Le système de surveillance des frontières

Venez discuter et débattre a propos de l'Armée Algérienne "uniquement" lorsque le sujet débattu ne concerne pas spécifiquement une armée (contrats, doctrine...).
Répondre
Avatar de l’utilisateur

dil@w
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4259
Inscription : 31 mars 2012, 11:24
Localisation : DAAE-LFMT
Contact :

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par dil@w »

J'ajoute a ton intervention Sifax que ce système n'est pas dirigé uniquement contre les terroristes mais également contre les trafiquants de tout genre qui portent préjudice a l'économie nationale
Image
"It's better to stand and fight. If you run away, you'll only die tired"
Peace Through Superior Firepower
The whole world must learn of our peaceful ways, by FORCE !
Avatar de l’utilisateur

abdelK
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 1809
Inscription : 30 mars 2012, 18:14
Localisation : Parmi les anges et les démons.

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par abdelK »

Exact Sifax, ce sont souvent des convois de véhicules type 4X4 car ce sont les seuls moyens efficaces dans cette région (autonomie, charge utile, passement d'obstacles). Ce sont généralement des véhicules chargés comme des mules de choses en tout genre, donc à la signature bien visible, ce qui n'a rien a voire avec l'impressionnante diversité de choses qui passent la frontière Mex-USA. Le traitement des signaux est bien plus facile quand tu connait la configuration de la cible à traquer par les différents senseurs. Rajouter à cela le fait que les mouvements sont extrêmement rares dans ce no man's land qu'est le Sahara (un background bien calme et plat) cela fait que la détection est bien plus aisée. Enfin pour ce qui est de la réponse elle est simple, si le convoi ne s'arrête pas il est soufflé sur le champ, ce que généralement tu ne fais pas avec un clandestin qui traverse en provenance du Mexique :!:
Image
l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


Malek Haddad

mark2013
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 2094
Inscription : 26 juillet 2012, 20:08
Localisation : Algiers , Algeria

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par mark2013 »

en effet Dil@w il nous faut un Système dans les plus bref délai en plus de l’amplification de l'utilisation des Drones ; Spy /Observation satellites SIGINT Aircrafts et d'autre moyens( d'ailleurs il y a des prospection avec les US concernant tout les moyens que je vient de citer espérant juste que sa aboutisse .... ) la dernière attaque sur notre site gazier de Tigentourine a démontrer que les forces terrestre et les forces Aérienne conventionnelle ( Hélico..ect ) et même si ces derniers sont en nombre et en constante alerte ne peuvent pas prévenir et anticiper toute les attaques car sans les moyen technologique adéquat il y aura toujours des brèches , surtout quant on voit l’immensité du territoire a couvrir et en ces temps difficile que traverse la région ( instabilité en Libye ; Tunisie ; guerre au Mali ..ect )
wars come and go but my soldiers stay eternal (Tupac Shakur)
Avatar de l’utilisateur

KRATOS
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 1493
Inscription : 21 mars 2012, 17:39

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par KRATOS »

Cameron will be accompanied in Algiers by his national security adviser, Sir Kim Darroch. They are expected to discuss how to secure the Algerian borders using satellite technology
http://www.guardian.co.uk/politics/2013 ... error-talk
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par anzar »

We want Sentinel R Mister Prime Minister........
Image
Avatar de l’utilisateur

abdelK
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 1809
Inscription : 30 mars 2012, 18:14
Localisation : Parmi les anges et les démons.

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par abdelK »

anzar a écrit :We want Sentinel R Mister Prime Minister........
Amen :angem:

Juste une question Anzar, que valent leurs shadow R1 comparés à nos Beech HISAR?
Image
l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


Malek Haddad
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par anzar »

Plus gros et plus puissant, ils ont le même SLAR et suite éléctronique que les U-2 de l'USAF/CIA :face: Voilà où le bâts blesse
Image
Avatar de l’utilisateur

abdelK
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 1809
Inscription : 30 mars 2012, 18:14
Localisation : Parmi les anges et les démons.

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par abdelK »

anzar a écrit :Plus gros et plus puissant, ils ont le même SLAR et suite éléctronique que les U-2 de l'USAF/CIA :face: Voilà où le bâts blesse
En fait je parlais des shadows R1 non des sentinels R1 qui seront à coup sûr très difficiles à obtenir à cause du système embarqué. Les shadows R1 sont utilisés par le même escadron que les Sentinels R1 et sont basés sur la même plate-forme que nos HISAR.

Image
Image
Image
Image
l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


Malek Haddad
Avatar de l’utilisateur

anzar
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 21642
Inscription : 21 mars 2012, 11:50

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par anzar »

Ah ok j'avais pas fais gaffe :P C'est un système plus récent donc plus performants je suppose, les HISAR sont issus d'une tech des années 90 faut pas l'oublier
Image
Avatar de l’utilisateur

Abdeka
Djoundi (جندي)
Djoundi (جندي)
Messages : 14
Inscription : 30 mars 2012, 13:48

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par Abdeka »

Projet de surveillance électronique des frontières
Concours international 2007
Projet en cours

Maître d’ouvrage
Ministère de la Défense
République Algérienne Démocratique et Populaire

Mandataire
THALES Land & Joint Systems

Maître d’oeuvre
Bureau Architecture Méditerranée

Programme
Postes de Surveillance Electronique des Frontières
Commandement Opérationnel, bureaux,
hébergement, restauration.
1 200 m² de SHON par sites
Total SHON: 22 000 m2

Coût Global Projet
1 Milliard de $ US

Image

Image

Image
http://www.bamarchi.com/rubrique-73.html
Avatar de l’utilisateur

tchpako
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 4898
Inscription : 31 mars 2012, 19:11
Localisation : DZALG
Contact :

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par tchpako »

très intéressent :n111:
Image Image

Palmier Dattier
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 1752
Inscription : 01 avril 2012, 16:59

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par Palmier Dattier »

La seule barrière électronique pour contrôler et sécuriser nos frontières : celle constituée par le peuple algérien autour de l’ANP !


La nature de la menace militaire sur l’Algérie a largement évolué depuis que « la Révolution du Jasmin » en chassant Zine Al Abidine Ben Ali a ouvert la voie à des mouvements de renversements de régime dans le Monde Arabe visant exclusivement les Etats républicains (Tunisie, Libye, Egypte, Syrie, Yémen). Le contexte maghrébin s’en est trouvé profondément modifié avec comme facteur aggravant la dissolution de facto de la Libye par l’action de l’OTAN et le déversement des arsenaux de cet Etat au bénéfice exclusif de groupements de mercenaires actifs essentiellement en Syrie, en Tunisie et au Mali et tentant de s’implanter en Algérie. Il est intéressant de noter que ces armes de qualité ne semblent pas se diriger vers le sud Liban ou le Hezbollah constitue pourtant aujourd’hui le centre de gravité de la résistance arabe à Israël. Si les bandes de mercenaires en Syrie qui mettent ce pays à feu et à sang au nom d’un combat démocratique douteux ne cachent guère leurs filiations qatariotes, force est de reconnaitre que le seul Etat républicain appartenant à cet ensemble civilisationnel et n’ayant pas été emporté par ces 7 mois qui ébranlèrent le Monde Arabe reste l’Algérie. Notre pays doit désormais faire face seul à une situation conflictuelle qui passe d’un niveau de basse intensité (question sahraouie) à un échelon de moyenne intensité avec des adversaires prenant la formes de mercenaires/terroristes relayés par leurs puissants sponsors du Qatar et du Maroc sous l’œil bienveillant des Etats Unis.

La déconvenue militaire Russe en Afghanistan et la défaite idéologique communiste matérialisée par l’effondrement du Mur de Berlin ont eu pour conséquence dans notre région du monde de sonner le glas du modèle républicain arabe socialiste. Cette défaite d’un modèle idéologique a mécaniquement ouvert la voie à la montée d’un islamisme réactionnaire dans les sociétés civiles des pays arabes républicains, alors que ce mouvement idéologique, conservateur dans ses élites dirigeantes mais largement emprunt de religiosité au niveau de sa base populaire, est installé depuis fort longtemps à la tête des pays monarchiques. Seul le Liban, en raison de son système politique confessionnel et de la force de la révolution iranienne a su promouvoir un islamisme progressiste, populaire et anti-impérialiste qui a connu ses heures les plus glorieuses dans son action de résistance remarquable à l’agression israélienne de 2006. A cet égard le fait qu’islamisme réactionnaire s’identifie au sunnisme - exception faites du Hamas palestinien - et qu’islamisme progressiste et anti-impérialiste se confondent avec le chiisme ne concourent pas à une décantation nécessaire dans le monde musulman pour favoriser l’émergence d’un front populaire uni et anti-impérialiste à même de défendre plus efficacement les peuples arabes contre les actions coordonnées des centres de la mondialisation.

Cette surdétermination des instances confessionnelles, si caractéristique des sociétés arabes, auto-excluant l’ajustement coordonné de lignes de forces populaires explique en grande partie le peu de poids de la diplomatie algérienne dans le Monde Arabe et son incapacité à imposer une perspective alternative en dehors d’une alliance problématique avec l’Iran. Il nous faut aussi noter, que dans le cas de l’Algérie, c’est certainement la dimension populaire de la République qui l’ancre dans la réalité nationale et lui donne un contenu signifiant ; de même que c’est le caractère populaire du Hezbollah qui lui confère une telle force identitaire lui permettant de défier la superpuissance militaire du Grand Moyen Orient qu’est Israël. C’est donc le caractère populaire anti-impérialiste des sociétés et des Nations (que ce caractère soit d’essence laïc ou islamiste, là n’est absolument pas la question !!!) qui doit guider les lignes directrices de notre action diplomatique pour y trouver le renforcement de la dynamique naturelle propre à notre Etat. A cet égard la contestation de l’ordre conservateur islamiste en Tunisie et en Egypte sont des signes avant-coureurs que de profonds ressorts de défenses nationales existent dans ces sociétés et qu’une diplomatie algérienne attentive et intelligente doit prendre en compte de manière diligente. Le Président iranien Ahmadinejad ne s’y est pas trompé, lui, qui a dernièrement rendu visite à l’Egypte, centre de basculement du Monde Arabe. A quand une visite du Président de la République Algérienne et Démocratique en Egypte pour faire face à ses responsabilités historiques ?

L’Armée Nationale Populaire algérienne porte en son nom le terme Populaire et prône donc une défense du même ordre. Que signifie au juste ce terme aujourd’hui, à l’ère de bouleversements profonds, de la technologie et de la professionnalisation des armées et en quoi notre défense nationale en étant populaire dans son acception moderne pourra défaire l’impérialisme alors que les forces militaires françaises occupent déjà Tessalit à la lisière de l’extrême sud algérien?

Une ligne Maginot électronique

Face aux menaces qui s’amoncellent et dont la crise de Tinguentourine a constitué un fait saillant d’aucuns prônent une défense arc-boutée autour d’une ligne électronique qui viendrait protéger nos frontières d’éventuelles infiltrations terroristes. Outre le cout faramineux qu’une telle ligne de défense électronique tout au long des milliers de kilomètres de frontières impliquerait, cet investissement serait mieux employé dans d’autres actions de défense nationale bien plus urgentes à notre sens. En effet, il n’est pas certain qu’une barrière électronique puisse empêcher le passage des terroristes. Les commandos sahraouis ont depuis bien longtemps démontré que le mur de sable marocain, en réalité doublé d’une barrière électronique installée par les israéliens est tout à fait franchissable. La fin de l’action militaire sahraouie contre le Maroc n’est pas du à l’édification du Mur de Sable comme l’avancent les thuriféraires du régime marocain mais à un choix stratégique de l’Algérie imposé aux sahraouis d’aller par le dialogue et la diplomatie à un compromis historique avec le Maroc. Il s’agit pour les algériens de ne pas insulter l’avenir et de donner toutes ses chances à une intégration maghrébine inscrite dans la nécessité de l’histoire des peuples d’Afrique du Nord.

Pour que cet immense ouvrage puisse voir le jour dans notre pays, il nous faudrait également hisser le niveau qualitatif de notre branche électronique pour y puiser les outils industriels à même d’assurer la production et la maintenance des systèmes technologiques de base qui mettront en œuvre cette ligne de défense d’un nouveau genre dans notre histoire. Il est fort à parier que les industriels occidentaux qui se chargeront d’une telle édification seront les mêmes, ou à peu de chose près, que ceux qui fourniront les contre mesures électroniques capables de neutraliser cette barrière électronique si la nécessité stratégique pour les Etats-Unis devait s’en faire sentir. Qui peut en douter ?

Les conditions climatiques peu propices (chaleur et poussières) à la bonne maintenance d’une électronique passive sans des infrastructures lourdes en termes de bâtiments, routes et acheminement de la puissance électrique/fibres optiques et les nombreux vents de sable finiront par rendre les fausses alarmes tellement intempestives que l’on peut à juste titre se demander si cela n’en affectera pas la vigilance des personnels qui seraient en charge d’une telle ligne Maginot. Ministre de la Guerre en France au début du XXème siècle, André Maginot fit construire une ligne de défense fortifiée tout le long de la frontière Est de la France. Elle fut neutralisée par les Panzer nazis avec une puissance de feu bien inférieure aux canons Creusot Loire de la ligne Maginot car ces engins légers et rapides n’eurent aucun mal à la contourner par les Ardennes, contreforts montagneux, jugés à tort par l’Etat-major français de l’époque, infranchissable par des divisions mécanisées, adeptes de la « Blitzkrieg ». C’est le sort qui attend notre ligne Maginot électronique qui par bien des aspects part d’une vision rentière de notre défense nationale posant faussement comme un postulat illusoire la suprématie de la technologie sur les menaces transnationales qui nous assaillent.

Par contre nous sommes favorables à une ligne de défense électronique mobile, montée sur des camions, pouvant se déployer sur des centaines de kilomètre, en des endroits précis de notre territoire lorsque notre renseignement ou les circonstances nous imposent de le faire. Une telle ligne électronique a pour elle d’être dynamique, mouvante, de compléter un dispositif sécuritaire humain actif et de pouvoir se déployer de manière semi-permanente non seulement aux frontières mais aussi au sein de notre territoire pour la protection de sites que nous jugeons stratégiques. Il est bien entendu que cette barrière électronique mobile, moins puissante qu’une barrière électronique fixe mais plus souple d’emploi, viendra en complément du dispositif électronique aérien que nous possédons déjà et à une observation satellitaire qu’il nous faut absolument renforcer avec l’aide de puissances amies (Inde, Russie, Chine).

Les contraintes d’un territoire immense

Les contraintes imposées par notre territoire essentiellement désertique et sa profondeur géostratégique, le plongeant loin au cœur de l’Afrique sahélienne sont jugés bien souvent comme une marge de manœuvre supplémentaire et un atout pour l’organisation d’une défense nationale arc-boutée sur une géographie de ce point de vue exceptionnelle. Si cela reste vrai pour imaginer une posture défensive et puiser une doctrine militaire originale face à une alliance militaire surpuissante (l’OTAN) ; l’immensité du pays, entouré de six Etats environnants et d’un territoire autonome le Sahara occidental, l’allongement de nos frontières sur 6385 kilomètres nous obligent à bien plus de réalisme dans l’approche de la défense de notre espace national.

En plus de ces contraintes naturelles qui s’imposent à notre outil de défense national, un certain nombre d’ouvrages transnationaux comme l’achèvement de l’autoroute Est-Ouest et plus encore la route transsaharienne d’aujourd’hui, ou encore le lancement du gazoduc Nigal de demain, nous obligeront à de nouvelles approches sécuritaires imposées par l’évolution inéluctable d’une certaine intégration économique africaine portée par les logiques du NEPAD et de la mondialisation. Face à l’ensemble de défis complexes et entrecroisés, notre défense nationale doit s’articuler autour de lignes d’action au service d’améliorations qualitatives liées essentiellement au transport/logistique, aux télécommunications et à un corps de troupes intégrés et élitaires.

La crise malienne a mis cruellement en lumière l’impératif de mobilité de nos troupes pour les basculer d’un point à un autre de nos frontières dans des délais très courts ; là où les forces agressives nous mettent dans l’obligation impérieuse de la riposte. Les investissements de long terme que doit imposer l’ANP à la Nation pour améliorer sa défense nationale et qui possèdent un fort contenu populaire (c’est à dire au service de la collectivité générale) doivent être constitués d’un réseau de chemin de fer moderne et de routes renforcées, de raffineries multiples doublées de tubes (pipe lines en particulier pour transporter le Jet fuel) bien répartis et enfin d’un network de fibres optiques couvrant l’ensemble du territoire national.

L’impulsion publiquement assumée par l’ANP de ces trois directions de développement identifiées comme prioritaires par-dessus tout doit permettre à terme à nos troupes de se déplacer en des temps records d’un point à un autre de notre territoire, de s’approvisionner sans difficultés en carburant ou que se trouvent ses troupes sur le territoire national et quelle que soit l’arme (air, terre, mer) grâce au jet fuel et de communiquer de manière instantanée, sécurisée en envoyant des paquets massifs de données sur des réseaux de télécommunication modernes, enterrés pour des raisons évidentes.

Dans ces trois secteurs névralgiques pour bâtir un outil de défense nationale au service du peuple et en adéquation avec nos contraintes, il est au préalable nécessaire de souligner les incohérences dans les politiques de développement confiées au secteur civil. Pour ce qui concerne l’Autoroute Est-Ouest qui s’étend sur 1200 km, seuls deux adjucataires ont été retenus alors qu’il aurait fallu tronçonner cet ouvrage stratégique au bénéfice d’une dizaine de sociétés de dimension mondiale. Nous aurions eu l’immense avantage de disposer de nombreuses sociétés internationales capables de poursuivre à un rythme soutenu le renforcement de notre réseau autoroutier au-delà de l’achèvement de cette infrastructure stratégique et ce d’autant que nos disponibilités financières nous le permettent. Les distorsions voulues par les « élites » compradores ont imposé un autre choix pour des intérêts particuliers et dont la presse nationale s’est faite l’écho autant qu’elle le pouvait. Cela doit cesser immédiatement car cela retarde notre effort de défense nationale et réduit les capacités logistiques et de mobilité de nos armées !

De même et pour des raisons tout à fait similaires, le chemin de fer ainsi que les projets de grande boucle du sud, de pénétrante en double voie ferrée en écartement standard tout au long de la frontière algéro-marocaine ; la rocade ferroviaire des Hauts-Plateaux sans même parler de la pénétrante ferroviaire vers Hassi-Messaoud ont toutes été rejetées aux calendres grecques. Cela est inadmissible ! La lutte sans merci contre la corruption et la restructuration de l’Anesrif (www.anesrif.dz) sont là aussi des questions de défense nationale urgentes.

Que nos regards se tournent vers le secteur des hydrocarbures et nous constatons que pour des raisons essentiellement liées à la corruption Sonatrach choisit de développer une seule méga raffinerie en un point précis du territoire en lieu et place de plusieurs raffineries d’importance moyenne sur l’ensemble de notre territoire national, y compris le sud . Par ailleurs la raffinerie projetée si elle fait la part belle au diesel pour répondre à l’évolution de notre parc de véhicules oublie complètement le Jet Fuel (ou si peu !), alors que c’est le carburant militaire par excellence. Est il nécessaire de souligner que le ridicule retard pris pour aller vers la construction de cette fameuse méga raffinerie en dit long sur les lobbys algériens assis sur la rente des commissions générées par le Naphta, produit semi-fini que nous ne valorisons pas par des raffineries en raison des intérêts de certains algériens et étrangers (les mêmes qui nous sont hostiles) constitués autour du commerce du pétrole.

Enfin l’instabilité chronique à la tête d’Algérie Télécom, en butte aux pressions des lobbyistes de tous poils a fini par retarder de manière éhontée la généralisation de la fibre optique à tel point que nous sommes de ce point de vue parmi les derniers dans le Monde Arabe au classement des Nations et qu’il a fallu que l’armée prenne les devants en érigeant son propre réseau de télécommunication avec l’aide des chinois qui aurait été bien mieux complété si le secteur civil avait été mieux géré. Je ne veux même pas parler ici des opportunités stratégiques en termes de défense nationale, offertes par le marché des télécoms sahéliens dans lequel Algérie Télécom aurait parfaitement pu s’intégrer en lieu et place de se disputer et de consacrer tant d’énergie à s’attirer les faveurs de Ericsson, Huwai et autre Alcatel…

Dans ces trois secteurs (transport, Energie, Télécoms), je suggère qu’un certain nombre de grandes orientations stratégiques soient tranchées sans aucun recours possible au sein du comité de sécurité nationale et le suivi assuré par les instances militaires compétentes en nommant des administrateurs adéquats (ex militaires), sans bien entendu se substituer à sa mise en œuvre par les sphères civiles en charge de leur développement opérationnel. Ce sont là, les exigences et les enseignements concrets que doit tirer l’ANP des évènements de Ain Aménas et l’heure est propice de les poser en des termes crus à ceux qui à la Présidence ont la fâcheuse tendance de se comporter en maitres absolus du pays. Ce pays appartient à tous et donc à l’ANP également car elle a pour devoir historique contrairement à d’autres armées du monde d’ériger une politique de défense efficace c'est-à-dire populaire !

Dépôts de carburant et Jet Fuel, les deux piliers solides d’une politique de sécurisation de nos frontières intégrée à notre économie

La direction de Naftal vient de passer, sous l’urgence et par procédure salvatrice de marché de gré à gré avec l’entreprise publique BATMETAL, commande de capacités additionnelles en termes de dépôts de carburants. Si Naftal concède publiquement une gestion extrêmement tendue de ses réserves en carburants, que doit-on penser alors des réserves en carburants de l’ANP! Non seulement, il nous faut développer de multiples raffineries d’importance moyenne en plusieurs points de notre territoire mais il est également nécessaire de les relier aux dépôts de carburant par des tubes capables d’irriguer l’ensemble du territoire national avec un effort particulier en direction des régions périphériques isolées frontalières. Cet effort d’investissement dans la valorisation de nos naphtas par des raffineries et une meilleure répartition de la distribution des carburants doivent être supportés par le secteur public et par les investisseurs privés qui y trouveraient de l’intérêt. Il nous semble urgent à cet égard d’aménager des respirations dans la loi sur les hydrocarbures pour le secteur aval pétrolier afin de lui donner une plus grande flexibilité. Il s’agit là d’une mobilisation nationale à accomplir sur le moyen terme pour raccourcir autant que faire se peut nos lignes d’approvisionnement carburant sur l’immensité de notre propre territoire.

Par ailleurs, le kérosène (JP54) ou Jet fuel que l’on utilise couramment pour notre aviation doit devenir à défaut de la mise au point d’un carburant synthétique, le carburant universel pour l’ensemble de nos forces armées. Le kérosène doit être employé pour l’ensemble de nos vecteurs de force (terre, air, mer) ce qui ne manquera pas de renforcer l’interopérabilité de nos forces armées d’une part et de révolutionner les contraintes logistiques qui pèsent sur nous. Que des chars T90S puissent être approvisionnés par un Hercule C130H en plein désert ou qu’une brigade mécanisée puisse ravitailler, en toute autonomie dans un poste avancé frontalier un hélicoptère Mi 171 Sh parti en mission de reconnaissance ; voilà assurément un dispositif de démultiplication de force qui assurera une protection de nos frontières bien plus efficace que toute barrière électronique. Et je rassure ceux qui, dans le secteur des hydrocarbures, pousseraient des cris d’Orfraie. Cela coutera au final bien moins que les montants faramineux de vos commissions rapportés par la presse nationale dans les affaires Saipem et Merk.

Si la Sonatrach manque d’imagination en termes de développement de son outil industriel, voilà de quoi lui donner à réfléchir. Une surcapacité en production de Jet Fuel et des tubes dédiés à son transport est l’une de nos plus grandes priorités dans le domaine des carburants liquides et cela d’autant plus que le JP54 est fortement demandé sur les marchés mondiaux des hydrocarbures raffinés. En renforçant nos capacités de défense nationale, en influant sur les choix de la Sonatrach, nous participons aussi à une meilleure valorisation de nos pétroles en dehors de nos frontières et obligeons les cadres bureaucrates de la Sonatrach censés valoriser nos hydrocarbures à faire leur métier.

Enfin, je voudrais attirer l’attention sur la grande importance de la multiplication de centres d’enfutage de bonbonnes de gaz en direction de nos zones frontalières périphériques. Non seulement nous réalisons le désenclavement énergétique de populations algériennes isolées mais nous favorisons et devons encourager un commerce transfrontalier de bonbonnes de gaz pour des populations touchées elles aussi par le désert énergétique dans lequel elles vivent. Il va sans dire que l’organisation intelligente d’un tel commerce est une source de renseignements spécifiques et frontaliers d’une forte valeur ajoutée et au contenu populaire certain. Il vaut mieux organiser le commerce transfrontalier en lui donnant une orientation maitrisée par nos appareils d’Etat et notre appareil productif que de le laisser aux mains des trafiquants « Marlboro » en tous genres. Et à ceux qui objecteraient de la possibilité d’utiliser ces bonbonnes de gaz comme des engins de la mort, je ferai tout simplement remarquer que les engins explosifs depuis l’ouverture des arsenaux libyens au tout venant sont les choses les mieux partagées dans ces régions dans le but quasiment avoué de faire plier la dernière république du Monde Arabe, perçue par les appareils de renseignement occidentaux et anglo-saxons (pour référence l’attitude péremptoire du Premier Ministre britannique David Cameron lors des évènements de Tinguentourine) comme un « rogue state » ; là ou nous ne percevons que la dignité de notre Peuple et de notre Etat.

C’est en s’appuyant sur les avantages comparatifs que notre pays possède que nous devons imaginer les solutions de continuité qui existent entre le développement de nos forces économiques productives et notre défense nationale. C’est de cette manière que nous réaliserons l’adéquation nécessaire entre une politique de défense rigoureuse et imaginative tout en répondant aux besoins de développement économique et sociaux de nos populations nationales et des populations transfrontalières que nous devons intégrer à notre vision sécuritaire. C’est cela une politique de défense nationale et de sécurisation de nos frontières véritablement populaire !

Vers la massification de nos capacités de mobilité et la restructuration de nos forces spéciales

La longue lutte anti-terroriste et l’avènement du CLAS dans notre dispositif politico-sécuritaire a certainement été l’action la plus salutaire qu’ait pu entreprendre l’ANP depuis sa victoire politique sur le colonialisme en 1962 et l’instauration du service national en 1967. Le regroupement de capacités spécialisées, leur montée en puissance, leur fonctionnement interarmes et intégré ont servi au plus haut point la lutte anti-terroriste dans notre pays et a certainement été l’élément déterminant qui sur le terrain militaire a défait le terrorisme. Cette expérience douloureuse pour les nombreuses victimes militaires de tous rangs (Gloire à eux et paix sur leurs âmes !) ainsi que sur les victimes civiles ont forgé à un outil sur lequel nous pouvons baser les évolutions futures de nos troupes terrestres.

La nécessité de troupes d’élites s’impose aujourd’hui à tous comme une évidence. Cependant nous n’avons pas encore suffisamment pris conscience que la massification/restructuration de ces forces spéciales doit constituer le fil conducteur de la modernisation/professionnalisation de nos forces armées.
Les conflits modernes sont exigeants en hommes pétri de qualités capables d’accomplir des taches spécialisées et complexes d’une part et d’autre part ces conflits sont intensifs en capital pour doter ces hommes des moyens nécessaires à de telles entreprises. Il nous faut donc aller de manière ordonnée vers la massification des troupes spéciales pour constituer un corps de bataille intégré (air, terre, mer, renseignement) et élitiste. Les 15.000 hommes que constituent ces troupes aujourd’hui sont notoirement insuffisants pour accomplir de telles taches. Il faudrait passer à un format de 30.000 hommes de troupes spéciales, constituant le cœur de nos forces de défense, pour imposer le respect à nos ennemis proches et lointains.

Le rôle des hélicoptères dans notre lutte anti-terroriste a été d’un apport considérable. Il nous faut prolonger cet effort par des acquisitions en nombre et en qualité en faisant du Mi 171 Sh modernisé l’épine dorsale de nos actions. Sa rusticité, sa flexibilité, ses capacités de feu et de transport en font un outil indispensable. Cependant les Etats-majors intégrés entre officiers du CFA et du CFT ont pu se heurter dans le feu de l’action de la lutte anti-terroriste à des incompréhensions dues à la nature différentes de ces armes (air, terre) plus qu’à la volonté commune des hommes unis dans un même combat.
Pour permettre le déploiement effectif et efficace des troupes spéciales, il est incontournable d’affecter l’ensemble des hélicoptères à l’armée de terre et de rejoindre en ce domaine ce qui se fait de plus efficace en termes d’organisation dans le reste des armées modernes du monde pour l’appui feu des troupes au sol. Nous notons avec un grand intérêt la naissance d’une aéronavale affectant des hélicoptères aux forces navales mais aussi la diffusion de cette architecture opérationnelle à la gendarmerie, à la police nationale ou encore aux douanes et à la protection civile. A quand le transfert des compétences sur la flotte d’hélicoptères à l’armée de terre ? Il ne s’agit plus d’attendre les décrispations des uns et des autres. Il est nécessaire d’entreprendre cette réforme dans les meilleurs délais pour doter l’armée de terre d’une aviation légère constituée dans un premier temps d’hélicoptères de combat et de manœuvre. Ces dispositifs renforceront les capacités tactiques de l’armée algérienne maintenant aguerrie et capable de se projeter sur de multiples théâtres d’opération dans le même temps.

Les préalables d’ordre institutionnels à la massification des troupes d’élite devant constituer le cœur de nos armées sont en grande partie acquis. Le nombre de nos centres de formation militaire appliqué, d’Ecoles et d’Académie sont des investissements qui tous serviront cette évolution qualitative au sein de nos forces armées. La prise de décision salutaire d’impulser des Ecoles des Cadets de la Nation dans les principales régions d’Algérie fait bien évidemment partie intégrante de ce dispositif et révèle une vision avisée sur le long terme de la défense nationale par le Haut Commandement qui prend ses racines dans la politique de formation impulsée par l’ALN.

Nos acquisitions en matière d’augmentation de nos capacités logistiques sont programmées et doivent être accélérés. La probable intégration de Mi 26 dans notre armement, l’achat prévue d’IL476, la volonté d’autonomisation dans la fabrication d’un véhicule de l’avant blindé pour occuper efficacement le terrain de nos immenses territoires, l’impulsion de la maitrise grâce à des mises en œuvre industrielles d’outils de télécom radio, la volonté affirmée de fabrication graduelle autonome de toutes nos munitions y compris les plus sophistiquées , c'est-à-dire celles à forte charge d’électronique et d’informatique ; tout cela participe d’une élévation qualitative de nos forces armées qui doivent être formées, entrainées et mobiles pour pouvoir se projeter efficacement aux quatre coins du territoire.

L’ANP a largement démontré lors de l’agression de Tinguentourine qu’elle avait très largement anticipé l’ensemble de ces facteurs. Et c’est parce que des hommes prévoyant et sages ont su dimensionner l’outil de défense nationale dans ces grandes fonctions de formation ; maintenance/intégration de systèmes d’armes et autonomisation dans la fabrication des munitions que l’ANP est en position aujourd’hui de répondre aux nécessités de l’heure par la massification des troupes spéciales et leur transport sur divers fronts internes. La généralisation du Jet Fuel comme unique carburant de nos forces armées renforcera considérablement des capacités déjà existantes.

Economie rentière et Défense Nationale Populaire

Si l’opération de Tinguentourine nous permet de mesurer l’élévation qualitative de nos forces armées, elle n’en jette pas moins une lumière crue sur nos fragilités. Le renseignement militaire, dans ses dimensions humaines et son dispositif d’observation aux frontières a été incapable de détecter à l’avance les actions des groupes criminels. Il ne s’agit pas tant de jeter la pierre au DRS ou de désigner du doigt le commandement local en charge de cette zone frontalière. Il s’agit simplement de rappeler que sans un service de Renseignement puissant, les armées sont aveugles. Le Renseignement doit être érigé en une Arme au même titre que les autres Armes Terre, Air et Mer. Elle doit donc disposer de moyens de détection électronique autonomes de tout premier ordre et de budgets conséquents pour entretenir le renseignement humain sans même parler d’un Etat-major propre ou de centres de polémologie (sciences de la guerre) et de prospectives dignes de ce nom. Cette nécessité est d’autant plus forte lors de bouleversements historiques comme notre région en vit depuis la claque retentissante que reçu Mohammed Bouazizi dans une petite ville de Tunisie et dont l’écho retentit encore du fin fonds du Mali jusque dans les campagnes égyptiennes les plus reculées.

Cet impératif est d’autant plus fort que les services de renseignement valent souvent par la puissance économique, culturelle, sociale de leurs Nations. Or notre économie rentière ne déploie guère de plus value, que ce que le cours du baril à New York veut bien lui concéder. Le renseignement est notre talon d’Achille car notre économie est faible. Et malgré les efforts considérables des personnels du DRS, inspirés de leurs glorieux aïeux, nous ne pouvons que constater les lacunes structurelles du renseignement militaire algérien, prisonnier d’une économie rentière livrée pieds et poings liés au secteur des Hydrocarbures, intégrée verticalement à la mondialisation et les manquements d’un Etat soumis aux forces centrifuges de clans compradores qui ne reculent devant rien pour voler les acquis du Peuple, essentiellement par le détournement d’une partie de la rente pétrolière.

Le souffle populaire de la révolution algérienne et l’intégration de politiques sociales généreuses par l’Etat républicain permet encore conjoncturellement (c'est-à-dire depuis l’indépendance) au renseignement militaire algérien de forcer le respect de ses pairs grâce à la qualité de ses connections humaines. Mais pour combien de temps encore cette politique bâtie sur le volontarisme admirable des cadres patriotes du DRS pourra-t-elle perdurer et continuer à former le cœur battant et le cerveau pensant de notre système de défense nationale ?

La nécessité de réformes démocratiques, l’approfondissement de nos politiques sociales et populaires sont les deux seules voies à même de garantir la pérennité d’un Etat libéré du jeu malsain des clans pour n’être soumis qu’aux impératifs sinon de l’alternance du moins de sa gestion démocratique.
La dimension démocratique de la République s’approfondira ; c’est inéluctable et aucune force ne pourra s’y opposer ; pour élargir les champs d’action de notre système de défense nationale et des préoccupations légitimes de renseignement militaire qui en découlent dans un partage responsable et intelligent des devoirs que société civile, société partisane et société militaire ont en commun.
La dimension sociale de la République est porteuse d’élargissement des sphères économiques contre la rente pétrolière car il deviendra essentiel d’élargir la sphère du travail en dehors du pétrole pour assurer la reproduction de la cohésion nationale.
Enfin la dimension populaire de notre République démocratique assurera la péréquation nécessaire pour maintenir les efforts de développement que mérite notre Nation. En Algérie, en raison des spécificités de son histoire nationale moderne, cela passera par l’approfondissement de notre défense nationale comprise dans son sens le plus large car hier l’ALN comme aujourd’hui l’ANP reste la seule force organisée à même de relever les défis contemporains.

GLOIRE A NOS CHOUHADAS !
VIVE L’ANP !
VIVE L’ALGERIE ETERNELLE !
Avatar de l’utilisateur

KRATOS
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 1493
Inscription : 21 mars 2012, 17:39

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par KRATOS »

Forts du resserrement des liens militaro-sécuritaires entre l'Algérie et les Etats-Unis, les grands groupes de défense américains attendent qu'Alger relance un appel d'offres sur la surveillance de sa frontière sud. Un premier appel à propositions l'an dernier tablait sur la pose de senseurs le long de la frontière à des coûts prohibitifs et pour des résultats douteux suite à la prise d’otages à In Amenas à la mi-janvier, l'armée algérienne a totalement révisé son concept d'opération et veut désormais un système de surveillance aérien.
http://www.intelligenceonline.fr/intell ... 15-BRE-REC
Avatar de l’utilisateur

saladin
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1727
Inscription : 31 mars 2012, 21:04
Localisation : Algérie

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par saladin »

KRATOS a écrit :
Forts du resserrement des liens militaro-sécuritaires entre l'Algérie et les Etats-Unis, les grands groupes de défense américains attendent qu'Alger relance un appel d'offres sur la surveillance de sa frontière sud. Un premier appel à propositions l'an dernier tablait sur la pose de senseurs le long de la frontière à des coûts prohibitifs et pour des résultats douteux suite à la prise d’otages à In Amenas à la mi-janvier, l'armée algérienne a totalement révisé son concept d'opération et veut désormais un système de surveillance aérien.
http://www.intelligenceonline.fr/intell ... 15-BRE-REC
Merci Kratos.

Mais je voudrais bien savoir une chose, est-ce que ce système existe déjà, au moins en partie, pour affirmer cela : "les résultats sont douteux suite à la prise d’otages à In Amenas à la mi-janvier, l'armée algérienne a totalement révisé son concept d'opération et veut désormais un système de surveillance aérien". C'est à dire que nous avons longuement négocié la production (avec le transfert de Know-How y afférent) des systèmes qui rentreront dans l’installation de cette frontière Électronique, investi ce qu'il faut pour cela (les 1ers produits doivent normalement sortir à fin 2013), et maintenant on se rend compte que ce concept ne vaut rien !. Ou cet article est une fumisterie, ou bien c'est grave.

Palmier Dattier
Banni Définitivement
Banni Définitivement
Messages : 1752
Inscription : 01 avril 2012, 16:59

Re: Le système de surveillance des frontières

Message par Palmier Dattier »

@Saladin. Je sais que mon article précédent est un peu long. Mais je pense que tu y trouveras la réponse. La surveillance électronique doit etre pensée comme un complément à une surveillance électronique qui doit etre d'abord aérienne et spatiale. En ce sens je suis en grand accord avec le dernier post de Kratos. Cela indique t-il de nouveaux rapports de force entre la Présidence et l'institution militaire ? La barrière électronique a été défendue bec et ongles par la Présidence. Dans le climat délétère que vit l'Algérie en ce moment cette insistance à voir dans une barrière électronique la solution à tous nos maux sécuritaires est pour le moins...douteuse.Je m'en explique longuement (désolé) ci dessus mais il ait des sujets qu'on ne peut guere traiter en trois lignes et puis s'en vont.
Répondre

Revenir à « Discussions »