Actualités Chinoises

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Le 4e avion C919 effectue des essais en vol à Shanghai.





Le C919 104 a décollé le 1er août à 5h32 du matin de l'aéroport international de Shanghai Pudong et y a atterri à 6h57. Au programme de cet avion figurent entre autres des essais du système de navigation, de performances d’atterrissage, du système du vol automatique et du dégivrage.

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100 nouveaux bus électriques fabriqués en Chine arrivent au Chili.





Après un voyage de 31 jours depuis Shanghai, 100 bus électriques de fabrication chinoise sont arrivés au Chili dans le port de San Antonio, où des responsables locaux vêtus de vestes rouges s’étaient rassemblés pour accueillir le dernier ajout à la flotte de transport en commun de la capitale chilienne.

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Les bus, de la marque BYD, sont équipés d'une connexion Wi-Fi, de ports USB, de la climatisation et d'autres équipements, offrant une expérience de passager supérieure à celle des bus à essence traditionnels circulant dans les rues de Santiago.

203 bus électriques de fabrication chinoise sont déjà en service dans le système de transports en commun de Santiago, recevant l'éloge tant des conducteurs que des passagers.


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Premier vol réussi du drone à énergie solaire chinois Mozi II.





Le 27 juillet, le drone à énergie solaire Mozi II, dont la Chine possède les droits de propriété intellectuelle indépendants, plane dans le ciel.
Selon une annonce publiée le 30 juillet par la société Oxai Aircraft, le drone à énergie solaire Mozi II a effectué avec succès son premier vol le 27 juillet à l’aéroport de Deqing Moganshan, dans la province du Zhejiang. L’application commerciale de ce modèle ne devrait plus tarder, a ajouté la société.

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Le pari de Washington sur une « pression maximale » est voué à l’échec.





Le tweet de Donald Trump affirmant que Washington avait l'intention d'imposer des droits de douane de 10% sur les 300 milliards de dollars restants d'importations chinois au lendemain de la douzième série de négociations commerciales à Shanghai conclu sur une note « constructive », en tout cas dans l’esprit des négociateurs américains, a laissé a beaucoup un fort sentiment de déjà vu.

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Déjà vu ou pas, la dernière décision des États-Unis en matière de droits de douane, qui entrera en vigueur le 1er septembre, s'écarte de la bonne voie. Et contrairement à ce que les Etats-Unis croient, cela va non seulement nuire aux échanges bilatéraux, mais également aux entreprises américaines, comme certains l’ont d’ailleurs rapidement fait remarquer. Et si les États-Unis vont de l'avant et imposent des droits de douane supplémentaires, la Chine sera bien entendu obligée de prendre les contre-mesures nécessaires pour protéger ses intérêts.

Il est clair que la décision américaine viole gravement le consensus auquel étaient parvenus les deux chefs d’État en marge du sommet du G20 à Osaka. Tout comme l’est l'excuse usée des États-Unis pour imposer les nouveaux droits. En affirmant que Beijing a accepté d'acheter de plus grandes quantités de produits agricoles aux États-Unis mais ne l'a pas fait, le président américain semble dire que peu importe ce que fait Beijing, les États-Unis trouveront toujours une excuse pour imposer des droits de douane punitifs.

En fait, les importateurs chinois se sont renseignés auprès des vendeurs américains sur les prix des produits agricoles et ont même conclu des marchés. Après tout, les accords commerciaux ne sont pas des choses qui se finalisent du jour au lendemain. Et les produits ne peuvent pas non plus être importés en un tournemain.

En ce qui concerne l'affirmation de Donald Trump selon laquelle la Chine n'a pas tenu sa promesse de mettre un terme aux ventes de fentanyl aux États-Unis, moins on en dira et mieux ce sera. Le fentanyl est un médicament légal utilisé pour traiter la douleur chronique, avant, pendant et après une opération chirurgicale. Les entreprises américaines importent légalement le fentanyl en tant qu'analgésique, en particulier pour les patients souffrant de maladies graves comme le cancer. Comment le fait que certaines des importations se retrouvent entre les mains des toxicomanes, seuls les responsables américains de l'application de la loi sont en mesure d’y répondre.

Au lieu de reprocher tous leurs maux à la Chine, il serait temps que les États-Unis procèdent à une introspection. La Chine a toujours respecté ses engagements. Mais chacun sait qu’il faut être deux pour danser le tango.

Malgré la déclaration symbolique sur la possibilité d'assouplir l'interdiction de Huawei, les États-Unis n'ont pris aucune mesure concrète pour retirer le géant de la haute technologie et les autres entreprises chinoises de leur liste d'entités.

Les États-Unis ont pour politique d’exercer une « pression maximale » sur les autres pays pour qu'ils accèdent à leurs exigences, mais cette tactique ne fonctionnera jamais contre la Chine. Et bien que la Chine ait été obligée de prendre des contre-mesures contre les États-Unis pour protéger ses intérêts fondamentaux, elle a toujours fait preuve de beaucoup de retenue et a laissé la porte ouverte aux négociations.

Les décideurs américains semblent obsédés par l’idée que la Chine cèdera sous la pression américaine. Pour information, Beijing n’a aucune raison de céder sous la « pression maximale » de Washington simplement parce que l’économie chinoise a un peu ralenti.

L’économie chinoise est suffisamment résistante pour résister aux effets des droits de douane imposés par les États-Unis. Plus important encore, les États-Unis ne pourront pas facilement remplacer les importations chinoises, qui représentent 300 milliards de dollars, car plus de 60% d'entre elles sont des biens de consommation courante. Ce qui signifie que les États-Unis nient les énormes dommages collatéraux qu'ils subiraient eux-mêmes du fait de leur propre guerre commerciale.

En traitant avec le gouvernement américain en place depuis deux ans et demi, la Chine sait très bien ceci : donnez un doigt à Washington et il vous prendra le bras entier.

Les négociations doivent être menées sur un pied d'égalité, ce qui est également le consensus auquel étaient parvenus Xi Jinping et Donald Trump lors de leur rencontre à Osaka le 29 juin.

Le président américain avait également promis de ne pas imposer de nouveaux droits de douane sur les importations en provenance de Chine. Accuse-t-il la Chine de ne pas tenir sa promesse pour lui servir d’excuses ?

La décision des États-Unis en matière de droits de douane soulève également des doutes quant à l’organisation de la prochaine ronde de négociations prévue pour septembre à Washington. Certes, les Etats-Unis sont impatients de poursuivre leur dialogue positif avec la Chine sur un accord commercial global, ils sont optimistes quant à la conclusion d'un accord et estiment que l'avenir des relations bilatérales est prometteur. Mais puisque les nouveaux droits punitifs entreront en vigueur quelques jours avant les négociations, comment l'avenir pourrait-il être brillant ?

Nous espérons donc que les États-Unis corrigeront leurs erreurs, car le renforcement des droits de douane n'est dans l'intérêt d’aucune des parties.
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Le fabricant d'aluminium Zhongwang nie les allégations américaines de malversation.





Le fabricant d'aluminium à capitaux privés China Zhongwang Holdings a réfuté les informations selon lesquelles il y aurait une procédure de mise en accusation à son encontre par un grand jury fédéral aux Etats-Unis, affirmant que la société avait toujours strictement respecté les règlementations locales dans le cadre de ses activités.

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Les experts ont cependant déclaré que la cause principale du problème était la déformation de l’économie de marché et que ce sont les États-Unis qui devraient être tenus pour responsable.

« Le groupe a toujours scrupuleusement respecté les lois et règlements de la Chine et des pays de destination pour ses produits exportés, et a développé des marchés outre-mer sur le principe de la concurrence loyale et ordonnée », a fait savoir la société dans un communiqué déposé à la Chambre de compensation et des changes de Hong Kong jeudi.

Cette réaction intervient après que le Wall Street Journal a annoncé mercredi que le fondateur de China Zhongwang avait été mis en accusation par un grand jury fédéral pour avoir évité le paiement de près de 2 milliards de dollars de droits de douane dans le cadre d'une collusion en vue de faire passer en fraude d'importantes quantités d'aluminium aux Etats-Unis.

Le rapport a été publié le jour même où la Chine et les Etats-Unis menaient une nouvelle série de négociations commerciales à Shanghai, alors que les deux parties clôturaient leur réunion par des échanges approfondis « francs, constructifs et efficaces » dans le contexte d'une guerre commerciale qui dure depuis plus d'une année.

« Le groupe n'a reçu aucun instrument juridique ni notification relative à la procédure alléguée, et la société confirme également qu'elle n'a reçu aucun instrument juridique ni notification relative à la procédure alléguée », a ajouté la société basée dans la province de Liaoning.

Même si Zhongwang a transféré son aluminium dans un pays tiers, la cause fondamentale est que les Etats-Unis ont relevé trop haut leurs barrières tarifaires, ce qui a déréglé et perturbé le fonctionnement normal de l'économie de marché, a déclaré Mei Xinyu, un analyste chevronné proche du ministère du Commerce. « Les actes répréhensibles des Etats-Unis en utilisant une prétendue juridiction au bras long, voilà ce qui devrait être condamné dès le départ », a déclaré M. Mei au Global Times jeudi. Aucun pays ne peut accepter ces droits de douane déraisonnables, qui reflètent le protectionnisme croissant des Etats-Unis. « Les secteurs américains de l'aluminium et de l'acier devraient renforcer leurs compétences en matière de concurrence internationale au lieu de se blottir dans un coin entouré du mur du protectionnisme », a souligné M. Mei.

« Il est difficile d'expliquer pourquoi le gouvernement américain prend maintenant Zhongwang pour cible sans avoir émis plus tôt un signal, mais il n'y a pas suffisamment de preuves pour exclure la possibilité que le gouvernement américain puisse faire pression sur la Chine », a déclaré jeudi au Global Times Bai Ming, directeur adjoint de l'Institut de recherche du marché international du ministère chinois du Commerce.

« Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis prennent des mesures contre le secteur chinois de l'aluminium », a déclaré Wen Xianjun, vice-président de l'Association chinoise du secteur des métaux non ferreux, au Global Times jeudi.

Le gouvernement américain a effectué 332 enquêtes en 2016 et 223 enquêtes un an plus tard pour déterminer si les importations nuisaient à la sécurité des Etats-Unis. La Chine est l'un des marchés majeurs qui ont fait l’objet de ces enquêtes.

« La Chine et les Etats-Unis sont membres de l'Organisation mondiale des douanes, et la classification des produits d'exportation de Chine et celle pour les importations des Etats-Unis suivent le même principe », a ajouté M. Wen.

Les Etats-Unis sont un importateur net d’aluminium depuis des années. Les données de worldstopexports.com montrent que les Etats-Unis ont importé pour 24,3 milliards de dollars d'aluminium en provenance de 134 pays en 2018. La Chine, avec 3 milliards de dollars d'aluminium importé au total par les Etats-Unis, se classait au deuxième rang après le Canada.

« Il est évident que l'administration américaine politise les questions commerciales depuis que M. Trump est devenu président et l'ordre mondial basé sur le libre-échange a été rompu, pas seulement dans le secteur de l'aluminium. Nous ne savons pas ce qui se passera demain », a ajouté M. Wen.

Fondée en 1993, Zhongwang est le deuxième fabricant mondial d'aluminium industriel par extrusion en Asie. En 2001, Alcoa, une société basée aux Etats-Unis, avait tenté de fusionner avec Zhongwang, mais le groupe avait rejeté l’opération. Zhongwang avait tenté en 2016 d'acheter la société américaine Aleris au prix de 2,33 milliards de dollars, mais l'accord avait été annulé en raison de l'incertitude entourant l'approbation du Comité sur les investissements étrangers aux Etats-Unis.

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La Chine prête à construire son premier port destiné aux lancements maritimes de fusées.





La Chine envisage de construire cette année son premier port destiné au lancement de fusées depuis la mer dans une ville côtière de la province du Shandong (est), et ce dans le but de rendre les lancements maritimes plus fréquents et systématiques, a annoncé mercredi la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC), développeur du projet.

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Après avoir lancé pour la première fois en juin une fusée porteuse Longue Marche-11 depuis la mer Jaune, au large de la province du Shandong, le projet de construction d'un port spécialement destiné aux lancements maritimes d'engins spatiaux a été décidé, selon un communiqué de presse envoyé mercredi par la CASC.


La société a signé un accord de coopération avec le gouvernement de la ville côtière de Yantai, au Shandong, en vue de la construction du port.


Le développeur a expliqué que le choix de cet emplacement était basé sur les conditions portuaires exceptionnelles de la ville, disposant de facteurs tels qu'un réseau de transport déjà développé et des installations bien équipées.


La CASC a indiqué qu'elle envisageait également de construire à Yantai des centres de recherche pour les missions de lancement maritime, notamment un centre de recherche et de fabrication de fusées, un centre de recherche et développement pour les plateformes de lancement en mer, et un centre de développement pour l’application de données satellitaires.


La construction de cette base de lancement stimulera le développement des industries concernées, telles que celles des nouveaux matériaux pour l'aérospatiale, des équipements énergétiques et du tourisme.


Pang Zhihao, un expert en technologie de l'exploration spatiale à Beijing, a déclaré mercredi que par rapport à un lancement au sol, le lancement d'une fusée depuis la mer présentait de nombreux avantages uniques.


Ce mode de lancement est « plus flexible », car les plateformes de lancement en mer sont mobiles et peuvent répondre aux différents besoins des clients, a noté M. Pang.


Le fait de lancer une fusée depuis la mer, loin des zones à forte densité de population, peut également réduire l’impact de telles missions sur la vie quotidienne des gens et sur les bâtiments au sol.


Selon des experts chinois, la technologie de lancement maritime répond à la demande croissante de satellites à faible inclinaison et aide la Chine à fournir des services de lancement aux pays participant à l’initiative de « La Ceinture et la Route », a rapporté l’agence de presse Xinhua.


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La Chine qualifie d' « intimidation » les derniers droits de douane américains.





Des responsables et des experts chinois ont déclaré que le projet de Washington visant à imposer des droits de douane de 10 % sur des marchandises chinoises d'une valeur de 300 milliards de dollars à compter du 1er septembre était irrationnel et irresponsable, qu’il nuisait aux intérêts de la Chine et du monde et n'était pas dans les intérêts à long terme des États-Unis.

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Selon Tong Jiadong, ancien vice-président de l'Université Nankai de Tianjin, les frictions commerciales et la nouvelle série de droits de douane prévus sont préjudiciables à la fois à la Chine et aux États-Unis, ainsi qu'à l'ensemble de l'économie mondiale. Les marchés des capitaux du monde entier l'ont montré. La Chine doit être pleinement préparée à mener une longue bataille afin de gagner une opportunité de se développer davantage à l’avenir, a-t-il ajouté.

Zhao Zhongxiu, président de l'Université des finances et d'économie du Shandong, a remarqué que la Chine avait une opportunité stratégique de transformer la pression en dynamique de croissance positive, la pression externe devenant une situation normale. « La Chine a démontré la durabilité de son économie tout au long du différend commercial », a remarqué M. Zhao, ajoutant que des désaccords commerciaux, technologiques et financiers avaient montré par le passé que les pays pouvaient avoir du mal à supporter de telles pressions s'ils ne possédaient pas leurs propres avantages stratégiques. M. Zhao a laissé entendre que la Chine pouvait compter sur le développement des secteurs des hautes technologies pour compenser l'impact économique des frictions commerciales, et saisir les opportunités générées par les secteurs en forte croissance – les technologies de l'information, l'aviation et l'intelligence artificielle – pour accroître la valeur de la production du secteur des hautes technologies et maintenir un taux de croissance du PIB stable.

La Chine peut également utiliser son immense marché, ses ressources humaines riches et ses avantages institutionnels pour atteindre un niveau d'ouverture accru et élargir son volume commercial avec d'autres partenaires tels que l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), l'Union européenne (UE), la Russie et le Brésil, a par ailleurs noté Yu Miaojie, professeur d'économie à l’Ecole nationale du développement de l'Université de Beijing. L’ASEAN qui compte dix membres, est devenue le deuxième partenaire commercial de la Chine après l’UE au cours du premier semestre de cette année, dépassant les États-Unis pour la première fois depuis 1997, selon l'Administration générale des douanes. Le différend commercial avec les États-Unis a également poussé les fabricants et les fournisseurs de services chinois à renforcer leur présence mondiale par le biais d'une coopération internationale en matière de capacités industrielles, du commerce de transit et d'autres activités commerciales, en particulier dans les économies participant à l'initiative de « La ceinture et la route », a précisé M. Yu.

L'ambassadeur Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a déclaré aux médias vendredi que l'annonce américaine s'écartait un peu plus de la bonne direction et que les consommateurs américains payaient davantage. « Les pratiques d'unilatéralisme, de protectionnisme et d'intimidation nuisent au monde […] et ne résoudront pas les problèmes des États-Unis », a-t-il souligné. Il a ajouté que la Chine ne se battait pas que pour elle-même, mais aussi pour un système commercial multilatéral ouvert, transparent et non discriminatoire.

Walter Mondale, ancien vice-président américain sous Jimmy Carter, a rejoint les signataires d'une lettre exprimant leur préoccupation face à la politique commerciale des États-Unis. M. Mondale, avec 100 autres personnes, a ajouté son nom à une lettre ouverte au président américain Donald Trump et au Congrès ce week-end. « Nous sommes profondément préoccupés par la détérioration croissante des relations entre les États-Unis et la Chine, qui, selon nous, ne sert pas les intérêts américains ou mondiaux », indique la lettre.

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Le lauréat chinois du prix Nobel de littérature Mo Yan reçoit un doctorat honorifique d'une université péruvienne .





Le lauréat chinois du prix Nobel de littérature Mo Yan a reçu mardi un doctorat honorifique de l'Université péruvienne catholique pontificale (PUCP).

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Le lauréat du prix Nobel de littérature 2012 a été honoré pour ses contributions littéraires et l'influence de ses travaux en Chine comme en Amérique latine, a déclaré l'université.

Le célèbre auteur du "Clan du sorgho rouge" a dit qu'il était très "heureux" de recevoir une telle reconnaissance, qui est la preuve que la littérature peut rapprocher la Chine et l'Amérique latine malgré la distance géographique.

L'écrivain chinois est présent à la capitale Lima pour participer au Salon du livre international 2019 qui y est organisé du 30 au 31 juillet.

Aldo Panfichi, vice-président de la PUCP, a déclaré que la visite de M. Mo à Lima offre une "occasion importante" d'apprécier ses œuvres et que ce doctorat honorifique faisait de lui un membre de la communauté académique péruvienne.

"Pour nous les Latino-Américains (...) Mo Yan est un auteur qui nous semble familier par bien des aspects, essentiellement par sa façon de recourir à l'imagination, à la fantaisie et au réalisme", a confié à Xinhua M. Panfichi.

Etant un admirateur des écrivains latino-américains Mario Vargas Llosa et Gabriel Garcia Marquez, M. Mo a indiqué que la littérature d'Amérique latine a eu une influence sur son œuvre.

"Lire les œuvres littéraires d'autres cultures constitue un des meilleurs moyens pour nous d'échanger et de communiquer", a dit l'écrivain chinois.

Mo Yan, qui est né en 1955 et a grandi à Gaomi dans la province chinoise du Shandong (est), a publié de nombreux romans et nouvelles.

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Chine: paysage d'un parc national de la zone humide au Heibei.





Photo aérienne prise le 1er août 2019 montrant le paysage du Parc national de la zone humide du réservoir Guanting, dans le district de Huailai de la province du Hebei (nord de la Chine).

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La Chine émet une alerte rouge au typhon Lekima .





Le Centre météorologique national de Chine a émis vendredi matin une alerte rouge au typhon Lekima, qui devrait toucher terre samedi dans les régions côtières de la province orientale du Zhejiang.

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A 8h00, l'oeil du typhon Lekima, le neuvième de l'année, se situait à environ 290 km au sud-est de la ville de Wenling, au Zhejiang, avec des vents atteignant 209 km/h.

Selon le centre, le typhon se déplacera vers le nord-ouest à environ 13 km/h et baissera progressivement d'intensité. Il touchera terre samedi matin dans les régions côtières du Zhejiang.

Vendredi à 8h00, le Zhejiang a renouvelé ses mesures d'urgence de niveau II, le deuxième échelon le plus élevé. La province a suspendu les traversées en ferry vers l'île de Beiji, une destination touristique à l'est de la côte, et a évacué plus de 200 touristes sur place.

A 9h00, la province orientale du Jiangsu a relevé son intervention d'urgence au niveau III, selon le centre provincial de lutte contre les inondations et la sécheresse.

La Chine a un système d'intervention d'urgence à quatre niveaux pour les secours post-catastrophiques, le niveau IV étant le plus faible et le niveau I, le plus élevé.

Entre vendredi et samedi, Lekima apportera de fortes pluies dans l'Anhui, le Fujian, le Jiangsu et le Zhejiang, ainsi que dans la municipalité de Shanghai.

La Chine dispose d'un système d'alerte météorologique à quatre couleurs, le rouge représentant le niveau le plus élevé, suivi par l'orange, le jaune et le bleu.

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Chine : un aéroport "dans les nuages" sera mis en service dans le sud-ouest.





Un aéroport civil de la municipalité chinoise de Chongqing (sud-ouest) ayant répondu aux exigences du secteur devrait être mis en opération à la mi-août.

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Surnommé l'aéroport "dans les nuages", l'aéroport de Wushan de Chongqing est situé à une altitude de plus de 1.770 mètres au-dessus du niveau de la mer, et à environ 15 km du centre du district de Wushan à Chongqing. En tant qu'aéroport civil le plus haut à Chongqing, il a nécessité un investissement équivalent à 1,64 milliard de yuans (232,8 millions de dollars).

Cet aéroport est équipé d'un terminal de 3.500 mètres carrés et d'une piste de 2.600 mètres. Les travaux de construction ont commencé en 2015, et ont été terminés le mois dernier.

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Le nombre de stations de base 5G atteindra 10.000 à Beijing fin 2019.





Plus de 10.000 stations de base 5G auront été construites à Beijing à la fin de l'année, ont annoncé mercredi les autorités municipales de télécommunications.

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En juillet, la capitale chinoise avait déjà établi 7.800 stations de base 5G, la plupart étant situées dans les zones centrales urbaines, les sites de l'Exposition horticole internationale et des Jeux olympiques d'hiver 2022, ainsi que dans son centre auxiliaire de l'arrondissement de Tongzhou, a précisé l'Administration des communications de Beijing.

Le réseau 5G au sein de l'Aéroport international Daxing de Beijing sera mis en service fin septembre, au moment de l'ouverture du nouvel aéroport.

Davantage de villes chinoises adoptent la 5G pour répondre à la demande du public. Guangzhou, métropole et capitale de la province du Guangdong (sud), par exemple, a construit plus de 5.000 stations de base.

En juin, la Chine a octroyé les licences pour l'utilisation commerciale de la 5G, marquant le début d'une nouvelle ère pour les télécommunications du pays.

Xinhua