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De l'époque numide aux temps modernes.
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Le russe
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Message par Le russe »

déjà posté ?
défilé 1er novembre 1964
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« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots. »
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numidia
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Message par numidia »

Le russe a écrit :déjà posté ?
défilé 1er novembre 1964
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cette photo est à la fois force et sérénité, absolument magnifique !
merci beaucoup pour ce partage Le Russe :super:

c'est un symbole fort
c'est l'esprit qui a conduit la Révolution, c'est la réalité, peu d'hommes avec peu de moyens ont réussi à mettre dehors une puissance otanesque avec ses avions, chars, navires et colonnes armées

la VOLONTE ! quel mot merveilleux que certains de nos jeunes générations conjuguent plutôt comme "donnez-moi, apportez-moi, faites-moi"
mais que fait-il lui ? et que fait-on chacun ?
réveillons-nous de cette torpeur qui nous mine
la volonté peut l'emporter sur beaucoup de choses
et que chaque goutte de sueur, chaque effort permettent l'émancipation et le développement national

merci le Russe, très belle trouvaille qui fait sens
notre Révolution n'était pas un combat de bras cassés, mais ce sont des Hommes et des Femmes de très grande valeur qui l'ont faite !
et tout comme cette banderole, la simplicité et la justesse du combat, la volonté et le courage ont fait le reste.
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anzar
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Message par anzar »

Document vidéo de l'armée coloniale sur ses forces héliportées (l'ALAT française ayant été créée en 1954)

https://youtu.be/fibR6uG5la8
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Fencer
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Message par Fencer »

Une Chevrolet Impala immatriculée ( Algeria ) d'après la Légende de la photo, cette voiture fut utiliser par la délégation du GPRA présidée par Benyoucef Benkhedda lors du 1er sommet des non-alignés à Belgrade (Serbie, ex : Yougoslavie) en 1961.
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geronimo
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Document historique

Message par geronimo »

La lettre qui déclencha les désertions au sein de l’armée française (I)
La lettre que nous publions dans la rubrique Documents et ci-dessous est une pièce d’archives d’une grande utilité pour l’écriture de l’épopée de la guerre de Libération nationale, mais très peu d’historiens en ont traité. Elle a été envoyée, en 1957, au président français René Coty par 52 officiers de l’armée française qui se sont sentis comme pris dans un piège par la lutte armée déclenchée par le FLN, le 1er novembre 1954.
Ils ne voulaient pas faire la guerre à leurs «frères du FLN» avec lesquels ils étaient en contact. C’est ce que l’initiateur de la lettre ouverte au président Coty, le lieutenant Abdelkader Rahmani, a tenté d’expliquer : lui et les 51 autres officiers refusaient de servir contre l’ALN, tout comme ils ne se voyaient ne pas combattre contre l’armée française. La lettre fait part au président de la République du cas de conscience dans lequel est placé l'ensemble des officiers algériens en activité au sein de l'armée française du fait de la guerre menée par la France en Algérie. «Déchirés par ce terrible dilemme dont on ne voit pas l'issue immédiate», c’est ainsi qu’il décrit leur situation. L’auteur de la lettre rappelle que malgré toutes les marques de racisme qu’ils ont subi, ils ont rempli leur devoir de soldats sur tous les fronts où la France les envoyait la défendre. «Ils doivent, écrit le lieutenant Abdelkader Rahmani, demeurer fidèles à leur parole d'officiers et à l'idéal d'amitié franco-algérienne auquel ils consacrent leur vie.» Mais en même temps, ils ont la conviction profonde que «la tournure des événements actuels va à l’encontre même de cet idéal». Il déplore cette guerre qui va approfondir davantage «le fossé entre deux éléments appelés à cohabiter pacifiquement». Mais les signataires de la lettre, qui s’expriment en tant qu’officiers algériens, ne veulent pas «passer pour des traîtres aux yeux des Algériens» et ne cherchent pas à «rompre avec notre passé de soldats au service de la France». Or, les Algériens sont massacrés par des hommes qui portent le même uniforme qu’eux, celui de l’armée française. Ils menacent implicitement de déserter, «si la politique française ne se dirige pas vers une solution équitable». Cette solution, la seule selon eux, est «une orientation vers un règlement pacifique dénué de toute violence, ce qui permettrait d'engager une conversation immédiate et loyale entre les représentants des deux communautés». Mais ils tiennent à préciser que leur démarche «n'est empreinte d'aucune idée de rébellion, d'aucun acte d'indiscipline». Ils pensent qu’en leur qualité d’officiers français d'origine algérienne, ils pourront «faire un lien solide entre nos deux peuples» d’où le sentiment d’une «écrasante et douloureuse responsabilité qui nous incombe face à la France et face à l'Algérie». C’est pourquoi, dans cette situation de guerre engagée par la France coloniale contre l’Algérie en lutte pour son indépendance, ils demandent au chef suprême de l'armée de «trouver une issue honorable au cas de conscience posé à la corporation des officiers algériens». Pour toute réponse, Abdelkader Rahmani est mis sous les verrous et inculpé d’une «entreprise de démoralisation de l’armée». Il tombe sous le coup de l’article 76 du code militaire qui prévoit une peine de réclusion. Le 28 mars 1957, il est incarcéré à Fresnes, après vingt-huit jours d’arrêts de forteresse. Mais sa démarche a été sans doute déterminante dans la décision prise par nombre de soldats, sous-officiers et officiers algériens, incorporés alors dans l’armée française, de déserter leurs casernes pour rejoindre l’Armée de libération nationale (ALN). L’aventure du lieutenant Abdelkader Rahmani restera dans l’histoire sous le nom de «l’Affaire des officiers algériens», titre de son livre paru en 1959 aux éditions du Seuil. Né en Kabylie, en 1923, 92 ans donc, il vit actuellement en France comme un paisible retraité.
Houari Achouri

La lettre du lieutenant Abdelkader Rahmani :

Monsieur le président de la République,
A l'issue de différentes rencontres, l'ensemble des officiers algériens en activité au sein de l'Armée française ont convenu de porter à la connaissance de M. le président de la République le cas de conscience dans lequel les place la politique actuelle menée en Algérie. Face aux événements qui bouleversent depuis plusieurs années notre pays, nous restons soucieux de demeurer fidèles à notre parole d'officiers et à l'idéal d'amitié franco-algérienne auquel nous consacrons notre vie. Passant outre aux brimades mesquines, aux injustices ou règlements humiliants qui pouvaient marquer notre carrière, nous avons rempli notre devoir de soldats sur tous les fronts où la France nous envoyait la défendre. Qu'il nous soit permis de rappeler que, depuis 1832, les Algériens ont contribué par leur sang et leur bravoure à la grandeur de la France et à la création de son empire d'outremer. Liban (1869-1918), Mexique (1881), Indochine (1888), Afrique occidentale, Madagascar (1895), Afrique équatoriale (1908), Maroc (1925-26), Syrie (1920) et tant d'autres... Guerres de 1870 et de 1914-18.
Aux jours sombres de 1940, aucun Algérien n'a trahi sa patrie adoptive malgré l'action défaitiste des Allemands et la faiblesse de la France. Toujours égal à lui-même, l'officier algérien a servi la France dans les bons comme dans les mauvais jours. Qu'il nous soit permis de rappeler encore les innombrables morts Nord-Africains qui jonchèrent les champs de bataille de Tunisie, d'Italie, de France, d'Allemagne, d'Indochine, de Corée... aujourd'hui d'Algérie, au sein d'une armée dite de «pacification». Si nous gardions secrètes toutes nos amertumes et nos inquiétudes, c'est que d'une part notre éducation même nous attachait au pays que nous servions et que d'autre part, nous voulions espérer que nos sacrifices serviraient tôt ou tard l'amitié franco-algérienne. Aujourd'hui, cet espoir fait place à la conviction profonde que la tournure des événements actuels va à l’encontre même de cet idéal. Notre situation d'officiers algériens est rendue intenable par la lutte sanglante qui oppose nos camarades français et nos frères de sang, ceux-là mêmes qui les libérèrent il y a douze ans, aux côtés des Forces françaises libres. Lutte visant à approfondir davantage le fossé entre deux éléments appelés à cohabiter pacifiquement.
Si nous nous adressons à vous, qui représentez la nation française, ce n'est certes pas pour rompre avec notre passé de soldats au service de la France, ce n'est pas non plus pour nous dégager de tous les liens d’amitié, de camaraderie, de fraternité, qui nous attachent à elle, ainsi qu'à ses traditions militaires, mais par hostilité à l'égard d'une politique qui transformerait, si nous l'approuvions, cet attachement en trahison envers le peuple algérien qui nous regarde et envers la France qui a et aura besoin de nous. En définissant notre position et les sentiments qui nous animent aujourd'hui, nous faisons appel à votre compréhension, avec la certitude de nous maintenir, par cette démarche exceptionnelle, dans les traditions de loyauté et de droiture qui font la force de tout officier d'honneur. Nous n'en voulons pour preuve que celle-ci :
Depuis les événements d'Algérie, nous n'avons ni failli, ni pris la parole contre la France. Des officiers algériens continuent à servir la cause française face à leurs compatriotes, peut-être même à leurs parents, et tombent au service de la France en Algérie. Nous maintenons nos tirailleurs et sous-officiers algériens dans le calme et la discipline. Mais aujourd'hui, déchirés par ce terrible dilemme dont on ne voit pas l'issue immédiate, nous vous disons loyalement et respectueusement : si la politique française ne se dirige pas vers une solution équitable, nous n'aurons plus ni les moyens ni les raisons valables pour justifier notre mission au sein de l'Armée française.
Nous tenons à proclamer que notre démarche n'est empreinte d'aucune idée de rébellions, d'aucun acte d'indiscipline. Officiers français d'origine algérienne, nous sommes conscients de l'écrasante et douloureuse responsabilité qui nous incombe face à la France, face à l'Algérie. Nous sommes et pourrons faire un lien solide entre nos deux peuples. En notre âme et conscience, la seule solution est une orientation vers un règlement pacifique dénué de toute violence, ce qui permettrait d'engager une conversation immédiate et loyale entre les représentants des deux communautés.
Nous demandons en outre au chef suprême de l'Armée de trouver une issue honorable au cas de conscience posé à la corporation des officiers algériens, tant que les événements présents séviront.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... rancaise-i
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geronimo
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Message par geronimo »

La guerre d’Algérie dans l’armée française : un volet méconnu de notre histoire (II)
L’histoire des prolongements de la lutte de Libération nationale au sein même de l’armée française reste à écrire. L’épisode de la lettre dite «lettre des 52 officiers de l'armée française» et des péripéties qui l’ont suivie commencent à être découverts par bribes. On apprend ainsi que cette lettre a été écrite en accord avec des responsables du FLN de la Fédération de France. Le contact était établi avec Salah Louanchi et Mohamed Lebjaoui (tous deux arrêtés fin février 1957). Anciens responsables de la Fédération de France du FLN, Ali Haroun et Ahmed Doum se souviennent qu’avec d’autres responsables, ils avaient eu vent, à l'époque, de cette affaire qui a servi de trame au lieutenant Abdelkader Rahmani pour la rédaction de son livre intitulé «L’affaire des officiers algériens», un livre témoignage sur la condition d’officier «indigène» dans l’armée coloniale française. Une discrimination flagrante les excluait des écoles qui forment l’élite militaire et les confinait en temps de paix au rôle d’officiers du service général, «aux attributions multiformes : surveiller les «méchouis», servir le «kahoua», «gendarmer le quartier» et en temps de guerre à être la chair à canon. Cette inégalité, en principe inadmissible dans une armée républicaine, est bien résumée dans un passage du livre : «Les soldes des Algériens et des Français n'étaient pas identiques. A grade égal, même avec une ancienneté, une instruction, des aptitudes supérieures, le commandement revenait de jure au gradé français. Un sous-lieutenant français accédait au grade de lieutenant par promotion automatique au bout de deux ans, alors qu'il en fallait quatre, ou davantage, pour un Algérien. Interdiction à un Algérien d'instruire ou de commander un Européen.» C’est la traduction dans l’armée française du code de l’indigénat appliqué aux Algériens dans leur pays soumis à la domination coloniale. Cette humiliation a sans doute contribué à raviver en eux le sentiment national d’appartenance à l’Algérie, leur pays colonisé. Le clash sera finalement provoqué le 1er novembre 1954 par la guerre de Libération nationale : deux camps s’affrontent, celui de l’oppresseur colonial dont ils servent l’armée, et celui des opprimés dont ils sont issus et qu’ils risquent de combattre. Dans son livre, le lieutenant Abdelkader Rahmani raconte comment, en 1956, alors qu’il est au Liban, il constate la «déshonorante déchéance» de la France engagée dans une guerre qui met à feu et à sang l’Algérie. C’est à ce moment qu’il a «basculé» : «Guy Mollet conspué en Algérie, l’arraisonnement de l’avion de Ben Bella, Suez, la "pacification" en Algérie... Dès lors, je refusai de prêter mon concours à un système voué à l’échec, et qui, en outre, portait atteinte à ma dignité et à celle de mes compatriotes... C’est là que j’ai basculé.» Mais il n’a pas l’intention de déserter, une solution facile et à sa portée au Liban, rappelle-t-il. Il décide d’entrer en désobéissance avec son grade et l’uniforme français et d’en référer au premier magistrat de la République, chef suprême des forces armées. En 1957, il écrit sa fameuse lettre au président français que 51 autres officiers algériens de l'armée française signeront avec lui pour demander de les exempter de participer à la guerre contre le FLN. Il multiplie les rencontres avec des personnalités du monde politique pour leur faire savoir que «nous ne pouvons plus supporter que notre pays soit à feu et à sang, que nos parents soient massacrés par des hommes portant un uniforme qui est également le nôtre». Leur démarche fut vaine. La position de la France avait été résumée dès le 5 novembre 1954 par François Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur qui a clamé devant la tribune de l'Assemblée que «la rébellion algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale : la guerre». Pour lui, «l'Algérie, c'est la France». Devant leur échec, la plupart des officiers algériens signataires ont démissionné, beaucoup ont rejoint l'ALN et d'autres ont été emprisonnés, dont l’auteur de la lettre, Abdelkader Rahmani. Ce fait important de l'histoire de la guerre de Libération nationale est occulté dans notre pays. Or, cette lettre et les événements qui suivirent ont été un des facteurs déclencheurs de la désertion d'un très grand nombre d'Algériens enrôlés ou engagés dans les rangs de l'armée française, lesquels ont rallié la Révolution. Ils étaient 15 000 ! Le lieutenant Abdelkader Rahmani ne sera pas parmi ceux qui changent de camp pour combattre l’armée française. Début mars 1957, il est arrêté, accusé de vouloir démoraliser «son» armée ; sa carrière militaire est finie. Suprême humiliation : en mai 1957, il est libéré pour être affecté au centre d’instruction des parachutistes de Castres comme instructeur de recrues destinées au 13e dragon, une unité combattante qui sert dans la guerre d’Algérie contre les moudjahidine, en Kabylie. Il en prend conscience et son drame est immense : «J’instruis des hommes qui vont tuer mes frères de sang, saccager ma province...» Il finit par démissionner de l’armée française en septembre 1957, en même temps que les cosignataires de la lettre. Peu après, le lieutenant Abdelkader Rahmani est de nouveau arrêté et ne sera libéré qu’en février 1959. Il écrit et publie le récit de cette partie de sa vie, en particulier l’échec de sa tentative de médiation entre l’armée française et l’ALN, dans le livre «L’affaire des officiers algériens» qui paraît aux éditions du Seuil en 1959.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... istoire-ii
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Document historique – Les premières traces juridiques de l’Algérie indépendante ignorées

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Abderrahmane Farès reçu par Louis Joxe, ministre d’Etat chargé des Affaires algériennes, le 25 avril 1962.

Les tumultes des premiers mois de l’Algérie indépendante, le fameux été 1962, et les affrontements fratricides autour de la prise du pouvoir, déjà, continuent de marquer la façon de célébrer le 5 Juillet, choisi comme date de la fête nationale. Cette année n’a pas dérogé à la règle de l’occultation dans les récits officiels du rôle de certaines personnalités qui ont pourtant été aux avant-postes dans la transition entre le cessez-le-feu, appliqué le 19 mars 1962, et la prise en main, le 3 juillet, par les Algériens des «compétences afférentes à la souveraineté sur le territoire algérien». Il en est ainsi d’Abderrahmane Farès. C’est l’homme qui pilota en tant que président de l’Exécutif provisoire le passage de notre pays à l’indépendance et c’est lui qui apposa sa signature au bas du premier document officiel, à caractère juridique, émis par l’Algérie libérée de l’occupation coloniale, publié dans le numéro 1 du Journal officiel de l’Etat algérien, daté du vendredi 6 juillet 1962, édité dans la seule version française et son abonnement se payait en NF, nouveaux francs (voir dans rubrique Documents et ci-dessous). Il n’y avait pas encore de version arabe du JO (la première paraîtra le 29 mai 1964, avec des chiffres écrits avec la typographie hindoue) et ce n’était pas aussi le «Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire» dont la série a été ouverte le 26 octobre 1962 par la promulgation de la proclamation (le 25 septembre 1962) de la République algérienne démocratique et populaire (RADP). Le premier document de l’Algérie indépendante a donc été signé par Abderrahmane Farès, comme «président de l’Exécutif de l’Etat algérien». Il s’agit de sa réponse à la lettre du général de Gaulle, chef de l’Etat français, à l’époque, par laquelle «la France a pris acte des résultats du scrutin d’autodétermination du 1er juillet 1962 et de la mise en vigueur des déclarations du 19 mars 1962 » et «a reconnu l’indépendance de l’Algérie». La lettre du président de Gaulle n’était pas particulièrement chaleureuse, tout juste, exprimait-il, «les vœux profondément sincères, qu’avec la France tout entière, je forme pour l’avenir de l’Algérie». Pour sa part, Abderrahmane Farès, dans sa réponse, faisait part de son souhait de voir s’établir entre nos deux pays «une coopération féconde et prospère». Cet échange (daté du 3 juillet 1962) entre Charles de Gaulle et Abderrahmane Farès constitue la trace «juridique» du premier acte de souveraineté de l’Algérie. Cette trace est tombée dans les oubliettes pour le grand public et même ceux qui, sans être historiens, s’intéressent à ce moment du parcours de l’Algérie ne lui accordent pas d’attention, comme s’il n’avait pas d’importance alors qu’on pourrait y trouver quelque éclairage sur ce qui a suivi et sur l’évolution de notre pays jusqu’à sa situation actuelle. Abderrahmane Farès a signé également (toujours à partir de Rocher Noir, Boumerdès où siégeait l’Exécutif provisoire) la première ordonnance de l’Etat algérien «n°62-1 du 6 juillet 1962» pour réintégrer et rétablir dans leurs droits tous ceux qui, en raison de leur action patriotique, ont été lésés par l’administration coloniale. Un arrêté et une circulaire (les premiers de l’histoire de l’administration algérienne) fixaient, pour l’arrêté, l’organisation de la délégation aux affaires administratives et, pour la circulaire, les modalités de mise en œuvre de cette Ordonnance. La première préoccupation de l’Etat algérien était donc la réinsertion des patriotes et des victimes de la répression coloniale qui avaient quitté, ou perdu, leur emploi à cause de leur participation à la lutte de Libération nationale. Un acte de justice plus qu’une mesure administrative. Tout un symbole.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... e-ignorees
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anzar
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Message par anzar »

Alger en 4 séquences vidéos 1896-1914-1938-1946/1947

https://youtu.be/BX2A1NAtQEU
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tayeb
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Message par tayeb »

La marine soviétique à Alger, 1974.
https://youtu.be/iQjMMgujbUE

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Re: Documents/Images/Vidéos [Historiques]

Message par tayeb »

Est ce que quelqu'un peut me confirmé que c'était bien à Alger la vidéo au dessus et des infos si possible, merci.
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algerie
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Message par algerie »

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Message par algerie »

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saf
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Message par saf »

C'est totelement anachronique, une autorité qui n'avait pas d'existance à cette époque et qui émet un document qui n'à aucune porté historique. Si c'était un document émis par la wilaya 3 historique ou l'ALN ou le GPRA oui ceci pouvait être considéré comme un document historique, mais ça est totalement inutile.
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yayoune
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Message par yayoune »

Saida Algerie le 07 Décembre 1959.a gauche Cheikh Mohamed "Lachbor" au milieu "Bent el Oudjdia en vie,a droite Madani Bouziane

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