histoire, le cimetière de Nessadiou est celui qui compte le plus grand nombre de tombes arabes. Mon père m’a raconté que mes grands-parents avaient émis le vœu de retourner en Algérie mais se heurtaient à beaucoup de contraintes, comme la distance, le coût du voyage et une santé précaire.»

Il n’y a pas de statistiques fiables concernant le nombre de descendants mais, selon la thèse de Malika Ounoughi, confortée par l’historien et sociologue Seddik Taouti, à travers son livre Une identité exilée (Dar El Ouma 1995), le nombre est estimé à 15 000 mais un travail de fond est à faire dès lors que la plupart des noms arabes ont été effacés par «l’administration coloniale qui s’est acharnée à annihiler leur attachement à leur pays d’origine, l’Algérie, à leur culture, à leur langue et à leur religion.»

Abdallah semble en phase avec les coutumes de ses ancêtres puisque, chez lui, la cuisine est parfois préparée selon le mode algérien. «Le lien n’est pas totalement rompu, on fait du couscous, de la baklawa et du makrout et je pense bien que mon épouse va encore nous apporter beaucoup dans ce domaine. La cuisine constantinoise étant réputée à grande échelle.
De plus, Khandouda, qui est enseignante d’arabe, licenciée d’anglais, va devoir nous apporter un plus sur les plans culturel et cultuel, renforçant davantage nos liens.»

Quêtes des origines

Abdallah évoque aussi certaines survivances culturelles, comme la fantasia qui tient une place importante dans le vécu, vu l’attachement des Arabes au cheval. «Lors des mariages arabes, ils dansent au son du bendir. On tire des coups de fusil en l’air et puis, à la fin, lorsque les lampions commencent à s’éteindre, on met sur la table un panier et tout le monde y met de l’argent qui est offert aux heureux élus.»
Comment Abdallah a-t-il trouvé l’Algérie ? «C’est un beau pays où le paysage est très diversifié.» A Biskra, Abdallah a appris que le bagnard Ahmed Bensalem était né en 1833 à Sidi Okba, près de Biskra, et a été déporté en 1876 à la suite du soulèvement de la zaouia rahmania et de la bataille d’El Amri.

«Dans cette ville, j’ai découvert des palmiers dattiers ; nous en possédons quelques spécimens et on dit que les déportés avaient ramené des semences. Mais j’ai apprécié les dattes succulentes et dorées d’Algérie qui constituent indéniablement un label. A Biskra, où j’étais à la recherche de mes aïeux Bensalem, j’ai pu apprécier l’hospitalité légendaire des Algériens.» A contrario, Abdallah déplore la saleté qui prospère un peu partout et se demande comment les petites gens arrivent à vivre avec de petits salaires face à la cherté de la vie. Enfin, Abdallah espère obtenir la nationalité algérienne qu’il a demandée depuis de longs mois. «J’ai vainement attendu au point de me décourager. Peut-être que ce mariage avec Khandouda va faciliter les choses.» espère-t-il.

 
Parcours :

Barretteau, Jean Marcel Abdallah est né le 1er février 1973 à Nouméa. Il vit avec ses parents à Nessadiou où il exerce dans l’hôtellerie. Il fréquente assidûment le centre culturel et cultuel de Bourail, deuxième grande commune de la Nouvelle-Calédonie. Ce centre est baptisé du nom de Seddik Taouti, décédé en 2005 et qui est à l’origine de la découverte de cette communauté au début des années 1980.
Nessadiou, du temps de la déportation, s’appelait la vallée du malheur ou col des Arabes. Abdallah a fait plusieurs voyages en Algérie qu’il a quittée, hier, en compagnie de son épouse constantinoise, Khandouda.
 


http://www.elwatan.com/hebdo/portrait/c ... 63_164.php

La déportation de nos martyrs est un véritable crime inhumain perpétué par la France coloniale, un de plus dans la longue liste , une pensée pour tous ses Algériens emprisonnés à des milliers de kilomètres dans des conditions atroces et qui malheureusement pour beaucoup sont mort sans avoir pu revoir la mère patrie.

soudard
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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

Message par soudard »

C'était pas en Algérie, mais le 14 juillet, on peut s'en souvenir, les modos peuvent changer le post de fil s'ils veulent...
Il s'agit du 14 juillet 1953, à l'époque le PCF et la CGT manifestaient le 14 juillet.Ce jour-là, la police a tiré sur le cortège messaliste, tuant six ouvriers algériens et un responsable syndical français. Pour le détail :

http://archives.seine-saint-denis.fr/Un ... ublie.html
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scorpion-rouge35
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Re: Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algé

Message par scorpion-rouge35 »

la guerre de libération algérienne se déroulé également en France appelais la 7eme wilaya donc ça concerne le file de discutions ;)
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