Déminage du Territoire

Parlez ici,des engagements récents de l'ANP (terrorisme, tensions territoriales, engagements extérieurs...)
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AAF 2020
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Re: Déminage du Territoire

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Plus de 5.000 mines datant de l'époque coloniale détruites en juin 2014
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ALGER- Un total de 5.096 mines, datant de l'époque coloniale, a été découvert et détruit durant le mois de juin 2014 dans le cadre des opérations de déminage menées par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP) tout au long des frontières Est et Ouest du pays, a-t-on appris jeudi de source officielle.

Ainsi, 566 mines antipersonnel, 859 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites au niveau de la 2è région militaire, alors qu'au niveau de la 5è région militaire, il a été procédé à la destruction de 3.592 mines antipersonnel, 48 mines anti-groupes et 31 mines éclairantes.

Le total général des mines découvertes et détruites à la date du 30 juin 2014 s'élève à 737.315 mines, soit 621.373 mines antipersonnel, 111.414 mines anti-groupes et 4.528 mines éclairantes, a précisé la même source.
http://www.aps.dz/algerie/9174-plus-de- ... -juin-2014

deyaziz
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Message par deyaziz »

Je me demande a l'heure actuelle est ce une bonne chose ce déminage tout au long des frontières est et ouest ? alors qu'il faut peut être reminer pour empêcher le va et vient des contrebandiers et des terroristes. tout en protégeant les citoyens dans les zones minées. :scratch:
Dernière modification par deyaziz le 01 août 2014, 23:15, modifié 1 fois.

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Mines antipersonnel : L’héritage colonial continue de miner l’Algérie
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Les mines antipersonnel implantées par la France coloniale continuent de faire des victimes en Algérie. Plus de 4000 Algériens en ont été victimes depuis l’indépendance. L’Armée nationale populaire en a neutralisé jusque-là 9 millions. Le chantier est en cours et s’étale jusqu’en 2017.
«La France, ce pays civilisé, pays des droits de l’homme, de la justice, de l’égalité et de la démocratie, continue à nous offenser dans notre pays. Elle a brisé nos rêves et mis obstacle à notre avenir. Les victimes de mines antipersonnel ont totalement perdu le goût à la vie. Certains veulent même en finir.» Semées par la France entre juin 1956 et le 18 mars 1962, la veille du cessez-le-feu, près de 9 millions de mines antipersonnel ont été neutralisées par l’Armée nationale populaire depuis 1963. Plus de 4000 mines sont détruites chaque mois. 60 000 hectares ont été nettoyés jusque-là. Les chiffres sont vertigineux et démontrent la nature «sanglante» de l’occupation française.
Plus de 4000 Algériens en ont été victimes, sans compter ceux qui en sont morts, ainsi que ceux qui n’ont pas pu justifier leur handicap pendant les premières années d’indépendance, affirment certaines associations algériennes des victimes de mines. La dernière victime remonte à avril 2011. Il s’agit d’un enfant de 10 ans de Zeribet El Oued, dans la wilaya de Biskra. A l’indépendance, l’Algérie s’est retrouvée livrée à elle-même. Elle ne possédait ni les effectifs spécialisés ni les techniques de déminage et aucun plan n’a été remis avant 2007 par la France permettant l’identification des zones minées. Une seule information était à la disposition des autorités algériennes : les zones minées se trouvent sur les deux lignes, Challe et Morice. «C’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin.»
Colonisation sanglante
Afin de sécuriser «ses frontières», notamment après la levée du protectorat sur le Maroc et la Tunisie en 1956, la France a inondé d’explosifs les frontières algériennes à l’Est comme à l’Ouest. «C’est avec l’aide de l’Union soviétique que les combattants de l’ALN, convertis en militaires de l’ANP, que l’Algérie a formé ses deux premiers bataillons spécialisés dans le déminage», affirme un cadre du ministère de la Défense. L’opération a duré 25 ans, durant lesquels l’ANP a neutralisé près de 8 millions de mines, avant que les deux bataillons en question ne soient dissous en 1988. Depuis, les opérations ont été gelées.
L’Algérie, plongée dans la décennie noire, était préoccupée par la lutte antiterroriste. Les opérations de déminage n’ont repris qu’en 2004, après la ratification de la convention d’Ottawa par l’Algérie le 17 décembre 2001. Depuis, le déminage est devenu une opération humanitaire. Cette convention, initiée par les Nations unies (ONU), adoptée le 18 septembre 1997 à Oslo, compte aujourd’hui 164 Etats membres, dont l’Algérie et la France. Elle interdit aux membres l’emploi, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel. Elle les oblige à procéder au déminage sur leur territoire et à détruire leurs stocks, ce qui a été réalisé par l’Algérie le 21 novembre 2005, conformément à l’article 4 de ladite convention. «Le problème de cette convention est qu’elle ne pénalise pas les pays responsables de ces mines…», dénonce le même cadre du MDN.
Reconnaissance
Les victimes vivent mal leur handicap. Elles n’ont pas tout à fait le statut de victime, car la France ne reconnaît toujours pas ses massacres en Algérie. Elles n’ont reçu aucune aide de sa part, elle qui continue à ignorer ses carnages qui font encore des dégâts jusqu’à aujourd’hui. La souffrance continue à être ressentie du côté algérien 52 ans après l’indépendance. «Ils ressentent de la haine envers la France, car leur vie a soudainement basculé ; elle s’est arrêtée depuis leur accident. Certains ont pu surmonter leur cas, mais beaucoup d’entre eux ont perdu la vie, les pieds, les mains et même les yeux. Difficile pour eux de digérer une telle situation», explique Mohamed Djouadi, président de l’Association nationale de défense des victimes de mines (ANDVM) implantée à Biskra.
Les psychologues chargés du suivi des victimes partagent les mêmes conclusions. Nalia Hamiche, psychologue au CHU de Bab El Oued, chargée du programme d’écoute et de suivi de victimes dans les sept wilayas concernées (Tlemcen, Naâma, Béchar, Biskra, Souk Ahras, Tébessa, El Tarf) nous livre son témoignage : «Les victimes, en particulier les personnes d’un âge avancé, restent encore envahies par les images en lien avec la scène de la déflagration. D’ailleurs, dans leur discours, la notion du temps est figée puisqu’elles racontent la scène comme si elle venait d’avoir lieu ! Les victimes continuent à faire des cauchemars de la scène, à être envahies par des émotions. Dans leurs propos, on ressent un besoin vital d’être reconnu comme tel. Pour elles, la reconnaissance du statut de victime devrait se faire par l’agresseur et non par l’Etat algérien. Les victimes expriment cela clairement : ‘‘C’est à la France de nous dédommager. C’est elle qui a fait que je sois handicapé à vie, que mon avenir soit sapé et non pas l’Algérie’’ ; ce sont là les propos d’une victime rencontrée à Souk Ahras.»
Concernant l’état psychologique des victimes, le docteur Hamiche dresse un bilan d’une situation déplorable. «Les psychologues des différentes associations rapporté des situations cliniques dramatiques en séance de supervision. Je ne pourrai pas généraliser en donnant des pourcentages, car les cas sont toujours singuliers mais avec des intensités différentes. Le traumatisme est bien présent et se décline sous différentes formes. Souvent, les signes du traumatisme sont présents avec des décompensations psychiques (dépression, mélancolie, tentatives de suicide) et/ou décompensations somatiques (HTA, diabète, psoriasis).»
Transgénérationnel
La spécialiste explique que le traumatisme ressenti par les aînés peut être aussi transgénérationnel, comme c’est le cas pour de nombreux enfants issus de ces zones minées. «Nous avons fait ce constat lors d’un travail que nous avons entrepris avec les enfants pour l’élaboration de l’album de dessins. A travers l’interprétation de centaines de dessins d’enfants habitant dans ces régions minées, nous avons conclu que le traumatisme est actif, alors que ce ne sont pas des enfants victimes. La transmission transgénérationnelle montre comment un enfant devient le dépositaire d’une souffrance qui ne lui appartient pas directement, mais qui révèle la persistance. Nous avons bien vu comment le traumatisme du parent mobilise, par le biais de toutes petites manifestations non verbales, les enfants.»
Pour ce qui est du cas des militaires victimes d’un accident lors de l’opération de déminage, le même cadre du ministère de la Défense explique : «Ils n’ont accompli que leur devoir d’Algériens envers leur patrie. Celui de recouvrer nos terrains et sécuriser la vie de nos nombreux compatriotes. Pour l’Algérie, ces militaires sont considérés comme victimes d’accident de travail.» Afin d’accomplir cette noble mission, l’Etat algérien a constitué une commission interministérielle composée de trois ministères, à savoir celui des Moudjahidine, de la Solidarité et de la Défense nationale populaire qui assure l’opération de suivi de déminage.
L’identification des zones non alignées sur les deux lignes Challe et Morice survient malheureusement après que l’accident ait eu lieu. L’information parvient d’abord au commandant du secteur de la zone, qui, lui, doit faire le travail d’évaluation du danger et de reconnaissance des lieux avant que les unités spécialisées ne procèdent à la neutralisation. «Nous avons cinq détachements qui sont actuellement déployés sur le terrain : deux à l’Ouest et trois à l’Est. Les zones de déminage actuelles sont au niveau de la commune de Marsa Ben M’hidi, à Tlemcen, Moghrar à Naâma, dans la commune de Aïn Kerma à El Tarf, de Ouenza à Tébessa et de Taoura à Souk Ahras», assure Hcene Gherabi, colonel et chargé par le ministère de la Défense nationale du dossier des mines.
Solidarité
Sur ce chantier, l’Algérie collabore avec des associations locales mais aussi avec des ONG internationales comme Handicap International, une organisation de solidarité internationale œuvrant au profit de personnes handicapées dans le monde. «Nous travaillons en collaboration avec le ministère de la Défense depuis 2003. Nous intervenons, entre autres, dans le domaine de la santé, la solidarité et la rééducation des personnes handicapées», indique Salima Rebbah, chef de projet Mines chez HI, rencontrée à Alger. En Algérie, environ 15 000 enfants des 63 000 handicapés ne sont pas pris en charge en matière d’éducation.
Pour adoucir le quotidien des handicapés, HI s’est engagé à mener plusieurs projets pilotes, notamment ceux de la formation et de la sensibilisation au profit des victimes de mines dans les quatre coins du pays. «L’objectif est de créer des ponts de solidarité et de collaboration entre les institutions officielles et la société civile algérienne. Nous travaillons dessus depuis trois ans déjà. Nous œuvrons aussi pour que les handicapés puissent bénéficier de la formation et soient un élément incontournable dans le monde du travail à travers l’insertion professionnelle», explique Aude Bumbacher Kellou, chef de mission en Algérie chez HI.
Malgré tous les efforts déployés par l’Algérie afin de prendre en charge les victimes, leur indemnisation reste très insuffisante. «Les victimes touchent une indemnisation allant de 2700 DA seulement à 18 000 DA pour ceux qui ont atteint 100% de handicap. Nous remercions quand même la commission interministérielle pour toute l’attention qu’elle nous porte. Sans elle, nous n’en serions pas là», assure le président de l’ANDVM.
D’après les associations des victimes, Naâma et Souk Ahras restent les deux wilayas les plus touchées. Au moment où la France, Etat membre de la convention, continue à ignorer ce dossier épineux, d’autres pays producteurs de mines antipersonnel comme la Chine, la Russie et les Etats-Unis refusent de signer la convention d’Ottawa. L’ANP a pu acquérir une expérience riche en matière de déminage, reconnue aujourd’hui de par le monde. C’est à elle que revient le mérite après tant d’années de labeur. L’opération de déminage, quant à elle, continue, et ce, jusqu’à avril 2017.
http://www.elwatan.com/une/l-heritage-c ... 04_108.php

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Mines coloniales : 3.640 engins détruits au mois de juillet

Un total de 3.640 mines datant de l'ère coloniale ont été découvertes et détruites tout au long des frontières Est et Ouest du pays par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP) durant le mois de juillet 2014, a-t-on appris hier de source officielle. Il s'agit de 449 mines antipersonnel et 619 mines anti-groupes au niveau de la 2ème Région militaire, 2.520 mines antipersonnel, 39 mines anti-groupes et 13 mines éclairantes au niveau de la 5ème Région militaire. Cela porte le total général des mines découvertes et détruites à la date du 31 juillet 2014 à 740.955 mines.
http://www.elmoudjahid.com/fr/flash-actu/14426

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GUELMA : 12 grenades découvertes par les gendarmes

12 grenades datant de la période coloniale française ont été découvertes récemment dans la wilaya de Guelma, a-t-on appris hier auprès du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya. Ces projectiles explosifs ont été déterrés par un citoyen alors qu’il effectuait des travaux, a précisé la même source. Cette dernière a indiqué qu’un citoyen s’est présenté à la brigade de Gendarmerie nationale de Héliopolis pour signaler la découverte de douze grenades datant de l’époque coloniale lors des travaux de réfection effectués dans son domicile au centre-ville de Héliopolis.

Alertés par ce citoyen, les services de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux où ils ont procédé, en compagnie d’une unité du service opérationnel, et à titre préventif, à la récupération de ces grenades. Les engins explosifs ont été détruits par un artificier dudit corps de sécurité, selon la même source.
http://www.letempsdz.com/content/view/129530/177/
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Message par FULCRUM »

Surement des armes cachées par les moudjahidines, ils feraient mieux de les désamorcer et de les donner aux musées du pays

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Message par AAF 2020 »

Plus de 3000 mines datant de l’époque coloniale découvertes et détruites en août 2014ù

3281 mines datant de l’époque coloniale, découvertes le long des frontières Est et Ouest du pays en août 2014, ont été détruites. Ainsi, à la 2ème Région militaire, 360 mines antipersonnel, 576 mines anti-groupes et 21 éclairantes, ont été découvertes et détruites.

Au niveau de la 5ème Région militaire, le décompte pour la même période fait ressortir que 2.266 mines antipersonnel, 37 mines anti-groupes et 21 mines éclairantes, ont été découvertes et détruites.

Le total général des mines découvertes et détruites s’élevait à la date du 31 août 2014, à 744.236 mines soit, 626.968 mines antipersonnel, 112.685 mines anti-groupes et 4.583 mines éclairantes.(Aps)
http://www.algerie1.com/flash-dactu/plu ... aout-2014/

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Oran : Deux grenades datant de l’époque coloniale française découvertes

Un citoyen a découvert samedi, pendant qu’il effectuait des travaux de réfection de sa maison dans la commune d’Ain Turck (Oran), deux grenades datant de l’époque coloniale française, selon les services de la sûreté de wilaya.
Alertés, les services de police ont dépêché une brigade de police scientifique dont les éléments ont dégagé les deux grenades trouvées et les ont transférées pour être désamorcées ultérieurement, a-t-on ajouté de même source. (Aps)
http://www.algerie1.com/info-des-region ... couvertes/

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Les efforts de l'Algérie en matière de déminage humanitaire "sont exemplaires" (ambassadrice)

L'ambassadrice de Suisse à Alger, Muriel Cohen, a salué mardi les efforts de l'Algérie en matière de déminage humanitaire, qu'elle a qualifiés "d'exemplaires et de louables".
L'Algérie "a consenti des efforts exemplaires et louables" dans le domaine du déminage humanitaire, a estimé la diplomate suisse, qui intervenait lors des travaux de la rencontre régionale des pays arabes sur le déminage humanitaire.

L'Algérie qui célébrera le 60ème anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, le 1er novembre prochain, "a connu, entre 1956 et 1959, la pose par l'occupant français, de mines antipersonnel tout au long de ses frontières, pour empêcher l'entrée d'éléments de l'Armée de libération nationale (ALN) durant la Révolution", a-t-elle rappelé.

La Suisse poursuivra ses efforts en matière de déminage, en assurant le soutien et la formation nécessaires, a-t-elle dit.

Le Directeur du Centre international de déminage humanitaire de Genève (CIDHG), Stefano Toscano a affirmé pour sa part que l'Algérie avait mis à la disposition de son centre des terrains minés lors de l'occupation française, pour les étudier.
http://www.letempsdz.com//content/view/133935/1/

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L'Algérie a entamé l'opération de déminage de ses territoires juste après l'indépendance

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ALGER- L'Algérie a entamé l'opération déminage de ses territoires et la prise en charge des victimes, juste après l'indépendance conformément à la constitution de 1963, a affirmé mercredi le chargé du dossier de lutte contre les mines antipersonnel au niveau national, le Colonel Gherabi Hacene.
"Juste après l'indépendance en 1963, l'Etat algérien a formé, en collaboration avec l'Union soviétique (URSS), deux équipes de démineurs, en vue de décontaminer les régions frontalières avec la Tunisie et le Maroc", a indiqué le Colonel Gherabi lors de la deuxième journée des travaux de la 3ème conférence du programme arabe sur les actions de déminage, soulignant que "l'Armée nationale populaire (ANP) a entamé l'opération de déminage, en vertu de l'article 10 de la Constitution de 1963 qui prévoyait l'élimination de tous les résidus de la colonisation".
L'Algérie s'est engagé, après l'indépendance, à "décontaminer ses territoires et à sensibiliser aux risques des mines antipersonnel, tout en assurant l'accompagnement nécessaire aux victimes", conformément à la convention d'Ottawa (1997) sur l'interdiction des mines antipersonnel, à laquelle l'Algérie a adhéré en 2000, a-t-il précisé.
Par ailleurs, des experts de l'ANP ont cité quelques difficultés liées à l'opération de déminage, surtout que ces mines ont été posées lors de l'époque coloniale.
Le lieutenant colonel Telli Mohamed a, à cet effet, évoqué "l'inexistence, avant 2007, de plans de pose des mines", outre la difficulté de situer les mines, en raison du phénomène de glissement de terrains et la rudesse du relief notamment dans les régions forestières.
"La décontamination des terrains minés ne signifie pas l'effacement total de tous les effets néfastes de ces mines sur l'environnement, notamment sur les rivières et les sources d'eau", a indiqué un expert du Centre international de déminage humanitaire de Genève (CIDHG), lors d'une communication intitulée "Gestion des risques de la contamination environnementale", rappelant que les effets de ces mines sont toujours visibles dans plusieurs pays.
Les travaux de la troisième conférence du programme arabe sur les actions de déminage, organisée par le Conseil national économique et social (CNES), en coordination avec le ministère de la défense nationale, se poursuivront jusqu'au 24 octobre en cours, pour l'enrichissement et l'examen de plusieurs volets dont le guide de planification stratégique concernant les mesures de déminage et l'étude d'évaluation des besoins du groupe du programme arabe des activités de déminage.
http://www.aps.dz/algerie/12789-l-alg%C ... A9pendance

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Plus de 7.000 victimes de mines posées durant la période coloniale bénéficient d'allocations (ministère)

Plus de 7.000 victimes de mines antipersonnel posées durant la période coloniale bénéficient d'aides sociales directes sous forme d'allocations, a-t-on appris jeudi à Alger auprès d'un responsable au ministère des Moudjahidine. "Plus de 7.000 victimes de mines antipersonnel posées durant la période coloniale et leurs familles bénéficient d'aides sociales directes sous forme d'allocations octroyées par le ministère des Moudjahidine", a affirmé le directeur des allocations au ministère des Moudjahidine, Omar Ben Saad Allah, lors de la 3e conférence du programme arabe sur les activités de déminage, soulignant que l'assistance aux victimes de mines "exige la mobilisation d'importantes ressources humaines et financières".
Les mines posées durant la période coloniale "ont engendré un problème humanitaire", avec les différents types de handicap causés à des milliers de civils, suite à leur explosion, a rappelé le même responsable, faisant état de "7.300 victimes civiles et 48.030 victimes durant la glorieuse guerre de libération, sans compter les invalides parmi les soldats de l'Armée de libération nationale (ALN), et 2.470 victimes enregistrées après l'indépendance" en 1962.
Face à cette situation, l'Etat algérien a pris, depuis 1962, une série de mesures pour déterminer les ressources nécessaires pour le traitement de ce problème humanitaire, et ce avant l'adoption de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel (1997), consistant en la prise en charge médiale et sociale, et la consécration d'indemnisations sous forme d'allocations au profit des victimes de mines.
La convention d'Ottawa se veut une référence sur laquelle sont fondées les structures d'assistance sociale relevant du ministère des Moudjahidine pour atteindre les normes internationales reconnues en matière d'assistance des victimes de mines, a affirmé M. Saad Allah.
"L'Algérie a payé et continue de payer une lourde facture pour la prise en charge des victimes de mines de la période coloniale, d'autant que les zones frontalières est et ouest de l'Algérie sont peuplées", a affirmé le professeur d'histoire, Mohamed Lahcen Zeghidi, ajoutant que "les études académiques ont démontré que le coût de la destruction d'une seule mine est de 1.000 dollars".
Il a ajouté que "l'Armée nationale populaire (ANP) a réussi avec une grande performance à détruire plus de 8 millions de mines, depuis l'indépendance, sur un total de 13 millions de mines posées par les autorités coloniales sur les frontières avec la Tunisie et le Maroc et dans d'autres régions du pays", soulignant que cette mission "a eu lieu sans aucune aide étrangère".
L'Algérie ne souffre pas uniquement des effets des mines antipersonnel de la période coloniale, mais aussi des conséquences des explosions nucléaires à Reggan (Adrar) "à l'origine de 13 types de cancer", selon l'intervenant.
Organisés par le Conseil national économique et social (CNES), en coordination avec le ministère de la Défense nationale, les travaux du programme arabe sur les activités de déminage ont débuté mardi et se poursuivront jusqu'à vendredi.
La conférence a vu la participation d'experts et de spécialistes de 13 pays arabes, et du Centre international de déminage humanitaire de Genève (CIDHG), ainsi que des représentants d'instances onusiennes et de plusieurs ONG.
http://www.letempsdz.com//content/view/134036/1/

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Destruction de plus de 927.000 mines antipersonnel posées durant la période coloniale

L'Algérie a réussi, entre novembre 2004 et septembre 2014, dans le cadre de ses engagements internationaux, à détruire 927.571 mines antipersonnel posées durant la période coloniale, a affirmé jeudi à Alger le chargé du dossier "mines antipersonnel" au niveau national, le colonel Ahcene Gherabi. "La pratique algérienne du déminage humanitaire s'est déroulée en deux phases, la première de 1963 jusqu'en 1988 dans le cadre de l'élimination des vestiges de la colonisation, tandis que la deuxième phase s'étale de novembre 2004 jusqu'à nos jours, en conformité à un engagement international", a précisé le colonel Gherabi lors des travaux de la troisième journée de la 3eme conférence du programme arabe sur les actions de déminage.
Lors de la deuxième phase, 927.571 mines antipersonnel ont été détruites jusqu'au 30 septembre 2014, a indiqué le chargé du dossier "mines antipersonnel" au niveau national, lors de son intervention sur le thème "Mise en œuvre par l'Algérie de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel".
Cette phase a été marquée par la destruction de 159.110 mines antipersonnel, la rétention de 5.970 mines et la remise de 7.878.222 hectares de terrains nettoyés aux autorités locales, contre la destruction de 7.819.120 mines et la remise de 50.006 hectares de terrains nettoyés lors de la première phase, visant l'élimination de tout vestige du colonialisme", a-t-il souligné.
La quantité restante des mines antipersonnel, après la ratification par l'Algérie de la convention d'Ottawa, s'élève à 3.000.000 mines dans les wilayas d'El-Tarf, de Guelma, de Souk Ahras et de Tebessa, outre Tlemcen, Naama et Bechar.
Le colonel Hocine Hamel, de la cinquième région militaire, a pour sa part évoqué les difficultés rencontrées lors des opérations de déminage dont "les lignes électriques de haute tension (entre 17.000 et 30.000 volts), ce qui a nécessité la formation d'officiers spécialisés et le recours à certains moudjahidine de la révolution nationale parmi ceux qui ont déployés dans ces régions".
http://www.letempsdz.com//content/view/134035/1/

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Re: Déminage du Territoire

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LES LIGNES CHALLE ET MORICE ONT CAUSÉ LA MORT DE 40 000 PERSONNES ET MUTILÉ PLUS DE 80 000 AUTRES : Le défi du déminage relevé par les éléments de l'ANP à Tlemcen

C'est sous le signe «Un arbre à la place de chaque mine», que s'est déroulée hier, dans la commune de Marsat Ben Mehidi, dans la wilaya de Tlemcen, la remise aux agriculteurs de parcelles déminées en présence du wali, des représentants du ministère de la Défense nationale et de l'organisation arabe de lutte contre les mines, du sous-directeur du Centre international de déminage de Genève, du président du Cnes, Babès Mohamed-Seghir, et de représentants du corps diplomatique de Syrie, de Palestine, de Jordanie, d’Egypte, de Mauritanie, d’Arabie saoudite, du Liban, du Yémen et d’Irak, ainsi que l'ambassadeur de la République du Mexique à Alger. «L'ANP a réalisé un travail titanesque pour le recouvrement de la souveraineté des territoires minés en se dotant des moyens technologiques les plus sophistiqués et en formant des unités d'élite dans ce domaine très sensible», avait déclaré le représentant du ministère de la Défense nationale, avant de donner l'ordre pour l'explosion symbolique d'une mine enlevée du champ visité où des oliviers ont été plantés.
En 2007, il a été déminé dans la wilaya de Tlemcen plus de 491,62 ha sur une longueur de 386,5 km, soit 53 742 mines en plus des 239,82 ha dépollués lors de cette dernière opération qui a permis d'enlever 7085 mines réparties à travers les communes de Marsat Ben Mehidi, Msirda, Fouaga et Bab El Assa. Ce sont donc huit APC qui ont été totalement dépolluées des mines coloniales sur les 11 communes traversées par les lignes de la mort.
Les lignes de la mort «Challe et Morice», réalisées par le colonialisme français entre 1956 et 1959, le long des frontières Est et Ouest de l'Algérie sur une longueur totale de 1160 km pour empêcher les infiltrations des combattants de l'ALN à partir des leurs bases établies au Maroc et en Tunisie, renfermaient plus de 11 millions de mines antipersonnel. Plus de cinq décennies après l'indépendance, ces engins continuent de faucher des vies humaines parmi la population civile frontalière, notamment des enfants, des agriculteurs et des bergers.
Le bilan est très lourd. Il a été enregistré plus de 40 000 morts et 80 000 blessés, dont la majorité gravement mutilée. Depuis 1963, l'Algérie n'a cessé de mener des campagnes de déminage, complexes et très coûteuses, car effectuées sans plans et sans caractéristiques techniques des différents engins explosifs. Une opération très risquée pour les démineurs de l'ANP, mais leur volonté et leur maîtrise ont permis de nettoyer plus de 50 000 hectares de terres au niveau des frontières algéro-marocaines et algéro-tunisiennes.
Devant la gravité de la situation et le nombre important en pertes humaines, l'Algérie n'a cessé depuis sa ratification en l'an 2000 de la convention d'Ottawa, d'alerter les instances internationales sur les risques et les dangers de ces engins mortels et l'impérative nécessité de les éliminer, tout en sommant la France de lui remettre les plans de pose des mines et leur nature. Ce n'est qu'en octobre 2007 que la France remettra la cartographie de ces mines, après que le président Bouteflika ait exercé une très forte pression sur Sarkozy et fait de cette demande, urgente et fondamentale, l'une des conditions prérequises à toute normalisation des relations algéro-françaises. Depuis, les choses ont évolué et les territoires des wilayas frontalières ont presque été totalement dépollués, à l'image de Béchar, Naâma et Tlemcen à l'Ouest, Tébessa, Souk Ahras et El Tarf à l'Est.
http://www.letempsdz.com//content/view/134140/1/

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Re: Déminage du Territoire

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Re: Déminage du Territoire

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Tlemcen : Deux morts et quatre blessés dans l'explosion d'une mine

Deux personnes, un homme et une femme, ont trouvé la mort, dimanche soir peu avant dix-neuf heures, suite à l'explosion d'une mine datant de l'époque coloniale, dans la paisible commune d'El-Aricha, daïra de Sebdou, à 50 kilomètres au sud de Tlemcen. Quatre autres personnes ont été grièvement blessées dont deux enfants, apprend-on de source sécuritaire. L'explosion meurtrière s'est produite à l'intérieur d'une tente d'une famille nomade transitant par cette région agropastorale, dans la localité ‘'El-Oujirate'', à environ 20 kilomètres au sud d'El-Aricha. Selon nos sources, le drame est survenu au moment où les deux enfants jouaient avec un engin explosif de forme ronde, ignorant à quoi ils avaient affaire. La mine explose violemment alors que la famille entière était réunie pour le dîner sous la tente. Les corps du père et de la mère, tués sur le coup, ont été évacués vers la morgue de l'hôpital de Sebdou. Les quatre autres blessés, dont une femme, qui a été amputée d'une jambe, ont été admis au centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale d'El-Aricha.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5205528
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