Crises Maliennes

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Djaaf
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par Djaaf »

numidia a écrit :
koko150 a écrit :pour moi cet accord ne durera pas bien longtemps, l'algerie a deja chapeaute des dizaines d'accord de paix, a chaque fois ils disaient cette fois c'est bon, mais au bout de 6 mois a 1 an au maximum 2 ans la guerre repreanait, le mali est un pays qui n'arrive plus a exister tel quel, et on le soutient a bout de bras, il faudra un jour ou l'autre poser les pieds a terre et affronter la dure realite , ce pays ne peu plus exister, il faudra trouve rune autre solution
1) je sais pas mais je crois qu'une partition (si c'est à ça que tu penses ?) serait dangereuse, car il remettrait en cause l'ensemble des accords frontaliers africains et les revendications ethniques et/ou locales d'une ou autre région d'un quelconque pays africain vont devenir des casse-tête terrible
l'Afrique hérite du découpage coloniale sur bien des pays et me^me si certains ont une cohérence d'autres pourrait en profiter pour reprendre les luttes inter-ethniques à des fins de partition
le cas malien peut servir de feu aux poudres à une crise africaine plus profonde
d'ailleurs depuis la partition du Soudan, les esprits se sont échauffés partout en Afrique, l'agenda africain s'est précipité à partir de là ce n'est pas un hasard

2) quant au Mali précisemment, vue le contexte des richesses au sous-sol, la carte ne laisse pas présager de solution de partition sans guerre
il ne fait aucun doute que toutes les parties doivent avoir en tête cette carte (or, pétrole, gaz, uranium, ...)
La solution est l'autonomie pour l'Azawad où ils pourraient gérer leurs affaires économiques sociales et religieuse avec dignité sans pour autant se séparer du pouvoir de Bamako

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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par LANDSKNECHT »

Mali : Suite aux affrontements à Ménaka : * Bamoussa Diarra tué * Cheick Aoussa évacué par la Minusma vers le Maroc

Le déserteur de l’armée malienne, le colonel Bamoussa Diarra, qui a passé son temps à changer d’uniforme au gré des circonstances, a finalement succombé à ses blessures. Il a été gravement blessé lors des combats du vendredi 15 mai 2015 à Inekedewane.

Le colonel Bamoussa Diarra était avec le commandant des combattants du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua), l’un des bras droits d’Iyad Ag Ghali. Il s’agit de Cheick Aoussa qui, gravement blessé aussi, a été évacué vers une structure sanitaire au Maroc grâce à la Minusma. Les deux hommes étaient côté à côté lors de l’attaque de Ménaka.

Si Hervé Ladsous lors de sa conférence de presse se précipitait pour dire que plusieurs combattants de la plateforme ont été transportés à Bamako, pour suivre des traitements, il a omis d’évoquer l’évacuation de Cheick Aoussa par la Minusma sur le Maroc. Il dévoile ainsi la partialité de la Minusma. M. Ladsous n’a pas non plus évoqué, courant semaine dernière, l’escorte par les soins de la Minusma des véhicules de la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma), avec un nombre important de combattants. Est-ce parce qu’ils ont perdu aux portes de Ménaka, face à la plateforme, que la Minusma n’a pas communiqué sur ce sujet ? Sa partialité ne laisse l’ombre d’aucun doute. Au point qu’elle n’a pas pipé mot lorsque des membres de la Cma ont dépossédé de leurs antennes et téléviseurs tous ceux qui ont suivi la retransmission de la cérémonie de signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. Pis, les commerces ont été fermés pendant que des pro-Mali dans la ville de Kidal étaient séquestrés pour avoir acquiescé la signature de l’accord.

La Minusma reste imperturbable quand des innocents sont tués à Zouera, à Tin Aicha et Bintagoungou ; quand la route Tombouctou- Goundam reste impraticable ; quand les positions de l’armée malienne sont attaquées à longueur de journée. La dernière en date, c’est l’attaque de lundi 18 mai à Bambara Maoudé, cercle de Rhaouss, dans la région de Tombouctou. Quand bien même la Minusma parle de respect du cessez-le-feu. Les combats de Bambara Maoudé ont occasionné des morts de part et d’autre. Nous ignorons le bilan.

Ces combats s’inscrivent en droite ligne de la réunion que la Cma a tenue, le dimanche 17 mai 2015, afin de planifier de nouvelles attaques contre les positions de l’armée malienne et des combattants de la plateforme. Hormis le fait que Ménaka reste imprenable, après tout ce qui se passe aux alentours de cette ville, la mort de Bamoussa Diarra et la blessure de Cheick Ag Aoussa aiguisent davantage les velléités vengeresses des combats de la Cma qui s’attaquent tous azimuts aux positions des loyalistes.

C’est pourquoi le Mnla, qui est basé à Ber, a pour mission de «faire la peau» à tous ceux disent Mali dans la région de Tombouctou et de combattre les groupes d’autodéfense. Les batailles se déroulent sous les yeux de la Minusma qui apporte son soutien à la Cma. Toute chose qui traduit naturellement les propos d’Hervé Ladsous. Mais les Maliens ne sont pas dupes.

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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par LANDSKNECHT »

Serval 2013. Maudite découverte. Kérosène algérien et hélicos belges

(B2) Le général Barrera est un peu une des figures de l’armée française. Après avoir servi dans les Balkans (Bosnie, Kosovo) et en Afrique (Tchad, Côte d’Ivoire), il est envoyé au Mali en 2013 pour prendre la tête de l’opération Serval au Mali alors qu’il vient de prendre la tête de la 3e Brigade mécanisée (3BM). Pour l’avoir rencontré, dans le cadre de l’IHEDN, on peut dire que l’homme dégage une certaine intensité et ses « Notes de guerre » sur l’opération, menée à partir de janvier 2013 au Mali par l’armée française, en prennent de la graine. Pour ceux qui s’intéressent aux opérations modernes, de celles qui se mènent en quelque sorte « sabre au clair », ce livre mérite le détour. J’en ai retenu quelques passages. L’un est particulièrement poignant, sur les enfants soldats. Les deux autres sont plus géopolitiques sur la coopération avec l’Algérie et l’assistance belge et danoise.

Une découverte maudite : l’enfant soldat utilisé par les djihadistes

« Les légionnaires trouvent un enfant soldat blessé par éclats. Réfugié près d’un muret de pierre, sous une couverture, il grelotte de fièvre, impuissant devant l’infection de ses plaies. Cela fait deux à trois jours qu’il attend la mort … Un enfant qui n’a sans doute pas 15 ans. Cette découverte et celle qui va suivre ont incontestablement marqué un tournant pour les combattants de la brigade. (…) Nous avons compris, ce jour-là, pour ceux qui en doutaient, que notre adversaire n’était pas valeureux. » L’enfant sera pris en charge par l’équipe médicale du régiment et « sauvé ».

Un peu plus tard, les « légionnaires découvrent dans (une) cache deux enfants armés et un adulte noir, anglophone, qui avouera plus tard être nigérian et affilié à Boko Haram. Après avoir enlevé une dizaine d’enfants, principalement peuls, dans la région de Gao, il les emmenés dans ce sanctuaire pour les éduquer et en faire de bons djihadistes. (…) Dans les heures qui suivirent, sapeurs et fantassins découvrirent des cadavres d’enfants dans la vallée, certains chargés de gourdes vides et envoyés à la mort par les djihadistes assoiffés. »

Quelques jours plus tard, deux autres enfants soldats seront capturés. « Comme un esclave, le premier portait des bouteilles vides et un sac pour un groupe de djihadistes armés, abattus à très courte portée. » Il fut sauvé et « surpris de s’en sortir ». Grâce au sang-froid et « à l’entraînement des légionnaires ». « Le second fut blessé par une sentinelle à quelques dizaines de mètres de son bivouac. (Il) cherchait à s’infiltrer dans le dispositif en profitant de la végétation. » Blessure superficielle, il fut soigné et évacué à Tessalit.

« Ces visions provoqueront des blessures invisibles chez mes soldats (…). Ils devaient de passer dix jours à se battre sous un soleil sahélien mais ces images les hantaient, certains se demandant même s’ils n’avaient pas tiré sans le savoir sur un gamin qui avait l’âge de leur fils. L’enfant soldat, la pire découverte de cette vallée maudite ! « Les yeux vitrés, comme drogués, ces gosses étaient utilisés comme porteurs, messagers ou éclaireurs. Kidnappés dans la boucle du Niger, enlevés pour certains à leurs familles de bergers plus au nord, il seront ensuite envoyés à Bamako pour suivre un programme de réinsertion conduit par l’ONU. »

Le kérosène algérien…

A plusieurs reprises, dans son ouvrage, le général évoque les besoins en matériel, le ravitaillement en eau qui s’effectue à flux tendus, les pièces détachées qui manquent, le carburant nécessaire. C’est l’Algérie voisine qui fournira à plusieurs reprises le carburant nécessaire, les hommes allant se ravitailler dans des missions baptisées « Septenkéro » (kérosène septentrional). « Cette livraison, plusieurs fois répétée dans les semaines suivantes, est la conséquence d’un accord entre les deux pays, touchés par le même terrorisme ». Les moyens de transport (avions ou hélicoptères) sont comptés également.

… et les hélicos belges et moyens danois

Le 6 mars, c’est un (nouvel) accrochage avec une « katiba du Muajao », provoquant plusieurs blessés, maliens et français… Il y a deux blessés graves (alpha), un Malien, un Français, le brigadier-chef Wilfried Pingaud (lire aussi : Un 4e soldat français tué au Mali à l’est de Gao). Les hélicoptères, « un Puma et un Agusta belge foncent vers l’ouest pour récupérer les cinq blessés. (…) Nos amis belges ont été engagés aux côtés de leurs alliés français pour sauver des vies. Il existe une vraie fraternité d’armes avec l’armée belge. Leurs pilotes d’hélicoptères et d’avions de transport ont été des nôtres. Tout au long de la campagne, ils nous ont acheminé l’approvisionnement nécessaire à Gao et Tessalit, prenant parfois le relais de nos avions à bout de potentiels. Sur les pistes les plus éloignées, les cocardes françaises ont souvent côtoyé celles des royaumes de Belgique et du Danemark. (*) »

Commentaire : ces besoins illustrent également, même si le général ne le mentionne pas précisément, la nécessité qu’il y aurait sans doute eu d’un soutien plus affirmé des Européens, ne serait-ce qu’en moyens de transport ou d’évacuation. Cette question n’est toujours pas réglée. Et d’un point de vue politique, on peut se demander si une opération identique devait être réitérée demain, est-ce que la situation serait considérablement changé. Le commentaire élogieux du général sur l’allié belge, à juste titre, ne serait peut-être plus de mise. Au vu du positionnement de l’actuel gouvernement belge dirigé par le libéral Charles Michel et de son ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), beaucoup plus réticent à s’engager dans les opérations en « Européen » (cf. RCA, EUNAVFOR Med), on peut se demander si un tel engagement aurait lieu aujourd’hui, pour des raisons budgétaires mais aussi politiques.

(NGV)

• « Opération Serval. Notes de guerre, Mali 2013 » Bernard Barrera. Editions Seuil, collection Sciences Humaines et Documents, mai 2015, 448 pages, 21,50 €
http://www.bruxelles2.eu/2015/05/25/ser ... os-belges/

60b
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par 60b »

LANDSKNECHT a écrit :

… et les hélicos belges et moyens danois

Le 6 mars, c’est un (nouvel) accrochage avec une « katiba du Muajao », provoquant plusieurs blessés, maliens et français… Il y a deux blessés graves (alpha), un Malien, un Français, le brigadier-chef Wilfried Pingaud (lire aussi : Un 4e soldat français tué au Mali à l’est de Gao). Les hélicoptères, « un Puma et un Agusta belge foncent vers l’ouest pour récupérer les cinq blessés. (…) Nos amis belges ont été engagés aux côtés de leurs alliés français pour sauver des vies. Il existe une vraie fraternité d’armes avec l’armée belge. Leurs pilotes d’hélicoptères et d’avions de transport ont été des nôtres. Tout au long de la campagne, ils nous ont acheminé l’approvisionnement nécessaire à Gao et Tessalit, prenant parfois le relais de nos avions à bout de potentiels. Sur les pistes les plus éloignées, les cocardes françaises ont souvent côtoyé celles des royaumes de Belgique et du Danemark. (*)

L'armée Belge n'a jamais utilisée de Puma. Les seul Puma ont été ceux de la gendarmerie et cela fait plus de 10 ans qu'ils ont été retirés du service. Pas très au courant le général....
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anzar
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par anzar »

Comme y a pas de "s" à "belge", je suppose que le Puma est français et seul l'Agusta est belge
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sadral
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par sadral »

Général de Villiers : 20% des équipements terrestres de retour du Sahel sont « irrécupérables


Le projet d’actualisation de la Loi de programmation militaire (LPM) prévoit d’allouer 3,8 milliards d’euros de plus au budget de la Défense. Même si cela s’est rarement vu (voire même jamais) en cours d’exécution d’une LPM, il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un minimum étant donné que les missions, elles, n’ont pas diminué, bien au contraire.

« L’équation financière reste tendue : nous avons obtenu plus de crédits mais nous devons remplir davantage de missions, comme le déploiement de 7.000 hommes sur le territoire nationale », a souligné le général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées (CEMA), lors d’une audition devant la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale. Et d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle nous restons concentrés et organisés pour mobiliser en interne les ressources nécessaires au financement des capacités ».

Parmi ces 3,8 milliards d’euros, 500 millions seront affectés à l’Entretien programmé des matériels (EPM). Et là encore, compte tenu des conditions difficiles dans lesquelles sont conduites les opérations militaires françaises, ce n’est pas un luxe.

« Les opérations se déroulent sur des zones aux dimensions très importantes qui mettent sous tension nos moyens de transport aéroterrestres avec une surconsommation de leur potentiel », a ainsi fait valoir le général de Villiers, avant de faire remarquer que « la zone d’opération au Sahel [ndlr, Barkhane] représente à elle seule près de 8 fois la superficie de la France, ce qui implique des temps de vol importants pour que nos avions et nos hélicoptères arrivent sur leurs objectifs, et nécessite deux fois plus de moyens de communication qu’un autre théâtre ».

S’agissant des hélicoptères, par exemple, le conseiller aéro-combat du commandant de la base de Gao, au Nord-Mali, confiait récemment à l’AFP que les équipages de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) sont « en limite d’emploi » de leurs « appareils ». Le sable pose énormément de problème. « Ici les moteurs ont une durée de vie inférieure d’environ la moitié par rapport à la France », expliquait un pilote selon qui il faut des « heures de nettoyage après chaque heure de vol ». S’ajoute à cela la chaleur, qui dilate les joints (ce qui favorise les fuites) et diminue la portance.

Lors de son audition, le général de Villiers a évoqué ses conditions extrêmes, qui sont éprouvantes aussi bien pour les personnels que pour les matériels. « Au nord du Mali, du fait de la chaleur – quelque 45 degrés –, chaque homme consomme chaque jour plus de douze litres d’eau. Le caractère abrasif des sables du Sahel et du Levant, de la rocaille des massifs du nord du Mali et de la latérite centrafricaine, conjugué aux vents violents, à la chaleur et aux amplitudes de température de ces théâtres, provoquent également une usure accélérée de nos matériels », a-t-il détaillé, avant de donner un chiffre qui donne la mesure des difficultés rencontrées dans la bande sahélo-saharienne (BSS).

« Quelque 20 % des matériels terrestres de retour de l’opération Barkhane sont irrécupérables », a ainsi précisé le général de Villiers.

Aussi, a-t-il poursuivi, « sans moyens financiers supplémentaires pour régénérer ces matériels, et compte tenu de leur âge, le maintien du niveau d’engagement actuel se traduirait à court terme par une diminution rapide de plusieurs parcs, dont ceux des avions de transport tactique et de patrouille maritime, des hélicoptères de manœuvre et des véhicules blindés. » Et d’insister encore : « Sans moyens financiers supplémentaires pour l’entretien des matériels, nous mettons en danger notre personnel ».

D’où la priorité affichée de régénérer les anciens matériels usés, « qu’ils tiennent jusqu’à l’arrivée des matériels nouveaux ». Mais pour le général de Villiers, « avec 500 millions d’euros, ce sera juste ».

Pour appuyer son propos, le CEMA a mis l’accent sur « l’état réel de nos équipements » en prenant l’exemple d’un véhicule de l’avant blindé (VAB) livré en 1983 et dans lequel il a embarqué lors d’un déplacement à Tessalit.

« Si nous ne réagissons pas, notre efficacité et notre capacité à durer seraient rapidement compromises. Nos amis britanniques ont connu ce phénomène de retour d’Irak et, plus récemment, d’Afghanistan. Pour éviter ce risque, des mesures urgentes s’imposent et avec d’autant plus de force que le contexte sécuritaire international se dégrade aussi bien sur le flanc est que sur le flanc sud de l’Europe », a plaidé le général de Villiers.

Toujours au sujet de « l’état réel » des équipements, le député Francis Hillmeyer a pu s’en rendre compte lors d’une visite à la Brigade Franco-Allemande (BFA), au cours de laquelle il a dit avoir vu des matériels datant de l’époque de son service militaire (qui doit remonter aux années 1960…). « Dans certains camions antédiluviens, les sièges du conducteur étaient complètement défoncés », a-t-il raconté, avant de s’interroger sur « l’employabilité » de cette unité.

« Les matériels que vous avez vus sont ceux des unités de l’armée de Terre. Loin d’être choqué que vous les ayez vus, j’en suis au contraire ravi et j’ai félicité la BFA d’avoir montré à des députés la réalité de nos armées. Jusqu’à présent, en bons soldats que nous sommes, nous mettions notre fierté à toujours mettre en avant ce qui va bien et à cacher ce qui va moins bien. Les temps changent », lui a répondu le général de Villiers.
http://www.opex360.com/2015/06/03/gener ... uperables/
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par tayeb »

Accord pour la paix et la réconciliation au Mali
Les Touareg de la CMA disent «oui»

Sur le papier, la crise malienne semble se diriger vers son épilogue. Après avoir refusé, dans un premier temps, de signer l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali scellé en grande pompe le 15 mai dernier à Bamako, au motif qu’il ne prend pas en charge leurs principales revendications, les rebelles touareg de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont fini par accepter de le parapher.


La signature du document devrait avoir lieu durant à la fin du mois courant dans la capitale malienne. «Si tout va bien, nous signerons l’accord de paix le 20 juin à Bamako», a affirmé à ce propos, hier à Alger, le chef de la CMA, Bilel Ag Acherif, dans une déclaration à la presse.
La CMA a-t-elle fini par obtenir la prise en charge de ses revendications ? Il faut le croire.

Un relevé de conclusions des négociations autour de l’application de l’Accord et un document contenant des arrangements sécuritaires au Nord Mali, signés hier aussi à Alger par toutes les parties prenantes au dialogue malien, le suggère en tout cas.

D’après le premier document, les rebelles touareg ont notamment obtenu qu’«une insertion prioritaire et majoritaire des combattants des mouvements politico-militaires, notamment de la CMA, soit prévue au sein des forces de défense et de sécurité reconstituées déployées au Nord».

Il a été également donné à la CMA des garanties concernant «la représentation des populations du Nord dans les institutions des grands services publics, corps et administration de la République (...)».


Arrangements sécuritaires

La prochaine étape devrait consister, pour les parties maliennes, à mettre en œuvre concrètement l’accord. Un gros morceau eu égard à l’importance du chantier et à la volatilité de la situation sur le terrain. En bon connaisseur du Mali, le représentant spécial des Nations unies pour le Mali, Mongi Hamdi, s’est d’ailleurs voulu prudent et a estimé que cette phase était l’une des «plus difficiles». En un mot, la communauté internationale ne pourra véritablement crier victoire qu’une fois tout le travail accompli.

A ce propos, le «si tout va bien» dont est assortie l’annonce de Bilel Ag Cherif laisse penser que la signature de l’Accord de paix par la CMA le 20 juin prochain est encore tributaire de la prise en charge de certains détails. Quels détails ? Difficile à dire. La question mérite d’être surveillée comme du lait sur le feu, car à ce niveau chaque détail compte.

La prudence doit rester de mise, d’autant que le dossier malien a habitué à fluctuer non pas au gré des accords signés ou des engagements pris, mais plutôt en fonction des rapports de force sur le terrain. Il ne faut pas perdre de vue que le conflit malien est probablement la crise qui a le plus fait l’objet d’accords en Afrique.

Des accords qui sont tous restés lettre morte.
Néanmoins, il est à parier que «l’arrangement sécuritaire» trouvé cette semaine pour mettre fin aux violences dans le nord du Mali et particulièrement à Ménaka a contribué à mettre en confiance les membres de la CMA. Il faut espérer maintenant que tout le monde, sur le terrain, joue le jeu.

Mais quoi qu’il en soit, il faut tout de même reconnaître que le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, véritable cheville ouvrière des négociations intermaliennes, vient de réussir une mission que tout le monde qualifiait il y a peu d’«impossible».

L’accord pour la paix au Mali vise, rappelle-t-on, à instaurer une paix durable dans le septentrion Mali, sujet à des rebellions touareg récurrentes depuis les années 1960. Il avait été signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement malien et les groupes dits de la plateforme. Mettant en avant certaines exigences, la CMA avait, quant à elle, exigé de consulter sa base avant de parapher le texte final. Ce moment est maintenant arrivé.
http://j.mp/1IjI5K8

Et voilà c'est fait, les derniers récalcitrants ont signés.
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par Le russe »

pas encore mais ce n'est qu'une question de temps le 20 juin ça sera signer, et commencera alors un nouveau chapitre celui de l'application de l'accord et la construction !
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par tayeb »

Accord de paix signé au Mali ce soir, beau boulot de la diplomatie Algérienne :avo:

sepof

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par sepof »

Bravo à notre diplomatie :Algeria:
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Le russe
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par Le russe »

Mali : Apres la signature de l’accord de paix : Place «aux travaux d’Hercule»

L’accord de paix inter-malien a été signé, mais le plus dur reste à faire. Désormais, la priorité, c’est sa mise en œuvre. À l’issue de la signature du texte par les groupes rebelles, un Comité de suivi a été installé et quatre commissions thématiques pour décider des prochaines échéances. Parmi les «travaux d’Hercule» à engager désormais, il y a l’épineux problème du désarmement, la reconstruction ou encore la formation de la nouvelle armée nationale, notamment au nord avec une cohabitation entre soldats gouvernementaux et «ex-rebelles», comme il convient de les appeler désormais.

Le représentant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) au Mali, Chéaka Touré, membre de l’équipe de médiation, dit s’attendre concrètement sur le terrain à une «normalisation progressive», avec une cessation des hostilités. Le plus important, selon lui, c’est de «s’assurer qu’aujourd’hui, tous ces groupes qui ne se voyaient pas puissent se voir rapidement».

Au sein du Comité de suivi, siègeront plusieurs groupes et forces dont la partie gouvernementale, les anciens rebelles et plusieurs médiateurs, notamment l’Algérie, qui a pris quelque peu de force la direction de l’instance. Selon les mots d’un diplomate en place à Bamako, les cinq pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu auront également leur place dans le Comité.
- See more at: http://maliactu.net/mali-apres-la-signa ... 6llno.dpuf
là je dit doublement bravo a notre diplomatie ! :algerie01:
ils ont sut s'imposer.
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par LANDSKNECHT »

Mali: l'attaque de Nara, dans le centre, attribuée à des jihadistes

Samedi matin, l'armée malienne a repoussé une attaque contre ses positions dans la ville de Nara dans le centre, mais également située non loin de la frontière mauritanienne.
Trois militaires maliens et neuf assaillants ont trouvés la mort. Des assaillants qualifiés de jihadistes par plusieurs sources. Ce qui signerait leur retour dans le centre du Mali.


Selon plusieurs sources sécuritaires, parmi les assaillants qui ont attaqué la ville de Nara le samedi 27 juin, il y a des éléments d'une secte fondamentaliste basée dans le centre du Mali, liée à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

En menant une opération une semaine jour pour jour après la signature de l’accord de paix par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad, ces assaillants ont peut-être voulu dire que les accords de paix ne les concernaient pas et qu'il fallait compter avec eux.

Par ailleurs, il semble bien que les jihadistes et leurs alliés entendent poursuivre la stratégie qui se dessine depuis le début de l’année. Une stratégie qui consisterait, après le nord du Mali, à tenter de s’implanter dans le centre du pays. Pour y parvenir, ils comptent sur une forêt communément appelée la forêt du Wagadou. Une forêt difficile d’accès, située en territoire malien mais non loin de la frontière mauritanienne.

La zone est vaste. Il y a quatre ans des combattants d’Aqmi s’y étaient installés, avant d’être délogés par l’armée mauritanienne avec le soutien des troupes maliennes. Mais en revenant sur les lieux, les jihadistes semblent bien décidés à en faire une base.


Dans leur viseur, probablement la Mauritanie voisine, le Mali, ainsi que ses alliés. C’est de cet endroit qu’ils sont partis pour attaquer la localité de Nara, et c’est dans la forêt du Wagadou qu’ils auraient trouvé refuge après l’attaque.
http://www.rfi.fr/afrique/20150628-affr ... ntre-mali/
Mali: une ville tombe aux mains des djihadistes

Des hommes armés soupçonnés d'être des djihadistes ont pris dimanche le contrôle d'une partie de la ville malienne de Fakola, près de la frontière ivoirienne.

Au cours de leur attaque, les assaillants ont mis à sac le principal bâtiment administratif de la ville, située à une vingtaine de kilomètres de la Côte d'Ivoire, ont précisé ces sources.
"Les djihadistes ont attaqué ce matin la ville de Fakola. Ils ont fait des dégâts et ils contrôlent actuellement une bonne partie de la ville", a déclaré un élu de cette localité située à 300 km au sud de la capitale Bamako.

"Ils sont arrivés très armés. Ils étaient enturbannés. Ils avaient le drapeau noir et scandaient des versets du Coran. Ils ont d'abord attaqué le camp de la gendarmerie et ensuite le camp militaire", a ajouté la même source. Un véhicule de l'armée a été brûlé par les assaillants qui ont également saccagé le siège de la sous-préfecture.

Un agent du service local des Eaux et forêts, chargé de la protection de l'environnement, a indiqué à l'AFP que "les jihadistes sont actuellement également positionnés dans le camp (des agents) des Eaux et forêts". "Ils contrôlent une bonne partie de Fakola. Ils ne sont pas dans l'autre partie de la ville mais l'armée malienne n'est pas aussi là", a ajouté la même source.

"Ils ont également pris position en face de la frontière ivoirienne. Ils sont vraiment armés. Les populations ont peur. Mais les djihadistes ont dit qu'ils ne (leur) feront rien" et que "leur problème, (c'est) avec les militaires" a déclaré un autre habitant de Fakola. Une source militaire a confirmé l'attaque et annoncé un renfort de l'armée.

C'est la deuxième fois en moins d'une vingtaine de jours que cette partie Sud du Mali est touchée par des attaques djihadistes.
La ville de Misséni, près des frontières ivoirienne et burkinabè, avait été attaquée le 10 juin par des islamistes qui avaient tué un militaire et en avaient blessé deux autres, selon le ministère malien de la Défense.
Les attaques jihadistes étaient jusqu'ici limitées au nord et au centre du pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/ ... distes.php
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Le russe
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par Le russe »

Sellal reçoit le chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu jeudi Mongi Hamdi, chef de la mission intégrée de la stabilisation multidimensionnelle des Nations Unies au Mali (MINUSMA), indique un communiqué des services du Premier ministre.

L'audience a porté sur "la mise en œuvre du processus de paix et de réconciliation au Mali à la lumière de l'accord paraphé à Alger et signé à Bamako".

A cet effet, l'hôte du premier ministre a qualifié la coopération entre l'Algérie et la mission des Nations Unies au Mali de "déterminante" avant de "se féliciter de l'adoption, par le Conseil de sécurité, de la résolution 2227 portant prorogation du mandat de la MINUSMA, jusqu'au 30 juin 2016, une décision qui traduit la volonté de la communauté internationale à continuer à appuyer les efforts de stabilité au Mali".

Pour sa part, le premier ministre a rappelé la "disponibilité" de l'Algérie à continuer à œuvrer pour un "retour total et rapide" à la sécurité et à la stabilité dans la région, a ajouté la même source.
http://www.radioalgerie.dz/news/fr/content/45533.html
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Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par Le russe »

Le calendrier de mise en oeuvre de l'accord de paix établi prochainement

Bamako - Le Comité de suivi de l'accord de paix au Mali déterminera dans les jours qui viennent le calendrier pour la mise en oeuvre de ce pacte, a affirmé samedi à l'AFP le chef de la Mission de l'ONU dans le pays (Minusma), Mongi Hamdi.

Il s'exprimait à l'issue d'une réunion de deux jours de ce comité, présidé par l'Algérie et comprenant des représentants de gouvernement, groupes armés pro-gouvernementaux et rebelles maliens, ainsi que de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Selon plusieurs participants interrogés par l'AFP à la fin des travaux, cette rencontre - la deuxième du Comité - s'est mieux déroulée que la première, tenue en juin et qui avait tourné court, des dissensions au sein des différents groupes ayant éclaté d'après des témoins.

Dans les jours qui viennent, on va faire en sorte de finaliser le règlement intérieur du Comité de suivi (de l'accord) et juste après le ramadan, mois de jeûne musulman qui prendra fin à la mi-juillet, on va commencer la mise en oeuvre de tout l'accord selon un calendrier qui sera déterminé par le comité de suivi dans les jours qui viennent, a déclaré le chef de la Minusma dans un entretien avec l'AFP.

La rencontre de vendredi et samedi a été positive parce que nous avançons dans les discussions pour garantir la paix à nos populations, a affirmé Me Harouna Toureh, porte-parole de la plate-forme regroupant les groupes pro-Bamako.

Nous sommes vraiment là pour aller de l'avant. Les choses sont dans la bonne direction, a pour sa part dit Mohamed Ould Abdou, de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, coalition de groupes rebelles).

L'accord de paix a été signé le 15 mai à Bamako par le gouvernement malien, les groupes pro-gouvernementaux et la médiation internationale, puis le 20 juin par les groupes rebelles.

Il vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960.

En 2012, cette vaste région a été transformée en sanctuaire et en base d'opérations jihadistes, jusqu'au lancement à l'initiative de la France, en janvier 2013, d'une intervention militaire internationale, toujours en cours.

Les jihadistes en ont été dispersés et en grande partie chassés à la suite de l'opération, mais des zones entières de cette région échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères, visées par des assauts meurtriers.

Longtemps concentrés dans le Nord, ces attaques jihadistes se sont étendues depuis le début de l'année vers le Centre, puis le Sud, comme récemment à Nara (centre), Misséni et Fakola (sud).

Depuis le début de son déploiement en juillet 2013, la Minusma - mandatée par le Conseil de sécurité pour veiller à l'application de l'accord de paix - a perdu 41 Casques bleus tués dans des attaques (attentats-suicides, mines, embuscades, tirs de mortier et roquettes).

Ce bilan inclut six membres du contingent burkinabè ayant péri jeudi dans une embuscade, qui a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Je pense, malheureusement, que ce ne sera pas la dernière attaque mais on va faire en sorte d'être plus vigilant, beaucoup plus alerte pour réduire ce genre d'attaques et prendre des actions beaucoup plus sévères contre ceux qui sont contre la paix, a affirmé le chef de la Minusma à l'AFP.

Il y aura énormément de forces négatives qui vont essayer de faire dérayer le processus de paix, a-t-il prévenu.

Il faut que l'armée malienne soit redéployée sur tout le territoire malien, avec l'intégration des combattants des mouvements du Nord. Cela ne sera pas facile mais le Comité de suivi va s'employer à le faire dans des conditions favorables, pour permettre de rétablir la sécurité sur tout le territoire et poursuivre l'exécution du programme prévu par l'accord, a ajouté Mongi Hamdi.
http://malijet.com/a_la_une_du_mali/132 ... proch.html
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Re: Conflit au MALI

Message par aures40 »

Dix soldats maliens tués lors d’une attaque dans la région de Tombouctou

Posté dans Afrique, Opérations par Laurent Lagneau Le 03-08-2015

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Au cours de ces dernières 48 heures, les Forces armées maliennes (FAMa) ont perdu 12 hommes lors deux attaques distinctes. Le 3 août, deux soldats ont été tué et quatre autres blessés dans une embuscade tendue dans les environs de Nampala, située dans la région de Ségou (centre), proche de la frontière mauritanienne. Les assaillants n’ont pas été identifiés mais cette localité a déjà été la cible des jihadistes au début de cette année.

La seconde attaque a visé, ce 3 août, un camp de l’armée malienne installé à Gourma-Rharous, à environ 140 km à l’est de Tombouctou. Le bilan est lourd : 10 soldats maliens y ont perdu la vie.

« Les bandits armés sont venus un peu avant 05H30, ils ont attaqué. Ça n’a pas duré, vers 06H00 ou 06H30, c’était fini. (…) On était terrés chez nous, on a commencé à sortir de nos maisons après 07H00. On a peur », a raconté, à l’AFP, un habitant de Gourma Rharous. D’autres témoins ont affirmé que les assaillants auraient crié « Allah akbar » lors de l’attaque contre le camp.

D’après un responsable militaire malien, cette attaque aurait été commise par des éléments du groupe jihadiste Ansar Dine, qui a récemment fait parler de lui dans le sud du Mali, en juin dernier. Mais rien ne permet de confirmer, en l’état actuel des choses, cette information.

Cela étant, il est certain que les jihadistes restent actifs dans la région de Tombouctou. Ainsi, al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a revendiqué l’embuscade qui a coûté la vie à 6 casques bleus burkinabé de la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA).

Toujours dans la même région, le 28 mai, le convoi du chef militaire de la MINUSMA, le général danois Michael Lollesgaard, avait été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED) sur l’axe Teherdge-Tombouctou. Et cela alors que le trajet avait été précédemment vérifié.
http://www.opex360.com/2015/08/03/dix-s ... ombouctou/

allah yarhamoum
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