Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

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Amine Ind
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par Amine Ind »

Vu que les Saoudiens ça leur revient à 10$ ils ont encore de la marge donc rien a foutre des autres..
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tayeb
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par tayeb »


AAF 2020
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par AAF 2020 »

Pétrole: l'Opep ne réduira pas sa production même si le baril tombe à 20 dollars (ministre saoudien)

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Ali al-Nouaïmi, ministre saoudien du Pétrole dont le pays est chef de file de l'OPEP

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne va pas réduire sa production même si les prix du brut tombent à 20 dollars le baril, a prévenu le ministre saoudien du Pétrole dans un entretien à la revue spécialisée Middle East Economic Survey, paru lundi.
"Il n'est pas dans l'intérêt des producteurs de l'Opep de réduire leur production, quel que soit le prix (...). Que ça descende à 20, 40, 50 ou 60 dollars, il n'est pas pertinent" de réduire l'offre, a déclaré Ali al-Nouaïmi au MEES Les cours du pétrole ont perdu environ 50% de leur valeur depuis la mi-juin, grevés par l'abondance de l'offre, le renforcement du dollar et la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale.
Le prix du baril est tombé à environ 60 dollars, contre 115 en juin, une dégringolade qui s'est accentuée après la décision prise fin novembre par l'Opep, qui pompe le tiers du pétrole mondial, de maintenir inchangé son plafond de production et de laisser les prix se stabiliser d'eux-mêmes.
M. Nouaïmi, dont le pays est un membre influent de l'Opep, a estimé que le monde ne pourrait plus avoir un baril de pétrole à 100 dollars, selon le MEES qui qualifie son entretien d'"inhabituellement franc".
Le pétrole s'inscrivait en hausse mardi en Asie avant la publication du chiffre révisé de la croissance américaine, mais les prix du brut devraient être freinés par la prudence des investisseurs pendant les fêtes de fin d'année.
Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février s'adjugeait 51 cents, à 55,77 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance prenait 29 cents, à 60,40 dollars.
http://maghrebemergent.info/energie/hyd ... udien.html

PSG78
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par PSG78 »

Quelle bande de chiens

tayeb
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par tayeb »

T'inquiète pas Psg, il dit ça tout en sachant exactement jusqu'à quel niveau le cours va descendre puisque ce sont eux et les américains qui ont opéré cette attaque déflationniste contre le cours du baril de pétrole. Comme par hasard le prix n'est jamais descendu en dessous des 55 dollars soit exactement le prix duquel l'exploitation du gaz de schiste américain n'est plus rentable , CQFD.
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mig 29/32
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par mig 29/32 »

Comme par hasard Tayeb !

PSG78
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par PSG78 »

tayeb a écrit :T'inquiète pas Psg, il dit ça tout en sachant exactement jusqu'à quel niveau le cours va descendre puisque ce sont eux et les américains qui ont opéré cette attaque déflationniste contre le cours du baril de pétrole. Comme par hasard le prix n'est jamais descendu en dessous des 55 dollars soit exactement le prix duquel l'exploitation du gaz de schiste américain n'est plus rentable , CQFD.
Comme de vrais petits larbins. Les al saoud et consorts constituent la pire catastrophe qui est arrivée au monde arabe depuis très, très longtemps...

AAF 2020
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par AAF 2020 »

L’Algérie demande à l’Opep de réduire sa production

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Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS.

« L’Opep doit intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres », a déclaré Youcef Yousfi, dont le pays tire 95% de ses recettes extérieures de la vente de pétrole et de gaz.

L’Arabie Saoudite, chef de file du cartel, et d’autres gros producteurs avaient prévenu la semaine dernière que l’Opep ne réduirait pas sa production même si les prix du brut tombaient à 20 dollars le baril.

M. Yousfi a expliqué que l’Algérie ne partageait pas cette prise de position des principaux producteurs, qui craignent notamment qu’une réduction par l’Opep de sa production profite aux pays producteurs non membres du cartel.

Les cours du pétrole ont perdu plus de la moitié de leur valeur depuis la mi-juin, passant de 115 dollars le baril à 55 sous l’effet conjugué de l’abondance de l’offre, du renforcement du dollar et de la faiblesse de la demande dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale.

En Algérie, où la fiscalité pétrolière contribue pour 60% au budget de l’Etat, l’effondrement des cours du pétrole a contraint le gouvernement à adopter un premier train de mesures d’austérité, comme le gel du recrutement de fonctionnaires.

Selon M. Yousfi, les prix du pétrole pourraient évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015 avec une possibilité d’augmenter durant le quatrième trimestre et d’atteindre les 80 dollars en 2016.(Aps)
http://www.algerie1.com/actualite/lalge ... roduction/

granit
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par granit »

Un article de Reghis Rabah consultant et economiste Pétrolier paru dans le quotidien d'Oran (mon journal préféré :study: )
ECONOMIE : Il n'y a pas que l'Algérie, l'Arabie Saoudite agite le monde pétrolier

par Reghis Rabah *
Malgré les déclarations de nombreux responsables américains pour rassurer l'opinion publique, la récente sortie du ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi de ne pas intervenir même si les prix baisseront jusqu' à 20 dollars le baril et la chute significative du pétrole, frappent directement l'exploitation américaine de gaz de schiste. Le 3ème pétrolier américain a déjà revu à la baisse ses investissements de 20% pour 2015, afin de rééquilibrer ses dépenses en prévision d'une rentabilité modeste.

Le monde du pétrole et les pays de l'OPEP en particulier sont convaincus maintenant que l'Arabie Saoudite reste bien le «Swing Producer» des transactions pétrolières internationales et si elle voulait influençait les cours du brut, elle le pouvait mais cela ne rentre pas dans sa visée stratégique. Ce géant pétrolier aurai-il trahi les accords secrets avec ses partenaires, à leur tête les américains ? Quel est le contenu de cet accord ? Que risque le royaume si l'opinion occidentale lui sera défavorable ? Les wahhabites pourraient–ils se passer de la ligne tracée par les américains ?

1- LES ETATS-UNIS SE TROUVENT ENTRAINES DANS UN IMBROGLIO INTERMINABLE

Tout porte à croire que s'il ya un accord tacite entre le royaume et son allié américain, une fièvre baissière s'est emparée de l'Arabie Saoudite pour ne pas s'arrêter une fois les objectifs géostratégiques atteints. Maintenant il affiche ouvertement son intention de mettre le paquet pour reconquérir les parts du marché perdues à cause de l'offensive des entreprises américaines pour inonder le marché avec le gaz de schiste. En effet, Ali al Nouaïmi, à l'occasion d'une interview accordée en date du 22 décembre 2014 à Middle East Economic Survey (MEES), il a déclaré :"Il n'est pas dans l'intérêt des producteurs de l'OPEP de baisser leur production, quel qu'en soit le prix" a-t-il ainsi déclaré. Il a même écarté toute baisse de la production de brut y compris si le prix du baril s'effondrait à 20 dollars."Même s'il descend à 20, 40, 50, 60 dollars, c'est hors-de-propos", a-t-il même pris soin de préciser. En plus le 21 décembre 2014, les membres de la coopération économique des pays du golf appartenant à l'OPEP, opportunément réunis à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) pour un forum sur l'énergie, ont manifesté leur refus de réduire leur production. A rappeler qu'ils représentent à eux seul quelque 16 millions de barils/jour (mbj) sur un quota de quelque 30 millions fournis par l'ensemble de l'OPEP au marché mondial, lequel représente près de 90 millions de barils/jour (mbj) en 2013 et ce, en dépit de la crise frappant les pays développés depuis 2008.Quand bien même d'autres pays producteurs hors-OPEP le feraient."S'ils [ces pays] décident de réduire leur production, libres à eux. […] Mais en ce qui nous concerne, nous ne la baisserons pas. L'Arabie saoudite ne va certainement pas la réduire" avait même déclaré, sur un ton presque provocateur, le ministre saoudien du pétrole, Ali al-Nouaïmi. Pourtant, les pays visés par cette alliance ont commencé à payer le prix. Ces provocations qui rentrent dans le prolongement direct de la décision prise lors du 166ème sommet de l'OPEP qui s'était tenu le 27 novembre précédent à Vienne, ce qui avait accéléré l'effondrement des prix du brut autour de 60 dollars, au grand dam des membres non-arabes de l'OPEP comme le Venezuela ou l'Iran, voire d'un membre arabe comme l'Algérie, pour ne rien dire des pays hors-OPEP comme la Russie. Cette dernière ne voit d'ailleurs rien moins qu'un "complot" pétrolier américano-saoudien contre son économie afin de l'affaiblir durablement et lui faire "payer" au sens propre comme au sens figuré son soutien géopolitique indéfectible au régime syrien de Bachar al-Assad, à l'instar de ce qui s'était produit dans la seconde partie des années 80 pour "couler" l'économie de la défunte Union soviétique.

Le ministre des finances russe, Anton Guermanovitch Silouanov, estimait récemment que le montant du manque à gagner annuel pourrait s'élever à quelque 100 milliards de dollars, soit bien plus que les quelque 35 milliards de dollars de pertes induites par les sanctions occidentales mises en place pour le rôle de Moscou dans la crise ukrainienne. Une seconde "cible" de cette stratégie supposée américano-saoudienne serait également de réduire encore davantage les capacités budgétaires de la République islamique d'Iran - le pétrole représente près de 60 % des recettes budgétaires et jusqu'à 80 % des recettes d'exportation, pour des raisons plus ou moins similaires, avec en arrière-plan un moyen de pression supplémentaire dans le cadre des complexes négociations sur le nucléaire prorogées de plusieurs mois, le 24 novembre 2014, faute de finalisation. Mais les choses sont sans doute plus complexes qu'il n'y paraît de prime abord. Certes, il n'est pas douteux que la chute des cours du brut affecte tout particulièrement au premier chef l'économie russe qui a besoin d'un baril à 100-110 dollars sur le plan budgétaire et dans une moindre mesure l'économie iranienne qui a théoriquement besoin d'un baril à 130-140 dollars pour être en mesure de financer les subventions gouvernementales destinées à la population. Ainsi pour Riyad, il s'agit de mettre en difficulté les producteurs américains dont les coûts de production impliquent le maintien d'un prix du baril relativement élevé, c'est-à-dire autour de 60-70 dollars. Dans une déclaration faite le 26 novembre 2014, à l'occasion de la réunion de l'OPEP à Vienne, le ministre du pétrole saoudien Ali al-Nouaïmi s'était ingénument interrogé : «Pourquoi l'Arabie saoudite devrait réduire sa production ? Les Etats-Unis sont aussi un gros producteur maintenant.» En d'autres termes, elle vise d'attaquer les américains avec leurs propres armes. N'est-ce pas l'Agence Internationale de L'Energie (AIE), qui travaille pour le compte des pays de l'alliance atlantique qui a publié dans son étude que les Etats Unis pourrait ne plus avoir besoin d'importer le pétrole d'ici 2020 et peut être un exportateur net d'ici 2030 ?

2- L'ACCORD HISTORIQUE D'IBN SAOUD AVEC LES AMERICAINS SERAIT-IL EN PERIL ?

La diplomatie wahhabite tente vainement de réduire cette offensive baissière à un problème commercial mais la dimension politique et la frontière entre les deux les trahissent. En réalité, tout le monde a compris l'agenda strictement saoudien" à «double détente" qui relativiserait d'autant l'hypothèse d'une entente américano-saoudienne sur une dynamique baissière des cours du brut dans la mesure où, si comme l'a souligné à plusieurs reprises Ali al-Nouaïmi, l'Arabie saoudite se battrait toujours officiellement pour préserver ses parts de marché amputées par l'arrivée subite sur le marché mondial du pétrole de schiste, frénétiquement exploitées par les Américains L'Arabie Saoudite serait donc bien engagée dans une «guerre des prix" contre les huiles de schistes américaines. Ce que confirmeraient des propos qui auraient été tenus par le même ministre du pétrole saoudien durant une réunion à huis-clos de l'OPEP, le 27 novembre 2014 à Vienne, d'après l'Agence Reuters. Riyad s'était de fait déjà opposée à toute réduction de la production lors de cette réunion, au grand désarroi de plusieurs autres membres du cartel des pays exportateurs dont les budgets nationaux sont laminés par la baisse brutale des cours du baril. Nouaïmi a parlé de rivalité avec les Etats-Unis pour les parts de marché. Et ceux qui voulaient une réduction de la production ont compris qu'une telle réduction était impossible, parce que les Saoudiens veulent une bataille de parts de marché. On sait historiquement que l'Arabie saoudite apparaît en effet comme un allié de longue date des Occidentaux en général et des Etats-Unis en particulier. L'expression de cette alliance tient d'ailleurs dans ce qui est passé à la postérité comme le Pacte du Quincy qui tire son nom du bateau dans lequel L'alliance fut solennellement scellée lors de la fameuse rencontre effectuée, le 14 février 1945, sur le lac Amer entre Port-Saïd et l'embouchure du canal de Suez, au large de Djeddah entre le président Roosevelt et le roi Abdulaziz Ibn Saoud, plus connu sous le nom d'Ibn Saoud. Toujours est-il que cette alliance stratégique a perduré jusqu'à aujourd'hui en dépit de sa mise à mal du fait des attentats du 11 septembre 2001, dont quinze des dix-neuf pirates de l'air kamikazes étaient de nationalité saoudienne. Elle est néanmoins moins étroite aujourd'hui malgré sa reconduction supposée en avril 2005, et ce d'autant moins que le développement des hydrocarbures non-conventionnels (pétrole et gaz de schiste) sont en passe d'assurer l'indépendance énergétique des Etats-Unis à l'horizon 2020, voire avant, ce qui dévalue stratégiquement l'alliance avec l'Arabie saoudite. C'est une marge de liberté inédite, sur le plan stratégique, dont les Américains pourront alors bénéficier. Ce deal se résume à un accès américain privilégié au pétrole saoudien en contrepartie de la sécurité militaire assurée par les Etats-Unis. Une forme d'assurance-vie pour le régime saoudien en quelque sorte, faute de quoi l'Arabie saoudite se retrouverait bien démunie face à des menaces extérieures qui, pour Riyad, prennent notamment la forme d'un supposé expansionnisme iranien sur le Golfe.

3- L'ARABIE SAOUDITE PEUT-ELLE SE PASSER DE CETTE ALLIANCE ?

C'est un raisonnement très simpliste de dire que les Etats-Unis peuvent mener une politique étrangère sans se soucier des intérêts des multinationales notamment d'origine américaines.

Aujourd'hui la politique du royaume commence à lui échapper et le redressement sera quelque peu difficile. Toute la question est de savoir si l'Arabie Saoudite en poussant les prix du baril au plus bas, sera-t-elle capable d'encaisser le choc. Ceux qui conduisent cette démarche disent capables de résister même si cela durera quelques années. Ils avancent pour cela le montant des recettes pétrolières et l'énorme réserve de change dont elle dispose. Ainsi, les recettes pétrolières des six pays du Golfe sont de fait passées de 317 milliards de dollars en 2008 à 756 milliards de dollars en 2012 pour entamer une descente à 729 milliards de dollars à partir 2013, selon des estimations du FMI, dont près de la moitié rien que pour le royaume saoudien. A l'issue de l'année budgétaire 2013, l'Arabie saoudite était encore parvenue à dégager un excédent budgétaire de 55 milliards de dollars grâce à des recettes pétrolières lesquelles représentent 90 % des recettes d'exportation et 75 % des recettes budgétaires qui devaient monter à plus de 300 milliards de dollars. Le nouveau fonds souverain saoudien Saudian Monetary Fund ou"fonds de réserves nationales" lancé au milieu de l'année 2014 pour recycler les surplus financiers tirés du pétrole jusqu'alors gérés par la SAMA (Saudi Monetary Agency) relevant statutairement de la banque centrale saoudienne, disposerait d'une réserve de 750 milliards de dollars. Mais de l'autre rive, on entend un autre son de cloche. Cet avis optimiste est loin d'être partagé par une personnalité particulièrement influente issue de la famille royale, un petit-fils du roi fondateur Ibn Saoud qui, dans une déclaration en date du 28 juillet 2014, estime que cette stratégie baissière du royaume présente le risque d'être catastrophique pour le royaume. A tel point qu'il aurait même adressé une lettre au ministre des finances du royaume, Ibrahim bin Abdulaziz Al-Assaf, pour le mettre en garde contre les dangers qui "menacent les dépenses et l'économie saoudienne". Selon le site iranien IRIB, Walid bin Talal aurait demandé à ce que sa lettre fût présentée au roi Abdellah pour que ce dernier fût mis au courant de la situation qu'il jugerait extrêmement préoccupante. Il entendrait sans doute de la sorte mettre en garde contre cette politique qu'il estimerait presque suicidaire, celle consistant à inonder le marché mondial de pétrole pour le saturer dans une sorte de fuite en avant baissière lourde de menace à brève échéance. Les organismes internationaux semblent partager l'avis de ce jeune prince. Ainsi les tendances actuelles du marché de l'énergie ne sont pas bonnes pour l'Arabie Saoudite. Pour commencer, l'Agence internationale de l'Energie a publié récemment des projections qui indiquent que les Etats-Unis pourraient bien rafler au géant pétrolier du Golfe la première place de producteur de la première énergie mondiale à l'horizon 2020. Mi-mai 2013, cette même agence a révélé que l'Amérique du Nord, grâce au développement rapide de son industrie pétrolière de nouvelle génération, devrait dominer la production globale de pétrole dans les cinq années qui viennent. Ces développements imprévus ne représentent pas seulement un coup porté au prestige de l'Arabie saoudite, mais également une menace potentielle à l'encontre de la prospérité économique du pays sur le long terme et tout particulièrement dans le contexte actuel post-printemps arabe, qui voit une augmentation des dépenses gouvernementales. Mais si l'avenir du royaume apparaît décidément sombre, sa réponse apparaît des plus confuses. Il faut ajouter à cela la pression du Congrès américain sur la maison blanche pour créer une équipe rattachée au ministère de la justice dont les objectifs sont d'enquêter sur les mécanismes des prix et sur éventuellement, les manipulations des cours du pétrole même aux Etats –Unis. Ce projet non encore validé, prévoit non seulement de se passer de l'Arabie Saoudite mais aussi la possibilité de poursuivre en justice les pays membres de l´Opep au nom des lois antitrust. L'AIE, la même année avait averti que toute initiative pour freiner la production pétrolière mondiale pourrait se révéler contreproductive pour l´économie mondiale. Ce pays a toujours manœuvré en utilisant son droit de veto pour un prix qui l'arrange au détriment des autres membres dont les recettes pétrolières restent vitales pour leur développement économique. Quel est justement ce prix ?

Si l'on se réfère à l'Arab Petroleum Investments Corporation, le prix qui arrange les Saoudiens se situerait autour de 94 dollars le baril, soit beaucoup moins que le prix actuel du Brent. Or comme on l'a dit précédemment, l'Iran par exemple a besoin de vendre son baril à 125 dollars pour qu'il soit rentable, ce qui explique la guerre que se livrent l'Iran et l'Arabie Saoudite au sein de l'Opep. Mais en l'absence de réformes politiques profondes qui seules pourraient fournir à l'Arabie Saoudite d'autres sources de revenu, ce prix de revient va sûrement selon cette même Corporation en augmentant. Cette rivalité entre des membres d'une même organisation n'est pas une dispute théorique. Elle pourrait avoir de sérieuses implications sur le futur de l'économie mondiale. Que l'Arabie Saoudite le veuille ou non et elle ne le veut certainement pas, le marché global de l'énergie va s'ouvrir de plus en plus à la concurrence. Dans un marché concurrentiel, le pétrole doit être fourni par tous les producteurs en tenant compte à la fois de leurs réserves géologiques et de leurs marges. Il y a quelque chose de profondément malsain de voir les Etats-Unis, qui disposent d'environ 2% des réserves conventionnelles de pétrole produire plus de barils par jour que l'Arabie Saoudite.

4-CONCLUSION

Il faut tout de même rappeler que les prévisions stratégiques américaines ces dernières années ont été souvent à coté de la plaque. D'abord sa propre sécurité vis-à-vis du terrorisme international. Pour rappel ils ont été la cible de plusieurs attaques terroristes dont la plus importante est celle du 11 septembre. Ils ont échoué en Afghanistan et ils se sont trompés en Irak et en Syrie pour ne citer que ces pays là. Ils ont encouragé l'ultra- libéralisme de la finance pour la déconnecter de la sphère économique et mener ainsi le monde à la crise de 2008. Il n'est pas extraordinaire que cette baisse des prix du pétrole si elle n'est pas redressée à sa juste mesure, mènerait vers une autre catastrophe économique. A quoi bon de profiter d'un prix bas pour faire de la croissance si une autre région du monde est en difficulté de consommer les produits de cette celle-ci.

* Consultant et Economiste Pétrolier

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5207967

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Le ministre de l'Energie à Vienne pour la réunion de l'Opep

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ALGER - Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, s'est rendu à Vienne (Autriche) pour prendre part à la 167ème réunion ministérielle ordinaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui se tiendra vendredi prochain, a indiqué mardi un communiqué du ministère.

Les ministres de l'Energie de l'Opep se pencheront, lors de cette réunion, sur l'examen de l'évolution du marché pétrolier international et ses perspectives dans un contexte de forte baisse des cours pétroliers depuis une année.

Avant la tenue de cette rencontre, M. Khebri participera aux travaux du 6ème séminaire international de l'Opep, qui se tiendra mercredi et jeudi dans la capitale autrichienne. Ce séminaire se tiendra sous le thème "pétrole: un moteur pour le développement mondial".

Selon de nombreux observateurs, il est peu probable que l'Opep décide de changer son plafond de production fixé officiellement à 30 millions de barils par jour. A ce propos, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a déclaré, mardi à son arrivée à Vienne, que "la demande augmente. L'offre ralentit. C'est un fait. Le marché se stabilise".

Les cours du pétrole ont perdu près de la moitié de leur valeur depuis leur pic au mois de juin 2014 lorsque le baril de Brent s'échangeait autour de 115 dollars et le baril de WTI à presque 108 dollars. Actuellement, le baril de Brent évolue autours des 65 dollars et le baril de WTI à près de 61 dollars. A

rappeler que dans le cadre de la démarche consensuelle avec les pays producteurs de pétrole, initiée par l'Algérie face à la forte chute des cours du brut, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait dépêché, en février et mars derniers, plusieurs ministres portant des messages à ses homologues d'autres pays pétroliers en vue de parvenir à un consensus sur la nécessité de rétablir l'équilibre du marché pétrolier dans l'intérêt des pays producteurs et consommateurs.

http://www.aps.dz/economie/23911-le-min ... -de-l-opep
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sadral
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par sadral »

L’Equateur révèle les difficultés financières à l’intérieur de l'OPEP : « Nous sommes en train de pomper à perte »

L’impact de la chute des prix du pétrole est plus important que prévu. Des pays de l’Opep sont même en train de pomper à perte. Les appels à la tenue d’une réunion extraordinaire se multiplient, mais l’Arabie Saoudite- plus grand producteur de pétrole de l’OPEP- reste toujours de marbre.



L’Equateur brise le silence et révèle le stress et les difficultés financières qui règnent sur les pays de l’OPEP, provoqués par la chute des prix du pétrole. « Mon pays est en train de pomper à perte », a déclaré mardi, le président de l’Equateur Rafael Correa dans un discours. Le pétrole de son pays se négocie à moins de 30 dollars le baril, tandis que les coûts de production moyens tournent autour de 39 $, précise-t-il. « Nous traversons une année extrêmement difficile et cette difficulté se poursuivra l’année prochaine, à cause de l’effondrement des prix du brut », prévoit le président équatorien. L’Equateur devient ainsi le premier pays du cartel pétrolier à révéler qu’il est en tain de pomper à perte. Le cartel pétrolier a indiqué mardi, dans un communiqué, que le prix de vente du brut est dans une moyenne de 40,47 $. Avec une production de 538.000 barils/jours, l’Equateur est le deuxième plus petit producteur de l'OPEP. Ce pays latino-américain souffre de « difficultés d'exploitation de champs pétroliers matures existants », selon le site financier Bloomberg. Le pétrole représentait 43% du PIB de ce pays en 2014. Soufrant de la chute des prix de pétrole, les pays les plus vulnérables ont multiplié leurs appels pour la tenue d’une réunion urgente de l’OPEP. Le Venezuela avait formulé un appel pour la tenue d’une réunion « spéciale » de l’OPEP le 09 août dernier, avec la participation des pays non- OPEP, la Russie en l’occurrence. L’Algérie et la Libye, qui ont besoin d’un baril à 120 dollars pour équilibrer leurs budgets, avaient sollicité précédemment la tenue d’une réunion urgente de l’OPEP.

L’Iran va défendre ses quotas de production à l’OPEP

L’Iran qui a jugé « efficace » la tenue d’une réunion extraordinaire de l’OPEP insiste, par la voix de son ministre de l’Energie Bijan Zanganeh, sur son projet d’augmentation de sa production de 500.000 b/j à court terme, puis de 1millions de b/j dès la levée officielle des sanctions attendues pour décembre prochain. « Nous allons défendre notre quotas de production et nous allons augmenter notre production que le prix baisse ou qu’il atteigne 100 dollars le baril », a réaffirmé mardi, Bijan Zanganeh, à l’agence iranienne Shana. L’Arabie Saoudite qui a pourtant besoin d’un baril entre 100 et 120 dollars pour équilibrer son budget, ne réagit toujours pas aux multiples appels des pays de l’Opep. Le royaume saoudien prévoit ce jeudi, de réduire ses dépenses de 102 mds de dollars, ce qui correspond à 10% des dépenses prévues. Le FMI prévoit un déficit de 20% du PIB en 2016 pour ce pays pétrolier. Le Koweït, troisième plus grand producteur de pétrole de l’OPEP qui s’apprête également à connaitre un déficit budgétaire de 23.2 mds de dollars pour l’exercice 2015/16, peut faire face à un prix sous les 50 dollars, selon les experts. Car les avoirs de son fonds souverain sont estimés à environ 550 milliards. De ce fait, cette monarchie pétrolière a refusé ce mois d’août la tenue d’une réunion extraordinaire du cartel. La prochaine réunion ordinaire de l’OPEP est attendue pour le 5 décembre prochain à Vienne.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... perte.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

Firdaous
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par Firdaous »

Pétrole : l'Arabie saoudite en passe de gagner son pari contre les producteurs américains

Par Gérard Vespierre | 28/09/2015, 11:52 | 1171 mots


(Crédits : Valérie Semensatis)
La production américaine de pétrole de schiste a provoqué un déséquilibre de l'offre. L'OPEP et l'Arabie Saoudite ont décidé en décembre 2014 de contrer cette situation en maintenant leurs volumes. La baisse des prix, consolidée par cette stratégie force finalement les Etats-Unis à réduire leur production. Pari gagné pour le royaume saoudien. Par Gérard Vespierre, associé fondateur de Strategic Conseils, Chercheur associé à la Fondation d'Etude du Moyen-Orient (FEMO)
De très grandes manœuvres sont en cours dans l'économie mondiale. Ralentissement chinois et des BRICS, grande fébrilité des bourses mondiales, absence de remontée des taux par la Federal Reserve américaine, prix du pétrole au plus bas.
Au sujet de cette situation pétrolière, dans les dernières semaines, nous avons pu lire des « analyses » un peu détonantes....
Il est temps de regarder les réalités et les chiffres tels qu'ils sont, et non pas tels que l'on voudrait qu'ils soient.


La règle du volume d'offre disponible
Le prix actuel du baril, comme ceux que nous avons connus antérieurement lors des chocs pétroliers de 1973 et 1979, repose sur un déséquilibre de volume. Embargo (gel de volume) en 1973, révolution iranienne en 1979 et guerre Iran-Irak de 1980 (baisse des volumes produits) conduisent à un quadruplement (3 à 12 dollars) puis à un triplement (12 à 36 dollars) du prix. Le volume a dicté sa loi.
Dans la situation que nous connaissons depuis l'automne 2014, le volume d'offre de brut est supérieur à la demande, de plus de 1 million de barils par jour, et a continué d'augmenter, ce qui produit la baisse des prix que nous connaissons. Il n'y a pas de manipulation de l'Arabie Saoudite, nous assistons à l'envolée de la production américaine de pétrole de schiste... ! Le volume continue de dicter sa loi.


La stratégie saoudienne, très logique
Devant cette situation, la stratégie de l'Arabie, a été de maintenir sa part de marché, son volume.
Elle aurait pu opter pour une stratégie de prix à court terme en réduisant sa production. Au lieu de cela elle a opté pour le maintien (voire même une légère augmentation de ses volumes) et cela a provoqué un prolongement jusqu'à aujourd'hui d'un niveau de prix autour de 50$ le baril, atteint depuis le début de l'année 2015.
Il n'y a donc pas du tout de manipulation du prix ou de quoi que ce soit d'autre.
Il y a de la part de l'Arabie Saoudite une vision stratégique, des décisions, et un but, faire baisser le volume (oui, toujours le volume) de production de pétrole de schiste américain, en gardant des prix bas par le maintien de son volume de production.


L'impact sur la production américaine
Il nous a été peint de jolis tableaux sur la révolution du fracking, méthode de production du pétrole de schiste aux Etats-Unis. Les Innovations techniques permanentes, la mobilité des producteurs allaient permettre de baisser rapidement et agilement les coûts de production, et donc de répondre quasiment proportionnellement à la baisse des prix mondiaux.
Si des progrès ont pu être réalisés, ils n'ont pu l'être dans les proportions souhaitées, et la conséquence inévitable s'est traduite par la fermeture des puits et la baisse de la production.
Le graphique ci-dessous permet de clairement visualiser, après la hausse de production du début de 2015, sur la lancée des ouvertures de puits 2014, le début rapide et significatif de la baisse de production de pétrole brut aux Etats-Unis, depuis cet été. (source EIA)

US production pétrole

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"La production américaine de pétrole devrait payer le plus lourd tribut" à cette INFLATION DES VOLUMES exprimait récemment l'AIE (Agence Internationale de l'Energie, basée à Paris) et d'ajouter "la stratégie de l'OPEP, menée par l'Arabie saoudite, de défendre ses parts de marché indépendamment du prix, semble produire l'effet recherché d'écarter la production coûteuse et "inefficace".
La réduction de cette production « coûteuse et inefficace » se visualise dans le graphique ci-dessous illustrant la croissance et le déclin du nombre de foreuses en activité aux États-Unis, face à la baisse des prix du brut au dernier trimestre 2014.

forages pétroliers US

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Et le futur ?
Nous sommes loin, très loin d'une situation où l'on pourrait présenter l'Arabie Saoudite comme étant « échec et mat ». On pourrait dire, tout au contraire, qu'elle voit depuis 3 mois le début des résultats de sa stratégie de volume.
L'évolution des volumes aux Etats-Unis va-t-elle continuer dans ce sens ? Le volume de production de brut américain va-t-il poursuivre sa descente ? Assurément. L'EIA qui est l'agence en charge de l'information au sein du Ministère de l'énergie aux Etats-Unis a annoncé début septembre que cette baisse de production allait se poursuivre.
D'un niveau de 9,1 millions de barils par jour, cette production va rejoindre le seuil de 9 millions et probablement plus bas.
L'EIA estime d'ailleurs dans sa note de septembre la production moyenne de 2016 à 8,8 millions de barils, indication supplémentaire que ce recul va continuer.
Ces projections permettent d'envisager une possible remonté des cours du baril dans la seconde moitié de 2016, à conjoncture économique mondiale...constante...

Le prix à payer pour les producteurs
La stratégie gagnante de l'Arabie Saoudite a un prix à court terme, pour son budget et ses finances, mais beaucoup moins élevé que ce qui a pu être écrit.
Le prix du baril divisé par 2 cette année par rapport à l'an dernier crée naturellement un substantiel manque à gagner. Le Ministre des finances du Royaume saoudien, Ibrahim al-Assaf, prévoit un déficit budgétaire cette année de 38 milliards de dollars (et qui pourrait être dépassé...) situation inédite depuis 2011 mais qu'il faut relativiser à l'échelle de réserves estimées à plus de ... 700 milliards de dollars...
Le roi a même autorisé le recours à l'emprunt pour justement éviter de puiser par trop dans ces réserves.
De l'autre côté de l'Atlantique, le développement des gisements de pétrole de schiste a principalement été le fait de producteurs indépendants. Cette exploitation étant très intensive en capital, ces indépendants ont eu recours à la dette obligataire afin de financer leurs opérations pour un montant total de.... 285 milliards de dollars au 1er mars 2015... ! (Aurélien Saussay, OFCE)

En dehors de cet aspect de financement, la baisse substantielle d'activité économique autour de la production du pétrole de schiste explique en partie le début d'année plus difficile que prévu de la croissance américaine en 2015, et donc les 2,5% probables au lieu des 3,5% prévus.

La réponse de l'Arabie Saoudite au développement de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, est centrée sur la protection de ses parts de marché, et sur une stratégie de volume, en s'inscrivant dans une politique de moyen-long terme.
Il faut donc regarder ces réalités pour pouvoir les analyser et y apporter un commentaire.
Cette stratégie ne pouvait produire les résultats escomptés immédiatement. Il fallait un peu de temps.
Les premiers signes apparaissent 8 mois après la décision de l'OPEP du mois de Décembre 2014.... Ce n'est finalement pas une très longue attente, pour voir la validation d'une stratégie mondiale ! Il faudra encore « un peu de temps » pour que le niveau de prix rejoigne les seuils souhaités par les producteurs.

http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... xtor=AL-13
Dernière modification par anzar le 30 septembre 2015, 15:08, modifié 1 fois.
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bologhineziri
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par bologhineziri »

Noureddine BOUTARFA, Ministre Algérien de l'énergie après la rencontre de son homologue Russe:
Un prix au dessous de 50 dollars n'est pas acceptable
https://youtu.be/G6m5VbjYdVA
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tahiadidou
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Re: Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)

Message par tahiadidou »

On n'en est pas loin. Aujourd'hui 9/09/2016.
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Réunir l'Iran et l'AS autour d'une meme table représente deja une victoire (diplomatique) pour Bouterfa. Ce bonhomme a dirigé SONELGAZ pendant combien de temps?
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