Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Parlez ici,des engagements récents de l'ANP (terrorisme, tensions territoriales, engagements extérieurs...)
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Archange78
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Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par Archange78 »

:!: Topic Spécial :!:

Ce topic est consacré aux victimes du terrorisme en Algérie et à leurs récits souvent atroces et choquants. Au moment ou une certaine presse étrangère publie de graves accusations contre nos services de sécurité, sans la moindre preuve, avec le concours de félons de l'armée algérienne, toujours sans la moindre preuve. Ces félons qui vivent aujourd'hui confortablement a l'étranger ! Ces Hommes ont fuit, abandonné et déshonoré leurs pays lorsqu'il avait le plus besoin d'eux pour le défendre et protéger ses nobles idéaux. Le plus abjecte n'est pas d'avoir désertés en temps de guerre contre l'obscurantisme et la barbarie, mais bien la bassesse dont ils ont fait preuve pour obtenir l'accueil de pays étrangers, trahissant, en fabulant et en proférant des mensonges éhontés, afin de mettre en accusation leurs propre pays et leur armée, qui combattaient seuls le terrorisme qui déchirait le pays. Ceci uniquement pour obtenir l'asile politique, dans des pays étrangers, en faisant croire que leurs vies étaient menacées parce qu'ils étaient sensés connaitre une pseudo vérité sur les Massacre en Algérie. C'est la naissance du "qui tue qui", avec le soutien et la protection de certains services de renseignement étrangers et une certaine presse, qui oubliait toute notion méthode de travail journalistique et de professionnalisme lorsqu'il s'agissait de l'Algérie. Ces gens ont poignardé l'Algérie dans le dos

Les Hommes et Femmes dignes fils et filles de l'Algérie sont restés et se sont battus pour leurs pays

Gloire a nos martyrs d'hier et d'Aujourd'hui


Même lorsque les terroristes eux-même revendiquent des actes terroristes , cette presse, ou plutôt ce lobby, continu a contredire les faits réels pour distiller des informations douteuses et comme à chaque fois sans la moindre preuve .

Toutefois il y à eu de nombreux témoignages de victimes de terrorisme en Algérie, qui ont eût le courage de témoigner et de raconter leur vérité, la seule vérité, qu'ils ont vécu eux même. Certaines de ces victimes furent sauvés par les services de sécurité dans des opérations anti-terroristes dans le Pays .

Etrangement vous ne verrez jamais ce genre de témoignage dans cette presse étrangère qui préférait la désinformation et supercherie au lieu de vrais témoignages de victime du terrorisme, je vous laisse deviner pourquoi ...

Nous vous proposons ces témoignages pour pouvoir juger par vous même de ce qui est réel et se qu'il ne l'est pas

Ce topic restera fermé, il serra consacré uniquement aux récits de ces victimes du terrorisme. Mais si vous voulez toutefois commenter ou débattre sur ces récits faites un copier-coller du texte qui vous intéresse, et postez-le dans le topic consacré a la lutte anti-terroriste. Si vous avez des récits similaires, publiés par la presse, postez-les avec le lien de l'article. Cependant beaucoup de ces articles datant de plusieurs années il est difficile de les trouver aujourd'hui.



Attention âmes sensibles s'abstenir de lire :!:
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Archange78
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Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par Archange78 »


1994 quelque part sur les hauteurs d'Alger

Une famille habitant les hauteurs d'Alger vit une nuit de cauchemar. Une des filles a été violée sous les yeux de son frère, incapable de la protéger. Les témoignages des victimes sont publiés par El Watan le 28 juin 1994.La benjamine avait à peine 18 ans "On dormait quand plusieurs personnes sont venues frapper à notre porte en criant: Ouvrez police! Il était près de minuit. Ma soeur ainée était au téléphone avec une copine. Elle dit:"on frappe à la porte, c'est la police ". Son interlocutrice tentera de la dissuader. " N'ouvre surtout pas ce sont des terroristes tu feras mieux d'appeler la police." Entre temps les individus étaient déjà à l'intérieur de la villa après avoir escaladé les murs du jardin. Ils ont défoncé la porte. L'ainée n'en revenait pas. Elle réveillera en catastrophe ses deux jeunes seurs et essayera de les cacher. La maison est vite envahie par trois hommes cagoulés, armés de poignards et de pistolets. "Si vous appelez la police on vous tuera et on mourra avec vous ", dira l'un d'eux.Le plus agé avait peut-étre 24 ans. "Ils ont ligoté, puis enfermé chacune de nous dans une chambre pour nous violer. Ils nous ont insultées, frappées, traitées de suppots du pouvoir, de bourgeois... C'était infernal. Nous devons notre survie à notre soeur ainée qui s'est faite violée sept fois de suite pour nous protéger. Elle s'est sacrifiée pour que les trois monstres ne nous souilient pas.

"L'ainée est partie, dira la mère. Elle a fini par quitter le pays complètement traumatisée. Elle n'arrivait plus à dormir. Les agresseurs avaient un langage bizarre qui allait entre grossièreté et incantations religieuses. Ils nous interdisaient de les fixer du regard. L'un d'entre eux nous disait: moi je n'ai pas peur, j'ai déjà tué. C'était le plus jeune. Il devait avoir 18 ans. Ils nous harcelaient de questions du type: faites-vous la prière, pourquoi vous vous habillez de cette manière, est-ce que vous allez à la plage?"
Juillet 1994, quelque part en Algérie

Aïcha Djellid, femme travailleuse et militante de progrès a été attaquée par un groupe terroriste. Elle avait supplié les terroristes d'avoir pour elle un peu de "rahma" (pitié!) et de la tuer par balles. Sa fille, quinze ans, a détourné la tête pour ne pas voir la scène d'horreur qu'allait subir sa mère. Un "héros" du groupe lui a rivé la tête pour l'obliger à regarder la scène de décapitation de sa mère dont la tête a été arrachée puis jetée par dessus le mur d'enceinte de la maison. Le lendemain, à l'aube, la fille a été chercher ... la tête de sa mère. Jamais les khmers rouges , les sionistes ou les nazis qu'on décrit comme cruels n'ont été capables d'un tel acte de cruauté.

Ahmed CHAALAL
juillet 1994


Mme Aïcha Djellid a été égorgée devant ses trois filles. Une de ses fille témoigne: maman a demandé aux tueurs qu’on ne l’égorge pas devant nous. On leur a embrassé les pieds pour qu’ils épargnent maman. [...] Avant qu’il ne lui tranche la gorge, elle a crié difficilement, une dernière fois : Faites sortir mes filles ! Ne faites pas ça devant elles ! Soudain le sang a giclé de tous côtés. L’homme atroce nous a fixées une dernière fois avant de laisser le corps raide tomber comme une pierre. Il a coupé la tête de ma mère qui était restée accrochée au corps par un mince pan de chair [...] Là-bas, ils ont jeté la tête de ma mère dans une poubelle. Je l’ai ramassée, embrassée et suis retournée à la maison. J’étais, tout comme ma petite sœur, convaincue que ma mère allait retrouver la vie une fois la tête remise à sa place. On lui a parlé toute la nuit pour qu’elle revienne mais en vain. »
Zahra, àgée de 17 ans a été enlevée en 1995 d'un village de la Mitidja. Elle raconte son supplice: "je criais, criais de toutes mes forces mais en vain. J'ai marché avec les terroristes pendant plusieurs heures dans la foret. Nous sommes arrivés dans une vieille maison ou se trouvait une dizaine de jeunes femmes. Il y en avait meme qui avaient à peine 12 ans. Lorsque mon tour est venu, l'émir m'a violée en me disant: tu sais qu'on égorge les femmes qui tentent de fuir. Il n'avait rien d'humain. A chaque fois qu'il me souillait, il me menacait de son couteau de boucherie. Je m'attendais tous les jours à ce que cette lame traverse mon cou."
Kheira, une autre victime d'à peine 22 ans a été kidnappée dans un village près de Médéa en Algérie. Elle a témoigné devant les journalistes de la télévision et de la presse écrite en 1996 des horreurs qu'elle a vécues avec d'autres victimes."Chaque soir, c'est un nouveau terroriste qui vient me prendre, confiait-elle aux journalistes. Ils ne me regardaient meme pas. Ils me demandaient juste de me déshabiller, quant ils ne le faisaient pas brutalement. Ils passaient généralement l'un après l'autre en se répartissant le temps. En une nuit, j'ai du subir une dizaìne de viols.

Les filles qui tombent enceinte, sont tuées par écartèlement une fois que leur ventre commence à grossir."Ce témoignage ne differe pas de celui d'une autre femme, agée de 40 ans, violée par des intégristes armés qui ont l'àge de ses enfants.

Le cas de Nora, une adolescente de 12 ans, retrouvée par les gendarmes errant à demi-folle dans la wilaya de Blida en 1996 avec une grossesse de plus de trois mois. Nora au visage enfantin, à la belle chevelure chatain claire qui cache une bonne partie de son corps frele, a été enlevée à sa sortie de l'école par un groupe d'intégristes armés non loin de la ville d'El-Afroun, wilaya de Blida.Elle avait passé six mois dans un maquis terroriste. Ayant remanqué sa grossesse, les ravisseurs l'ont laissée partir, d'autant quelle affichait des signes apparents de folie. Une fois prise en charge par les militaires, ces derniers ont convoqué son père pour la récupérer. "Je n'ai pas de filles enlevées par des terroristes. Ma fille a été tuée. Faites en ce que vous voulez de celle que vous avez retrouvée ", a-t-il déclaré aux militaires.Ces derniers n'ont pu remettre Nora à ses parents de peur qu'ils ne la tuent. Pourtant, Nora, meme dans sa folie, n'arretait pas de réclamer sa mère et son père. Les autorités l'ont placée en hopital psychiatrique. Les praticiens ont d'abord interrompu sa grossesse, avant d'entamer les soins psychologiques.
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Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par Archange78 »

Reportage sur le massacre de bentalha le 22.09.1997 , témoignage et récit de rescapé , ils expliquent qui les a attaqué , pour quoi certaines habitations n'ont pas étaient attaqué et pour quoi les forces de sécurités n'ont pas pue intervenir ainsi que l'aveu de terroristes du GIA reconnaissant leurs participation dans le massacre .

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Message par Archange78 »

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Message par Archange78 »

numidia a écrit :Image

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article d'El Watan diffusé dans le Nouvel Observateur de janvier 1995
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Message par Archange78 »

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Message par Archange78 »

source: rapport annuel 1994/95, Observatoire National des Droits de l'Homme, Alger, 1996.

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numidia a écrit :autre article tiré du même rapport:

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Message par Archange78 »

numidia a écrit :
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draganov
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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algéri

Message par draganov »


jesper ne pas me trompé en postant cette vidéo ici
hommage au journaliste victime de cest sanguinaire assoiffé de sang
allah yerham chohada :hadarat:
Inna Lileh wa Inna Ileyhi Raji3oun Allah yer7amkom khawti Lamine o Mahieddine
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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par KAISER »

Qu'ils reposent en paix !
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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par FULCRUM »

Moi j'avais pleuré pour Ismail Yefsah rabi yerahmou ou rabi yerham tout les chouhada
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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par l'adjudant/chef »

smail yefsah c'etait un coup l'etoile du journal televisé rabi yarahmou :algerie01:

le malheur les sanguinaires sonbt libre devant nos yeux
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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numidia
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Re: Post-it : Guerre Contre Al-Qaïda Maghreb

Message par numidia »

(je ne peux pas poster dans le sujet "Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie", c'est verrouillé,je mets cette vidéo ici)

victimes du terrorisme, années 90'
rahimhoum Allah

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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algérie

Message par scorpion-rouge35 »

alah yarhamhoum
on ne doit jamais oublier les danger du salafism !
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anzar
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Re: Témoignage et Récits de Victimes du Terrorisme en Algéri

Message par anzar »

Khaled Nezzar a donné une interview sur Ennahar TV où il revient sur la décennie rouge... notamment sur le bilan humain qui est très loin de ce qu'on entends ici ou là... ce qui n'enlève rien à l'horreur de cette période sombre de l'histoire de l'Algérie moderne
Khaled Nezzar : «Certains gonflent à dessein le nombre des victimes du terrorisme»
Article | 28. août 2012 - 11:30


Le général Nezzar est revenu, dans la neuvième partie de l’interview qu’il a accordée à Ennahar TV, sur la situation créée par le terrorisme durant les années 1990. Il explique qu’à fin 2000, quelque 47 000 morts répartis en 31 934 parmi la population et les forces de sécurité, et 15 200 parmi les terroristes, ont été enregistrés, ainsi que plus de 21 000 blessés. «47 000, c’est beaucoup, c’est une tragédie nationale, mais pourquoi multiplier ce nombre par 4 et annoncer 200 000 ? Les jeunes qui m’ont interpellé au cimetière d’El-Alia ont même parlé de 300 000 morts», s’interroge-t-il. «Quand les politiques n’arrivent pas à faire face à une situation, ils chargent les autres.» Il rappelle que les statistiques des victimes étaient tenues quotidiennement. Les vrais chiffres (47 000 morts, 21 000 blessés) ont déjà été donnés, mais personne n’en a parlé. Il y eut également de très grosses pertes financières et matérielles, «c’était une politique de la terre brûlée», souligne-t-il. «Ce n’est pas nous qui avons déclenché la tragédie, nous, nous avons défendu le pays, ceux qui ont provoqué la tragédie sont connus», ajoute-t-il, estimant que c’est aux historiens de montrer cela.
A propos des disparus, le général Nezzar juge que la voie choisie par le président de la République pour régler ce problème est bonne, «il y a une commission qui s’en occupe». Il met en garde contre les risques de retomber dans la violence si on ravive le feu : «Aujourd’hui, chacun sait à qui il a à faire, les gens savent qui a tué leurs proches, les tueurs sont libres.» «On a agi à chaque fois qu’il y a eu des dépassements de la part des forces de sécurité : 168 militaires et policiers ont été jugés, dit-il, et s’il y a eu d’autres dépassements, on n’était pas au courant.»
Pour le général Nezzar, le nombre de disparus est de 8 000. «Dans les rangs des terroristes c’était la clandestinité, fait-il remarquer, au cours des accrochages avec les forces de sécurité, les terroristes ne laissaient pas leurs morts, ils avaient des éléments chargés de les emmener.»
Il n’y a pas de prison secrète en Algérie, insiste le général Nezzar qui rejette l’idée que des «disparus» se trouveraient en détention. Il rappelle qu’il y a eu un livre blanc fait par les ONG qui cite des cas de disparus supposés avoir été tués par l’armée, «nous avons enquêté sur ces noms, tous ont rejoint le maquis et certains ont été égorgés par les terroristes», précise-t-il. «Des familles ne savaient pas ce que faisaient leurs enfants, or, ils étaient au maquis ou participaient aux actions terroristes.» Ce livre avait évoqué le cas d’un enfant brûlé par l’armée, c’était faux, «son père est venu témoigner au procès de Paris», souligne le général Nezzar. Il reconnaît que le FIS a été plus fort en communication grâce aux chaînes satellitaires Al Jazeera, Al Arabya… le FFS aussi avec les ONG. Si le général Nezzar reconnaît qu’il y a eu des dépassements, il insiste sur le fait que «les plus grandes erreurs ne sont pas venues de l’armée, jamais ! Ce sont les autres qui doivent reconnaître leurs erreurs : ils ont tué, égorgé, jeté des cadavres dans des puits, il y a eu des charniers». «Il y a eu des actes de sauvagerie inimaginables, à l’exemple du cas où sur le lieu d'un massacre, un jeune du service national est arrivé le premier pour découvrir un bébé qui a été fracassé contre un mur ou une femme éventrée. Les gens en sont malades jusqu’à aujourd’hui.»
Le général Nezzar rejette le qualificatif d’éradicateurs collé aux militaires. «On a beaucoup entendu le mot éradicateur, dit-il, or, c’est l’armée du peuple, ce sont les enfants du peuple.» «Le problème n’est pas là, explique-t-il, nous sommes des militaires avec une formation militaire, on savait dès le début que la situation était difficile, on savait qu’il ne pouvait y avoir d’éradication face à ce type d’actions. Mais l’action sécuritaire était indispensable, en parallèle à d’autres démarches.» Pour lui, «tant que personne ne condamne le terrorisme, il agit, mais, estime-t-il, le peuple a été conscient, et sans lui on n’aurait pas réussi». «Si nous étions éradicateurs, personne ne serait descendu du maquis, mais 6 000 l’ont fait», conclut-il, en allusion au travail fait par l’armée, dans le cadre de la politique de la rahma, pour convaincre les terroristes de déposer les armes et se rendre.
Ramdane Ouahdi
http://algeriepatriotique.com/article/k ... terrorisme
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