L'Algérie et l'Afghanistan

Venez discuter des événements qui ont jalonné l'histoire depuis le néolithique jusqu'aux débuts des années 1990.
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geronimo
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L'Algérie et l'Afghanistan

Message par geronimo »

Histoire - L'Algérie et l'Afghanistan, finalement, c'est comparable ?

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Nombreux ont été ceux qui ont tenté de manière plus ou moins convaincante de comparer les opérations militaires durant la guerre d'Algérie et la guerre d'Afghanistan, avec des avis souvent un peu définitifs, répondant un coup oui, un coup non...

C'est donc l'une des qualités de l'ouvrage présenté ici que de se plonger dans cet exercice comparatif mené point par point par le lieutenant-colonel Gaillot, qui a été notamment officier renseignement de novembre 2009 à juin 2010 dans la province de Kapisa.

Merci à lui d'avoir bien voulu répondre à ce quelques questions sur son livre qui marie habilement mémoire, témoignage et histoire.
http://mars-attaque.blogspot.com/2014/0 ... .html#more
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geronimo
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par geronimo »

L’œuvre
« Cet ouvrage original met en perspective deux campagnes de pacification et rend assurément plus intelligible une opération militaire récente, difficile et complexe qui nous a beaucoup interrogés. »
André PALLUEL GUILLARD, historien, Professeur honoraire à l'université de Savoie et aux Etats-Unis.

« Dans ce livre, on voit les choses à la fois de l'extérieur, avec clarté, et de l'intérieur, avec le cœur. La comparaison entre l'Afghanistan et l'Algérie est complète, claire, précise et pertinente. »
Henri HUDE, écrivain et philosophe français, professeur aux Ecoles de Saint-Cyr Coêtquidan.

« À la lecture de ce livre, j'ai revécu une aventure humaine hors du commun où se mêlent les joies et les peines, la tension des combats et la plénitude du devoir accompli. Au-delà de la réflexion sur les conflits contemporains que l'ouvrage suscite, il faut y voir un émouvant hommage aux soldats français. »
Colonel Vincent PONS, commandant du groupement tactique interarmes BLACK ROCK en Kapisa en 2010.

« Lecture hyper intéressante et passionnante. Lorsqu'on commence la lecture, on a du mal à lever les yeux du texte avant la fin ! »
Capitaine Valéry VINSON, commandant d'unité en Kapisa en 2010.
L'auteur
L'auteur et le chef de BLACK ROCK, au-dessus de la vallée de Tagab en juin 2010

Issu de /'Ecole Militaire Interarmes (promotion Schaffar 1995 - 1997), le lieutenant-colonel Bernard Gaillot a passé l’essentiel de ces vingt-deux années de carrière dans les troupes alpines et a commandé une compagnie d'élèves à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (Promotion Segrétain 2006 - 2009). Il sert actuellement au 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry.
Ayant combattu en Afghanistan et publié un mémoire de DEA sur la pacification en Algérie, il a écrit ce livre pour témoigner du travail des soldats français en Afghanistan, en mettant en perspective de manière originale les missions de pacification réalisées par l'armée française en Algérie (1954 à 1962) et en Afghanistan (2001 et 2013).
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geronimo
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par geronimo »

Tres bon sujet de discution je vous laisse le temps pour lire le sujet et on discutera sur le sujet et sur cette comparaison, qui est a mon avis ne peut existe vue que c'est pas le meme peuple ni le meme terrain a plus
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tayeb
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par tayeb »

Opérations d’environnement d’hier et d’aujourd’hui : de l’Algérie à l’Afghanistan


Avons-nous eu raison de nous reporter à l’étude de la pacification en Algérie pour préparer notre mission de pacification en Afghanistan, comme nous le demandaient les états-majors américains et français? Ce questionnement a conduit le lieutenant-colonel Bernard Gaillot à publier De l’Algérie à l’Afghanistan – Après Tazalt, avons-nous pacifié Tagab (éditions Nuvis). Titulaire d’un DEA d’histoire sur la pacification en Algérie obtenu en 1997 à la Sorbonne et ayant servi comme officier renseignement d’un GTIA en Kapisa entre novembre 2009 et juin 2010, Bernard Gaillot poursuit ainsi un triple objectif : tout d’abord rendre hommage à nos morts en Afghanistan ; puis témoigner de la réalité d’une mission mal connue par nos concitoyens ; enfin mettre en perspective deux conflits très éloignés en en tirant des enseignements pour notre armée et notre société. Le chapitre 5 de son livre intéresse directement les spécialistes de l’influence, car il concerne les opérations d’environnement visant à convaincre les populations en participant à la reconstruction du pays.

Comme le note Bernard Gaillot, « dans un contexte géostratégique profondément différent, la mise en perspective historique entre les pacifications afghane et algérienne permet de mettre en exergue, à 50 ans d’écart, de nombreux points communs quant aux modalités tactiques et à l’implication humaine des soldats pour résoudre ces conflits. Ces similitudes tendraient à définir une pacification à la française appliquée à ces deux campagnes comme un savant dosage d’opérations militaires et d’opérations d’influence visant à rallier la population locale au type de paix proposé, tout en empêchant les forces insurrectionnelles de s’y opposer. Ces campagnes, bien différentes des guerres classiques, peuvent néanmoins engendrer des dysfonctionnements individuels et collectifs si, comme cela a été fait en Algérie, on demande à l’armée en général et au soldat en particulier, de s’impliquer trop politiquement et humainement. »

En Afghanistan, Bernard Gaillot montre quels habits endossent les soldats pour monter ces actions d’environnement. Ils sont tour à tour bâtisseurs, médecins, agriculteurs… Il dissèque ainsi le rôle des militaires engagés dans les opérations d’environnement, plus particulièrement le rôle des Sections d’Environnement Opérationnel dans la reconstruction de la Kapisa. Rappelant les propos du général Druart, commandant les forces françaises sur la zone, « La population est le centre de gravité, nous devons sans cesse penser nos opérations en fonction de la population. Les trois lignes d’opération : sécurité, développement et reconstruction, gouvernance s’organisent en fonction de la population… », Bernard Gaillot souligne que « les soldats français de la Task Force Lafayette, comme leurs anciens en Algérie se sont ingéniés à se rapprocher de la population, à l’aider à reconstruire, à essayer de la convaincre de l’importance de prendre le parti du gouvernement démocratiquement élu, plutôt que celui des insurgés. »

Bernard Gaillot rappelle ainsi le rôle joué par le groupe interarmées des actions civilo-militaires (GIACM), devenu l’année dernière le Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), mais toujours basé à Lyon, qui a pour « mission première de proposer des actions à mi-chemin entre le monde militaire et le monde civil qui servent un but tactique ou stratégique défini. Il propose aux populations locales des aides qui peuvent aller du don de couvertures ou de nourriture à la réalisation de chantiers permettant la construction ou la reconstruction d’infrastructures nécessaires pour améliorer la vie au quotidien ou pour développer l’économie locale. Déployées comme les PRT américaines sous le nom d’équipes civilo-militaires (CIMIC) puis à partir de fin 2009 de sections d’environnement opérationnel (SEO), ces dernières étaient constituées d’un officier, de quatre sous officiers et de deux militaires du rang formés et spécialisés pour ces missions participant à la reconstruction de la Kapisa. » Au final, note-t-il, et même si le modèle peut bien sûr être amélioré, notamment par une meilleure coopération entre civils et militaires, « on a pu constater que globalement, la population adhérait aux actions réalisées par les SEO avec les autorités locales dans le cadre de la sécurité, de la gouvernance et du développement. » Articuler soigneusement les ressources du hard power à celles du soft power semble donc être l’une des clés du succès. Cela vaut pour les opérations extérieures comme pour la guerre économique…
http://theatrum-belli.org/category/guer ... /guerilla/



http://www.calameo.com/read/0011160992309fe5ba9f5
Article sur deux pages, la 12 et 13.
Si quelqu'un sait comment les affichés directement, merci.
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geronimo
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par geronimo »

Tayeb bravo tres bon poste le temps de le lire et de voir le video et j'arrive c'est tres interessant comme sujet et on peut le prendre de plusieurs angles
Si le difficile exercice de comparaison entre les opérations menées par les soldats français en Algérie et en Afghanistan permet de mettre en valeur la grande différence de contexte d'engagements mais aussi des similitudes tactiques, il permet surtout d'en tirer des enseignements qui montrent que l’armée à su tenir compte des enseignements du passé et qu’elle doit encore se nourrir des expériences d’aujourd’hui.
Deja la la difference se distingue entre les deux guerres tire de l'auteur lui même
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tayeb
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par tayeb »

J'ai un problème avec la comparaison de l'Algérie, d'abord l'auteur de ce livre fait partie des militaires français qui considèrent ne pas avoir perdu la guerre d'Algérie militairement mais politiquement, une grave erreur et un refus de regarder la réalité en face qui encore une fois en Afghanistan à travers leur tentative de pacification du pays s'est traduit par un échec et ce parce que les Français n'ont toujours rien compris à la leçon Algérienne. On peut comparer les deux situations sur la forme mais sur le fond ce n'est pas du tout la même chose. En partant du principe que la présence Française était légitime et que c'est le FLN qui a refusé la paix comme dans cette interview :
– À quelles motivations répondait l’écriture de ce livre ?
« Je voulais d’abord rendre hommage à trois morts dont j’étais proche. Au jeune Enguerrand (Libaert), décédé le 9 février 2010, en Alasay alors que j’étais officier de renseignement. J’en ai éprouvé un certain sentiment de culpabilité, pour ne pas avoir par mes analyses réussi à empêcher ce drame. Mais aussi à deux autres de mes sous-officiers, tombés en 2007 et 2012. L’un était mon radio, l’autre mon adjoint lors que je commandais ma section à Chambéry. Je voulais aussi témoigner de mon ressenti sur cette jeune génération qui s’est révélée exemplaire en Afghanistan. Enfin, je voulais tirer les enseignements de ce conflit en le comparant aux opérations en Algérie entre 1954 et 1962 (d’où le titre, référence au journal de marche d’un officier para intitulé Nous avons pacifié Tazalt). Un rapprochement a été longtemps fait entre les deux missions. Est-il pertinent ? C’est ce que j’ai essayé d’analyser. »
Justement, les circonstances des deux opérations peuvent-elles être rapprochées ?
« Il existe des différences fondamentales. En Algérie, nous étions en France. Cent trente ans d’histoire commune ont noué des liens très forts. Durant la guerre, 400 000 soldats ont été projetés contre une insurrection qui refusait la paix de la France
. En tant que seul pays engagé, nous maîtrisions notre stratégie. La situation était très différente en Afghanistan : nous ne partagions aucune histoire commune. Nous sommes intervenus dans le cadre d’une coalition otanienne dominée par les Américains, avec un effectif réduit à 4 000 soldats engagés, et non appelés. En revanche, des similitudes apparaissent dans la tactique d’influence menée au sein de la population. En Algérie, les soldats travaillaient pour se rapprocher d’elle. On parlait de gagner les cœurs et les esprits . Des sections administratives spécialisées avaient été montées pour renforcer l’administration défaillante. En Afghanistan, des sections d’environnement opérationnelles avaient sensiblement le même objectif, mais moins étroitement avec la population. En Algérie, on a quadrillé le terrain, avant de ratisser. En Afghanistan, en établissant des bases opérationnelles avancées dans les vallées reculées de la Kapisa (50 km à l’est de la capitale Kaboul), on a créé les mêmes conditions pour rechercher les insurgés. »
– Mais la conquête des cœurs et des esprits a montré ses limites en Algérie, non ?
« Tout à fait. J’estime qu’à partir du moment où on s’est trop impliqué humainement en Algérie, lorsqu’il a été demandé aux soldats de partir et donc de trahir leurs engagements auprès de la population, ils n’ont pas compris et n’ont plus réagi en tant que soldats mais comme êtres humains. Ils se sont rebellés contre l’autorité. D’où le putsch des généraux, d’où l’OAS.
L’implication n’a pas été aussi forte en Afghanistan, du fait de liens moins charnels. Et des enseignements ont été tirés de notre histoire militaire. On a pu comprendre qu’il fallait éviter ces excès. On est passé de la conquête des cœurs et des esprits, à la seule conquête des esprits, comme l’avait analysé le général Druart en préparant la mission dela Task Force Lafayette en juillet 2009. »
– Cette conquête a-t-elle été couronnée de succès en Afghanistan ?
« Oui, la France a rempli la mission donnée. Elle n’était pas, comme certains le disent, de tuer tous les talibans. Déjà, les insurgés en face de nous n’étaient pas des talibans, mais des opportunistes qui prenaient les armes pour chasser les occupants infidèles que nous étions pour eux. Notre mission était bien de mener une campagne de contre-insurrection en conduisant des opérations d’influence pour ramener la population vers les institutions légales, pour former l’armée et la police et pour faire renoncer les insurgés. Des adversaires très bien organisés qui nous harcelaient par des tirs indirects, qui s’adaptaient sans cesse et qui structuraient la vie quotidienne des habitants dès que nous nous absentions. Oui, nous avons réussi. J’en veux pour preuve les conditions de notre départ fin 2012. Aucun accrochage n’a été à déplorer durant la phase critique de retour vers Kaboul. Et, sans trahir de secret, je peux vous affirmer qu’il n’y a pas eu incident en Kapisa depuis. Cela dit, je reste prudent, tout n’est pas pacifié. De plus, il est possible que la population locale choisisse à nouveau les talibans lors des prochaines élections, malgré une liberté accrue. »
– Vous dites avoir été surpris par la jeune génération. Pourquoi ?
« Comme en Algérie, ce fut une force. Cela m’a bluffé. En France, j’avais souvent l’impression d’avoir à commander de jeunes individualistes, ou égoïstes. Confrontés à la dure réalité afghane, ils se sont battus pour leur section, leurs proches. Il sont allés jusqu’à donner leur vie, sans mesurer pleinement les enjeux pour lesquels ils se battaient. Ces jeunes, s’ils ont combattu, ce n’est pas seulement pour l’amour de la patrie, mais pour leurs amis, leur chef. Autant de valeurs de solidarité, d’esprit de corps transmises lors de la formation initiale et tout au long des entraînements qui ont rejailli dans les moments les plus critiques. »
– Avez-vous manqué d’un certain soutien de la France ?
« Un peu lorsqu’on se comparait avec les Américains ! Néanmoins, après réflexion, la population française nous a soutenus et a été touchée par le sacrifice de ses jeunes. Les particuliers, les institutions locales ou même les entreprises ont participé au soutien moral du soldat et, par les dons, ont amélioré la vie spartiate sur les bases avancées. Le traitement médiatique a aussi pu nous faire souffrir. Quand on voyait qu’un décès se résumait à quelques lignes laconiques défilant sur les écrans : le 40e soldat français est mort… Ça faisait mal. Mais je ne veux pas faire d’amalgame. Certains journalistes, par leur travail en profondeur, ont bien rendu la complexité de notre vie, et de celle de nos familles en France. »
– Les leçons afghanes seront-elles utiles pour le Mali ou la Centrafrique ?
« Il n’est pas forcément pertinent de comparer. Le contexte, là aussi, est très différent. Mais, par exemple, une des choses apprises en Afghanistan va servir à nouveau : c’est l’importance de l’interarmes. D’additionner les compétences du cavalier, du génie, de l’artilleur… En Afghanistan, cela n’avait rien de virtuel. Et puis, nous nous sommes aguerris. La mort récente de deux soldats en Centrafrique a montré que ce théâtre aussi était dangereux. L’Afghanistan nous a appris à réagir face à ces situations extrêmes, même si nous sommes touchés humainement. Enfin, l’Afghanistan nous a permis de faire de gros progrès techniques en adaptant au fur et à mesure nos équipements et notre matériel aux besoins sur le terrain. Toutes ces évolutions issues de la campagne afghane servent au quotidien au Mali et en Afghanistan. »
– Que tirez-vous personnellement de votre expérience là-bas ?
« Pour moi, ce fut la plus dure des missions. Elle a été longue, dangereuse, complexe. Je connaissais les menaces et j’ai été proche d’y passer. Même si j’étais moins exposé que d’autres, j’ai été touché psychologiquement. Un signe parmi d’autres : moi qui ai l’habitude de siffloter tout le temps, eh bien, là-bas, je n’y arrivais plus. Comme si j’avais subi un traumatisme. On a été néanmoins beaucoup aidés par des psychologues, avant, pendant et après, en particulier grâce au sas de décompression institué à Chypre. Ça nous a permis de parler, de revenir en famille. »
– Malgré cela, vous y retourneriez ?
« Oui, bien sûr. Même si j’ai toujours cette appréhension de ne pas revenir ou de ne pas être un bon père en profitant égoïstement de cette aventure. Car, quand vous partez, le train de la famille continue à avancer. Dans leur for intérieur, peut-être mon épouse ou mes enfants ont pu me le reprocher. Mais on a la chance d’être très solidaires. »
« De l’Algérie à l’Afghanistan, Après Tazalt, avons-nous pacifié Tagab<UN>? », de Bernard Gaillot, collection Nuvis, 225 p. 27 €. À commander au Furet, sur nuvis.fr, ou auprès de l’auteur, lors du salon du livre de Bondues, les 29 et 30 mars 2014. Partant de sa mission en Afghanistan, de ses études d’histoire et des cours de management qu’il prodigue aux entreprise, Bernard Gaillot donne également des conférences d’histoire sur l’Algérie et le management en situation extrême. Contact : marber2@wanadoo.fr
– Le contenu de cet ouvrage est le fruit d’un travail personnel qui n’engage que les opinions de son auteur. Il ne reflète en rien la position de l’armée de terre ou plus largement celle du ministère de la Défense.
Le CV du lieutenant-colonel Gaillot
Issu de l’École militaire interarmes, le lieutenant-colonel Bernard Gaillot a passé l’essentiel de ses vingt-deux années de carrière dans les troupes alpines et a commandé une compagnie d’élèves à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Affecté au 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry, il a assumé les fonctions d’officier renseignement au sein du groupement tactique interarmes Black Rock, entre novembre 2009 et juin 2010, en Kapisa, zone de responsabilité française à l’époque. Il est aujourd’hui attaché au Grand quartier général des puissances alliées en Europe de l’OTAN (SHAPE) à Mons, en Belgique.
http://www.lavoixdunord.fr/region/un-ma ... 43n1800949

Si je lis cette intervention en ayant aucune connaissance du conflit Algérien, j'en viendrais à croire que les soldats français étaient des humanistes hors il n'en n'es rien, ce pays la France et son armée sont coupable de génocide et de crime contre l'humanité. Comparé une intervention de sécurisation et de prévention anti-terroriste en Afghanistan avec l'Algérie ou un colonisateur, un envahisseur en terme militaire tuait, exploitait les ressources d'un pays à des fins d'enrichissement, travaillait à l'asservissement d'un peuple dans un esclavage moderne mais horrible qui extirpait de chaque individu sa liberté mais aussi son nationalisme afin de le gardé prisonnier d'un tuteur se déclarant père de la patrie des droits de l'homme alors que la réalité était un visage abominable de cruauté et de tuerie. Triste que même des décennies plus tard des hommes d'armes de l'armée de France n'est toujours pas fait leurs introspection et continue de glorifié les faits d'armes passés d'une armée coloniale qui ne s'est jamais excusé pour plus d'un siècle de saccages et de malheur dans un pays si beau et sur un peuple qui n'avais jamais fait le moindre mal à quiconque.
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l'adjudant/chef
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par l'adjudant/chef »

très bon sujet de discution,bien que je crois que c'est juste une désinformation médiatique,car comparé les deux guerres c'est un peu trop comme comparé ciel et terre,en plus les deux guerre n'ont pas le même essaim ,c'est deux guerre de libération (Algérie et Afghan) la guerre afghan dans un contexte de lutte contre le terrorisme la deuxième colonisation.

Si on la prend d'un autre point vue dans la maniéré ou la tactuqe de la guerre c'est un autre sujet de discution avec une autre approche..... je reviendrai sur le sujet
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Amine Ind
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par Amine Ind »

L'Afghanistan et l'Algérie ont presque les mêmes climat et les mêmes configuration de terrain, j'étais dans des coins d'Algérie qui ressemble a s'y méprendre a l'Afghanistan.
Le mode d'action de guérilla est similaire a ce qu'il pouvait se faire durant la guerre d'Algérie bien que le combat idéologique est différent.. Les médias en générale font passé
les talebs pour des manches qui ne savent pas se battre mais la réalité du terrain a prouvé le contraire. Ils ont une organisation très structuré avec de très bonne méthode
de collecte de renseignement et excellent dans la communication au point qu'a chaque sortie ils étaient au courant.. Au combat ils avaient une stratégie logique et cohérente
en s'adaptent aux règles d'engagement de la coalition et avec une stratégie d'harcèlement avec chaque jours sont lot de surprise IED, BED, tir de chicom et de RPG contres les
défenses,tir de mortier et attaques groupé contre les FOB/COP.. Des combattants pas toujours de bon tireur à quelques cas près mais qui se battent jusqu'au bout et ça change
des OPEX en Afrique ou au pire il suffit de haché quelques combattant pour avoir la paix.. En Afghanistan ça ne marche pas, ils peuvent foncer a 20 et se faire hacher eh bien
ça n'empêchera pas 20 autres d'attaques aussi.. C'est ça la réalité afghane et c'est très pesant sur le combattant.
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draganov
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par draganov »

salam
pour la différence pour le moment j'en vois qu'une
d'apre quelque Media l’armée française a fait des compromis pour la plupart financier avec les talebs pour ne pas être confronté a eux au le moins possible dans des régions sous leur contrôle
le FLN a ma connaissance n'a pas fait ce genre de transaction l' objectif était claire pour les haut responsable politique et militaire le seul compromis était sois indépendance de tout le territoire sois rien
ont dit aussi que le talebs était sous manipulation pakistanaise ,le FLN était un mouvement a 100% national qui recevais ses ordre part les fils de ce même pays
le talebs est un mouvement ethnique de majorité pachtoune ,le FLN prôné l'union national et tout le peuple combattu sous une seul bannière ont ne regardé pas le chouie de kabyle part exemple
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Amine Ind
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par Amine Ind »

draganov a écrit :salam
pour la différence pour le moment j'en vois qu'une
d'apre quelque Media l’armée française a fait des compromis pour la plupart financier avec les talebs pour ne pas être confronté a eux au le moins possible dans des régions sous leur contrôle
le FLN a ma connaissance n'a pas fait ce genre de transaction l' objectif était claire pour les haut responsable politique et militaire le seul compromis était sois indépendance de tout le territoire sois rien
ont dit aussi que le talebs était sous manipulation pakistanaise ,le FLN était un mouvement a 100% national qui recevais ses ordre part les fils de ce même pays
le talebs est un mouvement ethnique de majorité pachtoune ,le FLN prôné l'union national et tout le peuple combattu sous une seul bannière ont ne regardé pas le chouie de kabyle part exemple
C'est complètement faux ce son les italiens qu'on fais des compromis avec les talebs ce qui a coûter la vie à 10 camarades en 2008.. Uzbin n'est qu'un échantillon de la dureté de cette OPEX, les TIC était très intense et très dur et il n'y avait pas une région plus calme qu'une autre près de Tagab (zone verte) c'est tout aussi pire avec le + de la végétation qui rend complètement aveugle :x

L'Afghanistan est bien plus compliquer que l'Algérie sur son mouvement de combattant, il y a d'un coté les talibans mais eux axer sur une zone qu'ils appellent le Waziristan et qui est étendu sur plusieurs pays, des combattants étrangers d'Al Quaïda avec des français, irakiens, algériens etc.. Et puis des trafiquants de drogues, des chefs de guerre, des paysans qu'on paie pour allé combattre moi j'appel ça de l'intérim enfin c'était un sacré bordel.. Ce pays c'est l'anarchie total mais vu le comportement des troupes US et la politique étrangère appliqué la bas par les membres de la coalition en laissant faire n'importe quoi, tu peux me croire qu'arriver en OPEX la bas tu te sens pas le bienvenue mais vraiment pas du tout..
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draganov
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par draganov »

C'est complètement faux ce son les italiens qu'on fais des compromis avec les talebs ce qui a coûter la vie à 10 camarades en 2008.
:avo: merci Amine oui je me suis mêlé les pinceau merci d'avoir rectifie
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Amine Ind
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Re: L'Algérie et l'Afghanistan

Message par Amine Ind »

draganov a écrit :
C'est complètement faux ce son les italiens qu'on fais des compromis avec les talebs ce qui a coûter la vie à 10 camarades en 2008.
:avo: merci Amine oui je me suis mêlé les pinceau merci d'avoir rectifie
Y a pas de souci khoya Draganov :avo:
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