Rafale

Venez parler des différents matériels militaires
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SUKHOI
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Re: Rafale

Message par SUKHOI »

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Amine Ind
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Re: Rafale

Message par Amine Ind »

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sadral
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Re: Rafale

Message par sadral »

Un Aspect très intéressant sur le potentiel d'évolution du Rafale
Rafale : la révolution dans l’évolution

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Ces dernières semaines, il semble que l’avion de combat français soit de nouveau entré dans le cœur des médias français, après des années de bashing incessant. Nombreux sont les quotidiens et journaux de renoms à vanter les mérites de notre chasseur national, alors que la signature d’un contrat n’a certainement jamais été aussi proche.
S’il est vrai que le Rafale possède des atouts qui font de lui un avion capable et accompli, et qu’il s’affiche au-dessus du lot dans certains domaines, il en est un qui n’est jamais abordé, mais qui pourtant mérite qu’on s’y attarde : son évolutivité.
Le Rafale a été conçu comme un avion dont le système d’arme, doté d’une architecture ouverte, est améliorable à l’infini –ou presque. Et là réside sa véritable force que seul le temps sera capable de dévoiler aux nombreux observateurs et détracteurs de ce programme, s’ils ne se limitent pas aux apparences d’un avion qui a volé pour la première fois il y a de cela plus de 20 ans.

Retour en arrière historique.

L’aviation de combat est née pendant la Première Guerre mondiale. À cette époque, et en partant de pratiquement zéro, chaque évolution technique avait pour conséquence une augmentation majeure des performances. C’est ainsi que les avions imaginés quelques mois plus tôt pouvaient devenir obsolètes en un instant, face à un ennemi mettant en ligne un avion nettement supérieur. Au début du vingtième siècle, la période de temps comprise entre l’idée d’un plan d’avion, la réalisation d’un prototype, puis de la production à plusieurs milliers d’exemplaires, et son retrait du service, pouvait s’écouler assez rapidement… De l’ordre de 3 à 4 ans.

Au fur et à mesure de l’avancée des techniques de l’aéronautique puis de l’arrivée des premiers systèmes d’arme, la durée (et donc le coût) de conception va s’allonger exponentiellement, ainsi que la durée de vie de ces appareils. Nous sommes progressivement arrivées jusqu'à une durée de conception d’un système d’arme complet entre 10 et 15 ans, voire beaucoup plus pour les programmes les plus complexes, comme le F-35 qui devrait dépasser les 20 ans. La durée de vie d’un avion dans une armée de l’air a également été allongée. Il n’est pas rare qu’un avion soit prévu pour durer 30 ans, et dans le cas des appareils de nouvelle génération, des chiffres comme 50 ans ne surprennent pas.

Évolutivité des avions de combat moderne

Un des meilleurs exemples que nous offre l’histoire en termes d’évolution d’un avion de combat est certainement le F-16. Du petit avion de combat de jour qu’il était à la fin des années 70, il est progressivement passé au statut d’avion à tout faire, la bête de somme de bien des armées occidentales, avec, grâce à ses derniers standards (Block60/61 émirati notamment) des capacités loin d’être égalées par nombre d’autres avions, même plus récents.
Mais si la cellule reste la même, à l’intérieur de l’avion, tout ou presque a changé. Tous les équipements électroniques composant le système d’arme (Radar, calculateurs, brouilleurs, récepteur d’alerte Radar, IFF, etc.) ont été remplacés. Si le constructeur de l’avion a fait l’économie de la conception d’une nouvelle cellule, motorisation, commandes de vol et tous les essais en soufflerie et en vol que cela nécessite, nous avons bien à faire à chaque fois à un système d’arme nouveau. Si l’avion a bel et bien évolué, il serait plus judicieux de parler de modernisation plutôt que d’évolution.
Tellement nouveau que 40 ans après, des avions neufs sortent toujours de sa chaine de fabrication. En 1975, qui aurait pu imaginer cela ? Et même encore aujourd’hui, cela reste un exploit. Un fait qui n’est pas unique et entre désormais dans l’histoire. La durée de vie d’un avion de combat dans son ensemble a augmenté exponentiellement. Car ce n’est plus les performances permises par le couple cellule/motorisation qui est devenu un facteur clé des performances de l’avion au combat, mais bel et bien son système d’arme.

Dassault Aviation : Technique des petits pas

Partant de ce constat, il serait tentant d’imaginer que les concepteurs du Rafale ont porté la philosophie de Marcel Dassault, la technique « des petits pas » sur la conception du système d’arme devant équiper l’avion.
La technique des « petits pas » est très simple à comprendre. Le fondateur de l’entreprise voulait prendre le moins de risque possible lors de la conception d’un avion. Ainsi, lorsqu’un nouvel avion était conçu, on utilisait toujours une motorisation existante. Si des progrès avaient été réalisés au niveau de l’aérodynamique, on ne changerait que les ailes tout en gardant la même cellule. Et c’est là toute l’histoire de la série des mystères jusqu’aux Mirage. Même la conception du démonstrateur technologique du Rafale n’est pas partie de zéro, puisqu’elle est en grande partie basé sur les acquis du regretté programme Super Mirage 4000.

Apporter cette philosophie sur un système d’arme n’est pas si simple. Surtout qu’avec l’avènement de l’informatique, tous les systèmes s’imbriquent entre eux. Le moindre changement pouvant avoir des répercussions sur l’ensemble des systèmes, les processus de tests et de validation sont complexes, longs et extrêmement rigoureux.
L’informatique évoluant sans cesse, tant en terme d’architecture matérielle que de langages informatiques, permettre de rendre réalisable l’évolution de tout un système pour les 30 ou 40 années à venir est une gageure.

Les concepteurs des systèmes du Rafale vont donc se reposer sur deux concepts bien implantés dans le domaine de l’informatique, mais rarement exploités dans l’aviation, et certainement jamais à cette échelle : la modularité, et la virtualisation.


Une architecture matérielle modulaire

Le principe de base de la modularité, sa définition même, est de pouvoir déplacer ou d’ajouter des éléments en fonction des besoins. On souhaite donc concevoir un système qui permette d’évoluer dans le temps, en ajoutant des « modules » de puissance supplémentaires lorsque cela s’avèrera nécessaire. Le Rafale sera doté d’un calculateur central dénommé MDPU (Modular Data Processing Unit), ou EMTI en français (Équipement Modulaire de
Traitement de l’Information). Chaque MDPU est composé matériellement d’un fond de panier comprenant 18 slots pouvant accueillir autant de modules.

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Dans le détail :
Chaque module étant composé d’une carte mère, d’un calculateur (processeur), et de mémoire vive.
Lors du passage à la quatrième tranche de production, les nouveaux Rafale furent livrés avec des modules plus puissant permettant de supporter le surcroit de charge de travail du système apporté par les différentes mises à jour matérielles, et faire face également aux plus grandes données générées dans le système de fusion de données par un Radar AESA capable de voir plus loin, et faire bien plus de choses en même temps.
En 2003, et pour la production du Rafale au standard F2, chaque module EMTI du Rafale était composé d’un processeur PowerPC 740 cadencé à 200Mhz, et accompagné de 64Mo de mémoire vive. En 2006, les modules embarquent désormais un Power PC 750 cadencé à 733Mhz, avec 256 Mo de mémoire.
En ce qui concerne le standard de production actuel, tout au plus savons-nous que les processeurs, toujours basés sur l’architecture Power, ont dépassé le Giga hertz et sont devenus multicoeur.

Les capacités de calcul dépendant de l’architecture matérielle embarquée dans le Rafale sont donc évolutives, et pratiquement sans limites. Si ce n’est le goulet que pourrait devenir la largeur du Bus du MDPU, problème qui n’est pas non plus sans solutions.

Et ce n'est pas fini. Car non seulement les modules de l'EMTI sont remplaçable par de plus puissants, mais Dassault Aviation a prévu large, car un second emplacement est disponible pour ajouter un second Rack EMTI...


Virtualisation des systèmes.

En revenant à l’exemple de la modernisation du F-16, chaque nouveau standard comprenait l’arrivée de nouveaux matériels, et de nouveaux logiciels devaient systématiquement être créés pour pouvoir les utiliser.
Pour simplifier à l’extrême, chaque logiciel est créé et dépend du matériel sur lequel il a été créé pour fonctionner. Comment s’assurer alors que le logiciel du Rafale puisse continuer à évoluer dans les décennies à venir, sans avoir besoin de tout réécrire si jamais le matériel change ? Réponse simple : la virtualisation !

La virtualisation permet une abstraction matérielle. Le logiciel fonctionne dans un environnement qui restera identique toute sa vie durant, et seule la partie logicielle (un hyperviseur) servant à faire le lien entre le matériel et cet environnement sera adaptée.

Lors de l’installation des premiers modules EMTI basés sur une nouvelle génération de processeur en 2006, les ingénieurs ont démarré le système, et… tout a fonctionné du premier coup ! Si des tests poussés sont effectués afin de s’assurer de la non-régression des systèmes de l’avion, aucune réécriture de code des logiciels dont dépend le système d’arme du Rafale n’a été nécessaire.

Rafale Update

Le développement des logiciels n’est jamais arrêté concernant un avion de combat. Avec l’ajout permanent de nouveaux armements, équipement, ou pour répondre à l’apparition de nouvelles menaces, le système de combat évolue sans fin. Les améliorations logicielles sont livrées sous la forme de standard. Il y a les standards principaux F1/F2/F3, chacun subdivisé en sous-standards. Actuellement, le standard en service est le F3’ (prime).
La mise à jour d’un Rafale est réalisée en quelques heures seulement via le branchement d’un ordinateur sur l’avion. S’ensuit une vérification des systèmes et l’avion est de nouveau opérationnel !
Lorsque le standard F3R devra être opérationnel en 2018, l’ensemble des avions de l’Armée de l’Air et de la Marine Nationale seront alors mis au dernier standard de la même façon, et tous seront capables de jouer avec la nouvelle nacelle de désignation laser de Thales, ou de tirer les nouveaux missiles très longue portée Meteor.

Du matériel « Plug & Play »

À la façon d’un ordinateur, un Rafale reconnait automatiquement le matériel qui lui est associé. Cela fait désormais partie du quotidien dans l’informatique. Vous ne vous posez pas la question, lorsque vous branchez un clé USB sur votre ordinateur, s’il faut l’installer ou pas… Et pourtant, il n’y a pas si longtemps que cela, l’ajout de n’importe quel matériel ou périphérique nécessitait une certaine dose de patience pour « apprendre » à l’ordinateur à utiliser le nouveau périphérique.

Le matériel du Rafale a également évolué. Comme nous l’avons vu plus haut, les modules de l’EMTI livrés récemment sont plus puissants que ceux installés dans les avions les plus anciens. Ainsi, il est possible d’interchanger des modules entre les avions plus récents et d’autres plus anciens afin que la puissance de calcul moyenne soit équivalente dans tous les avions en parc. De cette façon, l’armée de l’air met à jour tous ces avions de manière plus ou moins homogène sans avoir besoin de racheter de nouveaux modules. Merci le Plug & Play ; mais cela va beaucoup plus loin que ça.

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Le C137 fut le premier Rafale à sortir de la chaîne d'assemblage de Mérignac avec le tout nouveau radar à antenne active RBE2, en octobre 2012. Mais il n'en profitera pas longtemps car le RBE2 AESA sera démonté puis remonté dans un appareil biplace dans les heures qui ont suivi sa livraison, afin de mener des essais en vol avec un membre d'équipage supplémentaire. Merci le Plug&Play !


Les avions de la quatrième tranche de production sont livrés depuis la fin de l’année 2013. Ils embarquent de nouveaux « périphériques » augmentant très sensiblement les capacités de combat de l’avion, comme le DDM-NG ou le Radar RBE2 AESA équipé d’une antenne active. Ces équipements sont chers, et l’état des finances actuelles de l’armée de l’air ne permet certainement pas d’en acheter pour mettre tous les Rafale à jour. Mais pour maximiser le niveau opérationnel du parc, et lorsqu’un avion de la quatrième tranche est indisponible pour raison de maintenance par exemple, il est tout à fait possible de démonter le nouveau Radar, puis de le monter sur un avion des premiers avions livré en 2005. Étant donné que le logiciel de celui-ci est à jour, il n’aura aucun mal à reconnaitre et à exploiter le plein potentiel de son nouveau périphérique. Durée de l’opération, moins de trois heures !

Synthèse et conclusion :

Avec l’EMTI, la virtualisation et sa gestion des périphériques, le Rafale a été conçu comme une plateforme à très fort potentiel d’évolution. Bien que tous les avions puissent être modernisés profondément pour acquérir des capacités modernes, aucun pour le moment ne peut se targuer d’offrir un si haut niveau d’intégration, lui permettant d’évoluer aussi facilement, et donc à moindre coût. Pour s’en apercevoir, il suffit de regarder la concurrence.

Saab a lancé un programme de modernisation important de son Gripen. Hormis la modification de sa structure qui permettra d’emporter un moteur plus puissant et plus de carburant, la majorité des équipements électroniques sont différents. Outre le fait que les efforts de développement sont importants, et en ne parlant pas de modification structurelle, les anciens avions ne bénéficieront pas des améliorations, sauf à repasser par la case « usine ».

Plus proches du Rafale, nous avons l’Eurofighter, qui a été conçu selon une méthodologie plus traditionnelle. Ainsi, les avions des tranches de production 1, 2 et 3 possèdent chacun des standards logiciels et matériels qui leur sont propres (sans parler de la pléthore de sous-standards). La flotte n’est donc pas homogène, et cela conduit à une perte d’efficacité opérationnelle d’une part, une diminution de la durée de vie utile des premiers avions d’autre part, mais est également devenu un casse-tête logistique qui explique en partie le coût élevé du maintien en conditions opérationnel de ces avions. Voir l'article : Tempête sur le Typhoon.
Il y a également le cas du F-35 qui développe deux standards logiciels possédant les mêmes capacités, mais sur du matériel différent. Le Block 2F est en effet l’équivalent pour le F-35B du block 3I du F-35A, mais les deux avions ne disposent pas du même matériel…

Avec un couple cellule/motorisation offrant de bonnes performances, et un système d’arme à même de pouvoir évoluer sans aucune limite, le Rafale offre à ses utilisateurs un système d’arme tellement évolutif que la perspective du remplacement de l’avion est devenue secondaire… Le Rafale est appelé à se succéder à lui-même, pendant de nombreuses années encore.
http://www.portail-aviation.com/2014/12 ... ution.html
Dernière modification par dil@w le 10 décembre 2014, 00:58, modifié 1 fois.
Raison : avec l'URL c'est mieux ;)
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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anzar
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Re: Rafale

Message par anzar »

Rafale : un succès avec l'Egypte après une longue liste de déconvenues

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Le Point - Publié le 12/02/2015 à 20:51
Depuis 2002, les tentatives d'exportations de l'avion de combat français s'étaient soldées par six échecs cuisants. D'autres négociations sont cependant toujours en cours.
L'exportation du rafale était jusqu'à aujourd'hui une suite d'échecs. L'exportation du rafale était jusqu'à aujourd'hui une suite d'échecs. © JEAN-LUC BRUNET / ECPAD / AFP

La vente de 24 avions de chasse Rafale de Dassault Aviation à l'Egypte, qui doit être conclue lundi au Caire, est un premier succès à l'exportation de l'avion de combat français après plusieurs années d'espoirs et de déconvenues. L'appareil a essuyé six échecs à l'export depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises, mais conserve ses chances dans plusieurs compétitions encore en cours.

Février 2002 : Pays-Bas. Première participation à un appel d'offres, mais La Haye, traditionnellement client des Etats-Unis, choisit l'appareil américain F-35 JSF de Lockheed-Martin pour remplacer ses F-16.

Avril 2002 : Corée du Sud. Allié des Etats-Unis en Asie, le pays passe commande à Boeing de 40 chasseurs bombardiers F-15, au détriment du Rafale, principal concurrent de l'appareil américain.

Septembre 2005 : Singapour conserve le parapluie américain et choisit le F-15 américain au détriment du Rafale pour compléter sa flotte de chasse.

Octobre 2007 : Maroc.
Principal revers pour le Rafale qui perd au Maroc, pays traditionnellement proche de la France, devant le F-16 américain. Un contrat d'un montant estimé à 2,4 milliards d'euros pour 24 appareils. L'appareil français partait pourtant favori.

Novembre 2011 : La Suisse choisit le Gripen suédois pour remplacer ses F18, au détriment du Rafale et du Typhoon. Le Rafale avait pourtant emporté haut la main toutes les évaluations face à ses concurrents. Au final, les citoyens helvétiques rejettent le 18 mai 2014 par référendum le projet d'achat de 22 exemplaires de l'avion de combat suédois, bien moins cher.

Juin 2012 : L'Inde
et Dassault entrent en négociations exclusives pour un gigantesque contrat portant sur l'achat de 126 Rafale, estimé au départ à 12 milliards d'euros. L'appareil français a été préféré au Typhoon du consortium européen. Les négociations extrêmement techniques avec un transfert massif de technologies sont toujours en cours.

Novembre 2012 : Emirats arabes unis. Le Rafale bien placé pour remplacer les 60 Mirage 2000-9 qui équipent l'armée de l'air des Emirats. La compétition est toujours en cours.

Août 2013 : Qatar. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, indique que le Qatar et "d'autres pays" sont intéressés par l'achat d'avions de combat Rafale de Dassault Aviation. Concernant l'émirat, pays proche de la France, le marché porte sur 36 appareils.

Décembre 2013. Le Brésil met fin à plus de dix ans de négociations et de reports en choisissant le Gripen NG suédois, aux dépens du Rafale et du F/A-18 Super Hornet de l'américain Boeing, pour un contrat de 4,5 milliards de dollars.

Février 2015 : L'Egypte offre au Rafale son premier contrat à l'export : Paris et le Caire se mettent d'accord pour la fourniture de 24 appareils - ainsi qu'une frégate FREMM de DCNS - pour un montant d'environ 5 milliards d'euros.

Par ailleurs, le Rafale n'a pas pu concourir en 2006 en Arabie saoudite en dépit des efforts du président de la République Jacques Chirac. Riyad, qui se fournit traditionnellement au Royaume-Uni ou aux États-Unis, a refusé de lancer un appel d'offres pour l'acquisition de 72 avions de chasse, qui aurait permis au Rafale d'entrer en compétition. Elle choisit l'Eurofighter Typhoon, construit par le britannique BAE Systems, l'européen EADS et l'italien Finmeccanica.
http://www.lepoint.fr/societe/rafale-un ... 637_23.php
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sadral
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Re: Rafale

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« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Rafale

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Le rafale dans le détail
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Source: usinenouvelle.com
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Re: Rafale

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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Re: Rafale

Message par sadral »

Radar AESA RBE2 de THALES
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« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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Re: Rafale

Message par dawestsides »

Le Rafale en lice pour remplacer les F-5

http://m.thejakartapost.com/news/2015/0 ... nsfer.html

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geronimo
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Re: Rafale

Message par geronimo »

dawestsides a écrit :Le Rafale en lice pour remplacer les F-5
C'est pour l'indonesie Air force
:algerie01: :algerie01: :algerie01:

guidher
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Re: Rafale

Message par guidher »

Rafale : Thales réduit la boucle du renseignement
La rapidité de la boucle de diffusion et du traitement du renseignement acquis par les capteurs aériens est primordial pour l’efficacité des opérations. Répondant à un plan d'études amont (PEA) de la DGA notifié en avril 2014, Thales a développé une solution afin que le Rafale puisse transmettre beaucoup plus rapidement qu'avant les images de son pod de reconnaissance Reco-NG.
Une transmission rapide d'informations prises sur un théâtre d'opérations vers un centre de commandement et de contrôle (C2) permet une prise de décision et donc d'action beaucoup rapide. Baptisée Daétris, la solution développée par Thales répond à un besoin exprimé suite aux opérations en Libye et au Mali.
Le pod Reco-NG du Rafale dispose déjà d'une capacité de transmission hertzienne de son flux d'images (TMA6000) captées lors d'opération de reconnaissance. Problème : cette transmission n'a qu'une portée limitée. Le Porte-avions Charles de Gaulle ou une base avancée déployée au sol peuvent capter les images du pod du Rafale jusqu’à une distance de 150 à 200 km, soit tout de même bien avant le retour de l’aéronef au sol. Reste qu'au delà de cette distance, le Rafale ne peut transmettre, d'où le risque d'une perte réelle d'intérêt des informations captées par le Rafale, notamment pour les « time sensitive target ».
Grâce à la solution de Thales, le pod pourra désormais transmettre sa production vers un avion ravitailleur en vol doté d'une antenne supplémentaire. A bord, une console SAIM (système d'aide à l'interprétation multicapteurs) sera installée avec un opérateur qui sélectionnera les images les plus pertinentes afin de ne pas saturer la liaison SATCOM du tanker (déjà en place), qui dispose d'un débit plus lent.
Les images pourront ainsi être reçues en un temps record par un C2 avant (déployé sur le théâtre) et arrière (centre des opérations aériennes de Lyon Mont Verdun), ainsi que par la communauté du renseignement (DRM, DGSE, etc). Thales estime ce gain de temps à un facteur 4, ce qui dans un contexte militaire permet un avantage significatif.
Les vols à bord d'un tanker des forces aériennes stratégiques interviendront courant de l'été prochain, pour une campagne d’essai de 12 mois d'expérimentations menées par le CEAM (Centre d'Expériences Aériennes Militaires).
D'autant plus qu'une telle solution ouvre d'autres horizons, et le Rafale pourrait, par exemple, transmettre des images vidéo d'un pod de ciblage. Le MRTT d'Airbus sera lui, équipé de série de cette capacité.
http://www.air-cosmos.com/2015/03/27/31 ... seignement
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dawestsides
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Re: Rafale

Message par dawestsides »

geronimo a écrit :
dawestsides a écrit :Le Rafale en lice pour remplacer les F-5
C'est pour l'indonesie Air force
oui c'est ce que j'ai dis :)
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sadral
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Re: Rafale

Message par sadral »

Rafale : l'avion français passe la barre des 80 commandes à l'export

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Dassault Aviation possède désormais 84 commandes de Rafale à l'export. © Dassault Aviation


En l'espace de trois mois, le Rafale vient d'obtenir trois succès de rang à l'export. Après l'Egypte et l'Inde, c'est au tour du Qatar de se prononcer en faveur de l'avion de combat français. La nouvelle a été confirmée dans un communiqué, ce 30 avril, par le Président de la République François Hollande. Le petit état du Golfe va ainsi s'engager pour l'achat de 24 Rafale auprès de Dassault Aviation, pour plus de 6 milliards d'euros.

Avec ce contrat, qui doit être finalisé le 4 mai à Doha, le Rafale atteindra les 84 commandes internationales. Elles représentent désormais près du tiers des ventes totales de Rafale, avec les 180 appareils déjà achetés par la France (sur un objectif final de 225 avions de combat, défini par le Livre blanc de la Défense en 2013).

Autant de succès qui vont poser de nouvelles contraintes à Dassault Aviation au niveau de la production. L'avionneur va devoir opérer une montée en cadence pour honorer ces contrats. Peut-être la France va t-elle mettre sur pause ses livraisons de Rafale, ce qui ne sera pas sans conséquence sur les capacité de l'armée de l'air.... Cela pourrait passer par l'ouverture d'une deuxième ligne d'assemblage. A l'heure actuelle, seuls 11 appareils sont produits par an (chiffres 2013 et 2014).

Dassault doit encore livrer une quarantaine d'avions à la France - en attendant une possible commande additionnelle. L'Egypte va recevoir ses premiers exemplaires dès cet été. ils seront prélevé sur le quota d'avions prévu pour l'armée de l'Air française en 2015. Les livraisons au Qatar devraient débuter en 2017, tandis que l'Inde négocie toujours son calendrier. New Delhi semble néanmoins pressé de voir ses premiers avions arriver.

Pour rappel, l'Egypte avait été la première à s'engager pour 24 appareils à la surprise générale, le 16 février 2015. Elle avait été suivie par l'Inde le 10 avril dernier, avec une annonce de 36 exemplaires (hors du cadre de l'appel d'offre MMRCA), le contrat devrait être bientôt finalisé.
http://www.air-cosmos.com/2015/04/30/33 ... a-l-export
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Rafale

Message par sadral »

Apparemment il y aura un 4 éme client et c'est surement les émiratis
Rafale à l'export : Laurent Fabius émet l'idée d'un quatrième contrat

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Quelques heures après l’annonce du contrat portant sur l'achat de 24 Rafale de Dassault par le Qatar, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius s'est confié en exclusivité pour L'Usine Nouvelle sur ce troisième succès. Il loue la qualité de la technologie française mais laisse surtout entendre qu'il pourrait y avoir prochainement d'autres bonnes nouvelles pour l'avion de combat de Dassault. Il sera lundi, avec le président de la République au Qatar, et il pourrait faire étape aux Emirats Arabes Unis, un autre "prospect" pour l'avion français.


Le ministre des Affaires étrangères laisse surtout entendre que la série pourrait ne pas s’arrêter là… "Jamais deux sans trois" avait-il dit après le contrat indien, "jamais trois sans quatre", affirme-t-il, et pas seulement pour la boutade. Il sera, avec François Hollande, dans le golfe Persique dès ce lundi pour la signature avec le Qatar. Un voyage qui pourrait aussi contenir une étape dans les Emirats Arabe Unis, pays qui cherche à remplacer sa flotte de Mirage 2000 et où Laurent Fabius s’est déjà rendu mi-avril, entouré d’une délégation d’entreprises tricolores.

L'Usine Nouvelle - Le Qatar vient d'acheter 24 Rafale de Dassault, c'est le troisième contrat coup sur coup, quelle est votre réaction ?

Laurent Fabius - Cela prouve notamment la grande qualité de la technologie française et des équipes de notre diplomatie économique. Nous sommes très heureux de ces contrats successifs car ce sont des succès de l'équipe de France de l'export, des emplois créés et préservés avec l’action de l'industriel, du ministère de la Défense et le travail que nous faisons ici aux Affaires étrangères. Cela montre les liens stratégiques et anciens que nous avons avec ces trois pays : l'Egypte, l'Inde et le Qatar. Nous nous rendrons d'ailleurs avec le président de la République lundi 4 mai au Qatar (pour la signature du contrat, ndlr).

Comment expliquer que, tout à coup, le Rafale a réussi à percer à l'export ?

Pardon pour cette évidence, mais n'achètent cet avion que les pays qui en ont un réel besoin compte tenu de leur voisinage et de la réalité stratégique. Pour certains prospects dont on a pu parler dans le passé, le Rafale ne correspondait sans doute pas tout à fait aux attentes des pays concernés. Si on veut vendre, il faut que le produit soit excellent, compétitif – il l’est – et que le client en ait vraiment besoin. Un très bon travail a été accompli. C'était une affaire de longue haleine. Et le fait que l'on ait pu travailler en réseau a été important. Il existe aussi une situation géostratégique favorable à ces matériels, à quoi j’ajoute que la politique de la France sur la scène internationale est en général appréciée.

Le contrat égyptien a constitué un déclic, un signal pour les autres prospects ?

Bien sûr, mais il s’est surtout produit une convergence des situations. Les pays acquièrent plus facilement des matériels qui ont déjà été vendus, mais la période, et cela joue, est stratégiquement favorable.
Vous aviez dit après l'annonce du contrat indien "jamais deux sans trois" renouvelez-vous votre prophétie ?
J’aimerais maintenant pouvoir changer de proverbe et dire "jamais trois sans quatre". Ce n’est pas seulement une boutade. Restons concentrés, bien coordonnés, et actifs.
http://www.usinenouvelle.com/article/ra ... at.N327815
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Rafale

Message par sadral »

Le Rafale au Bourget 2015 avec les missiles Meteor, AASM, Scalp, son canon de 30 mm et les pods Damocles et NG Areos
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« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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