Tensions et Rébellion en Centrafrique

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scorpion-rouge35
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Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par scorpion-rouge35 »

et ça continue les épisodes des rébellion / coup d’État en Afrique ! :confused:
Les rebelles de la Séléka confortent leurs positions

Les rebelles centrafricains de la Séléka se sont emparés samedi de la ville stratégique de Sibut, obligeant les forces gouvernementales à se replier. Le président de l'UA est attendu dimanche à Bangui pour encourager une sortie de crise.

Les rebelles ont renforcé leur emprise samedi sur le territoire centrafricain, obligeant les forces régulières du président François Bozizé et leurs alliés à se replier à Damara, dernier verrou stratégique sur la route de la capitale Bangui où a été instauré un couvre-feu.

Alors que semblait s'éloigner la perspective de pourparlers entre les rebelles et le régime annoncés vendredi par la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), le président en exercice de l'Union Africaine, Thomas Boni Yayi, était attendu à Bangui pour rencontrer dimanche le président Bozizé afin d'encourager une sortie de crise par le dialogue.

"Le président se déplace pour faire de la prévention, il va inviter les différentes parties à la négociation", a déclaré à l'AFP le chef de la diplomatie béninoise Nassirou Arifari Bako. "Sa démarche s'inscrit dans le cadre du soutien à toutes les décisions de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale", a-t-il souligné.

Plus tôt samedi, la rébellion du Séléka, qui combat le président Bozizé au pouvoir depuis 2003, a pris sans combat la ville de Sibut, à 160 km au nord de la capitale, nouveau succès enregistré en trois semaines d'offensive.

Dimanche, le ministre de l'Administration territoriale (Intérieur) centrafricain José Binoua a indiqué à l'AFP que la prise de Sibut avait "créé la confusion et une peur à Bangui", accusant les rebelles de fomenter une guerre de religion.

"Les rebelles sont entrés dans Sibut. Il n'y a pas eu de combats, les Forces armées centrafricaines (FACA) stationnées là ainsi que les troupes tchadiennes ayant quitté la ville hier soir (vendredi) pour se positionner à Damara", dernier verrou à 75 km au nord de Bangui, a de son côté déclaré à l'AFP un responsable militaire centrafricain.

"Nous continuons à progresser et nous avons récupéré Sibut", a confirmé l'un des responsables du Séléka, Djouma Narkoyo, joint par téléphone satellitaire à Bambari (centre).

Selon des habitants arrivés à Bangui depuis Sibut, une soixantaine de véhicules des troupes tchadiennes et centrafricaines ont été aperçus dans la soirée de vendredi en train de converger vers Damara.

La concentration des forces armées tchadiennes et centrafricaines à Damara est désormais le dernier recours contre une progression de la rébellion jusqu'à Bangui.

Cette avancée des rebelles a provoqué un regain de tension dans la capitale, conduisant le président à décréter un couvre-feu de 19h00 à 05h00 (18h00-04h00 GMT).

Samedi à 21h00, les rues de Bangui étaient désertes, tous les restaurants du centre-ville se sont dépêchés de fermer et de nombreux magasins fermés étaient gardés par des hommes armés de machettes.

"Les patrons craignent des pillages alors ils paient des gardiens", a expliqué l'un d'eux.

Des barrages de jeunes armés de machettes sont aussi apparus depuis vendredi dans les 4e et 8e arrondissements, le fief du président centrafricain, dans le nord de Bangui. Ces jeunes dont la présence est tolérée par les forces de l'ordre contrôlent les voitures pour débusquer des infiltrés ou des armes, a indiqué un habitant sous couvert de l'anonymat.

Les rebelles sont également parvenus à repousser une contre-offensive des forces régulières sur Bambari, qui était jusqu'à début décembre une place forte des FACA, à 300 km au nord-est de Bangui, avant d'être conquise dimanche dernier par le Séléka.

Parallèlement, la France a porté vendredi sa présence militaire à 400 hommes avec l'envoi de 150 parachutistes à l'aéroport de Bangui et la CEEAC a annoncé des renforts.

L'évolution de la situation sur le terrain éloigne l'espoir d'une solution négociée rapide en Centrafrique, que les pays de la région tout comme la France, ex-puissance coloniale, ont appelé de leurs voeux.

La CEEAC, qui sert de médiateur, avait assuré vendredi soir que le gouvernement du président Bozizé comme les rebelles avaient accepté que des négociations s'ouvrent prochainement et sans conditions à Libreville, au Gabon.

Mais samedi, le chargé de communication de la CEEAC Placide Ibouanga a précisé à l'AFP: "les ministres des Affaires étrangères de la CEEAC se rencontreront à nouveau le 3 janvier, et c'est à ce moment là qu'ils donneront une date pour la rencontre à Libreville".

L'incertitude demeurait aussi sur l'envoi, décidé vendredi au niveau des ministres des Affaires étrangères, de renforts à la FOMAC, la force des pays d'Afrique centrale qui compte actuellement 560 hommes.

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault avait répété vendredi que les militaires français avaient uniquement pour mission de protéger les ressortissants français et européens et pas de défendre le régime.

Quelque 1.200 Français vivent en Centrafrique.

Mercredi à Bangui, plusieurs centaines de manifestants proches du pouvoir s'en étaient pris aux locaux diplomatiques français, reprochant à Paris son inaction. Le sentiment anti-français va grandissant dans la capitale au fur et à mesure de l'approche des rebelles, la population estimant que la France l'a trahie.

Le Séléka, composé de factions rebelles dissidentes, a repris les armes le 10 décembre pour réclamer le "respect" d'accords de paix signés entre 2007 et 2011 avec le pouvoir.

AFP

http://www.france24.com/fr/20121229-reb ... que-bozize

Centrafrique : le régime de Bozizé aux abois

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Firdaous
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Re: Tensions et Rébellion En Centrafrique

Message par Firdaous »

Un pion de la centrafrique qui s'en va.
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scorpion-rouge35
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Re: Tensions et Rébellion En Centrafrique

Message par scorpion-rouge35 »

a savoir le prochain pion a quel saint va se vouer pour resté au pouvoir
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Firdaous
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Re: Tensions et Rébellion En Centrafrique

Message par Firdaous »

scorpion-rouge35 a écrit :a savoir le prochain pion a quel saint va se vouer pour resté au pouvoir
Il devrait se vouer a son peuple ;)

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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par AAF 2020 »

Centrafrique: le président a fui le pays (médias)
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Le président centrafricain François Bozizé a fui le pays pour le Congo, ont annoncé des sources proches du dirigeant, cités par les médias occidentaux.
Plus tôt dans la journée de dimanche les médias avaient rapporté que de violents combats secouaient la capitale Bangui et que les rebelles de la coalition centrafricaine du Séléka avaient pris le palais présidentiel.
Gaston Mackouzangba, un porte-parole du président, a confirmé ces informations.
Les rebelles du Séléka ont déclaré samedi avoir réussi à pénétrer à Bangui, après avoir abattu un hélicoptère de l'armée régulière qui avait ralenti pendant près de 24 heures leur avancée vers la capitale.
La coalition du Séléka, qui réunit plusieurs formations armées, a lancé une offensive militaire contre la capitale de Bangui en décembre 2012 en vue de renverser le régime du président François Bozizé. Suspendue pendant deux mois suite à la signature des Accords de Libreville (Gabon) le 11 janvier, l'offensive a repris après l'expiration d'un ultimatum du Séléka le 20 mars dernier. Le Séléka avait donné 72 heures au pouvoir pour respecter les Accords de Libreville qui prévoient entre autres l'intégration des insurgés dans l'armée nationale et le retrait des troupes congolaises, camerounaises, tchadiennes et gabonaises défendant le président Bozizé.
Le 20 mars dernier, le président Bozizé a signé deux décrets portant sur les revendications des rebelles, et a notamment fait libérer les prisonniers politiques et de guerre mentionnés dans les Accords de Libreville. Toutefois, Djouma Narkoyo, un dirigeant de la rébellion, a estimé insuffisant le geste du chef de l'Etat.
Paris a envoyé des troupes en Centrafrique.
http://fr.rian.ru/world/20130324/197884298.html

soudard
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par soudard »

Pas dur de se barrer de Bangui, de l'autre côté du fleuve c'est Zongo au Congo-Brazzaville.
En théorie il y avait une force interafricaine pour empêcher les rebelles d'avancer,elle n'a pas bougé. Si les troupes diverses envoyées au Mali la jouent comme ça (tchadiens à part), l'armée française est au Mali pour un bon moment encore...
Leur matériel vendrait du Tchad ou du Soudan... A suivre...
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par dil@w »

pourtant Soudard 13 soldats sud-africains ont été tués, 17 blessés et un porté disparu. C'est ce qu'a annoncé le président sud-africain Jacob Zuma
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http://bit.ly/YPjlQi
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"It's better to stand and fight. If you run away, you'll only die tired"
Peace Through Superior Firepower
The whole world must learn of our peaceful ways, by FORCE !

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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par soudard »

Oui, eux ont essayé de résister,mais la force en question a plein d'autres nationalités de la Communauté d'Afrique Centrale qui n'ont pas bougé. Les tchadiens non plus d'ailleurs.
Les sud africains étaient censés avoir quitté le pays, d'ailleurs.
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par scorpion-rouge35 »

les effectif n'étaient pas assé important de l'ONU
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tayeb
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Re: Tensions et Rébellion En Centrafrique

Message par tayeb »

scorpion-rouge35 a écrit :a savoir le prochain pion a quel saint va se vouer pour resté au pouvoir
AU Qatar car d'après de nombreuses sources concordantes ,la rébellion sékéla aurait été financé par eux,on sait que le Qatar est très intéressé par le sous sol de la centrafrique.
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anzar
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par anzar »

Y a des régions qui regorgent de diamants qui affleurent à même la surface du sol, il suffirait de gratter.... mais dans le coin c'est tabou de les prendre
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soudard
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par soudard »

Pourquoi financer une rébellion, ils auraient pu s'entendre avec l'ancien gouvernement, vu la corruption galopante...

tayeb
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par tayeb »

soudard a écrit :Pourquoi financer une rébellion, ils auraient pu s'entendre avec l'ancien gouvernement, vu la corruption galopante...
Trop gourmand et pas assez obéissant.
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Algeriano1962
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par Algeriano1962 »

Nouvelle intervention militaire française en Centrafrique
"Il sera compliqué de rétablir la sécurité en Centrafrique"

L’armée française s’apprête à intervenir en Centrafrique pour y rétablir l’ordre. Pour Roland Marchal, chercheur au CNRS, il sera difficile de rétablir la sécurité dans le pays sans une ambition politique et un soutien économique.

La France a décidé mardi 26 novembre de porter son contingent à un millier d’hommes en Centrafrique pour y rétablir la sécurité. La décision de Paris, qui doit être approuvée la semaine prochaine par le Conseil de sécurité de l'ONU, a d'ores et déjà ravivé les espoirs à Bangui. Les forces françaises, stationnées à l’aéroport, ont commencé à patrouiller dans les rues de la capitale centrafricaine.

Pays enclavé et majoritairement chrétien de 4 millions et demi d'âmes, la Centrafrique a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ["l’alliance", en langue sango], dont certains viennent du Tchad et du Soudan, ont déposé le président François Bozizé. Depuis, le conflit a fait 460 000 déplacés, soit un dixième de la population.

Selon Roland Marchal, chargé de recherche au CNRS, pour que l’intervention militaire soit un succès en Centrafrique, elle doit aller de paire avec un accompagnement politique et économique.

FRANCE 24 : L’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, a déclaré mardi sur FRANCE 24 que l'intervention en Centrafrique "sera beaucoup plus facile qu’au Mali". Qu’en dites-vous ?

Roland Marchal : En Centrafrique, une intervention française et africaine peut éventuellement être combattue. Les mouvements qui composent la Séléka s’appuient sur des régions dont ils sont largement issus. L’accueil peut être relativement hostile s’il n’y a pas de signes politiques forts de la part de la communauté internationale et de la direction du pays.

Une intervention militaire est indispensable, il n’y a pas d’ambiguïté là-dessus. Mais il est inquiétant de voir les Français arriver en se disant que ce sera plus facile qu’au Mali. Certes, sur la dimension militaire c’est beaucoup plus facile, mais d’un point de vue sécuritaire c’est beaucoup plus compliqué.

La situation est actuellement très fragile et il y a un potentiel de violence réel. Il y a beaucoup de tensions et d’exaspérations. Des règlements de compte sont possibles, y compris pendant une intervention française et africaine. Les Français voient davantage les dangers militaires mais dans la population, beaucoup de gens veulent prendre leur revanche sur ceux qu’ils appellent "les musulmans". La Séléka a été capable d’arriver jusqu’à Bangui aussi grâce à l’exaspération vis-à-vis du régime précédent. Mais maintenant, certains veulent piller comme la Séléka l'a elle-même fait auparavant. Ce n’est pas aussi simple que les bons contre les méchants.

F24 : On présente la Centrafrique comme une poudrière où l'insécurité est générale. Quels sont les risques d’embrasement régional ?

Sur le court terme, les craintes sont un peu exagérées. Pour l’instant, il ne s’agit pas d’une crise géopolitique majeure mais, si on n'intervient pas, les possibilités de dérapage sont nombreuses.

Le débat s’est porté sur des exactions inscrites dans un contexte d'opposition religieuse entre deux communautés, deux grands monothéismes [un Nord musulman et un Sud chrétien]. Mais ce n’est pas la seule lecture possible. Il ne faut donc pas se contenter de battre militairement la Séléka sans réconcilier le pays avec lui-même, c'est-à-dire le Nord-Est avec le reste du territoire. Si les Français et leurs alliés régionaux, majoritairement chrétiens, chassent le président musulman de la transition, Michel Djotodia, cela peut effectivement avoir quelques échos ailleurs dans la région et entraîner des réactions d’éléments radicaux venus du Tchad voisin, du Soudan et du nord du Cameroun.

F24 : Cette intervention n’intervient-elle pas trop tard ?

La prise de conscience française a été la première au sein de la communauté internationale. On doit rendre hommage aux autorités françaises pour cela. Mais elle a été extrêmement tardive, n'intervenant qu'au retour des vacances, fin août, alors qu'il aurait fallu tirer la sonnette d’alarme dès le mois de juin.

Ensuite, Paris a longtemps soutenu [le précédent président François] Bozizé qui a porté ce pays au bord du gouffre, la Séléka ne donnant que le coup final. Il convient d’éviter les mêmes erreurs mais on ne semble pas réfléchir suffisamment au Quai d’Orsay et au ministère de la Défense. L’Union européenne et les Américains ont également fait de sacrées boulettes. La communauté internationale travaille un peu dans le désordre. On ne parle que de la montée en puissance d’un dispositif militaire. Comment sauver une population si l’on ne met pas l’accent sur la réconciliation nationale et que l’on ne fait pas des gestes vis-à-vis des régions d’origine de la Séléka afin d'éviter une partition du pays ?

Il faut reconstruire un appareil d’État et se poser la question d’aider la population à survivre alors que les salaires des fonctionnaires ne sont pas payés depuis trois mois. L’aide budgétaire internationale est actuellement proscrite et recommencerait au mieux en mars. La population centrafricaine vit dans un stress économique majeur. Il faut pouvoir manger pour écouter des discours sur la réconciliation !

La communauté internationale est prompte à lever des fonds pour une intervention militaire mais il lui faut un peu plus d’imagination politique et économique.

http://www.france24.com/fr/20131127-cen ... a-djotodia
Quand l'injustice devient loi, la résistance est un devoir
[/b]

soudard
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Re: Tensions et Rébellion en Centrafrique

Message par soudard »

Perso, ils n'ont qu'à se débrouiller. On ne peut pas demander à l France d'arrêter d'être le gendarme de l'Afrique et ensuite de la supplier d'intervenir.
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