Armée Française

USA, Espagne, France, UK, Portugal, Italie, Canada, Pays de l'est...
Répondre
Avatar de l’utilisateur

FULCRUM
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 8805
Inscription : 27 mars 2012, 22:46
Been thanked : 1 time

Re: Armée Française

Message par FULCRUM »

D'accords je comprend mieux maintenant.
Avatar de l’utilisateur

sadral
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 6575
Inscription : 03 avril 2012, 19:55

Re: Armée Française

Message par sadral »

« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
Avatar de l’utilisateur

Chifboubara
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1703
Inscription : 17 mars 2016, 23:21

Re: Armée Française

Message par Chifboubara »

C'est vrai que c'est l'anp qui fournit le carburant à la frontière malienne ? :clown:
L’armée admet renoncer à des cibles faute de moyens
ANNE BAUER Le 06/09 à 19:15

Manuel Valls estimé France allait devoir continuer augmenter budget défense, face menace terroriste, atteindre 2% PIB,
Manuel Valls a estimé que la France allait devoir continuer à augmenter son budget de défense, face à la menace terroriste, pour atteindre 2% du PIB, et "peut-être plus". - Pierre ADENIS/LAIF-REA
Le chef d’état-major alerte sur l’« usure » de forces surmenées. Gauche et droite convergent sur la nécessité de relever les dépenses militaires.

Quel que soit le futur chef de l'Etat en 2017, il devra trouver de nouvelles ressources pour le budget de la défense. A gauche comme à droite, les principaux dirigeants politiques insistent sur la nécessité d'augmenter la dépense militaire au niveau minimum de 2 % du PIB, promis lors du dernier sommet de l'Otan à Varsovie. Actuellement, la France consacre 1,7 % de son PIB à sa défense, en incluant les retraites des militaires.

« On n'a pas le choix, il faut dépenser plus, l'objectif de 2 % est atteignable », a souligné ce mardi le Premier ministre, Manuel Valls, lors de l'universités d'été de la Défense, en rappelant la rupture fondamentale constituée par l'apparition du terrorisme djihadiste.

« Le budget doit augmenter à 41 milliards »

« Ces 2 % sont le socle de notre souveraineté », a insisté l'ex-chef de gouvernement Les Républicains Jean-Pierre Raffarin, aujourd'hui président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, tandis que Patricia Adam, présidente socialiste de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée, a rappelé les besoins immédiats : 1 milliard d'euros de plus pour maintenir la dissuasion nucléaire, 1 milliard de plus pour payer les 11.000 postes de l'armée de terre rétablis par François Hollande, et 2 milliards, voire 2,5 milliards pour combler ce que l'armée dénomme pudiquement des « trous capacitaires ».

« Au Mali, on identifie des katibas djihadistes mais on les laisse filer, parce que l'hélicoptère est en réparation, le blindé pas disponible ou parce qu'il n'y a toujours que trois drones à disposition au Sahel, résume en substance un haut gradé. C'est comme d'avoir un vêtement usé dont vous craignez à tout moment qu'il ne se déchire. »

Se préparer à une guerre longue

Le chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers l'a confirmé : « Parfois on a la cible, mais on ne peut pas y aller », rappelant que la France a le devoir de se préparer à une guerre longue. « Le budget doit augmenter de 32,7 milliards actuellement à 41 milliards en 2020 », a-t-il demandé, en insistant sur le fait qu'il s'agit seulement de mettre en cohérence les moyens avec les opérations demandées.

La loi de programmation militaire prévoit, par exemple, la mobilisation de 12 avions de chasse, mais l'engagement de la France en Syrie, au Sahel, en Irak et dans le cadre de l'Otan se traduit par l'emploi permanent de 20 chasseurs. A aucun moment le législateur n'avait anticipé l'opération Sentinelle et la mobilisation permanente de 7.000 à 10.000 soldats dans l'Hexagone... « Nous sommes une grande armée, respectée, mais elle s'use, je ne vois pas que nous puissions continuer comme cela », a insisté le général de Villiers.

Priorité à la sécurité des Français

A l'université d'été, Manuel Valls et le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ont souligné la fin des rêves de quiétude post-guerre froide et l'obligation de réinscrire l'effort militaire dans un nouveau contexte de menaces : le terrorisme djihadiste, lui, ne disparaîtra pas. Même si Daech perd les territoires conquis en Irak et en Syrie, les racines du fondamentalisme demeureront. A ce terrorisme militarisé s'ajoute le retour de l'utilisation de la force par les grandes puissances, sans souci du droit international, comme l'ont montré l'annexion de la Crimée par la Russie ou le rejet par Pékin de l'arbitrage international sur les îles Spratleys, en mer de Chine.

En ajoutant l'inéluctable repli américain, il est « impossible dans ce contexte de renoncer à l'éventail complet de notre défense », a plaidé Jean-Yves Le Drian. « Jusqu'à la fin de mon mandat, ma priorité sera la sécurité des Français, a promis Manuel Valls. Mais ce sera aussi celle du prochain quinquennat. »

@annebauerbrux
Source : http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... tor=CS1-33
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte

kamel6002
Musaïd (مساعد)
Musaïd (مساعد)
Messages : 761
Inscription : 25 janvier 2013, 19:14

Re: Armée Française

Message par kamel6002 »

Винтовка Heckler & Koch HK416 названа победителем тендера французской армии
Как пишет Denis Meynard в статье «Le fusil d'assaut allemand HK 416 en passe de succéder au Famas», опубликованной французской газетой «Les Echos», рынок перспективной автоматической винтовки для французской армии может достаться германской компании Heckler & Koch. Как отмечает издание, среди пяти претендентов в тендере на новую винтовку для французской армии не было ни одного французского производителя.

Спустя два года после начала тендера, который имеет целью найти преемника принятой на вооружение французской армии в 1979 году 5,56-мм автоматической винтовки FAMAS (разработанной компанией Manufacture d'armes de Saint-Etienne, в настоящее время не существующей), Главное управление вооружений (DGA) министерства обороны Франции сделало свой выбор. Новой винтовкой станет HK416 разработки германской компании Heckler & Koch. Об этом стало известно из сообщения начальника закупок DGA Франсуа Кожана (François Cojan), решение было принято по итогам испытаний, которые проходили летом 2016 года.
Image
http://bmpd.livejournal.com/2124174.html

kamel6002
Musaïd (مساعد)
Musaïd (مساعد)
Messages : 761
Inscription : 25 janvier 2013, 19:14

Re: Armée Française

Message par kamel6002 »

article d'origine :
Le fusil d'assaut allemand HK 416 en passe de succéder au Famas
Le marché du futur fusil d'assaut de l'armée française devrait être attribué à un groupe allemand.
Parmi les 5 industriels candidats à l'appel d'offres ne figure aucun français.


Un peu plus de deux ans après le lancement de l'appel d'offres européen destiné à choisir le successeur du fusil d'assaut en service dans l'armée française depuis 1979, le Famas (conçu et fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Etienne, qui a depuis fermé ses portes), la Direction générale de l'armement (DGA) a fait son choix. Ce sera le HK 416 de la firme allemande Heckler und Koch, ont appris par un courrier du chef du service des achats de la DGA, François Cojan, les 5 industriels en compétition, au terme d'une ultime campagne d'essais cet été.

Des parlementaires s'étaient émus qu'aucun fabricant français ne figure parmi les candidats à cet appel d'offres, déplorant la dépendance ainsi créée pour l'arme des combattants du pays européen le plus engagé sur des opérations extérieures. Le fabricant stéphanois d'armes de chasse et de défense (le flash-ball) Verney-Carron avait tenté de participer à la consultation, en s'associant avec un spécialiste israélien, mais sa candidature n'a pas été retenue. D'un montant évalué entre 300 et 400 millions d'euros, le marché comprend notamment la fourniture de 90.000 armes individuelles futures (AIF) capables de tirer tous les types de munitions de calibre 5,56 mm au standard Otan et différentes sortes de grenades.

Déjà en dotation dans des forces spéciales françaises, le HK 416 n'a donc pas souffert des déboires du G36 du même fabricant, décrié pour son manque de précision : à telle enseigne que l'agence des marchés publics de la Bundeswehr, l'armée allemande, a poursuivi l'industriel allemand devant le tribunal de Coblence, qui l'a déboutée en première instance, selon la dernière livraison de la lettre spécialisée TTU. « A l'approche du lancement d'une consultation de l'armée allemande pour remplacer ces fameux G36 [dès 2019], le marché du fusil d'assaut français est vital pour HK qui est en situation économique difficile », souligne un concurrent.
Concurrents malheureux

Le HK 416 était face à l'ARX 160 de l'italien Beretta - qui possède une filiale dans la Loire -, au MCX du germano-suisse Sig Sauer, au VHS-2 du croate HS Produkt, et au Scar, du belge FN Herstal. L'industriel liégeois, propriété de la région wallonne, avait la préférence du groupe public français d'armement terrestre Nexter (qui s'est rapproché de l'allemand KMW). Car il acceptait de confier une partie de la maintenance de l'arme, qui équipera les troupes françaises, aux ateliers Nexter Mechanics de Tulle, en sous-activité. HK avait de son côté annoncé étudier avec « beaucoup d'attention » une implantation en France.

Si la notification du marché n'interviendra pas avant la fin de l'année, voire au début 2017, les candidats malheureux sont invités les uns après les autres à rencontrer la DGA dans les prochains jours. Ils devraient être fixés sur les raisons de leur échec. Et sur la réalité du recours que certains prêtent à FN Herstal.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... ozIHkWQ.99
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 026507.php
Avatar de l’utilisateur

Chifboubara
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1703
Inscription : 17 mars 2016, 23:21

Re: Armée Française

Message par Chifboubara »

Remplacement du Famas, suite :
Pourquoi l'armée française abandonne-t-elle le Famas ?

PAR CHRISTIAN MENANTEAU , LOÏC FARGE PUBLIÉ LE 27/09/2016 À 08:53 MIS À JOUR LE 27/09/2016 À 09:22

Nos armées, comme nos fonctionnaires de sécurité, utilisent depuis longtemps des matériels étrangers. Tout simplement parce qu’ils correspondent le mieux à leurs besoins. Mais là, nous entrons dans le domaine du symbolique. Le successeur du fameux Famas (fusil automatique de la manufacture d'armes de Saint-Étienne), en service depuis quarante ans dans l’ensemble nos armées, sera, en effet, un fusil "made Germany". Est-ce un outrage ? Non. Se doter d’une arme légère d’origine étrangère, après une sévère sélection entre cinq fabricants, est un gage de sérieux.

Dans le cas présent, de bonne politique : l’Allemagne est le seul pays avec qui nous avons des unités militaires communes. Est-ce un signe supplémentaire de désindustrialisation comme le clame Arnaud Montebourg ? Là encore, non ! Nous ne fabriquons plus d’armes légères de ce type en France depuis quinze ans.

Pourquoi ne pas en profiter pour relancer ces fabrications ? C'est simple : nous n’avons plus d’usine pour le faire. Le Famas était fabriqué par la Manufacture de Saint-Étienne. Elle a fermé en 2001. Il faut en tirer les leçons : notre "Clairon", techniquement sophistiqué mais cher à fabriquer (2.000 euros pièce avec son canon forgé à froid) et délicat pour sa maintenance, n’a jamais trouvé preneur à l’exportation.

La France donne la priorité aux filières de souveraineté stratégiques : aviation, missiles, sous-marins, radars, transmissions

Aujourd'hui, les seuls besoins de l’armée française ne justifie plus de relancer une filière dédiée à ces matériels. Cela imposerait d’énormes investissements, car il n’y a plus de fabricant national suffisamment puissant pour s’y coller et surtout pour garantir trente ans de service après-vente. On peut se consoler en notant que la filiale française de l’industriel allemand va récupérer une petite partie des 350 millions de cette commande dans son usine de l’ouest parisien.

On va aussi acheter en très grande partie nos munitions à l’étranger. Elles sont normalisées avec celles des armées de l’OTAN, donc on peut se fournir au meilleur prix. Là encore, nous n’avons plus de site de production de poudre militaire pour ce type de petite munition dans l’Hexagone. Relancer ces fabrications serait une gageure financière et technologique : plus de 100 millions investissement et trois à cinq ans de mise au point.

Au final, nos soldats ne tireront plus avec des fusils français. Mais il ne faut pas en faire une affaire. La France donne la priorité aux filières de souveraineté stratégiques : aviation, missiles, sous-marins, radars, transmissions. Et nous n’avons jamais autant exporté de matériels militaires : 17 milliards d'euros de contrat cette année.
Source : http://www.rtl.fr/actu/conso/pourquoi-l ... 7785007563
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte
Avatar de l’utilisateur

yayoune
Raïd (رائد)
Raïd (رائد)
Messages : 1919
Inscription : 29 décembre 2015, 14:31

Re: Armée Française

Message par yayoune »

Equiper l'armée française d'un fusil allemand, une erreur ?

L'armée française abandonne le fusil Famas pour une arme allemande. Pourtant, une solution nationale était possible. Par Rémy Thannberger, président du directoire du groupe Manhurin
L'annonce était prévisible : le ministère de la défense vient de choisir un fusil d'assaut allemand pour remplacer, au sein de nos forces armées, notre Famas national.

Une nouvelle page de notre histoire industrielle se tourne donc, comme souvent en la matière, probablement définitivement. Bien sûr, le processus avait-il été - hélas - engagé de longue date, avec la fermeture dans l'anonymat, de la prestigieuse manufacture d'armes de Saint-Etienne. Mais cet événement doit nous conduire à nous interroger une nouvelle fois et, peut-être, plutôt que de se résigner, à réagir.

La France, seule grande nation à dépendre de l'étranger en matière d'armes légères
D'abord un constat : des pays membres du Conseil de sécurité des Nations-Unies, la France est désormais seule à dépendre de l'étranger en matière d'armes légères. Certes la réponse - très française - est connue : un fusil d'assaut, comme de nombreux autres matériels disponibles "sur étagères", ne revêtirait aucun caractère stratégique. Nous serions donc une nouvelle fois seuls à avoir raison contre le monde entier. Peut-être, mais qu'on le veuille ou non, certaines acquisitions à l'étranger - indépendamment du fait qu'elles ne créent ni richesses, ni emplois en France - ont une portée symbolique qui dépasse de loin les enjeux économiques ou financiers stricto sensu. Et en l'occurrence l'importation d'un fusil, peut difficilement être interprétée autrement que comme un énième signe du déclin de notre industrie mécanique ou du désintérêt - pour ne pas dire du mépris - du pays à son égard. Imagine-t-on pourtant un seul instant l'US Army disposer d'un fusil standard fabriqué ailleurs qu'aux Etats-Unis, la Bundeswehr équipée d'un fusil italien ou l'armée russe d'un fusil belge ?

Un message désatreux
Au-delà des considérations budgétaires somme toutes assez modestes au regard de notre trentaine de milliards de dépenses annuelles en matière de défense, le message adressé à l'opinion publique de notre pays est, de notre point de vue assez désastreux, en ce qu'il va entretenir à tort, un complexe très français en matière industrielle. Il arrive de surcroît à un mauvais moment, alors que nos forces armées sont engagées sur plusieurs théâtres d'opérations au sol et que ce sont bien nos fournisseurs étrangers qui tireront le bénéfice du label "Combat proven" dont on connaît aujourd'hui l'importance déterminante dans la conquête de nouveaux marchés. Et il est sans doute bien naïf d'imaginer qu'ils n'exploiteront pas cette brèche, pour proposer ensuite d'autres gammes d'équipements à notre DGA.

Une solution nationale possible
Dommage, car au risque de plaider pour une forme de protectionnisme - notion pourtant assez légitime en matière de défense - qui peut raisonnablement douter que la France, qui s'apprête là à s'engager pour des décennies, n'aurait pas été capable de promouvoir une solution nationale ? L'Etat ne pouvait-il pas réunir autour d'une même table nos industriels, petits et grands acteurs de notre BITD, pour constituer enfin une équipe de France de l'armement terrestre - comme celles qui engrangent les succès dans les domaines aéronautique et naval - et protéger une activité de souveraineté et d'influence, plutôt que de donner l'impression de l'abandonner ?


Des munitions "made in France"
En la matière, le ministre de la défense, il faut le souligner, a peut-être trouvé lui même une manière de limiter les dégâts d'une désindustrialisation engagée par ses prédécesseurs. A la suite du rapport des députés Nicolas Bays et Nicolas Dhuicq qui mettait en effet en évidence la dépendance de notre pays en matière d'approvisionnement en munitions de petits calibres - qui sont en effet toutes importées -, Jean-Yves Le Drian a récemment émis l'idée de la réimplantation en France, d'une capacité munitionnaire. Celle-ci permettrait à n'en pas douter, de répondre aux besoins accrus des ministères concernés - défense, intérieur, justice et finances - , dans le contexte que l'on sait.

Ainsi, en s'appuyant sur des industriels nationaux parfaitement identifiés, aux savoir-faire reconnus et exportateurs, et puisque les armes légères qui équipent déjà nos forces de l'ordre et équiperont demain nos forces armées, sont et seront étrangères, au moins nos munitions, en revêtant à nouveau un caractère stratégique, ont-elles encore une chance de redevenir "Made in France". À suivre.

Rémy Thannberger, ancien auditeur de l'Institut des hautes études de la défense
nationale, est Président du directoire du Groupe Manurhin.
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... xtor=AL-13
Avatar de l’utilisateur

Chifboubara
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1703
Inscription : 17 mars 2016, 23:21

Re: Armée Française

Message par Chifboubara »

Bientôt la sous traitance des SNA ? :clown:
Après l'affaire du FAMAS, le véritable scandale de l'armement made in France
Jeudi 29 Septembre 2016 à 13:15
Bruno Rieth
Début janvier, la Direction générale de l'armement décidait d'octroyer à une filiale d'un conglomérat allemand un contrat de plus de 220 millions d'euros pour fabriquer des bombes. Alors même qu'une société française était en capacité de la faire. Une décision qui risque d'entraîner la disparition d'un savoir-faire français ainsi que l'autonomie de la France en matière d'armement. Enquête.
Image
Illustration. Des Miragse 2000N et Rafales. - M.ASTAR/SIPA

Voilà un dossier sur lequel Arnaud Montebourg devrait se jeter. Lui qui a tout récemment exprimé sa vive émotion quant au choix de l'armée française d'abandonner le FAMAS pour le fusil d'assaut allemand HK 416, ferait mieux de se pencher sur la décision de la Direction générale de l'armement (DGA) de confier à une filiale d'un conglomérat industriel allemand la fabrication des bombes françaises jusque-là assurée par une entreprise française. Ce qui lui éviterait de s'attaquer à des moulins. Car sur le FAMAS, l'ancien ministre du Redressement français arrive presque 15 ans trop tard comme le résume un Général auprès de Marianne : "La manufacture d'arme de Saint-Etienne (MAS) qui fabriquait le FAMAS a fermé définitivement en 2001... Donc, pleurer maintenant sur cette affaire, ça n'a pas vraiment de sens". Surtout lorsque l'idée de remplacer le fusil d'assaut français par une arme construite à l'étranger était déjà sur la table en 2014 lorsque Montebourg défendait encore le "made in France" en conseil des ministres…

Mais derrière cette "affaire du FAMAS" se cache un véritable scandale, passé inaperçu hormis chez les spécialistes des questions de défense. Le 14 janvier 2016, la DGA a ainsi attribué à la société RWM Italia S.P.A, filiale du conglomérat allemand Rheinmetall AG, un marché public portant sur la fourniture de bombes MK82 pour un montant astronomique de 225 133 693 euros d'une durée de dix ans. Au départ, le contrat devait se limiter à 90 millions d'euros comme l'indique l'avis de marché publié en 2014. Mais entre temps, la DGA a revu ses prix à la hausse. De quoi assurer une trésorerie confortable à cette filiale allemande.

Une décision qui interroge. Car la DGA aurait pu se tourner vers la Société Des Ateliers Mécaniques De Pont Sur Sambre (SAMP), une entreprise française créée en 1947 et qui était jusqu'en 2011, l'unique société qui fournissait l'armée de l'air en bombes.

"C'est tout simplement scandaleux et incompréhensible, s'étouffe Jean-Jacques Candelier, député communiste et vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées. Avec cette décision Jean-Yves Le Drian prend la responsabilité de faire disparaître un savoir-faire français mondialement reconnu, d'en finir avec notre indépendance nationale et de faire mourir une PME française".

A deux reprises, le parlementaire accompagné de son collègue député LR Philippe Meunier, a tenté d'alerter le ministre. Le 29 février et le 20 mai les deux élus l'ont ainsi interpellé par écrit :

"Après la liquidation programmée de l'industrie des munitions de petit calibre, qui permet à la DGA de proposer un fusil étranger de renouvellement pour l'armée française (…) Pouvez-vous nous indiquer, Monsieur le Ministre, quand va cesser cette vente à la découpe de notre industrie d'armement ? Il en va de nos emplois et de la préservation de notre indépendance en matière de matériel militaire".

Des missives restées lettre morte jusqu'à présent. "L'histoire de la SAMP est emblématique des choix schizophréniques de la DGA sur l'armement Français", abonde notre gradé.

Image
"Nous pouvons dire que la DGA n’a pas été très efficace sur ce sujet"

Pour comprendre la situation actuelle, il faut revenir quelques années en arrière. En 2001, la France décide de construire ses propres bombes plutôt que de les acheter aux Américains qui ont cette fâcheuse tendance de refourguer aux Français, et souvent avec du retard, un matériel qui manque cruellement de fiabilité. Le ministère de la Défense se tourne alors vers la SAMP, seule société française capable de produire des munitions qui respectent les standards de l'OTAN. Une aubaine pour la petite PME qui, poussée par la DGA, se développe. La SAMP forge ainsi le corps des bombes puis, après avoir reçu les explosifs de la Société national des poudres et des explosifs (SNPE), qui deviendra Eurenco et qui possède un monopole d'État, assemble les bombes. Mais à partir de 2004, les commandes d'Etat se font plus rares.

En 2009, dans le cadre du plan gouvernemental de relance de l'économie voulu par Nicolas Sarkozy, Hervé Morin, alors ministre de la Défense, passe commande de 1200 bombes Mk82 à la PME. Le ministre demande également que la société se lance dans la recherche et le développement (R&D) de nouvelles munitions. De quoi assurer à la SAMP des perspectives d'avenir. Logiquement, après avoir développée et conçu une munition, on peut espérer la produire à grande échelle. Une joie qui ne durera qu'une petite année puisqu'en 2010, la DGA indique qu'elle n'a plus besoin de ses services. En 2011, le dirigeant Christian Martin se trouve ainsi obligé de stopper son activité de fabrication, remisant au placard autour de 900 corps de bombes, tout en poursuivant ses activités de R&D. Si Christian Martin n'a pas répondu aux sollicitations de Marianne, il est aisé d'imaginer que le marché attribué en début d'année 2016 aurait relancé la petite entreprise française.

C'est ce qu'ont constaté deux députés, le socialiste Nicolas Bays et le LR Nicolas Dhuicq, dans un rapport rédigé par leurs soins en décembre 2015 dans le cadre d'une mission d'information sur la filière des munitions en France. "Le seul fabricant français de corps de bombes, la Société des ateliers mécaniques de Pont-sur-Sambre (SAMP), en dehors de MBDA pour les bombes marines muratisées, est en grandes difficultés", écrivent les deux rapporteurs. Et notent, de manière très diplomatique, la responsabilité de la Direction générale de l'armement : "Nous pouvons dire que la DGA n’a pas été très efficace sur ce sujet". Les deux élus insistent sur la perte que représenterait la disparition de la SAMP :

"Comme dans le cas des munitions de petit calibre, une perte de savoir-faire est à craindre et nous considérons que toute perte de savoir-faire affecte la souveraineté et l’indépendance de notre pays."

La France perd son autonomie

Notre Général est lui beaucoup plus incisif :

"Ce serait une catastrophe. Avec les conflits auxquels la France a pris part, il y a une nécessité d'avoir un ravitaillement sûr et régulier. Or, on en a déjà fait l'expérience avec les munitions de FAMAS. Après que l'Etat a décidé de ne plus les faire fabriquer en France, on s'est retrouvé avec des munitions de mauvaises qualités. Il faudrait toujours préférer le 'made in France' très en vogue en ce moment car, au-delà de la raison économique, sur cette question il y a une véritable nécessité stratégique".

Dans leur rapport, les députés Nicolas Bays et Nicolas Dhuicq pointent également un autre risque :

"Le leader européen est la société italienne SEI, devenue RWM Italia Munitions S.r.l, filiale de Rheinmetall. La société mère est donc allemande. Il est, dans ce cas, nécessaire de s’interroger sur l’indépendance de cette société au regard des freins administratifs que pourrait mettre l’Allemagne à l’exportation de matériel de guerre. Par ailleurs, la position prudente de l’Italie quant aux frappes au Levant pourrait, elle aussi, influencer sa position en matière d’exportations d’armements."

Une remarque qui devrait pousser le ministre de la Défense à une petite réflexion. L'Allemagne, depuis quelques années, applique une politique restrictive de ventes d'armes à l'étranger. Même pour du matériel fabriqué en partenariat avec la France. Ainsi, interrogé par l'Express, un analyste défense rappelait que récemment "Berlin s'est opposé à la vente d'hélicoptères fabriqués en France destinés à l'Ouzbékistan qui contenaient des composants allemands". En 2011, la société fabriquante de chars KMW, qui s'est depuis associée au Français Nexter, a ainsi perdu un contrat de 1 milliard d'euros avec l'Arabie Saoudite pour les mêmes raisons.

Or si Jean-Yves le Drian est devenu un vendeur hors pair de Rafales français - il vient encore de signer un contrat de 36 avions à New Delhi - les futurs acheteurs s'attendent également à recevoir avec leur nouveaux avions, les munitions qui lui sont spécifiques. Le Rafale est un oiseau tatillon qui n'accepte pas d'importe quelle munition. Avec ce nouveau schéma, si les allemands décidaient de freiner des quatre fers les exportations des bombes associées au coucou français, les ventes risqueraient de tomber comme des mouches. En plus de perdre notre souveraineté sur la fabrication de nos munitions, Le Drian devra alors remiser ses Rafales aux hangars.
Source : http://www.marianne.net/apres-affaire-d ... 46672.html
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte
Avatar de l’utilisateur

sadral
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 6575
Inscription : 03 avril 2012, 19:55

Re: Armée Française

Message par sadral »

La nouvelle frégate FTI de 4000 tonnes de DCNS présentée a Euronaval 2016
Image
Image
Image
Image
Image
Image
Belharra : La nouvelle frégate de 4000 tonnes de DCNS

Très polyvalente, la nouvelle frégate de DCNS est une unité de premier rang compacte mais intégrant d’importantes capacités dans tous les domaines de lutte. Elle pourra notamment mettre en œuvre des missiles surface-air (Aster, VL Mica), de croisière (à l'export) et antinavire (Exocet MM40 Block3), de l’artillerie de 76 à 127mm, des affûts de petit calibre télé-opérés ou un système CIWS offrant une protection à 360 degrés contre les attaques asymétriques (il y aura d'ailleurs à bord un centre de défense à vue innovant chargé de gérer les menaces de proximité), des torpilles, un hélicoptère de 10 tonnes et des drones organiques à voilure fixe ou tournante. Ses moyens de lutte anti-sous-marine sont très développés. Ils comprennent notamment un sonar de coque et une antenne remorquée, avec au choix le Captas 2 ou la nouvelle version compacte du Captas 4.

Dotée d’une propulsion de type CODAD, avec une puissance de 40 MW, la Belh@rra (le nom commercial comporte l'arobase) pourra offrir des vitesses maximales de 27 à 29 nœuds selon les modèles et disposera d’une autonomie de l’ordre de 5000 milles à 15 nœuds.
http://www.meretmarine.com/fr/content/e ... es-de-dcns
https://youtu.be/1iasQiEc5pM
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
Avatar de l’utilisateur

vonstuck
Capitaine (AdA-France)
Capitaine (AdA-France)
Messages : 531
Inscription : 21 mars 2012, 22:59
Contact :

Re: Armée Française

Message par vonstuck »

FORAD force adverse CENZUB centre d'entrainement en zone urbaine


Image

Image

Image

Image

Image

Image

Image

AMX30 Brennus

Image

Image
Avatar de l’utilisateur

sadral
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 6575
Inscription : 03 avril 2012, 19:55

Re: Armée Française

Message par sadral »

FS françaises

Image
Image
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

guidher
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5400
Inscription : 03 avril 2012, 18:27
Been thanked : 1 time

Re: Armée Française

Message par guidher »

Le budget de la Défense 2017 est adopté
L'Assemblée nationale vient d'approuver ce jeudi 10 novembre le budget de la Défense pour 2017. Il est en légère augmentation à 32,69 Md€, soit un accroissement budgétaire de 600 millions d'euros. L'effort de défense s'élève donc à 32,69 Md€ contre 32,26 Md€ en 2016.

Il faut dire que la situation vécue par la Défense française est exceptionnelle. A plusieurs titres. Un niveau d'engagement en opération inédit (Opérations Barkhane, Chammal, Sentinelle...), un niveau de souffrance des équipements jamais atteint, avec de graves problèmes de MCO (maintien en conditions opérationnelles) sur certaines flottes (hélicoptères, ATL2...), et une fin de gestion 2016 qui acte une dégradation exceptionnelle de la situation financière du budget défense.
Le budget 2017 acte également d'un léger accroissement sur la partie équipements (programme 146), qui progresse de 0,3 Md€ pour atteindre 17,3 Md€.

2017 verra la livraison de 15 hélicoptères Tigre et NH90, 3 Dassault Rafale (dont 2 rétrofités pour la Marine), 3 A400M. Mais aussi le lancement de la rénovation de 45 Mirage 2000D ou la commande de 15 pods de désignation laser PDL-NG.
Dans l’opposition, des voix s'élèvent en faveur d'une augmentation plus importante de l’effort de défense, vu les tensions vécues par les armées, engagées au delà de leur contrats opérationnels. Cela alors que la situation budgétaire dérape.
http://www.air-cosmos.com/le-budget-de- ... opte-85173

guidher
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5400
Inscription : 03 avril 2012, 18:27
Been thanked : 1 time

Re: Armée Française

Message par guidher »

Reaper pour la France : Entre livraison et commande
Image
La Direction générale de l’armement (DGA) a passé commande, le 5 décembre 2016, d'un quatrième système de drone américain MQ-9 Reaper de General Atomics. Chaque système se compose de trois vecteurs aériens. L'armée de l'air doit disposer, en 2019, de quatre systèmes américains de drones MALE (moyenne altitude, longue endurance). Il s'agit donc de la dernière commande de Reaper prévue par la Loi de Programmation Militaire (LPM), dont la livraison interviendra en 2019. Le chef d'état major, le général Lanata précisait dans nos colonnes, fin décembre, (A&C N°2527) : "il semble aujourd'hui clair que le besoin cible se situe au delà de ces quatre systèmes si les forces françaises veulent pouvoir agir sur plusieurs théâtres d'opérations simultanément avec la même efficacité".

Le deuxième système Reaper, quant à lui, vient d'être réceptionné par la DGA. Deux drones ont été livrés le 31 décembre à Niamey. Après quelques semaines de tests, ils intégreront l'opération Barkhane avec le premier système Reaper. L'armée de l'air disposera donc au total de 5 Reaper au Sahel. Le 6ème et dernier vecteur du second système livré, rejoindra lui prochainement la base aérienne de Cognac où il sera utilisé pour l’entraînement des personnels de l’escadron 1/33 Belfort. Auparavant assurée à Niamey, la formation va donc débuter sur le territoire français. Ce dernier vecteur étant adapté aux normes de sécurité de vols en France. Selon la revue spécialisée Jane's, l'armée de l'air, depuis la fin décembre, réalise elle-même les décollages et atterrissages de ses Reaper à Niamey. Ils étaient auparavant assurés par des personnels de General Atomics.
http://www.air-cosmos.com/reaper-pour-l ... ande-88339
Avatar de l’utilisateur

sadral
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 6575
Inscription : 03 avril 2012, 19:55

Re: Armée Française

Message par sadral »

Entrainement des commando marine
Image
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

guidher
Aqid (عقيد)
Aqid (عقيد)
Messages : 5400
Inscription : 03 avril 2012, 18:27
Been thanked : 1 time

Re: Armée Française

Message par guidher »

Début du chantier de refonte du "Charles de Gaulle"
Image
C'est parti pour l'arrêt technique majeur à mi vie de l'unique porte-avion français, le "Charles de Gaulle". Le bâtiment a rallié le bassin de la base navale de Toulon dans lequel seront effectués les travaux qui sont placés sous la maitrise d'ouvrage de DCNS en collaboration avec le Service de Soutien de la Flotte (SSF).

Il s'agit d'un chantier majeur qui durera 18 mois. On parle de refonte à mi-vie car elle intervient 15 ans après l'entrée en service du bâtiment. (NDLR :En réalité la durée de vie du bâtiment pourrait excéder les 30 ans). Le "Charles de Gaulle" bénéficiera de plusieurs opérations d'entretien (Dont le rechargement du combustible nucléaire) mais aussi de travaux de modernisation. Selon la Marine Nationale le chantier permettra d'accroitre l'interopérabilité du bâtiment avec les marines alliées, de moderniser le système de combat (Avec notamment un nouveau radar) et d'optimiser les installations aviations suite au passage au "Tout Rafale".
http://www.air-cosmos.com/debut-du-chan ... ulle-89619
Répondre

Revenir à « Europe et Amérique du Nord »