Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

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AAF 2020
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

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Ahmed Mahsas, un intellectuel engagé, une icône de la Révolution nationale
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ALGER - Ahmed Mahsas, décédé dimanche matin à l’âge de 90 ans à l’hôpital militaire d’Ain Naadja (Alger), est souvent présenté comme un intellectuel engagé et une icône de la Révolution nationale.

Né le 17 novembre 1923 à Boudouaou (Boumerdes), Ahmed Mahsas, alias Ali, est issu d’une famille rurale.

Militant de première heure, il faisait montre d’un patriotisme ardent dès l’âge de 16 ans lorsqu’il adhéra au Parti du peuple algérien (PPA) en 1940. Il est, une première fois, arrêté en 1941 pour son action au sein du PPA dans le quartier de Belcourt à Alger.

Chef de Wilaya à Constantine et membre du comité d’organisation du PPA, il est détaché à l’organisation para-militaire (l’organisation secrète) au moment du démantèlement de cette organisation par la police française.

En 1953, Ahmed Mahsas fut à l’origine de la création du premier noyau du Front de libération nationale (FLN) en France avant de devenir le délégué politico-militaire de l’Est algérien et membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA).

Il s’oppose aux résultats du congrès de la Soummam et sera arrêté en Tunisie. Il s’évade et se réfugie en Allemagne jusqu’en 1962.

Après l’indépendance, il occupera plusieurs fonctions, dont notamment celles de directeur de la Caisse d’accession à la propriété et à l’exploitation rurale, directeur de l’Office national de la réforme agraire et ministre de l’Agriculture et de la Réforme agraire.

Elu député d’Alger, le 20 septembre 1964, Mahsas est également élu membre du bureau politique et du comité central du FLN et membre du Conseil de la révolution.
Il s’exile en France en 1966 et ne rentre à Alger qu’en 1981.
Conseiller à la Société nationale d’édition et de diffusion (SNED) en 1981, il a créé l’Union des forces démocratiques (UFD) à la faveur de la consécration du multipartisme en 1989.
Ahmed Mahsas est auteur de plusieurs œuvres, dont "l’autogestion en Algérie", "l’Algérie : la démocratie et la révolution" et "le Mouvement révolutionnaire en Algérie".
Il a été nommé, en janvier dernier, dans le tiers présidentiel au Conseil de la nation.
[video]http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... cHtbn-2FtV[/video]
http://www.aps.dz/Deces-d-Ahmed-Mahsas-un.html

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par numidia »

Allah yerahmou
un homme qui a vécu de grands moments
un symbole :hadarat:
il a aussi écrit après la Révolution, il avait conscience de l'importance de transmettre, de dire, de parler
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tchpako
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par tchpako »

(APS) dimanche 3 mars 2013 16 : 15
Commémoration du 56e anniversaire de la mort du chahid Larbi Ben M’hidi à Ain M’lila

OUM EL BOUAGHI - Les autorités de la wilaya d’Oum El Bouaghi, accompagnées de moudjahidine et de nombreux citoyens, ont commémoré dans le recueillement, dimanche à Ain M’lila, le 56e anniversaire de la mort du chahid Larbi Ben M’hidi, assassiné par l’armée coloniale le 3 mars 1957.
http://www.aps.dz/Commemoration-du-56e- ... saire.html
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Message par tchpako »

(APS) mardi 5 mars 2013 15 : 34
La wilaya IV historique se souvient du chahid Si Lakhdar
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MEDEA - Une cérémonie commémorative a été organisée mardi à Djebel Boulegroune, dans la commune de Djouab (Médéa), à l’occasion du 55ème anniversaire de la mort du chahid Si Lakhdar, en présence de moudjahidine de la wilaya IV historique, d’anciens compagnons d’arme du défunt, de proches et de nombreux citoyens, venus lui rendre hommage.

Dans une allocution prononcée, à cette occasion, le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Fouad Chaouati, a mis en exergue les grandes qualités humaines et militaires, doublées d’une forte personnalité, totalement dévouée à la cause nationale, qui caractérisaient le commandant Si Lakhdar, de son vrai nom, Rabah Mokrani, tombé au champ d’honneur, le 5 mars 1958, lors d’un accrochage avec l’armée coloniale, à Djebel Boulegroune, un vaste massif forestier, situé à l’intérieur de la commune de Djouab.

Né le 6 novembre 1936, au sein d’une famille pauvre, originaire du petit village de Guergour, à l’ouest de l’ex-Palestro, dans la wilaya de Bouira, baptisée depuis Lakhdaria, pour lui rendre hommage, le chahid entama un bref cursus scolaire dans sa ville natale et se voit confier, à un âge précoce, selon M. Chaouati, la mise en place des premières cellules combattantes dans la région de Lakhdaria et Aïn Bessam. Il est nommé, tour à tour, chef des unités de combat de choc, opérationnelles à travers les différentes zones de la wilaya IV historique, puis, chargé, en compagnie du chahid Ali Khodja, de la formation des commandos d’élite de l’Armée de libération nationale (ALN).

Le Commandant Si Lakhdar, s’employa avec ardeur, plus tard, en sa qualité de chef militaire de la wilaya IV historique, et sous la direction clairvoyante du chahid Si M’Hamed Bouguerra, à doter les maquis de la Révolution d’unités combattantes aguerries, outre l’organisation des structures militaires locales et la planification des opérations militaires, dont beaucoup seront couronnées de succès et lui valurent le titre de "faucon du mont Zbarbar".

Il est également l’initiateur, selon les témoignages d’anciens compagnons d’arme du chahid, d’un guide militaire sur "la guérilla" renfermant une somme de détails sur la stratégie de la lutte armée, ainsi que les principes et techniques de la guérilla en zone rurale.

Mortellement touché par des tirs ennemis, lors d’un accrochage qui s’est produit, dans la nuit du 4 au 5 mars 1958, à Djebel Boulegroune, le commandant Si Lakhdar, succombera à ses blessures malgré les tentatives d’exfiltration entreprises par les éléments de la Katibat Zoubiria, dirigée par le commandant Ali Khodja.

Il sera enterré au douar Zenine, en contrebas du Djebel Boulegroune où une stèle fut érigée, à l’indépendance, en hommage à ce chef militaire hors pairs.
http://www.aps.dz/La-wilaya-IV-historique-se.html
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AAF 2020
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La wilaya de Guelma commémore le 57ème anniversaire de la bataille de
Besbessa
GUELMA - La wilaya de Guelma a commémoré mercredi le 57ème anniversaire de la bataille de Besbessa qui se déroula à l’extrême est du chef-lieu de cette wilaya et durant laquelle 365 martyrs tombèrent au champ d’Honneur.

Les autorités locales, civiles et militaires, accompagnées de moudjahidine, d’étudiants et de nombreux citoyens, se sont rendus au cimetière de Besbessa où ils se sont recueillis à la mémoire des Chouhada.

Une exposition de photos et de documents d’époque, retraçant les hauts faits d’armes des moudjahidine dans cette région, durant la guerre pour l’indépendance de l’Algérie, a également été inaugurée.

Il a également été procédé à cette occasion à la pose de la première pierre des travaux d’aménagement de la localité de Besbessa. Une petite localité rattachée administrativement à la commune de Dehouara, située à 65 km à l’est de Guelma, près des limites administratives de la wilaya de Souk Ahras.

La bataille de Besbessa a eu lieu les 5 et 6 mars 1956. Pas moins de 365 martyrs dont huit (8) femmes, huit (8) adolescents et quatre (4) enfants ont été assassinés au cours de ce qui fut un horrible massacre commis par la soldatesque coloniale, affirment des témoins.

L’armée coloniale avait lancé une vaste opération de ratissage, appuyée par 15 avions et 12 hélicoptères qui ont massivement bombardé la région de Besbessa.

Des moudjahidine ont indiqué à l’APS que 80 soldats algériens enrôlés dans l’armée française, ont rejoint l’ALN, dans le sillage de cette bataille, désertant leur compagnie stationnée entre Khemissa et Souk Ahras.
http://www.aps.dz/La-wilaya-de-Guelma-commemore-le.html
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) mercredi 13 mars 2013 19 : 03
Hommage à Mouloud Feraoun à l’occasion du centenaire de sa naissance
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ALGER - Un hommage organisé par le quotidien El Moudjahid a été rendu, mercredi à Alger, à Mouloud Feraoun, assassiné en 1962 par l’OAS (Organisation de l’armée secrète), à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain algérien.

Mouloud Feraoun, né le 8 mars 1913 en Kabylie, a été assassiné à Alger le 15 mars 1962, à quelques jours du cessez-le-feu signé entre Le FLN et la France en prélude à l’indépendance de l’Algérie.

En présence de ses enfants, Fazia et Ali Feraoun, un docu-fiction en Tamazight, réalisé par Ali Mouzaoui et consacré à la vie et l’œuvre de l’auteur du "Fils du pauvre", a été projeté au public.

Fazia Feraoun a exprimé son "apaisement et sa satisfaction" de pouvoir entendre des discours sur son père, comme celui du documentaire de Ali Mouzaoui, plus "fidèle à la réalité et au personnage" de Mouloud Feraoun.

A à une question sur le rapport de Mouloud Feraoun au mouvement de libération national, Ali Feraoun a affirmé posséder un "document signé" par Mohammedi Saïd, colonel de la Wilaya lll historique de l’Aln et attestant de la participation de l’enseignant et écrivain à la guerre de libération depuis son déclenchement, en 1954.

Ce document "en possession de la famille Feraoun depuis les premières années de l’indépendance" n’a jamais eu à être présenté tant les "preuves de l’engagement" de Mouloud Feraoun en faveur de la cause national "se trouvent d’abord dans ses écrits et son parcours personnel", a dit Ali Feraoun.

Mouloud Feraoun, témoigne-t-il, avait toujours refusé de monter dans l’échelle sociale aux dépends des malheurs des Algériens, citant pour exemple le "refus de l’écrivain, en 1959, d’assumer la fonction d’attaché culturel de l’ambassade de France à New York".

Par ailleurs, la fondation Mouloud Feraoun, prévoie plusieurs activités culturelles du 12 au 18 mars, à Alger et Tizi-Ouzou, pour marquer le centenaire de la naissance de Feraoun.

Mouloud Feraoun et ses cinq compagnons, Ali Hamoutène, Salah Ould Aoudia, Etienne Basset, Robert Aymar et Max Marchand, assassinés dans le même attentat de l’OAS, étaient tous inspecteurs des CSE (Centres socio-éducatifs), des structures créées pour venir en aide aux plus démunis, notamment en assurant des cours d’alphabétisation.
http://www.aps.dz/Hommage-a-Mouloud-Feraoun-a-l.html
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soudard
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par soudard »

Mouloud Feraoun a tenu un journal très intéressant pendant toute la guerre d'Algérie. Dire qu'il était moudjahid depuis le 1er Novembre me paraît un peu poussé quand même.
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tchpako
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Message par tchpako »

(APS) jeudi 28 mars 2013 17 : 27
Commémoration à M’Sila du 54ème anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El Haouès

M’SILA - Le cinquante quatrième (54ème) anniversaire de la mort des colonels Amirouche et Si El Haouès, tombés au champ d’honneur le 28 mars 1959, a été commémoré, jeudi, à Djebel Thamer (Ain El Melh), située à 160km du chef lieu de la wilaya de M’sila en présence de plusieurs moudjahidine venus de diverses régions du pays.

La commémoration a été mise à profit par les moudjahidines des wilayas 3 et 6 historiques pour relater des témoignages sur le parcours de ces deux héros et leurs hauts faits d’arme durant la glorieuse révolution armée.

Les qualités humaines et le parcours militant de ces deux hommes de la Révolution algérienne ont été également mis en exergue par les moudjahidine qui s’exprimaient devant un public nombreux au cimetière Sidi M’hamed de Ain El Melh.

Les jeunes générations ont été invitées par les intervenants, à s’imprégner de l’exemple de ces martyrs de la l’Algérie, "dont le sacrifice doit être un exemple pour chacun, afin que soit préservée l’unité de la patrie", ont-ils souligné.

La préservation des acquis de la Révolution algérienne constitue une mission dont l’importance est équivalente à celle du recouvrement de l’indépendance, a-t-on estimé, dans ce même contexte.

Plusieurs activités artistiques, culturelles et historiques ont été organisées depuis plusieurs jours dans la région d’Ain El Melh, haut lieu de lutte pour le recouvrement de l’indépendance nationale.

Les colonels Amirouche et Si El Haouès sont tombés les armes à la main, dans une embuscade tendue par les forces de l’armée française, alors qu’ils se dirigeaient vers Tunis.
http://www.aps.dz/Commemoration-a-M-Sila-du-54eme.html
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Ammar Bentoumi
Allah yerahmou
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Né 26 décembre 1923 à Constantine. avocat, militant de l’indépendance algérienne, il est le premier Ministre de la Justice de l’Algérie indépendante.

Il entre très tôt dans le mouvement nationaliste algérien, dès 1943 il est membre du PPA MTLD : « J’ai été recruté par Asselah Hocine, dirigeant de l’équipe de basket-ball du MCA. Dans la formation mouloudéenne, les deux arrières étaient Abdelmalek Temam et moi. En septembre 1943, j’ai participé à la première manifestation lors de l’Aïd el-Fitr. J’ai été arrêté en compagnie de Sid Ali Abdelhamid et défendu par des avocats français. Au bac, j’avais obtenu une très bonne note en philo et me destinais à préparer une licence d’histoire, mais Asselah m’en a dissuadé… Fais du droit pour être l’avocat du parti. C’est ce que j’ai fait en prêtant serment le 10 juillet 1947 pour plaider toutes les affaires où le PPA était impliqué. Cela s’est passé au barreau d’Alger aux côtés de mes collègues Gonon, Ali Boumendjel et Hocine Tayebi. »

Lors de la bataille d’Alger il sera en relation avec le CCE et notamment avec et Benkhedda « je suis resté en contact permanent avec lui (Benkhedda) par l’intermédiaire du Chahid Mohamed DRARINI Chef SMA qui était mon responsable direct dont je recevais les instructions. »

À ce sujet il raconte « il (Benkhedda) me demanda par DRARINI (Que Dieu ait son âme) de faire évader AISSAT Idir qui était interné au camp de Bossuet. Je lui ai fait dire que ce projet était impossible à réaliser, connaissant la situation dans ce camp de concentration. Deux jours plus tard, en me rendant, comme tous les matins, au Palais de Justice, j’ai été abordé par un « Monsieur Jean » avec moustache, lunettes et chapeau. Il me demanda de me rendre dans ma voiture où il m’a rejoint. Sur ses injonctions. Je me suis dirigé vers le Bd Baudin (actuellement AMIROUCHE) il me fait passer devant le Commissariat Central de la Police. Nous empruntâmes ensuite l’ex rue Richelieu vers l’actuelle rue DIDOUCHE Mourad. Au cours du trajet, il m’expliqua que le Congrès des syndicats américains AFL-CIO et celui de la CISL à laquelle AISSAT avait fait adhérer l’UGTA allaient se tenir à SAN FRANCISCO. Il était impérieux que AISSAT y assiste pour défendre les droits du peuple algérien à l’indépendance et rallier à notre cause les travailleurs américains et des syndicats membres de la CISL à travers le monde.

Impressionné autant par ces arguments que par son courage lors de notre passage devant le Commissariat Central où il risquait d’être reconnu à cause de moi car j’étais connu des policiers qui assistaient aux audiences judiciaires où je plaidais depuis des années les procès politiques et autres, j’ai accepté d’aller à Bossuet. Je sentais aussi que Benyoucef ne me lâcherait qu’après avoir obtenu satisfaction.

Je rendis visite à AISSAT et à d’autres détenus au camp de Bossuet. Malheureusement, tous me confirmèrent l’impossibilité de toute évasion suite à l’échec de plusieurs tentatives qui n’avaient abouties qu’au développement des réseaux de barbelés, des champs de mines et des chemins de ronde des blindés autour du camp. »

Il est arrêté en février 1957 et incarcéré à Berrouaghia puis à Bossuet. « J’en étais devenu le responsable clandestin avec Cheikh Sahnoun comme muphti, aux côtés de Djennas, Kerbouche, Aroua, le Dr Belouizdad. » Il est ensuite libéré mais assigné à résidence ; il quitte alors clandestinement Alger sur le Sidi Ferruch. Il passe en Italie et rejoint à Rome Taïeb Boulahrouf. Puis il gagne Tunis, où il est accueilli par M’Hamed Yazid et BenKhedda. Au printemps 1959, Djllali M’barek, dirigeant du syndicat UGTA, lui demande de faire réapparaître L’ouvrier algérien. Ensuite, il est envoyé par Ferhat Abbas au Maroc, en soutien au nouveau gouvernement marocain. Depuis le Maroc, il reste en contact avec la Fédération de France du FLN. Il participe à la rédaction de la Charte de Tripoli.

En 1962, au moment du cessez-le-feu, il est rapporteur de la commission justice des accords d’Évian, puis membre de la commission centrale du référendum pour l’indépendance. Ensuite il est nommé chef de cabinet de Rabah Bitat lors des derniers mois du GPRA avant d’être élu député d’Alger, au sein de l’Assemblée Constituante. Il est enfin le premier ministre de la justice de l’Algérie indépendante cela ne l’empêchera pas d’être Kidnappé par les sbires de Benbella et emprisonné dans le désert Algérien, auprès de Ferhat Abbas et bien d’autres nationalistes de la première heure pendant plus d’un an en 1963.

Il reprend son métier d’avocat en 1965, avant de devenir bâtonnier en 1971. Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont été présentés le 4 mars 2009.

Il est Président de l’AJID (Association des Juristes Internationales Démocrates) et à ce titre militant défenseur acharné des droits de l’homme. En qualité de président de cette ONG, il prend la défense de prisonnier d’horizons divers. Il s’occupe, du cas de Benbella et de ses compagnons, en saisissant à deux reprises Boumediène personnellement et en défendant personnellement les élèves officiers trotskystes devant le tribunal militaire de Blida. Il est membre du collectif de défense ès-qualité de Mandela Nelson. Avocat de Benkhedda dans l’affaire qui l’oppose au pouvoir où il obtient la restitution de la pharmacie nationalisée par Boumédiène. Il fait partie également du collectif des avocats qui défend les dirigeants du FIS après le coup d’état de janvier 1992.
Il sera également l’avocat de la famille Abane et fera condamner Ali Kafi à un dinar symbolique à la suite de ses écrits diffamants vis-à-vis de Feu Abane Ramdhane.

Il laissera de nombreux témoignage dont un livre sur l’histoire de la justice Algérienne; Il dira à ce sujet : « Je suis en train d’écrire pour dire et rétablir les vérités telles que vécues. Nul n’a le droit de se taire sur la falsification de l’histoire qui est le patrimoine de tous les Algériens. »
http://lanationdz.com/2013/03/29/deces- ... 1926-2013/
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Le premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante, le bâtonnier Me Ammar Bentoumi, décédé vendredi à l'âge de 90 ans, a été inhumé hier en début d'après-midi au cimetière de Sidi M'hamed, à Bouzaréah, sur les hauteurs d'Alger.

Aux côtés des membres de la famille du défunt, de nombreux amis et confrères, mais aussi des personnalités du mouvement national et des membres du gouvernement étaient présents au cimetière pour lui rendre un ultime hommage. Connu pour son engagement sans faille lors de la guerre de Libération nationale, le défunt avait notamment formé le "collectif des avocats d'Alger", en compagnie d'avocats algériens et d'autres d'origine française ayant épousé la cause nationale. Il était également connu pour la défense qu'il assurait, avec la détermination que commandaient les circonstances, au profit des détenus politiques algériens durant la guerre de Libération nationale. Ses idées modérées et ses positions en faveur de la paix et de la concorde lui vaudront l'estime de beaucoup de ses concitoyens. La dépouille mortelle de Me Ammar Bentoumi, premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante, a été transférée hier matin au tribunal Abane-Ramdane d'Alger-Centre pour permettre aux confrères et aux compagnons de lutte du défunt de lui rendre un dernier hommage. De nombreux amis et confrères du défunt, mais aussi des personnalités du mouvement national et des membres du gouvernement lui ont rendu un dernier hommage au tribunal Abane- Ramdane, après avoir lu la Fatiha du Coran à sa mémoire.
Après l'indépendance, il fut désigné ministre de la Justice du premier gouvernement du président Ahmed Ben Bella, et restera dans l'histoire comme le tout premier garde des Sceaux de l'Algérie indépendante.
APS

M. Bensalah : “Me Bentoumi était un authentique intellectuel patriote et un éminent avocat”

Le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, a affirmé hier que le défunt Ammar Bentoumi était un "authentique intellectuel patriote" et un "éminent avocat qui a fait honneur à sa profession". "C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris le décès du frère moudjahid Ammar Bentoumi, que Dieu lui accorde Sa sainte miséricorde", a écrit M. Bensalah dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt. Ammar Bentoumi était "un éminent avocat à la compétence reconnue qui a fait honneur à sa profession", a ajouté le président du Conseil de la nation. "Nous vouons au défunt un profond respect et une grande estime, lui qui s'est engagé dans la lutte de libération nationale (...) et a occupé de hautes responsabilités dans lesquelles il a fait montre d'abnégation et de loyauté", a conclu M. Bensalah.

Le ministre de la justice rend hommage au défunt :
« Un défenseur des libertés nous quitte »


l Les ténors et membres du barreau s’inclinent devant la mémoire de leur illustre maître.

«Un grand homme !» C’est incontestablement la phrase qui revenait le plus pour qualifier le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante, le bâtonnier Amar Bentoumi, hier, au tribunal de Sidi M’hamed (Abane-Ramdane), à l’occasion d’un hommage qui a été rendu hier matin, par ses confrères et autres compagnons de lutte pour l’indépendance. Décédé la veille, à l’âge de 90 ans, le défunt n’a laissé que de bons souvenirs aux yeux de ses confrères-élèves, lesquels ne se sont pas montrés avares en éloges pour saluer sa mémoire. «Il est un de nos maîtres», dit Kamel Rezag-Bara, conseiller du Président de la République et ancien avocat, en présence notamment du ministre de la Justice, garde des Sceaux qui a présenté ses condoléances à la famille du défunt avant d’appeler les jeunes avocats, ainsi que les générations futures à s’inspirer de la grandeur du maître Bentoumi. «C’est un symbole des libertés qui nous quitte aujourd’hui, laissant derrière lui un legs inépuisable. Son engagement inconditionnel lors de la guerre de Libération n’est plus à prouver, et son militantisme a même dépassé nos frontières. Et je crois que le fait qu’il était chargé, au lendemain de l’indépendance, d’édifier l’une des plus importantes institutions de l’État, à savoir le ministère de la Justice, dénote amplement de la dimension de l’homme», affirme Mohamed Charfi aux nombreux journalistes, après la lecture de la Fatiha lue à la mémoire du défunt.
Bâtonnier entre 1968 et 1975, Me Amar Bentoumi a toujours forcé le respect. Et ce ne sont certainement pas ses confrères qui diront le contraire et dont certains d’entre eux sont devenus des ténors du barreau, à l’instar de Me Miloud Brahimi. «Il a eu une vie pleine et totalement réussie. Il est inégalable et restera toujours un modèle à suivre», soutient-il, imité par Me Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), qui estime que le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante a consacré sa vie pour défendre les droits de l’homme et l’État de droit.
Me Chorfi se souvient, lui, des magistrales plaidoiries que donnait le défunt. «Franchement, c’est une école et un pionnier de la justice algérienne. J’ai eu la chance et le privilège d’avoir exercé à ses côtés, et croyez-moi, j’ai appris beaucoup de choses avec lui. Il a vraiment marqué l’histoire de notre justice, et sa disparition laissera assurément un grand vide», s’incline-t-il devant la mémoire de Me Bentoumi, qui devait être inhumé dans l’après-midi au cimetière de Sidi M'hamed à Bouzaréah, en présence d’une foule nombreuse.
SAM

“Une grande figure du militantisme pendant la guerre de Libération”


Des personnalités historiques et des juristes ont affirmé hier que le défunt Ammar Bentoumi, décédé vendredi à l'âge de 90 ans, était un "symbole de militantisme pendant la guerre de Libération et un exemple dans la profession d'avocat au lendemain de l'indépendance". Ils ont indiqué qu'avec la disparition d’Ammar Bentoumi qui a participé à plusieurs congrès et conférences de par le monde sur les questions des droits de l'homme et le droit des peuples à l'autodétermination, les gens de la magistrature viennent de perdre un "exemple en matière de magistrature et un militant loyal et dévoué à sa profession". M. Benmelha Ghouti, avocat et compagnon d'arme du défunt, a rappelé qu’Ammar Bentoumi était un consultant dans le domaine du droit et un "exemple éminent" en tant qu'avocat. Il a insisté sur les qualités du défunt tout au long de son parcours de militant, soulignant qu'il avait participé, au lendemain de l'indépendance, au renforcement de la justice en sa qualité de premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante. Il a salué également son sens d'abnégation et de loyauté dont se distinguait le défunt. De son côté, M. Ali Haroun, qui a connu Ammar Bentoumi avant le déclenchement de la guerre de Libération, a rappelé les qualités du défunt, soulignant qu'il comptait parmi les éminents avocats algériens et moudjahidine qui ont consacré leur vie au service de la cause algérienne aux côtés de nombreux autres, dont Kaddour Satour et Ghouti Benmelha. Il a appelé les jeunes à prendre exemple sur le défunt Ammar Bentoumi pour qu'ils soient la meilleure relève. Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), M. Farouk Ksentini, a salué l'apport du défunt en matière de consolidation des droits de l'homme en Algérie et de défense des causes justes à travers le monde.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/39762
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Tizi-Ouzou commémore le 56 eme anniversaire de la mort au champ d’honneur du colonel Ali Mellah
IZI-OUZOU - Il ya 56 ans, tombait au champ d’honneur, le colonel Ali Mellah , dit Si Cherif ( 1924-1957). Cette date a été commémorée, samed à la maison de la culture de Tizi-Ouzou, en présence de membres de la famille du chahid, de moudjahidine, des autorités locales et de nombreux citoyens.

Cet officier supérieur de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN ) est né le 14 février 1924 au village de M’kira, dans la daira de Tizi- Ghenif, au sud-ouest de Tizi-Ouzou. Il se consacra au militantisme pour la cause nationale à l’âge de 21 ans en adhérant au Parti du peuple algérien (PPA) puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), avant d’intégrer l’Organisation secrète (OS).

Avant le déclenchement de la Révolution, il fut, sous le commandement de Krim Belkacem, responsable de l’action politique dans les zones de Tigzirt et d’Azazga. Tout comme son père, cheikh Ahmed, il fut également enseignant et imam.



Ali Mellah a participé, le 29 octobre 1954 à Ouaguenoune (nord de Tizi- Ouzou), à une réunion préparatoire des actions commando prévues pour leur exécution le 1er novembre 1954, contre le commissariat de police, la brigade de gendarmerie et la mairie de Tigzirt. Il dirigea lui même l’opération menée à Azazga.

Le 4 novembre 1955, il attaqua avec un groupe de moudjahidine le camp militaire de Tizi El Djemaa, près de Ain El Hammam.

Ayant fait son baptême de feu, Si Cherif fut muté par les dirigeants de la Révolution, fin 1955, dans la zone 4 (qui deviendra après 1956 wilaya 4 historique) où il eut pour mission de traquer les éléments contre-révolutionnaires du Mouvement national algériens (MNA).

Après le congrès de la Soummam d’août 1956, auquel il prit part à l’organisation, il a été désigné, comme responsable de la wilaya VI historique, dans le sud du pays.

ll tomba au champ d’honneur le 31 mars 1957, en compagnie de son secrétaire et d’un groupe de moudjahidine, dans la région de Ain Boucif , dans la wilaya de Médéa.
http://www.aps.dz/Tizi-Ouzou-commemore-le-56-eme.html

AAF 2020
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par AAF 2020 »

L’ancien président du HCE, Ali Kafi, décédé à Genève
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ALGER - L’ancien président du Haut Comité d’Etat (HCE), Ali Kafi, est décédé mardi à Genève des suites d’une maladie, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.

Afin de permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à la mémoire du défunt, la dépouille de celui-ci sera exposée au Palais du Peuple, le mercredi 17 avril, à compter de 09h00 du matin.

L’enterrement aura lieu le mercredi, après la prière du Dohr, au Carré des Martyrs, au cimetière d’El-Alia.

En cette douloureuse circonstance, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décrété un deuil national de huit (08) jours, sur l’ensemble du territoire national, à compter de ce jour.

L’ancien président du HCE, Ali Kafi, fut un militant nationaliste de la première heure et un valeureux cadre de l’ALN

Décédé mardi matin à l’âge de 85 ans, l’ancien président du Haut comité d’Etat (HCE, juillet 1992-juin 1994), fut un militant de la première heure du mouvement national et un valeureux cadre de l’Armée de libération nationale dans la wilaya II historique dont il fut le chef, avec le grade de colonel, en remplacement de Lakhdar Bentobal.

Né le 17 octobre 1928 à M’souna, localité d’El Harrouch (Skikda), Ali Kafi a étudié à l’école coranique d’El-Kettania, à Constantine, où il a obtenu le diplôme d"’El Ahlia" (langue arabe). Il s’inscrit ensuite à l’Université de la mosquée d’El Zitouna à Tunis.

Il adhéra tôt au Parti du peuple algérien (PPA), où il affûta ses armes de militant nationaliste. Il gravit les échelons de responsabilité du parti nationaliste à l’est du pays, en passant de responsable de cellule à celui de groupe.



Désigné par le PPA en qualité d’enseignant dans une école libre à Skikda, en 1953, Ali Kafi fut contacté par Didouche Mourad, avant le déclenchement de la guerre de libération nationale. Il milite d’abord à Skikda, puis rejoint les maquis du Nord-Constantinois (Zone II, devenue wilaya II après le Congrès de la Soummam en 1956).

Sous les ordres de Zighoud Youcef, Ali Kafi participe aux offensives d’août 1955. Un an plus tard, il fait partie de la délégation de la zone II au congrès de la Soummam, et devient ensuite le dirigeant de la wilaya II (de 1957 à 1959), après le départ de Lakhdar Bentobal en Tunisie.

En mai 1959, Ali Kafi est appelé à Tunis et devient un des dix colonels, qui vont réorganiser les instances dirigeantes de la Révolution (le GPRA et le CNRA). Au cours de la crise de 1962, Ali Kafi se retrouve du côté du GPRA.

A l’indépendance, Ali Kafi est nommé ambassadeur dans plusieurs pays, à savoir la Syrie, le Liban, la Libye, la Tunisie, l’Egypte, l’Irak et l’Italie.

En 1990, il a été élu secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM).

Le 11 janvier 1992, il a été nommé membre du Haut comité d’Etat, installé après la démission du président Chadli Bendjedid. Il succède le 2 juillet 1992, en tant que président du HCE, à Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992.

De 1994 à 1996, Ali Kafi reprend la direction de l’ONM, avant de se consacrer à l’écriture de ses mémoires.

Décès d’Ali Kafi : un deuil national de huit jours décrété

Un deuil national de huit jours a été décrété à partir de mardi par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, suite au décès à Genève de l’ancien président du Haut comité d’Etat (HCE) Ali Kafi, à l’âge de 85 ans.

La dépouille mortelle du défunt sera rapatriée mardi après-midi en Algérie et exposée mercredi, à compter de 9h00, au palais du Peuple, afin de "permettre aux membres des corps constitués et à la population de se recueillir à la mémoire du défunt", a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

L’enterrement aura lieu mercredi, après la prière du Dohr (13h00), au Carré des martyrs, au cimetière d’El-Alia (est d’Alger).

L’ancien président du HCE (juillet 1992-juin 1994) fut un militant de la première heure du mouvement national et un valeureux cadre de l’Armée de libération nationale dans la wilaya II historique dont il fut le chef, avec le grade de colonel, en remplacement de Lakhdar Bentobal.

Né le 17 octobre 1928 à M’souna, localité d’El Harrouch (Skikda, est du pays), Ali Kafi a étudié à l’école coranique d’El-Kettania, à Constantine, où il a obtenu le diplôme d’el Ahlia (langue arabe). Il s’inscrit ensuite à l’Université de la mosquée de Zitouna à Tunis.

Il adhéra tôt au Parti du peuple algérien (PPA), où il affûta ses armes de militant nationaliste. Il gravit les échelons de responsabilité du parti nationaliste dans l’est du pays, en passant de responsable de cellule à celui de groupe.

Désigné par le PPA en qualité d’enseignant dans une école libre à Skikda, en 1953, Ali Kafi fut contacté par Didouche Mourad, avant le déclenchement de la guerre de libération nationale.

Il milite d’abord à Skikda, puis rejoint les maquis du Nord-Constantinois (Zone II, devenue wilaya II après le congrès de la Soummam en 1956).

Sous les ordres de Zighoud Youcef, Ali Kafi participe aux offensives du 20 août 1955. Un an plus tard, il fait partie de la délégation de la zone II au congrès de la Soummam, et devient ensuite le dirigeant de la wilaya II (de 1957 à 1959), après le départ de Lakhdar Bentobal en Tunisie.

En mai 1959, Ali Kafi est appelé à Tunis et devient un des dix colonels qui vont réorganiser les instances dirigeantes de la révolution (le GPRA et le CNRA). Au cours de la crise de 1962, Ali Kafi se retrouve du côté du GPRA.

A l’indépendance, Ali Kafi est nommé ambassadeur dans plusieurs pays, à savoir la Syrie, le Liban, la Libye, la Tunisie, l’Egypte, l’Irak et l’Italie.

En 1990, il a été élu secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM).

Le 11 janvier 1992, il a été nommé membre du Haut comité d’Etat, installé après la démission du président Chadli Bendjedid.

Il succède le 2 juillet 1992, en tant que président du HCE, à Mohamed Boudiaf, assassiné le 29 juin 1992.

De 1994 à 1996, Ali Kafi reprend la direction de l’ONM, avant de se consacrer à l’écriture de ses mémoires.
http://www.aps.dz/L-ancien-president-du ... -Kafi.html

tayeb
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

Message par tayeb »

Tizi Ouzou
Tizi Ghennif commémore le chahid Mohamed Louna


“C'était un homme courageux et très engagé pour la cause. Il participa pratiquement à toutes les batailles de la région. C'était aussi quelqu'un qui usait de toute son intelligence pour planifier les batailles auxquelles il avait pris part.”

Après l'hommage rendu au premier martyr de la wilaya en la personne de Nacef Slimane, en novembre 2012, l'ONM de Tizi Ghennif, la FFC (Fédération des fils de chouhada) de la commune, l'association des ayants droit de M'kira, le comité culturel de Tizi Ghennif et le musée régional du moudjahid de Tizi Ouzou ont organisé, dernièrement, une journée commémorative dédiée au chahid Mohamed Louna.
Ainsi, après un rassemblement au CEM de Tamdit qui porte son nom, la procession s'est dirigée au carré des Martyrs de Adila sur la RN 68 (Tizi Ghennif-Issers), où la foule s'est recueillie à la mémoire des martyrs.
Ce fut ensuite le retour au CEM où se sont poursuivies les activités en présence des autorités locales de M’kira et de Tizi Ghennif ainsi que la famille du martyr et les moudjahidine de la région. Ainsi, après l'hymne national, le tour a été donné à une chorale qui a fait part au public de chants patriotiques, ponctués d’une projection d'un film documentaire retraçant une partie de l'engagement de la région dans la guerre de Libération nationale, suite aux témoignages recueillis auprès des compagnons d'armes et des membres de la famille du martyr, lors d'une rencontre tenue au sein du mémorial Ali-Mellah.
Vers midi, ce sont ses compagnons d'armes qui, tour à tour, ont tenu à témoigner au sujet du parcours héroïque et de l'engagement indéfectible de “Mouhouche Ouali”, comme ils avaient l'habitude de l'appeler avant et durant la guerre de Libération nationale.
“C'était un homme courageux et très engagé pour la cause. Il participa pratiquement à toutes les batailles de la région. C'était aussi quelqu'un qui usait de toute son intelligence pour planifier les batailles auxquelles il avait pris part”, témoignera l'un d'eux. Et à un autre d'ajouter : “Il a été incorporé dans les rangs de l'ALN en 1955 et s'occupa de la liaison civile et militaire, car tout le monde voyait en lui un militant sincère qui pourrait s'ajouter au groupe. D'ailleurs, dès son entrée, il commença à gagner la sympathie de ses responsables. Il fit alors partie du groupe de commandos dans la compagnie. Il participa à de nombreuses batailles et embuscades à Tamdikt, Igdourène, Bouaïta, L'vavor, Ath Mekla et Ath Yahia Moussa.” Ce deuxième témoin s'arrêta quelques instants pour dire que Mouhouche Ouali était investi de missions individuelles en vue de mettre hors d’état de nuire les collaborateurs de l'armée coloniale à Imâandène et à Beggas. Quant à son troisième compagnon, il relatera la fin tragique du héros. “En 1960, alors qu'il se rendait à une rencontre organisée avec son épouse, il fut surpris par des coups de feu dans l'embuscade qui lui était tendue au lieu-dit Akhrardh, tout près du campement militaire de Tamdikt. Mouhouche Ouali fut blessé puis arrêté. Il fut transporté au camp militaire de Tamdikt où il subit d'interminables séances de torture et des interrogatoires avant d'être transféré à la prison de Tizi Ghennif. Souffrant de ses blessures sans être soigné, il fut achevé. Personne ne sut où il avait été enterré, comme d'autres martyrs”, confiera ce compagnon. Louna Mohamed est né en 1938 à Bouhadj, dans le douar d'Imkirène, dans la région de Tizi Ghennif. Il s'engagea dans la lutte armée en 1955, après avoir milité dans les premiers noyaux politiques du mouvement national. Il participa à la lutte armée de 1955 à 1960 où il tomba au champ d'honneur, laissant derrière lui une veuve.
. http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... zou-199486

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numidia
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tayeb
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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-196

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http://www.fichier-pdf.fr/2012/01/27/sa ... rouche.pdf
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus .
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