La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux causes de libération nationale dans le Monde

De l'époque numide aux temps modernes.
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scorpion-rouge35
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La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux causes de libération nationale dans le Monde

Message par scorpion-rouge35 »

Vue la riche histoire de la diplomatie algérienne et le soutien indéfectible de l'Algérie aux causes de libération nationale le sujet mérite un topic a lui seul :)

l'Algérie depuis son indépendance en 1962 a un principe quelle a toujours défendue , le soutien aux causes de libération national dans le monde et elle a beaucoup contribuer a l'indépendance de beaucoup de pays dans le monde principalement en Afrique et en Amérique latine .

:star: voila une liste non exhaustive des causes de libération nationale que l'Algérie a soutenue depuis son indépendance dont la cause Arabe pour le recouvrement des territoires occupés par Israël :

- Congo (ex-Zaïre)

- Palestine

- Afrique du Sud

- Sahara Occidental

- Angola

- Zimbabwe

- Namibie

- cap-vert

- Mozambique

- Tanzanie

- Malawi

- Zambie

- Ouganda

- Égypte

- Syrie

- Jordanie

- Liban

:star: une liste approximative Des Différent mouvements de Libération national , Partie Politique et gouvernement en Exil que l'Algérie a soutenue depuis sont indépendance :

:star: Angola :


- Mouvement populaire de libération de l'Angola ( M.P.L.A ) :
Le Mouvement populaire de libération de l’Angola ou Movimento Popular de Libertação de Angola est fondé en 1956 pour lutter en faveur de la libération nationale de l’Angola. Combat qui aboutit à la proclamation de l’indépendance du pays le 11 novembre 1975 et l’accession à la tête de l’État du président du mouvement Agostinho Neto à qui succède, en 1979 José Eduardo dos Santos

- Le Front national de libération de l'Angola ( FNLA )
(FNLA, en portugais Frente Nacional de Libertação de Angola) est un ancien mouvement militaire angolais fondé en 1956 par Holden Roberto sous le nom d'Union des populations du nord de l'Angola (União das Populações do Norte de Angola) et transformé en parti politique depuis 1992.
- le Gouvernement de la République d'Angola en Exil (GRAE)
Création et proclamation du Gouvernement de la République d'Angola en Exil (GRAE) en 1962


:star: Palestine

- Le Front populaire de libération de la Palestine ( F.P.L.P )
Le Front populaire de libération de la Palestine (en arabe : الجبهة الشعبية لتحرير فلسطين), ou FPLP, anciennement connu sous le nom de Mouvement nationaliste arabe, est une organisation palestinienne militante, qui combine nationalisme arabe et marxisme, fondée en 1967 sous la direction de Georges Habache et Ahmed Jibril.


- Front démocratique pour la libération de la Palestine ( FDLP )
Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (arabe: 'الجبهة الديموقراطية لتحرير فلسطين' Al-Jabha al-Dimuqratiya Li-Tahrir Filastin) est un mouvement politique et militaire palestinien marxiste-léniniste. L'organisation est souvent désignée sous le nom de Front démocratique, al-Jabha al-Dimuqratiyah (الجبهة الديموقراطية). Le nom actuel date de 1974, auparavant, l'organisation s'appelait Front démocratique populaire pour la libération de la Palestine (FPLP).

- Fatah

Fatah (arabe : فتح) est une organisation politique et militaire palestinienne fondée par Yasser Arafat au Koweït en 1959.

Fatah est l'acronyme inversé partiel de «harakat ut-tahrîr il-wataniyy ul-falastîniyy», « Mouvement national palestinien de libération ». Le Fatah est membre consultatif de l'Internationale socialiste.

- L’Organisation de libération de la Palestine ou OLP
(en arabe : Munazzamat al-Tahrir al-Filastiniyah منظمة التحرير الفلسطينية, en anglais Palestine Liberation Organization -PLO) est une organisation palestinienne politique et paramilitaire, créée en mai 1964. L'OLP est composée de plusieurs organisations palestiniennes, dont le Fatah, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP).



:star: Mozambique

- Front de libération du Mozambique ( Frelimo )
Le Frente de Libertação de Moçambique (Front de libération du Mozambique, Frelimo) est un parti politique du Mozambique membre de l'Internationale socialiste.

:star: Sahara Occidental

- Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro ( Front Polisario )
Le Front Polisario, de l'abréviation espagnole de « Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro » (Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro), connu aussi sous le nom Frelisario au début de son existence, est un mouvement politique et armé du Sahara occidental, créé en 1973 pour lutter contre l'occupation espagnole. Il est opposé depuis 1976 au Maroc pour le contrôle du Sahara occidental.
:star: la Guinée / Cap-Vert

-Le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ( PAIGC )
Le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (portugais Partido Africano para a Independência da Guiné e Cabo Verde, PAIGC) est un parti fondé, en 1956, par des militants indépendantistes, autour d'Amílcar Cabral, dans le but de réaliser l'indépendance du Cap-Vert et de la Guinée portugaise alors sous domination coloniale portugaise.
:star: Afrique du Sud

- Le Congrès panafricain
Le Congrès panafricain (Pan Africanist Congress - PAC) est un parti politique d'Afrique du Sud. Ancien mouvement de libération, il nait en 1959 d'une scission de l'aile la plus africaniste de l'ANC,
- Congrès national africain
Le Congrès national africain (ou ANC pour African National Congress en anglais) est un parti politique d’Afrique du Sud membre de l'Internationale socialiste. Créé en 1912, à Bloemfontein pour défendre les intérêts de la majorité noire contre la domination blanche, il fut déclaré hors-la-loi par le Parti national pendant l’apartheid en 1960. Il est relégalisé en 1990 alors que l'apartheid est aboli en juin 1991.
pour comprendre se principe il faut remonté a la guerre de libération Algérienne ( 1954 - 1962 ) , la révolution Algérienne a était prise comme exemple par beaucoup de cause de libération national dans le monde , aujourd'hui encore elle est prise en exemple par la cause palestinienne et sahroui .

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Ahmed Sékou Touré, né le 9 janvier 1922 à Faranah et mort le 26 mars 1984 à Cleveland, est le premier président de la République de Guinée


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Patrice Émery Lumumba(né le 2 juillet 1925 à Onalua, Congo belge - assassiné le 17 janvier 1961 au Katanga) est le premier premier ministre du Congo (de nos jours République démocratique du Congo) de juin à septembre 1960. Il est, avec Joseph Kasa-Vubu, l'une des principales figures de l'indépendance du Congo.

Patrice Émery Lumumba est considéré au Congo comme le premier « héros national ».


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Amílcar Lopes Cabral (12 septembre 1924-20 janvier 1973), Abel Djassi de son pseudonyme, est un homme politique de Guinée-Bissau et des Îles du Cap-Vert. Il est fondateur du Partido Africano da Independência da Guiné e Cabo Verde, Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, PAIGC, qui amena à l'Indépendance ces deux états colonisés par le Portugal.


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Nelson Rolihlahla Mandela, Prix Nobel de la paix né le 18 juillet 1918 à Mvezo (aux environs de Mthatha) dans le bantoustan du Transkei en Afrique du Sud, actuel Cap-Oriental, est l'un des meneurs historique de la lutte contre le système politique d'apartheid en Afrique du Sud, et président de la république sud-africaine de 1994 à 1999, à la suite des premières élections générales non ségrégationnistes de l'histoire du pays.
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la guerre de libération nationale algérienne a obliger la France coloniale a donnée l'indépendance a plusieurs pays africains :


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Dossier de la revue el djieche


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Re: Le Soutien de l'Algérie aux causes de libération nationa

Message par scorpion-rouge35 »

:star: Soutien aux causes de libération nationale en Afrique , en Asie et en Amérique latine .
Ahmed Ben Bella : Ainsi était le «Che»

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Le 9 octobre 1967, dans une petite salle de l'école de La Higuera (Bolivie), Ernesto Che Guevara, fait prisonnier la veille, était assassiné. Celui que Jean-Paul Sartre qualifia d'« être humain le plus complet de notre époque » achevait ainsi une vie de révolutionnaire qui l'avait conduit, dans l'espoir généreux de soulager les souffrances des pauvres, de l'Argentine au Guatemala, de Cuba au Congo, et finalement à la Bolivie. Le président Ahmed Ben Bella l'a souvent rencontré, entre 1962 et 1965, à Alger, qui était alors une terre d'asile pour tous les anti-impérialistes du monde.

Ahmed Ben Bella
02-05-2003

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* Chef historique du Front de libération nationale (FLN) algérien ; premier président de l'Algérie indépendante (1962) ; renversé par le colonel Houari Boumediène en juin 1965. Président du Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA).

DEPUIS trente ans, Che Guevara interpelle nos consciences. Par-delà le temps et l'espace, nous entendons l'appel du « Che » qui nous somme de répondre : oui, seule la révolution peut parfois faire de l'homme un être de lumière. Cette lumière, nous l'avons vue irradier son corps nu, étendu quelque part au fond du Nancahuazu, sur ces photos parues dans les journaux des quatre coins du monde, alors que le message de son dernier regard continue de nous atteindre jusqu'au tréfonds de l'âme.

Le « Che » était un preux, mais un preux conscient, au corps affaibli par l'asthme. Je l'accompagnais parfois sur les hauteurs de Chréa, au-dessus de la ville de Blida, lorsque je voyais la crise arriver et qu'elle donnait à son visage un teint verdâtre. Qui a lu son Journal de Bolivie (1) sait avec quelle santé délabrée il a dû faire face aux terribles épreuves physiques et morales qui ont parsemé son chemin.

Il est impossible de parler du « Che » sans parler de Cuba et des relations particulières qui nous unissaient tant son histoire, sa vie, sont liées à ce pays qui fut sa seconde patrie avant qu'il ne se tourne vers là où l'appelait la révolution. Je fis la connaissance d'Ernesto Che Guevara à la veille de la crise internationale de l'automne 1962 liée à l'affaire des fusées et au blocus de Cuba décrété par les Etats-Unis. L'Algérie venait d'accéder à l'indépendance, son premier gouvernement venait d'être constitué et, en tant que chef de ce gouvernement, je devais assister, en ce mois de septembre 1962, à New York, à la session de l'ONU pour la levée symbolique du drapeau algérien au-dessus du siège des Nations unies ; cérémonie qui consacrait la victoire de notre lutte de libération nationale et l'entrée de l'Algérie dans le concert des nations libres. Le bureau politique du FLN avait décidé que ce voyage aux Nations unies devait être suivi d'une visite à Cuba. Plus que d'une visite, il s'agissait surtout d'un acte de foi marquant nos engagements politiques. L'Algérie souhaitait souligner publiquement sa totale solidarité avec la révolution cubaine, particulièrement en ces moments difficiles de son histoire. Invité le 15 octobre 1962 au matin à la Maison Blanche, j'eus de franches et chaudes discussions avec le président John Fitzgerald Kennedy à propos de Cuba. A la question directe que je lui posai : « Allez-vous vers une confrontation avec Cuba ? », il ne laissa planer aucun doute sur ses intentions réelles et me répondit : « Non, s'il n'existe pas de fusées soviétiques ; oui, dans le cas contraire. » Kennedy tenta de me dissuader avec insistance de me rendre à Cuba par un vol direct à partir de New York ; allant même jusqu'à évoquer l'éventualité d'une attaque de l'avion des forces aériennes de Cuba qui devait me transporter par l'opposition cubaine installée à Miami. A ces menaces à peine voilées, je lui rétorquai que j'étais un fellaga et que les menaces des harkis algériens ou cubains ne m'intimidaient pas.

Notre arrivée à Cuba, le 16 octobre, se déroula dans une liesse populaire indescriptible. Le programme prévoyait des discussions politiques au siège du parti à La Havane dès l'arrivée de notre délégation. Mais les choses se déroulèrent tout autrement. A peine nos valises déposées dans le lieu où nous devions séjourner, bousculant le protocole, nous nous mîmes à discuter à bâtons rompus avec Fidel, Che Guevara, Raul Castro et les autres dirigeants qui nous accompagnaient. Nous restâmes là à parler des heures et des heures durant. Bien entendu, je rapportai aux dirigeants cubains l'impression que m'avait laissée mon entrevue avec le président Kennedy. A la fin de ces débats passionnés, menés autour de tables que nous avions poussées bout à bout, nous nous aperçûmes que nous avions pratiquement épuisé le programme des questions que nous devions étudier et que notre rencontre au siège du parti n'avait plus d'objet. Et, d'un commun accord, nous décidâmes de passer directement au programme des visites que nous devions faire à travers le pays. Cette anecdote donne une idée des rapports totalement dénués de protocole qui devaient ainsi, et dès le début, être la caractéristique essentielle, la norme des liens unissant la révolution cubaine et la révolution algérienne, et des liens personnels qui m'ont lié à Fidel Castro et à Che Guevara. Cette solidarité se confirmera d'une manière spectaculaire lors de la première alerte grave qui menaça la révolution algérienne avec l'affaire de Tindouf en octobre 1963. Notre jeune armée, tout juste sortie d'une lutte de libération, qui ne possédait encore ni couverture aérienne - puisque nous n'avions pas un seul avion - ni forces mécanisées, fut attaquée par les forces armées marocaines sur le terrain qui lui était le plus défavorable. Elle ne pouvait y utiliser les seules méthodes qu'elle connaissait et qu'elle avait éprouvées lors de notre lutte de libération : c'est-à-dire la guerre de guérilla. Le désert et ses vastes étendues dénudées étaient loin des montagnes des Aurès, du Djurdjura, de la presqu'île de Collo ou de Tlemcen qui avaient été son milieu naturel et dont elle connaissait toutes les ressources et tous les secrets. Nos ennemis avaient décidé qu'il fallait briser l'élan de la révolution algérienne avant qu'elle devienne trop forte et entraîne tout sur son passage. Le président égyptien Nasser nous dépêcha très rapidement la couverture aérienne qui nous faisait défaut, et Fidel Castro, Che Guevara, Raul Castro et les dirigeants cubains nous envoyèrent un bataillon de vingt-deux blindés et plusieurs centaines de soldats (2) qui furent dirigés vers Bedeau, au sud de Sidi Bel Abbès où je leur rendis visite, et qui étaient prêts à entrer en lice si cette guerre des sables s'était poursuivie.

Ces chars possédaient un dispositif infrarouge leur permettant d'intervenir de nuit ; ils avaient été livrés à Cuba par les Soviétiques à la condition expresse de n'être mis en aucun cas entre les mains de pays tiers, y compris les Etats communistes, comme la Bulgarie. Malgré ces restrictions de Moscou, et passant par-dessus les tabous, les Cubains n'hésitèrent pas à envoyer leurs chars au secours de la révolution algérienne en danger. La main des Etats-Unis était bien évidente derrière les événements de Tindouf ; nous savions que les hélicoptères qui transportaient les troupes marocaines étaient pilotés par des Américains. Ce sont essentiellement les mêmes raisons de solidarité internationale qui conduiront plus tard les dirigeants cubains à intervenir au-delà de l'océan Atlantique, en Angola et ailleurs. Les circonstances qui présidèrent à l'arrivée de ce bataillon blindé méritent d'être rapportées, car elles illustrent plus que tout autre commentaire la nature de nos rapports privilégiés avec Cuba. En octobre 1962, lors de ma visite à Cuba, Fidel Castro avait tenu à honorer la promesse que son pays nous avait faite de fournir une aide de 2 milliards d'anciens francs (3). Compte tenu de la situation économique de Cuba, elle devait nous être envoyée, non pas en devises, mais en sucre. Malgré mon refus, car je considérais qu'à ce moment Cuba avait encore plus besoin de son sucre que nous, il ne voulut rien entendre.

Environ un an après cette discussion, un navire battant pavillon cubain accosta au port d'Oran. Avec la cargaison de sucre promis, nous eûmes la surprise de trouver deux dizaines de chars et des centaines de soldats cubains accourus à notre secours. C'est sur une feuille arrachée d'un cahier d'écolier que Raul Castro m'envoyait un bref message pour annoncer ce geste de solidarité. Bien sûr, nous ne pouvions laisser ce bateau repartir vide, aussi nous le remplîmes de produits algériens et, sur le conseil de l'ambassadeur Jorge Serguera, nous y ajoutâmes quelques chevaux barbes. Ainsi commença entre nos deux pays un troc à caractère non commercial, placé sous le sceau de la solidarité et qui, au gré des circonstances (et des contraintes), fut un élément original de nos relations.

CHE GUEVARA était particulièrement conscient des restrictions innombrables qui entravent et affaiblissent une véritable action révolutionnaire, de même que des limites qui affectent toute expérience, fût-elle la plus révolutionnaire, dès l'instant où elle est confrontée directement ou indirectement avec les règles implacables de la loi du marché et de la rationalité mercantile. Il les dénonça publiquement lors de la Conférence afro-asiatique qui se tint à Alger en février 1965. En outre, les conditions affligeantes de la conclusion de l'affaire des fusées installées à Cuba et l'accord passé entre l'Union soviétique et les Etats-Unis avaient laissé un goût d'amertume. J'eus d'ailleurs un échange de propos très durs à ce sujet avec l'ambassadeur soviétique à Alger. Tout cela conjugué avec la situation qui prévalait en Afrique laissait espérer d'immenses potentialités révolutionnaires, et avait conduit le « Che » à considérer que le maillon faible de l'impérialisme se trouvait sur notre continent et qu'il devait désormais y consacrer ses forces.

J'essayais de lui faire remarquer que ce n'était peut-être pas la meilleure façon d'aider à la maturation révolutionnaire qui se développait sur notre continent. Si une révolution armée peut et doit trouver des soutiens étrangers, elle doit cependant créer ses propres ressorts internes sur lesquels s'appuyer. N'empêche, Che Guevara tenait à ce que son engagement fût total et physique. Il se rendit à Cabinda (Angola) et au Congo-Brazzaville à plusieurs reprises. Il refusa l'avion particulier que je voulais mettre à sa disposition pour assurer une plus grande discrétion à ses déplacements. J'alertai alors les ambassadeurs d'Algérie dans toute la région pour qu'ils se mettent à sa disposition. Je le revis à chacun de ses retours d'Afrique noire et nous passions de longues heures à échanger nos idées. A chaque fois, il revenait impressionné par la fabuleuse richesse culturelle du continent, mais peu satisfait de ses rapports avec les partis marxistes des pays qu'il avait visités et dont les conceptions l'irritaient. Cette expérience de Cabinda, conjuguée avec celle qu'il fera par la suite avec la guérilla qui se déroulait dans la région de l'ex-Stanleyville (4), l'avait beaucoup déçu. Parallèlement à l'action du « Che »,
nous menions une autre action pour le sauvetage de la révolution armée de l'ouest du Zaïre. En accord avec Nyerere, Nasser, Modibo Keita, N'Krumah, Kenyatta et Sekou Touré, l'Algérie apportait sa contribution en envoyant des armes via l'Egypte à travers un véritable pont aérien, tandis que l'Ouganda et le Mali étaient chargés de fournir des cadres militaires. C'est au Caire, où nous étions réunis sur mon initiative, que nous avions conçu ce plan de sauvetage et nous commencions à l'appliquer lorsqu'un appel désespéré nous fut adressé par les dirigeants de la lutte armée.

Malheureusement, malgré nos efforts, notre action intervint trop tard et cette révolution fut noyée dans le sang par les assassins de Patrice Lumumba. Durant l'un de ses séjours à Alger, Che Guevara me fit part d'une demande de Fidel. Cuba étant sous étroite surveillance, rien ne pouvait être sérieusement organisé en direction de l'Amérique latine pour acheminer des armes et des cadres militaires qui avaient été entraînés à Cuba. L'Algérie pouvait-elle prendre le relais ? La distance n'était pas un handicap majeur, bien au contraire, elle pouvait jouer en faveur du secret qui conditionnait le succès même d'une opération de cette importance. Ma réponse fut bien sûr un « oui » spontané. Et aussitôt commença la mise en place des structures d'accueil pour les mouvements révolutionnaires d'Amérique latine, placées sous le contrôle direct de Che Guevara. Rapidement, les représentants de tous ces mouvements révolutionnaires se transportèrent à Alger, où je les rencontrai à maintes reprises en compagnie du « Che ». Un état-major regroupant les mouvements s'établit sur les hauts d'Alger dans une grande villa entourée de jardins que nous avions, symboliquement, décidé de leur attribuer. Cette villa Susini avait été un lieu célèbre, dont le nom est passé à la postérité. Durant la lutte de libération nationale, elle avait été un centre de torture où de nombreux résistants et résistantes trouvèrent la mort. Un jour, Che Guevara me dit : « Ahmed, nous venons d'avoir un coup dur, des hommes entraînés à la villa Susini se sont fait prendre à la frontière entre tel et tel pays (je n'ai plus souvenance des noms) et je crains qu'ils ne parlent sous la torture. » Il s'inquiétait beaucoup et craignait que le secret du lieu où se préparaient les actions armées ne soit éventé et que nos ennemis ne s'aperçoivent de la véritable naturedes sociétés d'import- export que nous avions implantées en Amérique du Sud.





Che Guevara était parti d'Alger lorsque eut lieu le coup d'Etat militaire du 19 juin 1965 contre lequel, d'ailleurs, il m'avait mis en garde. Son départ d'Alger, puis sa mort en Bolivie et ma propre disparition pendant quinze années doivent être étudiés dans le contexte historique qui marqua le reflux ayant suivi la phase des luttes de libération victorieuses. Ce reflux qui sonna le glas, après l'assassinat de Lumumba, des régimes progressistes du tiers-monde et entre autres de ceux de N'Krumah, de Modibo Keita, Soekarno, Nasser, etc.

CETTE date du 9 octobre 1967 inscrite en lettres de feu dans nos mémoires évoque une journée incommensurablement sombre pour le prisonnier solitaire que j'étais, alors que les radios annonçaient la mort de mon frère et que les ennemis que nous avions combattus ensemble entonnaient leur sinistre chant de victoire. Mais plus nous nous éloignons de cette date, quand s'estompent dans les mémoires les circonstances de la guérilla qui prit fin ce jour-là dans le Nancahuazu, plus le souvenir du « Che » est présent dans l'esprit de ceux qui luttent et qui espèrent. Plus que jamais, il s'insère dans la trame de leur vie quotidienne. Quelque chose du « Che » reste attaché à leur coeur, à leur âme, enfoui tel un trésor dans la partie la plus profonde, la plus secrète et la plus riche de leur être, réchauffant leur courage, attisant leur énergie. Un jour de mai 1972, le silence opaque de ma prison jalousement gardée par des centaines de soldats fut brisé par un grand brouhaha. Ainsi appris-je que, à quelques centaines de mètres seulement, Fidel était là, visitant une ferme modèle toute proche et ignorant sans doute que je me trouvais dans cette maison mauresque isolée sur la colline dont il pouvait apercevoir les toits au-dessus de la cime des arbres. C'est certainement pour les mêmes raisons de discrétion que cette même maison avait été naguère choisie par l'armée colonialiste comme centre de torture. A ce moment, une foule de souvenirs remonta à mon esprit, une cohorte de visages, tel un film patiné par le temps, défila dans ma tête, et, jamais depuis que nous nous étions quittés, Che Guevara ne fut aussi vivant dans ma mémoire. En vérité, son souvenir ne nous a jamais quittés, mon épouse et moi. Une grande photo du Che a toujours été épinglée sur les murs de notre prison et son regard a été le témoin de notre vie quotidienne, de nos joies et de nos peines. Mais une autre photo, une petite photo découpée dans un magazine et que j'avais collée sur un carton et protégée d'un plastique nous a toujours accompagnés dans nos pérégrinations. C'est la plus chère à nos yeux. Elle se trouve aujourd'hui à Maghnia, mon village natal, dans la maison de mes vieux parents qui ne sont plus et où nous avions déposé nos plus précieux souvenirs avant de partir en exil. C'est la photo d'Ernesto Che Guevara étendu, torse nu et dont le corps irradie tant de lumière. Tant de lumière et tant d'espoir.
La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978)
Par Nicole Grimaud


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La Rhodésie peut désigner aussi la région du Sud-Est de l'Afrique qui regroupe les États de Zambie et du Zimbabwe, ainsi que le Nyassaland (l'actuel Malawi).
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La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978)
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Message par scorpion-rouge35 »

:star: Soutien a la cause Palestinienne

Proclamation de l'état Palestinien en Algerie

https://youtu.be/vwCWZYT0ZQw

Le 15 novembre 1988, le CNP, le corps législatif de l'OLP, a lancé une bombe politique sur Israël et les USA. Cette "bombe" vient d'être ressuscitée par le gouvernement du Hamas. Il s'agit du fameux compromis palestinien historique, incorporé dans la Déclaration d'indépendance Palestinienne et annoncée publiquement en ce mois de novembre à Alger.


La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978)
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Synthèse d’une centaine d’heures d’entretiens avec le journaliste du Figaro Georges Malbrunot,


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le livre se présente sous des facettes différentes. Il est à la fois un inventaire sur un demi-siècle de combat, un remise en perspective de la question palestinienne à la lumière des changements du monde et de ses désordres et un testament politique. Parcourues par un lecteur algérien, ses pages valent par les témoignages en termes forts sur l’attitude algérienne.

Au soir de sa vie, Habbache ne tarissait pas d’éloges sur le rapport de l’Algérie aux Palestiniens. Sur le plan du principe d’abord. «Depuis son indépendance, l’Algérie a toujours soutenu le camp palestinien. Alger est même l’un des rares pays à s’être rangés d’une façon claire aux côtés du peuple palestinien». Les faits sont légion qui confortent cette conviction. C’est à Alger lors d’un sommet arabe extraordinaire que l’OLP avait gagné le statut de «représentant unique et légitime du peuple palestinien». A Alger que le Conseil national palestinien avait adopté ses décisions les plus décisives. A Alger que l’acte de naissance de l’Etat palestinien a été délivré.


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Convaincu par le vieil adage selon lequel «c’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses amis», Georges Habbache n’avait pas oublié les nombreux secours algériens. Ainsi en est-il de son hospitalisation «très mouvementée» en janvier 1992 à Paris. Censé être secret, son séjour médical avait été dénoncé par une partie de la classe politique française. A coups de manchettes et de titres en ouverture des «JT», journaux et chaînes TV vitriolaient la présence du «terroriste». Dans un climat pour le moins détestable, «Hakim» et son épouse Hilda avaient redouté le pire : une arrestation par la justice française, une extradition vers Israël, une opération coup-de-poing. Aussi, s’étaient-ils résignés à remettre leur sort entre les mains de l’Algérie.

Dans cette affaire, «les Algériens ont été formidables. Comme je voyageais sur passeport diplomatique algérien, Hilda appela Lakhdar Brahimi, un vieil ami, qui était à l’époque ministre des Affaires étrangères. Il se chargea personnellement de gérer l’affaire. Nous voulions qu’Alger convainque les Français de nous laisser repartir en toute sécurité (...) Brahimi avait tenté de nous joindre à l’hôpital mais, à chaque fois, on lui répondait que je n’étais pas disponible».

Les Habbache avaient été fortement marqués par cet épisode. Et pour cause. «Israël avait réclamé que je leur sois livré par les autorités françaises». Au terme d’une des affaires les plus rocambolesques de la Vème République, Paris avait accepté d’en finir avec ce scandale». Georges avait échappé au «pire» tant redouté par Hilda. «Je resterai à vie reconnaissant à l’Algérie de la solidarité qu’elle m’a manifestée dans cette affaire».

Autre secours algérien inoubliable, la mauvaise passe sanitaire d’août 1980. Habbache découvrait en même temps que les siens un verdict clinique guère rassurant. Il souffrait d’un début d’hémorragie cérébrale qui finira par paralyser une partie de son corps. Hospitalisé en catastrophe à Beyrouth en proie à la guerre et exposé au Mossad, il souhaitait poursuivre son traitement sous des cieux plus sécurisés. L’Algérie «avait envoyé un avion médicalisé avec à son bord les médecins du Président Chadli pour pouvoir nous emmener jusqu’à Alger». Les Habbache ont «apprécié cette position noble, mais les préparatifs avaient déjà été accomplis pour aller à Prague», via l’aéroport de Damas.

Entre l’Algérie et le FPLP, les relations avaient mis du temps avant de se nouer. C’était au milieu des années 1970, une décennie après l’installation du Fath et de «La voix de la Palestine» dans les studios de la radio à la rue Hoche. C’est à partir de 1975 que Boumediène «a renforcé les relations» entre Alger et le FPLP. Datée de 1975, la première rencontre entre les deux hommes avait tourné autour d’une révélation. Boumediène «se montra très clair avec moi». Pour la circonstance, il «avoua avoir jadis conseillé à Arafat de liquider les dirigeants de toutes les autres factions palestiniennes, y compris ceux du FPLP».

Pour quelles raisons, le chef du Conseil de la révolution avait-il «vendu» au chef de l’OLP l’idée de liquidation physique. Réponse de Habbache : «Pour Boumediène, en effet, la lutte ne pouvait aboutir s’il existait des divisions entre nous. A l’image de la guerre d’Algérie et du FLN, il recommandait le parti unique, dirigé par une seule tête. Boumediène avait donc conseillé à Arafat de me liquider», rappelle le leader du FPLP sur le ton de l’exclamation.

«Il changea ensuite de point de vue quand il comprit mieux sa position à la tête du Front populaire. Je n’oublierai pas non plus son voyage à Moscou en 1973, lorsqu’il demanda aux Soviétiques d’aider les armées arabes -en premier lieu l’Egypte - à affronter Israël», note Habbache, en précisant son témoignage. «Boumediène me répétait souvent qu’Arafat devait clarifier sa position sur Sadate, car elle était ambiguë».

A en croire Habbache, l’Algérie n’a jamais financé ni fourni des armes à son mouvement. «Nous avions passé un accord portant sur des bourses d’études en Algérie pour des étudiants du FPLP, mais il ne fut jamais question d’aide financière». En revanche, elle accordait des «facilités» de type «passeports diplomatiques» aux dirigeants du front. Les Algériens «se montrèrent présents dans les moments politiquement difficiles» pour le FPLP et les Palestiniens.

Absent de l’espace médiatique arabe à cause d’une ligne politique qui n’était guère au goût d’une majorité de régimes, le chef du FPLP fait justice à la presse algérienne d’avoir assuré une visibilité à son mouvement. A Alger, Beyrouth ou Damas, il se prêtait bien volontiers aux demandes d’interviews de nos confrères. Si le poids du temps ne lui permettait plus de s’en rappeler les noms, il ne l’empêchait pas, au soir d’une vie, d’en dire un mot. «Elle nous réservait un espace pour médiatiser nos actions». Une allusion à une multitude d’articles et d’interviews signés Abed Charef, Akli Hamouni, Maâchou Blidi, Abdelaziz Sbaa,... etc.

Georges Habbache : Les révolutionnaires ne meurent jamais. Conversations avec Georges Malbrunot. Fayard.

Sahara occidental et question palestinienne : Le soutien « dhalima am madhlouma » de Boumediène

Durant son règne, la diplomatie algérienne avait joué un grand rôle dans cette cause. « Je ne peux vous répondre que ce que j’ai déjà dit aux leaders de la Résistance palestinienne. L’Algérie ne pratique pas la surenchère. Elle ne peut qu’appuyer les décisions des Palestiniens.


Exiger plus qu’eux, c’est de la démagogie ; moins, c’est de la trahison », avait répondu Boumediène à Henry Kissinger, secrétaire d’Etat du gouvernement républicain de Richard Nixon, lors de sa 2e grande tournée au Moyen-Orient, en décembre 1973. Georges Habbache, fondateur du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) ne tarissait pas d’éloges sur le rapport de l’Algérie aux Palestiniens. « Depuis son indépendance, l’Algérie a toujours soutenu le camp palestinien. Alger est même l’un des rares pays à s’être rangés d’une façon claire aux côtés du peuple palestinien », avait-il raconté dans ses mémoires qu’a publiés le journaliste Georges Malbrunot. C’est à Alger, lors d’un sommet arabe extraordinaire, que l’Organisation de la libération de la Palestine (OLP) avait gagné le statut de « représentant unique et légitime du peuple palestinien », dont le Conseil national palestinien avait adopté les décisions les plus décisives. C’est à Alger que l’acte de naissance de l’Etat palestinien a été délivré.

Selon Habbache, c’est à partir de 1975 que Boumediène « a renforcé les relations » entre Alger et le FPLP. Datée de 1975, la première rencontre entre les deux hommes avait tourné autour d’une révélation. Boumediène « se montra très clair avec moi ». Pour la circonstance, il « avoua avoir jadis conseillé à Arafat de liquider les dirigeants de toutes les autres factions palestiniennes, y compris ceux du FPLP », selon George Habbache. Pour quelles raisons le chef du Conseil de la révolution avait-il « vendu » au chef de l’OLP l’idée de liquidation physique ? Réponse de Habbache : « Pour Boumediène, en effet, la lutte ne pouvait aboutir s’il existait des divisions entre nous. A l’image de la guerre d’Algérie et du FLN, il recommandait le parti unique, dirigé par une seule tête. Boumediène avait donc conseillé à Arafat de me liquider », rappelle le leader du FPLP sur le ton de l’exclamation.

« Il changea ensuite de point de vue quand il comprit mieux ma position à la tête du Front populaire. Je n’oublierai pas non plus son voyage à Moscou en 1973, lorsqu’il demanda aux Soviétiques d’aider les armées arabes - en premier lieu l’Egypte - à affronter Israël », a noté Habbache, en précisant son témoignage. « Boumediène me répétait souvent que Arafat devait clarifier sa position sur Sadate, car elle était ambiguë. » Selon lui, les Algériens « se montrèrent présents dans les moments politiquement difficiles » pour le FPLP et les Palestiniens. A un journaliste d’Afrique-Asie, qui lui demanda, lors de son premier entretien en 1971, comment il analysait la situation face à l’agression israélienne, le président Boumediène répondra : « L’Algérie a entrepris sa révolution armée, alors que tant d’autres ne l’ont jamais fait. Nous ne recherchons pas le majd (la gloire) ni les ‘’victoires’’ de propagande. Nous disons simplement que nous sommes disposés à tous les sacrifices nécessaires pour soutenir et faire triompher la cause palestinienne. La nation arabe est aujourd’hui à un carrefour. Ou bien elle choisit la lutte, avec tout ce que celle-ci comporte de sacrifices et de privations ou, alors, elle remet en question son existence même… » Il s’aliène, en 1977, les pays arabes du Golfe auxquels il dénie la qualité même d’Etat nominal et assène de virulentes critiques aux autres pays arabes, qui cherchent à instrumentaliser la cause palestinienne à des fins strictement partisanes. Ainsi, pour Boumediène, les Palestiniens, pour recouvrer leurs droits légitimes, devaient suivre l’exemple de l’Algérie et s’engager pleinement dans la lutte armée.

Par Rabah Beldjena

http://www.elwatan.com/Sahara-occidental-et-question
Le soutien sans faille de l’Algérie

Une expression a toujours caractérisé la position de l’Algérie à l’égard de la question palestinienne : avec la Palestine qu’elle ait tort ou raison. « Maâ Falestine dhalima aou madhlouma. » Cela voulait tout dire parce que et aussi longtemps que les Palestiniens luttaient pour leurs droits les plus élémentaires, leur combat était juste.


En réalité, une telle position de l’Algérie ne date pas de la période postindépendance, mais bien avant alors même que le peuple algérien luttait lui-même pour sa liberté et son indépendance. En 1948 déjà, quand le peuple palestinien était spolié de sa terre. Il n’y avait que les élites politiques qui se manifestaient et apportaient leur soutien. L’on se souviendra à ce propos de cette action d’éclat de dockers algériens du port français de Bordeaux en 1957, soit en pleine guerre d’indépendance, quand ils ont bloqué le chargement de bateaux en partance pour Israël et même jeté à la mer certaines cargaisons qui pouvaient servir à l’armée israélienne dans sa politique d’occupation de la Palestine. De son vivant, Yasser Arafat ne manquait pas de rappeler que le premier coup de feu tiré par la résistance palestinienne, le 1er janvier 1965, l’a été avec des cartouches fournies par l’Algérie. Et c’est tout naturellement que l’Algérie enverra des troupes au Proche-Orient lors de la guerre de juin 1967. Le soutien de l’Algérie était multiforme et les Palestiniens mettaient en évidence cette discrétion de l’Algérie dans son soutien à leur cause qui revêtait plusieurs formes. Et c’est alors qu’elle présidait en 1974 la session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU que le leader palestinien a pu s’adresser au monde entier. Il a été reproché à Abdelaziz Bouteflika, qui présidait la session, d’avoir accordé au leader palestinien des égards auxquels il n’aurait pas droit. Réponse cinglante de l’ancien chef de la diplomatie algérienne : « Je ne vais tout de même pas lui offrir un strapontin. » Arafat était le leader d’un peuple dont l’existence était reconnue en 1973 par l’Assemblée générale de l’ONU et le président d’une organisation, l’OLP, reconnue comme le représentant unique et légitime du peuple palestinien. A vrai dire, il y avait un postulat dans la position algérienne qui la plaçait à l’écart de certaines surenchères. A Alger, l’on considérait que les Palestiniens avaient besoin d’aide et non de tuteur et il n’était pas question de chercher à faire plus que les Palestiniens, toujours au nom de cette stérile surenchère. Analystes et diplomates relevaient alors les conditions mises à la disposition des Palestiniens pour chacune de leurs réunions qu’ils décidaient de tenir en Algérie. Ni intervention ni tentative d’influencer leurs travaux. Jusques et y compris la réunion du Conseil national palestinien (CNP) qui avait débouché sur des décisions majeures, comme la proclamation de l’Etat palestinien, mais aussi la reconnaissance par les Palestiniens de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU qui établissait implicitement de nouvelles frontières en Palestine et l’existence d’Israël. Ce qui ne pouvait pas être fait sans l’accord de l’Algérie qui ne pouvait déroger à cette fameuse règle qu’elle s’est imposée. C’était le choix des Palestiniens forts de leur direction et de leurs institutions. Même cas pour la réunion du CNP en 1991 également à Alger quand il fallait décider de la participation palestinienne (dans le cadre d’une délégation jordanienne) à la conférence internationale sur le Proche-Orient qui allait s’ouvrir à Madrid le 30 du mois d’octobre. Et fidèle à cette règle, Alger refusera de s’opposer aux accords palestino-israéliens d’Oslo de septembre 1993. C’est le choix des Palestiniens, disait-on alors dans les milieux diplomatiques algériens refusant à tout prix d’en être les censeurs. Oslo est mort, mais l’Algérie a continué à défendre ce qui reste un principe avant tout, celui du droit et de la justice. Et tout le monde sait que le peuple palestinien a été victime d’une odieuse injustice internationale commise au nom de l’ONU.


Par T. Hocine

http://www.elwatan.com/Le-soutien-sans-faille-de-l
a noté que l'Algérie est le premier État au monde a avoir reconnue l'État de Palestine le 15 novembre 1988 et que l'OLP a choisie l'Algérie pour La Proclamation de la création d'un État palestinien .
Proclamation de la création d'un État palestinien

15 novembre 1988

Lors d'une rencontre de quatre jours qui se déroule à Alger, le conseil national de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) proclame la création d'un État palestinien dont la capitale sera Jérusalem.


L'OLP lutte depuis sa fondation, en 1964, pour la reconnaissance d'un État palestinien. Sa quête progresse en juillet 1988 avec la décision du roi Hussein de Jordanie de rompre les liens légaux entre son pays et la Cisjordanie et de reconnaître l'OLP comme le seul représentant légitime d'un État palestinien indépendant. Réunis à Alger en novembre 1988, les dirigeants de l'OLP annoncent qu'ils acceptent les résolutions 242 et 338 de l'Organisation des Nations unies (ONU) comme base pour une conférence internationale qui permettrait à la Palestine d'obtenir l'autodétermination. Cette position implique le rejet du terrorisme comme moyen d'action et la reconnaissance de l'État d'Israël. L'indépendance de la Palestine est proclamée le 15 novembre. Un hymne national est joué et le drapeau du pays hissé. Israël dénoncera rapidement cette proclamation qu'une vingtaine de pays reconnaîtront, dont Cuba et plusieurs États arabes. Le 2 avril 1989, le chef de l'OLP, Yasser Arafat, sera élu président de la Palestine par les 77 membres du Conseil central.

http://perspective.usherbrooke.ca/bilan ... odeEve=160
en effet feu yasser arafat le souligne dans son homage rendue a feu boumediene



Habbache de son coté parle de son propre mouvement le FPLP pas des autres organisations de libération de la Palestine de l'époque comme le FDLP, le fatah et le l'OLP en général
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Re: Le Soutien de l'Algérie aux causes de libération nationa

Message par scorpion-rouge35 »

:star: la cause Arabe et l'unité des pays Arabes

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La politique extérieure de l'Algérie (1962-1978)
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:arrow:
Des historiens et ex militaires débattent du rôle d’Algérie dans les guerres Israélo- Arabes
L’ex président russe, Brejnev : « Sans votre intervention, l’Egypte n’aurait pas bénéficié d’une seule balle »

el khabar du 26/12/2009

L’épouse du défunt président, Houari Boumediene, Mme. Anissa Boumediene, a accusé les présidents arabes de complicité et de mutisme face à l’embargo imposé contre le peuple palestinien, au moment où le gouvernement de Moubarak tient à la construction d’un mur souterrain isolant Ghaza du monde extérieur. Lors d’une conférence de presse, tenue hier, Mme. Boumediene a indiqué que ce genre de présidents ne ressemble pas à leurs prédécesseurs, qui étaient pleins de volonté et de courage.
Dans ce sens, la conférence a débattu du patrimoine du défunt président, Houari Boumediene. Des films et des enregistrements des discours du défunt président ont été présentés lors de cette conférence, la plupart tournant autour du thème du rôle de l’Algérie dans les guerres arabes contre Israël, en l’occurrence celles de 67 et 73. « Vous ne pouvez pas rester les bras croisés devant l’agression israélienne contre une terre arabe ; vous avez le choix entre la victoire ou la mort », a dit le défunt Boumediene aux unités de l’armée algériennes qui se dirigeaient vers l’Egypte.
Dans sa déclaration, commentant le voyage du défunt président à Moscou, Mme. Boumediene a confirmé qu’il est allé dans l’objectif de demander la fourniture de l’Egypte en quantités suffisantes d’armes, pour récupérer ses terres. Selon cette dernière, l’ex président de l’URSS a refusé catégoriquement la demande égyptienne. Il a décidé de sanctionner l’Egypte, après le renvoi des experts russes par l’ex président égyptien, fraîchement installé. « Cette position met l’URSS devant sa responsabilité historique envers les arabes », a répondu Boumediene, ce qui obligé Brejnev à répondre favorablement à la demande égyptienne, et à décider d’approvisionner en armes l’Egypte, mais il a exigé que cette dernière paie cash et d’avance. Ce dernier pensait que les égyptiens étaient incapables de payer, mais Boumediene l’a surpris, en décidant de signer un chèque de 200 millions de dollars pour le compte de l’URSS, au nom de l’Egypte.
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Message par scorpion-rouge35 »

:star: Soutien de l'Algérie a la cause sahroui

https://youtu.be/bVNsyMNIdgI

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Sahara occidental et question palestinienne : Le soutien « dhalima am madhlouma » de Boumediène

L’autodétermination, un principe sacré


Pour ce qui est de la question sahraouie, le président Houari Boumediène se montra intraitable sur le chapitre des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est ainsi qu’il avait soutenu le droit des Sahraouis à l’autodétermination et contribua même à la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). C’était sous sa houlette que la cause sahraouie était inscrite aux Nations unies. Dans son étude Houari Boumediène où l’histoire d’un destin contrarié, l’universitaire Ali Mebroukine écrivait : « Au Maghreb, le président Boumediène se montre intraitable sur le chapitre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, contribuant à la création de la RASD après avoir fait une interprétation a maxima de l’avis consultatif de la CIJ du 16 octobre 1975 qui avait considéré qu’il n’existait pas de liens de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le royaume du Maroc, d’une part, l’ensemble mauritanien, d’autre part. » C’est ainsi que les relations entre Alger et Rabah sombrèrent assez tôt dans l’état de belligérance (Amgala I et Amgala II) et devinrent foncièrement conflictuelles avec la Mauritanie (après les menaces personnelles adressées par Boumediène au président Ouled Daddah auquel il rappelle l’appui de l’Algérie à l’indépendance de la Mauritanie et l’aide multiforme qu’elle n’eut de cesse d’apporter au peuple mauritanien).

Alors qu’il répondait à Hassan II qui le sommait de choisir « entre une guerre loyalement et ouvertement déclarée et une paix internationalement garantie », le président Boumediène estimait que « ce qui est en cause, c’est le droit à l’autodétermination, principe sacré, intangible, reconnu par toutes les instances internationales, un droit qui, dans le cas du Sahara occidental, a été bafoué ». Dès le lendemain de l’accord de Madrid, le ministère algérien des Affaires étrangères avait publié un communiqué exprimant sa position sur ce point. « Le moment est venu, dit ce texte, de redire, avec toute la clarté nécessaire, que l’Algérie ne saurait renier l’acquisition la plus chère des peuples et le principe cardinal des Nations unies que représente le droit à l’autodétermination. Alger ne saurait entériner quelque solution que ce soit à l’élaboration et à la mise en œuvre desquelles elle n’aurait pas été associée au titre de partie concernée et intéressée. » Ce droit à l’autodétermination, Alger rappelle qu’il a été proclamé en ce qui concerne le Sahara occidental par les Nations unies dans de multiples résolutions, par l’Organisation de l’Unité africaine mais aussi par plusieurs « sommets maghrébins auxquels participaient le roi Hassan II et le président Ould Daddah ».

Paul Balta, journaliste correspondant du Monde de 1973 à 1978 à Alger et qui avait couvert les conflits israélo-arabes (1967-1973), ceux du Kurdistan et du Sahara occidental et la guerre Irak-Iran (1980-1988), avait témoigné que Boumediène lui avait confié, dans leurs conversations sur le Polisario, que l’éclatement du conflit du Sahara occidental lui avait fait prendre conscience de la nécessité du renforcement du potentiel opérationnel de l’armée et, donc, de la consolidation du budget d’équipement militaire. Et que, simultanément, il avait renforcé, de manière déterminante, la formation spécialisée des cadres militaires supérieurs, y compris en les dépêchant à l’étranger.


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Message par scorpion-rouge35 »

:star: La contribution de l'Algérie a la cause des pays du Tiers monde et la presidence de l'algerie dans Mouvement des non-alignés .


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:star: Soutien de l'Algérie a la cause sahroui

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Sahara occidental et question palestinienne : Le soutien « dhalima am madhlouma » de Boumediène

L’autodétermination, un principe sacré


Pour ce qui est de la question sahraouie, le président Houari Boumediène se montra intraitable sur le chapitre des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est ainsi qu’il avait soutenu le droit des Sahraouis à l’autodétermination et contribua même à la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). C’était sous sa houlette que la cause sahraouie était inscrite aux Nations unies. Dans son étude Houari Boumediène où l’histoire d’un destin contrarié, l’universitaire Ali Mebroukine écrivait : « Au Maghreb, le président Boumediène se montre intraitable sur le chapitre du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, contribuant à la création de la RASD après avoir fait une interprétation a maxima de l’avis consultatif de la CIJ du 16 octobre 1975 qui avait considéré qu’il n’existait pas de liens de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le royaume du Maroc, d’une part, l’ensemble mauritanien, d’autre part. » C’est ainsi que les relations entre Alger et Rabah sombrèrent assez tôt dans l’état de belligérance (Amgala I et Amgala II) et devinrent foncièrement conflictuelles avec la Mauritanie (après les menaces personnelles adressées par Boumediène au président Ouled Daddah auquel il rappelle l’appui de l’Algérie à l’indépendance de la Mauritanie et l’aide multiforme qu’elle n’eut de cesse d’apporter au peuple mauritanien).

Alors qu’il répondait à Hassan II qui le sommait de choisir « entre une guerre loyalement et ouvertement déclarée et une paix internationalement garantie », le président Boumediène estimait que « ce qui est en cause, c’est le droit à l’autodétermination, principe sacré, intangible, reconnu par toutes les instances internationales, un droit qui, dans le cas du Sahara occidental, a été bafoué ». Dès le lendemain de l’accord de Madrid, le ministère algérien des Affaires étrangères avait publié un communiqué exprimant sa position sur ce point. « Le moment est venu, dit ce texte, de redire, avec toute la clarté nécessaire, que l’Algérie ne saurait renier l’acquisition la plus chère des peuples et le principe cardinal des Nations unies que représente le droit à l’autodétermination. Alger ne saurait entériner quelque solution que ce soit à l’élaboration et à la mise en œuvre desquelles elle n’aurait pas été associée au titre de partie concernée et intéressée. » Ce droit à l’autodétermination, Alger rappelle qu’il a été proclamé en ce qui concerne le Sahara occidental par les Nations unies dans de multiples résolutions, par l’Organisation de l’Unité africaine mais aussi par plusieurs « sommets maghrébins auxquels participaient le roi Hassan II et le président Ould Daddah ».

Paul Balta, journaliste correspondant du Monde de 1973 à 1978 à Alger et qui avait couvert les conflits israélo-arabes (1967-1973), ceux du Kurdistan et du Sahara occidental et la guerre Irak-Iran (1980-1988), avait témoigné que Boumediène lui avait confié, dans leurs conversations sur le Polisario, que l’éclatement du conflit du Sahara occidental lui avait fait prendre conscience de la nécessité du renforcement du potentiel opérationnel de l’armée et, donc, de la consolidation du budget d’équipement militaire. Et que, simultanément, il avait renforcé, de manière déterminante, la formation spécialisée des cadres militaires supérieurs, y compris en les dépêchant à l’étranger.


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Che Guevara à Alger avec Boumediene

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Re: Le Soutien de l'Algérie aux causes de libération nationa

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Re: Le Soutien de l'Algérie aux causes de libération nationa

Message par anzar »

Il y avait des pilotes algériens dans les avions angolais :?:
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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux

Message par scorpion-rouge35 »

Nelson Mandela se rappelle de son entrainement par les moudjahidine algériens

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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux

Message par scorpion-rouge35 »

L'épisode du Détournement vers l'Algérie d'un avion d'El-Al en 1968 , Le FPLP avait Détourné un avion d'El-Al partant de Rome pour Israël , il a était autorisé à atterrir a Alger .
pour ça l'algerie avait subit d'énormes pression international !

Image


traduction google

Flight International, 22 août1968

Le transport aérien .. .

Boycott appelé OFF

Le boycott sur les vols vers l'Algérie a demandé le 13 août par la Fédération internationale des pilotes de ligne des associations a été annulé dimanche dernier, peu de temps avant d'avoir été appelé à prendre effet. Les mesures ont été prises pour obtenir la libération de l'équipage d'El Al Boeing 707 détourné par des hommes armés arabes après son départ de Rome pour Tel-Aviv le Juillet 23, et forcé d'atterrir en Algérie.

Comme ce numéro de vol est allé à la presse, l'avion, son équipage et les passagers israéliens de sexe masculin étaient encore détenus par les autorités algériennes, la non-passagers israéliens, des femmes et des enfants parmi les passagers israéliens, ont été libérés peu de temps après l'incident. L'annulation du boycott suivie d'une visite à Alger par le Capt J. Bartelski, président de l'IFALPA, à la demande du Gouvernement. Il a pu rencontrer le Ministre des affaires étrangères dernier samedi matin, et il a ensuite été annoncé qu'un accord avait ibeen conclu sur une solution à la question. Vendredi dernier a vu une réunion à New York entre M. U Thant, secrétaire général des Nations unies, et à Cap-t J. J. O'Grady, IFALP L'un des principaux vice-président et un des deux représentants de la fédération qui avait déjà rendu en Algérie à deux reprises sur des missions d'enquête, et a rencontré El Al équipage. H e a informé le Secrétaire général sur la situation.

Le Gouvernement algérien a apparemment été très embarrassé par la perspective de l'IFALPA le boycott, il a réagi immédiatement reçu un avis de boycott en demandant instamment de retenue en ce qu'elle considérait comme un complexe et politiquement délicate. Il s'est abstenu toutefois, contrairement à d'autres pays arabes, de dénoncer publiquement la IFALP Une action. Aucun détail n'a ibeen libéré à cette question sont allés à la presse de la nature exacte des aigreement atteint, mais il semble que la date de la libération de l'équipage a été convenu. Un IFALP avait déjà décidé de limiter leur action à celle qui les concernent directement - la libération des membres de l'équipage - dans l'espoir que la libération des aéronefs et des passagers serait de nature à suivre aussi une question de cours. Aucune évaluation de cours a été possible de l'effet un boycott qui aurait dû. Les pilotes d'Air France, qui dessert l'Algérie avec environ 25 vols par semaine dans chaque direction, a accepté de soutenir l'IFALPA.

Alitalia, Swissair et les pilotes ont également été prévu de se joindre au boycott, et la Fédération internationale des ouvriers du transport a promis le soutien de ses membres l'instruction de refuser de traiter ou de se ravitailler en carburant les vols Air Algérie. IF1ALPA-temps a augmenté son expérience des avantages d un contre des boycotts, qui ar e peut-être la plus puissante arme avec laquelle il peut enregistrer désapprobation. Mais encore une quantité inconnue est la situation juridique des membres dans de nombreux pays. Dans le présent cas, par exemple, te Swissair avait choisi de gestion d'interdire le boycott, la grève situation aurait surgi et les pilotes se sont retrouvés en dehors de leur propre droit interne.
en décembre 1967, le FPLP a signé sa première opération et inauguré une nouvelle arme : le détournement d'avion. En juillet 1968, le FPLP détourne vers l'Algérie un avion d'El-Al partant de Rome pour Israël. En septembre 1970, ce fut le détournement simultané de 4 avions (Pan Am, TWA, Swissair et Boac) vers la Jordanie. Cet acte déclencha la répression jordanienne à l’encontre des Palestiniens (septembre noir

Image
traduction automatique
HIJACK victimes libéré

L'équipage et les autres passagers d'El Al Boeing 707, Juillet détourné sur 23 et forcé par les pays arabes à la terre des hommes armés en Algérie, ont été libérés le 31 août par le Gouvernement algérien, et a quitté le pays sur un vol d'Alitalia à Rome. L'avion lui-même, 4X-ATA, a été relâché le lendemain, et par avion à Rome par un équipage d'Air France. Le détournement incident s'est produit après que l'avion avait décollé de Rome en route pour Tel-Aviv, le non-Israéliens et les femmes et enfants parmi les passagers ont été libérés peu de temps après, laissant l'équipage de sept et cinq autres passagers. Le 13 août un boycott sur les vols vers l'Algérie a été appelé par la Fédération internationale de l'Air Line Pilots' Associations (voir vol pour le mois d'août 22, page 282) et l'International

Des ouvriers du transport Fédération promis son soutien en faisant appel à ses membres de ne pas manipuler ou se ravitailler en carburant des avions d'Air Algérie. Mais avant que le boycott pourrait prendre effet, IFALP Une annulé, ayant obtenu des assurances suffisantes que l'aéronef et ses occupants devaient être libérés en attendant l'achèvement des enquêtes gouvernementales. L'efficacité du boycott serait d'avoir e dépend du degré de soutien qui IFALP A avait reçues de ses affiliés associations de pilotes. Il était apparu que les pilotes d'Air France, qui exploitent la majeure partie des vols vers Alger et, par conséquent, était la clef de la situation, ont apporté leur soutien. La position de la Swissair et les pilotes d'Alitalia a été moins claire. En particulier, si la gestion de Swissair (qui a une obligation légale de maintenir les horaires) a interdit le boycott, il aurait. Devenu en effet une grève illégale. Le Gouvernement algérien, qui semble-t-il pas de part dans le détournement, était manifestement embarrassé par celui-ci, en particulier car il y avait des demandes pour la détention des Israéliens comme des prisonniers de guerre. Le gouvernement est pris entre les exigences de l'opinion arabe d'une part, et la pression diplomatique considérable pour la libération de l'aéronef et ses occupants sur l'autre. Plus actif sur e front diplomatique étaient l'Italie (qui est intervenu au nom du Gouvernement israélien) et en France. Les informations selon lesquelles Israël a accepté de rapatrier les prisonniers arabes de la guerre en échange n'ont pas été confirmées. Les compagnies aériennes, dont beaucoup sont gravement préoccupés par une augmentation apparente du taux de détournement, maintenu un silence discret, mais un IAT a été prompt à condamner l'épisode et de demander instamment que les pays devraient ratifier la Convention de Tokyo (qui traite des délits commis dans l'air). Ce n'est pas entré en vigueur faute du nombre requis de ratifications - seulement six des 12 nécessaires ont été données.
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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux

Message par scorpion-rouge35 »

Cela s’est passé un 19 janvier 1981, la signature des Accords d’Alger : entre les USA et l’Iran

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Une prise d’otages et une grande crise entre les Etats-Unis et la République Islamique d’Iran nécessite la médiation algérienne qui y jouera un rôle très important.

Alors que les USA accueillent depuis le 22 octobre le shah d’Iran, exilé au Mexique après la révolution islamique de janvier 1979, 400 étudiants s’attaquent à l’ambassade américaine de Téhéran. Après deux heures de sièges, ils envahissent les lieux et prennent 63 personnes en otage ainsi que des membres de l’administration. Leurs revendications sont claires : la libération des otages se fera en échange de la livraison du shah pour qu’il soit jugé en Iran. Mais les Etats-Unis ne souhaitent pas livrer leur ancien allié qu’ils reçoivent pour raisons médicales. Et encore moins céder devant Khomeiny, soupçonné d’être responsable de cette opération.

Treize otages seront libérés durant les premières semaines, alors que 52 devront attendre un dénouement qui prendra 444 jours.

Ceci n’est pas un scénario de film. Quoi que… l’Américain Ben Aflek en a bien fait un film, sorti en novembre 2012 sous le titre de « Argo » !

Mais l’histoire est réelle. Et il se trouve que les deux pays en crise, ont porté leur choix sur l’Algérie pour la médiation de la crise. Du moins pour la seconde phase.

L’intermédiaire doit être plus qu’un simple canal de communication entre les deux pays en conflit. Il se doit de préparer la voie à une solution qui soit susceptible d’être acceptée par les deux antagonistes en circonscrivant le champ de la négociation et en réduisant les différences entre les positions des uns et des autres.

Pour se faire, le gouvernement algérien met en place une « cellule volante » d’experts de haut rang, qui vont, à partir d’Alger, assurer la communication entre le gouvernement américain et le gouvernement iranien, en se rendant selon les besoin, tantôt à Washington, tantôt à Téhéran.

Le choix des négociateurs est en l’occurrence très important. Les médiateurs doivent des conditions précises : se situer à un niveau élevé de leur hiérarchie respective (qu’ils soient investis d’une autorité suffisante aux yeux de leurs futurs interlocuteurs), avoir une grande expérience en négociation internationale pour faire face, de manière immédiate, aux situations imprévues et posséder des connaissances techniques en divers domaines pour trouver des solutions adaptées à des problèmes de nature différente.

Le choix s’est donc porté sur trois personnalités : Abdelkrim Gheraïeb, ambassadeur d’Algérie à Téhéran, Redha Malek, ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis et Seghi Mostefaï, directeur de la Banque d’Algérie, avec pour responsable (négociateur en chef) le ministre des Affaires Etrangère, Mohamed-Seddik Benyahia.

Les trois médiateurs commencent leur travail. D’abord, faire l’inventaire des points d’accord et des points de désaccord pour délimiter de façon réduite le champ de la négociation. Puis, examiner les propositions des deux parties et éliminer si besoin les éléments qui poseraient problème d’un côté ou de l’autre. Enfin, trouver les moyens d’une relance lorsque la négociation butte face à des obstacles qui semblent insurmontables.

Et justement, les négociations bloquent sur un point précis, lié au « chiffrage » financier des avoirs iraniens saisis par les USA. Les médiateurs Algériens proposent alors l’idée d’une Déclaration algérienne qui exposerait les « obligations indépendantes » des Etats-Unis et de l’Iran et qui se substituerait à la forme classique de l’Accord bilatéral. L’Iran accepte et quelques jours plus tard revient à de meilleurs sentiments pour ce qui est du « chiffrage » de ses avoirs.

L’Algérie règle aussi les modalités du transport des otages américains et le 18 janvier sont signées les Accords d’Alger.

La libération des otages a eu lieu le 20 janvier 1980, après 444 jours de détention et quelques dizaines de minutes après le premier discours présidentiel du républicain Ronald Reagan élu en remplacement du démocrate Jimmy Carter, quelques mois auparavant.

Les otages rejoignent leur pays le 27 janvier 1980 après un tour à la base aérienne de Wiesbaden en Allemagne.

Khadija T.

http://www.babzman.com/2015/cela-sest-p ... -et-liran/
THE ALGERIAN ARMY

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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux

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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux

Message par algerie »

https://youtu.be/LZ3HnMR6xvs

الدبلوماسية الجزائرية تكسب الرهان في قضية المحتجزين الأمريكيين بطهران

http://www.ennaharonline.com/ar/national/119735.html

واشنطن تشيد بالدبلوماسية العالمية للجزائر

http://www.elbilad.net/article/detail?id=20911
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anzar
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Re: La diplomatie Algérienne et le soutien de l'Algérie aux causes de libération nationale dans le Monde

Message par anzar »

dr.watson a écrit :
17 mai 2017, 21:59
A ne pas Louper
De 1962, année de son indépendance, et jusqu'en 1974, l’Algérie aide activement les mouvements anticoloniaux et les révolutionnaires du monde entier. Avec son sens de la formule, Amilcar Cabral, le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qualifiera le pays de "Mecque des révolutionnaires". Dirigée par le tandem Ahmed Ben Bella (à la présidence) et Houari Boumediene (au stratégique ministère de la Défense), l’Algérie jouit alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes. Suivant l'inspiration de Fidel Castro et du Che, qui réserveront à Cuba un accueil triomphal à Ahmed Ben Bella, le pays s’impose comme le leader des aspirations des peuples du tiers-monde. Le régime apporte un soutien total aux opposants qui viennent à lui, aussi bien moral que diplomatique et financier.
Du Che aux Black Panthers
Grâce à un habile montage d'archives, ce film revisite la décennie prodigieuse, et méconnue, au cours de laquelle la plupart des opposants à la colonisation et au racisme, du Che aux Black Panthers – en passant par les indépendantistes bretons ! –, feront escale dans une capitale algérienne effervescente, rebaptisée "Alger la rouge". Même après le coup d'État de Boumediene en 1965, le pays poursuivra sur cette lancée. Si cette politique finira par évoluer au mitan des années 1970, elle restera un sujet de fierté pour le peuple algérien. Après sa libération, en 1990, près de trente ans après s'être entraîné avec les fellagas, Nelson Mandela leur rendra un vibrant hommage et déclarera : "L'Algérie est mon pays."

Documentaire de Ben Salama (France, 2014, 56mn) ARTE F
Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974) - ARTE


https://youtu.be/yb2m_nWiCSU
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