Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Venez discuter et débattre a propos de l'Armée Algérienne "uniquement" lorsque le sujet débattu ne concerne pas spécifiquement une armée (contrats, doctrine...).

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tayeb
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Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

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École Militaire Polytechnique [EMP]

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- L'EMP est un établissement d’enseignement supérieur pluridisciplinaire, placé sous la double tutelle du Ministère de la Défense Nationale et du Ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le commandant actuel est le général Mohamed Nadjib Amara.

- L’EMP est née en 1995 de la reconversion de l’École Nationale des Ingénieurs et Techniciens d’Algérie (ENITA), créée en 1967.

- L’EMP a pour mission de former des cadres de très haut niveau au profit de la Nation.

- Elle dispense des enseignements de graduation et de post-graduation pour la formation d'ingénieurs d'État, de chercheurs et d'enseignants.

- Elle réalise, au profit des différents secteurs nationaux, toute recherche ou étude scientifique en rapport avec son domaine d’activité.

- L’Ingénieur de L’École militaire polytechnique est généraliste par filière.

- Il est mécanicien, électricien, chimiste ou informaticien selon le cursus scolaire qu’il a suivi. Il est concepteur et réalisateur avec une grande prédisposition au travail en équipe. Sa formation couvre une large gamme de disciplines lui permettant de s’adapter à des fonctions très diverses.

Les ingénieurs diplômés de l’École occupent des emplois multiples et divers dans :

• les études et la conception;
• la production;
• le technico-commercial;
• la gestion.

L'ouverture de l’École sur l’environnement national et international est une réalité. Elle prend toutes les formes couramment pratiquées en la matière telles que :


• Conventions de coopération en matière de formation et de recherche avec des écoles et établissements nationaux et étrangers ;
• Organisations et participations aux manifestations scientifiques à l’échelle nationale et internationale ;
• Coopération en matière d’ingénierie pédagogique avec des écoles de renommées mondiales ;
• Organisation de séjours en laboratoires étrangers et formations doctorales et post-graduées.

- La durée de la formation des ingénieurs est de trois (03) années pour les candidats provenant de l’École Nationale Préparatoire aux Études d’Ingéniorat (ENPEI) sise à Rouiba -Alger.

- Le modèle de formation est du type généraliste par filière.

- La formation de base constitue une assise solide au métier de l’ingénieur. Cette formation fournit un référentiel fiable, garant de l’évolution de la compétence technique et de l’aptitude à l'exercice du métier de l'ingénieur.

- L’enseignement scientifique et technique est organisé en semestres d’études. Il est dispensé sous forme de cours, travaux dirigés, travaux pratiques, stages, mini -projets et projets de fin d’études.

- Le contrôle des connaissances est continu.

- La formation de l’ingénieur EMP vise la formation dans l’une des filières traditionnelles de l’Ecole (Mécanique, Électricité, Chimie, Informatique ). Elle cible l’acquisition de solides connaissances dans les disciplines fondamentales des sciences de l’ingénieur tout en mettant l’accent sur la modélisation, les méthodologies de résolution et la maîtrise des outils fondamentaux. Le cursus se termine par l’investissement approfondi d’un domaine restreint retenu par l’École comme axe d’activité.

Les quatre filières sont:

Le Génie mécanique: Aérodynamique, Structures, Commande numérique, Matériaux, Procédés d'usinage et de fabrication...
Le Génie électrique: Hyperfréquences, Traitement de l'image et de la parole , Télécommunications, Techniques numériques, Robotique Électrotechnique...
Le Génie chimique: Matériaux énergétiques, Polymères, génie des procédés, Traitement des surfaces...
Le Génie informatique: Intelligence artificielle, Systèmes d'informations géographiques, Réseaux et systèmes, base de données...

Formation d'ingénieur.

La formation scientifique et technique de l’ingénieur est confortée par les sciences humaines et économiques visant la maîtrise des langues, les méthodes d’analyse des différents phénomènes qui caractérisent la société humaine et l’acquisition d’une culture générale permettant aux futurs ingénieurs la perception et la compréhension du monde moderne.

Dans le but de consolider la formation de l’ingénieur, une attention particulière est accordée à d’autres activités à aspect pédagogique, où il est donné une large place à la rédaction de rapports et aux exposés. Ces activités englobent les visites d’entreprises, les conférences débat, l’initiation aux techniques de recherche bibliographiques, les travaux expérimentaux longs, l’usage des techniques de communication etc.

Le cycle d'études est sanctionné en fin de formation par le diplôme d'ingénieur d'État obtenu après soutenance devant un jury d'un projet de fin d'études.

Ce projet est un travail original à forte valeur pédagogique. Il permet à l'élève d'évoluer du stade de l'assimilation des connaissances à un mode d'intégration du savoir et du savoir-faire. Le but recherché est, entre autres, d'exiger de lui un travail individuel nécessitant une recherche bibliographique, une application des notions perçues en cours ainsi que la synthèse d'un certain nombre de connaissances se rapportant au domaine de la spécialité.

Conditions d'accès à la Formation d'ingénieur.

- L'accès à l'EMP est ouvert sur titre aux étudiants issus de l'Ecole Nationale Préparatoire aux Etudes d'Ingéniorat (ENPEI).

Le cycle Ingénieur EMP :

- La durée de la formation de l'ingénieur EMP est de Trois(03) années.

• Durant les deux premières années, les élèves suivent un tronc commun dans l'une des spécialités de leur choix:
Informatique, Mécanique, Electricité ou Chimie.
• La troisième année est consacrée à des enseignements d'approfondissement qui ciblent un domaine particulier de la spécialité choisie et elle se termine par un projet de fin d'études.

Filières et options d'ingénieur:


Mécanique: ( Fluide et énergétique / Structure, conception et production / Matériaux)
Electricité: (Traitement de signal / Télécommunications / Contrôle des systèmes / Conversion et conditionnement de l'énergie)
Informatique: (Systèmes)
Chimie: (Physico-chimie des matériaux / Procédés énergétiques )

Formation post-graduée.

1. Doctorat :

La formation doctorale est ouverte en génie mécanique, chimie et génie électrique. L'accès se fait sur étude du dossier des titulaires du diplôme de magister et après entretien. L'accès est réservé aux personnels du M.D.N.

2. Magister :

L'accès en Magister se fait sur concours ouvert aux titulaires du diplôme d'ingénieur d'état dans l'une des spécialités suivantes: mécanique, électricité, chimie et informatique.
Le concours comporte des épreuves écrites et un entretien avec un jury de sélection.

Filières et options ouvertes:

Chimie Appliquée, Automatique, Systèmes Electrotechnique, Systèmes électroniques, Dynamique des fluides et énergétique, Ingénierie des systèmes mécaniques .

Liste des stages de Formation Continue.

L’Ecole Militaire Polytechnique propose un large éventail de stages de perfectionnement. Ils sont destinés principalement aux techniciens supérieurs et ingénieurs possédant ou non une expérience professionnelle. Ils peuvent aussi intéresser d’autres catégories de cadres ; universitaires, chercheurs et industriels, concernés par les connaissances en rapport avec les domaines ciblés par les thèmes des stages.

Ils s’inscrivent dans une perspective de rafraîchissement des connaissances et d’initiation à de nouvelles techniques, méthodes ou connaissances ou à la préparation de leurs mises en œuvre.
Ils se caractérisent par leur difficulté croissante, répondent aux besoins variés des cadres en activités et touchent tous les métiers de l’ingénieur.
Ces stages font appel aux personnels enseignants de l’EMP, complétés au besoin, par des spécialistes de haut niveau venant d’établissements et d’organismes nationaux ou étrangers.
Pour assurer le côté pratique de cette formation, L’Ecole met à disposition les équipements de ses laboratoires.

Les stages sont classés selon trois (03) niveaux de difficulté :

- Le niveau I : Les stages de ce niveau permettent de réviser les connaissances déjà acquises, d’initier et de donner les bases théoriques et pratiques du domaine étudié. Ils sont puisés,en grande partie, dans les programmes de la formation graduée de l’Ecole,

- Le niveau II : Les stages de ce niveau portent sur un enseignement de perfectionnement en vue d’initier les stagiaires aux nouvelles technologies. Ils s’adressent plus particulièrement aux ingénieurs ayant déjà une expérience professionnelle,

- Le niveau III : Les stages classés dans ce niveau sont très spécialisés. Ils ciblent un domaine spécifique de technologie de pointe et font appel à des spécialistes hautement qualifiés..

La complémentarité de certains stages permet une progression de la formation dans le domaine concerné.

Mot du Directeur.

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Les stages de formation continue sont destinés aux cadres en activité dans les entreprises, les services ou les structures de formation et de recherche. Ils s’inscrivent en réponse à des besoins :
• de recyclage et de remise à niveau des connaissances,
• d’initiation, de maîtrise et d’emploi de nouvelles techniques et méthodes.

L’Ecole met à disposition de ces stages les moyens humains et matériels mis en place dans le cadre des autres activités de formation et de recherche. Au besoin, elle fait appel aux spécialistes nationaux et étrangers pour conforter la prise en charge des formations ouvertes et/ou ouvrir des formations nouvelles en réponse à un besoin pressenti, souvent non encore exprimé.

Le catalogue des stages proposés est revu chaque année afin de mieux cibler les thèmes et permettre une extension du programme des formations vers tous les métiers de l’ingénieur.

Ces stages concernent :
Le génie mécanique : Matériaux, Structures, Énergétique, Mécanique des fluides, Turbomachines, Instrumentation, Fabrication mécanique, DAO…
Le génie électrique : Technique de commande, Traitement du signal, Robotique, Electronique de puissance, Electromagnétisme, Systèmes électromagnétiques et électriques, Systèmes de communication, Techniques des antennes, Radar, Fibres optiques, Circuits électronique…
Le génie informatique : Mathématiques appliquées, Systèmes d’information, Bases de données, Recherche opérationnelle, Réseaux, Synthèse d’images, Programmation…
Le génie chimique : Génie des procédés, Chimie macromoléculaire, Electrochimie et corrosion, Méthodes d’analyse…

L’EMP vise, à travers ces formations, sous forme de stages courts et denses, les objectifs suivants :

1.Répondre à une attente de formation de différents secteurs d'activités.

2.Rester à l'écoute des besoins nationaux des entreprises pour réajuster les programmes des autres formations de graduation et de post graduation et/ou aboutir à des partenariats forts,

3.Créer les conditions d'une synergie avec les secteurs d'emploi.

4.Conforter ses activités de formation et de recherche.

Les stages proposés chaque année, évoluent selon le double objectif de l'amélioration de la qualité et d'une couverture mieux ciblée des besoins des secteurs d'emploi.

La position géographique de l’Ecole, ses infrastructures et son environnement la prédestinent à devenir un lieu fort de la formation continue en Algérie.
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http://www.emp.edu.dz/

Manifestations scientifiques, stages de formation continue et tout autres renseignements disponible sur le site officiel.
http://www.emp.edu.dz/
Dernière modification par tayeb le 09 novembre 2013, 22:46, modifié 3 fois.

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Re: Ecole militaire polytechnique.

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L’école militaire polytechnique de Bordj El-Bahri: L’embryon de la future industrie militaire algérienne

Pour le général commandant de l’établissement, la formation des ingénieurs de haut niveau est le premier pas vers la réalisation d’une véritable assise de l’industrie militaire algérienne.
Située dans la commune de Bordj El-Bahri, à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Alger, l’École militaire polytechnique (EMP) est en réalité un pôle d’excellence en matière des quatre disciplines scientifiques qui y sont enseignées et dans lesquelles des élèves en post-graduation mènent des travaux de recherche à la pointe de la technologie. Triés sur le volet, les élèves qui ont la chance de réussir le concours avec brio sont sûrs de pouvoir poursuivre une formation qui fera d’eux de futurs cadres supérieurs de la nation. Seuls les candidats justifiants de deux années de tronc en commun dans les sciences exactes à l’université ou ceux issus de l’École préparatoire aux études d’ingénieurs de Rouiba (une école militaire) sont autorisés à participer au concours national qui a lieu chaque année. En moyenne, 200 étudiants sont retenus par promotion.
La majorité des élèves entrent pour embrasser une carrière militaire, mais l’école ne forme pas uniquement pour les spécialités de la poudre (armée), elle accepte des étudiants sponsorisés et pris en charge financièrement par des entreprises publiques (Sonatrach, Sonelgaz…).
La scolarité de ces élèves civils a lieu au même titre que celle des futurs officiers, c'est-à-dire dans la rigueur et la discipline, tout le monde est logé à la même enseigne et le régime de l’internat est général pour tous les postulants au diplôme d’ingénieur d’État. Les étudiants en post-graduation et les doctorants bénéficient, pour leur part, du régime de la demi-pension, puisqu’ils sont souvent eux-mêmes des enseignants de cet établissement.
L’école forme des ingénieurs en mécanique, informatique, ingénierie électrique et chimie. S’étalant sur une superficie de 52 hectares, elle offre, en plus des moyens humains et matériels, un cadre de vie agréable. Dès l’entrée de cette institution du savoir, les couleurs sont annoncées. Ici, on étudie et on fait de la recherche ; pour cela, le silence est de rigueur. Contrairement aux campus universitaires, où l’ambiance est plutôt bruyante, même si elle est toujours bon enfant.
Les allées verdoyantes ne seront animées qu’à midi, au moment où les étudiants quittent les salles de cours ou les laboratoires pour se rendre au réfectoire. Le reste du temps, les étudiants suivent leur scolarité avec assiduité. Pour former ces élèves, l’école dispose d’enseignants de haut niveau formés à l’étranger après une scolarité dans ce même établissement. “En matière d’encadrement, l’école peut se targuer de posséder des enseignants et des chercheurs de haut rang.
Par ailleurs, vous constaterez par vous-même qu’en matière de moyens didactiques, les étudiants ont à leur disposition les meilleurs outils”, affirme le colonel Younès Bouacida, commandant adjoint de l’EMP, lors de la visite organisée ce dimanche au profit des journalistes.
Dans les différentes ailes pédagogiques, nous constatons les moyens mis à la disposition des stagiaires. Au laboratoire des mathématiques appliquées, les étudiants peuvent réaliser tous les réseaux qu’ils veulent car les armoires sont ouvertes. Ils peuvent intervenir à leur guise pour réaliser toutes les connexions existantes.
“Nous avons laissé les armoires ouvertes, pour justement leur permettre d’agir directement sur le réseau. Par ailleurs, ils ont le choix d’utiliser les deux systèmes d’exploitation existants, à savoir Windows ou Linux”, explique le capitaine Amara, qui suit lui-même une formation doctorante. Au laboratoire de procédés de fabrication, les étudiants réalisent des pièces mécaniques avec des machines outils de haute performance.
Intervenant comme un spécialiste en management, le lieutenant-colonel Ghebache Chérif, chef du laboratoire, exhibe le moule pour plateau-repas avec les moyens de l’école pour l’entreprise nationale BCR (Boulonnerie, Coutellerie et Rivets) de Bordj Menaïel.
“Nous sommes capables de sous-traiter de nombreuses pièces mécaniques et des moules pour le compte des entreprises publiques ou privées algériennes. Nous maîtrisons tous les procédés de fabrication et nous disposons d’un matériel sophistiqué”, explique le chef du laboratoire des procédés de fabrication.
Il présente aussi les deux logiciels (le premier pour perçage, alésage et usinage, le deuxième destiné aux commandes numériques par calculateur et simulation en deux dimensions) développés dans les ateliers de recherche de soin unité. Au laboratoire de la robotique, des étudiants sont affairés à affiner leurs travaux de recherche sur un drone miniature. Ils analysent ses réactions en vol et la qualité des rendements de la caméra embarquée.
Il s’agit d’un quadrirotors (quatre petits rotors) qui peut rendre de grands services une fois finalisé, pour lutter contre les feux de forêts, et peut être utilisé lors de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, etc.). À l’unité d’enseignement et de recherche, deux étudiants (un garçon et une fille) développent un système numérique pour la localisation des cibles mobiles détectées par radar.
“Jusqu’à présent, l’évaluation des distances et la localisation des cibles repérées par le radar sont effectuées de manière aléatoire avec le sens de l’ouïe, et c’est l’être humain qui réalise ces calculs approximatifs, selon les échos qu’il reçoit grâce à son casque d’écoute.
Avec ce nouveau procédé, c’est l’ordinateur qui déterminera avec précision la localisation de toute cible détectée”, affirme une jeune étudiante. Au laboratoire des systèmes de communication, les étudiants sont formés à la maîtrise des deux modes encore en usage, l’analogique et le numérique.
Pour sa part, le lieutenant- colonel, Mme Begag, chef d’unité d’enseignement et de recherches en chimie appliquée, dirige des équipes qui mènent des travaux sur les polymères. “Je tiens à rappeler que le département de chimie de notre école est le pôle d’excellence en la matière en Algérie”, affirme fièrement le général Amara Mohamed Nadjib, commandant de l’École militaire polytechnique. Lui-même enseigne, à l’École de la guerre de Tamentefoust, les sciences de la guerre et la stratégie.
Le général ne cache pas son enthousiasme quant au niveau des élèves et à la qualité de l’enseignement dans son école : “Je peux affirmer que nous n’avons rien à envier aux grandes écoles qui se trouvent dans les pays développés.” Les futurs officiers suivent des formations militaires spécifiques. Des infrastructures sportives et une bibliothèque sont également mises à la disposition des étudiants.
Liberté 14 mai 2008.

Un exemple du niveau de l'excellence de cette école:
Un projet de drones algériens en phase de finalisation

L'armée Algérienne engagée depuis quelques années dans un processus de modernisation entend fabriquer à terme ses propres drones ::. C'est ce qui a été annoncé lors d'une visite au sein de l'Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri, à l'est de la capitale Alger.

Ces drones, des quadri-rotors, seront utilisés pour la lutte contre les feux de forets et contre les catastrophes naturelles (tremblements de terre, inondations…), selon les explications d'un officier. Actuellement, le projet est à la phase de finalisation au sein du laboratoire de robotique de l'école. Les étudiants chercheurs en charge du projet sont actuellement à un stade avancé de l'analyse des réactions en vol et de l'efficacité des caméras embarquées à bord, selon la même source.


Presse Algérienne. Mardi 27 Mai 2008.

Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri : A l'assaut des nouvelles technologies.

Diplômée en électronique, en 2001, à l’université des sciences et des technologies Houari Boumediène de Bab Ezzouar (USTHB), Hafsa est rapidement conquise par le niveau des cours et la qualité de la formation qui sont dispensés au niveau de l’Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri (Alger) lorsqu’elle y postule, deux ans plus tard, pour un poste d’ingénieur. A présent, et, après avoir brillamment décroché le magister en 2007, elle exerce, aujourd’hui, au niveau de l’une des cinq unités de l’enseignement et de la recherche de l’EMP, en l’occurrence celui de l’Automatique. « J’avoue que j’ai été agréablement surprise et je m’y plais bien dans cet environnement », concède la jeune femme qui souligne, cependant, que la réputation et la notoriété de cette école qui n’est autre que l’ancêtre de la célèbre ENITA, l’Ecole nationale des ingénieurs et techniciens d’Algérie, ne laissent aucune place au bricolage. A l’Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri, les cas semblables à celui de Hafsa sont légion, et, il n’est pas rare de croiser des ingénieurs qui ont été formés dans les universités algériennes et autres écoles d’ingénieurs avant de pouvoir bénéficier de la chance de poursuivre leurs cursus et postuler aux enseignements de graduation et de post-graduation pour la formation d'ingénieurs d'État, de chercheurs et d'enseignants. Elle dispense 4 spécialités, en l’occurrence l’électricité, la mécanique, la chimie et l’informatique pour une durée de 4 années et réalise au profit des différents secteurs nationaux des recherches et des études scientifiques en rapport avec son domaine d’activité. « C’est un pôle par excellence », assure Sid Ali Hamouda, le chargé de la communication au niveau de l’EMP à l’occasion de l’organisation, hier, d’une visite guidée au profit de représentants des médias nationaux et au cours de laquelle, les journalistes ont eu droit à des explications sur le fonctionnement de l’école à travers des haltes observés dans les laboratoires et autres structures de l’ex-ENITA avant d’être reçus par le directeur de l’EMP, le général Mohamed Nadjib Amara. Ayant la mission principale de former des cadres de « très haut niveau » au profit de la nation, l’Ecole militaire polytechnique est un établissement d’enseignement supérieur pluridisciplinaire placé sous la double tutelle du ministère de la Défense nationale mais aussi du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. « Tous les diplômes ici sont validés par le département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », souligne Sid Ali Hamouda qui estime que l’école forme en moyenne 200 ingénieurs par an. Il est utile à la fin de préciser que l’Ecole militaire polytechnique de Bordj El Bahri a été créée en 1967 sous l’appellation d’Ecole nationale des ingénieurs et techniciens d’Algérie (ENITA) avant sa reconversion en 1995 en EMP. Parmi les directeurs qui se sont succédés à sa tête, l’on citera plus particulièrement l’ancien conseiller à la présidence de la République, le général Larbi Belkheir qui a dirigé l’ex-ENITA de 1975 à 1980.

Publié le: 28/12/09

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tayeb
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Re: Ecole militaire polytechnique.

Message par tayeb »

Il est à noté que des élèves de l'école polytechnique militaire ont soutenues leurs thèses dans des établissements universitaires dans le cadre de cotutelle.
Je vous présente trois thèses d'élèves de l'école militaire polytechnique soutenues dans les établissements de cotutelle qui sont l'université de Valenciennes pour Nabil T, l'école centrale de Lille pour Tarak G et l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences Appliquées de Rouen pour Ashraf B.
http://ged.univ-valenciennes.fr/nuxeo/s ... 7424fe71a8
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... ak_DLE.pdf
http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... oudiaf.pdf

Il suffit de lire quelques pages pour être scotché devant le niveau de ces personnes, une immense fierté! :Algeria:

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tayeb
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Re: Ecole militaire polytechnique.

Message par tayeb »

Sortie de la 40ème promotion d’officiers ingénieurs de l’école militaire polytechnique de Bordj-El-Bahri
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ALGER - Une cérémonie de sortie de la 40ème promotion d’officiers ingénieurs a été organisée lundi à l’école militaire polytechnique de Bordj El Bahri (Alger), baptisée du nom du chahid Remache Mohamed Tahar.

La cérémonie a été présidée par le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Abdemalek Guenaizia, en présence de généraux-majors, généraux, d’officiers supérieurs de l’armée nationale populaire (ANP), du ministre de la poste et des technologies de l’information, Moussa Benhamadi, ainsi que de la famille du Chahid.

M. Guenaizia a passé en revue la promotion sortante avant la prestation du serment et la remise des grades, des médailles et des diplômes aux élèves lauréats, suivie de la remise du fanion de l’école par la promotion sortante à la future promotion.

A cette occasion, le commandant de l’école le général Mohamed Nadjib Amara a souligné que la promotion sortante comprenait 188 ingénieurs répartis en quatre spécialités : Génie électrique, Génie mécanique, Informatique et Chimie.

Le général Amara a indiqué qu’avec la présente promotion, le nombre global des ingénieurs sortis de l’école depuis sa création aura atteint 3906 ingénieurs, soulignant que la présente promotion "est le fruit d’un projet pédagogique global" qui vise à former des officiers ingénieurs dans les domaines scientifique, militaire et humanitaire.

Le commandant de l’école a ajouté que le projet pédagogique en question repose sur une théorie technique multidisciplinaire qui tend à inculquer aux étudiants "une culture scientifique approfondie et des connaissances liées aux pratiques militaires, à l’esprit d’ouverture sur la recherche scientifique, la créativité technologique et à la manière de réaliser des prototypes et l’utilisation des instruments de calcul scientifiques".




"A partir de la prochaine rentrée universitaire, l’école adoptera un nouveau projet pédagogique pour la formation de l’ingénieur qui consiste en l’élargissement du champ des spécialités dont celles relatives aux systèmes optoélectroniques, la sécurité des réseaux informatiques et autres spécialités développées", a indiqué le commandant de l’école.

Le Général Amara a ajouté que le nouveau projet pédagogique consistait également à l’introduction de cours pratiques sur les technologies militaires et à augmenter le nombre des élèves ingénieurs pour répondre aux besoins croissants des différentes structures de l’ANP et aligner les programmes de formation sur le système d’enseignement supérieur LMD.

L’école militaire polytechnique est un établissement de formation supérieure dépendant du ministère de la Défense nationale et sous l’égide pédagogique du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Juin 2013

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tayeb
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Re: Ecole militaire polytechnique.

Message par tayeb »

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Bienvenus aux neuvièmes Journées de Mécanique JM'09 organisées par l'Ecole Militaire Polytechnique (EMP) sise à Bordj El Bahri (environ 30 Km à l'est d'Alger).

L'EMP cherche à travers les diverses manifestations scientifiques à créer un espace privilégié pour des échanges scientifiques entre chercheurs issus de divers horizons et les industriels. Etant à leur 9 ème organisation, les JM'09 s'imposent dorénavant comme tradition de rencontres et d'échanges au service de la communauté des chercheurs, enseignants et étudiants mécaniciens.

Cette neuvième édition, à l'instar des précédentes, aspire à fournir un forum académique pour la promotion, le développement et la diffusion de la recherche de haut niveau. Il s'agit, en outre, d'offrir des opportunités d'interaction entre les recherches, théorique et pratique, afin de construire une collaboration et une coopération à travers une meilleure visibilité, et donc clarté, dans l'articulation et la communication entre la recherche, la réalité contextuelle et les pistes à définir pour l'avenir.



Thèmes


• Conception et production

• Modélisation en mécanique des structures

• Procédés de mise en forme et de fabrication

• Mécatronique, robotique

• Maintenance et Gestion de Production

• CND et Mécanique expérimentale

• Elaboration & Caractérisation des Matériaux

• Comportement mécanique des matériaux

• Corrosion des matériaux

• Fatigue et Endommagement

• Matériaux Composites & Polymères

• Mécanique des fluides, modélisation, instabilités et transition

• Rhéologie et fluides complexes

• Energies renouvelables et environnement

• Ecoulements réactifs et phénomènes de transport

• Aérodynamique et balistique

• Combustion

• Transferts thermiques et thermodynamique

• Turbomachines

• Couplages multi physiques

• Vibration et acoustique

• Mécanique des contacts et Interfaces fonctionnelles

• Mécanismes et machines mécaniques

• Dynamique des Structures
http://www.emp.edu.dz/

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Re: Ecole militaire polytechnique.

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Séminaire sur les systèmes de Détection : Architectures et Technologies : La 6e édition aura lieu en février 2014 à Alger

La 6e édition séminaire sur les systèmes de Détection : Architectures et Technologies (DAT) aura lieu du «17 au 19 février 2014, au niveau du Cercle National de l’Armée à Alger», note l’école militaire polytechnique sur son site.


La 6e édition séminaire sur les systèmes de Détection : Architectures et Technologies (DAT) aura lieu du «17 au 19 février 2014, au niveau du Cercle National de l’Armée à Alger», note l’école militaire polytechnique sur son site. Lancée en 2000, cette manifestation est devenue un espace privilégié réunissant des spécialistes issus du monde industriel ainsi que des chercheurs.
Des plénières sur les récentes innovations, des présentations en sessions orales, sont inscrites au programme. A propos de l’objectif de ce séminaire, le même site souligne qu’il s’agit d’« une opportunité d’échange de connaissances et d’expériences entre chercheurs et industriels issus de divers horizons ». Cette rencontre vise, aussi, à offrir une «occasion d’interaction entre les aspects théoriques et pratiques, afin d’avoir une meilleure coopération scientifique et technique et d’investir de nouveaux axes de recherche». Une dizaine de thématiques ont été retenues, tel le «traitement radar», la «conception des systèmes d’antennes et Radiofréquence», l’«interopérabilité des systèmes», la «cryptographie et codage de l’information».
Les spécialistes auront, dans leurs interventions, à créer une synergie entre la recherche scientifique civile et militaire.
Entre autres objectifs du «Dat’2013», on retient la consolidation des acquis résultants des précédentes éditions de ce séminaire, promouvoir et encourager les travaux de recherche dans les domaines technologiques.
Le séminaire représente, aussi, une opportunité pour les chercheurs nationaux, civils et militaires, de se rencontrer et de faire connaître leurs travaux dans les domaines qui concernent la défense aérienne du territoire, initier une synergie qui dynamise une coopération pérenne entre laboratoires et structures nationales de recherche.
La rencontre est, d’autre part, une occasion pour amener les scientifiques et les chercheurs nationaux à exercer dans un espace de travail et d’échange qui intensifierait les travaux de développement, dans les domaines de la recherche appliquée. Enfin, le séminaire aspire à lancer des projets de recherche fédérateurs pour les besoins opérationnels de la défense aérienne mettant à contribution l’ensemble des compétences nationales. Par ailleurs il convient de rappeler que lors de la 4e édition de ce séminaire, le général Ammar Amrani, commandant des forces de défense aérienne du territoire, avait indiqué que la tenue d’une telle rencontre «confirme l’attention accordée par le ministère de la Défense nationale au sujet de la recherche scientifique et du développement technologique, vu l’importance que revêt ce sujet». Affirmant que «la maîtrise des technologies est synonyme de souveraineté», le général Amrani a relevé que «la science et la maîtrise des technologies représentent un moyen de bâtir une armée moderne capable à faire face aux défis».



http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/48986

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Re: Ecole militaire polytechnique.

Message par tayeb »

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geronimo
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Re: Ecole militaire polytechnique.

Message par geronimo »

Tres prestigieuse comme école militaire la fierté de notre pays,EMP a formée est forme les meilleurs ingénieurs militaires d'ailleurs,elle est devenu une référence dans le domaine de la formation, later je peut contribuer avec quelques images historiques de cette école Tayeb merci infiniment pour le Sujet tu vois grand mon ami :+1: :algerie01: :algerie01: :algerie01:
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

AAF 2020
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par AAF 2020 »

l’installation du nouveau directeur de l'école, le général major, Abed Halouz.
en remplacement du Général Mohamed Nadjib Amara


El-Djeich N°605 Décembre 2013 Bulletin EMP Page 42
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par geronimo »

AAF 2020 a écrit :l’installation du nouveau directeur de l'école, le général major, Abed Halouz.
en remplacement du Général Mohamed Nadjib Amara

El-Djeich N°605 Décembre 2013 Bulletin EMP Page 42
Sa date de la rentrée scolaire 2013-2014
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tayeb
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par tayeb »

L’un des pinacles des structures de formation
Ecole militaire polytechnique


« Déjà, nous fait remarquer, le général-major Abed Hallouz, commandant de l’Ecole militaire polytechnique, et ancien cadet de la révolution, dans le décret n°9 du 8 mars 1967, fixant les profils de formation des officiers de l’ANP, le défunt président Boumediene avait prévu la transformation de l’ENITA en Ecole polytechnique militaire, avec un nouveau projet pédagogique orienté sur les technologies de pointe et en développant un pôle scientifique académique. Depuis, l’intérêt accordé par le commandement ne décroit pas et se manifeste d’abord pour les moyens pédagogiques et de recherche mis à notre disposition et le nombre de directives et d’orientations du vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah pour définir les objectifs de l’école. Nos cadres, ajoutera-t-il, conscients des espoirs placés en eux, travaillent dur, pour relever les défis technologiques et être au niveau, des grandes écoles».
Cette école d’ingénieur créée au sein du MDN a donc été reconvertie en 1995. De 1967 à 1995, elle a formé, dans un premier temps, pour pallier les besoins en cadres techniques. Mais une nouvelle réflexion se projettera pour cette école militaire. C’est dire qu’il y avait déjà à l’époque, la vision d’avoir le statut d’une grande école d’ingénieurs. Avec deux cycles de formation : ingénieur en cinq ans, et technicien supérieur en trois ans, la mission de l’ENITA était de doter les structures de l’ANP en cadres techniques, mais aussi, de former pour les sociétés nationales, Air Algérie, Sonatrach, Sonelgaz entre autres, des ingénieurs dans différentes branches.
A partir de 1995, l’ENITA change d’appellation, et devient «Ecole militaire polytechnique». Conséquences de cette reconversion : le cycle de formation pour les techniciens supérieurs est supprimé ; l’Ecole a pour mission principale la formation d’ingénieur, et ce à partir du 2e palier de spécialisation, soit sur trois années après un cycle d’études préparatoires de trois ans externalisé à l’ENPEI, l’Ecole nationale préparatoire aux études d’ingéniorat, qui est elle aussi une école relevant du MDN; la formation post-graduée (post-graduation spécialisée, magistère et doctorat) est introduite avec comme corollaire la recherche scientifique.

Les filières de formation d’ingénieur : quatre grandes filières sont proposées aux élèves-ingénieurs : le génie électrique, l’informatique, le génie chimique et le génie mécanique. Dans chacune de ces filières, les élèves ont le choix entre dix spécialisations dans les différentes techniques de l’ingénierie.

L’accès à la formation d’ingénieur à l’EMP est ouvert aux élèves ayant suivi avec succès un cycle préparatoire de trois années à l’ENPEI de Rouïba, dont une année supplémentaire est consacrée à la formation militaire d’officier. En plus des sciences fondamentales de l’ingénieur, les élèves suivent un riche programme en sciences humaines (philosophie, histoire, sciences économiques, psychologie, langues et techniques de communication). De quoi ressortir avec une bonne culture générale. L’entrée à l’ENPEI s’effectue sur concours national. Sur les 6.000 postulants, âgés entre 17 et 18 ans, 1500 à 2 000 candidatures sont retenues pour passer le concours, et seulement 300 seront retenus pour prétendre à la formation d’ingénieur. Ils passeront en tout trois années à Rouïba, puis trois autres années à l’EMP, où ils choisisront une filière par ordre de mérite. A la fin de ce cycle, ils obtiennent le diplôme d’ingénieur et le grade de lieutenant. A noter que 12% des élèves officiers de carrière à l’EMP sont des femmes.
En moyenne 200 diplômés par an, recevront une formation d’ingénieur avec des débouchés sur des structures de l’ANP ; centres de recherche de développement, entreprises de fabrication militaire et les grands établissements de maintenance, au sein des structures de l’ANP.

La formation de magistère: une dizaine de spécialisations dans des technologies avancées sont également ouvertes, dont une particulière et récente en radiophysique médicale.
L’accès à la formation post-graduée est ouvert sur concours national tant aux militaires qu’aux civils. La première promotion, inscrite en magistère date de 1996.
Le doctorat a été introduit en 2002, dans la filière génie mécanique, puis dans les autres filières à partir de 2004. La première thèse de doctorat à l’Ecole a été soutenue en 2006 par un ancien élève-ingénieur de l’EMP, devenu par la suite enseignant-chercheur avec le grade universitaire de professeur en 2013.
Depuis sa création en 1967, l’Ecole a ainsi formé près de 4000 ingénieurs, 600 diplômés en magistère et 50 docteurs. A noter que l’Ecole propose un catalogue diversifié de stages de formation continue, ouverts aux milieux professionnels aussi bien civils que militaires, mais ils sont payants.

Du fait de l’exercice de la tutelle pédagogique du MESRS, les programmes d’enseignement dispensés et les diplômes délivrés par l’Ecole sont totalement reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’Ecole a en somme une double tutelle : MDN et Enseignement supérieur, à l’instar de toutes les écoles de formation supérieure de l’ANP. Les enseignants sont ainsi tenus par les mêmes conditions d’habilitation que leurs collègues des universités, en plus de leur statut de militaires.

Le corps enseignant : il y a deux catégories d’enseignants au sein de l’école :
les enseignants militaires permanents (la majorité)
 les enseignants civils vacataires et associés, professeurs dans les différentes universités nationales qui viennent en appoint donner des cours.
L’Ecole a de plus réussi à tisser des liens avec des chercheurs algériens résidents à l’étranger pour encadrer des thèses ou donner des cours de post-graduation.

Structures de formation et de recherche : 24 laboratoires de recherche, regroupés autour de 7 unités thématiques, soutiennent toutes les activités d’enseignement et de recherche des différentes disciplines de l’ingénieur, existantes au sein de l’Ecole. Citons à titre indicatif les laboratoires des radars, de la robotique, de l’optoélectronique, de la propulsion, de la pyrotechnie,…

Pôle scientifique et académique : l’Ecole connait une visibilité sur le plan national et international par sa production scientifique. A titre indicatif, à noter les quelque 250 publications dans des revues scientifiques de renommée internationale et les 350 communications du corps professoral dans des conférences internationales.

L’ouverture sur l’international : l’Ecole est ouverte au partenariat et à la coopération internationale avec aussi bien les grandes universités et les écoles d’ingénieurs, que les académies militaires techniques étrangères. Elle est aussi ouverte aux étrangers dans le cadre de la coopération militaire bilatérale. A ce titre, il a été formé un peu plus d’une cinquantaine d’élèves provenant de pays arabes et africains.
Sur le plan national, l’Ecole entretient plusieurs liens d’échanges avec les universités nationales, et nombreux sont les étudiants qui viennent, à la demande, faire des travaux expérimentaux dans les laboratoires.

Les infrastructures annexes: il faut dire que l’école offre toutes les commodités pour une vie agréable d’étudiant privilégié et des conditions d’études exceptionnelles, pour tous les enfants motivés, d’Algérie : les élèves ingénieurs sont hébergés, deux par chambres …; l’Ecole dispose d’un centre de documentation avec un très riche fond documentaire à dominante scientifique et technique, d’une bibliothèque multimédia avec une salle de lecture de 120 places. Les adhérents de la bibliothèque peuvent y compulser la presse nationale et internationale et consulter les 52.000 ouvrages, 30.000 titres pour une capacité de stockage de 80.000 ; d’une imprimerie, dotée de moyens d’impression modernes, qui publie à ce jour deux revues trimestrielle, El Mir’at une revue scientifique et d’un bulletin d’information interne reflétant les différents aspects de la vie à l’EMP. En outre, les élèves disposent de toutes les installations nécessaires à une pratique sportive et ludique, disséminées sur les 54 ha de surface que compte l’Ecole : gymnases, piscine, terrains de football, de basket… et pour plus d’ouverture, d’épanouissement et de loisirs en perspectives, il est prévu l’ouverture de clubs : voile, équitation, théâtre, musique, natation, jeux d’échecs …. Comme on le voit, l’Ecole ne lésine sur aucun moyen, humain ou matériel, pour assurer à ses élèves un environnement de travail propice et un cadre de vie agréable qui invite au surpassement dans les études. On comprend qu’avec une telle qualité de programme, un encadrement choisi, des infrastructures et un cadre de vie pensés pour le bien-être et la sérénité des occupants, l’Ecole militaire polytechnique soit l’un des pinacles des structures de formation de l’ANP.

http://www.eldjazaircom.dz/index.php?id_rubrique=316

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tayeb
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par tayeb »

Sortie des promotions de l'Ecole Militaire Polytechnique de Bordj El Bahri

Le Commandant de la 1ère Région Militaire le General Major Habib CHENTOUF, a supervisé, jeudi 19 juin 2014, au siège de l'Ecole Militaire Polytechnique de Bordj El Bahri la cérémonie de sortie de la 41ème promotion des officiers ingénieurs et de la 16ème promotion de Magistère.
Les promotions sortantes qui ont porté le nom du Chahid BEN HBIBA Lahcen surnommé "SI MIHOUB" comptent parmi leurs rangs des stagiaires du Mali et de la République du Congo.
Dans un mot donné à cette occasion, le General Major HALLOZ Abed Commandant de l'Ecole Militaire Polytechnique a mis en exergue les efforts fournis dans le domaine de la formation pour être au diapason de la modernité et du développement, et se hisser vers le professionnalisme par le savoir et la compétence. Il a, également, incité les officiers sortants à accomplir leurs missions avec dévouement, et par fidélité aux âmes de nos valeureux martyrs et à la glorieuse Révolution du 1er Novembre.
Par la suite, les grades et les diplômes ont été remis aux meilleurs élèves de la promotion, avant de procéder à la passation de l'étendard de l'école entre la promotion sortante et la prochaine promotion.
A cette occasion, le Commandant de la 1ère Région Militaire a assisté à un exposé sur les activités scientifiques réalisées au sein de l'école, ainsi que des projets de fin d'études élaborés par des officiers ingénieurs de la 41ème promotion.
MDN.DZ

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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par tayeb »


Ecole Militaire Polytechnique de Bordj El Bahri : Sortie des promotions 2014



AAF 2020
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par AAF 2020 »

L’Ecole militaire polytechnique : A l’heure des technologies du futur
Ce rendez-vous, précise le site de l’EMP, est amené à «s’installer dans la durée avec une édition biennale de manière à pérenniser un objectif qui vise essentiellement une action de communication dans les thématiques de l’informatique».
La première édition d’une conférence portant sur «l’informatique et les technologies futures de l’information et de la communication», sera tenue les 16 et 17 décembre prochain, informe l’Ecole militaire polytechnique sur son site (www.emp.edu.dz). Des spécialistes algériens, tunisiens, français et canadiens prendront part à cette manifestation inédite. Plusieurs thématiques seront débattues, telle la recherche d’information et technologie Web, sécurité informatique, détection d’intrusion et contrôle d’accès, systèmes d’information géographiques et géo-localisation, réalité virtuelle et visualisation… et évaluation de performance des réseaux. Ce rendez-vous, précise le site, est amené à «s’installer dans la durée avec une édition biennale de manière à pérenniser un objectif qui vise essentiellement une action de communication dans les thématiques de l’informatique.»
Dans le même ordre d’idées, l’EMP précise que cette nouvelle série de conférences vise aussi à «rassembler les spécialistes et les experts du domaine autour des avancées technologiques.» Cette démarche se veut une opportunité à même «d’arrêter les futures orientations en matière de recherche et de développement et ce dans plusieurs domaines d’application.» Dans ce contexte, il y a lieu de rappeler que les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont, en peu de temps, devenues l’un des piliers de la société moderne. Aujourd’hui, de nombreux pays s’intéressent à la compréhension de ces technologies et la maîtrise de leurs principaux concepts. Et la société de l’information fonde ainsi son développement sur la convergence technologique : convergence entre ordinateurs, réseaux de télécommunications. Aujourd’hui, et de plus en plus dans l’avenir, l’ordinateur personnel devra être considéré comme une machine à communiquer : «un communicateur personnel multimédias.» Il devient ainsi l’outil carrefour de la société de l’information.
D’autre part, il convient de souligner que l’impact de la société de l’information sur l’économie se traduit par l’essor de la «net economy» l’économie des réseaux. Les experts sont unanimes.
Les concepts traditionnels sur lesquels se fonde l’économie classique doivent être revus. Dans ces modèles, la valeur provient le plus souvent de la rareté : plus un bien ou un service est rare, plus il est cher.
Les contraintes de l’économie conduisent à la loi des rendements décroissants : une entreprise conquiert un marché, elle se développe rapidement.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/62345

stetch
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Re: Ecole Militaire Polytechnique [EMP]

Message par stetch »

J'ai eu le privilège par le passé, d'avoir été l'invité de l'EMP, lors de journées de chimie, j'ai été subjugué par la qualité des enseignants et aussi des élèves, et les grandes qualités humaines, d'hospitalité toutes algériennes de son encadrement... un souvenir impérissable pour moi dans ce temple du savoir, qui mériterai une attention toute particulière des plus hautes autorités militaires et aussi civiles.
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