Menace Militaire contre l'Iran

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Madjid-wahran
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par Madjid-wahran »

Nucléaire: l'Iran refuse à l'AIEA une visite du site de Parchin

L'Iran refuse une visite des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) au site militaire de Parchin, près de Téhéran, a déclaré samedi le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehgan, cité par l'agence Isna.

"L'agence a mené plusieurs visites à Parchin, a pris des échantillons mais n'a rien trouvé d'illégal (...) Par conséquent, il n'y a aucune raison pour un nouvel accès à Parchin, car rien de nouveau ne s'y est produit depuis les dernières inspections" en 2005, a déclaré M. Dehgan.



L'AIEA a demandé à de nombreuses reprises une visite à Parchin, soupçonné d'avoir abrité des tests d'explosions conventionnelles susceptibles d'être appliquées au nucléaire, ce que Téhéran dément.

L'AIEA avait accusé, images satellitaires à l'appui, Téhéran d'avoir fait disparaître des traces compromettantes à Parchin.

En juin, le chef de l'AIEA Yukiya Amano a réclamé à nouveau que l'AIEA puisse accéder au site militaire de Parchin, à une trentaine de kilomètres de Téhéran.

M. Dehgan a affirmé que l'AIEA "prenait malheureusement ses informations des ennemis et des monafeghins (Moudjahidines du peuple, principal groupe d'opposition armé basé à l'étranger, ndlr) qui se sont toujours avérées fausses".

Il a également ajouté que l'Iran refusait de "livrer à l'AIEA des informations concernant ses savants travaillant dans l'industrie de la défense".

M. Amano a fait dimanche dernier une visite d'une journée à Téhéran, y rencontrant notamment le président Hassan Rohani.

L'Iran et l'AIEA ont conclu un accord en mai comprenant cinq mesures à prendre d'ici au 25 août, pour clarifier la nature des recherches réalisées par Téhéran dans le cadre de son programme nucléaire.
http://www.lepoint.fr/monde/nucleaire-l ... 973_24.php

Avec la situation explosive de la région : Hamas/israel , Syrie , Ei en Irak (et en Syrie) , les kurdes ... on en viendrait à oublier le dossier du nucléaire iranien , et je pense que si il y a une période propice à leurs projets c'est celle ci actuellement.
Dernière modification par anzar le 23 août 2014, 11:50, modifié 1 fois.
Raison : Titre en grand !!!
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AAF 2020
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par AAF 2020 »

L'Iran inaugure une usine pour la fabrication de combustible nucléaire

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Un technicien iranien travaille dans une usine de conversion d'uranium à Ispahan, 420km au sud de Téhéran, le 3 février 2007
L'Iran a inauguré une usine de production de dioxyde d'uranium à Ispahan (centre) utilisée pour la fabrication de combustible pour les centrales nucléaires civiles, ont annoncé samedi les médias iraniens.
"L'inauguration de l'usine de production de dioxyde d'uranium enrichi à moins de 5% se situe dans le cadre de l'accord avec le groupe 5+1" (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), a déclaré Ali Akbar Salehi, le patron de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par l'agence Irna.
"C'est un maillon du cycle du combustible nucléaire en particulier pour la centrale de Bouchehr", a-t-il ajouté.
"Dans le cadre de l'accord avec le groupe 5+1, entré en application en janvier, nous devions transformer une partie de l'uranium enrichi à moins de 5% en oxyde", a-t-il précisé.
L'accord intérimaire de Genève prévoit la suspension d'une partie des activités nucléaires de l'Iran contre la suspension partielle des sanctions internationales.
L'Iran et le groupe 5+1 ont décidé en juillet de prolonger de quatre mois l'accord intérimaire pour tenter d'aboutir à un accord global pour mettre fin à dix ans de crise.
L'inauguration de cette nouvelle usine intervient alors que l'Iran a déclaré vouloir augmenter par dix sa capacité d'enrichissement d'uranium d'ici huit ans afin de pouvoir produire le combustible nécessaire à la centrale de Bouchehr construit par les Russes. Moscou s'est engagé à fournir le combustible d'ici 2021.
Mais les Etats-Unis et les pays européens demandent à l'Iran de réduire son programme d’enrichissement par quatre. Ils affirment que l'Iran doit s'adresser aux Russes pour obtenir le combustible nécessaire pour Bouchehr au-delà de 2021.
L'Iran possède actuellement quelque 19.000 centrifugeuses, dont près de 9.000 de première génération (IR-1) qui sont en activité.
http://www.elwatan.com/depeches/l-iran- ... 51_167.php

M1a2 Abrams
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par M1a2 Abrams »

votre avis sur cette info ? vous pensez que c'est vrai :confused:

Les Pasdaran ont abattu un drone israélien au-dessus de Natanz!!

IRIB- Un drone israélien a été abattu et détruit par l'Iran.
Le corps des Gardiens de la révolution islamique a fait état de l'interception et de la destruction d'un drone israélien. «Un drone du régime sioniste a été détruit par la force aérospatiale du corps des Gardiens de la Révolution islamique, après avoir été intercepté et touché par le missile», a annoncé, dans un communiqué, les relations publiques du corps des Gardiens de la Révolution islamique. Selon ce communiqué, le drone abattu était un drone d'espionnage du régime sioniste; ce drone furtif tentait d'approcher la zone nucléaire de Natanz.
http://french.irib.ir/info/moyen-orient ... %C3%A9lien

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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par Palmier Dattier »

Pour moi cela est très crédible.

Djaaf
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par Djaaf »

L'info a été reprise (et confirmée?) par RT, et à mon avis c'est trés probable. Par contre si ca aura quelquonque consequence ca m'etonnerait

opmega
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par opmega »

Ou alors un survol par le Hezb du territoire israélien...Juste pour marquer le coup !

M1a2 Abrams
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par M1a2 Abrams »

Voici les images du drone abattu,ils disent que c'est un hermes,mais j'ai de gros doutes. Juste sur le camo.
A moins que ce soit une opé propa ?

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FULCRUM
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par FULCRUM »

En tout cas si c'est vraiment un drone israelien, je ne vois qu'une seule source de départ, le Kurdistan irakien.

opmega
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par opmega »

Sans crier à la théorie du complot, si l'on additionne tous les faits marquants depuis ce foutu "printemps" arabe, on se rend bien compte que tout est contre les intérêts des nations arabes libres....La carte Kurde est crainte à cet égard....Aux portes de Bagdad, on ne réagit pas, aux portes d'Erbil on convoque la pseudo communauté internationale ! quels enfoirés !

Palmier Dattier
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par Palmier Dattier »

J'attends de voir leurs djihadistes revenir chez eux...;
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par FULCRUM »

opmega a écrit :Sans crier à la théorie du complot, si l'on additionne tous les faits marquants depuis ce foutu "printemps" arabe, on se rend bien compte que tout est contre les intérêts des nations arabes libres....La carte Kurde est crainte à cet égard....Aux portes de Bagdad, on ne réagit pas, aux portes d'Erbil on convoque la pseudo communauté internationale ! quels enfoirés !
Ont va droit vers la renaissance du Kurdistan

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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par tayeb »

Nucléaire iranien: à la recherche d'une formule magique, par F. Nicoullaud
Alors que les diplomates se retrouvent ce jeudi 18 septembre à New York pour discuter des négociations sur le nucléaire iranien, je vous propose l'analyse de François Nicoullaud, ancien ambassadeur de France en Iran, sur les principaux obstacles encore à régler pour parvenir à un accord d'ici au 20 novembre prochain, l'échéance que se sont fixées les deux parties. 


L’ombre du doute s’étend en ce moment sur la négociation nucléaire entre l’Iran et le groupe P 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne), alors que le fossé sur la question clé du format du programme iranien d’enrichissement apparaît peu à peu comme insurmontable. Devant l’incapacité à résoudre cette question parmi toutes celles faisant partie de la négociation, il y a un risque réel que les efforts des deux parties au cours de l’année écoulée pour parvenir à un accord à long terme aient été déployés en vain.

Remercions ceux qui se sont récemment donné beaucoup de peine pour mettre au point des formules ingénieuses permettant de sortir du blocage actuel : en particulier Robert Einhorn, ancien conseiller spécial au Département d’État américain, l’International Crisis Group, et l’Arms Control Association. 

Leurs suggestions tournent plus ou moins autour du même principe : moins de centrifuges aujourd’hui en contrepartie de plus de centrifuges plus tard ; l’Iran devrait accepter de démanteler la plupart de ses centrifugeuses en échange de la possibilité d’étendre ultérieurement sa capacité d’enrichissement, quand sera restaurée la confiance de la communauté internationale dans les intentions pacifiques de Téhéran, et quand son industrie nucléaire aura un réel besoin d’enrichissement. 

Mais il n’est pas sûr que ces recommandations fassent impression sur les négociateurs, tant il est difficile pour des acteurs extérieurs de se mettre au diapason de responsables immergés dans leurs propres informations, contraintes et pratiques. 

L'épineuse question de l'enrichissement

Pour des raisons symboliques, les Iraniens auront la plus grande difficulté à démanteler une partie de leurs 9.000 centrifuges en activité. En raison de l’agitation développée autour du concept de breakout time, ou temps de la course à la bombe, concept pertinent sur un plan technique, mais auquel la politique a donné une importance exagérée, les Occidentaux ont une difficulté égale à accepter le programme d’enrichissement iranien dans son format actuel. Il leur est également difficile d’envisager que ce programme encore modeste puisse prendre un jour une dimension industrielle, qui lui permettrait en théorie de produire annuellement la matière de plusieurs douzaines de bombes. D’où le présent blocage autour de la question de l’enrichissement. 

Et pourtant, s’esquissent dans le même temps des solutions pour la plupart des autres sujets traités dans la négociation, si complexes soient-ils. Il serait donc très dommage de voir l’ensemble du processus échouer pour un seul élément manquant. Peut-on encore trouver une solution à cet ultime problème, qui ouvrirait la voie à un accord ? 

Il serait tout d’abord important que les négociateurs continuent de mettre en forme les termes de cet accord comme si la question de l’enrichissement était résolue. Ils devraient ainsi, espérons-le, parvenir à un texte qui ne contiendrait plus que quelques chiffres, quelques formules, peut-être un paragraphe ou deux, entre crochets. Ce résultat permettrait aux observateurs les plus critiques : le Congrès américain, le Majles iranien… de prendre conscience de ce que rapporterait un succès, de ce qui serait perdu en cas d’échec. En bref, la question de l’enrichissement, insérée dans un contexte plus large, se retrouverait dans une plus juste perspective. 

Un plafond de neuf mille centrifugeuses

Dans un premier temps, quelles limites à la capacité d’enrichissement iranienne ? Entrant dans le vif du sujet, nous savons déjà que les Iraniens sont prêts à plafonner leurs activités d’enrichissement à un taux de 5%, à les soumettre à des contrôles renforcés de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à transformer la plupart de leur production en dioxyde d’uranium, la rendant ainsi impropre, sauf nouvelle transformation, à des enrichissements plus élevés. Mais dès que l’on tente d’aller plus loin en fixant un plafond précis au nombre de centrifugeuses autorisées, s’élèvent aussitôt des protestations contradictoires : trop peu pour les Iraniens, mais trop pour les Occidentaux. 

Il devrait être toutefois possible de répondre à la préoccupation occidentale touchant au breakout time en établissant que l’Iran devrait disposer d’une capacité d’enrichissement suffisamment réduite pour l’empêcher d’acquérir en, disons, moins de six mois assez d’uranium enrichi de 80 à 90% pour contenir une « quantité significative » d’uranium 235 
(c’est-à-dire 25 kilogrammes de la matière nécessaire à la production d’une bombe, selon la définition de l’AIEA). Ce délai de six mois est ici suggéré car il a été évoqué par John Kerry lui-même comme un délai de breakout envisageable, sinon immédiatement acceptable. 

Cette formule obligerait l’Iran à ne détenir, en toute hypothèse, qu’un maximum d’environ 9.000 centrifugeuses du modèle IR.1 actuellement déployé. Mais ce plafond serait à due proportion abaissé si l’Iran choisissait de conserver un stock significatif d’hexafluorure d’uranium disponible pour des enrichissements plus élevés, ou encore s’il décidait de remplacer ses centrifugeuses de première génération par des modèles plus performants. Dans ce dispositif, toutes les centrifugeuses excédentaires actuellement installées seraient démontées et conservées dans des entrepôts spéciaux comme éléments de rechange. Tout cela, bien entendu, sous l’étroit contrôle du département des garanties de l’AIEA, détenteur de toute l’expertise utile pour assurer le suivi détaillé des règles adoptées. 

Bouchehr et les autres réacteurs

Vient ensuite la question de la durée de mise en œuvre de ce dispositif contraignant. Nous savons que l’Iran prévoit de porter son programme d’enrichissement à une échelle industrielle en vue d’alimenter, au moins partiellement, avec de l’uranium localement enrichi d’abord son réacteur de Bouchehr, et plus tard ses futures centrales nucléaires. Jusqu’à ce jour, les discussions sur la durée des limitations imposées au programme d’enrichissement iranien ont débouché sur des chiffres arbitraires, allant de trois à vingt ans. Serait-il possible de mieux évaluer les besoins concrets du programme électronucléaire iranien en capacité d’enrichissement ? 

En ce qui concerne le seul réacteur de puissance actuellement en activité, celui de Bouchehr, nous savons que les Russes se sont engagés à fournir le combustible nécessaire pour encore au moins huit ans. Après cette période, il faudrait savoir s’ils accepteront de laisser les Iraniens alimenter ce réacteur avec du combustible que ces derniers auraient eux-mêmes fabriqué, éventuellement sous supervision russe. La même question se pose pour les autres réacteurs que les Russes pourraient construire en Iran, si la négociation en cours entre Moscou et Téhéran débouche bien sur un accord. L’un dans l’autre, la solution la plus pratique serait que l’Iran accepte de subordonner son accession à une capacité d’enrichissement industrielle à deux critères incontestables : d’abord la possession d’une capacité reconnue de fabrication de combustible nucléaire, éventuellement développée en coopération avec un autre pays, et deuxièmement la présence sur le sol iranien de nouveaux réacteurs en cours avancé de construction. 

Deux possibilités pour en arriver là. Ou l’Iran parvient à conclure rapidement avec la Russie (moins vraisemblablement avec un autre pays) un accord pour la construction à bref délai de deux réacteurs supplémentaires sur le site de Bouchehr alimentés au moins partiellement avec du combustible iranien, et éventuellement pour la construction d’autres réacteurs, plus tard et ailleurs. En ce cas, l’horizon pour une capacité industrielle d’enrichissement apte à répondre aux besoins de ces réacteurs se situe au plus tôt autour de sept ans. Ou, faute d’accord avec la Russie, l’Iran décide de développer sa propre série de réacteurs. En ce second cas, au vu des difficultés prévisibles pour le développement d’un modèle national de réacteur, l’horizon pour une capacité industrielle d’enrichissement et de fabrication de combustible ne peut être inférieur à quinze ans. Il n’y a donc aucune raison de vouloir définir dès maintenant la date à laquelle lever les contraintes appliquées aux activités d’enrichissement iraniennes, sans connaître la voie finalement choisie par l’Iran pour développer son programme électronucléaire. A ce stade, l’adoption des deux critères objectifs déjà mentionnés : possession d’une capacité de fabrication de combustible reconnue par l’AIEA, construction en cours de nouveaux réacteurs devant être alimentés, au moins partiellement, par du combustible iranien, devrait suffire pour l’accord à passer entre l’Iran et le groupe P 5+1. 

Les propositions ici présentées pour surmonter la querelle de l’enrichissement pourront être attaquées comme tendant à brouiller les faits et les chiffres sur lesquels les experts du nucléaire fondent leurs impeccables démonstrations. Les données scientifiques et techniques forment, bien entendu, l’indispensable fondation de toute solution durable à crise nucléaire iranienne. Mais elles ne doivent pas prendre un tour si intimidant qu’elles en viendraient à déterminer le cours même de la négociation. Tout accord contient un élément de risque et nécessite au moins une étincelle de confiance. Espérons que les négociateurs, des deux côtés, trouveront la force de surmonter leurs doutes et leurs peurs, tout en gardant, bien entendu, leurs yeux bien ouverts.
http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2014/ ... cherc.html

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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par AAF 2020 »

L'Iran prêt à garantir de ne jamais élaborer l'arme atomique (médias)

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Téhéran est disposé à concevoir un mécanisme garantissant que l'Iran n'élaborera jamais d'armes nucléaires, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif dans une interview à la radio publique américaine NPR (National Public Radio).
« Nous ne parlons pas de suspension, mais de limitation du programme nucléaire iranien. Il faut élaborer un mécanisme garantissant que l'Iran ne produira jamais d'armes nucléaires. Nous sommes prêts à utiliser ce mécanisme (...). Mais si vous dites que l'Iran doit fermer son programme d'enrichissement, on vous dira que cela est impossible, car il est impensable de renoncer à la recherche », a indiqué le ministre.
Et d'ajouter que l'Iran ne pouvait pas abandonner l'élaboration des technologies, car il les maîtrisait déjà.
« Aussi, la meilleure solution consiste-t-elle à garantir que ces technologies sont utilisées de façon transparente pour la réalisation d'un programme pacifique », a souligné M.Zarif, répétant qu'un mécanisme devait être mis en place pour instaurer la confiance.
Les pays occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de chercher à fabriquer l'arme atomique sous couvert de programme civil, ce que Téhéran dément. Les négociations entre Téhéran et les grandes puissances du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) doivent reprendre officiellement à New York vendredi en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
http://french.ruvr.ru/news/2014_09_18/L ... dias-7845/

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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par AAF 2020 »

Nucléaire: la Russie construira huit réacteurs en Iran

La Russie et l'Iran ont signé mardi à Moscou un protocole sur la construction de huit réacteurs nucléaires à eau pressurisée (VVER) de conception russe en Iran.
Selon le protocole, les deux pays coopéreront dans la construction de quatre réacteurs VVER pour la centrale de Bouchehr et de quatre autres réacteurs pour une autre centrale iranienne. La Russie livrera du combustible pour les huit futurs réacteurs et récupérera le combustible usé pour retraitement et stockage.
Moscou et Téhéran ont également signé un mémorandum de compréhension sur l'élargissement de leur coopération dans le nucléaire civil.
Le directeur général du groupe nucléaire public russe Rosatom Sergueï Kirienko et le vice-président iranien et chef de l'Organisation iranienne pour l'énergie atomique Ali Akbar Salehi ont signé les deux documents.
Par ailleurs, l'exportateur russe d'équipements et de services nucléaires Atomstroyexport et le groupe iranien NPPD (Nuclear Power Production and Development Company) ont signé mardi un contrat prévoyant la construction de deux réacteurs de conception russe à Bouchehr, qui comprend actuellement un seul bloc nucléaire dont la mise en exploitation définitive est prévue pour 2015.
http://fr.ria.ru/business/20141111/202953449.html
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sadral
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Re: Menace Militaire contre l'Iran

Message par sadral »

Avec les puissances occidentales, la soumission aboutit toujours à la (sa) destruction(ex: Kadhafi)..La position iranienne mais aussi syrienne/hezbollah est la seule qui donnera des résultats. A méditer pour les autres "pays de l'axe du mal".
Nucléaire iranien : «L'intransigeance française pourrait provoquer la rupture»

Pour l'expert François Géré, l'écart entre les parties s'est beaucoup réduit, mais l'opposition des durs s'est renforcée dans les deux camps


A quelques jours de l'échéance des négociations sur le nucléaire iranien, lundi 24 novembre, où en sommes -nous ?


Jamais depuis dix ans les négociations n’ont été aussi proches d’une conclusion positive, mais jamais non plus les oppositions des intransigeants de tous bords n’auront été aussi acharnées. Depuis septembre, des concessions ont été faites de part et d’autre. Les Etats-Unis admettent la conservation par l’Iran de 6000 centrifugeuses. Il n’est plus question de fermer le site d’enrichissement de Fordoo. Téhéran a donné toutes assurances sur le réacteur plutonigène d’Arak, conformément aux exigences françaises. Récemment, un accord a été trouvé avec la Russie pour transférer dans ce pays une importante partie du stock d’uranium enrichi en Iran. De manière discrète, en bilatéral, Washington et Téhéran confrontent leurs informations contradictoires sur les anciennes activités militaires nucléaires iraniennes, avant 2003. On voit donc se rétrécir l’écart entre les deux parties.

C’est pourquoi les adversaires rugissent de plus en plus fort. L’opposition du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou et du lobby pro-israélien (Aipac) aux Etats-Unis n’a pas de quoi surprendre. Plus étrange semble l’intransigeance française, qui s’en tient à une approche technique, sans égard pour un vrai jeu diplomatique. Surenchère qui, si elle s’imposait contre les Etats-Unis, conduirait à la rupture. Il faut donc que, sur le chemin de Genève ou de Vienne, les diplomates américains fassent halte à Paris pour s’assurer que ne se reproduise pas l’obstruction du Quai d’Orsay qui avait failli faire échouer la conclusion de l'accord de novembre 2013.

Quelle est la position de l'Iran ?

La levée des sanctions commerciales et financières est un point est essentiel pour l'Iran, autant sur le plan économique que symbolique. Téhéran exige non point un allègement progressif et sectoriel mais la suppression intégrale des sanctions. Il est cependant admis qu’elle interviendra par étapes s’échelonnant jusqu’à la fin 2016. Il s’agit d’une condition vitale pour le président Rohani parce qu’elle est la seule susceptible de contrer les critiques virulentes des radicaux iraniens opposés à tout accord avec les Occidentaux.

Mais qu'en pense le Guide suprême Ali Khamenei, qui est le vrai patron à Téhéran ?

Il va devoir se prononcer moins par rapport à l’enjeu du traité nucléaire lui-même qu’au regard de l’équilibre entre les différentes instances de pouvoir iraniennes, qu’il prétend arbitrer. Traditionnellement peu enclin à un rapprochement avec les Etats-Unis, Khamenei exige de ses négociateurs qu’ils reviennent la tête haute sur les grands principes, c'est-à-dire le droit imprescriptible de l’Iran à développer une industrie nucléaire civile et, si j’ose dire, les poches bien remplies par de tangibles compensations économiques. Faute de quoi le Guide fera rejeter l’accord.

Et côté américain ?

La situation n’est pas moins difficile. Obama doit tenir compte d’un nouveau Congrès dominé par les Républicains. Les modalités de levée des sanctions font donc figure de “clause-tueuse” de tout accord car elles constituent pour le Congrès un moyen d’obstruction majeur. En dépit de ce contexte politique hostile, le Président dispose des pouvoirs constitutionnels permettant de suspendre jusqu’en janvier 2017, date de l’entrée en fonction de son successeur, les dispositions législatives du Congrès. Un tel accord aurait par ailleurs d’importantes conséquences sur l’apaisement des tensions régionales et pourrait ouvrir la voie à une éventuelle coopération américano-iranienne en Irak contre l'organisation djihadiste de l'Etat islamique (Daesh).
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defe ... ture-18557
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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