Actualités Chinoises

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Premier vol prévu en 2023 pour l'avion de ligne sino-russe CR929 .





Selon le site kommersant.ru, la société russe United Aircraft Corporation (UAC) est parvenue à un consensus avec son homologue chinois Commercial Aircraft Corporation of China (COMAC) sur les dispositions générales de la coproduction prévue d'un avion de ligne à fuselage large sino-russe. Baptisé CR929, ce nouvel appareil devrait faire son premier vol en 2023.

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Le CR929 est actuellement développé par la société CRAIC (China-Russia Aircraft International Corp), une co-entreprise établie entre les deux constructeurs aéronautiques d'Etat, et enregistrée à Shanghai.

L'article de Kommersant indique que les deux parties ont signé des accords sur les principales caractéristiques géométriques du CR929, notamment la taille et la forme des ailes et la disposition du fuselage.

Les deux parties ont pour la première fois lancé des études de faisabilité sur le CR929 en 2014. Les responsables s'attendent à ce que le processus d'examen soit achevé vers le milieu de l'année 2019.

De leur côté, les officiels chinois et russes affirment espérer que l'avion sera en mesure de contester la domination actuelle du Boeing 787 et de l'Airbus A350.

Le vol inaugural du CR929 est prévu dans le courant de l'année 2023.

Le CRAIC prévoit quant à elle que les livraisons de l'avion débuteront en 2026.

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Pont de la baie de Jiaozhou à Qingdao .




Ce pont qui enjambe la mer est long de 36,48 km et relie le centre-ville de Qingdao à son district de Huangdao.

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Hainan ambitionne de devenir un centre international du tourisme et de la consommation .




Hainan s'efforce de devenir un centre international du tourisme et de la consommation.

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Construction du pont de Baisha à Liuzhou .




La construction de la structure principale du pont de Baisha, à Liuzhou, s'est achevée .

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Le train à très grande vitesse chinois pourrait voir le jour d'ici dix ans .





Selon un expert du ferroviaire chinois, la Chine pourrait développer une ligne à très grande vitesse entre Shanghai et Hangzhou d'ici 10 ans, comme le rapporte le site d'information cctv.com.

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Les trains à grande vitesse en Chine roulent actuellement à une vitesse pouvant aller jusqu'à 420 kilomètres par heure, avec une vitesse de pointe en phase d'essai de 486 kilomètres par heure. He Huawu, vice-président de l'Académie chinoise de l'ingénierie, explique que pour exploiter le train à sa vitesse maximale, certains paramètres comme la réduction du bruit et de la vibration doivent encore être étudiés.

Selon He, les ingénieurs chinois qui ont conçu le complexe système de ligne à grande vitesse du pays sont partis de zéro et ont réussi à créer un système ferroviaire qui rivalise aujourd'hui avec les grandes puissances ferroviaires mondiales. Cependant, les ingénieurs chinois poursuivent leur travail pour résoudre certains problèmes encore présents afin de s'assurer que le système ferroviaire chinois ne prenne pas de retard.

Après avoir connu au siècle dernier le TGV tel qu'il se faisait à l'étranger ainsi que les tunnels sous-marins, les spécialistes chinois du ferroviaire ont décidé de construire leurs propres lignes de chemin de fer à grande vitesse en s'appuyant sur des technologies chinoises.

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Plus de dix milles entreprises chinoises en Afrique vont se lancer dans la fabrication locale .





La République populaire de Chine envisage de réduire le déficit commercial africain. L'énergie et l'investissement en infrastructure sont également des domaines dans lesquels elle compte s'engager davantage étant donné que ceux-ci relèvent d'une importance capitale dans la coopération sino-africaine.

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La Chine indique qu'elle désire voir l'Afrique développée et ouverte dans tous les secteurs surtout dans le domaine commercial, un des sources du développement économique. D'après un rapport publié l'an dernier par McKinsey Africa, une société américaine de conseil en management mondial, plus de 10 000 entreprises chinoises opèrent en Afrique, dont environ un tiers dans le secteur manufacturier. Pour que l'Afrique en profite, la Chine a déclaré qu'elle va encourager ces dernières à fabriquer localement des produits en provenance des pays africains afin que le continent puisse réduire le déficit commercial. Le message a été transmis par le Directeur général de l'Asie occidentale et des affaires africaines au ministère chinois du Commerce, Jiang Wei, lors d'une visite effectuée audit ministère, par un groupe de journalistes africains basés à Beijing.

« Le gouvernement chinois étudie la demande des pays africains pour encourager nos entreprises à traiter davantage les matières premières dans le pays hôte afin d'augmenter la valeur ajoutée. Le traitement local réduit en fait les coûts de production », a-t-il déclaré. Il a ajouté que la Chine collabore également avec les gouvernements africains pour mettre en place de meilleures conditions afin d'encourager les entreprises chinoise en Afrique à traiter plus de matières premières localement.

Plusieurs projets autour de l'électricité

M. Jiang a indiqué que lors du prochain Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui aura lieu en septembre de cette année, la Chine devrait s'engager davantage dans le domaine d'investissements dans les infrastructures sur le continent africain, y compris l'électricité. « Je pense que l'électricité d'une part est un fondement du développement économique de l'Afrique, car elle améliore les moyens de vie des populations. D'autre part, c'est un domaine très important pour la coopération Afrique-Chine », a-t-il expliqué. Il a signalé que la République populaire de Chine a beaucoup de projets autour de l'électricité en Afrique, y compris l'hydroélectricité et l'énergie propre.

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Mongolie intérieure : la zone humide du désert de Kubuqi vue du ciel .





Une vue aérienne de la zone humide du désert de Kubuqi, située dans la ville d'Ordos, dans la région autonome de Mongolie intérieure (nord de la Chine), le 9 juin 2018.
Cette zone est formée par les eaux du fleuve Jaune lors des périodes d'inondation.

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Le plus haut conseiller politique chinois appelle au renforcement de la coopération avec le Kenya .




Le plus haut conseiller politique chinois, Wang Yang, a salué dimanche la coopération entre la Chine et le Kenya, symbolisée par la construction du chemin de fer Mombasa-Nairobi par des entreprises chinoises, appelant à une meilleure coopération entre les deux pays.

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Wang Yang, président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), a visité à Nairobi le terminus du chemin de fer de standard reliant la capitale kenyane à la ville portuaire de Mombasa. Il a également effectué un aller-retour de 30 minutes en train entre Nairobi et Athi River.

M. Wang s'est rendu au Centre d'expédition du terminus de Nairobi et a discuté avec des employés chinois et kenyans dans la gare et à bord du train.

L'achèvement rapide de la construction du chemin de fer de standard et sa bonne opération ont démontré le haut niveau de la coopération entre la Chine et le Kenya, a-t-il noté.

Ce projet représente également une étape importante pour le développement des infrastructures Kenya, a-t-il ajouté.

La Chine a toujours encouragé ses entreprises à comprendre leurs partenaires africains et à coopérer avec eux sur un pied d'égalité, a-t-il rappelé.

L'initiative "la Ceinture et la Route", proposée par le président chinois Xi Jinping, a apporté les technologies ferroviaires chinoises à l'Afrique de l'Est, a indiqué M. Wang, ajoutant que la Chine allait intensifier le niveau des transferts technologiques et la formation du personnel afin de poser une base solide pour l'opération indépendante du chemin de fer par le Kenya.

M. Wang a appelé les deux parties à travailler ensemble pour renforcer leur coopération mutuellement bénéfique et construire un avenir brillant pour les relations sino-kenyanes.

Le secrétaire du cabinet kenyan pour le développement du transport et des infrastructures, James Macharia, et le secrétaire général du parti Jubilee au pouvoir du Kenya, Raphael Tuju, ont accompagné M. Wang lors de sa visite.

Le chemin de fer Mombasa-Nairobi, long de 472 km, est entré en service le 31 mai 2017. Appelé "Madaraka Express", il a jusqu'à présent transporté quelque 1,4 million de passagers en stimulant le commerce le long de son couloir.

Le taux d'occupation de ce train a excédé 95%, alors que le temps de voyage entre les deux villes a diminué de moitié, passant de 10 à 5 heures.

Selon les estimations, ce chemin de fer financé par la Chine devrait augmenter le PIB du Kenya de 1,5% et aurait offert environ 50.000 emplois aux habitants locaux.

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Une usine chinoise favorise le développement de l'industrie manufacturière locale au Rwanda .




Des employés rwandais travaillent dans l'usine de vêtement C&H à Kigali, capitale du Rwanda, le 30 avril 2018. Cette usine, créée par des Chinois en 2005, emploie actuellement 1.200 personnes, toutes Rwandaises. Environ 80% de la production de cette usine est exportée vers des pays d'Europe et du continent américain, apportant une contribution au développement de l'industrie manufacturière locale.

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Une entreprise chinoise offre une formation gratuite à une vingtaine d'ingénieurs sud-soudanais .




Au Soudan du Sud, le China Railway Construction Engineering Group (CRCEG) a offert une formation gratuite d'un mois à une vingtaine de jeunes ingénieurs sud-soudanais spécialisés en génie civil, en génie électrique et dans la charpenterie, dans le cadre du projet, soutenu par la Chine, de modernisation et d'expansion de l'Hôpital universitaire de Juba, le plus grand établissement de santé publique du pays.

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Selon le CRCEG, parmi les participants, seulement sept personnes ont terminé avec succès leur formation et se verront offrir des contrats pour travailler dans l'entreprise chinoise.

Deng Agany Aguto, 25 ans, diplômé en génie électrique de l'Université du Rwanda, a déclaré avoir appris à être discipliné, à s'autogérer et à travailler dur, qui sont des qualités clés pour les ingénieurs.

"Travailler avec les Chinois est l'une de mes meilleures expériences, car au Soudan du Sud, nous n'avons pas de tels outils modernes. J'espère continuer à travailler avec les Chinois", a dit Aguto à Xinhua.

Dut Abednego, représentant de l'Association d'amitié Chine-Soudan du Sud (CSSFA), une organisation qui s'engage à promouvoir la coopération entre les personnes et les entreprises des deux pays, a indiqué que le programme de formation a été lancé le mois précédent, en vue de transmettre le savoir-faire technique aux jeunes participants et de promouvoir les relations entre les ingénieurs sud-soudanais et chinois.

Le programme visait également à aider les jeunes diplômés en ingénierie à obtenir des opportunités de travailler dans les entreprises chinoises implantées au Soudan du Sud, a-t-il ajouté.

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Le Guizhou va devenir le pôle numérique de la Chine .





La province du Guizhou a annoncé son intention d'introduire la technologie des mégadonnées (ou Big Data) dans plus de 10 000 entreprises liées à l'économie réelle d'ici 2022 et d'attirer davantage d'entreprises du secteur de l'informatique en nuage dans la région.

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Cette initiative fait partie des objectifs de la province du sud-ouest de la Chine pour devenir un pôle national de mégadonnées et d'informatique en nuage.

Selon Chen Shaobo, directeur de la Commission provinciale pour le développement et la réforme du Guizhou, le gouvernement provincial va intensifier ses efforts pour intégrer les mégadonnées dans l'économie réelle à des fins gouvernementales, commerciales et civiles.

« Nous allons stimuler l'économie numérique et sa valeur ajoutée représentera 33% de la croissance totale du PIB de la province d'ici 2022 », a précisé M. Chen. « Dans les prochaines années, le Guizhou va continuer à développer le secteur de l'informatique en nuage, en lançant des projets clés, notamment le nouveau centre de superordinateur de la région de Guian ».

Soutenu par des politiques gouvernementales favorables, le Guizhou a attiré des centaines d'entreprises sur le marché émergent des mégadonnées, et particulièrement Apple Inc, Huawei Technologies Co Ltd, Qualcomm Inc, Tencent Holdings Ltd et Alibaba Group Holding Ltd.

Une multitude de technologies de pointe ont été largement appliquées, non seulement dans le secteur des entreprises, mais aussi dans les secteurs en plein essor de la gouvernance électronique et des services civils, ce qui profite à la fois aux résidents locaux et au gouvernement.

En janvier, Apple a annoncé que Guizhou-Cloud Big Data Industry Co Ltd, une société détenue par le gouvernement provincial, exploitera ses services d'iCloud sur la partie continentale de la Chine. Cette décision intervient après qu'Apple ait annoncé l'an dernier l'ouverture de son premier centre de données chinois dans le Guizhou. Le centre fait partie d'un investissement de 1 milliard de dollars dans la province et sera exploité par la société Guizhou-Cloud Big Data Industry.

En août 2017, Huawei, l'un des plus grands fabricants d'équipements de télécommunications au monde, a lancé son projet de centre de données dans le Guizhou pour répondre aux besoins croissants de l'entreprise en matière de services en nuage de meilleure qualité.

Alibaba Cloud, filiale d'Alibaba spécialisée dans l'informatique en nuage, a dévoilé un projet de plate-forme de mégadonnées et de plate-forme d'informatique en nuage en coopération avec le bureau de la sécurité publique de Guiyang, la capitale provinciale. Les installations fourniront une puissance de calcul plus robuste et des algorithmes d'intelligence artificielle plus intelligents, ce qui signifie que les véhicules munis de fausses plaques d'immatriculation seront automatiquement identifiés, a indiqué le bureau de la sécurité publique.

L'ambition du Guizhou de devenir le pôle numérique de la Chine a également conduit à des exigences plus élevées en termes d'infrastructures de soutien, telles que l'amélioration de la bande passante et de la couverture du réseau de communication.

« Nous continuerons à améliorer les infrastructures numériques dans la région, et nous avons pour ambition de parvenir à une connectivité 3G et 4G couvrant toutes les zones urbaines et rurales du Guizhou d'ici 2020. En outre, nous allons développer davantage les technologies de base dans le domaine des mégadonnées, comme l'informatique en nuage, l'internet des objets et l'intelligence artificielle. ainsi que le progrès des développements de la sécurité des mégadonnées », a précisé M. Chen.

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Après son introduction en bourse, Xiaomi va accélérer son expansion mondiale .






Malgré une perte de plus d'1 milliard de dollars au premier trimestre de 2018, Xiaomi Corp a annoncé qu'elle prévoyait d'accélérer son expansion mondiale en utilisant 40% du capital qu'elle obtiendrait de la vente de China Depositary Receipts (CDR) pour renforcer sa présence à l'étranger.

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Ce plan, révélé dans le premier prospectus de Xiaomi pour la vente de CDR à Shanghai le 11 juin, intervient alors que l'entreprise, fondée il y a huit ans, met la touche finale à son entrée en bourse à Hong Kong, qui sera la plus importante au monde depuis 2014.

Xiaomi a révélé une perte nette de 7 milliards de yuans (1,1 milliard de dollars) sur des revenus de 34,4 milliards de yuans au cours des trois premiers mois de l'année. En excluant les éléments ponctuels, la société a déclaré avoir réalisé un bénéfice de 1,04 milliard de yuans.

Fondée par le milliardaire Lei Jun, Xiaomi est la première société chinoise à demander des CDR, une forme d'actions qui permet aux investisseurs chinois d'obtenir une exposition aux actions cotées sur les marchés étrangers. Les CDR font partie des efforts plus poussés du gouvernement central chinois pour attirer les acteurs chinois de l'Internet et de la technologie compétitifs qui sont cotés sur les marchés étrangers.

La société, dont le siège est à Beijing, a annoncé qu'elle prévoyait de « consolider ses positions sur les marchés d'Asie du sud-est et d'Europe en 2018 », sans pour autant préciser d'objectif de collecte de fonds dans son prospectus chinois.

Xiaomi a ouvert son premier magasin à Paris le mois dernier, après son entrée en Espagne. La poussée de l’entreprise en dehors de la Chine s'est intensifiée alors que Xiaomi prend de l'ampleur sur les marchés étrangers. En effet, selon les données des sociétés d'études de marché IDC et Canalys, au premier trimestre de cette année, ses livraisons mondiales ont progressé de 88% à 28 millions d'unités, la tendance haussière atteignant plus de 999% en Europe.

Après avoir connu des difficultés en 2016, Xiaomi renoue avec une forte croissance en grande partie grâce à ses efforts pour réorganiser ses modèles de vente et développer son activité en Inde.

Selon Shen Meng, directeur de la banque d'investissement Chanson & Co, comparé à des sociétés telles que Baidu Inc, qui est entrée en bourse aux Etats-Unis, Xiaomi passe moins de temps à accomplir toutes les procédures nécessaires aux demandes relatives aux CDR.

« Mais une attention particulière doit être accordée au ratio cours/bénéfice élevé de Xiaomi, compte tenu de la rumeur de son plan de recherche d'une évaluation de 100 milliards de dollars pour son introduction en bourse », a souligné M. Shen.

Xiaomi a déposé une demande pour son introduction en bourse à Hong Kong en mai, dans ce qui pourrait devenir la plus importante émission de titres au monde depuis 2014, date à laquelle Alibaba Group Holding Ltd fut cotée aux Etats-Unis. Il se dit que la société pékinoise cherche environ 10 milliards de dollars dans le cadre de cette introduction en bourse.

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Les météorites tombées sur le Yunnan sont aussi vieilles que le système solaire .





Un test récent a révélé que les chondrites -des météorites pierreuses non métalliques- qui sont tombées sur le Xishuangbanna, dans la province du Yunnan (sud-ouest de la Chine), ont environ 4,5 milliards d'années, autrement dit presque le même âge que le système solaire.

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Le test a été mené par Xu Weibiao, scientifique en chef à l'observatoire de la Montagne Pourpre, qui dépend de l'Académie chinoise des sciences, après avoir reçu par livraison spéciale l'une des plus de 200 météorites trouvées dans le Xishuangbanna le 11 juin dernier.

Au microscope électronique, on peut voir des masses sphériques dispersées au hasard sur la surface de l'échantillon de météorite.

Ces masses sont des chondres, qui ne peuvent être trouvés dans aucune roche sur Terre et n'appartiennent qu'à la météorite. Selon M. Xu, sa formation remonte à 4,5 milliards d'années, lorsque le soleil n'était qu'une grande nébuleuse, c'est-à-dire une masse de gaz et de poussière.

Le scientifique a également précisé que, parfois, les particules de poussière peuvent être fondues à la haute température instantanée générée par la foudre et le tonnerre dans la nébuleuse, puis se solidifier en boules. Combinées avec d'autres particules de poussière, ces boules deviennent des étoiles. Lorsque des étoiles entrent en collision, certaines roches tombent dans l'espace. Une partie de ces roches de l'espace retombe ensuite sur la terre et deviennent finalement des chondrites.

L'étude a également découvert que la météorite provient de la ceinture d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et Jupiter

La chondrite testée est d'une grande valeur de recherche scientifique car elle n'a pas encore été affectée par l'environnement terrestre et fournit des informations détaillées sur les astéroïdes dans le système solaire, a ajouté M. Xu.

Parallèlement, une application de nomenclature pour la météorite a été soumise à la Société Météoritique par Xu Weibiao sous le nom de « Mangui », le village du Xishuangbanna où la partie principale de la roche venant de l'espace est tombée.

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Chine : une logistique plus verte pour lutter contre la pollution au plastique .





Le développement rapide de l'industrie de la logistique en Chine a rendu les services de livraison quotidiens plus rapides et moins chers, mais aujourd'hui, le plus grand marché de services de livraison du monde cherche à rendre la logistique plus verte en réduisant la pollution au plastique.

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Selon les données officielles, la Chine a enregistré environ 40 milliards de colis livrés l'an dernier, en hausse de 28% d'une année sur l'autre, se classant ainsi au premier rang mondial pour la quatrième année consécutive.

Mais, comme l'a souligné Sun Kang, secrétaire général de l'Association des messageries express de Chine, ces 40 milliards de colis ont nécessité environ 8 milliards d'enveloppes en plastique et un nombre colossal de rouleaux de ruban adhésif, ce qui constitue une préoccupation croissante pour la pollution de l'environnement.

Le problème de la pollution par l'emballage des colis n'a toutefois pas manqué d'attirer l'attention des régulateurs. Il aurait aussi été l'un des thèmes vedettes d'une réunion nationale sur la protection de l'environnement en mai dernier, qui avait pour ambition de parvenir à une amélioration fondamentale de la qualité de l'environnement et à construire ce qui a été appelle une « Belle Chine » d'ici 2035.

Dans cet esprit, en novembre de l'année dernière, le Bureau des postes d'Etat et neuf autres agences gouvernementales ont publié des directives exigeant que la moitié des emballages externes soit biodégradable, que 90% des factures soient électroniques et que l'emballage de chaque colis soit réduit de 10% d'ici 2020.

De son côté, la plus haute administration de normalisation du pays a publié de nouvelles directives en février qui exigent que les paquets destinés aux marchandises par livraison express soient plus minces et plus recyclables à partir de septembre.

Parallèlement, de nombreux acteurs du marché de la logistique, publics ou privés, ont pris des mesures pour relever le défi.

C'est ainsi le cas du China Post Group Corp, fournisseur de services postaux appartenant à l'État, qui a annoncé le mois dernier qu'il visait à ce que plus de 90% de ses bordereaux de route soient numériques et que plus de la moitié de ses matériaux d'emballage soient biodégradables d'ici 2020.

Cainiao Network Technology Co. Ltd, la filiale logistique d'Alibaba Group, a quant à elle annoncé fin mai que tous ses bordereaux de livraison seront fabriqués à partir de matériaux renouvelables d'ici 2020, et qu'elle encouragera l'utilisation d'un système électronique sans papier pour les livraisons.

Le site de commerce électronique Suning.com prévoit pour sa part d'augmenter le nombre de boîtes de livraison recyclables à 200 000 cette année et d'utiliser au moins 2 milliards de colis verts d'ici 2020.

Selon Fang Xi, chercheur senior au Bureau des postes d'Etat, la technologie de la logistique verte de la Chine égale ou même surpasse celle de ses homologues étrangers, mais il n'en reste pas moins que le pays en est encore aux premières étapes du développement d'un véritable mécanisme de logistique verte.

« Cela ne demande pas seulement des efforts de la part des entreprises de logistique, mais également une meilleure sensibilisation du public et un cadre réglementaire plus solide », a ajouté M. Fang.

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La Chine met l'accent sur le rôle de l'Internet dans la réduction de la pauvreté .





Les autorités chinoises cherchent à réduire l'écart numérique entre les zones urbaines et rurales à l'aide de l'Internet dans le cadre des efforts du gouvernement pour lutter contre la pauvreté.

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La Chine encouragera le rôle de l'Internet et des mégadonnées dans la réduction de la pauvreté et continuera de développer l'e-commerce rural et les soins médicaux basés sur Internet, selon un plan publié conjointement par des régulateurs, dont le Bureau de la Commission centrale des affaires du cyberespace et la Commission nationale du développement et de la réforme.

Le plan a listé 21 tâches majeures, dont l'expansion de l'accès à l'Internet dans les zones rurales, le pilotage de projets d'e-commerce et la participation des sociétés du secteur de l'Internet aux efforts de réduction de la pauvreté.

Un mécanisme de coopération entre l'est et l'ouest de la Chine sera établi afin de mettre en oeuvre, entre autres, des projets de formation en ligne et des services médiaux à distance, selon le plan.

La Chine améliorera également sa plate-forme de mégadonnées pour la réduction de la pauvreté afin d'encourager la coopération inter-régions et inter-départements dans le secteur.

Fin 2017, 30,46 millions de personnes en Chine étaient considérées comme pauvres. Le gouvernement vise à éliminer la pauvreté d'ici 2020.