Lutte contre la piraterie Internationale

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Lutte contre la piraterie Internationale

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Un pétrolier grec capturé par des pirates en mer d'Arabie
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Un pétrolier grec a été capturé par des pirates en mer d'Arabie (ou mer d'Oman), a annoncé son armateur vendredi.
"A environ 11H15 GMT le 10 mai 2012, un pétrolier de la Dynacom Tankers Managements Ltd. a été capturé par des pirates, selon nos informations, alors qu'il se trouvait en mer d'Arabie", a déclaré la compagnie basée à Athènes.
Le Smyrni, battant pavillon libérien, transporte 135.000 tonnes de brut, a précisé la compagnie, indiquant que "toutes les autorités concernées" avaient été alertées.
"Nous n'avons plus de contact avec le navire depuis que les pirates sont montés à bord", a ajouté Dynacom.
La route maritime au large de la Somalie est considérée comme la plus dangereuse du monde. L'an dernier, il y a eu dans cette région environ 230 attaques de pirates.
L'UE, l'Otan et les Américains notamment luttent depuis 2008 contre la piraterie dans la région avec des bateaux de guerre, pour tenter de protéger les navires la traversant.
http://www.elwatan.com/depeches/un-petr ... 07_167.php

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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

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Face à la piraterie en mer, les Etats forcés de réagir sur tous les fronts
L'explosion, depuis le début des années 2000, de la piraterie maritime a contraint Etats et armateurs à une course contre la montre sur nombre de fronts - militaire, juridique et diplomatique - exposés lors d'un colloque à La Rochelle.
"On est passé de la +sécurité maritime+, à savoir la prévention du risque accidentel d'origine naturelle ou humaine, développée depuis l'accident du Titanic en 1912, à la +sûreté maritime+ face aux menaces intentionnelles d'origine humaine", résume l'ex-chef du Bureau du droit de la mer de la marine nationale, Jean-Louis Fillon.
Un constat confirmé par Jacques Portail, commandant de porte-conteneurs pour la compagnie CMA-CGM. "Les risques étaient devenus minimes dans les années 1970, aujourd'hui on en vient à s'interroger lorsqu'on reçoit un appel d'un navire en perdition: s'agit-il ou non de pirates ?", explique-t-il à l'occasion du colloque "Piraterie au fil de l'histoire: un défi pour l'Etat" organisé jusqu'à samedi.
Face à la "résurgence" de cette criminalité - 439 attaques en 2011 selon le Bureau maritime international (BMI), principalement en Somalie, dans le Golfe de Guinée et en Asie du Sud-Est - les Etats ont été forcés de réagir car "pour la première fois, la piraterie portait atteinte à l'économie mondiale".
L'enjeu est de taille: 80.000 navires transitent chaque année par le détroit de Malacca, entre l'île de Sumatra (Indonésie) et la côte malaise, infesté de pirates, et près de "75% des flux de conteneurs passent par l'Océan indien occidental", où sévissent les pirates somaliens, rappelle Paul Tourret, de l'Institut supérieur d'économie maritime (ISEMAR).
Face à ces menaces et dans la foulée des attentats du 11 Septembre 2001, le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (ISPS) a instauré des mesures de sécurité. Elles ont, depuis, été renforcées (barbelés, canons à eau ou sonores à bord, etc.) à la demande des assureurs qui évaluent le coût total des rançons en 2010 à 238 millions de dollars.
Parallèlement, les initiatives militaires dans l'Océan indien ont été multipliées: mission Atalante, lancée en 2008 par l'Union européenne (UE), opération Ocean Shield de l'Otan. En France, l'Etat a aussi accepté de mettre à disposition des "équipes de protection embarquée" (EPE), composées de militaires, pour certaines activités considérées comme "stratégiques".
En 2011, la piraterie en Somalie a ainsi coûté près de sept milliards de dollars dont deux milliards dépensés dans le cadre d'opérations militaires, équipements et gardiennage armé, selon un observatoire américain spécialisé, Oceans Beyond Piracy.
Mais très vite, une autre question s'est posée: que faire des pirates appréhendés? Après l'abrogation en 2007 d'un texte de 1825 jugé "obsolète", la France n'avait plus de loi sur la piraterie. "On n'avait pas jugé un seul pirate depuis 80 ans", explique le commissaire de marine, François Laurent.
"Il n'a pas fallu six mois pour qu'on ait à nouveau besoin d'une loi!", pointe-t-il, rappelant que dès 2008, le voilier français Le Ponant était capturé au large de la Somalie.
Une loi adoptée en janvier 2011 reconnaît finalement aux tribunaux français une compétence "quasi universelle" pour juger les pirates appréhendés par des agents français quelle que soit la nationalité du navire ou des victimes.
Et sur le plan diplomatique, l'UE tente de convaincre les pays africains de l'Océan indien de signer des "accords de transfert" de pirates somaliens arrêtés pour qu'ils y soient jugés. En 2009, de tels accords ont été signés avec le Kenya et les Seychelles, puis en 2011 avec l'île Maurice.
"90% des pirates ne sont pas jugés", relèvent toutefois les chercheurs, dont certains prédisent que la piraterie, "nouvel avatar de la mondialisation", pourrait dans les prochaines années devenir "une normalité" de l'environnement maritime.
http://www.elwatan.com/depeches/face-a- ... 00_167.php
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Черномор
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

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EU's anti-pirate force attacks target on Somali coast

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The European Union's anti-pirate mission off the Somali coast has for the first time launched an attack on land, targeting pirate supplies on the shoreline.
For the first time since the European Union's Atalanta force began patrolling the Horn of Africa for pirates in December, 2008, EU naval forces attacked pirate supplies on the Somali shore on Tuesday.
According to a statement released to the EU Naval Force's (EU NAVFOR) website, the operation was conducted by air and no troops were at any point sent ashore during the attack. Initial surveillance indicated that no Somalis were hurt, according to EU NAVFOR.
In March, the European Council made the decision to allow EU forces to take action against Horn of Africa pirates on land in an effort to inhibit their ability to launch attacks on merchant ships, which have come under fire as many as 1,750 miles (2,816 kilometers) off shore.
"We believe this action by the EU Naval Force will further increase the pressure on, and disrupt pirates' efforts to get out to sea to attack merchant shipping, " said EU NAVFOR's commander, Duncan Potts. "The local Somali people and fishermen – many of whom have suffered so much because of piracy in the region, can be reassured that our focus was on known pirate supplies and will remain so in the future.”
The Atalanta mission also seeks to protect maritime supply lines bringing much needed food to Somalia from the World Food Programme and the African Union Mission in Somalia.
mz/rg (AFP, Reuters)
http://www.dw.de/dw/article/0,,15951300,00.html
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:arrow: http://www.bruxelles2.eu/piraterie-mari ... ettes.html
Eucap Nestor, une mission de 200 personnes aux multiples facettes

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(BRUXELLES2, exclusif) La solution de la piraterie n’est pas militaire et en mer, mais à terre et civile » c’est le constat partagé par tous les acteurs de terrain et responsables politiques depuis quelques années déjà. Après plusieurs mois intenses de préparation, la mission de renforcement des capacités maritimes de l’Union européenne (Rmcb renommée Eucap Nestor) est prête. Tous les documents de planification sont prêts. Un premier élément avancé d’experts va se déployer dans les différents pays concernés. B2 a obtenu quelques détails sur le détail de ses missions et sa composition. Son chef ? Vous le connaissez si vous avez déjà lu ce blog… Cette troisième mission dans la région vient ainsi compléter l’action en mer (Eunavfor Atalanta) et la formation militaire (EUTM Somalia) en assurant le chaînon manquant : la poursuite pénale.

Rétablir l’Etat de droit et une chaîne pénale conséquente

La mission Eucap Nestor devrait avoir un champ assez large, permettant de reconstituer toute la chaîne pénale : de la formation d’une loi, aux techniques d’enquête et d’instruction, et au jugement. Il s’agit d’une initiative notable, menée par des Etats, qui succède à une série d’initiatives, souvent menées par des sociétés privées (Hart Security, Saracen international, Halliday finch…), qui ont soit avorté, soit n’ont pas produit les effets escomptés, quand elles ne poursuivaient pas sous couvert de formation de la police anti-pirates d’autres buts qui avaient peu à voir (la protection des puits de pétrole par ex.).

La formation de la police cotière. La force du Puntland compte 1200 policiers qui ont commencé d’être formés par l’UNDP. Une formation initiale basique, destinée à donner les rudiments du travail : discipline, fonctionnement en équipe, port de certains équipements… Les Européens devraient former de façon spécialisée environ 200 personnes dans un premier temps. Cette formation devrait se dérouler à Djibouti, pour des raisons de sécurité. Les policiers étant acheminés par voie aérienne de Garowe, la capitale du Puntland. Elle aura pour objectif de donner aux policiers les notions essentielles d’enquête, de rassemblement des preuves, de constitution de dossier. Ce que l’on demande en France à un gendarme par exemple.
L’assistance législative. La poursuite des pirates est avant tout une question juridique. Et il importe d’avoir des lois à jour, prévoyant toutes les possibilités, et conformes aux standards internationaux, afin de permettre la remise des suspects par les forces multinationales. Eucap Nestor comprendra donc une bonne vingtaine d’experts législatifs, placés dans les différents ministères concernés à titre de conseillers. Un réseau sera mis en place pour relier ces conseillers et leurs homologues nationaux dans les différents pays concernés.
La formation des juges. Finalement retenue comme un élément de la mission, la formation des magistrats sera assurée lors d’ateliers de travail, réalisés normalement sur place, y compris au Puntland, dans des lieux tenus secrets et changeant à chaque reprise, pour éviter tout problème de sécurité.
Plus de 200 personnes

Eucap Nestor ne sera pas une toute petite mission. Environ 200 personnes dont 175 experts internationaux, provenant de différents horizons : magistrats, policiers/gendarmes, et souvent d’anciens militaires ; tous normalement familiarisés avec la notion de poursuite en justice. Un nombre qui peut paraître important pour une mission de conseil et de formation. Mais c’est assez logique car la mission est répartie sur 5 pays au départ : Djibouti, Kenya, Seychelles, Somalie (Puntland/Somaliland), Tanzanie (*). Il faut donc dans chaque pays une petite structure, formée d’experts et de soutien. A ce nombre d’experts permanents, viendra s’ajouter des experts dédiés à un aspect particulier, qui pourront être appelés ponctuellement pour assurer une formation plus technique (maniement des radars…).

Equipements, laissés sur place ensuite

Point original, la mission a obtenu de pouvoir acquérir les matériels et de les laisser sur place. Une disposition négociée avec les administratifs/financiers de la Commission. Cela nécessite de « bien examiner les spécifications des matériels lors des appels d’offre » m’a précisé un expert du dossier.  Ce qui « n’est pas évident, car nous n’avons pas dans les spécifications européennes habituelles ce type de matériel. Nous allons travailler avec des marines des Etats membres. » Il faut, aussi, penser à la maintenance ultérieure de ces équipements, pour qu’elle puisse être utilisée facilement ensuite. En revanche, le budget européen ne prévoit d’équipement en navires. Ceci devrait être fait de manière bilatérale par les Etats membres. Certains pays – Etats-Unis, Japon par exemple – ont déjà fourni ou promis certains matériels, le premier en Tanzanie et au Kenya, par exemple, le second à Djibouti. Mais bien souvent ces offres ont été revues à la baisse.

Commentaire : une mission emblématique

Les missions européennes sont rarement similaires. Celle-ci est d’un genre tout à fait nouveau. Tout d’abord elle ne concerne pas un seul pays (ou une seule frontière) et une seule thématique. Elle s’étend plusieurs pays souvent éloignés des uns et des autres, aux traditions et intérêts très différents, et qui ont peu d’intérêt en commun sinon de partager l’Océan indien. Certains, malgré leur proximité côtière, n’ont pas une forte tradition maritime (Kenya, Tanzanie…), étant davantage tournés vers la terre. Eucap Nestor s’inscrit également dans un panorama maritime, international et dans un lieu où se rencontrent toutes les pulsions stratégiques. L’Inde, notamment, veille au grain qui a toujours considéré cette étendue d’eau et les pays qui la bordent comme son arrière cour (cf. sa présence aux Seychelles, en Ile Maurice, ou la récente visite du président du Puntland en Inde). Mais ce n’est pas le seul pays « intéressé »… La mission n’est pas non plus dénuée de tout danger. Aller former au Puntland quelques juges expose à un risque certain. Le séjour au Kenya est également rythmé par des alertes « terrorisme » ou des attentats.

(*) Plusieurs autres pays figuraient dans le concept de gestion de crises. Mais ils n’ont pas été retenus pour des raisons de sécurité (Yemen), pour des raisons politiques ou internes à chaque pays ( Ile Maurice, Mozambique)
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Черномор
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

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:arrow: http://www.thenational.ae/business/econ ... rate-raids
Private navy planned to counter pirate raids

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A private navy costing US$70 million (Dh257m) is being set up to escort merchant ships through the pirate-infested Gulf of Aden.
It will comprise a fleet of 18 ships, based in Djibouti, and will offer to convoy merchant vessels along the Internationally Recognised Transit Corridor (IRTC).
This is the world's most dangerous shipping lane, between the Red Sea and the Arabian Sea. The fleet will be operated by the Convoy Escort Programme (CEP), a British company launched by the international shipping insurers Jardine Lloyd Thompson (JLT) and the Lloyds of London underwriters Ascot.
Full funding will be in place by the end of next month, and the CEP hopes the fleet will be operational by December.
"The shipping industry needs to stand up and be counted," said Angus Campbell, the CEP's chief executive and a former director of Overseas Shipholding Group, the world's second-biggest listed oil tanker company. "The time is now, not in four or five years' time."
Piracy in the region is costing the global economy an estimated US$7 billion a year. For the ship owners alone, every vessel sailing through the waters off Somalia is charged additional insurance premiums of between $50,000 and $80,000.
Ships opting to carry their own armed guards can be charged an additional $18,000 and $60,000 per voyage by security companies.
Although the European Union is spending more than €8m (Dh37.94m) a year to maintain a naval force in the waters - EU NavFor - its warships still cannot provide close support to all merchant vessels.
The CEP, however, offers substantial savings to owners as well as protection from pirate attack. The CEP will buy insurance and use that to cover the ships in its convoys, so owners will no longer need to pay premiums, or hire security.
Instead, they will just pay a flat $30,000 to $40,000 per ship in the convoy.
The CEP is planning to buy seven 150-foot fast patrol boats, understood to be ex-Swedish Navy, and has already earmarked 11 former offshore supply vessels for purchase and conversion.
The ships will be equipped with fast semi-inflatables, called ribs, an array of non-lethal counter-measures, and 0.50 calibre heavy machine guns. They will be operated by a crew of five and carry eight armed security personnel each.
The programme will result in convoys of up to four merchant ships closely escorted by one CEP craft along the IRTC, with additional CEP ships in support, covering east and west-bound traffic.
Once in operation, the force will capable of escorting up to 470 ships a month through the Gulf of Aden, equivalent to about 25 per cent of current traffic.
"Our crews will undergo intensive training in how to implement a graduated response. We will be compliant with maritime law and will observe the International Maritime Organisation conventions, such as the Safety of Life at Sea treaty," said Mr Campbell. "We have had detailed discussions with the Royal Navy, who were a little concerned at first, but are now supportive, as are the British government."
Sean Woollerson, a partner in the marine, oil and gas division of JLT, said the description "private navy" did not apply to the CEP fleet.
The aim is to stop the pirates before they reach the merchant ship, and the emphasis is on non-lethal measures. Use of offensive weapons will be a last resort. "This is not a navy," said Mr Woollerson. "What we're trying to be is a deterrent force. Prevention is within our reach."
The plan has been put together during the past three and a half years and now involves 21 companies, including law firms, auditors and risk managers, as well as JLT and Ascot.
The CEP has agreed with the Cyprus Maritime Administration for its vessels to sail under the island's flag.
"Anything that can prevent piracy in this area is to be supported," Pottengal Mukundan, the chief executive of the Commercial Crime Services arm of the International Maritime Bureau, told the British newspaper TheMail on Sunday.
JLT is a leading British insurance business and was first established as a division of Jardine, Matheson and Company, which was founded in Canton [now known as Guangdong], China, in 1832.
Although floated off, Jardine still owns 40 per cent of JLT, which specialises in risk insurance, such as shipping, kidnap and ransom. JLT insures 14 per cent of the global shipping fleet and is a traded on the FTSE 250 Index.
"While this peril has always existed on the high seas, the scale and intensity of piracy in the Gulf of Aden has focused the attention of the shipping and insurance industries on this exposure," said the company's website regarding its involvement in the programme.
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

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Piraterie : Une société de protection privée achète un navire de 50 mètres

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L'ancien bâtiment de soutien Skredsvik, de la marine suédoise, va reprendre du service pour protéger des navires civils contre les pirates. Il va, ainsi, devenir l'un des plus gros bateaux utilisés pour ce type de mission par une société privée. Racheté par une entreprise de protection basée au Moyen-Orient et conseillée par la société française RVR International, l'ex-Skredsvik va rejoindre la mer Rouge dans les prochains jours. Il sera, notamment, affecté à la protection de navires de commerce dans le golfe d'Aden et, compte tenu de sa taille, pourra mener à bien des escortes de convoi, en complément des moyens militaires déployés sur zone. Car, malgré la mobilisation de nombreuses marines militaires, les besoins sont semble-t-il réels dans le golfe d'Aden : « Les marines tentent de sécuriser le rail mais la surface à protéger est énorme. C'est pourquoi il y a de la place pour des moyens fournis par des sociétés privées », estime-t-on chez RVR International, cabinet en conseil maritime et sûreté maritime. Réduite ces trois dernières années en raison de la présence de nombreux moyens militaires, la pression dans le golfe d'Aden pourrait de nouveau s'accentuer. Car, en plus de la Somalie, des pirates partent également, aujourd'hui, d'Erythrée, et la situation très instable au Yémen fait craindre une nouvelle émergence, depuis ce pays, de candidats aux attaques de navires de commerce. Et le problème dépasse largement le golfe d'Aden, puisque la piraterie se développe aussi sur une bonne partie de l'océan Indien, jusqu'au canal du Mozambique, vers les Seychelles et les Maldives, ainsi qu'au large de l'Inde. Dans ce contexte, les besoins en moyens de protection sont importants et, les marines ne disposant pas de suffisamment d'effectifs pour couvrir cette zone immense, les sociétés privées développent leur activité. Depuis plusieurs années, des équipes de protection constituées pour la plupart d'anciens militaires embarquent sur des navires marchands ou des yachts, afin d'assurer leur protection.

En parallèle, les professionnels du secteur tendent à développer un outil naval. Ainsi, une société française, elle-aussi conseillée par RVR, a récemment acquis un navire de 25 mètres destiné à des missions de protection dans le sud de l'océan Indien. Dans le secteur d'Aden, d'anciens chalands de débarquement suédois ont été repris pour effectuer des escortes. Mais la lenteur de ces unités pousse les entreprises à acquérir, pour les navires de commerce plus rapides, des bâtiments plus gros, comme l'ex-Skredsvik, capable d'atteindre 20 noeuds. Long de 49.9 mètres pour une largeur de 8.5 mètres, ce navire de 375 tonnes en charge a été construit en 1981 et a été versé aux garde-côtes suédois 10 ans plus tard, avant de terminer sa carrière comme navire de support aux plongeurs démineurs de la marine suédoise. Désarmé en 2006, il avait été récupéré par un armateur privé, qui l'a maintenu en très bon état (son sistership, le Stern - ex-Kbv 171 - est en service dans la marine belge. Navire robuste, réalisé en composite avec une certification glace (Ice class1C), il compte deux moteurs Hedemora 16 V de 1647 kW. Capable d'accueillir 35 personnes, l'ex-Skredsvik embarquera une équipe de protection embarquée privée. En dehors des armes emportées par les gardes, il ne devrait toutefois pas utiliser d'artillerie légère (type 12.7mm) montée en batterie, ce qui pourrait poser des problèmes avec la législation internationale, même si certains Etats de pavillon sont plus souples avec l'embarquement d'armes. On notera que ce navire dispose d'une capacité de remorquage, d'une petite plateforme pour les manoeuvres hélicoptère, ainsi que d'embarcations rapides. En dehors du golfe d'Aden, l'ex-Skredsvik pourrait être amené à évoluer dans d'autres secteurs, dans la zone de l'océan Indien, par exemple dans le cadre du transit de navires marchands isolés ou de convoyage de grands yachts.
:arrow: http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=117019
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

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Création d'un centre de lutte contre la piraterie aux Seychelles

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Un centre chargé de faciliter les poursuites judiciaires contre les pirates qui opèrent au large de la Somalie sera mis en place à l'automne aux Seychelles, a annoncé mardi le gouvernement britannique, qui participe à son financement, avec les Pays-Bas, les Seychelles et Interpol.
Ce nouveau centre "va permettre à la communauté internationale de cibler les principaux piliers de la piraterie et de s'assurer que la piraterie ne paie pas", a expliqué le chef de la diplomatie britannique, William Hague, deux jours avant la tenue à Londres d'une conférence internationale sur la Somalie.
Il sera chargé d'accumuler des preuves contre les pirates présumés et leurs réseaux pour qu'ils puissent être jugés. "Les problèmes de piraterie ne peuvent pas être traités uniquement par des actions en mer. La communauté internationale a centré ses efforts sur les jeunes hommes désespérés qui sont envoyés en mer, sans chercher à poursuivre ceux qui financent (...) d'importantes opérations de piraterie", a souligné M. Hague.
"Le Regional Anti-Piracy Prosecutions Intelligence Co-ordination Centre, (RAPPICC) s'assurera que ce ne sera plus le cas", a-t-il encore dit.
Londres va financer ce centre à hauteur de 660.000 euros (872.000 dollars), tandis que les gouvernements des Seychelles et des Pays-Bas, ainsi que l'organisation policière internationale Interpol "se sont aussi engagés à une contribution", selon le ministère britannique des Affaires étrangères. (belga)
:arrow: http://www.7sur7.be/7s7/fr/3224/Pirater ... lles.dhtml
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par Черномор »

Le Royaume-Uni signe un accord de transfert de pirates avec l’Ile Maurice
Nicolas Gros-Verheyde :arrow: http://www.bruxelles2.eu/piraterie-mari ... urice.html



(BRUXELLES2) Le premier ministre de l’ile Maurice doit signer, à Londres, ce week-end, un memorandum d’accord avec le Royaume-Uni permettant le transfert des suspects arrêtés par la marine britannique dans l’ile de l’Océan indien (*). Le gouvernement a déjà signé un accord identique avec l’Union européenne.
Mais cet accord ne s’applique qu’aux suspects remis par les forces européennes d’Eunavfor. Or, malgré sa participation à l’opération, en mettant à disposition le centre d’opération de Northwood, le Royaume-Uni ne met pas de navires à disposition de l’UE mais plutôt de l’OTAN ou de la CTF 151 (coalition soutenue par les Américains), ce qui ne lui permet pas de bénéficier de l’accord global. De même quand ses navires agissent sous le seul pavillon national.

Premier procès en septembre
L’Union européenne s’est engagé dans un programme de 3 millions d’euros pour soutenir l’engagement de l’ile Maurice dans la lutte anti-piraterie. Elle a ainsi rénové une aile spéciale dans la prison de l’ile (à Petit-Verger) et former les personnels. Le premier procès de pirates devrait s’ouvrir en septembre, la Cour étant présidée par Prithiviraj Fekna, l’actuel président de la Cour d’assises, comme l’a précisé récemment notre confrère mauricien l’express.
(*) Cette rencontre aura aussi pour objet de discuter du litige portant sur l’archipel des Chagos. L’Ile Maurice conteste la souveraineté britannique sur cet archipel et notamment la décision de faire un parc naturel marin dans la zone de 200 miles autour de cet archipel. Le gouvernement a ainsi porté plainte devant le tribunal international du droit de la mer. Et les parties ont normalement jusqu’à fin juillet pour déposer leurs arguments. Parmi ceux-ci le fait que la base militaire américaine des Chagos soit exclue de ce parc marin.
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par Черномор »

Une cellule anti-piraterie sur le sentier de la guerre

La Commission de l’océan Indien a inauguré sa toute nouvelle cellule anti-piraterie hier à Mahé, aux Seychelles. "Un jalon essentiel dans la lutte contre ce fléau qui sévit dans la région depuis maintenant plus de six ans", selon elle.
"Cette cellule veut être au plus près de la zone où sévissent les pirates" et ainsi "collaborer plus étroitement avec les acteurs régionaux et internationaux de la lutte anti-piraterie, comme l’OMI, l’UNODC et Interpol". La cellule anti-piraterie, inaugurée hier, est la première unité projet délocalisée de la COI (Comission de l’océan Indien) depuis sa création en 1984.
Jamais une telle structure n’avait vu le jour dans la région d’Afrique Australe et Orientale-Océan Indien. Les Seychelles semblaient être le lieu le plus approprié pour accueillir une telle structure. En effet, toutes les coalitions (UE, Otan, Inde, USA, France…) sont basées dans l’archipel, avec de nombreuses escales de bâtiments de guerre de toutes nationalités. En outre, les Seychelles abriteront, d’ici la fin de l’année, un Centre régional de coordination du renseignement anti-piraterie, financé par Interpol, Londres et la Haye.
La cellule anti-piraterie a été instituée dans le cadre du projet d’appui au démarrage du futur programme régional de sécurité maritime MASE. Programme mis en œuvre par la COI depuis décembre 2011.
Financée par l’Union européenne, la Cellule anti-piraterie regroupera à terme des experts piraterie maritime des cinq Etats Membres de la COI.

37,5 millions d’euros sur 5 ans
Des experts de domaines divers : pénitencier, militaire, police, juridique et judiciaire. "Ce projet d’appui est chargé de mener les actions les plus urgentes notamment la mise en place d’un réseau régional de points de contact sur la piraterie, avant le démarrage en 2013 du futur programme MASE", indique la COI. D’un financement envisagé de 37,5 millions d’euros sur 5 ans par l’Union européenne et piloté par l’IGAD, le programme MASE "portera sur le renforcement des capacités de coordination et d’échange d’informations, ainsi que des systèmes de justice criminelle pour arrêter, transférer, détenir, poursuivre et emprisonner les pirates". Selon des estimations de l’ONU, sept pirates sur dix appréhendés dans l’ensemble de l’océan Indien sont aujourd’hui libérés faute de preuves suffisantes, et de pays prêts à les juger et à les incarcérer.
Les Seychelles sont le premier pays de la région COI à s’être muni en 2010 d’une législation adaptée aux actes de piraterie, suivis en janvier 2011 de la France/ Réunion, dans le sillage de l’affaire du Ponant, et de Maurice en décembre 2011.
"Mais il faut que tous les Etats de la région mettent en place des tribunaux spéciaux pour les pirates, car cette impunité représente un obstacle à la dissuasion et à l’efficacité de la lutte", préconise la COI. Elle rappelle d’ailleurs que les actes de piraterie ont augmenté de 10 % en 2011, avec 142 attaques enregistrées l’an dernier. Actuelle-ment, 13 navires et 200 marins des Etats membres de la COI sont aux mains des pirates.
Les actes de piraterie font peser "une menace grave sur le développement économique des îles de la COI, très tributaires du commerce international". Aux Seychelles, le phénomène de la piraterie s’est déjà traduit par une diminution de 40% de l’activité des ports, et une baisse de 10% des revenus issus du tourisme.
Environ 1,5 million d’euros ont également été dépensés dans le renforcement du système judiciaire et administratif, afin de juger les pirates arrêtés (les pirates occupent 20% des places de prison seychelloises).
Et l’Etat alloue 2,3 millions d’euros en moyens militaires pour lutter contre la piraterie, soit 4% de son PIB. L’insécurité maritime est "à l’origine de surcoûts au niveau des transports maritimes (surprimes d’assurance…), et d’une diminution des activités portuaires".
Elle a "des répercussions majeures" sur le tourisme, la pêche et la transformation des produits halieutiques, qui représentent des piliers économiques dans plusieurs Etats de la région y
J.P-B.
:arrow: http://www.clicanoo.re/327007-une-cellu ... uerre.html
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par AAF 2020 »

Piraterie : 160 navires du PAM escortés par Atalante
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Un navire du PAM escorté par la frégate Guépratte
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Le Guépratte escortant un vraquier du PAM les 18 et 19 juin
http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=120035
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par dil@w »

L’Union européenne lance une nouvelle mission de lutte contre la piraterie
Dans le cadre de sa politique de sécurité et de défense commune (PSDC), l’Union européenne a approuvé le lancement d’une nouvelle mission civile pour renforcer les capacités maritimes régionales contre la piraterie somalienne, au large de la Corne de l’Afrique et dans l’Ouest de l’Océan Indien. Cette nouvelle politique, approuvée hier par le Conseil européen, est baptisée EUCAP Nestor.

Cette mission s’inscrit dans l’approche globale développée par l’UE en matière de lutte contre la piraterie et l’instabilité dans la région. Elle est un complément aux deux missions militaires de la PSDC déjà présentes dans la zone : l’opération EUNAVFOR Atalante menée en mer pour lutter contre la piraterie et protéger les convois humanitaires ; et l’opération EUTM Somalia, une mission de formation des forces de sécurité somaliennes menée en Ouganda. Pour coordonner les trois missions, le Centre d’opérations de l’UE a été activé. Il apportera au commandant de l’EUCAP Nestor un soutien en termes d’expertise militaire dans la planification et la conduite de la mission. La mission, qui s’est vue allouer un budget de 22 ,8 millions d’euros, aura un mandat initial de deux ans et son quartier général se trouvera à Djibouti.

EUCAP Nestor, qui reposera sur une équipe de 175 personnes, aura pour but de renforcer les capacités maritimes des pays de la région pour qu’ils parviennent à maîtriser leurs eaux territoriales (le Kenya, Djibouti et les Seychelles d’ores et déjà - et bientôt la Tanzanie) et d’assurer la formation d’une force de police côtière et de juges en Somalie. La mission dispensera des conseils spécialisés sur les questions stratégiques, opérationnelles et juridiques liées à la sécurité maritime, formera les gardes-côtes et contribuera à fournir le matériel nécessaire. La formation sera dispensée au centre de formation régional de Djibouti et dans les autres pays concernés. Selon Catherine Ashton : « En lançant cette nouvelle mission dans la Corne de l’Afrique, l’UE fait apparaître une fois encore son rôle de chef de file dans le domaine de la lutte contre la piraterie. »

Hasard du calendrier, le Bureau maritime international (BMI) a publié hier des statistiques selon lesquelles les actes de piraterie maritime ont fortement chuté au cours du premier semestre 2012 (177 contre 266 au premier semestre 2011). Selon le BMI, cette baisse est essentiellement liée au déclin des attaques des pirates somaliens (163 au premier semestre 2011 contre 69 au premier semestre 2012). Ces chiffres encourageants sont en partie le résultat des actions internationales de lutte contre la piraterie. Cependant, selon une estimation du 30 juin dernier, les pirates somaliens détiennent toujours 11 navires et 218 membres d’équipage dont 44 sont détenus dans des lieux non identifiés.
http://www.affaires-strategiques.info/s ... rticle6870
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par dil@w »

"Armureries flottantes": 18 navires qui servent de rateliers dans l'océan Indien

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Extrait d'un rapport confidentiel de l'Onu du 27 juin (cliquer ici pour le lire dans son intégralité) sur la situation en Somalie.Ce rapport (Report of the Monitoring Group on Somalia and Eritrea pursuant to Security Council resolution 2002) aborde des points intéressants comme l'engagement militaire des puissances étrangères ou l'action des sociétés de sécurité (PMSC).

Certaines de ces entreprises de sécurité ont recours aux services de "conciergerie" fournis par des firmes qui ont positionné des "armureries flottantes" au large de la Somalie et dans l'océan Indien. Une pratique qui permet de se passer des transferts/déchargements d'équipements dans des ports et ainsi d'éviter les désagréments suscités par des législations interdisant ce genre d'opérations.

Floating Armouries. Some countries bordering the Red Sea, Arabian Sea and Gulf of Oman, are virtually inaccessible for armed PMSCs, imposing severe restrictions or prohibitions under national law.13 Other States, such as Somalia and Eritrea, have been placed under UN arms embargos. Such constraints – as well as the desire of PMSCs to save time and money by avoiding port transits – have led to the emergence of privatelyowned ‘floating armouries’: typically older vessels (such as tugs, supply and research vessels), used as platforms for storing and transferring weapons and ammunition at sea, outside national territorial waters.14 Some 18 vessels are currently acting as floating armouries, deployed mainly in the Red Sea, Gulf of Oman and the Mozambique Channel.15 This new and highly profitable business for PMSCs is uncontrolled and almost entirely unregulated, posing additional legal and security challenges for all parties involved. In the absence of Flag State and/or Government oversight, some owners or operators of floating armouries do not accept any liability for personnel, weapons or equipment. And since proper inspection of such vessels is non-existent, there is no guarantee that minimum safety standards for the safety and storage of arms and ammunition are applied.
10 Information obtained from reliable source with direct links to the Government of Sri Lanka.
11 Port city in Poland.
12 Information and related documents obtained form maritime source May 2012.
13 Oman, Saudi Arabia, United Arab Emirates.
14 Some are reportedly also renting out weapons.
15 Owned or operated by the following companies: Ekitala International (South-Africa); FRC Sarmed (Egypt); Maritime guard Group RMC FZE (UAE); Gulf of Aden Group Transits / GoAGT (Seychelles); GAC Ltd. (UAE); Drum Cussac Ltd. (Jersey); Protection Vessels International Ltd. (UK); Ambrey Risk Ltd. (UK); Solace Global Maritime Ltd. (UK); Armed Piracy Defence (U.S.); Moran Maritime Group Ltd. (Russia); Djibouti Maritime Security Services Ltd. (Djibouti); Mercator International Ltd. (UK).


Les pages suivantes de ce rapport sont aussi à lire; elles traitent des violations des lois et réglements par des sociétés de sécurité maritime.

On notera parmi ces prestataires la présence de Djibouti Maritime Security Services qui disposerait de quatre de ces navires-armureries. Djibouti Maritime Security Service appartient à Bruno Pardigo qui vient de signer un partenariat avec la société française Strike Global Services pour fonder Sovereign Global Solutions (voir mon post du 1er juin).
http://lignesdedefense.blogs.ouest-fran ... ers-d.html
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par dil@w »

Piraterie : Berlin veut autoriser la présence de gardes privés sur ses navires de commerce
Après les officiers en charge de l’opération Atalante, décidée par l’Union européenne pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, c’est au tour de l’Otan, qui a lancé la mission Ocean Shield pour les mêmes raisons, de faire le même constant : les attaques pirates sont en net recul depuis le début de cette année.

« Nous obtenons de plus en plus de succès dans la réduction des menaces exercées par la piraterie somalienne, grâce à nos patrouilles incessantes, mais la communauté internationale doit continuer à échanger des idées et augmenter ses efforts pour éradiquer totalement le problème », a ainsi expliqué, le 21 juillet, le contre-amiral néerlandais Ben Bekkering, qui commande cette opération de l’Otan.

Mais si la menace diminue – le nombre de détournements de bateaux a chuté de 32% selon le Bureau Maritime International -, il n’en reste pas moins que la région demeure dangereuse et beaucoup d’armateurs sont tentés d’avoir recours aux services de sociétés militaires privées pour la protection de leurs navires. Ce qui a contribué, d’ailleurs, et selon l’amiral français Jean-Baptiste Dupuis, à réduire les actes de piraterie.

Mais pour cela, encore faut-il qu’ils en aient l’autorisation de leur pays d’origine, ce qui n’est pas le cas en France, où l’on privilégie la solution des Equipes de protection embarquées (EPE) fournies par la Marine nationale pour les navires les plus « sensibles ».

En Belgique, il y a une évolution à ce sujet. En mai dernier, le gouvernement belge a décidé de soumettre un projet de loi visant à autoriser les armateurs du pays à solliciter les services de gardes privés. Et l’Allemagne entend en faire de même, mais avec toutefois quelques restrictions.

L’enjeu pour Berlin, qui dispose d’une importante flotte maritime commerciale, est d’éviter que des armateurs choisissent un autre pavillon, ce qui leur permettrait d’engager des gardes privés.

L’autre raison de ce projet de loi part du constat selon lequel les pirates évitent de s’en prendre aux bâtiments avec des équipes de protection à bord. « Nous constatons que les bateaux embarquant des gardes privés armés ne sont plus la cible des pirates », avait affirmé, en février dernier, affirme Peter Vierstraete, le président de l’Association belge des armateurs.

En outre, les clients des armateurs en arrivent même à exiger la présence de gardes armés, afin de ne pas, comme on peut se l’imaginer, perdre leurs cargaisons dans une attaque pirate.

Cela étant, le gouvernement allemand veut encadrer strictement ce dispositif. « Nous voulons des équipes de sécurité fiables et bien formées, pas de desperados ni de mercenaires » a ainsi fait valoir Hans-Joachim Otto, le secrétaire d’État auprès du ministre fédéral de l’Économie et de la Technologie.

Ainsi, les sociétés militaires privées – allemandes et étrangères – devront obtenir un agrément de l’Office fédéral de l’économie et du contrôle de l’exportation (Bafa), valable pour seulement deux ans. Qui plus est, les armes lourdes et automatiques ne seront pas autorisées.
http://www.opex360.com/2012/07/23/pirat ... -commerce/
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Re: Lutte contre la piraterie Internationale

Message par dil@w »

L’opération Ocean Shield en peine de navires

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On avait sur ce blog commenté les lacunes capacitaires de l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) au début de l’année. Obstacles surmontés. Mais sa petite soeur de l’OTAN, « Ocean Shield », est aussi à la peine. Et de manière plus accrue et, semble-t-il, plus durable. L’opération anti-piraterie de l’OTAN végète en effet, actuellement avec seulement quelques navires – actuellement 3 voire 2. Taillée sur mesure pour la marine turque et danoise, elle continue de bénéficier d’un soutien régulier de ces pays : un ou deux navires turcs et la moitié de l’année d’un navire danois. Mais c’est à peu près tout…

Les autres alliés ont d’autres chats à fouetter et quand ils peuvent mettre un bateau de disponible, ils le mettent dans d’autres opérations – EUNAVFOR notamment – ou en bilatéral. Les Américains, eux-mêmes, semblent avoir d’autres priorités dans la région – avec notamment l’Iran – ou plus loin la Corée et la Chine. Et ils soutiennent déjà une autre opération, montée à leur initiative, la CTF 151. Quant aux Britanniques, la question est plus crue. Sous pression budgétaire constante, la flotte de Nelson est priée de bien cerner ses engagements ; elle ne dispose ainsi dans tout l’Océan indien que d’un seul navire en permanence. Et, là encore, la situation dans le détroit d’Ormuz requiert davantage son attention que la lutte contre la piraterie…

La logique opérationnelle et rationnelle commanderait de fermer cette opération en renforçant l’une ou l’autre des coalitions internationales. Mais il faudrait trouver une solution pour associer les marines turque et danoise, ou canadienne à l’opération européenne, par exemple. Ce qui n’est pas évident – le processus d’association de partenaires extérieurs à des opérations de l’UE est plutôt lourd. Et il se heurte à deux obstacles politiques de taille : l’opt-out danois en matière de défense d’une part ; le blocage turco-chypriote qui trouble les relations OTAN-UE de l’autre (et ce n’est pas près de changer sous présidence chypriote, sauf initiative de dernière minute). Pour un pays, comme la Turquie, cette opération – comme l’opération Active Endeavour – permet aussi de continuer à faire croiser des navires dans une zone régionale qu’il considère stratégique, sous un objectif louable (la lutte contre la piraterie ou la lutte contre le terrorisme). Enfin, la logique interne d’une organisation comme l’OTAN ne pèse pas en ce sens. Ce n’est jamais « facile de fermer une opération » explique un diplomate en poste à l ‘organisation.
http://www.bruxelles2.eu/piraterie-mari ... vires.html
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