La Bataille de Nicopolis

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Karabekir
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La Bataille de Nicopolis

Message par Karabekir »

La Bataille de Nicopolis

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Bataille de Nicopolis: 25 Septembre 1396 (21 Dhou Al-Hijja 798)
décembre 5th, 2011

-I-Contexte Géopolitique:

-Alors que les deux grandes maisons des Cantacuzènes et des Paléologues se battaient pour le contrôle de Constantinople. Ces derniers font appel plusieurs fois aux armées Ottomanes pour battre leurs rivaux, par ces actions, Constantinople a elle-même intégré les Ottomans au jeu politique et géopolitique européen ; les ottomans vont se révéler être de très bons joueurs, profitant des dissensions entre les royaumes chrétiens d’Europe pour bâtir leur propre empire européen. Lors de la dernière intervention de 1352, l’armée ottomane, au lieu de repasser le Bosphore, resta sur place et commença à annexer la Thrace, la Serbie et la Bulgarie.
-Un exemple de ce jeu politique européen la manière d’ont l’empire ottoman profite des dissensions des nations chrétiennes d’Orient. Les serbes étant à la merci des Hongrois qui lorgnaient sur leurs territoires, ont préféré se donner comme vassaux à l’empire Ottoman en échange d’une autonomie relative, ce que ce dernier accepta et on verra plus tard que la cavalerie Serbe fut très utile durant la bataille.
-l’Empire Ottoman est dans une phase de conquête de territoires. Constantinople elle-même est menacée, encerclée de toutes parts par des territoires Ottomans (l’Anatolie d’un coté et la Thrace de l’autre), ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle tombe aux mains du Sultan Bayazid 1er qui s’apprête a l’assiéger. Manuel II Paléologue appelle à l’aide toutes les nations chrétiennes d’Orient et d’Occident ; le roi de Hongrie Sigismond 1er, fait un lourd travail diplomatique pour rallier les nations chrétiennes d’Occident à sa cause ; le pape Boniface XI appelle à une croisade pour sauver Constantinople et bouter les Ottomans hors d’Europe.

La France et l’Angleterre qui étaient toutes deux en pleine trêve de la guerre de cent ans, répondent à l’appel du pape, mais en réalité les anglais n’ont rien envoyé, seuls les français ont envoyé la fine fleur de la chevalerie française, 1000 chevaliers en tout et plus de 10 000 soldats français (on peut noter ici les dissensions des nations chrétiennes occidentales), auxquels viennent s’ajouter des troupes d’Allemands, d’Alsaciens, de Tchèques, de Transylvains et de Valaques, ainsi que des chevaliers Teutoniques.
-Tout est prêt pour la bataille de Nicopolis, qui est considérée comme la première confrontation d’envergure entre les européens et les ottomans et dont la victoire ottomane aura des répercussions historiques et civilisationelles difficilement quantifiables.

-II- Le Déroulement:

La bataille de Nicopolis peut se diviser en trois phases.

1- L’offensive chrétienne vers Nicopolis: (du 20 juillet au 11 septembre 1396)

-Les armées chrétiennes alliées (environs 12 000 hommes), établissent leur jonction à Bud (en Hongrie) en juillet.
Le contingent qui arriva de France comptait environ 1.000 chevaliers et écuyers.
Environ 1.000 chevaliers et écuyers arrivés de Bavière
- L’armée hongroise sous les ordres de Sigismond de Luxembourg et du palatin Nicolas de Gara (environ 4-5.000 hommes).
- L’armée de Transylvanie (Hongrois, Roumains, Szeklers et Saxons), cavalerie lourde et légère, à peu près 3-4.000 combattants.
- Un contingent de cavalerie (environ 1.000-1.500 hommes) amenés par le prince de Valachie Mircea l’Ancien.

-Une escadre appartenant à la flotte vénitienne (environ 30 navires de transport) mais aussi quelques galères génoises et byzantines qui de la mer Noire en remontant le Danube prirent part aux sièges de Rahova et de Nicopolis.

Très tôt déjà, l’on peut voir que des dissensions graves apparaissent dans le camp chrétien sur la stratégie à adopter. Sigismond plus habitué aux combats avec les Ottomans et prenant en compte la saison et l’état de fatigue des croisés qui venaient de traverser toute l’Europe, propose une stratégie plutôt défensive, conseillant d’attendre l’armée de Bayezid plutôt que de se porter au-devant des troupes ottomanes.
Toutefois, cette stratégie est rejetée avec dédain, lors du discours donné par le porte-parole des chevaliers français « Enguerrand de Coucy », qui lance avec arrogance « pour conquérir toute la Turquie, et pour aller en l’Empire de Perse… le royaume de Surie et la Sainte Terre
» Ce qui prouve son manque de réalisme et sa méconnaissance totale des forces de son ennemi , croyant que les nations d’Europe de l’est exagéraient ce qu’elles appelaient le « péril turc », mais aussi cela montrait le manque d’expérience des chevaliers français et occidentaux qui étaient à la recherche de gloire et qui ont très vite pris le leadercheap de l’expédition au dépend des chrétiens d’orient, qui eux étaient plus expérimentés dans les combats avec les ottomans. C’est donc à contrecœur que Sigismund et les siens suivirent les croisés d’occident.

On remarquera que même si Sigismund avait le rang le plus haut, dès le début de l’expédition son autorité fut contestée d’où les graves problèmes de commandement qui arrivèrent par la suite.

Les armées chrétiennes se mirent en marche avec des objectifs flous et irréalisables, mais au moins Constantinople en était le premier, mais Nicopolis fut leur tombeau. Sur leur route vers Nicopolis leur itinéraire était le suivant:

le 20 juillet – départ de Timişoara (Témésvar) ; le 13 août – le Danube fut franchi à Orşova, puis par Cladova, les troupes arrivent à Vidin et la capturent, début septembre – siège et prise de Rahova en Bulgarie d’ont une partie des habitants est gardée en otage contre l’avis de Sigismund ; énième revers de Sigismund et des hongrois dans l’exercice de leur autorité. Cet épisode marque le début d’une méfiance entre Hongrois et français qui minera le reste de la campagne. Les croisés sont alors accusés de pillage et de maltraitance en traversant les territoires musulmans aussi bien par les ottomans que par les hongrois eux-mêmes. L’image du croisé pieux défendant la croix, que les petites gens se faisaient en Europe était bien évidemment fausse, la gloire et l’appât du gain étaient bien souvent leurs seules motivation ; le viol et le pillage étaient trop souvent leur manière d’agir. Les croisés continuent vers Nicopolis, prenant quelques places, mais délaissant une citadelle d’où partiront des messagers pour prévenir le sultan turc Bayezid de l’arrivée de l’armée chrétienne. le 10-11 septembre, les troupes chrétiennens campent devant la forteresse de Nicopolis ;

Par chance, pendant ce temps, le sultan Bayazid 1er en personne assiège Constantinople et son armée est en mesure d’accourir au secours de Nicopolis (du fait de son nombre environs 15 000 hommes et de sa proximité géographique), dès l’annonce de son siège par ces messagers le sultan ce met en route. Le Sultan est d’ailleurs encore mieux renseigné par le duc de Milan Gian Galeazzo Visconti, qui trahi ces frères chrétiens en informant l’armée Ottomane des mouvements de l’armée chrétienne.

2- Le siége de Nicopolis: ( du 10 au 24 septembre 1396)

Le siège de Nicopolis commença, par l’arrivé des troupes alliées chrétiennes devant la forteresse le 10 septembre, cette dernière est une cité fort bien défendue par des tours et de fortes murailles et par une garnison ottomane commandée par Dogan bey, et les croisés n’ont apporté aucun engin de siège avec eux (preuve de leurs mauvaise préparation). Après avoir tenté quelques échelades infructueuses, et échoué dans une tentative de sape, et que tous les assauts de vive force échouèrent devant la résistance acharnée des défenseurs, le commandement croisé dut se résigner à changer le siège en blocus, et à attendre de la faim le résultat que les attaques violentes n’avaient pu donner.

Ainsi qu’ils l’avaient déjà fait pendant leur voyage, les nobles de l’armée chrétienne s’installent dans un faste confortable, profitant de la vie pendant que dure le siège. Ceux-ci pensent que le sultan Bayezid se trouve loin, peut-être même de l’autre côté du Bosphore. La suffisance du commandement est telle qu’il néglige d’organiser des missions de reconnaissance. Ce sont donc les fourrageurs, chargés de rapporter du foin pour les chevaux, qui les premiers signalent des opérations de l’armée ottomane. Ces premiers rapports sont négligés ; les soldats qui les rapportent sont traités de traitres et de menteurs et se font battre et mutiler, accusés de vouloir effrayer le camp chrétien. Craignant que la nouvelle ne démoralise les croisés, rien ne filtre dans le camp des croisées hiérarchiquement ni horizontalement ni verticalement ; les simples soldats ne savent pas ce qu’il se passe, et si un éclaireur d’un chef croisé a une information, il n’est pas automatique que cela soit transmis aux autres chefs croisées.

- Le 23 Septembre Sigismond finit par envoyer le comte Jean de Maroth en reconnaissance, ce dernier confirme à son retour que l’armée de Bayezid opère près de Tirnovo, à une centaine de kilomètres du camp croisé. La nouvelle est apprise par les habitants de Nicopolis, qui la célèbrent dans la joie. Malgré cela, le commandement chrétien reste persuadé que le sultan n’attaquera pas.

L’un des rares chefs croisés à se préoccuper de reconnaissance est Coucy. Il organise une sortie avec 500 archers et cavaliers, afin de prendre au piège une colonne de l’armée turque en mouvement et fraîchement repérée. L’embuscade a lieu dans un défilé, et la petite armée de Coucy obtient une maigre victoire, sans portée stratégique, en anéantissant la colonne turque isolée.

Cette escarmouche sort enfin les croisés de leur léthargie, en admiration devant l’audace et la réussite des chevaliers français. Toutefois, cette victoire attise la jalousie entre les chefs Français, particulièrement ceux n’ayant pas participé à la bataille, et accusant Coucy d’avoir risqué la vie des hommes de son expédition. Cette rivalité deviendra une des causes de leur défaite finale

C’est dans cette atmosphère de fête et de beuverie perpétuelle que Bayazid l’Illdirim (l‘éclaire) « prince sage et avisé, qui craignait Dieu, selon les croyances des Turcs » marcha sur Nicopolis à la tête d’une puissante armée pour livrer bataille aux forces ennemies. Pour sauvé la forteresse.
L’armée ottomane surprend stratégiquement les forces chrétiennes et les obligent à livrer bataille : Dans ce cas la, la supériorité de la stratégie ottomane est évidente.

Dès le début du siège de Nicopolis, le commandement croisé croyait que l’armée ottomane sous les ordres de Bayazid campait de l’autre côté des Détroits en Asie Mineure. En réalité, le sultan avait déjà franchi les Dardanelles et, à la tête de ses troupes, s’apprêtait à marcher sur Constantinople. Ayant reçu la nouvelle de l’offensive chrétienne, il changea d’itinéraire et avec toutes les forces dont il disposait sur le champ, prit la direction du Nord pour arriver sur la frontière danubienne de l’empire qui était menacée. D’Andrinople il se dirigea vers Plovdiv (Philippopolis). Les Balkans furent traversés par le col de Shipka d’où il continua la marche vers Tîrnovo, dernière localité importante avant Nicopolis. C’est à cet endroit que Bayazid effectua la jonction avec le contingent serbe de son vassal Stéphane Lazarević, la rapidité de l’avance ottomane surprit totalement les forces chrétiennes bien obligées à livrer bataille plus tôt qu’elles avaient prévu.

3- La bataille de Nicopolis: (Le 25 Septembre 1396)


A l’annonce de l’arrivée de l’armée turque, les croisés s’affolent et se préparent en toute hâte. Certains sont encore en train de dîner, d’autres sont saoûls, et la confusion s’installe dans plusieurs unités. A ce moment, les prisonniers musulmans de Rachowa sont tous exécutés, un acte de barbarie qui prouve le manque de civisme des croisés et qui a pour réaction de mettre en collére le sultan Bayazid, ce jour de dimanche Bayazid fit avancer son armée sur la route de Nicopolis et établit son campement derrière les collines qui surplombent la ville.

Tout de suite après l’arrivée de l’armée ottomane, une dispute éclate dans le camp des croisés, Jean de Nevers et les chevaliers français ont exigé de constituer l’avant-garde de l’armée chrétienne, par fierté, et ceci contre l’avis du commandement hongrois et valaque pourtant plus familiers des stratégies turques pour les avoir affrontées sur les champs de bataille. Sigismond alors divise ses troupes en trois parties: Nicolas de Gara au centre, à la tête des troupes hongroises, allemandes, tchèques, alsaciennes et flamandes ainsi que les Chevaliers Teutoniques; le flanc droit de cette armée, les Transylvains menés par Stefan Lazkovitch et les Valaques sur le flanc gauche. Sigismond commande directement la réserve.

En face, Bayezid aligne son avant-garde composée d’archers à pied (azab) et de soldats d’élite janissaires, qui masque le champ de pieux destiné à briser l’assaut de la cavalerie adverse. Le gros de l’armée ottomane, en particulier sa cavalerie (archers ou akindji et spahis), et ses alliés serbes restent cachés aux yeux des croisées derrière les collines.

La première charge de la chevalerie française se heurte à la présence des pieux et doit poursuivre le combat sans ses chevaux. Les chevaliers, cuirassés dans leurs harnois, résistent aux volées de flèches de l’archerie ottomane et enfoncent l’infanterie adverse les autres se font empaler par les volées de flèches. Les Ottomans feignent de reculer pour les attirer derrière les collines où le gros de l’armée les attend, et la chevalerie française sans s’en rendre compte tombe dans le piège en tentant de pousser son avantage. Elle attaque et défait l’avant-garde de la cavalerie ottomane qui fait semblant de fuir vers l’arrière-garde.

Bien que toujours à pied, les chevaliers poursuivent les fuyards en direction des collines et finissent par tomber sur le gros de l’armée de Bayezid. Ils sont écrasés par le nombre; de nombreux chevaliers sont tués – dont Jean de Vienne – et les principaux chefs de guerre français sont capturés – Jean de Nevers, Enguerrand de Coucy, Boucicaut, Philippe d’Artois…
Cette bataille consacre la victoire de la cavalerie lourde ottomane contre la fine fleur de la chevalerie française.

Voyant les français en difficulté, Sigismond tente de rétablir l’équilibre avec les troupes de réserve et envoient toute l’infanterie restante. Mais il restait à Bayazid une dernière carte sous sa manche, son Vassal ! L’entrée en jeu de la cavalerie lourde serbe de Stefan Lazervic écrase sans ménagement le reste de l’infanterie chrétienne, Sigismond, comprenant que l’issue de la bataille ne fait plus de doute, choisit d’éviter la captivité et prend la fuite sur un vaisseau de la flotte vénitienne.

La bataille est terminée, et les croisés capitulent, Nicopolis est sauvé.

-III- Facteurs explicatifs:

-Même si l’armée chrétienne se disait alliées, en réalité on peut noter que du début à la fin, les différentes parties chrétiennes avait chacune un but différent.

-Les chrétiens occidentaux (français pour la plupart) étaient venus en quête de gloire et de butin, ils n’avaient aucune connaissance de leurs adversaires et semblaient vouloir faire comme leurs ancêtres et marcher directement vers la terre sainte en passant par Constantinople et en conquérant la Turquie et l’empire perse…Ces objectifs relevaient de la pure folie ou voir de l’ignorance.

-Les trahisons au sein des nations chrétienne : les Serbes vassaux des ottomans contre les hongrois dont la cavalerie a servi d’atout non négligeables lors de la bataille pour écraser l’infanterie de réserve.
Le Duc de Milan qui renseignait le Sultan Bayazid sur chaque mouvement de troupes chrétiens depuis le début jusqu’à la fin de la campagne.
-Le non respect de la chaine de commandement, Sigismund devait être le chef de cette croisade, il fut traité comme un second, l’armée croisée n’avait aucune discipline et se livrait à des pillages et a des exactions durant son chemin et même avant la fin (comme le massacre des 1000 prisonniers musulmans) l’armée chrétienne n’avait d’armée que le nom, car elle se comportait plus comme une bande de brigands en quête de butin sans chef ni commandant bien définis ; c’était une armée sans tète.
-La rapidité d’action du sultan Bayazid, qui est aussi dut au Hasard du destin, qui a fait qu’il se diriger déjà avec une immense armée pour assiéger Constantinople quand les premiers messagers turc lui amenèrent la nouvelle de l’offensive chrétienne, il ne lui restait plus qu’a changer de direction.
- Les bons renseignements du Sultan, qui contraste gravement avec les mauvais renseignements et la mauvaise reconnaissance des croisés qui avançaient en aveugle sans objectif réel, Bayazid lui savait ou se trouvait l’armée chrétienne, il ne lui rester plus qu’à aller à sa rencontre.
-la Stratégie du dispositif ottoman, l’infanterie qui cacher les pieux en bois qui stoppèrent la cavalerie et forçant les chevaliers à se battre à pied, les archers à pied qui empalèrent tout les soldats non cuirassés, et surtout feindre une retraite pour laissé s’engouffrer les forces croisées et les écraser avec la cavalerie lourde.

En réalité, la charge irréfléchie des croisés fut elle-même la cause de leur défaite.

-IV- l’Après-guerre:

La bataille de Nicopolis, première confrontation militaire d’ampleur entre l’Europe et les Ottomans, nouveau champions de l’islam avait fini par la victoire de ces derniers. Or, la première bataille, sinon décisive reste toujours primordiale pour n’importe quel belligérant. Les souvenirs demeurent inoubliables et les conséquences en cas de défaite sur le moral d’une armée, d’un peuple ou d’une civilisation sont difficilement maîtrisables. A Nicopolis, les forces chrétiennes ont pris une déculotté qui eut des répercussion grave, les occidentaux par exemple furent emplis de méfiance envers les ottomans, et la prudence dont ils firent preuve les empêchèrent de revenir à la charge une seconde fois et les força à abandonner les royaumes chrétiens des balkans qui tombèrent tous les uns après les autres sous la force des ottomans.

En revanche, Nicopolis fut une victoire de prestige pour les Ottomans, symbole de leur installation définitive et irréversible sur le continent européen. Elle éloigna pour quelques décennies la menace croisée des frontières de l’empire, facilita l’implantation et la consolidation du pouvoir étatique dans la péninsule des Balkans tout en encourageant les nouvelles conquêtes.

La victoire de Nicopolis marque la fin des croisades pour l’Europe Occidentale.

- Les combats continuent à l’ouest – jusqu’à la l’achèvement de la reconquista dans la Péninsule ibérique – et en Méditerranée qui marque la chute du royaume d’Al Andalus, mais cette même reconquista en Afrique du nord fut arrêtée par la venue de ces mêmes Ottoman en Afrique du nord , et les nations des Balkans durent désormais compter sur leur propres forces pour arrêter la conquête ottomane, elles ne pourront pas résister longtemps devant la force de la déferlante ottomane, la présence de l’Empire Ottoman dans les Balkans durera jusqu’au début du 20éme siècle. Et cela en plus des conséquences que tout le monde connaît: tel que la chute de Constantinople (Qui sera rebaptisée Istanbul) un demi-siècle plus tard qui est la conséquence la plus importante de cette victoire, et elle restera à jamais un traumatisme pour tout le monde chrétiens aussi bien d’Orient que d’Occident.

En supplément voila un petit documentaire réaliser par un forum d’histoire Turc intitulé « Le Triomphe de Nicopolis » malheureusement il est uniquement en langue turque.



Sans oublier que :

»Il n’y a de victoire que de la part de Dieu »

(Coran S8, V10)

fini le 5 décembre 2011 l’équivalent du 9 Mouharram 1433 à Alger
"Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats '' Ziya Gokalp


Mustafa Kemal déclare à ses hommes : « Je ne vous ordonne pas de combattre, mais de mourir. »

''Je vous interdis formellement non seulement de vous soumettre, mais d en concevoir meme l idée!'' Shamil 3 éme imam de Tchétchénie

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anzar
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Re: La Bataille de Nicopolis

Message par anzar »

Essaye de soigner tes présentations la prochaine fois... et il est toujours nécessaire d'adjoindre les sources utilisées pour ce genre d'article... j'ai retrouvé de larges parties pompées sur l'article de wikipédia ...

Donc faut mettre les sources utilisées, que ça soit livres, publications ou site internet
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