Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

De l'époque numide aux temps modernes.
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Evasion de Mostefa Ben Boulaïd de la prison de Coudiat (10 novembre 1955) : un témoin raconte
Dans la petite localité de T’kout, au cœur des Aurès, l’évocation du moudjahid Mohamed Beziane renvoie automatiquement à la spectaculaire évasion de Mostefa Ben Boulaïd de la prison de Coudiat, à Constantine. Mohamed Beziane y était. Rencontré par l’APS dans son village de montagne, il garde, en dépit de ses 80 ans, bon pied bon œil.

S’il cultive une véritable passion à évoquer des souvenirs de la glorieuse Révolution, ses yeux se mettent à pétiller lorsque le nom de Ben Boulaïd est cité. Il accepte volontiers de revenir sur cette évasion qui avait fait trembler l’ordre colonial.
Une évasion dont il était acteur, un certain 10 novembre 1955. «A l’époque, j’avais 22 ans. J’ai été écroué à la prison de Coudiat en décembre 1954 après avoir été condamné à la peine capitale pour atteinte à la sécurité de l’Etat français», raconte-t-il.

Une forteresse inviolable ?
Mohamed Beziane et Tahar Zbiri restent aujourd’hui les deux seuls témoins encore en vie de la légendaire évasion de Ben Boulaïd. «La prison de Coudiat n’était pas une forteresse en papier, et ses gardiens n’étaient pas non plus des enfants de chœur.
Un mois après notre évasion, je ne croyais toujours pas qu’on était libres, nous qui étions condamnés à la peine capitale», souligne le vieil homme.
Parmi les flots de ses souvenirs, Beziane se rappelle que dans la cellule qu’il partageait avec plusieurs combattants dont Ben Boulaïd, ce dernier veillait constamment à remonter le moral de ses compagnons. «Lorsque nous nous sommes réunis pour décider de l’évasion, Si Mostefa nous disait ‘’l’Histoire se souviendra de nous, que l’on réussisse notre coup ou que l’on échoue, et notre condamnation à mort nous rend égaux devant Dieu, la Révolution et la patrie’’», souligne ce témoin.
Au cours de cette réunion, présidée derrière les barreaux par Ben Boulaïd, Bachir Hadjadj, originaire d’El Khroub, suggéra l’idée de creuser un tunnel. 57 ans après les faits, Beziane conserve dans un coin de sa mémoire les moindres détails de cette aventure : «Hadjadj avait dit à Ben Boulaïd qu’en creusant le tunnel, nous atteindrions un petit dépôt qui ne s’ouvre qu’occasionnellement.
Le dépôt a une porte en bois par laquelle l’on peut y accéder à une cour qui donne sur un mur lequel cache un second mur donnant accès à un passage».

La ruse pour vaincre
Durant 28 jours, entre 11 et 14h, Ben Boulaïd et ses compagnons se relaient pour creuser ce fameux tunnel, avec comme seuls outils un loquet en métal, arraché de la fenêtre de la cellule, et du savon pour dissimuler les traces du fossé. Ils s’arrêtent chaque quart d’heure durant un instant, le temps que passent les matons. Au bout de 12 jours de périls et d’efforts acharnés, raconte Mohamed Beziane, le résultat devenait palpable.
Le témoin (et acteur) détaille les astuces qu’il a fallu imaginer pour ne pas éveiller les soupçons, en veillant, notamment, à dissimuler toute trace de terre et de gravillons. «Il n’y avait plus qu’à utiliser le tissu des matelas pour confectionner des cordes qui nous permirent d’escalader les murs nous séparant de la liberté», se souvient le vieil homme.

«Nous ne sommes pas des criminels»
En cette soirée du 10 novembre 1955, à 17h30, Ben Boulaïd, en chef de file, conduisit ses compagnons vers la liberté. Dix-neuf prisonniers ont fait partie de l’aventure, parmi lesquels Mohamed Laïfa, Mohamed Beziane, Tahar Zbiri, Brahim Taïbi, Ali Hafsaoui, Slimane Zaïd, Hocine Arif, Hammadi Krouma, Lakhdar Mecheri et Lakhdar Bouchemal. Une heure après l’évasion, les gardiens qui effectuaient leur tournée constatèrent que la cellule était vide et ont donné l’alerte. Beziane, qui confie que Ben Boulaïd a déconseillé à ses compagnons de se réfugier dans la forêt de Djebel Ouahch, témoigne que Si Mostefa avait laissé une lettre à l’administration de la prison.
Une lettre, ajoute-t-il, où il avait écrit en substance : «Nous pouvions tuer les gardiens de la prison, mais nous ne sommes pas des criminels, nous sommes contre le gouvernement français.» Essuyant furtivement une larme, Mohamed Beziane se rappelle : «Au retentissement de la sirène d’alarme de la prison, nous étions déjà loin. Nous avons beaucoup couru, sans nous retourner, pour atteindre la région de Grarem, au nord-ouest de Constantine.»
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/34165

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Mohamed Oudhène, un témoin vivant de l’épopée du 8 janvier 1961 de Gueltat Sidi Sâad à Laghouat
LAGHOUAT- Le Moudjahid Mohamed Oudhène, ancien combattant de la région de Gueltat Sidi-Sâad, au nord de la wilaya de Laghouat, se souvient encore avec émotion de l’épopée du 8 janvier 1961, un tournant décisif dans sa vie et de celle de ses concitoyens qui ont livré une résistance farouche aux forces coloniales.

Avant cet évènement historique encore gravé dans la mémoire collective de la population locale, les forces coloniales ont, dans le but de contraindre les habitants à voter par voie référendaire pour "l’Algérie française" et pour contenir la situation en effervescence, procédé au regroupement des villageois, hommes et femmes, dans un camp de concentration créé au lit de Oued Touil, proche de Gueltat Sidi Sâad, a relaté le Moudjahid.

L’abstention de vote sévèrement réprimée par l’armée française

Les habitants de cette localité furent, en ce jour du 8 janvier 1961, jour du référendum, informés et sensibilisés discrètement sur le rejet, par tous et quoi qu’il en coûte, de ce vote.

Poursuivant sa provocation, l’armée française a procédé à la séparation des femmes et des hommes, entrainant ainsi une réaction des algériens qui, provoqués et irrités par ces agissements, ont attaqué les soldats français, s’engageant dans une bataille inégale en moyens humains et matériels, a expliqué M. Oudhène.

La résistance des autochtones a été si forte que les forces coloniales ont dû recourir à la mobilisation de gros moyens matériels et humains pour venir à bout de cette résistance populaire qui s’est soldée par de nombreuses pertes du coté ennemi, et, dans les rangs algériens, de 11 Chouhada et 10 blessés dont le Moudjahid Mohamed Oudhène, selon des sources historiques.

Selon ce témoin vivant, cette riposte populaire des habitants de la région, notamment les jeunes de Gueltat Sidi-Sâad, engagés lors d’une journée glaciale sous les cris perçants de "Allah Akbar" (Dieu est grand), a semé la panique et la frayeur dans les rangs des forces coloniales qui l’ont vécu comme un véritable "séisme".

La résistance populaire, un refus catégorique de la colonisation

Très ému en se remémorant ces moments, le Moudjahid Mohamed Oudhène a souligné que cette abstention populaire traduit à la fois le rejet catégorique de cette parodie électorale conçue par l’administration coloniale et le lancement d’une bataille pour la préservation de l’unité territoriale et le recouvrement de la souveraineté nationale entière.

Si Mohamed Oudhène, âgé alors d’a peine 26 ans, ne regrette pas d’avoir essuyé, lors de cette résistance générale, des tirs de balles ennemies, dont une l’a atteint à la poitrine et d’autres aux membres inférieurs.

"Evacué à l’hôpital, j’ai subi plusieurs opérations qui se sont terminées par l’amputation d’une jambe", relate M. Oudhène.

Si Mohamed, aujourd’hui octogénaire et invalide de guerre, poursuit inlassablement, appuyé sur ses béquilles, son parcours militant pour transmettre aux jeunes générations le message de Novembre, et relater, avec éloquence, des hauts faits d’arme de la guerre de libération et la bravoure des moudjahidine. Bien qu’il soit toujours hanté par les effroyables images de l’assassinat par les forces coloniales d’un de ses compagnons et d’autres scènes de massacres ayant ciblé, sans distinction, même les femmes et les enfants, le Moudjahid Si Mohamed Oudhène continue à appeler les générations montantes à veiller à la défense de l’unité et de la souveraineté nationale et à rester attachées au message des Chouhada et au serment qui leur a été fait.
http://www.aps.dz/Mohamed-Oudhene-un-temoin-vivant.html

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Bataille d’El-Khotifa : en représailles à l’oppression des populations d’El Ghicha (Laghouat)
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LAGHOUAT - La région d’El Ghicha, wilaya de Laghouat, a été le théâtre le 3 octobre 1956 de la bataille d’El-Khotifa, dont des habitants de la région en gardent encore le souvenir.

Selon des versions historiques, cette bataille, livrée par les éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) contre la soldatesque de la France coloniale, est venue en réaction aux exactions et atrocités commises par l’occupant contre les populations autochtones sans défense.

En ce début du mois d’octobre 1956, trois Katibate(sections) de l’ALN, constituées de 80 à 120 djounoud chacune, sous le commandement du Moudjahid Moulay Abdallah, ont pris position dans la région de Bouguergour, 20 km au sud-ouest d’El-Ghicha, pour prendre deux directions distinctes et lancer des opérations militaires dans la région.

Une partie a été chargée de détruire un chantier de construction d’un centre militaire français à Taouiala, et la seconde de lancer un assaut contre la prison d’Aflou où étaient incarcérés près de 400 détenus politiques algériens.

Selon le récit du moudjahid Hadj Abdelkader Belghachoua de la région d’El- Ghicha, un groupe d’une soixantaine de djounoud, en majorité des jeunes, conduit par le commandant Lamari Mokrane, s’ébranla à destination de Taouiala, et alors qu’il effectuait une halte sur le mont El-Khotifa, il repéra le passage d’un convoi des forces coloniales, composé de quatre camions et d’un véhicule militaire léger(Jeep).

Les membres du convoi, qui embarquaient aussi des prisonniers civils, procédaient sur le passage à des fouilles systématiques et sans ménagement des populations nomades, sous l’£il médusé des moudjahidine. Ce qui ajouta à la détermination de ces moudjahidine d’attaquer le convoi.

L’attaque a été lancée le mercredi 3 octobre 1956 vers 16 heures, et l’accrochage avec les forces ennemies, qui a duré près de deux heures, s’est soldé par la mort de 45 soldats, 5 autres fait prisonniers, la destruction des quatre camions, et la récupération du matériels de transmission et des armes des forces coloniales.

Du côté des membres de l’ALN, un moudjahid est tombé au champ d’honneur et un autre a été blessé, lors de cette bataille.

El- Khotifa, prélude à d’autres accrochages ...

Selon des sources historiques, la bataille d’El-Khotifa a été le prélude, le jour suivant, à la grande bataille de Chouabir, sur le flanc Nord-ouest des monts d’El-Gâada, sur l’axe reliant Aflou à El Ghicha, et qui s’était soldée par de lourdes pertes du coté ennemi.

Plus de 1.300 soldats ont été tués, près de 500 autres ont été blessés, et d’importants dégâts matériels ont été causés aux forces coloniales, alors que du côté algérien 25 Chouhada, dont 11 civils sans défense, ont été recensés, indiquent ces sources historiques.

Des personnalités concernées par l’histoire de la région soutiennent que la bataille d’El-Khotifa, première épopée dans la région d’El-Ghicha contre la présence coloniale, doit sa grande importance dans le fait qu’elle a ouvert la voie à d’autres actions militaires d’envergure dans la région et desserrait l’étau militaire colonial sur la région d’El-Bayadh et ses environs. Ce qui témoigne de la force et de l’organisation de la Révolution, soulignent-elles.

La bataille d’El-Khotifa tire sa notoriété historique aussi dans la rapidité d’exécution de l’attaque, sa grande précision et son impact, bien qu’elle n’ait pas été planifiée, en plus de s’être déroulée au coeur des monts d’El Gâada, que d’aucuns qualifient de ‘‘deuxième Aurès’’, estiment des chercheurs sur l’Histoire de la région.
http://www.aps.dz/La-bataille-d-El-Khotifa-en.html

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Témoignage de Yacef Saâdi sur la Bataille d’Alger
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Dans une interview accordée à Echorouk TV, le révolutionnaire YaCef Saâdi, est revenu sur les événements marquants de la Bataille d’Alger.

Yacef Saâdi, qui a participé à l’écriture du scenario du film «La Bataille d’Alger», sa maison de production a dit avoir proposé à des parties françaises de produire ce film, avant de le proposer au réalisateur italien, Gillo Pontecorvo.

«Lorsque j’ai proposé à des parties françaises l’idée de réaliser ce film, on m’avait insulté et menacé indirectement. Du coup, j’ai décidé d’aller proposer ce travail à Gillo Pontecorvo», nous a confié Yacef Saâdi.

Ce dernier a ajouté avoir été étonné par quelques scènes de ce film, lors de son tournage. «J’ai demandé au réalisateur du film, de supprimer une scène montrant un enfant français à l’intérieur d’une cafétéria où une bombe avait été posée. Je refusais de montrer les moudjahidine comme des terroristes, tandis que le réalisateur avait voulu rapporter les faits, en montrant les crimes perpétrés par l’armée française et certaines erreurs de la Révolution», a ajouté le chef de la Zone autonome d’Alger (ZAA).

Echorouk TV diffusera, ce jeudi dans la soirée le film «La bataille d’Alger», dans sa version originale, à l’occasion du 58e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, ainsi que l’interview intégrale de Yacef Saâdi.

Le film réalisé en 1966, a été interdit à la diffusion par les autorités françaises pendant 40 ans.

Le chef de la ZAA a estimé que ce refus est dû aux craintes de généraux français de révéler la vérité de ce qui s’était passé, comme il y avait un refus de la diffusion du film de Rachid Bouchareb «Les Hors-la-loi».

Saâdi a dit que le film de Bouchareb a été refusé par certains groupes racistes, tandis que pour le film «La Bataille d’Alger», la France avait tout fait pour empêcher sa diffusion.

Le chef de la ZAA est revenu dans cette interview qui sera diffusée dès ce soir sur Echorouk TV, en détail de ce travail et comment il a été demandé par les services secrets américains ayant voulu imiter ses tactiques avant l’invasion de l’Irak en mars 2003.
http://www.echoroukonline.com/ara/articles/146212.html

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Hommage au moudjahid Ahmed Mahsas à l’occasion de son 89ème anniversaire
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ALGER- Le quotidien El Moudjahid et l’Association Mechaâl Echahid ont rendu hommage, dans le cadre du "Forum de la mémoire", au moudjahid Ahmed Mahsas à l’occasion de son 89ème anniversaire.

A cette occasion qui coïncide avec les festivités célébrant le 50ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, les participants dont des moudjahidine et des étudiants ont écouté un exposé sur le parcours militant de Mahsas présenté par l’historien Amar Rekhila.

Après avoir qualifié Mahsas d’"intellectuel engagé et d’icône de la Révolution", l’intervenant a affirmé que le parcours de Mahsas "ne s’est jamais écarté du courant national de libération".

De son coté, M. Abderrezak Bouhara, compagnon d’armes de Mahsas a précisé que ce moudjahid "n’est pas seulement une personnalité historique, il représente toute une génération et constitue une référence en matière de nationalisme".

L’occasion était pour les participants de prendre connaissance du livre de Mahsas intitulé "Mouvement révolutionnaire d’avant le 1er novembre" des éditions Dar Almaarifa.

Le quotidien El Moudjahid avait consacré sa première Une à Mahsas en reconnaissance à sa lutte pour la libération du pays.

Dans une déclaration au terme de la rencontre, le moudjahid Mahsas a salué cette initiative précisant que sa contribution à l’écriture de l’histoire tendait à transmettre le message de novembre aux générations montantes.
http://www.aps.dz/Hommage-au-moudjahid- ... ahsas.html

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Il y a 58 ans tombait au champ d’honneur Badji Mokhtar, symbole du don de soi
SOUK AHRAS - Il y a 58 ans, le 19 novembre 1954, tombait au champ d’honneur, près de Guelma, Badji Mokhtar, membre du groupe historique des 22 et l’un des plus illustres symboles du sacrifice et du don de soi pour la cause de l’indépendance de l’Algérie.

La wilaya de Souk Ahras qui s’apprête à commémorer conjointement avec la wilaya de Guelma, le souvenir de cette date marquante de l’histoire de la Révolution, a abrité dimanche une conférence sur le parcours hors du commun de ce héros.

Bien que n’ayant vécu que les 19 premiers jours de la guerre de libération nationale, Badji Mokhtar a accompli des faits qui ont marqué d’une pierre blanche la grande épopée du peuple algérien.

Badji Mokhtar, né le 17avril 1919 à Annaba, et qui n’a vécu que 35 ans, est "l’un des militants de la cause nationale qui l’ont le plus marquée", a souligné à son propos l’universitaire Salah Ferkous, de l’université de Guelma, auteur d’une conférence sur la vie de ce Chahid. Symbole de l’abnégation et du don de soi, Badji Mokhtar est connu pour avoir recouru en 1944, à un régime draconien qui a failli lui être fatal, afin de perdre du poids et être ainsi réformé pour la conscription forcée dans les rangs de l’armée française, a-t-il rappelé.

Ce militant qui a connu la lutte politique, se présentant même aux élections de 1947 à Souk Ahras, a également connu les geôles du colonialisme, puisqu’il a été arrêté le 18 mars 1950 et condamné, avec d’autres militants, à trois ans de prison ferme.

Il a ouvert un camp d’entraînement militaire dans sa propre ferme située à proximité de l’hôpital de Souk Ahras où il a formé un groupe d’intervention qui a réussi un grand nombre d’actions de guérilla dès le déclenchement de la guerre de libération nationale.

Parmi ces opérations l’on cite celle qui a visé la mine du Nador près de Hammam N’bails (Guelma) et le pont d’El Nefra qui a causé le déraillement d’un train transportant du minerai.

Badji Mokhtar est tombé au champ d’honneur au cours d’une grande bataille où il fut encerclé par les forces de l’armée coloniale dans la ferme Dali Chouaf, près de Guelma.
http://www.aps.dz/Il-y-a-58-ans-tombait-au-champ-d.html

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Décès du moudjahid Chorfi Mohand Salah
ALGER - Le moudjahid invalide de la guerre de libération, Chorfi Mohand Salah, est décédé lundi soir à Alger suite à un malaise, a annoncé mardi l’association nationale des grands invalides de la guerre de libération.
En cette douloureuse circonstance, le président de l’association et les membres du bureau national présentent, au nom de tous les moudjahidine grands invalides "leurs sincères condoléances à la famille, aux proches, aux compagnons et aux amis du défunt, priant Dieu Tout Puissant de lui accorder Sa sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses bienfaits et d’assister ses proches en cette pénible épreuve".
http://www.aps.dz/Deces-du-moudjahid-Chorfi-Mohand.html

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Hommage à El Hadi Khediri
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Une année est déjà passée depuis que nous a quittés El Hadi Khediri, l’homme qui a consacré sa vie à servir l’Algérie.


Etudiant, il a abandonné ses études pour rejoindre, comme tant d’autres jeunes, les rangs de l’Armée de Libération nationale et participer à la lutte contre l’occupant. A l’indépendance, il s’engage dans l’action visant à faire de l’Algérie un pays moderne, évolué, attaché à créer les meilleures conditions pour permettre à sa population de s’éduquer, de travailler, de s’épanouir et de bénéficier du confort, du bien-être et de liberté. C’était cela l’idéal de tous ceux et de toutes celles qui ont considéré que les énormes sacrifices consentis devaient donner de tels résultats, et qu’il était de leur devoir de contribuer à leur réalisation.

Dans les différentes fonctions qu’il a occupées, son souci a toujours été de travailler avec méthode, rigueur, efficacité et dévouement pour mieux servir les citoyens. En tant que directeur général adjoint, puis directeur général de la Direction générale de la Sûreté nationale, (DGSN) où il a passé la plus grande partie de sa carrière, il a veillé à bien organiser l’institution, à bien l’équiper, à donner une formation solide à ses agents. De sorte que la DGSN soit en mesure d’accomplir sa mission avec compétence et professionnalisme, en vue d’assurer effectivement l’ordre, la sécurité et la tranquillité à travers tout le territoire national. Ce sont les mêmes principes, les mêmes règles, les mêmes approches, qu’il a mises en œuvre au niveau du ministère de l’Intérieur et de celui du Transport, lorsqu’ils lui ont été confiés.

Conscient que seul un développement économique et social équilibré est susceptible d’asseoir et de préserver la stabilité, la paix sociale, il ne s’est pas limité à accomplir les tâches qui étaient de son ressort. C’est pour cela qu’il a usé de son autorité, ses bonnes relations avec les responsables des secteurs pour répondre aux besoins des citoyens dans les différentes régions, en matière d’éducation, de santé, de transport, d’équipement agricole et industriel, etc. Il suivait personnellement la réalisation des projets qui ont été lancés grâce à ses interventions.

Comme il a toujours considéré que les citoyens ont droit au respect, à la protection et à un traitement équitable, au niveau de tous les services de l’Etat, il a été très affecté par les événements d’Octobre 1988, et outré de voir qu’on ait utilisé les armes contre les manifestants et avoir fait ainsi un grand nombre de victimes, alors qu’en tant que ministre de l’Intérieur il avait donné comme instruction de recourir à l’apaisement et d’exclure toute forme de violence. Il a également été profondément meurtri par l’évolution de la situation dans le pays après ce triste et pénible épisode. Fidèle aux enseignements de Cheikh Larbi Tebessi, qui avait toujours prêché et soutenu le respect de l’être humain quel qu’il soit, la tolérance, l’effort continu sur soi pour devenir meilleur, la modération en toute chose, l’éducation et l’émancipation de la femme et avait combattu les superstitions, le charlatanisme et les tartufferies de tout genre, El Hadi Khediri déplorait les déformations introduites dans l’Islam, qui est conçu pour être un bienfait pour l’humanité (Rahmatoun lil alamin).

Vidée en grande partie de ses principes et de ses valeurs, notre religion a été réduite à une somme d’interdits et de pratiques rétrogrades et a fini par devenir un instrument pour dresser les Algériens les uns contre les autres et pour perpétrer les tueries et les massacres dans le but (qui n’a pas heureusement été atteint) de faire de l’Algérie un second Afghanistan. Ces graves dérives et ce qu’elles ont produit l’ont douloureusement marqué.

D’autre part, il n’a pas cessé, avant sa mort, de regretter la déliquescence de l’Etat, la destruction d’un patrimoine réalisé au prix d’efforts et de sacrifices considérables. L’hommage qu’on lui rend s’adresse, en fait, à tous ceux et à toutes celles qui sont vivants ou qui nous ont quittés avec le sentiment d’amertume pour n’avoir pas réussi à réaliser toutes les grandes ambitions qu’ils nourrissaient pour l’Algérie, mais avec la certitude que le peuple, qui a déclenché et mené à bien la grande Révolution de Novembre, finira par avoir le sursaut qui lui permettra de redresser la situation et de mettre le pays sur la bonne voie : celle du progrès et de la prospérité. Il reste que son décès est une grande perte pour les membres de sa famille, ses amis et tous ceux qui l’ont connu et estimé.
http://www.elwatan.com/contributions/ho ... 81_120.php

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Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) : hommage à Abane Ramdane
[img]Larbaâ%20Nath%20Irathen%20(Tizi%20Ouzou)%20:%20hommage%20à%20Abane%20Ramdane[/img]
Un hommage sera rendu mercredi et jeudi prochain au héros de la guerre d’indépendance nationale, Abane Ramdane, à l’occasion du 55éme anniversaire de son assassinat.


Des activités sont prévues au chef-lieu communal de Larbaâ Nath Irathen et à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Un hommage qui se veut une reconnaissance à celui qui fut l’architecte de la révolution algérienne (1954-1962). Une initiative contre l’oubli, pour la préservation de la mémoire collective, pour l’enseignement et l’écriture de l’Histoire. A cet effet, un riche programme a été élaboré par les organisateurs cet évènement afin de concrétiser tous ces objectifs cités. Une exposition de coupures de journaux, photos, livres, projection de films, organisation de conférences et témoignages ont été prévus pour marquer cette commémoration.

Pour rappel, AbaneRamdane est né le 10 juin 1920 au village Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (25km au sud-est de Tizi-Ouzou).Abane rejoint le mouvement national dès son jeune âge, devient militant du PPA-MTLD. Il fut arrêté pour ses activités nationalistes et emprisonné de 1951 à 1955. Dès sa libération, il rejoint les rangs du FLN. Avec son génie politique et ses capacités intellectuelles hors pair, Abane Ramdane a réussi à organiser la révolution algérienne en rassemblant toutes les forces politiques et patriotiques nationales.

Architecte du congrès de la Soummam, il fonda les premières bases de l’Etat algérien (CNRA-CCE) ainsi que les organes d’information et de communication. Il fait adopter le principe de la primauté de l’Intérieur sur l’extérieur et du politique sur le militaire. Il fut assassiné le 27 décembre 1957 à Tétouan (Maroc) par ses compagnons d’armes. Selon l’historien Mohammed Harbi : «Abane Ramdane s’est attaqué à une tâche difficile, politiser en profondeur une insurrection populiste et un mouvement national en crise». A propos de cet odieux assassinat, Si Smail, officier de l’armée de libération nationale (A L N) dira «ceux qui ont tué Abane Ramdane sont pour moi des contre-révolutionnaires».
http://www.elwatan.com/regions/kabylie/ ... 02_144.php

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Le parcours du colonel Yazourène, son rôle dans l’opération "Oiseau Bleu" revisités
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ALGER- Le parcours de l’officier de l’Armée de libération nationale (ALN), Mohand Améziane Yazourène, dans la wilaya III historique, et son rôle "prépondérant" dans le retournement de l’opération dite l’"Oiseau bleu" en 1955 au profit de l’ALN, ont été au centre d’une rencontre organisée samedi au Forum d’El Moudjahid.

Cette rencontre organisée par l’Association "Machaâl Echahid", à l’occasion du 25ème anniversaire de la disparition du Colonel Yazourène, dit "Vrirouche", décédé le 5 janvier 1988, a permis à son compagnon d’enfance et de combat, Mohamed Salah Saddik, de revenir sur quelques-unes de ses "positions", notamment son attitude à la veille du déclenchement de la guerre de libération nationale.

"Dans la nuit du dimanche 31 octobre 1954, il était chez nous. Il a longuement parlé avec mon père. J’ai discuté ensuite avec lui pendant une heure.

Après cela il a dit qu’il devrait partir. Le lendemain il s’est présenté pour s’excuser de ne pas nous avoir informé la veille qu’il allait déclencher la guerre à Azzazga (Tizi-Ouzou)", a raconté M. Saddik.

Selon lui, le colonel Yazourène, dit "Si Said" et "Vrirouche", est connu, dès son enfance, pour "son intelligence et sa ruse". Il a expliqué que ces qualités, ajoutées à son courage et à une "haine viscérale" du colonialisme, l’avaient propulsé par la suite dans des postes de responsabilité dans la wilaya III.

Cette rencontre, rentrant dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance, a été également une occasion d’évoquer le rôle de Yazourène dans l’épisode dit "oiseau bleu".

L’Oiseau Bleu (ou Forces K) est le nom d’une opération secrète de l’armée française lancée en 1955 dans le but de créer un contre-maquis destiné à frapper l’ALN de l’intérieur, dans les régions nord de la zone III (futur wilaya III-Kabylie), comprenant notamment les Ath djenad, Iflissen maritimes, Ath Ouaguenoun et Ath Zmenzer.

Les responsables de la zone, mis au parfum, ont détourné ce complot au profit de l’ALN en dotant les "Forces K" d’éléments les plus sûrs d’entre les djounoud qui se chargeaient d’exécuter les "traîtres" à la Révolution comme preuves de leurs actions envers l’armée française.

Un document du musée régional du moudjahid de Tizi Ouzou distribué lors de cette rencontre, note que Yazourène a joué un rôle "prépondérant" dans le retournement de l’opération "oiseau bleu" avec plusieurs compagnons d’armes et sous la responsabilité du colonel Krim Belkacem, chef de la zone III de l’ALN durant cette période.

Ce rôle consistait dans le recrutement des hommes devant composer les groupes en question, une étape cruciale d’où dépendait la réussite de l’opération.

Durant toute l’opération (11 mois), les 1500 éléments des "Forces K" recevaient d’importantes quantités d’armes et touchaient un salaire mensuel de 30 000 francs pour chaque élément, a précisé le responsable de l’Organisation nationale des Moudjahidine à Tizi Ouzou, Ouali Ait Ahmed.

Sur les 30 000 francs reçus pour chaque élément, 26000 allaient dans les caisses de l’ALN et 4000 versés à la famille du concerné, a-t-il affirmé, soulignant que les importantes sommes d’argent ramassées, à travers l’opération "oiseau bleu", avait servi aussi à aider les autres wilayas notamment les wilayas I et V.

A la fin de la rencontre, Machaâl Echahid a honoré la famille Yazourène.
http://www.aps.dz/Le-parcours-du-colonel-de-l-ALN.html

draganov
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

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tayeb
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

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Histoire

Hommage à la mémoire d'anciens condamnés guillotinés pendant la révolution

Un hommage particulier a été rendu dimanche à Alger à trois condamnés à mort Fernand Iveton, Mohamed Lakhenache et Mohamed Ouennouri, guillotinés le 11 février 1957 en pleine guerre de libération nationale. Une cérémonie été organisée à cet effet par l'Association nationale des anciens condamnés à mort 1954-1962 à laquelle ont pris part d'anciens moudjahidine et condamnés à mort durant cette période.


Le président de cette association, M. Mostefa Boudina, a indiqué que les trois militants algériens ont été guillotinés "le même jour, à la même heure, par le même bourreau, la même guillotine, le même ennemi et pour la même cause". Il a précisé qu'"exactement à 4h45 dans l'enceinte de la Maison d'arrêt d'Alger les militants de la cause algérienne Iveton (31 ans), Lakhenache (26 ans) et Ouennouri (30 ans) avaient été exécutés parce qu'ils croyaient en l'indépendance de l'Algérie".

Iveton, qui faisait parti du groupe du Champ de Manœuvre (actuellement place du 1er Mai) comprenant M'Hamed Hachellaf, Boualem Makhlouf et Félix Collizi, avait été arrêté par les forces de sécurité françaises le 14 novembre 1956 après avoir déposé une bombe au niveau de l'usine de gaz (EGA) d'El Hamma à Alger où il travaillait.

Approché par l'APS, Félix Collizi (83 ans) a confié que ses compagnons d'armes Iveton et Makhlouf ainsi que lui même avaient été arrêtés le même jour, rappelant que la bombe avait été découverte, avant qu'elle n'explose, par le contremaître de l'usine qui soupçonnait Iveton.

Collizi a indiqué que la bombe avait été déposée dans un local désaffecté de l'usine et réglée pour exploser en dehors des heures de travail. "Malgré cela, Iveton a été condamné à mort alors que nous, ses complices, Hachellaf (arrêté en juin 1957), Makhlouf et moi même, avons été inculpés pour incendie volontaire", a-t-il témoigné.

Pour Collizi, Iveton avait été guillotiné par le pouvoir colonial "pour servir d'exemple", 75 jours seulement après sa condamnation, rappelant que François Mitterrand, alors garde des sceaux avait refusé de le gracier. Iveton, qui vivait à Clos Salembier, était l'ami d'Henri Maillot et avait milité au sein du Parti communiste algérien.

"Iveton était profondément humaniste et savait ce qu'il voulait", a confié de son côté son ancien compagnon, Taher El Hocine, qui rappela qu'Iveton fut l'un des rares européens à se joindre à la grève générale qui éclata le 5 juillet 1956 marquant le 126ème anniversaire du débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch. Dès le lendemain, 3000 Algériens furent licenciés.

La cérémonie de recueillement a été l'occasion de rendre un vibrant hommage à Mohamed Lakhenache (né à Biskra), condamné à mort pour sa participation à une opération armée qui a fait un blessé le 7 novembre 1956 au niveau de la rue Eugène Robes(Alger).

L'ex-place Jean Mermoz porte actuellement son nom à côté du lycée Emir Abdelkader (Bab El Oued).
Un hommage a été également rendu à Mohamed Ouennouri (né à Béjaïa) qui a été arrêté le 20 juin 1956 puis guillotiné pour une attaque armée contre des policiers à Alger.
http://www.letempsdz.com/content/view/85343/1/


Hommage a des vrais et des braves!!!!!!

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par AAF 2020 »

Saâd Dahleb et Benyoucef Benkhedda ont soutenu la grève des 8 jours en 1957
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LGER - Saâd Dahleb et Benyoucef Benkhedda ont soutenu la grève des 8 jours initiée en 1957 par Abane Ramdane et qui a eu un impact considérable aux plans politique et diplomatique en faveur de la cause algérienne, a révélé dimanche à Alger le moudjahid Yacef Saâdi.

La grève des 8 jours qui est intervenue en réponse à l’appel du Front de libération nationale (FLN), avait été proposée par Abane Ramdane, soutenu par Saâd Dahleb et Benyoucef Benkhedda, a indiqué Yacef Saadi lors d’une rencontre organisée par l’association culturelle "El kalima" au centre culturel Azzeddine-Medjoubi.

Cette grève visait, a ajouté le même interlocuteur, à faire entendre la voix de l’Algérie et faire connaître les objectifs de guerre de libération à la communauté internationale notamment l’Organisation des Nations unies (ONU) et les forces démocratiques dans le monde.

Yacef Saâdi est revenu, par ailleurs, sur les préparatifs de cette grève depuis sa proposition par Abane Ramdane devant les membres du Comité de coordination et d’exécution (CCE) à son application.

Il a rappelé avoir rencontré Larbi Ben M’hidi à la Casbah d’Alger en décembre 1956 qui lui a transmis la décision du CCE concernant cette grève qui a coïncidé avec l’ouverture de la session de l’ONU.

Yacef Saâdi a, en outre, évoqué à l’occasion du 53e anniversaire de cette grève, les faits ayant accompagné cet évènement, notamment l’action menée au plan international par des diplomates chevronnés à l’instar de M’hamed Yazid, Boulahrouf et Chanderli.

Le chahid Larbi Ben M’hidi a été tué par balles

ALGER - Le moudjahid Yacef Saadi a affirmé dimanche à Alger que le martyr Larbi Ben M’hidi ne s’était pas pendu, comme l’avaient prétendu les forces d’occupation françaises de l’époque, mais il a été tué par balles.

Apportant son témoignage devant plusieurs étudiants lors d’une rencontre organisée dimanche par l’association Kalima pour la culture et l’information, au centre culturel Azeddine Medjoubi, M. Saadi a révélé qu’après l’inhumation de la dépouille du chahid Larbi Ben M’hidi au carré des martyrs au cimetière d’El-Alia, la vérité est apparue au grand jour, car les impacts des balles étaient encore visibles sur les restes de sa dépouille.

M. Saadi qui a assisté en tant que témoin à la cérémonie d’inhumation du chahid aux côtés de sa sœur, Mme Drifa, que "les impacts des balles étaient visibles sur les restes de sa dépouille, déterrée au lendemain de l’indépendance pour être transférer au cimetière d’El-Alia".

Ancien commandant de la zone autonome d’Alger lors de la guerre de libération nationale, M. Yacef a donné plusieurs détails concernant le parcours du martyr Ben M’hidi et les circonstances de son arrestation par l’armée coloniale française, outre les tentatives désespérées pour le faire parler ou l’exploiter qui ont toutes échoué.

Ayant partagé la même chambre que le chahid Ben M’hidi durant six mois avant son arrestation, M. Saadi a démenti de façon catégorique les informations selon lesquelles Ben M’hidi s’était suicidé en se pendant avec sa chemise, affirmant que celui-ci a été tué par balles.

Le chahid Larbi Ben M’hidi a été arrêté le 16 février 1957, torturé puis exécuté par l’Armée française avant son jugement, rappelle-t-on.

La presse de l’époque s’est contenté de rapporter la version officielle selon laquelle Ben M’hidi s’était suicidé.

Ben M’hidi fut un membre actif du comité révolutionnaire d’unité et d’action puis du G22. Apres le déclenchement de la guerre, il a été désigné chef de la zone V durant deux ans puis membre du comité de coordination et d’exécution de la révolution algérienne, avant de diriger la bataille d’Alger.
http://www.aps.dz/Saad-Dahleb-et-Benyou ... hedda.html

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par AAF 2020 »

Plus de 2 millions d’Algériens ont connu les prisons et les centres de torture durant la guerre de libération (ministre)
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http://www.aps.dz/Plus-de-2-millions-d- ... s-ont.html

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par AAF 2020 »

Le chahid du devoir Mohamed-Amine Lahmar honoré à titre posthume à Mahdia (Tiaret)
TIARET - Le chahid du devoir Mohamed-Amine Lahmar, assassiné par le groupe terroriste qui a perpétré un attentat en janvier dernier contre le site gazier de Tiguentourine à In Aménas (Illizi), a été honoré à titre posthume samedi à Mahdia (Tiaret).

Une délégation du mouvement associatif de plusieurs wilayas du pays s’est déplacée au domicile familial du regretté Mohamed Amine Lahmar pour rendre un vibrant hommage à ce vaillant jeune qui s’est sacrifié pour sauver des centaines de vies d’Algériens et d’étrangers travaillant sur ce site gazier.

Le chef de délégation, M. Tamni Mohamed-Salah, a indiqué que cette cérémonie d’hommage, qui intervient un mois après la mort de Mohamed Amine Lahmar, s’est déroulée en présence de cadres d’associations à caractère social, humanitaire et de jeunes activant au niveau de 20 wilayas du pays.

Pour sa part, le père du chahid, Hadj Saad Lahmar, a salué l’initiative des associations qui s’ajoutent aux élans de solidarité du groupe Sonatrach, du ministère de la Solidarité nationale et de la famille, de l’association sportive "Radieuse" et des autorités de wilayas.
http://www.aps.dz/Le-chahid-du-devoir-M ... Amine.html
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