Actualités Chinoises

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Shanghai : à la découverte du lieu principal de la 1re Foire internationale des importations de Chine .





Photo aérienne prise le 19 octobre 2018, montrant le Centre national des expositions et congrès (Shanghai), lieu principal de la prochaine Foire internationale des importations de Chine (China International Import Expo, CIIE), qui aura lieu du 5 au 10 novembre à Shanghai (est de la Chine).

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Expert : les ALE bilatéraux pourraient être une nouvelle opportunité .





La politique commerciale américaine est à la croisée des chemins et l’administration Trump se concentre désormais sur la promotion d’accords de libre-échange (ALE) bilatéraux. Ce peut être une bonne opportunité pour que Beijing établisse un réseau de libre-échange mondial avec des normes élevées et la Chine doit la saisir.

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Le président américain Donald Trump n’est pas un grand partisan des ALE multilatéraux. En l’absence d’avancées fondamentales dans les négociations multilatérales, de plus en plus d’économies ont voulu poursuivre avec des ALE bilatéraux. La Commission européenne a récemment soumis à l’approbation une ALE avec le Vietnam, ce qui montre une fois de plus que les négociations bilatérales sont un moyen important des pays pour soutenir le libre-échange.

La Chine soutient fermement le système de commerce multilatéral, mais elle doit désormais saisir les opportunités de négociations d’ALE et mettre sur table ses avantages. Le marché américain des consommateurs est l’un des plus solides au monde. Washington possède donc un poids économique, qui lui permet de forcer ses partenaires à renégocier les ALE et d’inclure des dispositions en faveur de ses intérêts dans les futurs accords bilatéraux.

Avec son principe directeur « America First » (« L’Amérique d’abord »), l’administration Trump contraint les partenaires commerciaux des Etats-Unis à payer un prix plus élevé pour jouir d’un libre accès au marché américain. Cela signifie que le marché des consommateurs est désormais un élément de négociation présentant une plus grande valeur lors de discussions sur des ALE bilatéraux.

Il s’agit d’une opportunité pour la Chine, où 40 années de développement économique ont engendré une classe moyenne grandissante et un marché des consommateurs florissant. De nombreux pays veulent que la Chine ouvre davantage ses marchés, de façon à tirer parti du potentiel de l’économie chinoise. Avec l’immensité de son marché des consommateurs, la Chine devrait devenir un partenaire populaire dans les futures négociations bilatérales de libre-échange.

La Chine doit s’ouvrir à cette tendance en renforçant les négociations bilatérales avec ses partenaires et en soutenant la consommation. Alors que le pays tente de restructurer son économie vers un modèle davantage tiré par la consommation, la hausse des dépenses des consommateurs devrait aider le pays à obtenir plus d’avantages dans l’écriture des règles du commerce mondial.

Nous sommes dans une nouvelle ère, où les discussions sur les ALE bilatéraux servent de force motrice pour promouvoir le libre-échange. Il est possible que les ALE bilatéraux aident les économies majeures, comme les Etats-Unis, l’Union européenne et la Chine, à développer leurs propres réseaux de libre-échange. Cela soutiendra un monde multipolaire en matière de commerce et préviendra l’hégémonie unipolaire des Etats-Unis.

Ainsi, l’influence des Etats-Unis va probablement être diluée. La Chine doit saisir cette opportunité pour promouvoir le libre-échange et poursuivre une plus grande reconnaissance mondiale de son économie.


Par Hu Weijia

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Le gouvernement va évaluer les liaisons ferroviaires avec l'Europe .





Le gouvernement met actuellement en place un système d'évaluation des itinéraires de trains de marchandises Chine-Europe, afin de parer aux risques liés à la concurrence des prix et aux subventions des administrations locales, qui devraient être réduites de 10 % par an à partir de 2018, selon les hauts régulateurs financiers du pays.

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Les subventions publiques allouées aux trains de fret Chine-Europe devraient être plafonnées à 50 % par rapport aux coûts des chemins de fer nationaux, et les subventions devraient être réduites de 10 % par an par rapport au niveau de 50 % en 2018, pour répondre aux prescriptions du Ministère des finances.

« Si des résultats fructueux ont été obtenus grâce à un soutien politique important de la part de l’initiative de « La Ceinture et la route », des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer l'efficacité des opérations, empêcher l'expansion aveugle des voies ferrées et réduire les coûts d'exploitation », a déclaré Ning Jizhe, directeur adjoint de la Commission nationale du développement et de la réforme de Chine. Un certain nombre d'indices mesurant les procédures de dédouanement devraient être inclus dans le système, selon la commission.

Lancé en 2011, le service des trains de fret Chine-Europe a connu une expansion rapide au cours de ces dernières années, bénéficiant d'un soutien politique solide, de nombreuses destinations ayant été associées à l'initiative de « La Ceinture et la Route ».

Un certain nombre de villes du sud et du centre de la Chine ont été reliées à 34 villes européennes, de Chongqing à Duisburg en Allemagne, et de Xiamen à Budapest en Hongrie. Ces itinéraires n'existaient pas il y a dix ans. Davantage de liaisons devraient être ouvertes au cours des trois à cinq prochaines années, notamment à destination de la Turquie, du Vietnam et du Cambodge.

Les trains reliant les continents ont aidé les entreprises à exporter des marchandises par des itinéraires ferroviaires plus efficaces pour se rendre en Europe, avec des délais variant de 15 à 18 jours, aidant ainsi les exportateurs à gagner du temps par rapport au fret maritime qui prend souvent deux fois plus de temps.

Pour promouvoir les projets ferroviaires, le gouvernement a octroyé des subventions afin d’aider les opérateurs ferroviaires à couvrir leurs coûts. « C’est une bonne idée de fournir des subventions au tout début du développement, mais ces projets devraient finalement être exploités selon les règles du marché », a déclaré Xiao Zhiqiang, ingénieur en chef de la société Shanxi Energy and Traffic Investment. « Des plans plus minutieux sont nécessaires pour améliorer le régime de subventions. »

Depuis 2011, plus de 11 mille trajets ont été effectués entre la Chine et 15 pays européens, transportant 920 mille tonnes métriques de marchandises, selon la Commission nationale du développement et de la réforme de Chine.

China.org.cn

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Les entreprises chinoises du nucléaire s’engagent à être autonomes .







Les entreprises majeures de l’industrie nucléaire en Chine ont annoncé, qu’elles étaient confiantes dans leur capacité à gérer les nouvelles restrictions américaines visant les exportations nucléaires vers la Chine, soulignant le fait que le développement nucléaire de la Chine était autonome et que les restrictions n’auraient pas d’impact sur les projets de centrales nucléaires au Royaume-Uni. Elles ont également indiqué, qu’elles pourraient utiliser les voies légales pour préserver leurs intérêts légitimes.

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Dimanche, les analystes chinois ont indiqué que les entreprises nucléaires d’Etat en Chine n’étaient « pas comme ZTE » et ne subiraient pas de plein fouet les restrictions américaines. Selon eux, l’administration Trump perd juste des opportunités de faire entrer les entreprises nucléaires américaines sur le marché chinois.

Après que l’administration Trump a annoncé jeudi dernier qu’elle restreindrait fortement les exportations de technologies nucléaires civiles vers la Chine, la China National Nuclear Corporation (CNNC) et la China General Nuclear Power Corporation (CGN) ont répondu sur leurs comptes WeChat, respectivement vendredi et samedi derniers.

Jeudi, le New York Times avait indiqué, que l’annonce de l’administration Trump mélangeait les mises en garde sécuritaires avec des plaintes de longue date, selon lesquelles la Chine « continue de voler les technologies liées au nucléaire des entreprises américaines pour bénéficier aux entreprises d’Etat chinoises ».

Les Etats-Unis ont affirmé que la Chine « convoitait activement [leur] technologie nucléaire avancée pour la détourner vers une utilisation militaire dans son sous-marin nucléaire troisième génération, dans le développement d’un porte-avion à propulsion nucléaire et dans l’utilisation de plateformes duelles stratégiques nucléaires, comme de petits réacteurs modulaires et des centrales nucléaires flottantes pouvant être déployées en mer de Chine méridionale », rapportait vendredi CNN.

Samedi, la CGN a déclaré sur son compte Weibo : « Nous ne comprenons pas si les allégations avancées par les Etats-Unis sont basées sur des faits avérés ou sur une décision judiciaire, qui a déjà pris effet. [Cependant], celles-ci sont toutes infondées et [la CGN] se réserve le droit de prendre des mesures légales pour protéger ses intérêts légitimes. »

Les technologies nucléaires civiles et militaires utilisent des normes très différentes. Il est impossible et irréaliste pour la Chine de développer ses projets nucléaires militaires par le biais de la coopération nucléaire sino-américaine, a déclaré Song Zhongping, un expert militaire et commentateur télévisé.

« L’annonce des Etats-Unis n’est qu’une autre mesure jouant sur la "théorie de la menace chinoise", qui est totalement infondée. Sans les importations américaines, la Chine continuera de coopérer avec d’autres partenaires, et l’administration Trump ferme juste une opportunité commerciale pour les entreprises nucléaires américaines sur le marché chinois », expliquait dimanche Song Zhongping.

« La CGN et la CNNC ne sont pas comme ZTE. Elles sont très autonomes et ne se laisseront pas intimidées », indiquait également un expert de l’industrie nucléaire basé à Beijing et souhaitant rester anonyme.

« Elles ont cependant besoin de préparer un plan de secours, au cas où les restrictions américaines auraient un impact sur la coopération chinoise avec les autres pays », a-t-il ajouté.

Une autonomie forte

La CGN a également indiqué sur son compte Weibo, que la coopération en matière de centrales nucléaires avec le Royaume-Uni ne sera pas affectée : « Le projet en cours avec le Royaume-Uni n’utilise pas de technologies nucléaires américaines », et les exportations chinoises de technologies nucléaires sont sous supervision rigoureuse. « Nous allons continuer à faire avancer le projet nucléaire au Royaume-Uni avec nos partenaires », souligne-t-elle.

La CGN et la CNNC continuent de développer les projets des centrales nucléaires de Hinkley Point C et de Bradwell au Royaume-Uni. Ces deux entreprises majeures du nucléaire chinois promeuvent conjointement un réacteur avancé de troisième génération, connu sous le nom « Hualong One », à leurs clients étrangers. La CGN ambitionne de déployer cette technologie dans la centrale de Bradwell, indiquait dimanche dernier le Réseau de télévision mondial de Chine (China Global Television Network).

Vendredi, la CNNC a indiqué sur son compte WeChat : « Le Hualong One est basé sur une technologie nucléaire de troisième génération avec des droits de propriété indépendants chinois. Son taux de localisation dépasse les 85 % et il dépend peu des importations américaines. Les nouvelles restrictions américaines n’affecteront pas le Hualong One. »


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Début de la Semaine de l’innovation et de la création d’entreprise à Beijing .





Organisées pour mettre en avant le niveau de l’innovation, des nouvelles entreprises et la qualité du développement en Chine, les activités de la Semaine nationale de l’innovation et de la création d’entreprise ont été lancées le 9 octobre dans le quartier innovateur pilote de Zhongguancun à Beijing, le même jour qu’à Chengdu, ville principale de l’événement.

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Durant cette semaine du 9 au 15 octobre, une vingtaine de séances de démonstrations et d’activités, dont notamment une exposition de plus de 600 innovations réalisées par plus de 300 entreprises, permettront de découvrir le rôle des innovateurs et des créateurs d’entreprises, les nouvelles pratiques innovantes, et les efforts de Beijing pour devenir le centre technologique et innovatif du pays.

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Croissance remarquable du transit de marchandises au port de Lianyungang depuis le début d’année .





Depuis le début de cette année, Lianyungang, port principal du Jiangsu, a entrepris beaucoup d’efforts dans l’exploitation de marchés étrangers, la promotion commerciale et l’amélioration des fonctions et de la qualité de ses services. Il a pu ainsi maintenir une stabilité des ressources en matières premières d’une part, exploiter de nouvelles ressources plus rentables de l’autre, et élargir l’éventail de ses services pour couvrir une variété plus riche de petites marchandises. Le tonnage des marchandises de transit a ainsi connu une croissance de 2,4% pour s’élever à 1770,6 milliards de tonnes.

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[Henri K.]

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La coopération sino-japonaise sur les marchés tiers est cruciale à la défense du libre-échange .





Des entreprises chinoises et japonaises sont sur le point de signer plusieurs dizaines d'accords commerciaux lors de la visite très attendue du premier ministre japonais Shinzo Abe à Beijing cette semaine. Cela devrait renforcer les liens économiques face au protectionnisme croissant des États-Unis, ont estimé mardi des analystes.

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M. Abe devrait arriver jeudi à Beijing pour une visite de trois jours, qui sera la première visite officielle d'un premier ministre japonais en près de sept ans. Ce voyage, qui intervient à un moment où l’économie mondiale est confrontée à une grande incertitude en raison des mesures protectionnistes prises par les États-Unis qui déstabilisent les marchés mondiaux, pourrait renforcer les liens et contribuer à atténuer la pression exercée par les États-Unis sur les deux plus grandes économies asiatiques.

Au cours de sa visite, le premier ministre japonais rencontrera les dirigeants chinois et participera à une réception marquant le 40e anniversaire de la signature du Traité de paix et d'amitié sino-japonais, ainsi qu’à un forum inédit sur la coopération bilatérale sur les marchés tiers, a indiqué Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

« La Chine est en train de mettre en place de nouvelles mesures d'ouverture. Cela apportera sans doute beaucoup d'opportunités et ouvrira de meilleures perspectives à la coopération économique et commerciale entre la Chine et le Japon », a ajouté Mme Hua lors de son point de presse de mardi.

Une coopération économique renforcée

Selon Zhou Yongsheng, professeur à l'Institut des relations internationales de l'Université des affaires étrangères de Chine, le point culminant du voyage sera la signature d’accords de coopération économique entre entreprises des deux pays, en particulier en vue de projets sur des marchés tiers dans le cadre de l'initiative des Nouvelles Routes de la soie.

« Plusieurs dizaines de contrats doivent être signés lors de la visite de Shinzo Abe », a déclaré M. Zhou au Global Times mardi.

« Il y a de grandes possibilités de coopération bilatérale dans le cadre des Nouvelles Routes de la soie et je pense que le voyage élargira la collaboration à cet égard », a-t-il ajouté.

En dépit de sa précédente réticence à participer aux Nouvelles Routes de la soie, le gouvernement japonais se montre désormais plus réceptif à l’initiative, en partie parce que les entreprises japonaises s’estiment perdantes et souhaitent une plus grande coopération avec la Chine.

Au cours du voyage de M. Abe, des entreprises chinoises et japonaises signeront plusieurs accords de coopération sur des projets dans des pays tiers, notamment un projet de développement urbain dans une zone économique spéciale de Thaïlande, un projet ferroviaire entre la Chine et l'Europe et des projets de production d'énergie solaire et éolienne, selon les médias.

Chen Zilei, directeur du Centre de recherche sur l'économie japonaise de l’Université de commerce international et d’économie de Shanghai, a prédit que pour alléger la pression exercée par les États-Unis, la Chine et le Japon sont susceptibles de signer un accord d’échange de devises portant sur plus de 200 milliards de yuans (28,8 milliards de dollars).

« Cela aura pour but d’aider les entreprises chinoises et japonaises à gérer les risques de change liés aux actions protectionnistes des États-Unis », a déclaré M. Chen au Global Times, en ajoutant que la Chine et le Japon explorent conjointement les marchés des pays tiers, un élément crucial de la défense de la mondialisation économique.

La Chine et le Japon ont tous deux été visés par l’augmentation des droits de douane par les États-Unis.

Les droits de douane ont causé une opportunité de resserrer les liens entre les deuxième et troisième économies mondiales, afin de défendre le système commercial mondial, selon les analystes.

« Les frictions commerciales causées par les États-Unis ont mis en évidence la nécessité pour les deux pays d'élargir leur coopération économique bilatérale », a déclaré M. Zhou, en ajoutant que « la Chine ne devrait pas s’attendre à ce que le Japon s'oppose publiquement aux États-Unis, car le Japon est un allié politique militaire de ces derniers ».

M. Chen est aussi d’avis que même si le Japon est d'accord avec la Chine sur la nécessité de protéger le multilatéralisme et le libre-échange, il est peu susceptible de prendre des mesures qui pourraient fâcher les États-Unis.

La visite de Shinzo Abe devrait permettre la conclusion d’autres accords, notamment avec la création d’un fonds commun entre Nomura Holdings et China Investment Corp., qui devrait réunir un milliard de dollars, a annoncé mardi la chaîne de télévision japonaise NHK.

China.org.cn

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Émission d’une enveloppe premier jour et de timbres commémoratifs pour le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao .





La Poste de Hong Kong a émis le 23 octobre une enveloppe premier jour et des timbres commémoratifs destinés à célébrer la mise en service du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao qui seront mis en vente à partir du 30 novembre.

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Le président Xi encourage les entreprises à innover .





Le président Xi Jinping a déclaré lundi que l'innovation était au cœur de l'industrie manufacturière et était essentielle au développement de l'économie réelle. Il a ainsi encouragé les entreprises à faire preuve d'ambition en matière d'innovation indépendante.

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M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), a tenu ces propos lors de sa visite de Gree Electric Appliances Inc à Zhuhai, dans la province du Guangdong.

Pour les fabricants, l’innovation signifie la maîtrise des technologies clés et fondamentales par le biais de l’indépendance ainsi que de l’innovation indépendante, a indiqué M. Xi, exhortant toutes les entreprises à œuvrer dans ce sens.

M. Xi effectue actuellement une tournée d'inspection à Zhuhai, l'un des premiers centres de la réforme et de l'ouverture de la Chine débutée il y a 40 ans.

Plus tôt lundi, il s’est également rendu au Parc industriel de coopération scientifique et technologique de la médecine traditionnelle chinoise entre le Guangdong et Macao.

Le parc se trouve dans la Nouvelle Zone de Hengqin, une zone pilote de libre-échange située dans le Guangdong. C'est la quatrième visite de M. Xi dans la région en 10 ans.

En 2009, lors de sa visite dans la région administrative spéciale (RAS) de Macao en tant que vice-président, M. Xi avait annoncé que le gouvernement central développerait Hengqin, une île voisine de la RAS, afin de diversifier le développement de Macao.

Le Conseil d'Etat avait approuvé un plan de développement global pour Hengqin plus tard cette année-là, faisant de cette région un lieu pilote pour la coopération entre le Guangdong, Hong Kong et Macao.

Hengqin a connu d’énormes changements en une décennie, a noté lundi M. Xi, appelant à ce que les efforts restent fidèles à leur mission première et à faire de la région un centre d’innovation et de vitalité, facilitant ainsi le développement économique de Macao.

C'est la deuxième fois que M. Xi se rend dans le Guangdong depuis son entrée en fonction en tant que secrétaire général du Comité central du PCC en 2012.

Lors de son premier voyage en 2012, qui l’a amené à Shenzhen, Zhuhai, Foshan et Guangzhou, M. Xi avait décrit la réforme et l'ouverture de la Chine comme un grand réveil dans l'histoire du Parti et avait exprimé la détermination de la Chine à rester sur la bonne voie.

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Le ministère de l’Industrie annonce des mesures de soutien aux PME .





Le ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information encourage les grandes entreprises à partager leurs ressources de recherche et développement avec les petites et moyennes entreprises (PME) et à promouvoir une croissance intégrée, a déclaré le porte-parole du ministère, Huang Libin.

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M. Huang a indiqué que le ministère a prévu des mesures en quatre volets pour aider les PME à se développer en accord avec les décisions prises en ce sens par le Conseil des affaires d'État.

Des efforts seront faits pour mettre en œuvre la loi sur la promotion des petites et moyennes entreprises et faire pleinement jouer le rôle du bureau du Conseil d'État pour la coordination des politiques entre les administrations.

Le ministère collaborera également avec des instituts de recherche pour mettre en place un système d'évaluation qui permettra de procéder à un examen complet des problèmes rencontrés par les PME en termes d'environnement d’affaires et de développement.

Le ministère encouragera le libre accès et le partage des ressources pertinentes en matière de politiques et de données avec une nouvelle plateforme en ligne, tout en améliorant la transparence, a ajouté M. Huang.

La quatrième mesure consiste à étudier les politiques et les mesures susceptibles de faire progresser la croissance intégrée des entreprises de différentes tailles.

China.org.cn

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Un wagon de train abandonné transformé en salle de lecture dans le Henan .





Un collège a recyclé un wagon de chemin de fer abandonné et l'a transformé en une salle de lecture gratuite pour les étudiants de Zhengzhou, capitale de la province du Henan (centre de la Chine).

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Selon Kong Fanshi, directeur du Collège technique et professionnel des chemins de fer de Zhengzhou, certaines conférences sont aussi données dans la voiture, qui s'appelle le Bar à livres. Elle est gérée par le Comité de la Ligue de la jeunesse du collège.

D'après M. Kong, il y a beaucoup de trains abandonnés dans le collège, qui forment là une culture de campus unique.

« En recyclant et en donnant une nouvelle vie aux wagons abandonnés, nous sommes heureux de voir les étudiants apprécier la lecture à l'intérieur de ces lieux », a-t-il dit.

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Ouverture du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao .





Ce pont peut résister à un typhon de catégorie 16

Le président chinois Xi Jinping a annoncé mardi l'ouverture officielle du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao, long de 55 km, qui permettra de réduire de plus de moitié le temps de trajet automobile entre les régions administratives spéciales (RAS) et le sud de la Chine ainsi que d’ouvrir davantage la région pour développer le tourisme, les affaires, les échanges et l'industrie.

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M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, était à Zhuhai, dans la province chinoise du Guangdong (sud), pour l'inauguration du plus long pont maritime au monde, relié à des îles artificielles construites près de l’aéroport international de Hong Kong et au large de Zhuhai.

Tam Yiu-chung, ancien président de l'Alliance démocratique pour l'amélioration et le progrès de Hong Kong, a déclaré lundi au Global Times que « le pont rapprochera à coup sûr Hong Kong, Macao et la ville de Zhuhai, facilitera notre intégration économique et améliorera les échanges entre les personnes ainsi que la logistique, ce qui est une excellente nouvelle pour les habitants de Hong Kong ».

Le pont est le premier projet d'infrastructure à grande échelle à être développé conjointement par les trois gouvernements de la province du Guangdong, de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong et de la RAS de Macao dans le cadre de la politique d’« un pays, deux systèmes », affirme un communiqué publié sur le site Internet de l'autorité du pont Hong Kong-Zhuhai-Macao.

CCTV News a rapporté lundi que le coût de la construction du pont avait dépassé les 100 milliards de yuans (14,4 milliards de dollars). La construction a duré neuf ans et a été précédée par une étude de faisabilité de cinq ans. L’édifice peut résister à un typhon de catégorie 16 (la plus forte jamais observée) et à un séisme de magnitude 8,0.

Chen Shitang, membre du conseil de l'Association du tourisme de Hong Kong, a avancé mardi lors d’un entretien avec le Global Times que le pont « apporte aux Hongkongais non seulement un grand confort en termes de connectivité, mais également un véritable sens de la famille ».

Selon M. Chen, près de 15000 touristes hongkongais se rendraient chaque semaine en bus à Zhuhai, un trajet qui nécessiterait près de quatre heures.

« La traversée du pont ne prendra que 40 minutes environ », a affirmé M. Chen, soulignant que Zhuhai était une porte d’entrée vers de nombreuses autres villes du Guangdong.

De nombreuses navettes de tourisme en provenance de Hong Kong commenceront leur traversée à la gare de Hung Hom, où des trains relient Hong Kong à la partie continentale de la Chine, et la totalité du trajet devrait probablement durer moins de deux heures, a déclaré M. Chen.

Il a ajouté que son association prévoyait d'organiser 45 « groupes de touristes du pont » au cours de la semaine d'ouverture, transportant 1800 touristes entre les trois villes.

Ce pont permettra également aux Hongkongais de découvrir leurs racines continentales et favorisera les échanges culturels et universitaires avec le continent, a affirmé M. Chen.

Selon lui, peu d'habitants de Hong Kong se disent inquiets de cette nouvelle connexion avec le continent. « La majorité des résidents de Hong Kong et moi-même nous sentons soutenus par le continent, tout comme un enfant se sent plus proche de sa mère et de sa maison », a-t-il avancé.

Faciliter les échanges

Le vice-Premier ministre chinois Han Zheng a déclaré lors de la cérémonie d'ouverture que « le pont renforcera l'interaction et les échanges commerciaux entre le Guangdong, Hong Kong et Macao, facilitera le développement de la Région de la Grande Baie [Guangdong-Hong Kong-Macao] et stimulera le delta de la rivière des Perles », a rapporté l'agence de presse Xinhua.

Liang Haiming, président de l'Institut de recherche chinois sur la Route de la Soie iValley, basé à Guangzhou, a annoncé mardi au Global Times qu'il était prévu de faire de la Région de la Grande Baie en un centre mondial d'innovation scientifique et technologique.

Il a fait savoir que la région comprendra un centre de fabrication de pointe ainsi qu’un centre financier et commercial international, indiquant la détermination de la Chine à forger sa puissance économique.

M. Liang s’est également dit estimer que le pont contribuera à porter la Région de la Grande Baie à une place de leader dans le développement global de la Chine au XXIe siècle, à l'instar d'autres centres économiques mondiaux tels que la baie de San Francisco et la baie de Tokyo au XXe siècle.

Certains habitants du Guangdong ont déclaré mardi au Global Times qu'ils aimeraient bien tenter la traversée, mais se sont dit préoccupés par les prix du logement à Zhuhai et dans d'autres parties de la province, qui pourraient fortement augmenter à mesure que le pont s'ouvrira à la circulation.


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