Actualités Chinoises

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Le projet chinois du C919 entre dans une phase de tests en vol intensifs .





Le projet chinois de l'avion de ligne gros porteur C919 est entré dans une nouvelle phase majeure marquée par des tests en vol intensifs sur plusieurs sites à travers le pays, a annoncé son constructeur, la Commercial Aircraft Corp. of China (COMAC).

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Le C919 No. 102 a atterri jeudi à l'Aéroport Shengli de Dongying, dans la province orientale du Shandong, après son premier vol longue distance depuis la ligne d'assemblage finale de Shanghai, a indiqué la COMAC.

La société a noté que six avions C919 feraient l'objet de divers tests et que deux autres appareils subiraient des tests statiques et de fatigue au sol.

Le C919, premier avion de ligne développé par la Chine, a réalisé avec succès son premier vol le 5 mai 2017, à l'Aéroport international Pudong de Shanghai.

La COMAC a collaboré avec des gouvernements et institutions au niveau local afin de construire des bases industrielles et de mener des tests en vol dans le cadre du projet C919.

Il existe actuellement trois bases de test en vol pour le projet, à savoir la base principale de Shanghai, l'Aéroport Yanliang de Xi'an, dans la province du Shaanxi (nord-ouest), et l'Aéroport Shengli de Dongying.

Des bases de test en vol d'appui, dont l'Aéroport Yaohu de Nanchang, dans la province centrale du Jiangxi, sont en construction.

Les avions C919 s'envoleront vers différents aéroports pour subir des tests rigoureux dans des conditions météorologiques complexes, ainsi qu'une série de tests en vol à haut risque, a fait savoir la COMAC.

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Production du sel marin dans le nord de la Chine .




Photo des marais salants à Tangshan, dans la province chinoise du Hebei (nord), le 8 juillet 2018. La ville de Tangshan est une base de production principale du sel marin du pays.

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Chine: coucher de soleil à Fuzhou .





Photo aérienne prise le 10 juillet 2018 montrant le paysage au moment du coucher de soleil sur la ville de Fuzhou, dans la province du Fujian (sud-est de la Chine).

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Henan: plus de 10000 vélos publics avec borne lancés à Zhengzhou .





Le 11 juillet, plus de 10000 vélos publics avec borne répandus dans plus de 200 zones de stationnement ont été mis en service dans le nouveau district de Zhengdong à Zhengzhou, dans la province chinoise du Henan.

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Selon des étudiants des environs, les vélos publics avec borne ne sont pas aussi pratiques que les vélos partagés en libre stationnement, mais pourront aider à maintenir la propreté de la ville.

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La Chine baisse les droits de douane sur les médicaments indiens .





Lundi, le ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué que Beijing et New Delhi s’étaient accordées pour diminuer les droits de douane sur l’importation en Chine de médicaments indiens, dont les médicaments contre le cancer, qui font l’objet d’une demande considérable dans le pays du fait de leurs prix moins importants que leurs variantes occidentales.

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Cette annonce suit de près la sortie d’un film chinois sur la contrebande de médicaments indiens plus abordables, qui a remporté un succès phénoménal.

« Les Départements concernés ont formulé des mesures spécifiques pour la promotion de la coopération commerciale pharmaceutique entre la Chine et l’Inde, et accordé un accès élargi aux médicaments indiens. Nous pensons qu’une coopération commerciale pharmaceutique plus forte contribuera au bien-être des populations dans nos deux pays », a déclaré Hua Chunying, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, aux journalistes.

Comme si elle s’était « synchronisée » avec cet accord, la comédie dramatique Dying to Survive (Wǒ Bú Shì Yào Shén), dans lequel Xu Zheng tient le rôle principal, met en lumière la nécessité d’avoir des médicaments abordables en Chine. Ses recettes auraient atteint les 200 millions de dollars (171 millions d’euros) en quatre jours depuis sa sortie vendredi dernier, faisant d’elle le plus grand blockbuster chinois de cet été.

Se basant sur des faits réels, le film raconte l’histoire d’un trafiquant de drogue, joué par Xu Zheng, qui importe illégalement des médicaments génériques depuis l’Inde pour les vendre à des personnes atteintes de leucémie ne pouvant pas se permettre de payer les prix officiels exorbitants des médicaments.

« Un film très populaire, intitulé Dying to Survive et projeté ces derniers jours au cinéma, aborde la question des médicaments contre le cancer importés depuis l’Inde. […] La Chine et l’Inde enregistrent une croissance dans le commerce pharmaceutique et les deux parties ont établi une communication solide sur l’ouverture du marché chinois aux médicaments indiens et la poursuite du dialogue et de la coopération entre les industries pharmaceutiques des deux parties », a déclaré Hua Chunying.

Les derniers chiffres disponibles du Conseil de promotion des exportations pharmaceutiques de l’Inde (PHARMEXCIL) montrent que le pays a exporté pour 138 millions de dollars en médicaments et autres produits pharmaceutiques en Chine en 2014-2015. De nombreux médicaments génériques indiens coûtent près d’un dixième du prix de leurs variantes occidentales vendues en Chine. Depuis le mois de mai, la Chine a supprimé les droits de douane sur 28 médicaments, une mesure qui devrait bénéficier aux fabricants indiens de médicaments.

« La Chine a exempté de droits de douane les importations de 28 médicaments, dont tous les médicaments contre le cancer, depuis le 1er mai. Bonne nouvelle pour l’industrie pharmaceutique indienne et les exportations de médicaments vers la Chine. Je pense que cela aidera à réduire le déséquilibre commercial entre la Chine et l’Inde », avait indiqué sur Tweeter l’ambassadeur de la Chine en Inde, Luo Zhaohui, lorsqu’il avait annoncé la décision.

Se référant aux récentes mesures de la Chine concernant la réduction des droits de douane dans un certain nombre de domaines, Hua Chunying a souligné le fait que la Chine continuerait à poursuivre son ouverture.

« Nous avons pris l’initiative de développer les importations, réduit de façon considérable les droits de douane sur les importations de véhicules, de pièces détachées, de composants et de produits de nécessité courante, et [supprimé] les droits de douane pour les médicaments contre le cancer. Ces mesures positives prises sur la base de nos propres besoins en développement ont été bien accueillies par les pays concernés », a-t-elle expliqué.

« La Chine va poursuivre son ouverture à un rythme fixé par elle-même, en accord avec ses objectifs et ses besoins en développement. Nous pensons que l’augmentation des importations et la réduction des droits de douane par la Chine apporteront des opportunités de marché considérables pour les pays de la région, incluant l’Inde mais aussi le reste du monde », a-t-elle ajouté.

Hua Chunying a également confirmé que l’Inde et la Chine avaient réduit les droits de douane sur les importations de nombreux produits depuis le 1er juillet, à la suite du 4e cycle de négociations sur l’Accord commercial Asie-Pacifique (APTA), qui inclut le Bangladesh, le Laos, la Corée du Sud et le Sri Lanka.

La Chine a indiqué qu’elle réduirait les droits de douane sur 8549 produits, incluant des produits chimiques et agricoles, tandis que l’Inde ferait la même chose pour 3142 produits.

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Une Chinoise de 56 ans nage pendant 24 heures en mer et établit un record .





Yang Pinghua termine son voyage à la nage à travers le détroit de Qiongzhou, le 8 juillet.

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Après avoir nagé pendant 24,5 heures dans la mer, Yang Pinghua a fini le 8 juillet un tour du détroit de Qiongzhou.

Agée de 56 ans et originaire de Mudanjiang, dans la province du Heilongjiang (nord-est de la Chine), elle est devenue la première femme du monde à réussir cet exploit.

En partant de Haikou, capitale de la province de Hainan (sud de la Chine), tôt dans la matinée du 7 juillet, elle a nagé pendant près de 10 heures pour atteindre le point de retour dans le comté de Xuwen, dans la province du Guangdong, et est revenue à Haikou dans la soirée du lendemain.

En raison des vents forts et des courants, elle n'a malheureusement pas pu rejoindre les navires d'accompagnement pour s'approvisionner en nourriture, ce qui fait que, au cours de son périple de 57,7 kilomètres, elle n'a pu que compter que sur de l'eau et du durian au point de retour.

« Grâce à l'entraînement physique strict de l'année dernière, j'ai pu continuer et finalement atteindre mon but », a déclaré Mme Yang. « Mon prochain objectif est de participer à une course de relais à travers la Manche avec cinq autres femmes en 2020 », a-t-elle confié

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[Henri K.]

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Zhejiang : développer l'économie écologique pour enrichir les paysans locaux .




Le canton de Shuikou, situé dans la province du Zhejiang, a été inscrit dans le premier groupe des sites touristiques nationaux de niveau AAAA. Grâce à ses avantages et son environnement écologique, le bourg s'est efforcé de développer une économie écologique pour enrichir les paysans locaux dans les huit villages administratifs du canton.

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Chine : ouverture de la première ligne aérienne reliant Hainan à l'Europe .




Le 12 juillet, la cérémonie d'ouverture de la ligne aérienne reliant Sanya (province insulaire de Hainan) à Londres a eu lieu à l'aéroport international Fenghuang de Sanya, marquant l'ouverture de la première ligne aérienne reliant Hainan à l'Europe. Il s'agit de la première ligne aérienne intercontinentale établie depuis le plan du centre de démonstration de la Zone (pilote) de libre-échange de Hainan.

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Beijing : ouverture de la Beijing Toy Expo 2018 .




Le 12 juillet, la Beijing Toy Expo 2018 a ouvert ses portes au Centre national d'exposition agricole. Des dizaines de milliers de jouets de près de 210 marques venant des quatre coins du monde y sont exposés. L'événement durera jusqu'au 15 juillet.

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Les progrès techniques offrent un nouvel élan pour stimuler la croissance .





La Chine prévoit d’accroître ses ressources pour faire des percées dans les technologies de pointe et de base et va promouvoir une plus grande intégration entre Internet et les industries traditionnelles, ce qui donnera un nouvel élan à la croissance économique du pays, a annoncé mardi un haut responsable du gouvernement.

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Chen Zhaoxiong, vice-ministre de l'Industrie et des Technologies de l'information, a déclaré que des efforts supplémentaires seraient déployés pour renforcer les capacités de protection des infrastructures d'informations clés, des données de réseau et des informations personnelles afin de renforcer la puissance de la nation dans le cyberespace.

M. Chen a tenu ces propos lors de la Conférence sur l’Internet de Chine 2018, tenue à Beijing de mardi à jeudi, où il a appelé à stimuler l'innovation numérique et technologique dans les industries traditionnelles et à cultiver une nouvelle force motrice pour la croissance économique.

« Nous devrions également accélérer la vulgarisation des applications Internet et réduire la fracture numérique pour offrir des services d'information plus efficaces, plus fiables et plus inclusifs », a-t-il ajouté.

L’économie numérique, en plein essor dans le pays, est en train de redéfinir le paysage économique chinois alors que des technologies telles que l'intelligence artificielle, le big data et le cloud computing relancent les industries traditionnelles et jettent une nouvelle lumière sur le développement de haute qualité.

L'économie numérique de la Chine valait 27200 milliards de yuans (4100 milliards de dollars) en 2017, soit 32,9% du produit intérieur brut de la nation, selon l'Académie chinoise des Technologies de l'information et de la communication.

L'année dernière, 171 millions de personnes travaillaient dans des secteurs liés à l'économie numérique en Chine, représentant 22% de l'emploi total de la nation.

Wen Ku, directeur du département de développement des télécommunications au ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information, a déclaré que la convergence de l'économie numérique et de l'économie réelle était en train de prendre de l'ampleur.

Il s’est dit espérer que les sociétés Internet joueront un rôle clé dans la création de talents et dans l'innovation au sein du secteur des technologies de l'information afin d’aider à la transformation des industries traditionnelles. « Ils devraient en faire davantage pour promouvoir un développement sain de l'industrie et renforcer la protection des données personnelles et de la vie privée ».

360 Enterprise Security Group, l'une des principales sociétés chinoises de sécurité des réseaux, a atteint plusieurs succès dans les technologies de base liées aux infrastructures d'informations clés et à la cybersécurité, et a accru les investissements dans ce domaine.

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Les déboires du groupe HNA entraîne le gel de livraisons d’A330 .




Un A330 de la compagnie Hainan Airlines se prépare à décoller de l’Aéroport international de Beijing-Capitale .

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Airbus affronte une situation de blocage dans la livraison de plusieurs A330 d’une valeur dépassant largement le milliard de dollars (858 millions d’euros), à la suite de retards de paiement de compagnies aériennes affiliées au groupe HNA, selon des sources au sein du secteur.

Les compagnies appartenant au conglomérat chinois spécialisé dans la finance et l’aviation, mais endetté et en difficulté, ont retardé leurs paiements pendant plusieurs mois, ce qui a poussé Airbus à abandonner ses livraisons plutôt que d’intervenir pour financer elle-même les appareils.

« Après six mois de discussions, Airbus a pris la décision de retirer les avions car il ne voulait pas jouer les financiers », a déclaré mercredi une personne proche des discussions. Une autre personne impliquée dans l’affaire a toutefois précisé que le problème était en passe « d’être résolu ».

« Nous gardons nos discussions et les modalités contractuelles avec nos clients confidentielles », a indiqué un porte-parole d’Airbus.

HNA n’a pas souhaité faire de commentaire.

Ce stock d’A330 non livrés est apparu mardi au grand jour, en marge de la cérémonie de présentation du plus petit avion d’Airbus. Des journalistes de Reuters ont remarqué cinq A330 immobilisés près du Centre de livraison et un autre stationné un peu plus loin. Certains étaient équipés de pare-soleils réfléchissants sur les vitres de leur cockpit et tous arboraient la livrée rouge vif des compagnies aériennes du groupe HNA, qui incluent Hainan Airlines, Beijing Capital Airlines et Tianjin Airlines.

Ces six A330 auraient une valeur de 1,6 milliard de dollars (1,4 milliard d’euros) au prix catalogue.

Un fardeau financier

Divers A320 semi-finis ont été aperçus stationnés, mais il est impossible de dire si ceux-ci étaient immobilisés pour les mêmes raisons ou pour un problème plus large de défaut d’approvisionnement de moteurs pour ces avions.

Airbus avait un stock d’une centaine d’avions monocouloir non livrés, mais l’entreprise a indiqué la semaine dernière que ce chiffre était redescendu à 86 appareils.

L’A330 n’est pas sujet au problème d’approvisionnement en moteurs et c’est l’immobilisation de ces avions plus coûteux, qui provoque le plus de préoccupations. Selon un spécialiste, la facture totale pour l’immobilisation de ces avions (en termes de valeur perdue et de coût de maintenance) atteint 10000 dollars par jour et par avion et Airbus doit déjà gérer les déficits de trésorerie engendrés par les retards de livraison de dizaines d’A320.

Les déboires du groupe HNA

Le dénouement de cette situation pourrait être plus difficile après la mort la semaine dernière du PDG du groupe HNA, Wang Jian, indique une source financière, même si le groupe a rapidement nommé son co-fondateur, Chen Feng, comme unique PDG du groupe.

Le 3 juillet, Wang Jian - considéré comme l’architecte des acquisitions frénétiques atteignant 50 milliards de dollars, qui ont mis HNA en situation d’endettement - est mort dans le sud de la France. Selon la police locale, il se serait tué en chutant accidentellement d’un parapet, en voulant poser pour une photographie.

Sa mort complique les efforts difficiles du conglomérat pour se restructurer et rembourser ses emprunts.

« Ce genre de choses créent des turbulences et la situation est difficile pour HNA », indique la source financière. Pourtant, Chen Feng reste un poids lourd, souligne une autre source.

Des sources financières indiquaient en début d’année que certaines compagnies aériennes affiliées au groupe HNA retardaient les paiements de location des avions à leurs bailleurs. La compagnie phare de HNA - la Hainan Airlines - et d’autres plus petites, comme Lucky Air et Beijing Capital Airlines, n’auraient pas effectué leurs paiements, tandis que Tianjin Airlines chercherait à repousser les délais de paiements dus cette année.

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Chine : des solutions éventuelles à la baisse des importations de soja venant des États-Unis .





Le Centre national du commerce des céréales de Chine a dernièrement constaté une forte réduction des importations de soja en provenance des Etats-Unis, ceci étant dû aux dernières représailles chinoises contre les taxes douanières protectionnistes annoncées par le président états-unien Donald Trump.

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Le soja américain coûte aujourd’hui aux importateurs chinois de 700 à 800 yuans (90 à 103 euros) la tonne, la taxe douanière sur ce produit s’élevant à 25%, le rendant ainsi plus cher de 300 yuans (39 euros) que le soja brésilien. Par conséquent, des commandes pour 615 000 tonnes de soja américain ont déjà été annulées.

D’après un analyste, les importateurs chinois ont le choix de s’orienter vers d’autres pays exportateurs de soja, comme par exemple le Brésil, où la moisson a été bonne cette année, ou bien encore d’autres pays d’Amérique du Sud et des pays d’Asie centrale, notamment ceux riverains de l’initiative de « La Ceinture et la Route », où la culture du soja devrait augmenter l’année prochaine.

Bien entendu, la Chine s’efforce également d’augmenter sa propre production et de rationnaliser les formules de fourrage en vue de réduire l’importation de pâte de soja.

La Chine a été à l’origine de 85% de la croissance du commerce mondial du soja au cours des deux dernières décennies, et cette position ne risque pas de changer dans un proche avenir.

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PwC s’installe à Haikou .





Annonce officielle du lancement des affaires de PwC à Hainan.

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Le cabinet d’audit PwC (PriceWaterhouseCooper) a officiellement inauguré son installation dans la province de Hainan le 10 juillet à Haikou, chef-lieu de la province.

Il s’agit du premier cabinet d’audit international installé à Hainan. Raymund Chao, président du cabinet pour la région Asie-Pacifique et Grande Chine, s’est félicité de cette évolution, présageant une extension rapide des affaires du cabinet dans le sud de la Chine ainsi que le long de « La Ceinture et la Route ». Il a promis de mettre continuellement à jour les services et de mettre en synergie les atouts et les ressources mondiales du cabinet afin de soutenir la construction de la Zone (pilote) de libre-échange et du port de libre-échange de Hainan

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La Chine réfute les critiques à l'OMC .




La Chine a défendu jeudi son rôle à l'OMC face aux critiques croissantes de certains membres de l’organisation. Elle a rappelé qu'elle a tenu les promesses faites à l'organe commercial multilatéral et que ses efforts continus de réforme ont créé de grandes opportunités pour la croissance économique mondiale et des bénéfices tangibles pour ses partenaires commerciaux et d'investissement.

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Alors que l'OMC entamait une étude biennale des politiques commerciales de la Chine, face à l'unilatéralisme croissant et au protectionnisme commercial en particulier des États-Unis, les autorités chinoises ont exhorté les autres pays à cesser leurs critiques injustes envers la Chine.

« Nous exhortons certains membres à ne pas voir la Chine de manière subjective et à ne pas dresser de portrait en utilisant une pensée dépassée », a déclaré Gao Feng, porte-parole du ministère chinois du Commerce, lors d'un point de presse jeudi. « Depuis son adhésion à l'OMC, la Chine s'est toujours conformée aux règles de l’organisation et a rempli ses obligations en tant que membre responsable. »

La Chine montre la voie

Les propos de M. Gao font suite à un discours prononcé par le vice-ministre chinois du Commerce, Wang Shouwen, lors du 7e examen de la politique commerciale de la Chine à Genève, qui a souligné la contribution de la Chine à l'économie mondiale.

« En se préparant à la mondialisation, la Chine a créé d'importantes opportunités pour la croissance économique mondiale et a procuré des bénéfices tangibles à ses partenaires commerciaux et d'investissement », a affirmé Wang Shouwen.

M. Wang a fait remarquer qu'entre 2001, année d’entrée de la Chine à l'OMC, et 2017, les importations chinoises ont augmenté de 13,5 % par an en moyenne, deux fois plus que la moyenne mondiale, tandis que ses importations de services ont augmenté de 16,7 % durant la période, soit 2,7 fois plus que la moyenne mondiale.

Dans le cadre de l'étude de l'OMC, la Chine a reçu 1963 questions écrites de la part de quarante-deux membres. M. Wang a indiqué que la Chine a déjà répondu aux 1627 questions soumises avant le 28 juin et qu'elle répondra aux questions restantes dans un délai d'un mois, conformément aux règles de l'OMC.

La Chine a reçu un peu plus de questions cette fois, mais « il n'y a pas eu d'augmentation significative », a observé Tu Xinquan, doyen de l'Institut chinois des études sur l'OMC à l'Université de commerce international et d'économie de Beijing (UIBE). Il a estimé que l’étude est « simplement une plateforme » de communication.

« Il est naturel que les autres membres se posent des questions sur la Chine. S'il y a un problème, ce n’est pas grave, nous pouvons facilement y remédier en suivant les règles de l'OMC », a noté He Weiwen, chercheur au Centre pour la Chine et la mondialisation (CCG). « Toutefois, si certains pays critiquent la Chine en utilisant leurs propres critères, ce n'est pas pertinent. »

Une critique ironique

En évoquant des politiques industrielles prétendument nuisibles et des transferts contraints de technologies étrangères, des fonctionnaires américains auraient déclaré durant la réunion que la Chine n'avait pas respecté les règles de l'OMC et appelé à une « prise de conscience ». L'UE, le Japon et d'autres membres se joignent semble-t-il aux États-Unis pour critiquer la Chine lors de la réunion.

« En brandissant leurs propres critères à l'OMC, ce sont les États-Unis qui ne respectent pas les règles de l’organisation », a ajouté He Weiwen, en rappelant que l'OMC est un organisme multilatéral et que les États-Unis ne peuvent dicter leurs procédures, en particulier après avoir pris des mesures unilatérales.

Les États-Unis ont adopté une série de mesures contre la Chine et d'autres membres de l'OMC. Ils ont imposé des droits de douane sur 34 milliards de dollars de marchandises chinoises, tout en menaçant de surtaxer 200 milliards de dollars de marchandises supplémentaires.

« Il est absurde que les États-Unis essaient d'utiliser l’organisation qu'ils ignorent pourtant lorsqu’ils décident d’actions unilatérales contre la Chine », a-t-il ajouté, en précisant que les États-Unis ont reçu plus d'une douzaine de plaintes à l'OMC, notamment de l'UE et du Japon.

Dans une allusion évidente aux États-Unis, M. Wang a appelé tous les membres de l'OMC à « résister fermement à l'intimidation commerciale, au protectionnisme et à l'unilatéralisme », en soulignant que le système commercial multilatéral est confronté à d’importants défis.