Actualités Chinoises

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Le TGV place la Chine sur les rails du progrès .





Alors que des centaines de millions de Chinois se préparent à prendre des trains pouvant atteindre la vitesse de 350 km/h afin de rentrer chez eux pour les festivités de la fête du Printemps, des chercheurs ont qualifié les dettes du TGV chinois de « rhinocéros gris », débattant avec ardeur des bénéfices socioéconomiques à long terme et souvent invisibles du réseau ferroviaire à grande vitesse, qui connaît un essor rapide en Chine.

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« Attention au rhinocéros gris des lignes ferroviaires à grande vitesse », a ainsi écrit le professeur Zhao Jian de l’Université Jiaotong de Beijing dans un article publié lundi. Celui-ci souligne que les plans pour la poursuite d’un développement massif du réseau ferroviaire pourraient « plomber » les gouvernements locaux et la China Railway Corporation (CRC), tel un « rhinocéros gris » chargeant la croissance économique du pays.

La CRC est l’opérateur des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) les plus longues et les plus modernes au monde. Les dettes de cette entreprise d’Etat atteignaient les 5280 milliards de yuans (685 milliards d’euros) au troisième trimestre 2018, selon le portail financier Chinabond.com.cn.

L’argument de M. Zhao s’est répandu comme une trainée de poudre, s’attirant des soutiens mais également des réactions négatives de la part de spécialistes, de chercheurs en courtage et de blogueurs.

Alors que ces experts débattaient des questions financières liées aux infrastructures ferroviaires, des millions de Chinois se disputaient les billets de train et d’avions sur le site officiel de réservation en ligne 12306.com.

Cette année, près de 3 milliards de trajets devraient être réalisés au cours de cette saison haute des voyages pour la fête du Printemps et plus de 70 % des trains circulent à une vitesse de plus de 250 km/h, indiquait le 22 janvier l’agence d’information Xinhua.

En 2018, la Chine comportait plus de 131 000 km de voies ferrées, dont plus de 29 000 km à grande vitesse, soit plus des deux tiers du total mondial.

Pour les partisans de la grande vitesse ferroviaire, en-dehors de soulager la pression sur le système intérieur global des transports, le TGV a également contribué de façon importante à l’économie chinoise au cours de la précédente décennie.

Ils notent en particulier la façon dont le TGV a redéfini le secteur du tourisme chinois et fait augmenter les prix des terrains le long des lignes ferroviaires.

« Le programme chinois de la grande vitesse ferroviaire a joué un rôle essentiel dans le développement économique national grâce à l’amélioration de la connectivité des transports entre les principales villes de Chine, de même que l’accélération du développement économique des provinces intérieures », explique Rajiv Biswas, économiste en chef pour la zone Asie-Pacifique chez IHS Markit. Selon lui, le tourisme représente désormais près de 5 % du PIB de la Chine et l’impact économique du réseau ferroviaire à grande vitesse est considérable pour le PIB chinois.

Le PIB total est directement stimulé par la construction des voies ferrées et les recettes annuelles liées aux ventes de billets de passagers. Cependant, les effets multiplicateurs indirects sur l’économie sont bien plus importants, ajoute-t-il.

Cong Yi, un professeur à l’Université de finance et d’économie de Tianjin, estime que les lignes à grande vitesse ont intégré les régions de Chine avec l’importance à long terme d’un développement global de l’économie.

Des dettes préoccupantes

Certains économistes chinois ont exprimé leurs craintes concernant la construction accélérée du réseau ferroviaire à grande vitesse, qui pourrait engendrer une « dette à grande vitesse », ainsi que des pertes opérationnelles et des risques financiers concomitants.

D’autres estiment toutefois que le fait de qualifier cette dette de « rhinocéros gris » semble « à la mode », mais que cet argument « ne tiendra pas si l’on considère le long terme ».

Zhu Dajian, le directeur du laboratoire d’idées Sustainable Development and New-Type Urbanization (« Développement durable et urbanisation nouvelle ») à l’Université Tongji, pense que « si vous replacez cette question dans un contexte plus grand et sur une durée plus longue, le problème de la dette liée au développement de la grande vitesse ferroviaire chinoise n’est pas vraiment dangereuse ».

Selon lui, l’urbanisation garde un potentiel de croissance de 10 à 30 % et la construction des infrastructures chinoises d’ici 2030 sera soutenue par une forte demande.

« La construction de pôles urbains et de communautés urbaines a besoin de la grande vitesse ferroviaire », explique M. Zhu. La ligne Beijing-Shanghai avait par exemple été accueillie avec pessimisme, mais les doutes ont finalement été balayés lorsque celle-ci est devenue rentable bien plus rapidement que ce qui avait été anticipé.

La ligne ferroviaire à grande vitesse Beijing-Shanghai a commencé à enregistrer des profits moins de trois ans après son lancement et elle est capable aujourd’hui de générer des bénéfices annuels avoisinant les 10 milliards de yuans.

Les réseaux ferroviaires ont besoin de temps pour s’avérer rentable sur le long terme, note M. Biswas. Par ailleurs, la taille et la croissance considérables de l’économie chinoise au cours de la dernière décennie a permis de mitiger le fardeau de la dette de la construction ferroviaire, assure-t-il.

L’investissement total de la Chine dans la construction ferroviaire en 2018 a atteint les 117 milliards de dollars (102 milliards d’euros), sur lesquels la grande vitesse ne représente « qu’une partie du total ». Pourtant, ce total ne constitue que 0,9 % du PIB chinois en 2018, qui a atteint les 13 700 milliards de dollars.

Ces chiffres montrent la capacité profonde de l’économie chinoise à absorber les coûts du développement des infrastructures ferroviaires, alors que « les lignes ferroviaires modernes sont un moteur essentiel pour le développement économique national à long terme ».

Plus de voies ferrées

Au niveau national, la grande vitesse ferroviaire est un domaine qui a longtemps été promu par le gouvernement central comme source de fierté et de joie nationales. A l’étranger, celle-ci est également un atout majeur des exportations de la Chine.

En 2019, le pays envisage de mettre en opération quelque 3200 km supplémentaires de LGV, ont indiqué des responsables de la CRC lors d’une conférence de travail annuelle, qui s’est déroulée à Beijing au mois de janvier.

Les ajustements dans la construction ferroviaire sont temporaires et le développement des LGV chinoises ne sera pas altéré sur le moyen à long terme. « La construction des LGV n’a pas encore atteint son pic et ne l’atteindra pas tout de suite », explique M. Zhu.

Zhang Jichen, une employée de bureau basée à Beijing, vient tout juste d’acheter un billet aller-retour sur la nouvelle ligne à grande vitesse Qingdao-Yancheng, pour se rendre depuis Beijing jusqu’à sa ville natale de Lianyungang dans la province de Jiangsu. Son billet lui a coûté 450 yuans, « tandis que le billet d’avion était à 880 yuans et le train est bien plus confortable que l’avion », explique-t-elle.

Il fallait auparavant à Zhang Jichen environ 14 heures en train ou 90 minutes en avion pour parcourir les 1024 km, qui séparent Beijing de Lianyungang. Désormais, elle peut accomplir ce trajet en seulement 6 heures en TGV.

China.org.cn

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Les grandes entreprises appelées à régler à temps les dettes échues aux PME .





La réunion du Comité permanent du Conseil des affaires d’Etat, qui s’est tenue le 30 janvier, a appelé les services publics et les grandes entreprises d’Etat à régler à temps leurs dettes échues aux PME ainsi qu’à perfectionner le fonctionnement des mécanismes relatifs. Les entreprises publiques centrales ont été incitées à régler la totalité des dettes échues à leurs créanciers privés.

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Depuis novembre 2018, les services publics et les grandes entreprises d’Etat ont acquitté plus de 160 milliards de yuans (21 milliards d’euros) de dettes échues, dont notamment des salaires et des paiements pour des projets de travaux publics.

Les salaires des employés migrants (originaires d’autres provinces que celle où ils travaillent) doivent être réglés à 100% et à temps, a souligné la réunion, ajoutant que les fonds collectés via des émissions d’obligations, notamment par les autorités locales, ainsi que les intérêts de leurs dettes non échues doivent être utilisés pour régler les arriérés à priori.

La réunion a également souligné le renforcement des contrôles par échantillonnage, promettant de rendre publics les noms de ceux qui réagissent mal ainsi que les exemples de mauvaise influence, de punir les endettés douteux avec des amendes sévères, et de mettre sur pied de nouveaux mécanismes à long terme afin de prévenir les nouveaux arriérés.

China.org.cn

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La BAII publie son Rapport 2019 sur le financement des infrastructures en Asie .





La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) a rendu public le 29 janvier à Beijing son premier « Rapport 2019 sur le financement des infrastructures en Asie ».

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Le rapport estime que les projets d’infrastructure axés sur l’interconnexion transfrontalière offrent d’importantes opportunités d’investissement et sont essentiels à la croissance à long terme de l’économie asiatique. Malgré les incertitudes et les défis à court terme sur les marchés, une grande partie de l’Asie, y compris la Chine, offre encore de nombreuses opportunités d’investissement dans les infrastructures.

Le rapport a analysé les conditions de marché et les tendances du financement des projets dans huit pays, à savoir la Chine, l’Inde, le Bangladesh, l’Indonésie, le Pakistan, les Philippines, la Russie et la Turquie, et a démontré que les projets dans des pays comme la Chine et l’Inde présentent un énorme potentiel et pourraient améliorer considérablement l’interconnexion si nécessaire en Asie centrale et en Asie du Sud.

Jin Liqun, président de la BAII, a indiqué que les banques multilatérales de développement, telles que la BAII, avaient joué un rôle important dans l’encouragement des investissements privés, ajoutant que la BAII travaillerait à proposer des solutions qui rendront les investissements en Chine encore plus attrayants pour le secteur privé.

Cheng Zhang Bin, économiste à la BAII, a fait savoir que la priorité actuelle consiste à promouvoir l’interconnexion transfrontalière sur la base du modèle de partenariat multilatéral et à mobiliser davantage de capitaux privés pour les investissements dans les infrastructures, soulignant que la BAII était prête à apporter une aide supplémentaire dans ce domaine.


China.org.cn

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Signature d’un accord de partenariat stratégique entre la marque automobile Hongqi et la Cité interdite .





Le 29 janvier 2019, Hongqi, marque automobile du groupe FAW (First Automotive Works), et la Cité interdite ont noué un partenariat stratégique à Beijing. Xu Liuping, président du conseil d’administration du groupe FAW, et Shan Jixiang, directeur du musée de la Cité interdite, ont porté leur signature sur l’accord de coopération lors d’une cérémonie tenue dans le jardin du palais Jianfu de la Cité interdite.

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Les deux parties se sont engagées à construire ensemble une nouvelle image de la marque en intégrant de manière innovante des éléments esthétiques de l’Orient, et à promouvoir l’héritage de la culture chinoise non seulement au niveau de la culture, mais aussi de la vie sociale et de l’éducation, en vue de faire valoir la foi en la culture chinoise.

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Automobile électrique : ouverture du premier centre d’expérience de Byton à Shanghai .





Occupant une superficie de plus de 600 mètres carrés, la marque automobile électrique chinoise Byton a ouvert le 23 janvier à Shanghai son premier centre d’expérience au monde. Deux exemplaires de concept-car de la marque, une M-Byte et une K-Byte, sont actuellement en exposition dans cette boutique baptisée Byton Place.

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Selon un responsable de la boutique, la production en quantité de la M-Byte, première voiture électrique de la marque, devrait commencer en 2019, et celle de la K-Byte, une voiture autonome L4, après 2020.

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Guangzhou : départ d’un train de passagers spécial à destination d'une région montagneuse démunie du Sichuan .





Le 27 janvier 2019, le train de passagers spécial D1853 s’est mis en route depuis la gare de Guangzhou, capitale de la province du Guangdong (sud de la Chine) à destination de Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine), avec à son bord plus de 1 200 travailleurs migrants partis retrouver leur famille dans la région montagneuse démunie de Daliang. Il s’agit de la plus longue mission de lutte contre la pauvreté dans le cadre du programme printanier 2019 de transport ferroviaire de la région du delta de la rivière des Perles.

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Sortie prévue en juin 2019 pour le téléphone 5G de Huawei .





Le téléphone mobile 5G très attendu de Huawei devrait être mis en vente au mois de juin, a annoncé mardi le géant technologique chinois au Forum économique mondial de Davos.

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De nombreuses nouvelles technologies, notamment dans les domaines de l’Internet des objets et de l’intelligence artificielle, sont prêtes à une utilisation étendue, et la technologie 5G est déjà remarquablement bien développée, a affirmé le vice-président du groupe, Hu Houkun, dans des propos repris par le 21st Century Business Herald.

154 opérateurs dans 66 pays testent actuellement cette technologie et le monde devrait compter 110 réseaux 5G à l’horizon 2025, selon la GSM Association (Global System for Mobile Communication Association).

Huawei a déjà déployé des réseaux 5G dans plus de dix pays, et devrait avoir installé cette technologie dans vingt pays d’ici la fin de l’année 2019, a indiqué M. Hu.

La 5G constituera le plus grand marché du secteur des technologies cette année et devrait enregistrer une forte croissance.

La valeur du marché des infrastructures 5G pourrait atteindre 26 milliards de dollars en 2022, contre 528 millions en 2018, avec un taux de croissance annuel moyen de 118 %, prédit un rapport publié par le cabinet de conseil IDC.

Les résultats directs et indirects de la 5G pourraient s’élever à 6 300 milliards et 10 600 milliards de dollars respectivement à l’horizon 2030, selon un rapport publié en décembre sur les perspectives de l’industrie.

Huawei est convaincu que la 5G sera grandement bénéfique à tous, a affirmé M. Hu lors d’une discussion intitulée « Perspectives stratégiques de l’économie numérique » organisée par le Forum de Davos, dont le thème cette année est « La mondialisation 4.0 ». On parle également de « quatrième révolution industrielle ».

La 5G n’apportera pas seulement de nouvelles expériences aux consommateurs, elle jouera un grand rôle dans la transformation numérique de divers secteurs allant de la production intelligente à la conduite autonome et à la téléchirurgie, a expliqué M. Hu.

En décembre dernier, le géant chinois Huawei a officiellement confirmé la sortie prochaine de téléphones équipés de puces 5G au premier semestre 2019, et leur disponibilité à l’échelle commerciale au second semestre.

La quatrième révolution industrielle et l’économie numérique feront passer l’attention accordée par le grand public à la technologie d’une valeur commerciale à une valeur plus sociale, a annoncé M. Hu.

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Photos : chutes de neige aux monts Wudang .





Photos prises le 31 janvier, montrant les paysages magnifiques des monts Wudang recouverts de neige et de nuages épais.

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[Henri K.]

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Les yeux tournés vers le firmament : rencontre avec l’équipe d’exploration lunaire de Chang’e 4 .






Le 3 janvier à 10 h 26, la sonde Chang'e 4 a effectué de manière autonome son alunissage sur la face cachée de la Lune, dans le cratère volcanique Von Kármán, dans le bassin Pôle Sud-Aitken. La Chine a ainsi été le premier pays à réaliser un alunissage sur la face cachée de la Lune. Le vol de Chang’e et du rover Yutu (Lapin de jade) vers le firmament a marqué un moment de fierté pour tous les Chinois, ainsi qu’un jalon du rêve d’exploration lunaire de l’humanité.

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Zhang He, directrice exécutive du projet d’exploration de Chang’e 4 (Photo: Wei Yao)


Alors, comment ce chapitre glorieux de l’histoire spatiale a-t-il été écrit? Quelles en sont les principales implications scientifiques et techniques? En arrière-plan, quelles histoires n’ont pas encore été racontées? Une équipe de reporters de China.org.cn a rencontré le 5e institut de l’Académie chinoise des sciences et technologies aérospatiales et a interviewé Zhang He, directrice exécutive du projet d’exploration de Chang’e 4, Li Fei, concepteur du système d’alunissage, et Wen Bo, conceptrice et directrice générale adjointe du rover Yutu. L'équipe d'ingénieurs a été invitée à dévoiler les mystères de la mission de Chang’e 4.

La signification extraordinaire de cet alunissage

À l’instant où Chang'e 4 a réussi son alunissage sur la face cachée de la Lune, l'agence de presse Xinhua a pris deux photos du centre de contrôle aérospatial de Beijing. On y voit une ingénieure émue aux larmes. Il s’agit de Zhang He, la directrice exécutive du projet. Son rôle se situe entre celui du directeur central et celui du directeur adjoint du projet, elle est ainsi chargée de la gestion technique au quotidien. La première impression qui se dégage lorsqu’on la rencontre est un mélange d’expérience, d’élégance, d’amabilité et de franchise. Elle a expliqué aux journalistes que le projet d'exploration lunaire avait été mis en place en 2004. Depuis maintenant quinze ans, des dizaines de milliers de personnes participent au projet de Chang’e 4, dont la construction a pris près de quatre ans. « Le jour où on a vu l’alunissage en douceur sur la face cachée de la Lune, on a su que le projet dans son ensemble était une réussite. L’académicien Ye Peijian, le directeur général du projet, est venu me féliciter et a déclaré: "Beau travail, ce n’était pas facile". Ces quatre dernières années, nous nous sommes tous battus ensemble pour cet objectif, j’ai ressenti une foule d’émotions, les larmes sont montées », explique Zhang He, toujours pleine d’enthousiasme en se remémorant le moment où la photo avait été prise.

De 1958 à nos jours, l’humanité a mené plus de 110 explorations lunaires, mais seulement une vingtaine de missions ont donné lieu à un alunissage, toujours sur la face visible de la Lune. Pourquoi s’agissait-il du premier alunissage sur la face cachée? Zhang He explique que la principale raison était que la technique d'alunissage était trop complexe.

Il y a d’abord un problème de communication. La face cachée n’est jamais visible de la Terre, ce qui signifie qu’un mode de relais est nécessaire, avec un satellite assurant la transmission entre le vaisseau et la Terre. Cette mission a été un test des technologies de relais. Chang’e 4 a lancé avec succès un satellite nommé Queqiao, qui a pu assurer la communication.

Deuxièmement, la topographie de la face cachée de la Lune est un terrain difficile, presque entièrement maculée de cratères, ce qui rendait un alunissage très délicat. Les premières techniques d’alunissage des États-Unis et de l’Union soviétique étaient à l’aveugle, sans calcul précis du point sur lequel le vaisseau se poserait. Cette méthode est faisable sur la face visible de la Lune, mais en raison du trop grand nombre de cratères de la face cachée et du terrain trop accidenté, cela risquait fort de détruire un vaisseau. Une technique très élaborée d’évitement des obstacles a donc été mise en œuvre pour cette mission, avec une capacité autonome de réajustement en douceur de la vitesse et de la trajectoire.

La valeur et la signification de ces efforts ne doivent pas être sous-estimées. Zhang He a déclaré aux journalistes que la croûte de la face cachée avait une centaine de millions d'années de plus que la face visible. C’est donc un endroit idéal pour les observations radio basse fréquence.

Alors, quels secrets pouvons-nous découvrir sur la Lune? « À l'heure actuelle, toutes les données sont en cours d’observation et de collecte. Les scientifiques tireront des conclusions à travers un grand nombre d'inversions et de calculs. Cela nous révèlera des secrets qui satisferont la curiosité et le désir d'exploration de l'univers de l’humanité », a-t-elle avancé.

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Antarctique: arrivée de 37 chercheurs chinois à la station Zhongshan .





Un total de 37 membres de la 35e mission de recherche antarctique de la Chine sont arrivés vendredi soir à la station Zhongshan après un déplacement de 520 km au milieu des tempêtes qui avait duré six jours.

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Ils sont partis depuis la station Taishan le 3 février, qui, à une altitude de 2.621 mètres, est située entre les stations Zhongshan et Kunlun. Ces stations sont les trois dernières sur les quatre bases de recherche scientifique sur la feuille de glace Antarctique construites par la Chine depuis 1964.

Les chercheurs chinois, dont 21 de l'équipe de Taishan et 16 de l'équipe de Kunlun, sont venus à Zhongshan après avoir terminé avec succès leurs tâches. Les deux équipes étaient parties ensemble le 18 décembre dernier de près de Zhongshan pour leurs missions.

L'équipe de Taishan a achevé le projet de construction des installations de soutien à Taishan en 38 jours, une semaine plus tôt que prévu. Taishan a été mise en service en février 2014 après que son bâtiment principal a été achevé sur le terrain.

L'équipe de Kunlun a mené des travaux de recherche sur, entre autres, l'astronomie, la glace et l'arpentage et la cartographie. Par exemple, ils ont mis en place, le 7 février, une nouvelle station météorologique automatique, à environ 100 km de Zhongshan. Les membres de l'équipe sont arrivés à Taishan le 31 janvier pour y rejoindre les chercheurs.

Les membres des deux équipes vont embarquer sur le brise-glace chinois Xuelong le 15 février pour rentrer en Chine. Ils devraient arriver à Shanghai le 10 mars prochain.

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Chine : paysage enneigé à Mudanjiang .





Vue nocturne de la ferme forestière de Shuangfeng à Mudanjiang, dans la province chinoise du Heilongjiang (nord-est), le 30 janvier 2019. La ferme connait de fréquentes chutes de neige et est couverte de neige la plupart de l'année. Ce paysage enneigé attire de nombreux visiteurs chinois et étrangers.

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Librairie Zhongshuge à Chongqing .





Des gens dans la librairie Zhongshuge à Chongqing, dans le sud-ouest de la Chine, le 8 février 2019. Grâce à son design et à son abondance de livres, la librairie a attiré de nombreux lecteurs pendant les vacances de la fête du Printemps.

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Chine : forte hausse du tourisme intérieur .





Photo prise le 29 janvier 2018 sur la montagne Mulan, à Wuhan, capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine. La croissance du tourisme intérieur a poursuivi son élan en 2018, le pays rapportant un total de 5,54 milliards de voyages touristiques nationaux (+10,76%), a annoncé mercredi le ministère de la Culture et du Tourisme. Les déplacements à l'intérieur du pays ont rapporté quelque 5.130 milliards de yuans (764 milliards de dollars) de revenus au secteur du tourisme l'année dernière.

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Fleurs de prunier dans le centre de la Chine .





Photo prise le 31 janvier 2019 montrant des fleurs de prunier dans le bourg de Gaoluo du district de Xuan'en, dans la province chinoise du Hubei (centre).

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