Crises Maliennes

Venez débattre et discuter de l'actualité géopolitique et militaire
Répondre

numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4765
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times
Been thanked : 3 times

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par numidia »

Attaque « sans précédent » contre les Casques bleus et les forces françaises à Tombouctou
14 avril 2018 - Mali

Attaque « sans précédent » contre les Casques bleus et les forces françaises à Tombouctou
14 avril 2018 Mali

Des tirs de roquettes, des assaillants déguisés en Casques bleus montés à bord de véhicules piégés, des échanges de coups de feu: les camps de la Minusma et de la force Barkhane à Tombouctou ont été la cible samedi d’une attaque « sans précédent » qui a fait au moins un mort et une vingtaine de blessés. L’assaut s’est produit peu après 14H00 (GMT et locales) sur le site aéroportuaire de cette ville légendaire du nord du Mali où sont cantonnés des Casques bleus de la Minusma et des hommes de l’opération française Barkhane. Alors que les deux camps essuyaient une « dizaine de tirs de roquettes », des hommes portant des Casques bleus ont tenté de « s’infiltrer » dans la zone militaire à bord de deux véhicules piégés, a précisé dans un communiqué le ministère malien de la Sécurité.
L’un des véhicules portait les couleurs des Forces armées maliennes (FAMas) et l’autre le sigle « UN » des Nations unies. Le premier « a explosé », tandis que le second « a pu être immobilisé ».
Selon la Minusma, un de ses Casque bleus a été tué lors d' »échanges de tirs ». Une dizaine d’autres ont été blessés. Le ministère malien a indiqué que l’attaque avait également fait une « dizaine » de blessés « côté Barkhane ».

« Les combats ont pris fin vers 18H30 », plus de quatre heures après leur début, selon le ministère. Bamako et la Minusma ont assuré que la situation était à nouveau « sous contrôle ». Sur Twitter, la force de l’ONU a évoqué une « importante attaque complexe » associant « mortiers », « échanges de tirs » et « attaque au véhicule suicide ». « C’est la première fois qu’il y a eu une attaque de cette envergure contre la Minusma à Tombouctou », a relevé une source sécuritaire étrangère. « C’est une attaque qu’on n’avait jamais connue », a confirmé un responsable du gouvernorat de Tombouctou.

– Renforts attendus –

Déployée au Mali en juillet 2013, la Minusma, qui compte environ 12.500 militaires et policiers, est actuellement la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines. Elle avait, avant l’attaque de samedi, perdu plus de 160 Casques bleus, dont 102 dans des actes hostiles, ce qui représente plus de la moitié des soldats de l’ONU tués sur cette période dans le monde. Elle doit recevoir dans les prochains mois des renforts canadiens, Ottawa ayant annoncé le 19 mars sa décision de déployer pendant un an une force d’appui aérienne avec des hélicoptères et des Casques bleus.

Des groupes liés à Al-Qaïda ont dicté leur loi dans le nord du Mali de mars-avril 2012 à janvier 2013, date du déclenchement d’une opération militaire internationale à l’initiative de la France. Bien qu’ils aient depuis lors été dispersés et en grande partie chassés du nord du Mali, des zones entières de ce pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et à la partie sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger, où quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade en octobre 2O17.

– « Exécutions sommaires » –

Depuis le 11 avril, quelque 1.500 militaires africains, américains et européens sont engagés dans des manoeuvres dans l’ouest et le nord du Niger, pour s’entraîner face aux menaces terroristes. Ces exercices devraient renforcer l’efficacité de la force du G5 Sahel, qui devrait compter d’ici à la mi-2018 5.000 soldats issus du Mali, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et du Burkina Faso. La signature en 2015 d’un accord pour ramener la paix au Mali n’a pas empêché la recrudescence des violences.
Jeudi, le représentant du haut-commissaire aux droits de l’homme au Mali, Guillaume Ngefa, a évoqué les « exécutions sommaires d’au moins 95 personnes » dans la région de Menaka, frontalière du Niger. Mise en cause, une coalition de deux groupes armés qui participent aux opérations de sécurisation avec les troupes françaises et maliennes, le MSA et le GATIA, a rejeté samedi ces accusations.
Ces deux groupes sont soupçonnés de profiter de leur proximité avec Barkhane pour régler de vieux contentieux territoriaux, notamment avec la communauté peule.

http://maliactu.net/attaque-sans-preced ... ombouctou/
http://maliactu.net/tombouctou-une-diza ... nt-malien/
Image

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Mali : Barkhan’ au cœur des soupçons de 95 exécutions sommaires
17 avril 2018 Nord Mali Commentaires fermés sur Mali : Barkhan’ au cœur des soupçons de 95 exécutions sommaires


Pendant que la Minusma fouille dans les poubelles de l’Armée, qui traîne les soupçons de l’exécution sommaire d’une quinzaine de personne au centre du Mali, une scandaleuse affaire de même nature est en train d’agiter l’opinion. Elle concerne les forces françaises Barkhane. Elles ont été pointées du doigt dans l’exécution de pas moins de 95 individus dans la région de Menaka, une zone jouxtant avec la frontière nigérienne que l’armée française couvre dans le cadre de sa lutte antiterroriste dans le Sahel.
C’est la Minusma elle-même qui en fait cas dans de rapport de sa division chargée des Droits de l’Homme. Dans le document en question la Mission multidimensionnelle de l’ONU au Mali exprime également sa grande inquiétude quant à la légalité de certaines opérations menées sous le couvert de la lutte contre le terrorisme. Allusion est faite vraisemblablement à la complicité entre les forces françaises et les milices touareg (GATIA et MSA) avec lesquels il combat l’EIGS.
Le paradoxe est que la Minusma n’a déclenché aucune enquête pour clarifier la question alors qu’elle paraît particulièrement préoccupée par les présomptions qui pèsent sur l’armée nationale malienne.
http://maliactu.net/mali-barkhan-au-coe ... sommaires/

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par malikos »

comme prevue, les attaques provoque les contre-attaque. Je me attend la meme "afganisation" au Niger
Attaque au Mali : un Casque bleu tué, une dizaine de blessés
21h30, le 14 avril 2018, modifié à 23h08, le 14 avril 2018
AA
Attaque au Mali : un Casque bleu tué, une dizaine de blessés
Six casques bleus ont été blessés. Image d'illustration. @ KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Partagez sur :
Un camp de la Minusma, la force de l'ONU au Mali, a été attaqué samedi à Tombouctou.
Un Casque bleu a été tué samedi au Mali au cours d'une attaque contre le camp de la Minusma à Tombouctou. L'attaque, qui n'a pas encore été revendiquée, a également fait une dizaine de blessés, a annoncé dans la soirée la force des Nations unies au Mali.

Auparavant, elle avait annoncé que son camp de Tombouctou avait été la cible d'une "importante attaque complexe", évoquant des "mortiers", des "échanges de tirs" et une "attaque au véhicule suicide". Elle avait assuré que la situation était désormais "sous contrôle".


MINUSMA
@UN_MINUSMA
La MINUSMA confirme une importante attaque complexe sur son camp à #Tombouctou cet après-midi (mortiers+échanges de tirs+attaque au véhicule suicide). Situation sous contrôle. #Mali

20:30 - 14 avr. 2018
57
151 personnes parlent à ce sujet
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité


"Une attaque qu'on avait jamais connue". "C'est la première fois qu'il y a eu une attaque de cette envergure contre la Minusma à Tombouctou", a expliqué une source sécuritaire étrangère. "C'est une attaque qu'on n'avait jamais connue. Des tirs d'obus, de roquettes, des explosions, avec peut-être même des kamikazes", a confirmé un responsable du gouvernorat de Tombouctou interrogé de Bamako.

Déployée au Mali en juillet 2013, la Minusma, qui compte environ 12.500 militaires et policiers, est actuellement la mission de maintien de la paix de l'ONU la plus coûteuse en vies humaines. Elle avait, avant l'attaque de samedi, perdu plus de 160 Casques bleus, dont 102 dans des actes hostiles, ce qui représente plus de la moitié des soldats de l'ONU tués sur cette période dans le monde.
http://www.europe1.fr/international/mal ... ou-3626768

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Commes les KSK allemand (elite commande anti terro/anti hostage) sont au Niger, est-ce que les allemand joue avec l idee pour les utiliser pour liberer l hostage allemande, pris il y a quelque jours au Niger et maintenant presume au Mali?

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par malikos »

Afghanisation du Sahel, les médias reprennent la terminologie.
C’est le deuxième article, qui reprend cette terminologie, mais le premier de ce calibre.

Anti-terror war in Mali
Afghanistan in Africa
Gigantic retreats in the Sahara, a weak government in the capital: Mali offers terrorists the best conditions. For Western troops, also from Germany, the country is always dangerous
http://www.spiegel.de/politik/ausland/m ... 03522.html

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

....escalation et contre escalation.
ca resemble de plus en plus au afghanistan
COMPTE RENDU

Mali : des camps de l’armée et de l’ONU visés par des tirs d’obus à Tombouctou
L’attaque, qui n’a pas fait de victime, est survenue après celle menée le 14 avril contre la force française « Barkhane » et de la Minusma.

Le Monde.fr avec AFP et Reuters Le 22.04.2018 à 19h09 • Mis à jour le 23.04.2018 à 09h59

S'abonner dès 1 € Réagir AjouterPartager (668)Tweeter
image: http://img.lemde.fr/2018/04/16/0/0/1600 ... -01-06.jpg

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, la principale alliance djihadiste du Sahel, liée à Al-Qaida, avait revendiqué vendredi 20 avril l’attaque du 14 avril.
Des « terroristes » ont tiré, dimanche 22 avril, des obus vers des camps de l’armée malienne et de la mission de l’ONU (Minusma) à Tombouctou (nord-ouest) sans faire de victime, a appris l’AFP de sources de sécurité maliennes et onusienne. « Des obus ont été tirés par les terroristes vers le camp de l’armée malienne à Tombouctou sans dégâts visibles », a affirmé à l’AFP une source militaire malienne.
L’information a été confirmée par une source policière : « Ce sont des tirs indirects venant de la direction de la localité de Goundam [près de Tombouctou] et qui n’ont pas causé de dégâts. » Au total, quatre obus ont été tirés, a indiqué à l’AFP une source de la Minusma à Tombouctou. « Au moins deux d’entre eux ont été lancés dans les environs de la Minusma à Tombouctou sans faire de victime », a précisé une source de la Minusma.

Lire aussi : Attaque à Tombouctou contre les casques bleus et les soldats français

Cette nouvelle attaque survient après celle menée le 14 avril à Tombouctou contre le camp de la force française « Barkhane » et de la Minusma. Cette attaque avait coûté la vie à un casque bleu burkinabé et avait blessé sept soldats de l’ONU, sept militaires français et deux civils maliens. Elle avait été revendiquée vendredi par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), formé en 2017 et dirigé par le chef islamiste touareg malien Iyad Ag-Ghaly.

Quinze terroristes « neutralisés »
Par ailleurs, le groupe Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) a revendiqué dimanche, dans un communiqué, « la mort de l’officier Youssouf Ag-Noch, dit Ahallachoch du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés [Gatia, pro-Bamako] le 15 avril 2018 à Gossi », dans la région de Tombouctou. La mairie et les services de sécurité de Gossi avaient annoncé, le 15 avril, l’assassinat de ce combattant du Gatia par deux hommes armés à moto.

L’EIGS, basé à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, est dirigé par Adnane Abou Walid Sahraoui, un transfuge d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Présents sur la frontière entre le Mali et le Niger, le Gatia et le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, issu de l’ex-rébellion) participent à des opérations de sécurisation aux côtés de la force française « Barkhane » et de l’armée malienne.

Lire aussi : Au Sahel, 450 djihadistes tués par la force « Barkhane » depuis l’été 2014

Les tirs d’obus dimanche à Tombouctou sont survenus au lendemain de l’annonce par l’armée malienne qu’elle a « neutralisé » vendredi quinze « terroristes » dans le centre du Mali. Un soldat a été tué et deux blessés dans cette opération.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaida. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013 d’une intervention militaire française. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, française et internationales, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes mais dont l’application accumule les retards.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... MekOgZC.99
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Mali: Iyad ag Ghali cherche à maintenir la pression contre la Minusma et Barkhane à Tombouctou
BY SAMUEL BENSHIMON ON 23 AVRIL 2018 ANTI TERRORISME

Moins d’une semaine après l’attaque djihadiste de grande ampleur contre le camp de la Minusma et de Barkhane à Tombouctou (Nord du Mali), les Casques bleus ont de nouveau essuyé dimanche une autre attaque aux obus, qui n’a pas fait de victimes, mais qui confirme l’intensification des attaques des islamistes armés contre cette base.

Deux à trois roquettes artisanales ont été tirées dimanche contre « Super camp », la principale base militaire de la Minusma à Tombouctou. Une nouvelle attaque qui valide les analyses des experts selon lesquelles le GSIM (Groupe de Soutien de l’Islam et des Musulmans) dirigé par Iyad ag Ghali, ainsi que les autres groupes armés affiliés à l’organisation terroriste Etat islamique (EI) ou à Aqmi, cherchent à maintenir sous pression les forces étrangères au Mali.

Lors de la précédente attaque menée le 14 avril dernier, les djihadistes avaient utilisé des moyens matériels importants et une tactique offensive complexe. Des camions piégés et des roquettes avaient été lancés contre cette base militaire.

Les assaillants n’ont pu être repoussés qu’après des heures d’affrontements et grâce à l’intervention des hélicoptères et des avions de combats de la mission française Barkhane.

Pour les observateurs, ce regain d’activisme des djihadistes dans le Nord Mali pourrait être lié à l’entrée en fonction sur le terrain de la force antiterroriste régionale du G5 Sahel.

De son côté, le général Bruno Guibert, chef de l’opération militaire française, estime que c’est « probablement en réponse aux actions menées en février par Barkhane dans le Nord du Mali ».

Le raid mené le 14 février dernier par Barkhane, près de la frontière algérienne, a décimé l’organe de décision et de commandement du GSIM, a précisé le général Guibert dans une interview publiée le 20 avril par l’hebdomadaire L’Express.

Le numéro 2 du chef djihadiste malien Iyad ag Ghali a été tué dans cette attaque, ainsi que ses plus proches adjoints, affirme le général français, démentant indirectement le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui avait affirmé, quelques jours plus tôt, que Iyad Ag Ghali ne se trouvait pas en Algérie.http://sahel-intelligence.com/11695-mal ... uctou.html
Avatar de l’utilisateur

Chifboubara
Naqib (نقيب)
Naqib (نقيب)
Messages : 1703
Inscription : 17 mars 2016, 23:21

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par Chifboubara »

Je la mets ici, une bonne analyse de Jeune Afrique (une fois n'est pas coutume comme on dit) :

http://www.jeuneafrique.com/mag/552168/ ... lexclusion
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Jihadists gain strength even as troops arrive in West Africa
Email Print Reddit Tweet Share Pinterest More
By OLIVIER MONNIER | Bloomberg | Published: April 24, 2018

As a convoy of United Nations police on a night patrol stopped to chat with residents on the sand-blown streets of the central Malian city of Sevare, Sada Cissoko could no longer hold back his emotions.

"There are soldiers from all around the world in Mali, but despite the drones and the resources spent, things are only getting worse," Cissoko, a 48-year-old counselor at a local school, said visibly agitated. "It just doesn't make sense."

Once a stable democracy, Mali is now on the front-line of an intensifying push by al-Qaida- and Islamic State-affiliated militants and the simultaneous deployment of thousands of Western and United Nations troops in the Sahel region. It's playing out in a wide arid area in West Africa south of the Sahara desert that's a key gateway for the trafficking of migrants and drugs to Europe.

Mali is home to the deadliest U.N. peacekeeping mission in the world, with more than 100 U.N. soldiers killed in attacks since the 15,000-strong mission deployed five years ago, following a jihadist insurgency in the north that few people had ever imagined possible in the religiously moderate country. There have been as many as 60 raids since the beginning of the year, killing at least 45 Malian soldiers and five peacekeepers.

Last week, in an unprecedented assault, militants loyal to the al-Qaida-affiliated Group to Support Islam and Muslims, or JNIM, arrived in vehicles painted in U.N. and Malian army colors and opened fire on a U.N. camp in the fabled desert city of Timbuktu, destroying the airport terminal and wounding 14 French and U.N. soldiers.

"JNIM's capabilities are clearly growing as demonstrated by the recent attack on Timbuktu airport," said Sean Smith, senior West Africa analyst at risk-advisory company Verisk Maplecroft. "The mounting levels of regional and international troops stationed in the country appear incapable of preventing JNIM from becoming more potent. Deploying more troops is not as effective or as simple as it would seem

https://www.stripes.com/news/africa/jih ... a-1.523712
."

article continues below

This year, a new West African force known as the G5 Sahel plans to deploy 5,000 soldiers to strengthen regional border security. The U.K., China, Germany, Sweden and Canada are supporting the U.N. operation with troops or equipment. In neighboring Niger, the U.S. is building a military airbase where it has 800 soldiers. France's Barkhane mission involves 4,000 troops hunting down militants in Mali, Burkina Faso, Chad and Niger.

"Given France's colonial and post-colonial history in Mali and West Africa, portraying Barkhane as a neo-colonial occupying force is a very simple and convenient way for militant groups to recruit," Smith said.

The increasing U.S. military role in the area was highlighted late last year after four U.S. troops were killed in an ambush in Niger. That prompted some members of Congress to predict an expanded Pentagon presence in the region.

"You are going to see more actions in Africa, not less," South Carolina Republican Sen. Lindsey Graham told reporters in October.

International armies are facing a wide range of militant groups across the region, ranging from Mali and Niger to various factions of the Nigeria-based group Boko Haram. Its insurgency around the Chad lake basin has cost the lives of thousands of civilians and brought Nigeria's northeast region to the brink of famine.

In Mali, while the combined forces have killed hundreds of militants, they've been unable to push back any of the groups or halt their recruitment. There's no military solution to the conflict, said G5 Deputy Commander Yaya Sere, who's from neighboring Burkina Faso.

"It's clear that the military alone won't be able to rout the jihadists," he said in an interview in his office in Sevare. "The key is development."

Landlocked Mali ranks 175th out of 188 countries in the UN's Human Development Index, and billions of dollars in international aid to the government of President Ibrahim Boubacar Keita have done little to alleviate the dearth of jobs. Mali mainly produces cotton and gold and has an insignificant manufacturing industry.

The appeal of Islamist militant groups is easy to understand, said Boubacar Hassane, a senior U.N. military observer in Sevare. Youth unemployment, government corruption and human-rights abuses by the army aid the jihadists' recruitment campaign.

"It's because of poverty," Hassane said as he sat in his office where detailed maps of central Mali adorned the walls. "A guy without a job can't get a wife. Imagine, there's nothing out there for him and then the jihadists offer him money. They pay well -- sometimes even $200 a day. No other job will ever pay that much."

https://www.stripes.com/news/africa/jih ... a-1.523712

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Mali: Barkane toujours à la manouvre contre les djihadistes à Tombouctou
BY FRÉDÉRIC POWELTON ON 26 AVRIL 2018 ANTI TERRORISME

Dans la région de Tombouctou, les accrochages entre l’armée et les militaires français de la force Barkhane d’une part, et les groupes armés de l’autre, sont quasi quotidiens comme le confirment des affrontements samedi dernier, au cours desquels trois djihadistes ont été tués.

L’information a été annoncée jeudi à Paris, par un porte-parole de l’état-major de l’armée française qui fait état de l’intervention d’hélicoptères de Barkhane, sans toutefois préciser s’il y a eu des blessés parmi les militaires français.

Au début du mois d’avril, l’état-major français avait annoncé la mort d’une trentaine de djihadistes dans la région d’Akabar, une zone près de la frontière avec le Niger et non loin de la frontière du Burkina Faso. Les djihadistes ont été tués par une patrouille conjointe de militaires français et de miliciens maliens pro-gouvernementaux.

Barkhane qui compte quelque 4000 militaires français dans plusieurs pays du Sahel, notamment au Mali, Niger et Burkina faso, a redoublé ses opérations antiterroristes dans la région. Mais, en dépit de ces coups durs essuyés au cours des derniers mois, les groupes islamistes armés demeurent particulièrement actifs dans le Nord du Mali.

Le 14 avril à Tombouctou, le chef djihadiste Iyad ag Ghaly, émir du GSIM (Groupe de Soutien de l’Islam et des Musulmans), a lancé une attaque d’envergure contre le « Super camp » de la mission onusienne MINUSMA, dans lequel sont également stationnés des unités de Barkhane.

Sur le terrain, Barkane reçoit le soutien du Touareg Moussa Ag Acharatoumane, chef du Mouvement pour le Salut de l’Azawad, et qui s’engage résolument dans la lutte contre les djihadistes dans le Nord du Mali.

http://sahel-intelligence.com/11719-mal ... uctou.html

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

de pire en pire....
Suspected jihadists kill 40 civilians in northeast Mali
By Associated Press April 28 at 5:52 PM
BAMAKO, Mali — A governor in Mali says suspected jihadists have killed at least 40 civilians in two attacks near the country’s border with Niger, where attacks have increased in the past year.

Menaka Gov. Daouda Maiga said Saturday that gunmen on motorbikes staged the assaults Thursday and Friday. He said Fulani members of Islamic State Greater Sahara likely attacked in retaliation for military actions supported by Tuaregs in the region.

In recent months Tuareg civilian defense groups, supported by French soldiers, have fought against jihadists in northeastern Mali.

The jihadist attacks may also be an attempt to further exploit tensions between Tuaregs and Fulani herdsmen over land.

In early April the head of the U.N. mission in Mali’s human rights division, Guillaume Ngefa, said Tuaregs killed 95 Fulani civilians in the region.

Copyright 2018 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed.
https://www.washingtonpost.com/world/af ... 8f48565e8e

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par malikos »

Coalition MSA-GATIA
Ménaka, le 29 Avril 2018

Appel d’aide d’urgence aux populations victimes de massacres à Awakassa et Aklaz dans la région de Ménaka.

La crise de 2012 dans le Nord du Mali a connu pendant cinq (5) ans des épisodes macabres. Toutefois ces épisodes le plus souvent entachés d’exactions sommaires de populations civiles ont de tout temps revêtu un caractère particulier pour les communautés Idaksahak Et Imghad.

Ces exécutions sommaires évoluent à partir de 2013 en crimes organisés avec de véritables crimes de masse:C’est le cas à Tamkoutat Oudeïna, Samet,Anchawaj, Tamalat, Imenass, Anderamboukane, Infoukaretane, Inwelane etc. entre 2013 et 2018 plusieurs civils ont été exécutés.De cette façon l’on a assisté au paroxysme de ces massacres le 26 et 27 Avril 2018 à Aklaz et Wakassa dans la région de Ménaka où une cinquantaine de civiles dont des femmes et des enfants ont été massacrés par des bandits armés non identifiés.

Ces victimes majoritairement des hommes parmi lesquels il y a des personnes âgées sont pour la plupart des pères ou soutiens de familles, ont laissés derrière elles des femmes et des enfants dans une situation humanitaire difficile.

Pour la circonstance, la coalition a dépêché une mission sur place pour apporter le minimum de soutien pendant ces heures sombres que traversent ces populations.

Le MSA et le GATIA lancent un appel d’aide d’urgence au gouvernement du Mali, à toutes les personnes de bonne volonté, la MINUSMA ainsi que tous les organismes humanitaires à venir urgemment en aide à ces populations en situation de détresse telle que l’a constaté le gouverneur de région.La coalition MSA-GATIA tout en déplorant qu’aucune mission officielle du Gouvernement ou de la MINUSMA ne s’est jusqu’à là rendue sur place réaffirme son attachement au respect des droits de l’Homme et de la loi malienne, appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante pour traduire les auteurs de ces massacres devant la justice.

Ménaka, le 29 Avril 2018

Pour la coalition

Mohamed Ag Albachar et Amara Ag HamdounaCoalition MSA-GATIA
http://www.tamoudre.org/geostrategie/te ... msa-gatia/

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Conflit des Azawad au MALI

Message par malikos »

COORDINATION DES MOUVEMENTS DE L’AZAWAD (CMA)-COMMUNIQUÉ N°07/2018/CC-CD-CMA.
Depuis un certains temps, la CMA assiste à une recrudescence de violences dans la région de Ménaka touchant très généralement des populations civiles.

Des crimes et des violations systematiques de droits de l’Homme sont presque devenus quotidiens à l’encontre des communautés dans la région.

Le plus récent drame survenu ce 27 Avril 2018 à Wakassa et 24 heures auparavant à Aklaz dans la région de Ménaka contre des civils Dawsahak dans la zone d’Adranboukane près de la frontière avec le Niger, où plusieurs dizaines de personnes furent tuées dont des femmes et de enfants, exige une prise en charge conséquente par toutes les parties en conflit.

Face à ces actes abominables et inhumains, la CMA condamne avec la dernière rigueur ces crimes, exige une enquête rapide pour identifier les auteurs afin qu’ils repondent de leurs actes.

A cet effet, les équipes Mobiles d’Observation et de Vérification (EMOV) des régions de Menaka et Gao sont appelées à jouer leur partition dans cet exercice de clarification sur les probables auteurs des crimes et violations de droits de l’Homme à l’égard des civils.
La CMA présente ses sincères condoléancés aux familles des innocentes victimes ainsi qu’à toutes les populations de l’Azawad.

La CMA en appelle à l’ensemble des Mouvements politico-militaires de l’Azawad présents dans la région, à mettre en synergie leurs efforts afin que des tels actes ne se reproduisent plus et qu’aucun civil ne se sente en insécurité à cause de son appartenance à une quelconque communauté.

En fin la CMA invite les organisations de défense des droits de l’ homme et la communauté internationale à s’impliquer de façon urgente pour circonscrire les prémices d’une guerre civile aux conséquences incommensurables.

Kidal, le 28 avril 2018

Porte Parole

Mohamed Ould Mahmoud
http://www.tamoudre.org/geostrategie/te ... cc-cd-cma/

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Opérations Serval et Barkhane au Mali

Message par malikos »

Barkhane : Le Sénat met en garde contre un « enlisement » des forces françaises au MaliPosté dans Afrique,

Opérations par Laurent Lagneau Le 28-04-2018

inShare



En mars, une délégation de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, composée de son président, Christian Cambon, et des sénateurs Olivier Cigolotti et Ladislas Poniatowski, s’est rendue au Niger et au Mali.

Et elle en est revenue avec message « assez clair et assez pessimiste » sur la situation, en dépit des succès tactiques de la force française Barkhane sur le terrain et de la mobilisation de la communauté internationale via la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]. « Seule une solution politique malienne pourra stabiliser le Sahel », a ainsi commenté M. Cambon.

S’agissant des « succès tactiques » des militaires français, la délégation a relevé que le « potentiel militaire des groupes terroristes », essentiellement le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au grand Sahara (EIGS), est « désormais réduit, grâce à un effort très soutenu. » Ils « n’ont plus de sanctuaire » mais « l’insécurité s’est propagée dans le centre » du Mali, souligné M. Cambon.

L’essentiel de l’effort est porté par la force Barkhane, même si l’Union européenne et, plus largement, la communauté internationale, apportent un appui. Seulement, ce dernier souffre de lacunes.

Ainsi, EUTM Mali, la mission européenne visant à former les soldats maliens (déjà 8 bataillons instruits, sout 12.000 hommes), manque d’instructeurs francophones et le recours aux traducteurs « ne facilitent pas la meilleure compréhension entre tous les acteurs. » En outre, elle ne forme pas de sous-officiers, qui « sont le maillon faible de l’armée l’armée malienne » alors qu’ils devraient au contraire être l’élément central. Or, a insisté avec justesse M. Cambon, « apprendre aux Maliens à faire une LPM c’est bien, former leurs sous-officiers, ce serait mieux! »

Autre problème : le manque de suivi des soldats formés par l’EUTM Mali. « Les Maliens […] éparpillent les stagiaires au lieu de les projeter en unités constituées, alors même que les stages de 5 semaines de formation ont créé le minimum de cohésion qui fait si cruellement défaut à leurs unités. »

Pour autant, estime M. Cambon, l’EUTM Mali « a besoin de notre soutien : il n’y a pas d’autre solution que de reconstruire l’armée malienne, sans se décourager, même si on a parfois l’impression d’arroser le sable. »

Former l’armée malienne est l’un des impératifs pour que la Force conjointe du G5 Sahel [FC-G5S, dont les 5.000 hommes sont fournis par le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie] soit efficace. Mais sur ce plan, les sénateurs sont très prudents.

« Il ne faut pas non plus perdre de vue que le G5 s’appuie aujourd’hui sur des armées nationales parmi les plus faibles au monde. On ne peut pas en attendre des miracles dans l’immédiat », a fait valoir le sénateur Cigolotti.

« La force conjointe est survalorisée sur le plan politique. Or elle mettra des années à atteindre une véritable efficacité opérationnelle » car « si le Niger et le Tchad sont partants, la Mauritanie pour ne pas la citer est un frein réel », a-t-il expliqué. Aussi, a-t-il conclu, il ne « faut pas croire en France que c’est un ‘ticket de sortie’ à court terme pour Barkhane » d’autant plus qu’elle doit encore faire ses preuves sur le terrain. Seulement, après les opérations Haw Bi et Pangali, « aucune n’est planifiée à cout terme. »

Quant à la MINUSMA, qui est la plus dangereuse des opérations des Nations unies, elle manque toujours de moyens. « Son plafond de 13.000 hommes n’est pas atteint, et chaque contingent apportant son matériel, il manque 200 véhicules, des drones, des hélicoptères », a souligné M. Cambon. Aussi, elle est « insuffisamment protégée, en particulier contre les engins explosifs, d’où un effort pour réduire son empreinte logistique et sa vulnérabilité. Son auto-protection consomme trop de ses ressources. »

Conséquence : la MINUSMA ne « protège pas assez les populations civiles », car elle reste « confinée dans ses bases ». Qui plus est, les contingents africains, qui « sortent le plus » sont « insuffisamment préparés, formés et équipés » tandis que leurs homologues européens, pourtant mieux lôtis s’agissant des équipements, ont « parfois des restrictions d’emploi nationales qui les limitent. »

Pour autant, il n’est pas concevable de se passer de cette mission de l’ONU. « Tout retrait au Nord, aujourd’hui occupé par la MINUSMA, s’assimilerait à un succès idéologique et de territoire pour les groupes terroristes et leur permettrait de se renforcer au Centre (car les donneurs d’ordre sont principalement localisés au nord et coordonnent les éléments présents dans le Macina) », a expliqué M. Cambon.

Quant au processus politique, initié par les accords d’Alger, signés en 2015, il est au point mort. « Les mouvements signataires ne nous ont pas donné non plus l’impression de vouloir jouer pleinement le jeu de l’accord de paix. C’est à se demander si les représentants de ces mouvements que nous avons rencontrés à Bamako ne donnent pas le change à la communauté internationale, tandis que dans le nord du Mali, les ‘affaires’ continuent comme avant. Chacun connaît dans le nord du Mali le poids des trafics, de drogue en particulier », a déploré M. Poniatowski.

En outre, a-t-il dit, « l’Algérie joue un rôle ambigu pour la mise en oeuvre de l’accord de paix dont elle est pourtant garante. Au-delà de la collaboration de façade sur le dossier malien, certains se demandent quel est son engagement réel pour le retour de la stabilité politique et la lutte contre le terrorisme. » Pour autant, estime-t-il, il faut « travailler à une collaboration plus active avec » Alger.

Sur le plan sécuritaire, et en dépit, encore une fois, des succès tactiques de Barkhane, le sénateur Poniatowski a décrit une situation « très préoccupante » dans le centre du Mali. « Deux groupes terroristes, majoritairement composés de Peuls, y sont particulièrement actifs : la Katiba Macina d’Ansar Eddine et Ansar-ul-Islam, qui agit de part et d’autre de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. En deux ans, les attaques quasi-quotidiennes et meurtrières ont répandu un climat de terreur parmi les populations », a-t-il affirmé. Et les « différentes tentatives de l’État pour reprendre pied dans cette zone considérée comme le ‘verrou vers Bamako’ ont jusqu’ici été un échec et la situation menace de dégénérer. »

« Suite à la pression mise sur eux par Barkhane dans le Nord du pays, les groupes terroristes ont changé de stratégie en tentant de s’enraciner dans de nouvelles zones (le centre et sud-est) où ils profitent de l’absence de l’État et des forces internationales et exploitent la pauvreté et les frustrations de la jeunesse : 50 % de la population malienne a moins de 16 ans et le pays est parmi les plus pauvres du monde », a expliqué le sénateur. Du coup, « la situation sécuritaire » s’y dégrade « rapidement ». Et, a-t-il continué, « en 2013, les terroristes étaient à Kona, à 400 km de Bamako, aujourd’hui ils sont à 100 km!. »

D’où la conclusion du président Cambon : « On voit bien le piège pour Barkhane : celui de l’enlisement. Une action politique et diplomatique vigoureuse est nécessaire. Je me propose de faire passer ce message très directement à l’exécutif français. Attention à ne pas mettre un espoir excessif dans le G5-Sahel. Si Barkhane s’en va, la région sera à nouveau menacée. »http://www.opex360.com/2018/04/28/barkh ... ises-mali/

malikos
Mulazim Awal (ملازم أول)
Mulazim Awal (ملازم أول)
Messages : 1488
Inscription : 01 avril 2012, 13:54

Re: Conflit des Azawad au Mali

Message par malikos »

la prochaine confrontation inter malien se prepare...
Du 26 au 28 avril 2017, un atelier inclusif s’est tenu à l’hôtel de l’Amitié de Bamako sur les aspects de défense et de sécurité de la feuille de route pour la mise en œuvre du chronogramme d’actions prioritaires, endossée par la 33ème session du Comité de Suivi de l’Accord (CSA).

Organisée par le ministère de la Défense, à travers l’Etat-major Général des Armées, cette rencontre regroupe 62 participants dont 20 représentants des Forces Armées et de Sécurité du Mali (FAMa), 12 représentants travaillant dans le domaine de l’Intégration, du Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR) et de la Réforme du Secteur de la Sécurité RSS et enfin 30 représentants des groupes armés signataires de l’accord.

Cet atelier s’est déroulé en séance plénière et en groupes de travail autour des thématiques suivantes : la mise en place et l’opérationnalisation des bataillons du Mécanisme Opérationnel de Coordination (MOC) de Kidal et de Tombouctou avec des moyens logistiques et d’armement (y compris des armes lourdes). Il s’agit également de convenir sur une modalité permettant d’identifier et de redéployer les combattants anciennement membres des forces armées et de sécurité conformément à l’accord, procéder au recensement des combattants éligibles à l’intégration ou au programme Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR), définir les concepts de l’armée reconstituée et de la police territoriale, procéder au regroupement assisté des combattants recensés sur les sites de cantonnement retenus par la Commission Technique de Sécurité (CTS) en vue des opérations DDR (durée du cantonnement : 45 jours au maximum par combattant).

Il s’agissait aussi de procéder à l’intégration dans les forces armées et de sécurité, des services paramilitaires et fonctions publiques des éléments des mouvements signataires suivant les critères retenus et après harmonisation des visions sur le concept d’armée reconstituée, d’organiser les élections dans un climat apaisé avec l’implication des mouvements signataires de l’accord et faire participer les éléments en cours d’intégration à la sécurisation des opérations électorales selon les modalités à définir entre les parties.

Présent au deuxième jour des travaux, le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a salué l’amélioration du climat de confiance entre les mouvements signataires de l’accord et la partie gouvernementale. Il a aussi invité les participants à mettre en œuvre le volet défense et sécurité de la feuille de route de l’accord au cours de leurs travaux. « Je veux que cet atelier aboutisse à des propositions concrètes sur comment protéger les régions du nord et la création d’une unité spéciale inclusive de lutte contre le terrorisme sous le commandement de l’Etat-major Général des Armées. Tant que l’atelier n’a pas abouti à ces points, il va continuer. Je précise que sur ces différents points cités, il n’y a pas question de recommandations », a-t-il précisé.

l’issue de ces rencontres, un document final sera soumis au Conseil National pour la Réforme du Secteur de la Sécurité (CNRSS).

Ousmane Ballo

https://www.maliweb.net/la-situation-po ... 54109.html
Répondre

Revenir à « Conflits internationaux »