Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 1991]

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scorpion-rouge35
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Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 1991]

Message par scorpion-rouge35 »


:star: Historique du Conflit du Sahara Occidental :star:




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:star: 1884 :star:
:arrow: 26 décembre 1884

:star: Colonisation Espagnole : l'Espagne proclame un protectorat nommé Río de Oro sur la côte allant du cap Bojador au cap Blanc (Bahia del Oeste), ostensiblement à la demande de la population locale. Le protectorat permet également de fermer la porte à Donald MacKenzie qui cherchait à établir de nouveaux comptoirs sur cette côte. La conférence de Berlin entérine la revendication espagnole le mois suivant. Villa Cisneros est le chef-lieu administratif et Bonelli y fait construire un fort avec des ouvriers des Canaries.

:star: 1887 :star:


:arrow: 6 avril 1887

:star: le protectorat espagnol est étendu au Seguia el-Hamra au nord ainsi qu'à 240 kilomètres à l'intérieur des terres où commence l'émirat d'Adrar. Il est alors placé sous l'autorité du gouverneur-général des Canaries qui nomme un sous-gouverneur.

:star: 1900 :star:
:arrow: 27 juin 1900

:star: la France et l'Espagne signent le traité de Paris qui définit la frontière entre le Río de Oro (espagnol) et la Mauritanie (française).


:star: 1904 :star:


:arrow: 4 octobre 1904

:star: la convention de Paris fixe les frontières du Saguia el-Hamra et de Cap Juby (maroc espagnol du Sud)



:star: 1912 :star:
:arrow: 30 mars 1912

Protectorat français au Maroc : Signature du traité de protectorat par le sultan Moulay Abd al-Hafid ( convention de Fès ) sur le territoire marocain internationalement reconnue .

:arrow: 27 novembre 1912

:star: la convention de Madrid fixe les frontières du Sahara occidental et celles de l'enclave d'Ifni .
:star: 1956 :star:
:arrow: 2 mars 1956

:star: la France reconnaît la fin du protectorat instauré sur le sultanat du Maroc en 1912

:arrow: 7 mars 1956

:star: Indépendance du Maroc : Mohammed V annonce au peuple marocain l'indépendance du Maroc. Le sultan Sidi Mohammed ben Youssef prend le titre de roi Mohammed V

:arrow: 27 mars 1956

:star: La Thèse du Grand Maroc : Mohamed Allal El Fassi le président du Parti politique Marocain l'Istiqlal publie avec le soutien du Roi du Maroc Mohamed V un document pour revendiquer des territoires qui auraient fait partie historiquement du Maroc selon la théorie de Mohamed Allal El Fassi : la Mauritanie, une partie du Mali, 40% du territoire algérien , les iles Canaries et le Sahara occidental.
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:star: 1958 :star:
:arrow: 25 février 1958

:star: Le roi Mohammed V déclare à M'hamid au Maroc au sujet des négociation de la France pour l'indépendance de la Mauritanie avec les Indépendantistes Mauritaniens : "Nous continuerons à œuvrer en tout ce qui est notre pouvoir pour recouvrer notre Sahara et tout ce qui, par le témoignage de l'histoire, et par la volonté des habitants, revient de droit à notre royaume".

:star: Mokhtar Ould Daddah un des chef des indépendantistes Mauritanien répond : “Au moment où la France par des institutions généreuses, nous donne le droit de nous gouverner nous-mêmes et de nous déterminer librement, je dis non au Maroc ! Mauritaniens nous étions, Mauritaniens nous sommes, Mauritaniens nous resterons”


:star: 1960 :star:

:arrow: 28 novembre 1960

:star: Indépendance de la Mauritanie : les Nations unies reconnaissent formellement la Mauritanie .

:star: Le Maroc déclare a l'Assemblée générale de l'ONU : “le Maroc estime l'indépendance de ce qu'on appelle la Mauritanie comme une vaste escroquerie et une grande illusion”

:star: le Maroc qui revendique la Mauritanie ne reconnait pas son indépendance , il projette secrètement dans un premier temps d'intervenir Militairement, des plan sont mis en œuvre et Le prince hériter Moulay Hassan 2 décide de former une unité de 6 000 hommes recruté parmi les tribus de Tan Tan, Assa et Tarfaya dans le sud Marocain , les troupes sont Basés à Tan Tan , le Maroc comptait Parachuté 200 hommes pour prendre la capitale Nouakchott soutenue pas ces avions de chasse mais le projet rencontre de nombreuses difficultés lier a la logistique et a la présence Militaire espagnole au Sahara occidental , le Maroc renonça définitivement a se projet dans les années qui suivirent .


:star: 1963 :star:

:arrow: 30 septembre 1963

:star: La Guerre des Sables : le Roi du Maroc Hassan 2 qui exigeait de l’Algérie quelle lui cède l'ouest Algérie ( 40 % du territoire algérien ) qu'il revendiquait au nom du grand Maroc et voyant que le président algérien Ahmed Ben Bella rejetait toutes ces revendication territoriale en Algérie décide de profité d'un soulèvement de Hocine Aït Ahmed contre Ben bella pour envahir et occupé depuis Tagounit au Maroc des points stratégique en territoire algérien internationalement reconnue a Tinjoub et Hassi Beïda (ancien poste de contrôle de l'armée Française pendant la Guerre d’Algérie) qui contrôlent la piste qui relie la côte de l'Algérie à Tindouf et au Sahara espagnol.

:arrow: 2 octobre 1963

:star: Ben Bella apprend l'occupation des villages de Tinjoub et Hassi Beïda il décrète la Mobilisation générale , la réaction de l’Algérie est immédiate l'Armée de libération nationale Algérienne contre attaque et s'empare de Tinjoub, Ich et Hassi Beïda plusieurs soldats marocains sont tues ou fait prisonnier , L'armée marocaine les reprend a son tour quelques jours après .

:star: les combat débordent prêt de Figuig en territoire marocain et de Tindouf en territoire algérien.

:arrow: 5 novembre 1963

:star: cessez-le-feu fragile entre l’Algérie et le Maroc qui entament des négociations pour le règlement du conflit suivi du retrait des troupes marocaines du territoire Algérien .



:star: 1964 :star:

:arrow: 20 février 1964

:star: l'Organisation de l'unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif entre l’Algérie et le Maroc , laissant la frontière inchangée.


:star: 1965 :star:

:arrow: 16 décembre 1965

:star: L’Assemblée générale des Nations Unies adopte sa première résolution sur le Sahara espagnol et appelle à la décolonisation.

:star: 1966 :star:


:arrow: 20 décembre 1966

:star: Pour la première fois, l’Assemblée générale des Nations Unies prévoit l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara espagnol.

:star: 1973 :star:
:arrow: 2 mars 1973

:star: le Maroc dépossède et expulse des milliers d'algériens qui vivent au Maroc Conformément aux dispositions du dahir portant loi n°1.73.213 .

:arrow: 10 mai 1973

:star: Création du Front Populaire pour la Libération de la Seguiet El-Hamra et du Rio de Oro (POLISARIO) a Zouérate en Mauritanie , El-Ouali Moustapha Sayed est élu Premier secrétaire général du Front Polisario.

:star: Lancement de la Guerre de libération nationale sahraoui contre l’Espagne coloniale .

:arrow: 20 mai 1973

:star: Le front Polisario attaque le poste de police espagnol d'El Khanga et signifie par ce geste a l’Espagne Coloniales , l’ouverture des hostilités vis-à-vis de l’occupation.

:arrow: 30 septembre 1973

:star: le Polisario lance une attaque couronnée de succès contre un poste espagnol dans la région d’Amgala

:star: 1974 :star:
:arrow: 20 août 1974

:star: Le gouvernement espagnol annonce son intention d’organiser un référendum d’autodétermination. Hassan II s’oppose à ce que l’indépendance en soit l’une des options.

:arrow: 17 septembre 1974

:star: Afin d’amené l'Espagne coloniale a se retiré du Sahara occidental Hassan II demande l’arbitrage de la Cour internationale de justice de La Haye sur le statut juridique du Sahara Occidental avant sa colonisation par l’Espagne.

:arrow: 2 novembre 1974

:star: Le Polisario s'empare de Lagouira sans combat .


:star: 1975 :star:

:arrow: 23 mai 1975

:star: Le gouvernement espagnol annonce son intention de se retirer du Sahara Occidental et de hâter le transfert de souveraineté.

:arrow: 15 juin 1975

:star: Hassan II déclare à Rabat que la reprise du Sahara occidental représente une question de vie ou de mort pour le Maroc .

:arrow: 16 octobre 1975

:star: Avis consultatif de la Coure International de Justice ( CIJ ) : Les éléments et renseignements portés à la connaissance de la Coure International de Justice ( CIJ ) n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part

:star: Réaction du Maroc : Hassan II annonce l'organisation d'une grande marche "pacifique", la "marche verte"

:arrow: 2 novembre 1975

:star: Le Conseil de Sécurité « demande instamment à toutes les parties concernées et intéressées, d’éviter toute action unilatérale ou autre qui pourrait encore aggraver la tension dans la région ».

:arrow: 6 novembre 1975

:star: La Marche verte : Invasion militaire du Sahara occidental :

Phase 1 : l'opération Ouhoud qui est l'invasion militaire de l'armée Marocaine du nord du sahara occidental .
Phase 2 : 350 000 civils marocains ( Chiffre officiel marocain ) se rendent sur le nord du territoire pour affirmer le caractère marocain du Sahara Occidental (150 000 a 200 000 selon les historiens ).

:star: le Président Houari Boumediène ordonne à l'Armée algerienne de venir en aide aux réfugiés et déplacés Sahraoui, y compris sur leurs terres, en leur apportant nourriture et logistique. A cette époque, bien que le Front Polisario existes, la guerre contre le colonisateur Marocain n'est pas encore lancée .
l’Algérie décide de crée des points de transit a Amgala et a Tifariti au nord-est du sahara occidental pour les milliers de réfugiés sahraouis évacués vers l'Algérie fuyant les bombardement de l'aviation marocaines notamment au napalms ,l’Algérie déploie deux bataillant le 41 bataillon d’infanterie des forces terrestres de l'ANP ( Bataillant spécialisé en Logistique ), commandé par le capitaine Lounes Arib pour assisté les réfugies et leurs fournir de la nourriture et des fournitures médicales a Amgala , un deuxième bataillant fut déployer après a Tifariti .

:star: le Président du Conseil de Sécurité se référant aux différentes résolutions sur le Sahara Occidental, « déplore l’exécution de la marche, demande au Maroc de retirer immédiatement tous les participants à la marche du territoire du Sahara Occidental … ».

:arrow: 14 novembre 1975

:star: L'Accord de Madrid : un accord tripartite est signé à Madrid entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie comprennent une déclaration de principes et une série d'accords cadres de coopération économique pour le partage du Sahara Occidental.

:arrow: 15 novembre 1975

:star: Alger déclare « nul et non avenu » l'arrangement intervenu à Madrid.

:arrow: 20 novembre 1975

:star: Mort du Général Francisco Franco Chef d'état d’Espagne .

:arrow: 25 novembre 1975

:star: Le roi Hassan II déclare : «Logiquement, j’attends que l’Algerie me fasse la guerre».

:arrow: 27 novembre 1975

:star: les troupes marocaines s'emparent de Smara

:arrow: 28 novembre 1975

:star: Réunion des membres de la Djemaa sahraouis à Guelta Zemmour (Sahara Occidental non occupé), la majorité des membres de la Djemaâ décident « la dissolution définitive » de l’assemblée des chioukh et font état de « leur soutien inconditionnel au Front Polisario » en tant que « seul représentant du peuple sahraoui ».

:arrow: 10 décembre 1975

:star: la Mauritanie entre en guerre aux côtés du Maroc .

:arrow: 11 décembre 1975

:star: les troupes marocaines s'emparent de Laayoune

:arrow: 18 décembre 1975

:star: Expulsion des Marocains d'Algérie : le Président Algérien Houari Boumédiène en concertation avec le conseil de la révolution algérienne décide d'expulser en 48 heures des dizaines de milliers de Marocains résidant en Algérie suite a la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays , le Maroc étant le premier a avoir “exproprier et expulsés” des milliers d’algériens du Maroc en 1963 (avant la guerre des sable suivi de mesure de réciprocité coté algérien ) et en 1973 ( dispositions du dahir portant loi n°1.73.213 ) .

:arrow: 20 décembre 1975

:star: les troupes Mauritanienne s'emparent de Tichla et de Lagouira.



:star: 1976 :star:

:arrow: 12 janvier 1976

:star: Les derniers effectifs de l'armée espagnole quittent le territoire du Sahara occidental .

:star: l'utilisation de napalm contre des civils sahraoui par l'armée Marocaine est confirmée par le Comité international de la Croix-Rouge .

:arrow: 21 janvier 1976

:star: Le Polisario attaque un regroupement militaire Mauritanien dans la région de Dakhla, ils parviennent à tuer une soixantaine de militaires et se replient vers le Nord de la Mauritanie. Ould Dadda président mauritanien de l'époque réclame l'aide urgente de la France et du Maroc.
le Maroc envoi deux avions F5 ratisser la zone ou un des deux appareils est abattu par une batterie anti-aérienne du polisario en Mauritanie et son pilote capturé , Pensant que Boumediène avait envahi le Sahara occidental et le Nord Mauritanien, Hassan II et son commandant des forces armées royales FAR le général Dlimi décidèrent de couper une prétendue ligne d'approvisionnement de l'Armée algerienne vers ses troupes en envoyant massivement des troupes.

:arrow: 22 janvier 1976

:star: Des échanges de tirs se font entendre entre des militaires Marocains et mauritaniens d'un coté et Algériens de l'autre dans la région d'Amgala prêt de la frontière mauritanienne , les forces mauritanienne sont repoussé après une première attaque .

:arrow: 23 janvier 1976

:star: six bataillons des FARs encerclent Amgala, ils coupent routes et accès aux puits. Le capitaine Arib qui commande le bataillon Algérien ordonne à ses hommes de tenir leurs positions jusqu'à l'arrivée des renforts. Le bataillon Algérien est spécialisé dans la logistique et l'intendance, ses éléments sont dotés d'armes légères et moyennes, mais rien pour tenir un siège.

:arrow: 27 janvier 1976

:star: Première bataille d'Amgala ( AMGALA 1 ):
:star: après 5 jour de siège les troupes marocaines lancent l'attaquent sur Amgala la nuit du 27 janvier , les combats entre troupes algériennes et Marocaines on durée 36 heurs , les troupes algériennes n'étant pas en état de guerre et n'ayant reçue aucun ordre d'engager les forces mauritanienne ou marocaine lors de leurs entré au Sahara occidental n'ont pas étés équipé d'armement lourd .
les troupes algerienne sont totalement dépassé par les événements et n'ont rien pour faire face aux chars et a l'aviation marocaine ils se replient le 29 janvier n’ayant pas reçue de soutien aérien ni de renfort terrestre malgré le fait que les frontières algerienne ne soient qu'a quelques Km d'Amgala du fait que les responsables algériens ont pris du temps pour réalisé la gravité de la situation , Amgala étant au Sahara occidental loin du territoire marocain ou mauritanien et l'ONU ne reconnaissant aucune souveraineté sur le Sahara occidental au Maroc ou la Mauritanie , elle ne viole le territoire internationalement reconnue d'aucun des deux pays voisins .

:star: le Bilant des pertes coté algérien est de prêt de 200 mort et de 109 soldats fait prisonniers selon le Maroc , coté marocain le bilant est 440 mort et des prisonniers selon le journal algérien El Moudjahid citant une source officiel et affirmant également que l'Algérie aurait choisi des armes plus efficaces et un emplacement plus stratégique que le Sahara occidental, si l'intention avait été d'attaquer le Maroc , les meilleurs troupes algérienne étaient alors déployer sur le front egyptien notamment la 8e BB, une partie des troupes déployer en Égypte avait reçue alors l'ordre de revenir en Algérie en prévision d'une guerre avec le Maroc .

:star: le Maroc et la Mauritanie avaient accusé l’Algérie après la bataille d'avoir livré des armes lourdes au polisario a Amgala pour justifier leurs attaques mais ils n'ont jamais pue apporté de preuves .
:arrow: 29 janvier 1976 :

:star: le président algérien Houari Boumediene a déclaré que l'Algérie ne portait que sur le droit à l'autodétermination de leurs frères et voisins du Sahara occidental, qui faisaient face à ce qui équivalait à un génocide, l’Algérie reçoit le soutien de nombreux pays dans le monde notamment les pays non aligner et de la majorité des pays africains .

:arrow: 2 février 1976

:star: Le président Valéry Giscard d'Estaing dans une interview remarquée donne raison au Maroc, en termes nuancés.

:star: la Fédération internationale des droits de l'homme confirme les accusations de répression, torture et les assassinats de civils sahraouis par les forces d'occupation marocaines et mauritaniennes .

:arrow: 14 février 1976

:star: Seconde bataille d'Amgala ( AMGALA 2 ) :
près de deux semaines après Amgala 1 le président algérien Houari Boumediène tirailler par ces proches collaborateurs entre (1 les partisans d'une guerre total contre le Maroc privilégiant des offensives militaires directe et l'invasion du nord du Sahara occidental en même temps massé des troupes du nord au sud de la frontière algero-marocaine se qui paralyserait l'armée marocaine qui contrairement a l’Algérie ne disposent pas d'une profondeur stratégique , et ainsi le polisario n'aurait comme seul adversaire la Mauritanie mais l'option bien que militairement réalisable elle n'était par contre politiquement irréaliste du fait que ça donnerait du crédit aux accusations marocaines sur des visés territoriales de l'Algérie sur le Sahara occidental et l'océan atlantique (2 les partisans d'une guerre froide en mettant la pression contre le Maroc en massant massivement des troupes toute te long de la frontières algero-marocaine et perturbant la conquête marocaine du Sahara occidental qui devra surveiller son territoire et le Sahara occidental en même temps qu'une action diplomatique qui viseraient a isolé le Maroc diplomatiquement sur la scène internationale .

:star: Ne voulant pas internationalisé le conflit du Sahara occidental par une guerre ouverte avec le Maroc ,Houari Boumediène décidé de suivre les recommandations des deux tendances, d'une ripostée militaire uniquement a l'agression d'Amgala , l'anp masse des troupes tout le long de la frontière algero-marocaine et la diplomatie algérienne se charge d'isolé le Maroc diplomatiquement .

:star: Houari Boumediène ordonne à l'Armée algérienne de venger les morts algériens par une Opération Spéciale pour la reprise d'Amgala et du même coup envoyer un message fort a Hassan 2 signifiant que l'Algérie était prête a entré en guerre en cas d'escalade avec le Maroc .

:star: un convoi de Land Rover avec à son bord des commandos de paras algériens quitte Béchar en direction de la frontière mauritanienne , avec l'aide de guides du polisario ils contournent les fortifications marocaines par le Sud, Tifariti, Bir Lahlou et Mahbes ou le Maroc s'attend a une offensive militaire algerienne mais la mission du commandos algérien est de reprendre Amgala , arrive sur lieu ou un bataillon marocain est retranché (environ 700 hommes ) c'est en tenues sahraouis qu'ils infiltrent Amgala la nuit du 14 février 1976 , Les sections marocaines qui montent la garde sont décimée a l'arme blanche et le gros des troupes marocaines sont incapable de riposté dans l’obscurité ne savant pas d’où vient l'attaque , les commandos algériens avaient déjà infiltré leurs lignes , les troupes marocaines pris par surprise et désorganisé subissent de lourdent pertes et s'enfuit dans le désert , la plus part sont fait prisonnier par les troupes du polisario qui attendant a l’extérieur d'Amgala pour prêté mains fortes aux commandos algériens qui avaient repris Amgala avant de se replier la laissant au troupes du polisario qui a l'aube lance des offensives militaires un peut partout au Sahara occidental , les troupes marocaines doivent se replier vers l'intérieur du Sahara occidental , dans les années qui suivirent le Maroc lança plusieurs fois des offensives contre Amgala mais il n'a jamais réussi a la reprendre, A ce jour, Amgala est une ville libérée du polisario et fait partie des territoire libre de la RASD.

:star: le Maroc Accusa l’Algérie et le Polisario de se livre à des « massacres » sur les troupes marocaines , Accusation rejeté par l’Algérie et le Polisario .

:star: l'Algérie se retirera du conflit après cette bataille et le Maroc ne laissa plus ces troupes s'approcher des frontières algériennes tout le reste du conflit pour évité tout risque d'Incident avec l’Algérie .
:arrow: 26 février 1976

:star: l'Espagne met officiellement fin à sa présence au Sahara Occidental .

:arrow: 27 février 1976

:star: le secrétaire général du Front Polisario proclame l'indépendance de la République Arabe Sahraouie Démocratique à Bir Lahlou au Sahara occidental .

:arrow: 28 février 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par Madagascar

:arrow: 29 février 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par le Burundi

:arrow: 4 mars 1976

:star: Le premier gouvernement de la R.A.S.D. est formé sous la présidence de Mohammed Lamine.

:arrow: 5 mars 1976

:star: la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dotée d'un gouvernement en exil a Tindouf en Algérie , pose sa candidature pour son entré à l'ONU, à l'OUA et à la Ligue arabe.

:star: Le Maroc et la Mauritanie menacent de quitter l'OUA et la Ligue Arabe si ces organisations reconnaissent la RASD.

:arrow: 6 mars 1976

:star: l’Algérie est le troisième pays au monde a reconnaitre la Rasd .

:arrow: 9 mars 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par le Bénin et l'Angola

:arrow: 11 mars 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par le Mozambique et la Guinée-Bissau

:arrow: 15 mars 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par la Corée du Nord et le Togo

:arrow: 30 mars 1976

:star: Reconnaissance de la RASD par le Rwanda

:arrow: 14 avril 1976

:star: une équipe de médecins suisses Confirme l'utilisation de napalm contre des civils sahraouis par l'aviation marocaine .

:star: Le Maroc et la Mauritanie s’entendent sur la délimitation de leurs frontières au Sahara occidental .

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:arrow: 8 juin 1976

:star: Le polisario lance un important raid sur Nouakchott a 1500 km de ces base sur la capitale mauritanienne avec environ 600 combattants équipé de Mortier de 120mm , de canons D-30 2A18M 122-mm ,de canon anti-aérien ZU-23 , plus de 100 land rover et 10 camions pour le transport des ravitaillement , des munitions et du carburant .
le Président du Conseil révolutionnaire de la RASD El-Ouali Moustapha Sayed Fondateur du Front Polisario est a la tête de l'offensive , la surprise est totale le polisario attaque le cartier administrative de la ville au mortier et au canon obligent l'armée mauritanienne a abandonnée ces positions pour se replié , la capitale était sur le point de tombé quand l'armée Mauritanienne finie par recevoir des renfort et contre attaquer obligeant la colonne du polisario a battre en retraite ou elle est poursuivi par l'armée Mauritanienne .

:arrow: 9 juin 1976

:star: le Président du Conseil révolutionnaire de la RASD El-Ouali Moustapha Sayed est intercepté dans le désert a plus de 300 km au nord de Nouakchott et est tué par balles lors des combats , certains ex-prisonnies du polisario capturé lors de cette opération affirment qu'il c'est suicidé pour ne pas être pris vivant se qui aurait était catastrophique pour le polisario .

:star: selon la Mauritanie le Bilan pour le polisario est de plus de 213 mort , 32 prisonniers et une cinquantaine de véhicules capturé ou détruit .

:star: si l'opération sur le plan militaire est une défaite sur le plan politique et diplomatique l'opération est une réussite , elle a mis a nue la fragilité du régime de Moktar Ould Daddah et renforça les opposant au régime de l’intérieur , sur le plan médiatique l'opération renforça la cause sahraoui et la fit connaitre dans le monde , l'attaque de la capitale mauritanienne a fait le tour de la presse internationale .

:star: La position de la Mauritanie est fragilisée par la présence de nombreux nationalistes sahraouis et des milliers de soldats sahraouis mauritaniens désertent ou rejoignent le Polisario qui bénéficie du soutien d'une partie de la population Mauritanienne .

:arrow: 10 juin 1976

:star: Mahfoud Ali Beiba est élu Président par intérim du Conseil révolutionnaire de la RASD

:arrow: 14 juin 1976

:star: suite a l'attaque du polisario sur Nouakchott , La Mauritanie Accusa l’Algérie de s’être livrée a un "Acte de Guerre" et remetta une lettre au secrétaire général de l'ONU ou elle demanda une condamnation de cette "Agression" .

:arrow: 8 août 1976

:star: Moktar Ould Daddah est élu président de la République pour un troisième mandat.

:arrow: 30 août 1976

:star: Mohamed Abdelaziz est élu secrétaire général du front Polisario et président du conseil de commandement de la révolution de la RASD.

:arrow: 2 Septembre 1976

:star: la Mauritanie et la France ont remplacé leurs accords de défense par un pacte militaire technique.


:arrow: 16 Septembre 1976

Un commando du polisario attaque la prison de Laâyoune au Sahara Occidental et libéra 20 sahraouis détenus par le Maroc , 19 soldats marocains sont tuer et 13 autres sont blessés lors de l'attaque .

:arrow: 4 Décembre 1976

:star: le Polisario abat un Lockheed C-130H Hercules Marocain .


:star: 1977 :star:

:arrow: 1er mai 1977

:star: 2 coopérants français sont tués à Zouerate en Mauritanie lors d'une attaque du polisario contre la garnison mauritanienne défendue par 115 hommes , le polisario mena des sabotages des voies ferrées servant au transport du minerai de fer , les exportations de fer représentent les trois quarts des apports en devises de la Mauritanie de Mokhtar Ould Daddah soutenu par la France qui en était son principal client .

:arrow: 10 mai 1977

:star: le Secrétaire Général de l’O.U.A, William Eteki M’Boumoua, décide de saisir le Secrétaire Général de l’O.N.U en vue d’une action conjointe O.N.U / O.U.A, à propos du problème du Sahara Occidental.

:arrow: 13 mai 1977

:star: Hassan II et Ould Daddah signent un accord de défense mutuelle et créent un haut commandement mixte.

:star: Plus de 9000 soldats marocains occupent les principales villes mauritaniennes pour faire face au Polisario.

:arrow: 09 Juin 1977

:star: Le secrétaire général du front Polisario Mohamed Abdelaziz adressé une lettre ouverte aux " Fréres mauritaniens" , ou il dénonçait l'engagement de la Mauritanie dans la guerre : il soulignait les liens fraternels entre le peuple mauritanien et sahraouis .
il mettait en garde le régime de Moktar Ould Daddah contre son alliance avec le Maroc et souhaitait une entente avec le peuple mauritanien.

:arrow: 21 juin 1977

:star: la délégation du Front Polisario est invitée à la 28ème session du conseil des Ministres à Lomé (Togo). Pour manifester leur désapprobation, le Maroc et la Mauritanie boycottent la séance inaugurale.

:arrow: 03 Juillet 1977

:star: Pour venger El-Ouali Moustapha Sayed Fondateur du Front Polisario, tué a Nouakchott le 9 juin 1976, le polisario attaque Nouadhibou puis failli prendre Nouakchott ou il occupe les faubourgs de la capitale mauritanienne d'où ses canons bombardent la présidence de Moktar Ould Daddah , Trois Soldats Mauritaniens sont Blessé selon la Mauritanie .

:star: l'opération fait une fois de plus le tour de la presse internationale .

:arrow: 26 Septembre 1977

:star: De violents combats ont lieu à Haouza entre le Maroc et le Front polisario qui durent 2 jours , le Polisario finit par s'en emparer .

:arrow: 25 octobre 1977

:star: Reconnaissance de la RASD par la République des Seychelles.

:arrow: 02 Novembre 1977

:star: Opération Lamantin : l'invasion mauritanienne du sahara occidental au coté du Maroc déstabilise le pays qui se retrouve embourbé dans le conflit du Sahara occidental dont la population mauritanienne est majoritairement opposé se qui met la Mauritanie du président Mokhtar Ould Daddah au bord de l’effondrement , la france qui soutien le regime et craignant pour ces intérêt économique notamment le minerai de fer décide d'intervenir militairement avec l'envoi d'une forces interarmes d'environ 350 hommes principalement des forces aérienne équipé d'appreille ultra sophistiquer pour l'époque : des avion de combat Jaguars , des ravitailleur C-135F ,des Brequet Atlantic en guise de PC volant , des transport aérien DC8 , Transall et des Nord 2 501.

:arrow: 04 Novembre 1977

:star: le point d'eau de Birgandus ( Mauritanie ) situé a quelques kilométrés de la voie ferré au nord de Nouadhibou est attaqué par le polisario .

:arrow: 07 Novembre 1977

:star: un poste mauritanien au nord est d'Atar est pris par une colonne du polisario d'une cinquantaine de véhicules.


:arrow: 22 Novembre 1977

:star: une colonne d'une cinquantaine de véhicules attaque le train transportant du fer a Touagil .

:arrow: 23 Novembre 1977

les Forces française de l'Opération Lamantin sont opérationnel en Mauritanie .

:arrow: 02 Décembre 1977

:star: une colonne du polisario Occupe pendant plusieurs heurs le poste mauritanien de Bou Lanouar sur la voie ferrée et fait prisonnier des soldats mauritaniens puis se replis , elle est survolé par les avion de reconnaissance et de combats français mais aucune des deux forces n’ouvris le feu , les pilotes français n'yant pas encore le feu vert de Paris pour engager les forces du polisario en Mauritanie .

:arrow: 12 Décembre 1977

:star: le polisario attaque une installation minière au sud de Zouérate et l'occupa pendant plus de 3 heurs , des soldats mauritaniens furent tuer et d'autres capturé durant l'attaque et un train de transport de fer fut incendier , mais lors du replis de la colonne du polisario composé d'une cinquantaine de véhicule ils furent cette foie attaquer par des Jaguar de l'armée français , la colonne se dispersa dans toutes les directions dés la première attaque ce qui rendit la tache plus difficile aux pilotes français et minimisa les pertes du polisario mais il perdit un quart de ces véhicules , le jour suivant le 13 Décembre alors que la colonne c'était regroupé pour se replier un deuxième raid des Jaguar de l'armée français les attaque ou le polisario cette foie réplique avec des tire de canon ZU-2 et des tire de missile portatif SA-7 Grail mais il perdis une vingtaine de véhicules de plus et se replia sans causé de dégât aux avions français , l'armée mauritanienne réussit à récupéré 13 de ces soldats fait prisonnier auparavant par le polisario .

:arrow: 17 décembre 1977

:star: Nouakchott est bombardée au mortier par un contingent de 40 véhicules, et une centaine de combattant.

:star: Les forces de l'armée française engagent la riposte avec deux SEPECAT Jaguar qui étaient basés à Dakar au Sénégal , sur la B.A. 160 Ouakam et détruit une partie de la colonne motorisée dans le désert qui doit battre en retraite .

:arrow: 18 Décembre 1977

:star: le Polisario attaque le poste mauritanien de Tméimichatt avec une colonne d'une cinquantaine de véhicules , trois patrouilles de Jaguars français stationnés à Dakar interviennent et détruisent la moitié de la colonne , un Jaguar de l'armée français est légèrement endommager par un tire de ZPU-2 , L'armée mauritanienne récupère un important lot de matériel militaire.

:star: le polisario changea alors de tactique en Mauritanie avec des raid de nuit et des colonne de véhicules plus petites et plus difficiles a repéré .


:star: 1978 :star:

:arrow: 12 janvier 1978

après l'attaque du Polisario sur le poste de Choum en Mauritanie , l'aviation française repère une colonne composée d'une trentaine de véhicules se repliant vers le nord sans avoir l'autorisation de la détruire.

:arrow: 25 Janvier 1978

:star: le Polisario attaque avec succès la garnison mauritanienne de Touagil et l'occupa pendant plusieurs heurs , les forces Mauritaniennes réussissent difficilement à le repousser.

:arrow: 02 février 1978

:star: une colonne du polisario attaque la garnison de Tichla mais elle est repoussé.

:star: Reconnaissance de la RASD par le Yémen du Sud.

:arrow: 28 février 1978

:star: une colonne du polisario attaque a nouveau la garnison de Touagil , le polisario abat un un Northrop F-5A Freedom Fighter Marocain envoyer en renfort puis se replis .

:arrow: 25 Mars 1978

:star: les forces mauritanienne et l'aviation française interceptent et repoussent une colonne du polisario en mouvement vers la voie ferrée de la Région de Zouérate .

:arrow: 02 Mai 1978

:star: une colonne d'une trentaine de véhicule du polisario attaque et encercle une garnison mauritanienne a Choum ( Mauritanie ) , des Jaguars de l'armée françaises interviennent pour dégager les troupes mauritanienne mais ils eurent des difficulté a engager les troupes du polisario car ces derniers se sont rapprocher dangereusement des positions mauritanienne rendant la tache plus difficiles aux pilotes pour différencier les unités des deux camps , le polisario se replis pendant la nuit mais a l'aube du 03 Mai il fut rattrapé par l'aviation française ou il perdit plusieurs véhicules toute foie ces tactiques de dispersion face aux raids aériens permis a la colonne de ne pas être entièrement décimé , se fut le derniers engagement de l'armée française contre le polisario en Mauritanie .

:arrow: 3 juin 1978

:star: Reconnaissance de la RASD par le Congo et la Guinée équatoriale.

:arrow: 20 juin 1978

:star: Reconnaissance de la RASD par la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe.

:arrow: 22 juin 1978

:star: Reconnaissance de la RASD par le Panama

:arrow: 10 juillet 1978

:star: Dans un contexte de crise suscité par la guerre avec le Polisario et les difficultés financières qui en résultent , 60% du budget est consacré à l'armée et le pays est au bord de la cessation de paiements, accentuées par une période de sécheresse qui décime le bétail et une opposition majoritaire de la population a la guerre du sahara occidental dont une partie soutenait le polisario même au saint de l'armée mauritanienne , Moktar Ould Daddah est déposé par un coup d’État. Le Comité militaire de redressement national (CMRN) dirigé par le lieutenant-colonel Mustapha Ould Saleck, placé quelques mois plus tôt à la tête de l’armée par le président Daddah, prend le pouvoir .

:arrow: 12 juillet 1978

:star: le Front Polisario annonce un cessez-le-feu unilatéral avec la Mauritanie , où le pouvoir vient de changer de main, en raison du refus de la guerre contre les Sahraouis, exprimé par la quasi-majorité de la population mauritanienne.

:arrow: 10 Septembre 1978

:star: Un missile sol air du polisario abat un Northrop F-5A Freedom Fighter Marocain a 50 km au nord de Smara ,le pilote (Ali Najab) est fait prisonnier.

:arrow: 9 novembre 1978

:star: Reconnaissance de la RASD par la Tanzanie.

:arrow: 10 décembre 1978

:star: dans un Contexte de prêt transition au pouvoir en Algérie ou le président algérien Houari Boumediene est Mourant un avion militaire pénètre l'espace aérien algérien et Parachuta sur la Kabylie prés du cap Sigli des armes et des munitions pouvant équiper 300 hommes , l'Armée algérienne qui détecta l’incursion de l'avion militaire intercepte la cargaison .

:arrow: 16 décembre 1978

:star: Réunion conjointe du conseil de la révolution et du gouvernement algérien prés du lieu de parachutage ou six algérien furent arrêtes ayant a leurs tête un affairiste qui révéla qu'il s'agissait du Maroc , Rabat opposa un démenti et qualifia l'incident "d'opération inventée de toutes pièces pour détourner l'opinion des véritable problèmes" , il s'agissait pour le Maroc d'apporté son appui a des opposants algériens a un moment particulièrement critique et de crée des difficultés au régime.

:star: l'algerie qui n'avait jamais soutenue militairement des opposants marocains notamment le Rif ni autorisé le polisario a faire des Raids en territoire marocain incontesté a partir du territoire algérien décide de revoir ça position .

:arrow: 27 décembre 1978

:star: Décès du président Algérien Houari Boumediene.

:star: Le Maroc souhaita envoyer une délégation aux obsèques mais l’Algérie refusa en raison d'une compagne particulièrement virulente de la presse marocaine contre le président Houari Boumediene les dernières semaines avant ça mort ou son état de santé était connue internationalement alors qu'il était Mourant se qui dégrada un peut plus les relations entre les deux pays

:arrow: 1er janvier 1979

:star: Le polisario lance une offensive majeur contre les forces marocaines au sahara occidental avec le nom de code d'« offensive Houari Boumédiène » qui durera toute l'année ,nom en reconnaissance du soutien du président Algérien Houari Boumédiène a la cause Sahraoui qui décéda le 27 décembre 1978 .

:star: 1979 :star:


:arrow: 28 janvier 1979

:star: Pour la première foie depuis le début du conflit armé avec le Maroc en 1975 le polisario lance des raids en territoire marocain incontesté , la nouvelle secoue tout le pays ou la presse et les parties politiques Marocains se déchainent contre l’Algérie, cette extension de la zone du Conflit est en partie en rapport avec les événement de mis décembre 1978.

:star: Première attaque contre la ville de TanTan : Dans le cadre de l'offensive Houari Boumédiène une colonne du Polisario d'environ un millier de combattants avec 200 véhicules et un armement perfectionné attaque et occupe TanTan pendant plus de 4 heurs en territoire marocain incontesté , il libéra 118 prisonniers sahraouis et fit 18 prisonniers marocains , un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue .

:arrow: 7 février 1979

:star: Chadli Bendjedid est élu nouveau Président Algérien .

:arrow: 24 février 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Éthiopie.

:arrow: 02 Mars 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Vietnam

:arrow: 08 Avril 1979

:star: Nouvelle Opération du polisario a 80 Km au sud Ouest de TanTan , le polisario déploie pour la première fois des BMP-1 avec canon de 73mm .

:arrow: 10 Avril 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Cambodge.

:arrow: 09 mai 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Laos

:arrow: 23 mai 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Afghanistan.

:arrow: 04 juin 1979

:star: Dans le cadre de l'offensive Houari Boumédiène le polisario lance des attaque dans Djebel Ouarkziz ou se trouve l'importante base marocaine de Zag a Soixante KM de la frontiere algerienne il attaque Assa au nord de l'Oued Draà et Isole la base .

:arrow: 13 juin 1979

:star: Deuxième attaque contre la ville de TanTan : le polisario attaque et occupe a nouveau la ville pendant plus de 6 heures

:arrow: 27 juin 1979

:star: Troisième attaque contre la ville de TanTan .

:arrow: 04 Juillet 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Cap-Vert

:arrow: 12 juillet 1979

:star: le Front Polisario annonce la reprise des hostilités contre la Mauritanie et rompe le cessez-le-feu unilatéral qu'il avait décrété un an auparavant le 12 juillet 1978 estimant que celui ci n'avait apporté aucune amélioration de la situation a la population sahraoui et exigea le retrait immédiat des troupes mauritaniennes du Sahara occidental et la restitution de la partie qu'il contrôle a la RASD .

:star: le polisario attaque la garnison de Tichla en Mauritanie faisant de nombreux mort et la capture de 71 soldats mauritaniens .

:arrow: 29 juillet 1979

A la demande du chef d'état du Mali et du Nigeria le polisario libère 71 soldats mauritaniens capture lors de l'attaque de Tichla .

:arrow: 31 juillet 1979

Le premier ministre Mauritanien déclare que son pays "choisi de sortir définitivement de cette guerre fratricide et injuste"et "qu'il n'avait pas de revendication territoriale sur le Sahara occidental "

:arrow: 01 août 1979

le Ministre des affaires étrangère mauritanien déclare lors de sa visite a Paris que la Mauritanie souhaitait respecté le droit a l'autodétermination du peuple sahraoui .

:arrow: 02 août 1979

:star: plusieurs attaque du polisario dans l'Ouarkziz visant a encerclé la base marocaine de Zag , un Canon ZPU-23 du polisario abat un Dassault Mirage F1CH .

:arrow: 05 août 1979

:star: La Mauritanie signe l’accord d'Alger avec le Front Polisario : elle renonce ainsi à sa souveraineté sur le du sahara occidental .

:arrow: 09 août 1979

Le Maroc déclare que « cet accord est Nul et non avenu » .

:arrow: 14 août 1979

le Maroc annexe l’ancienne zone « mauritanienne » au nom d’un « acte de préemption » .

:arrow: 18 août 1979

:star: le polisario attaque Touizgui

:arrow: 24 août 1979

:star: le maroc subit une importante défaite ,Dans le cadre de l'offensive Houari Boumédiène avec 5 000 combattants le polisario engage de violant combats contre la garnison de Lebouirate a une Centaine de Km a l'Ouest de la Base marocaine de Zag, attaqué par surprise la garnison marocaine de 1500 soldats est rapidement prise apres de lourde perte et ces soldats restant s'enfuir dans le désert , le polisario libère 166 prisonnières , détruit une centaine de blindé dons 26 chars T-54 soviétique d'origine Égyptienne et capture une importante quantité de matériel, le polisario revendiquer plus de 800 mort et 92 prisonniers marocains .

:star: Du coté des autorités marocaines 77 soldats marocains dont le commandant de la base passent devant le tribunal militaire pour défaillance et 36 sont condamné mais il furent gracier par le Roi Hassan 2.

:star: Reconnaissance de la RASD par Grenade et le Ghana .

:arrow: 01 septembre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par la Guyana , Sainte-Lucie et la Dominique

:arrow: 04 septembre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par la Jamaïque.

:arrow: 06 septembre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Nicaragua et l'Ouganda

:arrow: 08 septembre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Mexique

:arrow: 12 septembre 1979

:star: Bataille de Bir Anzarane : l'armée marocaine repousse une attaque du polisario sur la garnison de Bir Anzarane forte de 300 hommes , les forces du polisario étaient de 3 000 combattants avec 500 véhicule selon le Maroc , l'opération est sur médiatisé par le maroc suite au révère marocain de Lebouirate , le maroc invite des journaliste internationaux qui sont autorisé a accompagner ces troupes sur le terrain .

:arrow: 16 septembre 1979

:star: importante attaque du polisario dans la région de Zag alors que le polisario a son tour emmena 8 journaliste internationaux dons trois français pour constaté les dégâts sur la garnison de Lebouirate attaquer quelques semaines plutôt et leurs fait rencontré les prisonniers marocains .

:arrow: 06 octobre 1979

:star: Bataille de Smara : Dans le cadre de l'offensive Houari Boumédiène, les troupes du Front Polisario attaquent directement la ville de Smara qui est est défendue par une garnison forte de 6000 soldats marocains , les combats dure 48 h ou le polisario se replie après l'arrivé de l'aviation marocaine en renfort .

:arrow: 09 octobre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par le Royaume du Lesotho.

:arrow: 12 octobre 1979

:star: Reconnaissance de la RASD par la Zambie.

:arrow: 19 novembre 1979

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au tour la base de Zag

:arrow: 21 novembre 1979

:star: La résolution 34/37 adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU qualifie le Front Polisario, « d’unique représentant du peuple sahraoui » en se fondant sur les succès militaires remportés sur le terrain et sur l’accord de paix mauritano-sahraoui, Elle demande « instamment au Maroc de s’engager lui aussi dans la dynamique de paix et de mettre fin à l’occupation du Sahara Occidental ».

:arrow: 06 Decembre 1979

:star: les 7000 soldats marocains de la base de Zag sont complétement encerclé et privé de ravitaillement pendant plusieurs mois par les troupes du plosario qui verrouiller l'espace aérien de la région , l'aviation marocaine perdit plusieurs avions dans ces red contre le polisario pour tenté de l'en déloger .


:star: 1980 :star:

:arrow: 20 Janvier 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par Cuba

:arrow: 27 fevrier 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Iran.

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara occidental (piloté par le Lt. Houari).

:arrow: 1er mars 1980

:star: Opération Imann : avec 7 000 soldats marocain l'Opération est lancer par le colonel Dlimi dans le but de repousser le Polisario du sud du Maroc (internationalement reconnue ) vers le sahara occidental et de reprendre le contre de la région de de l'Ouarkziz en préparation de la visite officielle du Roi Hassan II à Dakhla au sahara occidental .

:star: première grande bataille de l'opération : la Bataille d'Ametti alors que la colonne marocaine de Zellaka se dirigeait sur Lebouirate pour la reprendre au polisario, celle-ci est attaquée par les forces du Polisario qui l'obligeaient à se replier sur Ametti en pleine débandade. Les commandos de la colonne Ohoud étaient également débandés et pendant six jours ces unités de l'armée marocaine étaient poursuivies et violemment attaquées elles subirent de lourdes pertes , D'autre renforts marocains envoyés de M'sied étaient immobilisés et la colonne Arak venue de Zaag pour rejoindre les deux autres unités à Lebouirate étaient elles aussi repoussées dans les monts de l'Ouarkziz . Au bout de six jours de combats l'opération Imann était démantelée, et la base de Zaag complètement encerclé .

:arrow: 4 mars 1980

:star: Visite officielle du Roi Hassan II à Dakhla au Sahara Occidental (ça première visite officiel au Sahara occidental )

:arrow: 09 mars 1980

:star: Deuxieme grande bataille de l'opération Imann :

l'opération Imann mise en échec le commandement marocain décide alors de regrouper ses forces et de les déployer entre Ngueb et Zaag , les colonnes de l'armée marocaine étaient pourchassé sans relâche par le polisario les empêchant de se regroupé , la bataille se déroule a N'Gueb et dans la plaine de Tighzert au pied de l'Ouarkziz du 9 au 12 mars et se solda par une défaite marocaine qui échouât a repoussé les troupes du polisario .

:arrow: 27 mars 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par la Sierra Leone.

:arrow: 15 Avril 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par la Syrie et la Libye.

:arrow: 28 Avril 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Royaume du Swaziland

:arrow: 1er Mai 1980

:star: Mauritanie : Le Comité militaire de redressement national (CMRN) expulsé 200 conseillers militaire français déployer en Mauritanie depuis l'Opération Lamantin en Novembre 1977 et du personnel technique, mettant ainsi fin à des programmes de formation en français au port de Nouadhibou et a la base aériennes militaires de Nouakchott.

:arrow: 14 Mai 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Botswana.

:arrow: 18 Juin 1980

:star: Lors du conseil des Ministres préparant le 17ème sommet de l’O.U.A à Freetrown, la R.A.S.D, qui est reconnue par la majorité des Etats de l’organisation,demande son admission en vertu de l’article 28 de cette institution, Le Maroc annonce s’y opposer.

:arrow: 03 Juillet 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Zimbabwe.

:arrow: 04 Juillet 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Mali et le Tchad.

:arrow: 9 septembre 1980

:star: Le comité ad-hoc de l’O.U.A sur le Sahara Occidental recommande le cessez-le-feu avant la fin de l’année et l’organisation d’un référendum d'autodétermination de la population Sahraoui sous l’égide de l’O.U.A.

:arrow: 30 octobre 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Costa Rica.

:arrow: 26 novembre 1980

:star: Reconnaissance de la RASD par le Vanuatu.



:star: 1981 :star:

:arrow: 2 mars 1981

:star: Hassan II réaffirme à son peuple que « l’affaire du Sahara est close »

:arrow: 16 mars 1981

:star: Le parti d’opposition Alliance pour une Mauritanie démocratique (AMD) tente un coup d’État, il échoue. La Mauritanie, qui accuse le Maroc d’avoir soutenu la tentative de l’AMD, rompt ses relations diplomatiques avec le Maroc.
la Mauritanie se tourna vers l'Algérie, qui a commence à lui fournir des armements sophistiqués antiaériens qu'elle ne pouvait pas acquérir auparavant. durant l'année 1981, l'Algérie prêt une assistance militaire a la Mauritanie sous forme de formation et de matériel.

:arrow: 1er juin 1981

:star: Hassan II affirme à son peuple qu’il se rend au sommet de l’O.U.A de Nairobi afin de « mettre un point final au problème du Sahara ».

:arrow: 24 juin 1981

:star: Hassan II annonce que le Maroc accepte l’idée d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui.

:arrow: 26 juin 1981

:star: le roi du Maroc annonce au sommet de l’O.U.A qu’il accepte la tenue d’un « référendum contrôlé ».

:arrow: 2 juillet 1981

:star: lors d’une conférence de presse,Hassan II précise, que le référendum sera confirmatif et non d’autodétermination. Il déclare que les chiffres donnés par le recensement espagnol de 1974 doivent constituer une base pour l’élaboration du corps électoral.

:arrow: 12 Août 1981

:star: Reconnaissance de la RASD par la Papouasie-Nouvelle-Guinée , le Tuvalu , le Kiribati , la République de Nauru et les Îles Salomon .

:arrow: 24 août 1981

:star: le comité de mise en œuvre sur le Sahara Occidental de l’O.U.A se réunit à Nairobi en présence du roi du Maroc et du Président algérien.

:star: Une résolution est adoptée, définissant les modalités du référendum : le recensement espagnol et les listes établies par le Haut Commissariat aux réfugiés serviront de base à l’établissement du corps électoral, l’âge du vote est fixé à 18 ans, le choix se fera entre indépendance et intégration, les troupes seront cantonnées dans leur base, une administration intérimaire travaillera avec les structures existantes et sera épaulée de forces - en nombre adéquat - de maintien de la paix de l’O.U.A et/ou de l’O.N.U.

:arrow: 8 septembre 1981

:star: Des membres de l’opposition (U.S.F.P) marocain critiquent les clauses contenues dans la résolution du comité de mise en oeuvre de l’O.U.A, les estimant de nature à compromettre la « marocanité » du Sahara Occidental. Hassan II les fait arrêter.

:arrow: 1er octobre 1981

:star: le Ministre marocain des Affaires Étrangères demande à tous les pays ayant reconnu la R.A.S.D de revenir sur leur décision.

:arrow: 12 Octobre 1981

:star: un SA-6 Gainful du polisario abat un Lockheed C-130H Hercules marocain version (command & control) au Sahara Occidental .

:arrow: 13 Octobre 1981

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental


:arrow: 14 Octobre 1981

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 et un North American OV-10 Bronco au Sahara Occidental .



:star: 1982 :star:

:arrow: 2 février 1982

:star: Annonce de l’ouverture à Paris d’une représentation officielle du Front Polisario.

:arrow: 22 février 1982

:star: la R.A.S.D. est admise officiellement comme membre de l'Organisation de l'Unité Africaine en tant que 51ème membre de l’organisation..

:arrow: 3 mars 1982

:star: le roi Hassan II déclare à son peuple qu’il a accepté la tenue d’un référendum « pour confirmer l’allégeance des populations des provinces sahariennes ». Mais, en même temps, il affirme qu’il ne renoncera pas à ses « engagements concernant le comité de mise en œuvre et l’organisation du référendum au Sahara » prôné par l’organisation de l’Unité africaine.

:arrow: 6 mai 1982

:star: Rabat annonce la fin des travaux concernant l’édification du premier « mur de sable »,commencé en janvier 1980.

:arrow: 16 Juillet 1982

:star: Reconnaissance de la RASD par la République de Maurice.

:arrow: 04 août 1982

:star: Reconnaissance de la RASD par le Venezuela.

:arrow: 09 août 1982

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental

:arrow: 21 août 1982

:star: Reconnaissance de la RASD par le Suriname.

:arrow: 27 sebtembre 1982

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental , le pilote est fait prisonnier

:arrow: 11 octobre 1982

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote Lt. Hamri).

:arrow: 16 octobre 1982

Mohamed Abdelaziz est élu Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

:arrow: 17 décembre 1982

:star: Reconnaissance de la RASD par la Bolivie.



:star: 1983 :star:

:arrow: 22 janvier 1983

:star: le Général Ahmed DLIMI chef des Forces Armées Royales marocaines meurt dans un mystérieux accident de voiture .

:arrow: 11 juin 1983

:star: la résolution A H G / Res.104 est adoptée par la conférence de l’O.U.A, réunie à Addis Abeba. Elle demande « aux parties en conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, d’entreprendre des négociations directes en vue de parvenir à un cessez-le-feu, pour créer les conditions nécessaires à un référendum équitable et pacifique pour l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, sous les auspices de l’O.U.A et des Nations Unies ».

:arrow: 14 novembre 1983

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Équateur.


:star: 1984 :star:
:arrow: 27 février 1984

:star: Reconnaissance de la RASD par la Mauritanie.

:arrow: 04 Mars 1984

:star: Reconnaissance de la RASD par le Burkina Faso .

:arrow: 19 août 1984

:star: Reconnaissance de la RASD par le Pérou.

:arrow: 11 novembre 1984

:star: lors du sommet de l’O.U.A à Addis Abeba, la R.A.S.D est invitée à siéger officiellement en tant qu’Etat membre.

:star: Reconnaissance de la RASD par le Nigeria.

:arrow: 12 novembre 1984

:star: le Maroc proteste en se retirant de l’Organisation de l’unité africaine, qui a accueilli la RASD comme nouveau membre Officiellement .

:arrow: 28 novembre 1984

:star: Reconnaissance de la RASD par la Yougoslavie .



:star: 1985 :star:

:arrow: 12 Janvier 1985

:star: un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue par le polisario prêt de la frontière algerienne au Sahara Occidental

:arrow: 15 janvier 1985

:star: Les travaux d’édification du quatrième mur de défense Marocain sont achevés .

:arrow: 21 Janvier 1985

:star: un North American OV-10 Bronco marocain (le 2e et dernier exemple de cet appreille chez les far ) est abattue par le polisario prêt de la frontière algerienne au Sahara Occidental

:arrow: 05 Mars 1985

:star: Reconnaissance de la RASD par la Colombie.

:arrow: 30 juin 1985

:star: Reconnaissance de la RASD par le Liberia

:arrow: 8 juillet 1985

:star: Un grand emprunt national pour l’effort de guerre au Sahara est annoncé par le roi Hassan II à son peuple .

:arrow: 1er octobre 1985

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Inde.

:arrow: 27 Décembre 1985

:star: un Alpha Jet est abattue par le polisario au Sahara Occidental



:star: 1986 :star:

:arrow: 16 février 1986

:star: les travaux du sixième et dernier mur de défense marocain au Sahara Occidental commence .

:arrow: 5 avril 1986

:star: Reconnaissance de la RASD par le Guatemala.

:arrow: 25 Juin 1986

:star: Reconnaissance de la RASD par la République dominicaine.

:arrow: 3 novembre 1986

:star: Reconnaissance de la RASD par la République de Trinité-et-Tobago

:arrow: 18 novembre 1986

:star: Reconnaissance de la RASD par le Belize.



:star: 1987 :star:

:arrow: 21 Février 1987

:star: Reconnaissance de la RASD par la Fédération de Saint-Christophe-et-Niévès.

:arrow: 28 Février 1987

:star: Reconnaissance de la RASD par les îles Antigua-et-Barbuda.

:arrow: 16 Mars 1987

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F-1 au Sahara Occidental

:arrow: 27 avril 1987

:star: L'Algérie offert son soutien à l'armée mauritanienne, Le président algérien, Chadli Bendjedid s'est rendue en Mauritanie en 27 avril 1987 pour discuter du conflit du Sahara occidental. La Mauritanie avait des crainte au sujet du 6e mure de défense marocain qu'il n'englobait la Güera pret de Nouadhibou ,Chadli Bendjedid a exprimé "l'appui de l'Algérie au peuple mauritanien et de leur chef dans tout ce qui touche à la sécurité ,la stabilité et l'unité de la Mauritanie » en particulier, il a offert d'envoyer des troupes algériennes en Mauritanie pour protéger la raffinerie de pétrole de Nouadhibou, qui avait été rénové et était géré par l'Algérie pour la Mauritanie .

:star: Le gouvernement mauritanien a toutefois refusé son offre, invoquant sa stricte neutralité dans le conflit du Sahara occidental. Pendant ce temps, la Mauritanie a reçu en 1987 de la technologie militaire importante, soutien logistique, et des subventions budgétaires directes de plusieurs pays étrangers, dont le Canada, la France, le Koweït, l'Algérie et le Maroc.

:arrow: 16 avril 1987

:star: les travaux du sixième et dernier mur de défense marocain au Sahara Occidental sont terminé , le mure atteint la côte atlantique , le Sahara occidental est désormais séparé en deux parties .

:star: Le Mur de défense marocain et les régions militaires du front polisario
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:arrow: 21 août 1987

:star: un Northrop F-5E Freedom Fighter Marocain est abattue par le polisario au Sahara Occidental

:arrow: 29 Décembre 1987

:star: Reconnaissance de la RASD par l'Albanie.




:star: 1988 :star:

:arrow: 27 février 1988

:star: Reconnaissance de la RASD par le Barbade.

:arrow: 11 août 1988

:star: l’O.N.U et l’O.U.A présentent au Maroc et au Polisario une proposition de paix appelée « propositions de règlement » qui prévoit un cessez-le-feu et maintien de celui-ci, établissement du corps électoral, amnistie, retour des réfugiés, campagne électorale, tenue du référendum.

:arrow: 25 août 1988

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote STDT Tazerny) .

:arrow: 30 août 1988

:star: les deux parties acceptent officiellement la propositions de règlement de l'ONU et de l'OUA.

:arrow: 20 septembre 1988

:star: la résolution S/RES/621 du Conseil de Sécurité de l'onu prend note de l’accord de principe des parties et autorise le Secrétaire Général à nommer un représentant spécial pour le Sahara Occidental.

:arrow: 19 octobre 1988

:star: A la surprise générale, Hassan II reçoit à Marrakech une délégation de haut rang du Front Polisario, Le roi informe les dirigeants des partis politiques marocains de ses conversations avec le Front Polisario.

:star: Hector Gros Espiell (Uruguay) est nommé par le Secrétaire Général des Nations Unies comme son représentant spécial pour le Sahara Occidental.



:star: 1989 :star:

:arrow: 1er août 1989

:star: Reconnaissance de la RASD par le Salvador

:arrow: 8 novembre 1989

:star: Reconnaissance de la RASD par le Honduras



:star: 1990 :star:

:arrow: 19 janvier 1990

:star: Hector Gros Espiell représentant spécial de l'onu pour le sahara occidental annonce ça démission, Il est remplacé par Johannes Manz (Suisse).

:arrow: 11 juin 1990

:star: Reconnaissance de la RASD par la Namibie.

:arrow: 20 juin 1990

:star: le Secrétaire général de l'O.N.U., Xavier Perez de Cuellar, rend public le plan conjoint de l'O.N.U. et de l'O.U.A pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental .

:arrow: 27 juin 1990

:star: le Conseil de sécurité de l'O.N.U. adopte sa Résolution 690 qui approuve le rapport du Secrétaire général et crée la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental ).

:arrow: 14 juillet 1990

:star: le parti nationaliste marocain (Istiqlal) met en cause le suivi du dossier du Sahara Occidental et déclare que « le référendum est dépassé ».

:arrow: 12 octobre 1990

:star: Hassan II affirme que le « Sahara est marocain pour l’éternité »



:star: 1991 :star:
:arrow: 19 avril 1991

:star: le rapport du Secrétaire Général recommande de décider de créer la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) , Une commission d’identification devra identifier les personnes habilitées à voter,délivrer les cartes d’électeurs, établir et organiser les procédures de recours.

:arrow: 29 avril 1991

:star: la résolution 690 du Conseil de Sécurité approuve le rapport et décide de la création de la MINURSO.

:arrow: 02 août 1991

:star: le polisario abat un Dassault Mirage F1 au Sahara Occidental (nom du pilote CPT B. E. Alaoui)

:arrow: 06 septembre 1991

:star: Entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Maroc et le Front Polisario , Conformément au plan de règlement des Nations Unies, le référendum devra avoir lieu vingt semaines plus tard, soit dans le courant du mois de février 1992.

:star: Le Président de la commission d’identification,Macaire Pédanou (Togo), entre en fonction. Elle effectue la révision de la liste des personnes
recensées en 1974 (référendum espagnol) sur la base des informations fournies par les deux parties, Elle transmet la liste révisée aux parties.

:star: Principales Batailles livrées par le front Polisario
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:arrow: 22 octobre 1991

:star: Débuts de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental).


:star: Carte du Sahara occidental ( Source ONU )
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:arrow: 19 décembre 1991

:star: le rapport du Secrétaire Général au Conseil de Sécurité S/23299 définit les critères d’admissibilité de participation au référendum dont trois sont nouveaux ajouté a la demande du Maroc :
1°) « Il est entendu que les personnes dont les noms figurent sur la liste révisée du recensement de 1974 pourront participer au référendum ».
2°) « Il est entendu que, sur présentation d’une demande individuelle, les personnes qui résidaient dans le territoire comme membres d’une tribu sahraouie, au moment du recensement de 1974, mais qui n’avaient pas pu être recensées, sont habilitées à voter au même titre que les personnes recensées ».
3°) « Les membres de la famille proche (le père, la mère et les enfants) des Sahraouis répondant aux critères 1°) et 2°) ».
4°) « Lorsque l’intéressé est de père sahraoui né dans le territoire ».
5°) « Un membre d’une tribu sahraouie appartenant au territoire a le droit de participer au référendum s’il a résidé pendant une durée de six années consécutives avant le 1er décembre 1974 ou s’il a eu une résidence intermittente d’une durée cumulative de douze ans avant le 1er décembre 1974 ».
:arrow: 31 décembre 1991

:star: la résolution 725 du Conseil de Sécurité accueille favorablement le rapport du Secrétaire Général.



:star: 1992 :star:

:arrow: 1er janvier 1992

:star: la Commission d’identification est suspendue : Le représentant spécial, Johannes Manz, démissionne de ses fonctions au sein de la MINURSO pour protester contre les transferts massifs de populations issues du Maroc en direction du Sahara Occidental, Il les qualifie de seconde marche verte.

:arrow: 29 mars 1992

le nouveau Secrétaire Général de l’O.N.U, Boutros Ghali (Égypte) nome Sahabzada Yacoub Khan (Pakistan) comme son représentant spécial pour le Sahara occidental .



:star: 1993 :star:

:arrow: 2 mars 1993

:star: Dans sa résolution 809, le Conseil de Sécurité invite le Secrétaire Général à entreprendre les préparatifs pour l’organisation du référendum en commençant par les listes mises à jour du recensement de 1974.

:arrow: 22 avril 1993

:star: Rétablissement par le Secrétaire Général de l’O.N.U de la Commission d’identification et nomination d’Erik Jensen (Malaisie) comme nouveau Président.

:star: La date limite de réception des inscriptions est fixée au 15 octobre 1994.



:star: 1994 :star:
:arrow: 15 octobre 1994

:star: La date limite de réception des inscriptions est prolonger en raison du grand nombre de demandes d’inscriptions dans la partie annexé par le Maroc du Sahara occidental .

:star: lors de la deuxième quinzaine d’octobre, la Commission croule sous les demandes d’inscription d’origine marocaine qui furent rejeté par la commission après avoir était traité , Cette technique sera employée tout au long de la période d’identification se qui entrava le travail de la MINURSO.

:arrow: 16 novembre 1994

:star: Reconnaissance de la RASD par le Malawi

:arrow: 14 décembre 1994

:star: le rapport S/1994/1420 du Secrétaire Général de l'ONU demande au Conseil de Sécurité d’étoffer les ressources en personnel de la MINURSO afin de faire face au grand nombre de demandes.



:star: 1995 :star:

:arrow: 19 mai 1995

:star: Boutros Boutros Ghali dans son rapport S/1995/404 estime que si la MINURSO est en mesure de procéder rapidement à l’identification, « le référendum pourra se dérouler en début de l’année prochaine ».

:arrow: 16 décembre 1995

:star: en raison de multiples incidents et des pressions marocaines pour faire inscrire des personnes n’appartenant pas au territoire, le processus d’identification sur le terrain est suspendu.



:star: 1996 :star:

:arrow: 8 mai 1996

:star: le rapport S/1996/343 du Secrétaire Général, constatant la difficulté de reprendre et d’achever le processus d’identification dans un délai prévisible, recommande la suspension officielle du processus et la réduction des effectifs de la composante militaire de 20% et propose le maintien d’un bureau politique dirigé par son représentant spécial par intérim et comprenant un petit nombre d’agents à El Aïoun et Tindouf.

:arrow: 29 mai 1996

:star: Le recensement électoral est officiellement suspendu : le Maroc n'a cessé de faire pression sur les Nations Unies pour que soient modifiés les critères de sélection de votants au référendum d'autodétermination se que l'ONU refuse : le Plan de paix accepté auparavant par le Maroc et le front polisario prévoyait que seules les familles recensées par l'administration espagnole en 1974 et certains cas spécifiques sous condition seraient invitées à prendre part au vote, soit 75 000 personnes environs.
Le Maroc qui voit l'Algérie sombré dans la guerre civile a partir de 1992 mise sur un effondrement de l'État qui la pousserait a lâché le polisario , le Maroc commence a faire marche arrière et exigea le recensement des populations marocaines du sud marocain (internationalement reconnue ) qui se sont installé au Sahara occidental après son invasion en 1975 alors que depuis 1991 des dizaines de milliers de Marocains ont été invité par leur gouvernement à franchir la frontière et qui sont installés au Sahara occidental afin d'augmenter d'autant les éventuels votants favorables à un rattachement du Sahara occidental au Maroc , se qui bloqua le recensement de l'ONU.

:star: les archives de l’identification sont transférées à Genève.



Dernière Mise à Jour :arrow: 23/09/2012

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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 1991]

Message par CHEBSAURUS »

La Bataille de BIR ANZARAN

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La différence entre l'homme politique et l'homme d'état est la suivante : " le premier pense a la prochaine élection , le second a la prochaine génération ".
James Freeman Clarke
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 1991]

Message par Algeriano1962 »

Mauritanie 1977 : Opération LAMANTIN

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Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 1991]

Message par scorpion-rouge35 »

Le point de vue de feu Chadli Bendjedid a l'époque commandant de la 2e RM (Oran) sur le rôle et les raisons de l'engagement de l’Algérie au coté de la cause sahraoui !


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il y a une petite partie sur Amgala 1 et 2 Notamment .

ps : exlu forcesdz , les mémoire de Chadli viennent juste de sortir :Algeria:
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par scorpion-rouge35 »

un autre général et ex-président vient de publier ces mémoire avec une partie sur le Sahara occidental cette foie c'est l’ancien chef d’Etat Mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla
Reconnaissance du Sahara Occidental : Parole aux mémoires de Ould Haidalla.


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Les mauritaniens ne sont pas tous unanimes sur les mobiles qui avaient poussé à l’époque, la Mauritanie à reconnaître la souveraineté du Sahara occidental contre lequel, elle avait lancé, aux côtés des marocains, une guerre meurtrière de plusieurs mois, dans l’espoir de partager son territoire avec le Royaume chérifien.

La récente publication des mémoires de l’ancien chef d’Etat Mohamed Khouna Ould Haidalla « Mina El qhasri Ila Sijni » (du palais à la prison) vient d’apporter quelques précisions à cette décision de reconnaissance, qui ne serait pas celle dont les mauritaniens parlent le plus, à savoir des liens parentaux très proches entre l’ex président du CMRN et le peuple sahraoui.

Selon Ould Haidalla, Nouakchott aurait pris du temps pour prendre une décision qui contraste avec gout expansionniste traduit par son entrée conjointe avec les marocains, dans une guerre fratricide contre les sahraouis au milieu des années 70.

« C’est l’attitude du Royaume qui est derrière notre reconnaissance du Sahara occidental » dit-il, faisant allusion au refus de Rabat de renoncer à la demande mauritanienne de construire des murs sur la bande sahraouie occupée pour renforcer ses positions défensives face aux agressions régulières du Front Polisario.

A l’époque, Nouakchott a convoqué les ambassadeurs français et américain pour les informer que ce projet chérifien de clôture, bâtie sur les frontières, dans les environs de Bir Moghrein à l’extrême nord du pays, contraindrait le Polisario à se servir du territoire mauritanien dans ses attaques contre le Maroc. Selon Haidalla, le Royaume était mis devant deux choix sans troisième : abandonner la construction des murs, sinon, pour préserver son territoire des risques de complicité, Nouakchott sera obligée de reconnaître le Sahara occidental.

« Quand on demande à nos frères sahraouis de ne pas utiliser notre territoire pour commettre des actes contre le Maroc, ils n’accorderont aucune importance ou crédibilité à cette requête, du fait que notre refus de reconnaître leur souveraineté territoriale, les incite à ne pas reconnaître la notre » précise l’ex chef d’Etat, indiquant que le Maroc a refusé d'arrêter les murs, conduisant le gouvernement mauritanien à reconnaître le Sahara occidental afin d'éviter d'entrer dans une nouvelle guerre avec les Sahraouis.

Selon Ould Haidalla, l’ex chef d'état-major de l’époque Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya s’était opposé à cette décision, mais a fini par se rétracter après sa soumission pour adoption par le CMRN. « Les relations avec le Sahara occidental se sont détériorées durant cette période en raison des agissements d'al-Bachir Mustafa Sayed, lequel a été mis à l’écart par le chef du Polisario Mohamed Ould Abdel Aziz et le président algérien, apaisant depuis les liens entre les deux parties » a-t-il conclu.

Rappelons que dans livre, Ould Haidalla retrace des étapes importantes de sa vie de chef d’Etat de janvier 1980 jusqu'à décembre 1984, avant d’être renversé par son bras droit Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, pendant son absence à un sommet franco-africain tenu à Bujumbura.

Md O Md Lemine

http://www.cridem.org/C_Info.php?article=637372
apparemment 2012 c'est l'année des mémoires des personnalité maghrébine :para:
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kingrim
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Message par kingrim »

presentation obligatoire avant de poster

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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par banned »




a partir de 3.40 on parle de la bataille d'amgala 2 et on montre des armes de l'ANP saisie par les far durant amgala 1 : sam 7 morter .ak 47........ des quantité important des munitions.....
ce polisarien demonte tout participation de l'ANP dans ce bataille

anti_
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par anti_ »

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Message par scorpion-rouge35 »

merci banned c'est une très bonne trouvaille :n111:

si non la vidéo parle bien d'amgala 2 mais rien de particulier sur Amgala 1 , ils parlent d'armes prise destiné au polisario fournis par l’Algérie rien de plus normal elle le fait depuis 1973 , d'ailleurs après amgala 1 le polisario a commencer a recevoir des armes lourdes T-55 , SA-6 et des SA-7 notamment ! mais ils ne disent nul part qu'elles ont était amené la par l'armée algerienne , de plus il n'y a rien de particulier dans les armes saisie ces des armes portatif que le polisario pouvait très bien déplacer tout seul sur ces Land Rover comme il le faisait depuis 1973.

ps : a entendre le discoure de Hassan 2 il semblait étre en etat de choc :confused: Amgala 2 a due bien le secouer .
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Message par anti_ »

contrairement les armes saisie a amgala 1 appartien a l'armée algérien c'est ce qui indique clairement la video
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par abdelK »

anti_ a écrit :contrairement les armes saisie a amgala 1 appartien a l'armée algérien c'est ce qui indique clairement la video
A quel moment c'est dit sur la vidéo Anti? je l'ai revisionné plusieurs fois, ils disent des armes saisies sur place, mais ne disent pas si c'est ceux de l'armée algérienne ou ceux des combattants du Polisario! à moins que j'ai loupé un détail.
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Message par anti_ »

sur place veut dire la bataille d'amgala 1 car c'est que 2 semains qui separe les deux bataille d'amgala
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par scorpion-rouge35 »

il parlent du polisario pas de l'armée algérienne et la video parle d'amgala 2 et des accusations de hassan 2 pas d'amgala 1
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par Algeriano1962 »

interview de Hassan 2 sur la guerre des sables et le Sahara occidental

Hassan II : "Tindouf faisait partie du royaume"



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Une du n° 1299 de Jeune Afrique, paru le 27 novembre 1985.

« Le drame du Maroc, c'est de n'avoir pas eu affaire à un seul colonisateur, mais à deux : les Espagnols et les Français. » Ainsi s'exprimait le roi du Maroc Hassan II, le 26 août 1985, dans une longue et exceptionnele interview accordée à notre collaborateur Hamid Barrada (J.A. n° 1299, du 27 novembre 1985). Dans ce texte, que nous re-publions aujourd'hui à l'occasion des 35 ans de la Marche verte, le roi explique la position du royaume chérifien sur le "Sahara occidental". Un document historique.


C'est la première fois que le roi du Maroc s'entretient avec un journaliste marocain. La complaisance étant hors de propos, il ne restait qu'une familiarité commune avec l'affaire du Sahara qui s'est avérée particulièrement féconde, permettant d'aller au-delà des sentiers battus. L'entretien ne risquait-il pas toutefois de n'intéresser que les seuls initiés ? Le danger s'est trouvé écarté dans la mesure où le roi s'adressait précisément à un public profane et lointain. Ces déclarations ont été recueillies en effet pour figurer dans un film produit par l'Office national du film du Canada, qui doit s'insérer dans une série intitulée « Carnets du Maroc » du réalisateur Jacques Bensimon.

L'entretien s'est déroulé dans l'après-midi du lundi 26 août 1985 au palais de Skhirat, près de Rabat. Quelque deux heures avant le rendez-vous, l'équipe de l'ONF eut accès à l'immense salle du trône pour effectuer les préparatifs techniques. Un coin salon à droite paraissait mieux convenir à l'atmosphère décontractée, à la conversation à bâtons rompus qu'on souhaitait obtenir. A notre guise, nous procédâmes aux déplacements et déménagements devant les regards médusés des mokhazni (serviteurs du palais). Leur chef avait exigé qu'on se déchausse avant de pénétrer dans la salle du trône. Tel n'était pas l'avis de M. Abdelhaq Mrini, le directeur du protocole. S'ensuivit un docte échange entre les deux hommes dont nous n'avons pas attendu la conclusion — il faisait très chaud ! — pour obtempérer. La mise en scène achevée, quelqu'un a constaté que les deux interlocuteurs allaient fâcheusement bénéficier de deux fauteuils identiques, frappés de surcroît de l'écusson royal. On s'empressa de quérir un siège plus démocratique pour le journaliste.

Hassan II nous accueillit dans la cour couverte de tentures et donnant sur l'immensité de l'océan. En chemise rayée, pantalon rouille, sandales de toile, il « tomba » la veste assortie et nous demanda si son costume convenait : « C'est l'été, n'est- ce pas ? » Puis, sans plus tarder : « Allons-y ! » A l'intention de la cour, une vingtaine de dignitaires et de familiers, il lança sur un ton enjoué : « Vous pouvez assister à condition qu'on ne vous entende pas ! » Suivant le souverain, la cour s'ébranla pour s'asseoir des deux côtés d'une longue table installée à gauche. L'atmosphère n'était ni compassée ni solennelle. « Silence, on tourne ! » lança quelqu'un. Le roi taquina son conseiller, Ahmed Réda Guédira, qui toussait : « Tu fumes trop ! »

J'avais assisté à plusieurs conférences de presse de Hassan II. Mais rien ne remplace la perception débarrassée des aléas — et des parasites — de la distance. Entre le roi que j'avais devant moi et celui que j'imaginais, la disparité est astronomique. Il y aurait beaucoup à dire. On me permettra de m'en tenir à une chose. Ne serait-ce que parce qu'elle jure avec les contes et légendes qui circulent sur lui. Si Hassan II sacrifie à la tyrannie, c'est d'abord à celle qu'il exerce sans partage sur lui-même.
Visiblement, cet homme frêle et courtois s'assigne à chaque instant de gouverner son royaume intérieur pour être en mesure — pour mériter ? — de gou­verner l'autre. Pour tout dire, le vingt et unième représentant de la dynastie alaouite tient davantage du sage chinois que du prince arabe.

En soulignant ces traits qui sautent aux yeux, le souci de la vérité n'est pas seul en cause. Il y va aussi, me semble-t-il, des causes profondes du conflit du Sahara, lesquelles ont une connotation psychologique certaine.

Les voisins qui sont censés se connaître s'affrontent et s'étripent, parce qu'ils tournent le dos à leurs vérités respectives. Or Hassan II n'hésite pas à dire que le président Chadli « aime les Marocains ».

Il le tient visiblement en haute estime et rien ne le fera démordre de cette opinion qui s'assimile à une option stratégique. A l'en croire, le roi n'a pas désespéré de trouver un terrain d'entente avec Chadli.

Deux révélations donnent cependant la mesure de sa propre marge de manœuvre. Il confie en termes camuséens qu'il avait décidé, au cas où la Marche verte eût échoué, d'abdiquer. En second lieu, il lève le voile sur la parade du Maroc à la stratégie d'usure élaborée par l'adversaire. La guerre du Sahara s'est avérée une bénédiction du ciel. Disposant de l'armée « la plus opérationnelle en matière de guerre du désert », il entend jouer un rôle, si besoin est, dans cette région explosive et fragile à souhait.

Mais Hassan II n'est pas le shah d'Iran. Ses propos sur une éventuelle intervention des FAR (Forces armées royales) dans le Golfe nous paraissent à la fois comminatoires et didactiques à l'adresse de tous ceux qui croient que le conflit du Sahara, en s'éternisant, va entraîner l'effondrement de l'économie du royaume, et du royaume lui-même par la même occasion. Le roi signifie qu'il existe, à la réflexion, un bon usage de ce conflit — non seulement le Maroc s'en accommode fort bien, mais il peut en tirer profit. Donc disponibilité pour la paix avec l'Algérie telle qu'elle est si elle veut bien se convertir à une politique de bon voisinage, mais aussi option, s'il le faut, sur une guerre interminable qui révèle ses propres vertus.

Le roi met deux fers au feu afin d'être dans les meilleures conditions pour traiter. L'avantage c'est qu'on sait à quoi s'en tenir et l'on se prend à rêver : si Chadli pouvait, lui aussi, parler à cœur ouvert !


Jeune Afrique : Majesté, si vous aviez à raconter l'affaire du Sahara à un enfant, disons à votre petit-fils, comment vous y prendriez-vous ?

Hassan II : Une question difficile, ne serait-ce que parce que je n'ai pas encore de petit-fils ? En vérité, l'affaire du Sahara était d'une limpidité telle que, pour l'adversaire, il s'agissait de miner le chemin marocain de contre-vérités et de désinformation. Or, de nos jours, l'opinion publique, avec le matraquage constant de l'audiovisuel ou de la presse écrite, est plus sensible à ce qui n'est pas clair qu'à ce qui l'est. Alors, je vais essayer d'être le plus clair et le plus concis possible.

Le Maroc, de tout temps, n'a jamais réclamé que ce qui lui appartient. Ainsi Tindouf, par exemple, faisait partie intégrante du territoire marocain jusqu'au début des années cinquante, puisque, lors des cérémonies de l'Aïd El-Kébir et de l'Aïd Seghir, le pacha de cette ville — je l'ai vu de mes propres yeux — venait faire allégeance devant mon père. Mais, lorsque nous sommes partis en exil, le 20 août 1953, Tindouf, entre autres, nous a été enlevée pour être rattachée à l'Algérie. C'est que la France pensait que l'Algérie ne serait jamais indépendante. Après notre retour d'exil, l'ambassadeur de France au Maroc, M. Alexandre Parodi, est venu demander à mon père en substance : « Le général de Gaulle vous propose de constituer une commission pour discuter des frontières marocaines. » Mon père a répondu : « Il n'en est pas question. Je suis sûr, ajouta-t-il, que lorsque l'Algérie sera indépendante ses dirigeants nous rendront justice et accepteront d'en discuter avec nous. » Les choses se sont passées autrement : non seulement nos voisins et frères algériens n'ont rien fait pour discuter des frontières orientales, mais, à la première occasion, ils ont essayé d'empêcher le Maroc de récupérer son Sahara.

Si je parlais à mon petit-fils, je lui dirais tout simplement que ce Sahara a toujours été lié au Maroc par les liens de l'allégeance et que, chez nous, souveraineté et allégeance (beïa) sont une seule et même chose. Sans remonter au déluge, Moulay Hassan, mon arrière-grand-père, est allé jusqu'à Oued Noun. Il n'a pas continué plus au sud, mais il y a envoyé son chambellan porter les traitements mensuels aux hauts fonctionnaires de la région. Moulay Abdelaziz a chargé le même chambellan, qui a chevauché les deux règnes et vivait au palais jusqu'après la mort de mon père, de cette mission.

En vérité, le drame du Maroc, c'est d'avoir eu affaire à deux colonisateurs : les Espagnols et les Français. Si nous avions eu la chance de n'en avoir qu'un seul, nous aurions soldé de tout compte notre affaire du nord au sud. Malheureusement, il nous a fallu négocier le remembrement du Maroc morceau par morceau. Après la rétrocession par l'Espagne de Tarfaya [10 avril 1958] puis de Sidi Ifni [30 juin 1969], il ne restait que le gros morceau du Sahara. Nous avons introduit la question aux Nations unies au lendemain de notre indépendance. A l'époque, il n'y avait ni Algérie ni Mauritanie, et c'est plus tard que la notion de « partie concernée » ou « intéressée » est apparue. Le résultat est que ce qui était clair, limpide, ce qui aurait dû être réglé bilatéralement, comme le reste, entre le Maroc et l'Espagne est devenu comme d'un coup de baguette magique, je dirais maléfique, un sujet dont on fait un cas d'expansionnisme, de massacre, de génocide.


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Pendant la Marche verte, le 6 novembre 1975.
Majesté, puisque c'est l'intrusion de l'Algérie qui est à l'origine de la complication de l'affaire du Sahara, pourquoi le Maroc n'a-t-il pas saisi l'occasion de l'accord frontalier de 1972 pour lier la question des frontiè­res à l'affaire du Sahara, de manière à amener le voisin à tenir ses engagements ? Et, lors de la guerre des sables en 1963, l'armée marocaine se trouvait devant Tindouf, pourquoi avez-vous ordonné au général Driss Ben Omar de battre en retraite ?

Je commencerai par la deuxième question. J'estimais qu'il ne fallait pas créer entre les deux pays un point de fixation morbide. En second lieu, Tindouf en elle-même ne m'intéresse pas. Elle est intéressante sentimentalement, mais elle ne constitue ni un nœud de voies stratégiques, ni un lieu de passage obligé. Vous me direz qu'elle contient du fer et c'est vrai. Mais ce fer est piégé : s'il ne passe pas par le Maroc, il ne peut passer nulle part. Enfin, aucune ville, marocaine ou algérienne, ne mérite une guerre. Je vous dirai plus, et qui est totalement inédit : je n'ai pas arrêté le seul général Driss, mais également le général Kettani. Il m'a dit : « Si Votre Majesté veut faire la prière à Oran vendredi prochain, nous y serons. » J'ai répondu : « Non, ce n'est pas la peine, puisque nous ne pouvons pas y rester ! » Non, vraiment, ce n'était pas la peine de creuser la tombe d'une amitié qui paraissait à l'abri de toute contingence.

Est-ce qu'un président algérien, dans une situation comparable, mais inverse (l'ar­mée algérienne devant Oujda), aurait donné le même ordre à ses généraux ?

Ce que je puis vous dire, c'est que les autorités algériennes ont osé mettre à la porte de l'Algérie, en 1975, quarante-cinq mille Marocains, dans des conditions effroyables. Voilà ce que les Algériens ont fait sur le plan civil ; sur le plan militaire, je ne sais pas.

Revenons à 1972...

En 1972, nous n'avions aucun problème avec l'Algérie. La position de Boumedienne était claire : il n'avait aucune prétention sur le Sahara. La Mauritanie faisait tout pour ne pas avoir de frontière commune avec le Maroc. Et cette hantise a habité les dirigeants mauritaniens jusqu'à la fameuse rencontre entre les présidents Ould Daddah et Boumedienne à Colomb Béchar [// novembre 1975]. Le président Boumedienne a cru bon d'injurier le président Ould Daddah. C'est à partir de ce moment que, de leur côté, le Maroc et la Mauritanie ont vécu plus qu'intimement. Auparavant, en octobre 1974, au cours du sommet arabe de Rabat, l'affaire du Sahara était venue sur le tapis et le président Boumedienne avait déclaré au nom de son pays : « Pour moi, il n'y a pas de problème au Sahara ; l'Algérie considère que cette affaire est purement maroco-mauritanienne, ni plus, ni moins. » Mais, par la suite, les dirigeants algériens ont sorti la thèse de l'autodétermination. « Les Sahraouis, soutenaient-ils, sont nos voisins. Nous ne pouvons pas parler du droit à l'autodétermination du peuple vietnamien, qui se trouve à dix mille kilomètres, et ne pas le défendre à nos frontières. » Tout est parti de là. C'est l'escroquerie du siècle !

Est-ce que l'affaire du Sahara n'a pas des soubassements psychologiques ?

Si c'était le cas, cela prouverait que nos voisins ne sont pas arrivés à la maturité voulue. S'il s'agissait d'une affaire psychologique, ce serait dramatique et très inquiétant pour nous. Je pense plutôt que les difficultés viennent de ce que nous devons apprendre à vivre ensemble. Jusqu'à présent Marocains et Algériens vivaient ensemble mais, si vous voulez, selon les lois de la nature, de l'histoire, du voisinage. Sans plus. Il y avait d'un côté un État marocain et de l'autre l'Algérie qui se trouvait sous la tutelle de la Sublime Porte et par la suite est passée sous l'occupation française. À la recherche d'un lieu musulman pour, justement, garder sa personnalité, le peuple algérien avait naturellement tendance à se rapprocher du Maroc. Aujourd'hui nous avons affaire, non plus au peuple algérien, mais aux autorités algériennes. Les choses changent...

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Pour Hassan II, la Marche verte était une idée d'« ancien manifestant ».


Le Maroc a eu des contacts, des pourparlers ou des négociations avec l'Algérie. Sur quoi les choses ont-elles achoppé ?

Mais sur un point précis : le gouvernement algérien devait se sortir de la contradiction ou il s'était mis. Il avait affirmé qu'il n'avait pas de prétention sur le Sahara, qu'il ne faisait que réclamer l'application du principe d'autodétermination. Lorsque le Maroc a proclamé son accord sur l'autodétermination, les Algériens se sont retrouvés en porte-à faux, piégés par la réalité. Qu'ils laissent faire le référendum et l'affaire est perdue pour eux. Qu'ils le refusent et les voilà en contradiction avec eux-mêmes.

Ne croyez-vous pas que l'infiltration au Maroc de commandos « terroristes » en juillet der nier marque un changement de la stratégie algérienne ?

Ce n'est pas la première fois que les Algériens agissent ainsi ; ils l'ont déjà fait en 1973, et ce malgré nos bonnes dispositions à leur égard. En effet, en 1972, nous avons signé ensemble le traité sur les frontières qui attendait seulement d'être ratifié. Il n'y a avait pas de parlement à l'époque et j'avais dit au président Boumedienne : « Je peux ratifier le traité, constitutionnellement j'en ai les pouvoirs, mais je pense qu'il vaut mieux que vous ne passiez pas par la fenêtre, mais pas la grande porte. Les élections auront lieu en 1973 et je ferai ratifier le traité sur les frontières par le parlement. Ainsi vous serez à l'abri de toute contestation. » Or voilà que le 4 mars 1973, des commandos infiltrés à partir de l'Algérie parviennent jusqu'à Moulay Bouazza dans le Moyen-Atlas. Il a fallu envoyer contre eux des forces assez importantes. Il s'est avéré par la suite que certains services algériens avaient tout planifié et exécuté.

La grande différence entre les deux opérations est qu'en 1973 l'onjectif des commandos était de créer des désordres nominalement connus : nous savions qui allait tirer sur qui. Tandis que cette fois, il s'agissait de terrorisme dans ce qu'il a de plus affreux. On place une bombe dans un sac de papier ; avec un système de télécommande à distance, on la fait exploser sur une plage, un stade d'athlétisme ou de football, ou encore dans un cinéma, puis on se sauve comme un lâche en laissant des dizaines de victimes. Cela défie toute morale et même la simple virilité. Le Maroc n'a mis en cause que la Direction de la Sécurité militaire (S.M.), mais il est certain que ce n'est pas n'importe quel organisme et je souhaite que le président Bendjedid tire les conclusions qui s'imposent.

Je suis confiant parce que, quand il a été, pendant plus de dix ans, commandant de la région militaire d'Oran et qu'il avait sous son autorité la zone frontalière. Je peux le dire, le président Chadli aime les Marocains. Nous n'avons jamais eu de problème avec lui, même lorsque les choses allaient mal entre Alger et Rabat. Donc, j'espère que le président Bendjedid réagira afin que de telles choses ne se reproduisent pas. Sinon nous serons conduits à renvoyer la balle à l'Algérie. Nous pourrions le faire aisément, ce n'est pas le recrutement qui manque, mais je n'ai pas envie de jouer au tennis dans ce domaine !

Peut-on savoir qui est l'auteur des murs ?

Il n'y a pas d'auteur particulier. Nous nous sommes rendus compte que le Sahara n'était pas le Vietnam, par exemple. On peut passer partout, il n'y a guère de points de passage obligés. Il fallait donc mieux, dès qu'une localité était occupée et sécurisée, créer des points de passage obligés. Par la suite, constatant que ce que nous avons réalisé ainsi d'une façon empirique sur certaines zones donnait de bons résultats, nous avons envisagé l'édification des murs, englobant des points stratégiques particuliers. Le plus difficile a été de sécuriser le Sakiat Al-Hamra. C'est un fromage de gruyère avec des sommets qui vont jusqu'à 1200 mètres où l'on peut cacher des divisions entières. Après le mur de la Sakiat Al-Hamra, nous nous sommes occupés de la Hamada, avant de redescendre vers ce qui est plus facile.

Cette guerre n'est-elle pas une bénédiction dans la mesure où le Maroc, doté d'une armée désormais puissante, pourrait peser sur les affaires de la région ?

Je peux dire sans forfanterie que, sur le plan de la guerre du désert (je ne parle pas de la guerre dans les Ardennes ou dans les plaines européennes), l'armée marocaine est, sinon la meilleure, du moins la seule au monde vraiment opérationnelle.

Même si on la comparaît à l'armée israélienne ?

L'armée israélienne a fait des guerres du désert qui ont duré la plupart du temps huit, dix jours sur des distances courtes avec des objectifs ponctuels. Sans lui enlever ses mérites militaires, elle n'a jamais eu à conquérir, occuper et sécuriser l'étendue et la nature des territoires que nous sécurisons. La comparaison n'est pas fondée.

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Quelque 350 000 Marocains participent à la Marche verte.


Qu'auriez-vous fait en cas d'échec de la Marche verte qui, elle, si je ne me trompe, est votre œuvre ?

D'abord, la Marche verte n'est pas l'idée de Hassan II chef d'Etat, mais de Hassan II ancien manifestant, du jeune homme qui, en 1944, a manifesté comme tous ceux de sa génération. En 1975, j'ai pensé : pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas faire à nouveau une manif, une grande manif à l'échelle de 350 000 habitants ? Puis, je me suis dit : pourquoi exposer les gens à la mort ? Envoyons-les avec le Coran et le drapeau. Quel est le fou sanguinaire qui oserait tirer sur des hommes et des femmes désarmés ? Naturellement, j'avais envisagé l'échec et je dois vous dire que le jour où l'on m'a annoncé la réussite, que les marcheurs étaient rentrés du Sud, j'ai regardé mon pays d'un tout autre regard. J'avais l'impression d'y renaître, car, si la Marche verte avait échoué, j'avais décidé de le quitter...

Vous dites bien, le quitter ?

Oui, le quitter, car je n'aurais plus eu le courage moral de regarder en face le moindre de mes sujets et de mes compatriotes. Quand j'en parle aujourd'hui, je suis encore ému, car je sais ce que c'est que de quitter son pays. J'en ai été privé deux ans et demi, et vous connaissez l'attachement païen que j'ai pour ma terre, pour mon ciel, pour l'eau, pour les plantes de mon pays. J'avais pourtant envisagé de partir. Comme le prévoit la Constitution, le pouvoir aurait été dévolu au Conseil de régence durant la minorité du prince héritier. Mais, grâce à Dieu, nous sommes là.

Majesté, la Marche verte, les murs, tout cela a quelque chose de chinois... Vous faites la guerre sans oublier la paix...

Oui, dans l'Antiquité, il y avait une façon chez les Chinois de faire la guerre sans la faire. Il arrivait, comme le raconte Sun Tzu [dans l'Art de la guerre], que, deux grandes armées se trouvant face à face, les rois ou les empereurs en conflit faisaient l'économie de la guerre. Ils se rencontraient sous la tente, convoquaient leurs généraux et se contentaient de simuler les combats. « Bon, disait l'un, vous avez vos archers sur cette colline, moi j'ai mon infanterie ici ; vous avez votre cavalerie à droite, moi, mes chars à tel endroit. Alors, si je fais ce mouvement, qu'allez-vous faire ? — Dans ce cas, j'agirais de la sorte. — Mais si vous me contournez par mon aile droite, je peux foncer sur votre centre... » Et ainsi de suite. Ils faisaient la guerre comme avec des soldats de plomb. Lorsque l'un des deux l'avait emporté, le vainqueur était reconnu comme tel, le vaincu acceptait ses lois et la « guerre » prenait fin sans qu'une seule goutte de sang ait été versée...

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Le principe de la Marche verte : lever une armée pacifique.


Pourquoi n'avez-vous pas agi de la sorte avec Chadli quand vous l'avez rencontré le 26 février 1983 ?

Parce que jamais l'Algérie n'a considéré que c'était elle qui combattait !

Mais les Chinois sont très didactiques. N'y a-t-il pas moyen d'enseigner la paix à l'Algérie ?

Les Chinois sont les Chinois, les Nord-Africains sont les Nord-Africains, on n'y changera rien.

Le traité que vous avez signé avec le colonel Kaddafi, au mois d'août 1984, n'est-il pas surtout favorable à la Libye : Kaddafi a cessé son aide au Polisario qui, de toute façon, semblait perdant en échange d'une crédibilité dont il n'aurait peut-être jamais rêvé ?

Vous savez, lorsqu'on constitue une société commerciale ou un holding, on ne peut pas savoir si ce sera une affaire florissante avant deux ou trois ans. A plus forte raison lorsqu'il s'agit de deux États qui étaient aux antipodes l'un de l'autre, qui avaient à réapprendre à dialoguer, à échanger des idées, des biens et des personnes. Il est encore trop tôt pour faire le bilan du traité d'Oujda. En ce qui me concerne, si je m'étais rendu compte, au cours de cette année, que l'accord ne servait pas mon pays, je ne l'aurais pas renié, mais j'aurais demandé à l'amender.

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Des participants à la Marche verte brandissent les drapeaux marocains et américains.


Le conflit du Sahara est-il un conflit local, régional ou un conflit ayant des tendances idéologiques et des dimensions planétaires ?


Écoutez, je vais vous donner un point de vue géostratégique. Prenons les côtes de l'Afrique. Vous avez peut-être remarqué qu'il y a des problèmes partout où i! y a de longues côtes : Somalie, Angola, ou encore Maroc avec le Sahara. En règle générale, dès qu'il y a des milliers de kilomètres de côtes, il y a des problèmes. De là à dire que les Grands sont intéressés, il n'y a qu'un pas. De là à penser que les conflits ne font que refléter les convoitises suscitées par les richesses halieutiques entre riverains, il n'y a qu'un pas. En réalité, selon l'état d'esprit, l'humeur ou la spécialité de l'analyste, on a affaire à un conflit bilatéral, régional ou impliquant les deux Grands. Du reste, je poserai la question aux deux Grands, puisque je suis mandaté par le sommet arabe pour leur présenter la situation du monde arabe, ses volontés, ses espérances. Et je profiterai d'une parenthèse pour les interroger, comme cela, face à face, sur le problème du Sahara...

© ONF / Jeune Afrique

http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... 106114203/
Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir
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Djaaf
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Re: Histoire du Conflit Armé au Sahara Occidental [1973 - 19

Message par Djaaf »

Dommage que dans le résumé fait par l'administration du site, il n'y a que les pays qui reconnaissent la rasd et qu'il n'y a pas ceux qui ne la reconnaissent plus. Trés certainement la moitié maintenant
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