Coopération Internationale Anti-Terroriste [Algérie]

[AAF 2020]

Vers la création d'un fonds africain pour la lutte contre le terrorisme


NAIROBI - La création d'un fonds africain pour la lutte contre le terrorisme a été recommandée mardi à Nairobi à l'issue du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA).
La proposition de création de ce fonds sera soumise au prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, a indiqué lors d'un point de presse le président du Conseil de paix et de sécurité pour le mois de septembre 2014, Idriss Deby Itno du Tchad.
La convention d'Alger de 1999 sur la lutte contre le terrorisme, son protocole additionnel de 2004 et la création du Centre africain d'étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) offrent une "base légale et institutionnelle solide" pour une coopération renforcée entre les pays membres, notamment en ce qui concerne l'échange d'informations sur les activités et mouvements des groupes terroristes, ont estimé des participants au sommet.
L'importance cruciale de la coopération et de la collaboration avec les partenaires internationaux a été soulignée.
Le sommet a souligné la nécessité d'une action internationale "renouvelée" pour priver les groupes terroristes et extrémistes violents de tout appui financier ou autre direct ou indirect.
Les travaux du sommet du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) consacré au renforcement de la lutte contre le terrorisme avaient débuté mardi matin en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
M. Sellal représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette rencontre à laquelle ont pris part les chefs d'Etat et de gouvernement africains.
Le sommet portait sur l'évaluation de la mise en œuvre des instruments pertinents de l'UA dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'adoption de mesures appropriées pour renforcer les capacités africaines afin d'éradiquer ce fléau.
Lors des travaux, M. Sellal a plaidé en faveur de mesures ciblées pour relever les défis de la prévention et de la lutte contre le terrorisme en Afrique.
"L'Algérie a confiance en la responsabilité de la vision et de la réflexion proactive du Conseil de paix et de sécurité qui saura proposer, sans nul doute, des mesures ciblées pour relever les défis de la prévention et de la lutte contre le terrorisme en Afrique", a-t-il déclaré lors du sommet africain sur la lutte contre le terrorisme.
Pour M. Sellal, il s'agit, aujourd'hui, pour les Etats africains d'"innover" dans la mise en mouvement des dispositifs normatifs et opérationnels de l'UA pour sans cesse adapter leurs efforts de lutte contre le terrorisme dans toutes ses formes et manifestations.
Concernant ce volet, l'Algérie soutient la prochaine mise en place, au niveau de la Commission de l'UA, d'une structure permanente entièrement dédiée à la lutte contre le terrorisme pour soutenir le Conseil de paix et de sécurité dans son action, a ajouté M. Sellal.

http://www.aps.dz/monde/10703-vers-la-c ... terrorisme

[AAF 2020]

SMAÏL CHERGUI, COMMISSAIRE À LA PAIX ET À LA SÉCURITÉ DE L'UNION AFRICAINE :

«Toute attaque terroriste contre un pays africain est considérée comme une attaque contre tout le continent»
«Toute attaque terroriste contre un pays africain sera désormais considérée comme une attaque contre tout le continent », a déclaré hier le commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui, en marge du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains sur la lutte contre le terrorisme à Nairobi (Kenya). L’Afrique, ce continent secoué depuis plus plusieurs années par le phénomène du terrorisme se propageant telle une traînée de poudre dans plusieurs pays, notamment ces dernières années, a amené les dirigeants des Etats à réfléchir à des mécanismes de lutte antiterroristes. Et l’une d’entre elle sera prise dans une déclaration sanctionnant les travaux de cette rencontre, a indiqué M. Chergui.
« C’est un sommet qui verra l’adoption d’une déclaration ou communiqué commun stipulant que toute attaque terroriste contre un pays africain sera considérée comme une attaque contre tout le continent », a-t-il précisé. Par conséquent, cela devra se traduire immédiatement par une assistance et une coopération de tous les pays africains pour aider le pays touché, a-t-il expliqué.
Le fléau du terrorisme commence à prendre des bases arrières dans certaines régions du continent, comme c’est le cas au Sahel, où sévissent plusieurs groupes terroriste affiliés à la nébuleuse Al Qaïda, tel qu’Aqmi, le Mujao et Boko Haram au Nigeria. Des milices terroristes en Libye, et depuis la chute du régime d’El Kaddafi, ont pris pratiquement des villes-clés et des infrastructures de base et menacent la vie des civils.
L’Egypte, en proie aux actes terroristes depuis le renversement de Moubarek, a vu ce phénomène s’accentuer après celui de Morsi. Hier même, à l’heure où se tenait le sommet, un attentat terroriste à la bombe, s’est produit au Sinai, en Egypte, tuant onze policiers. C’est l’attentat le plus meurtrier dans le Sinaï depuis des mois. Le sommet, initié par le Conseil pour la paix et la sécurité de l’UA, abordera aussi la question du financement du terrorisme, notamment le paiement de rançon. Ce sommet se porte sur l’évaluation de la mise en œuvre des instruments pertinents de l’UA dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l’adoption de mesures appropriées pour renforcer les capacités africaines afin d’éradiquer ce fléau.
Création d'Afripol : une des premières décisions antiterroristes
Dans la perspective de lutter contre le terrorisme, lié aux bandes criminelles et aux trafiquants d’armes, de drogue et d’organes qui sont une source de revenus impérissables, une réunion s’est tenue en février dernier, en Algérie, où il a été décidé de créer un nouveau mécanisme policier et militaire. L’Afrique s’apprête donc à se doter d’un organisme propre de coopération policière (Afripol) qualifié de «version africaine d’Interpol».
«Les pays africains ont des préoccupations communes en matière de criminalité. Des initiatives de ce genre ne peuvent être que bénéfiques sur le plan de la coopération et de la lutte contre les différents fléaux », avait déclaré à ce propos Mme Mireille Bellestrazzi, présidente de l’Internationale Police (Interpol) à Oran, au cours de la 22e Conférence régionale de cette organisation internationale de police.
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait annoncé, à l’occasion, sa création pour le mois de juillet dernier et dont le siège serait basé à Alger. Faisant face à des défis sécuritaires, dont le terrorisme, et exposée aux dangers du trafic d’armes, de drogue et du crime organisé, l’Afrique a besoin de davantage de coopération entre ses services de police. Smaïl Chergui avait indiqué, de son côté, qu’Afripol sera dotée de deux volets, l’un policier et l’autre militaire. C’est-à-dire que cette organisation aura les prérogatives pour intervenir dans un pays menacé par le terrorisme ou autre danger.
Par ailleurs, les chefs d’Etat et de gouvernement africains discuteront également de la mise en œuvre des conclusions opérationnelles de la 5e réunion des chefs de services de renseignement et de sécurité des pays de la région sahélo-saharienne, tenue les 19 et 20 mai à Ouagadougou, au Burkina Faso au cours de laquelle les participants se sont félicités de la dynamique générée par les consultations exploratoires engagées par l’Algérie en vue de créer les conditions nécessaires à la réussite du dialogue inter-malien inclusif comme convenu par le Mali et ses voisins lors de leur réunion consultative tenue à Alger, le 22 avril 2014.

http://www.letempsdz.com//content/view/130404/1/

[AAF 2020]

LUTTE ANTITERRORISTE EN SYRIE ET EN IRAK : Pourquoi l'Algérie ne participera pas à la «coalition anti-Daech»

L'Algérie ne participera pas à «l'offensive collégiale» décidée contre l'organisation terroriste appelée «Etat islamique» (EI) ou «Daech». L'Algérie ne figure pas dans la liste des dix pays arabes ralliés à l'initiative américaine de «mener une offensive militaire» contre cette organisation terroriste.
Une source du ministère des Affaires étrangères a expliqué le refus de l'Algérie de participer à cette «offensive militaire» par son attachement à son principe de «non ingérence dans les affaires internes des Etats».
Cependant, ajoute cette source, «l'Algérie ne renonce jamais à sa participation à la lutte internationale contre le terrorisme, ni à l'effort tendant à priver les organisations de leurs sources de financement, dont le paiement de rançons».
Cependant, certains observateurs évoquent d'autres raisons pour lesquelles l'Algérie ne veut pas s'impliquer dans cette «offensive» contre «Daech», organisation terroriste qui sévit en Syrie, en Irak et au Liban et qui menace de nombreux autres pays.
Les Etats-Unis d'Amérique ont clairement annoncé qu'ils agiront en territoire syrien sans l'accord de l'Etat syrien, contre l'«EI» ou Daech, tandis que le gouvernement syrien a expliqué que toute opération militaire devant se dérouler sur son territoire doit être menée en coopération avec lui. Ce qui est légal et juste, explique-t-on. Mais les pays participant à cette offensive menée par les USA pourraient être amenés à agir en territoire syrien sans l'aval de l'Etat de ce pays.
Ce qui est considéré, du point de vue légal (droit international), comme «une violation de la souveraineté de la Syrie». L'Algérie, qui demeure attachée au principe de non-ingérence dans les affaires internes des autres pays et au respect de la souveraineté des Etats, ne veut pas tomber dans cet éventuel piège, diront des observateurs avertis de la scène internationale.
D'autres pays, comme l'Arabie saoudite, se sont joints à la «coalition anti-Daech» présidée par les Etats-Unis, qui rappelle, étrangement, la coalition guidée par les USA et qui a mené à la destruction de l'Irak du temps où George Bush était président des Etats-Unis.
L'Arabie saoudite compte également parmi les premiers pays à avoir piétiné la souveraineté de la Syrie et de l'Irak en armant les «rebelles», dont des «djihadistes» de «Daech», leur assurant une formation militaire, les finançant et les armant.
«L'Arabie saoudite s'est retournée, cette fois, contre ses alliés de Daech après que les criminels faisant partie de cette nébuleuse se soient retournés contre le royaume saoudien», explique-t-on encore.
L'Arabie saoudite qui compte des milliers de «combattants» dans les rangs de «Daech» a peur que cette organisation terroriste destitue ses émirs et décide, alors, de se rallier à la «coalition» en constitution et qui aurait pour but inavoué, d'après de nombreux observateurs, de cibler l'armée syrienne au bénéfice des organisations terroristes sévissant dans ce pays depuis plusieurs années. De «muftis» d'Arabie saoudite ont attendu d'ailleurs pour considérer que «Daech» est une organisation terroriste.
Il aura fallu, rappelle-t-on, que cette organisation criminelle menace leur pays et que l'Arabie saoudite se rallie à l'initiative américaine pour que ces «oulémas» se prononcent après la mort de centaines de milliers de personnes en Syrie, en Irak et au Liban, tués par l'«Etat islamique». Pour des experts des questions internationales, «Daech» a plutôt servi les intérêts américains en offrant un prétexte aux USA d'intervenir militairement dans la région.

http://www.letempsdz.com//content/view/130968/1/

[sadral]

Le général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah reçoit le chef d’état-major des Armées françaises




Le général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a reçu dimanche à Alger le général d’Armée Pierre de Villiers, chef d’état-major des Armées françaises, en visite en Algérie.

Les entretiens, qui se sont déroulés au siège de l’état-major de l’ANP, se sont élargis aux membres des délégations des deux pays. L’état de la coopération militaire bilatérale et les questions d’intérêt commun ont été abordés par les deux parties qui se sont échangé les analyses et points de vue sur les problèmes d’actualité.

Le général d’Armée Pierre de Villiers effectue une visite officielle en Algérie du 13 au 15 septembre à l’invitation du général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah. Il se rendra, lors de sa visite, à l’Ecole d’application des troupes spéciales de Biskra en 4e Région militaire. (Aps)

http://www.algerie1.com/actualite/le-ge ... rancaises/

[AAF 2020]

[AAF 2020]

Messahel participe mardi à New York au Forum global de lutte contre le terrorisme

Le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, est arrivé dimanche soir (heure locale) à New York pour participer à la 5ème réunion ministérielle du Forum global de lutte contre le terrorisme, dont les travaux débuteront mardi.
Les travaux de cette session seront consacrés notamment à l'examen de l'extrémisme violent, de la situation au Sahel et en Afrique, et de la question du financement du terrorisme en relation avec le renforcement des mécanismes internationaux pour le tarissement de ses sources, en particulier le trafic de drogues et le paiement des rançons.
L'Algérie avait proposé lors du dernier Sommet du Conseil de paix et de la sécurité de l'Union africaine (UA), consacré au terrorisme et à l'extrémisme violent, qui avait eu lieu le 3 septembre courant à Nairobi (Kenya), à la tenue à Alger d'une réunion de haut niveau sur le tarissement des sources de financement du terrorisme, rappelle-t-on.
M. Messahel, prendra part, par ailleurs, à une réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité de l'UA qui se tiendra en marge des travaux de la 69ème session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
Placée sous la présidence du ministre des Affaires étrangères du Tchad qui préside pour le mois de septembre le Conseil de paix et de sécurité, la réunion portera essentiellement sur la situation en Libye.

http://www.letempsdz.com//content/view/131506/1/

[AAF 2020]

L’Algérie fournit aux États-Unis le nom des activistes algériens de Daech


Les contours de la coopération algérienne dans la lutte contre les islamistes de l’État islamique se précisent. L’agence chinoise Xinhua, citant « une source sécuritaire algérienne », affirme que l’Algérie va livrer aux États-Unis la liste des Algériens qui sont partis combattre en Irak.
« Les services de renseignement américains ont, selon la même source, sollicité l’Égypte et la Tunisie afin de collecter un maximum de données sur les combattants arabes, notamment nord-africains, qui se sont engagés dans les troupes de l’EI, communément appelé Daech », ajoute Xinhua.
La coopération sécuritaire entre l’Algérie et les États-Unis n’est pas nouvelle. Lors de sa visite à Alger en avril dernier, le secrétaire d’État américain, John Kerry, avait estimé que « les États-Unis restent solidaires avec l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme et continueront à travailler avec ce pays dans le cadre du Forum global de la lutte contre le terrorisme (GCTF) ».Dans différents rapports américains, l’Algérie est considérée comme un « État pivot » dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme.

http://www.algerie-focus.com/blog/2014/ ... -de-daech/

-

[scorpion-rouge35]

j’espère qu'ils les élimineront tous avant qu'ils rentrent en Algérie .

[Meko2000]

Salam

Je suis d'accord avec toi scorpion-rouge35 pas de pitié pour c'est Halouf

[AAF 2020]

La peur de devenir le nouveau Pakistan


Des politiques craignent de transformer l’ANP en sous-traitant.
Plusieurs personnalités estiment qu’en coopérant avec les Etats-Unis et l’Europe, l’Algérie devient une cible privilégiée pour le terrorisme international.
L’Algérie a-t-elle pris le risque de se «pakistaniser» ? C’est la crainte qui s’exprime au lendemain du choc. La crainte de voir le pays glisser sur une pente qui a fait du Pakistan un pays déliquescent, dont l’Etat central est incapable de contrôler son territoire national, un pays éclaté, dont la population est victime des luttes d’influence politiques et des surenchères religieuses, un pays sans boussole devenu le jouet de toutes les instrumentalisations géopolitiques.
«Cela fait des années que je me bats contre ce statut de gendarme dans lequel on veut enfermer notre pays, s’emporte l’ancien ministre et ambassadeur Abdelaziz Rahabi. Mais ce rôle de partenaire privilégié dans la lutte antiterroriste nous expose au terrorisme international, il engage notre responsabilité et des dépenses qui pourraient être attribuées à l’amélioration du quotidien des Algériens.» Après l’assassinat d’Hervé Gourdel, le guide de haute montagne de 55 ans, plusieurs personnalités dans la classe politique et dans la société civile estiment que l’Algérie est en train de «payer son étroite coopération avec les Etats-Unis et l’Europe dans la lutte contre le terrorisme international».
Une collaboration (par le renseignement et le soutien logistique en particulier) devenue, en deux ans, de plus en plus étroite à la faveur de l’éclatement de la crise au Mali début 2012, de la prise d’otages de Tiguentourine en 2013 et de la chute des régimes libyen et tunisien. Vendredi dernier, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry — venu pendant la campagne présidentielle pour demander à Alger d’être plus offensif à la frontière libyenne — a d’ailleurs exprimé la reconnaissance des Etats-Unis pour «les efforts de l’Algérie dans la lutte antiterroriste».

Quelques jours plus tôt, c’est le chef d’état-major des armées françaises, Pierre de Villiers, qui, en visite à Alger, pressait à une intervention militaire collective en Libye. «Même si la politique algérienne a beaucoup changé depuis quelques mois – on sent qu’elle sort de sa réserve –, elle résiste à l’implication militaire qu’on attend d’elle, pas seulement au nom des intérêts étrangers, nuance le politologue Imed Mesdoua, mais aussi, de l’avis des diplomates, parce qu’il y a une véritable reconnaissance de l’expertise algérienne, car les scénarios prédits par Alger sur le Mali ou la Libye sont en train de se produire.»
Légitimité
Youcef Khababa, député et chef du groupe parlementaire l’Alliance de l’Algérie verte (islamistes), regrette, quant à lui, que «l’Algérie, qui a fait beaucoup d’efforts pour éradiquer le fléau du terrorisme avec sa politique de réconciliation nationale, se retrouve touchée par les troubles à ses frontières et par les interventions de la France en Afrique». Mohand Tahar Yala, général à la retraite et fondateur du Mouvement pour la citoyenneté, ne s’étonne pas que l’Algérie «paye les conséquences de cette politique». «J’ai toujours dit que nous ne devions pas participer à la lutte antiterroriste que la communauté internationale nous a laissés mener seuls dans les années 1990 en fonction des stratégies des autres, élaborées ailleurs, mais au nom de nos intérêts internationaux. Je plaide d’ailleurs pour que nous travaillions avec les pays voisins de manière plus étroite afin que toute intervention étrangère se fasse au service des peuples et non pas des régimes».
Mohcine Bellabas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, va plus loin : «Coopérer ou pas au risque de voir l’armée se transformer en sous-traitante est un débat qui existe. Pour éviter cela, je pense qu’il y a urgence pour ce pouvoir de puiser sa légitimité dans des élections libres et transparentes.»

http://www.elwatan.com/actualite/la-peu ... 85_109.php

[kaci]

De l'opposition pour faire de l'opposition, mais l'analyse est " à côté".
Oui, l'islamisme, l'intégrisme sont des tendances lourdes de la société algérienne, et le terrorisme n'en
est que la conséquence, en l'absence d'un effort exceptionnel vers le développement, l'émancipation de toute la société, l'éradication des fléaux sociaux, misère, chômage, analphabétisme, inégalités sociales, hogra et destruction des valeurs de patriotisme, d'équité, la valeur travail et ainsi de suite. Voilà, le terreau de l'islamisme armé.
Des Algériens se battent, cf le smartphone de condor, le plus plat du monde, 5 mm svp. Malgré le capharnaum, les sabotages et autres problèmes.
Le pire dans cette affaire est que c'est dans l'appareil d'Etat que l'on trouve les partisans du patriotisme, souvent démunis face aux forces du fric et de l'arrogance; non, l'Algérie ne fait que choisir le camp qui est le sien, sans céder sur les principes.
Chapeau bas à tous les cadres Algériens impliqués dans le dossier malien et bientôt libyen, sans oublier un hommage aux victimes (Algériennes, on en a, et autres) au Mali et en Libye du terrorisme.

[numidia]

les maux dont tu parles n'expliquent absolument pas tout
ils peuvent jouer leur rôle je ne le nie pas, mais alors si ils sont les causes directs expliques-moi en quoi les Libyens, qui étaient les nantis du Maghreb, un niveau de vie et du fric à gogo, pourquoi sont-ils actuellement le plus grand "sanctuaire" de ces groupes terroristes ?
expliques-moi aussi pourquoi nombre de pays très pauvres ne connaissent pas ce phénomène ?
expliques-moi aussi pourquoi dans les rang des groupes terros il y a nombre de gens nantis, issus de familles aisées ?

les choses ne sont pas dûes juste à une question de niveau de vie socio-économique, je ne le pense pas.

[Palmier Dattier]

D'accord avec toi Numidia. L'explication socio-économique n'explique pas tout. L'islamisme politique est une donne constitutive des sociétés musulmanes. Ce n'est pas là une très grande découverte...

[numidia]

le problème c'est quand ils en arrivent à confondre exercice politique et criminalité, c'est là que tout bascule
je ne parle pas d'islamisme politique car pour moi ça réduit l'Islam à un exercice politique, c'est vraiment nier l'extrême force et richesse qu'est l'Islam

ce terme est dévié et détourné par des gens qui usent et abusent les autres, c'est ce qui fait d'eux des démagogues et des usurpateurs
par contre il est normal pour tout à chacun d'intégrer dans son quotidien et dans sa vie sociale les principes inculqués par notre dimension religieuse, sans pour autant tombé dans les travers de ces soit disants groupes politiques qui sont des groupes qui instituent non pas la tradition locale multi-centenaire mais qui prônent leur volonté et leur vision de façon unilatéral sans place au débat ou à la construction sociale

l'exemple chez nous du FIS qui à l'exclusion des autres a dit être seul détenteur de la vérité divine (staghfellah) est un argument de poids
[edit: je rajoute ceci: ils ont également nié le passé algérien, craché sur la résistance et sur la Révolution, niée certaines valeurs intrinsèques à notre société
ils ne sont en rien représentatif d'un soit disant courant héritier de valeurs ancestrales, ils ont surtout importé des concepts non-algériens, loin de notre passé traditions et valeurs religieuses]
idem pour le système existant en Arabie saoudite, leur islamisme politique a prouvé le niveau de déviations et de turpitudes de leurs idéologues

ce qui est apparent dans tout ces groupes c'est leur prétention a être au-dessus des autres, à être seuls détenteurs de la vérité
malheureusemnt nous sommes victimes et otages de leur propagande, nos pays payent le prix de leur déviances

les penseurs du salafisme ne reprennent pas les siècles de pensée musulmane dans leur ensemble pour en faire un cadre et fil conducteur
ces penseurs ne se fixent que sur certains éléments de l'histoire musulmane, une infime partie et l'imposent comme un bloc universel
les partis dits "islamistes" reprennent ces schémas réducteurs et très parcellaires pour conduire des revendications politiques à visée essentiellmet de prise de pouvoir, et non de construction sociétale

le débat est complexe, mais l'histoire depuis la chute des Ottomans (notamment en Arabie), des pays arabes et leur relation avec leur passé est biaisé en grande partie par un manque d'introspection et de réflexion profonde sur leur nature, leur objectifs, leurs potentiels

[deyaziz]

Les occidentaux ont fabriqué un monstre, ils le nomment : « Etat Islamique »mais ce monstre n a absolument rien à voir avec l’Islam. Ce monstre a été lâché en Irak le pays qu’ils ont complètement dévasté ou il n’y a plus aucun pouvoir ni forces de sécurité pour combattre ce monstre enragé, l’Irak point de départ de la civilisation arabo-musulmane dont l'État a très douloureusement frappé Israël en 1991. Ce pays constitue actuellement un terrain favorable pour le développement et la montée en puissance du monstre avec l’argent et les jeunes des pays arabes et des musulmans, et au fur et a mesure il va envahir tout le monde arabe et musulman pays par pays après les avoir déstabilisés, et affaibli et militairement économiquement etc.… Le message est claire, net et précis : Pays du monde entier voici ce que c’est que un Etat Islamique. Arabes et musulmans ne songer jamais a votre État Islamique car voici le sort qui vous serait réservé si vous essayerez de créer votre Etat Islamique. Par ailleurs ils rassemblent le monde entier pour combattre indirectement cette religion qui gagne chaque année des milliers de fidèles parmi les citoyens Européens et Américains car et cela depuis l’histoire de Mohamed Ali Clay, ces citoyens réalisent de jour en jour qu’il n’existe qu’un seul Dieu c’est celui des musulmans ALLAH JELLA JALALEHOU, que Mohamed est vrai et c’est le Dernier Messager de Dieux et que l’Islam est la religion choisi par Dieu le tout puissant pour toute l’humanité et pour tous les temps. L’Eglise ou le Vatican comme les Israéliens (hautes instances religieuses juives) n’ont plus aucun doute sur cela , ils ont admis cette vérité et cela depuis longtemps, oui ils ont compris que l’Islam est la religion qu’il faut pour un monde meilleur et qu’un jour proche cette religion sera épousée par toute l’humanité , Les Juifs ont étudié le Coran( el koran el karim) et cela duis son arrivée sur terre et ils ont compris son contenu par conséquents ceux qui ont peur a tord de cette religion car ils ignorent que le prophète disait : « asslim, taslam » et tous ou a grande majorité musulmane les peuples du monde entier vivront nettement mieux, alors ils ont décidé de recommencer la guerre des croisades pour combattre l’Islam et empêchez la création d’un Etat Islamique sous n’importe quelle forme ni en Iran ni ailleurs …… ils ont créé ce monstre Diich. deyaziz.