Etats-Unis d'Amérique : Les News

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Djaaf
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par Djaaf »

Je ne me base pas que sur cet article pour dire qu'il n'a aucune experience. En comparaison à tout ses predecesseurs, c'est un fait évident. La meme chose que Trump quoi.
Ses liens avec la Russie sont aussi une realité , c'est pas le NYC qui l'a inventé. Cependant, et comme tu l'as dit ça peut etre une bonne chose, comme ca peut etre une mauvaise, personne ne sait à quoi s'attendre, on attend pour juger :) . On esperance evidemment un rapprochement des convergences, notamment sur la Syrie.
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tahiadidou
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par tahiadidou »

Pour la Syrie oui mais il ne faut pas oublier la Chine (le conflit de South China Sea) et l'Iran (Trump n'a fait que critiquer le nuclear deal pour faire plaisir a Israel). Dans la mesure ou ces deux pays se sont rapprochés de la Russie ces temps récents, la seule façon de contre-balancer ces relations c'est d'avoir de meilleures relations avec les Russes.

La Chine est l'ennemi no.1 car ils ont tué l'industrie américaine. Meme s'il y a de l'hypocrisie de ce cote la. Je viserais Wall Street plutôt que la Chine.

Ceci dit, je me pose la question: " Est-ce que ton posting de l'article du NYT est influencée plus par le sentiment qu'un oilman épouserait beaucoup plus les theses Algériennes plutôt que Marocaines au sujet du Western Sahara?" C'est cela qui t'inquiète?

Djaaf
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par Djaaf »

tahiadidou a écrit :Pour la Syrie oui mais il ne faut pas oublier la Chine (le conflit de South China Sea) et l'Iran (Trump n'a fait que critiquer le nuclear deal pour faire plaisir a Israel). Dans la mesure ou ces deux pays se sont rapprochés de la Russie ces temps récents, la seule façon de contre-balancer ces relations c'est d'avoir de meilleures relations avec les Russes.

La Chine est l'ennemi no.1 car ils ont tué l'industrie américaine. Meme s'il y a de l'hypocrisie de ce cote la. Je viserais Wall Street plutôt que la Chine.

Ceci dit, je me pose la question: " Est-ce que ton posting de l'article du NYT est influencée plus par le sentiment qu'un oilman épouserait beaucoup plus les theses Algériennes plutôt que Marocaines au sujet du Western Sahara?" C'est cela qui t'inquiète?
Pas du tout mon cher Tahiadidou, je pense meme que le Maroc et lAlgerie sont bien bas dans la liste des priorités de la nouvelle administration americaine. Je ne savais pas que tu meprisais autant le NYT je ferai attention la prochaine fois :P
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sadral
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par sadral »

Cette élection présidentielle est vraiment atypique, digne d'un roman de Tom Clancy et c'est vraiment une nouvelle étape dans la cyberwar ...
FBI, CIA, Poutine, Trump : la Russie a-t-elle vraiment piraté les Démocrates américains ?

L'actualité américaine est rythmée ces dernières semaines par diverses révélations des services secrets concernant la responsabilité russe dans les attaques informatiques contre le camp démocrate. Les versions divergent, et il est encore difficile d'établir les responsabilités : néanmoins, nous avons tenté de clarifier les informations dont nous disposons.

http://www.numerama.com/politique/21679 ... trump.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

numidia
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par numidia »

les experts des écoutes contre d'autres pays qui se font avoir comme ça, vrai ou pas c'est vraiment risible !
c'est pas les USA qui ont mis sur écoute la plupart des chefs d'Etat de pays dominants comme l'Allemagne, la France, le Royaume Uni etc... ? c'est pas eux ?
et maintenant ils pleurent parce leur propre technologie et méthodes sont utilisées contre eux
la cyberwar ne concerne pas que les autres, les USA sont aussi une cible comme n'importe quel autre pays
il est totalement ridicule Obama
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tahiadidou
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par tahiadidou »

Les démocrates veulent tout faire pour faire 'sauter' Trump.
C'est le ridicule Made in the USA. Gouvernement, Congres, Media et les moutons de Panurge.

Apres ce qu'ils considèrent comme revers subis en Ukraine et en Syrie, malgré les sanctions injustes imposées, la pilule est dure a avaler.
Pas plus facile que de dénigrer la Russie, et plus spécialement le coriace Poutine, et ce...sans jamais presenter de preuves.
Les Américains en general sont champions du "scapegoating", cad dénicher un bouc-émissaire afin de masquer l'incompetence criarde et, dans le cas extreme, déclencher des hostilités.
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Chifboubara
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par Chifboubara »

Tu as raison tahiadidou, ils feront tout pour créer des embrouilles avant le départ de Barack.

La non réaction de poutine face aux expulsions des diplomates russes à été une véritable claque pour le président américain.

Genre "c'est une erreur de gamin, je vais l'ignorer, de toute façon tu dégages dans quelques jours"

Le pire des mépris est le silence...

Trump a compris le message 5/5 :
Trump salue l'"intelligence" de Poutine après les représailles américaines
30/12/2016 à 21h32

Image
President-elect Donald Trump speaks at the USA Thank You Tour 2016 at the Giant Center on December 15, 2016 in Hershey, Pennsylvania.
Don EMMERT / AFP

Dans un tweet, le président élu des Etats-Unis a décidé de soutenir son homologue russe, en pleine montée des tensions entre les deux pays.

Après une première réaction mesurée à l'annonce des sanctions américaines contre la Russie, Donald Trump a finalement choisi de soutenir Vladimir Poutine. Le président élu des Etats-Unis a salué dans un tweet vendredi "l'intelligence" du président russe, moins de 24 heures après les sanctions prises contre Moscou par le président Barack Obama.

"Bien joué (de la part de V. Poutine) sur le report - J'ai toujours su qu'il était très intelligent!", écrit le futur président américain sur le réseau social.

PUBLICITÉ

inRead invented by Teads


Donald Trump fait référence à la décision du président russe de ne pas répondre pour l'instant aux sanctions prises par Washington contre Moscou pour l'ingérence présumée de la Russie dans la campagne présidentielle américaine.

La Russie n'expulse finalement personne

Vladimir Poutine a créé la surprise vendredi en décidant de "n'expulser personne", ne répliquant ainsi pas à l'expulsion par Washington de 35 agents russes, contrairement à ce que proposait son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. La Russie se réserve toutefois "le droit de prendre des mesures de rétorsion" et "restaurera les relations russo-américaines au vu de ce que sera la politique du président américain élu Donald Trump", avait ajouté Vladimir Poutine.

"Les Russes mènent tellement CNN et NBCNews en bateau - drôle à observer, ils n'ont aucune idée (de ce qui se passe)!", a tweeté le milliardaire américain dans la soirée, ajoutant que seule la chaîne conservatrice "FoxNews comprend totalement" la situation.


Indignation chez les démocrates

La position du président élu a en tout cas suscité l'indignation chez ses opposants démocrates ainsi que parmi les membres de son propre parti républicain.

L'ex-candidat républicain à la présidentielle et ancien agent de la CIA Evan McMullin a déploré sur Twitter que Donald Trump "s'aligne du côté du plus grand adversaire de l'Amérique même quand celui-ci attaque notre démocratie".

La sénatrice démocrate Claire McCaskill, membre de la commission de la Défense, a estimé pour sa part que "l'ENSEMBLE de la communauté du renseignement, la meilleure du monde entre nous, est d'accord pour dire que ce type (Poutine, NDLR) a essayé de perturber notre élection, et les Russes retweetent l'amour Trump-Poutine".
Source : http://www.bfmtv.com/international/trum ... 76152.html
«Partout où je vais les gens me tendent la main pour demander quelque chose, sauf en Algérie où les gens m'ont tendu la main pour, au contraire, m'offrir quelque chose» Yann Arthus Bertrand
«Le grand art, c'est de changer pendant la bataille. Malheur au général qui arrive au combat avec un système» Napoléon Bonaparte
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tahiadidou
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par tahiadidou »

Malheureusement, les MSM (mass media) ne rapportent jamais, sinon très ephemerement, les propos de gens intelligents. Par example:
US Intel Vets Dispute Russia Hacking Claims
December 12, 2016

As the hysteria about Russia’s alleged interference in the U.S. election grows, a key mystery is why U.S. intelligence would rely on “circumstantial evidence” when it has the capability for hard evidence, say U.S. intelligence veterans.

Veteran Intelligence Professionals for Sanity

MEMORANDUM

Allegations of Hacking Election Are Baseless

A New York Times report on Monday alluding to “overwhelming circumstantial evidence” leading the CIA to believe that Russian President Vladimir Putin “deployed computer hackers with the goal of tipping the election to Donald J. Trump” is, sadly, evidence-free. This is no surprise, because harder evidence of a technical nature points to an inside leak, not hacking – by Russians or anyone else.

Monday’s Washington Post reports that Sen. James Lankford, R-Oklahoma, a member of the Senate Intelligence Committee, has joined other senators in calling for a bipartisan investigation of suspected cyber-intrusion by Russia. Reading our short memo could save the Senate from endemic partisanship, expense and unnecessary delay.

In what follows, we draw on decades of senior-level experience – with emphasis on cyber-intelligence and security – to cut through uninformed, largely partisan fog. Far from hiding behind anonymity, we are proud to speak out with the hope of gaining an audience appropriate to what we merit – given our long labors in government and other areas of technology. And corny though it may sound these days, our ethos as intelligence professionals remains, simply, to tell it like it is – without fear or favor.

We have gone through the various claims about hacking. For us, it is child’s play to dismiss them. The email disclosures in question are the result of a leak, not a hack. Here’s the difference between leaking and hacking:

Leak: When someone physically takes data out of an organization and gives it to some other person or organization, as Edward Snowden and Chelsea Manning did.

Hack: When someone in a remote location electronically penetrates operating systems, firewalls or any other cyber-protection system and then extracts data.

All signs point to leaking, not hacking. If hacking were involved, the National Security Agency would know it – and know both sender and recipient. ;)

In short, since leaking requires physically removing data – on a thumb drive, for example – the only way such data can be copied and removed, with no electronic trace of what has left the server, is via a physical storage device.

Awesome Technical Capabilities

Again, NSA is able to identify both the sender and recipient when hacking is involved. Thanks largely to the material released by Edward Snowden, we can provide a full picture of NSA’s extensive domestic data-collection network including Upstream programs like Fairview, Stormbrew and Blarney. These include at least 30 companies in the U.S. operating the fiber networks that carry the Public Switched Telephone Network as well as the World Wide Web. This gives NSA unparalleled access to data flowing within the U.S. and data going out to the rest of the world, as well as data transiting the U.S. :roll:

In other words, any data that is passed from the servers of the Democratic National Committee (DNC) or of Hillary Rodham Clinton (HRC) – or any other server in the U.S. – is collected by the NSA. These data transfers carry destination addresses in what are called packets, which enable the transfer to be traced and followed through the network.

Packets: Emails being passed across the World Wide Web are broken down into smaller segments called packets. These packets are passed into the network to be delivered to a recipient. This means the packets need to be reassembled at the receiving end.

To accomplish this, all the packets that form a message are assigned an identifying number that enables the receiving end to collect them for reassembly. Moreover, each packet carries the originator and ultimate receiver Internet protocol number (either IPV4 or IPV6) that enables the network to route data.

When email packets leave the U.S., the other “Five Eyes” countries (the U.K., Canada, Australia, and New Zealand) and the seven or eight additional countries participating with the U.S. in bulk-collection of everything on the planet would also have a record of where those email packets went after leaving the U.S.

These collection resources are extensive [see attached NSA slides 1, 2, 3, 4, 5]; they include hundreds of trace route programs that trace the path of packets going across the network and tens of thousands of hardware and software implants in switches and servers that manage the network. Any emails being extracted from one server going to another would be, at least in part, recognizable and traceable by all these resources.

The bottom line is that the NSA would know where and how any “hacked” emails from the DNC, HRC or any other servers were routed through the network. This process can sometimes require a closer look into the routing to sort out intermediate clients, but in the end sender and recipient can be traced across the network.

The various ways in which usually anonymous spokespeople for U.S. intelligence agencies are equivocating – saying things like “our best guess” or “our opinion” or “our estimate” etc. – shows that the emails alleged to have been “hacked” cannot be traced across the network. Given NSA’s extensive trace capability, we conclude that DNC and HRC servers alleged to have been hacked were, in fact, not hacked.

The evidence that should be there is absent; otherwise, it would surely be brought forward, since this could be done without any danger to sources and methods. Thus, we conclude that the emails were leaked by an insider – as was the case with Edward Snowden and Chelsea Manning. Such an insider could be anyone in a government department or agency with access to NSA databases, or perhaps someone within the DNC.

As for the comments to the media as to what the CIA believes, the reality is that CIA is almost totally dependent on NSA for ground truth in the communications arena. Thus, it remains something of a mystery why the media is being fed strange stories about hacking that have no basis in fact. In sum, given what we know of NSA’s existing capabilities, it beggars belief that NSA would be unable to identify anyone – Russian or not – attempting to interfere in a U.S. election by hacking.

For the Steering Group, Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS):

William Binney, former Technical Director, World Geopolitical & Military Analysis, NSA; co-founder, SIGINT Automation Research Center (ret.)
Mike Gravel, former Adjutant, top secret control officer, Communications Intelligence Service; special agent of the Counter Intelligence Corps and former United States Senator
Larry Johnson, former CIA Intelligence Officer & former State Department Counter-Terrorism Official
Ray McGovern, former US Army infantry/intelligence officer & CIA analyst (ret.)
Elizabeth Murray, Deputy National Intelligence Officer for Middle East, CIA (ret.)
Kirk Wiebe, former Senior Analyst, SIGINT Automation Research Center, NSA (ret.)
source: https://consortiumnews.com/2016/12/12/u ... ng-claims/
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yayoune
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par yayoune »

fusillade à Miami plusieurs mort et blessé dans un aéroport

http://fr.euronews.com/2017/01/06/usa-f ... mes-medias
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Chifboubara
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par Chifboubara »

Toujours excellent cet Observatus géopolitique :
DONALD SORT L'ARTILLERIE LOURDE
21 JANVIER 2017
Rédigé par Observatus geopoliticus et publié depuis Overblog

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Ca n'a pas traîné et le système impérial en a pris pour son grade... Rarement un discours d'investiture aura été aussi déterminé, robuste, offensif. Certes, des paroles aux actes, il y a un pas que s'efforceront de rendre glissant le Deep State et toutes les officines qui vivent par et pour la Guerre froide 2.0, mais ne boudons pas notre plaisir. Extraits :

La cérémonie d'aujourd'hui a une signification particulière. Nous ne faisons pas que transférer le pouvoir, nous transférons le pouvoir de Washington et nous vous le rendons. Pendant trop longtemps, une petite minorité a pu profiter du gouvernement pendant que le peuple en a payé les frais. Le peuple n'a pas pu tirer parti de cette richesse. Les emplois ont quitté notre pays, les citoyens de notre pays n'ont pas pu en bénéficier et les victoires de certains n'ont pas été vos triomphes.

Nous avons subventionné des pays, nos forces militaires ont été épuisées. Nous avons défendu les frontières d'autres pays sans défendre les nôtres. Nous avons dépensé des milliers de milliards à l'étranger alors que nos infrastructures tombent en ruine. Nos usines ont progressivement quitté notre territoire. On n'a même pas pensé aux travailleurs américains laissés sur le carreau. Mais ça, c'est le passé.

Chaque décision sur le commerce, les impôts, l'immigration ou les affaires étrangères sera prise pour le bénéfice des travailleurs et des familles américaines. Nous devons protéger nos frontières des ravages perpétrés par les pays qui fabriquent nos produits, volent nos compagnies et détruisent nos emplois.

Nous rechercherons l'amitié des autres nations. Et nous le ferons en comprenant que chaque nation a le droit de défendre d'abord leurs propres intérêts. Nous ne devons pas tenter pas d'imposer notre notre de vie et nos conceptions mais plutôt les laisser briller comme un exemple.

Nous renforcerons les vieilles alliances et en formerons de nouvelles. Et nous unirons le monde civilisé contre le terrorisme islamique radical que nous éradiquerons de la surface de la terre.

(...) Nous n'accepterons plus les politiciens qui passent leur temps en promesses et n'agissent pas, se plaignant sans cesse mais ne faisant rien pour y remédier. Le temps des paroles creuses est terminé, voilà venu le temps de l'action.

Protectionnisme économique, nette remise en cause de l'impérialisme US et charge contre l'establishment. Les oreilles ont dû siffler de Langley à Riyad en passant par Bruxelles, Idlib, Pékin ou Washington même.

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Aucune surprise finalement, tout ceci est dans la continuité de la campagne du Donald. Mais qu'il l'affirme aussi fortement, dans les circonstances les plus officielles qui soient, en dit long sur sa volonté. Et en invectivant les politiciens qui parlent pour ne rien dire, il s'oblige publiquement à tenir ses engagements (assurance contre les menées de l'Etat profond ?). Comme Cortés, il brûle ses vaisseaux et marque d'un sceau indélébile son programme : ce sera ça ou le déluge, y compris contre lui-même.

Voyons maintenant les choses un peu plus en détail et leurs implications internationales :

Russie
Aucune repentance sur le vrai-faux piratage mais, au contraire, une ouverture indirecte ("nouvelles alliances contre l'islamisme radical", en Syrak évidemment). Les néo-cons en ont avalé leur stylo... Le parti de la guerre aurait tellement voulu faire croire ceci :

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ou ceci :

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ou encore cela (les lecteurs me pardonneront - je me fais plaisir et en profite pour publier ces amusantes caricatures désormais caduques) :

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L'opération a échoué. Pour ajouter du sel sur la blessure, Obama a fait deux bourdes coup sur coup, heureusement tues fort à propos par la presstituée institutionnelle.

La remise de peine de Manning a d'une certaine façon prouvé en creux l'intox qui a entouré le supposé piratage russe. Voici un soldat qui a plaidé coupable d'avoir transmis à Wikileaks 750 000 (!) documents classifiés concernant la sécurité nationale des Etats-Unis et qui voit, dans un grand accès de clémence, sa peine ramenée de 35 à 7 ans de prison. Dans le même temps, nous sommes sensés croire que la publication des mails de Podesta par ce même Wikileaks met en danger l'existence de l'Amérique et mérite de faire sombrer le monde dans un climat digne de la crise des missiles cubaine. La dichotomie est trop massive pour que l'on prenne l'agression russe tout à fait au sérieux.

Pire ! Obama a fait une deuxième gaffe lors de sa dernière conférence de presse en tant que président. En voulant justifier la remise de peine de Manning, il a laissé échapper :

So, with respect to WikiLeaks, I don’t see a contradiction. First of all, I haven’t commented on WikiLeaks generally. The conclusions of the intelligence community with respect to the Russian hacking were not conclusive as to whether WikiLeaks was witting or not in being the conduit through which we heard about the DNC e-mails that were leaked.

Oups, Barack... Derrière la formulation ambiguë, l'on comprend que les autorités américaines ne savent en réalité pas comment Wikileaks a mis la main sur les mails du Parti démocrate ni même si ceux-ci ont été hackés ou s'ils ont simplement fuité (en interne, donc).

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Quant au dernier épisode intitulé Donald chez les péripatéticiennes moscovites, l'on n'en entend soudain plus parler, comme toutes les accusations du système impérial relayées avec frénésie par la mafia médiatique et qui disparaissent aussi vite qu'elles apparaissent.

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Chine
La position américaine face au duo sino-russe est au coeur du Grand jeu depuis un demi-siècle :

Les années 50 ont représenté une décennie noire pour les stratèges américains. Après la prise du pouvoir par Mao en 1949, le cauchemar de MacKinder et Spykman se réalisait : un bloc (communiste) eurasiatique uni, comprenant URSS et Chine et allant de la Baltique au Pacifique.

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Washington mit en place un réseau d’alliances militaires le long du Rimland - OTAN (Europe et Turquie), Pacte de Bagdad ou CENTO (Moyen-Orient et Pakistan), OTASE (Asie du Sud-est) – pour enserrer et contenir le Heartland en crue. L’on imagine avec quel soulagement les Etats-Unis accueillirent la rupture sino-soviétique de 1960. La mort de Staline et la déstalinisation, bref l’adoucissement de l’URSS, avaient rendu les Chinois furieux. Après quelques années d’hésitations, et suivant leur habitude de la politique du pire, les Etats-Unis choisirent… la Chine maoïste !

Visite de Nixon à Pékin en 1972, dégel des relations dans les années suivantes, soutien aux alliés de la Chine dont - ô tâche indélébile sur la diplomatie US - les Khmers rouges de Pol Pot au Cambodge. Laissons la parole à Kissinger : « Dites bien aux Khmers rouges que nous serons amis avec eux. Ce sont d’horribles meurtriers mais ça ne sera pas un obstacle entre nous. Dites-leur que nous sommes prêts à améliorer nos relations avec eux » (archives des minutes des conversations entre Kissinger et son homologue thaïlandais le 26 novembre 1975). Dans la foulée de la rupture sino-soviétique, les communistes du Sud-est asiatique s’étaient en effet eux aussi divisés. Les communistes vietnamiens, vainqueurs des Américains, étaient favorables à l’URSS, les Khmers rouges à la Chine. Ces derniers ont, de 1975 à 1978, exterminé le tiers de la population cambodgienne et perpétré de nombreuses attaques en territoire vietnamien, sous le regard bienveillant des Etats-Unis qui tentaient ainsi de contenir et de harceler leurs vainqueurs par le biais de Pol Pot.

Le 1er janvier 1979, Washington reconnaît le gouvernement de Pékin comme le seul gouvernement légal de la Chine. Pendant ce temps, excédés par les attaques, les Vietnamiens finissent par envahir le Cambodge et mettent la pâtée aux Khmers rouges. Ce qui entraîne la réaction de Pékin qui entre en guerre contre le Vietnam : 200 000 soldats chinois traversent la frontière, avec l’assentiment des Etats-Unis.

Si les Américains ont soutenu la pire branche du communisme d’alors, la Chine maoïste et ses alliés, ce n’est certes pas par amour idéologique mais pour mieux diviser l’Eurasie et isoler le fameux "pivot du monde", l’URSS à l’époque.

Cette politique a peu ou prou continué jusqu'à nos jours avec toutefois deux anicroches. Une première au tournant du millénaire (fin Clinton-début Bush) : malicieuse récupération par les conseillers militaires chinois des débris du F117 furtif abattu en Serbie (avril 1999), bombardement de l'ambassade chinoise de Belgrade par l'OTAN quelques semaines plus tard (relation de cause à effet ?) et incident de l'île d'Haïnan (avril 2001). La seconde, plus sérieuse, monte en puissance depuis la fin des années 2000 et le rapprochement sino-russe ; elle est partie pour durer.

C'est là que l'arrivée du Donald complique la donne comme nous le disions au lendemain de son élection :

Le monde ne deviendra pas tout rose du jour au lendemain. D'abord parce que Trump tient des positions plus dures vis-à-vis de certains alliés de la Russie : Chine (mais uniquement sur le plan économique) et Iran (mais avec des déclarations contradictoires). Il sera intéressant de voir comment tout cela se combinera avec le prévisible rapprochement américano-russe. A l'instar de ce qu'il a fait sur la scène américaine où il a transcendé les habituels clivages politiques, le Donald risque de faire la même chose sur le plan international. Ses prises de position n'entrent en effet dans aucun schéma actuel.

Oui à Assad mais non à l'Iran ; oui à Moscou mais non à Pékin ; non à l'Iran mais non également aux pétromonarchies sunnites... Bien sûr, ce ne sont que des esquisses et beaucoup d'eau peut couler sous les ponts, mais la chose est intéressante car l'on pourrait assister à une nouvelle donne internationale assez complexe.

Depuis, il a passé le fameux coup de fil à la présidente taïwanaise, diversement apprécié par le système impérial et sa presse - "erreur" pour le New York Times, "coup de génie" pour le Washington Post. Cette décision montre en tout cas que pour Trump, la cible chinoise n'est peut-être pas seulement économique.

Les observateurs avisés de la chose internationale sont dans l'expectative. The National Interest évoque un possible "Nixon à l'envers" : jouer cette fois la Russie contre la Chine. Fait qui ne manque pas de sel, ce retournement est soutenu par le vénérable Kissinger, l'officieux conseiller de Trump et l'éminence grise de Nixon qui avait conseillé le pivot vers Pékin. De quoi faire baver de rage le docteur Zbig, toujours pas guéri de sa russophobie maladive et qui préférerait jouer la carte chinoise contre Moscou...

Les prochains mois nous en diront plus sur ce passionnant et fondamental théâtre d'ombres. Une chose est sûre : tous les regards seront tournés vers Poutine qui occupe de fait la place centrale, celle de faiseur de rois (et de paix !) entre ses deux alliés. Lâchera-t-il Pékin pour Trump ? Chat échaudé craint l'eau froide... Le Donald n'est pas éternel et le système impérial US reprendra un jour ou l'autre la main. Sacrifier la durable alliance chinoise pour un éphémère rapprochement avec Washington serait un calcul risqué.

Répondra-t-il aux avances de Trump par une fin de non-recevoir ? Il serait idiot de faire une croix sur une entente à propos du Syrak, de l'Ukraine ou de l'OTAN. De plus, ça donnerait des munitions au parti de la guerre à Washington pour convaincre son monde que tout rapprochement avec Moscou est décidément impossible (si même Trump n'y est pas arrivé...)

Plus sûrement, Vladimirovitch tentera d'accommoder l'aigle et le dragon tout en poursuivant l'intégration eurasiatique. Il pourrait bien devenir l'intermédiaire obligé par qui passeront les doléances chinoises ou américaines, l'arbitre du monde, plaçant la Russie au centre de l'échiquier. Que de chemin parcouru depuis l'ère Eltsine...

Contre vents et marées, face au harcèlement incessant de l'empire, il aura résisté et atteint le but de sa politique étrangère. Il aura survécu à tout et tous : Bush, Obama, Blair, Cameron, Sarkozy, Hollande...

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Europe
Le tendre dédain du Donald pour Bruxelles n'est plus à démontrer et les assistants du nouveau président ont même récemment, et un peu naïvement, demandé à des représentants de l’UE quels seraient les prochains pays à quitter le bloc !

Privés de suzerain, les euronouilles semblent perdus. Témoin, cette larmoyante sortie du Ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble à Davos, où le 1% est en famille : "Si on veut rendre les Etats-Unis plus forts comme le souhaite le président Trump, on ne peut pas vouloir réduire leur capacité à diriger le monde". Vassal et fier de l'être...

Que ces paroles soient prononcées par un Allemand n'est peut-être pas anodin. Moscou est la troisième Rome, Berlin va-t-elle devenir la deuxième Washington dans un remake de L'empire hors les murs ? C'est le rôle que semble vouloir assumer Merkel qui a tombé le masque et s'est lâchée avec lyrisme :

"Nous ne pouvons laisser personne nous diviser. Nous devons mener cette bataille [pour le libre-échange], ne serait-ce que par principe. Nous devons défendre la démocratie libérale et le commerce. Chaque génération lutte pour ses idéaux et je suis prête pour ce combat".

Au nom du Père, du Fils et du Libre-échange, amen... La guerre générationnelle de mémère pour cette religion néo-impériale est évidemment soutenue par le vice sortant qui accuse Trump et Poutine de vouloir "faire s'effondrer l'ordre libéral international". D'ici à ce que le protectionnisme devienne un crime contre l'humanité... La tirade de Joe l'Indien est d'ailleurs à conserver précieusement dans les annales du rire :

"Le but de Poutine est de revenir à un monde où le fort impose ses vues au faible par l'intimidation militaire, la corruption et la criminalité."

Ce n'est évidemment pas l'Amérique qui aurait fait ça avec l'Irak, la Libye, la Syrie ou l'Ukraine, ça non alors...

A vrai dire, tourneboulés, les crabes du panier s'y perdent un peu. Aux critiques de Trump sur la gestion des réfugiés par Merkel, un autre ministre allemand, Sigmar Gabriel, a répondu du tac au tac, sans se rendre compte qu'il mouillait ainsi ses chers amis :

Il y a un lien entre l'interventionnisme raté des Etats-Unis, particulièrement la guerre en Irak, et la crise des réfugiés. Aussi, il vaut mieux que chacun se garde de critiquer l'autre.

Traduction : ce sont les guerres de Bush, Rumsfeld, Obama, Hillary et Biden qui ont créé ce chaos. Ouf, heureusement que la presse a fait son travail et ne s'est pas étendue sur la petite chamaillerie au sein du camp du Bien...

Pour finir avec Davos, notons que Xi Jinping a lui aussi, mais pour d'autres raisons, plaidé en faveur du libre-échange, l'un des soubassements de la croissance économique chinoise. Nous touchons là du doigt la profonde contradiction entre les intérêts économiques et stratégiques de la Chine. Economiquement, Pékin partage certaines valeurs du système impérial : libre-échange, soutien à l'Union européenne et à l'euro (plus facile de vendre à un bloc unifié avec une monnaie commune) etc. Géostratégiquement, c'est plutôt l'inverse.

Moyen-Orient
Le message de Trump ne sera pas passé inaperçu parmi les barbus modérément modérés et leurs soutiens européens et pétromonarchiques. Rappelons la phrase qui tue : "Nous unirons le monde civilisé contre le terrorisme islamique radical que nous éradiquerons de la surface de la terre".

C'est la première fois que le mot "islamique" est prononcé dans un discours d'investiture. Fin du flirt multi-décennal entre Washington et le fondamentalisme sunnite ? Certes, il convient de rester prudent, mais le Donald n'a jamais fait mystère de ses idées vis-à-vis de l'islam radical et de la situation en Syrak.

Grise mine à Doha et à Riyad, où certains signes avant-coureurs annonçaient peut-être la couleur :

Terminons sur une petite nouvelle passée inaperçue et qui ne mérite peut-être pas d'être relevée, mais nous préférons donner au lecteur toute information susceptible d'expliquer les événements futurs. Dans le cadre de la prise de distance du Donald avec ses activités entrepreneuriales, le futur président américain a fermé quatre sociétés liées à l'Arabie saoudite. Ce n'est peut-être rien... comme ça peut être un signe annonciateur d'un prochain changement de direction de la politique étrangère des Etats-Unis.

A l'inverse, Damas, Bagdad, Le Caire et même Téhéran peuvent se féliciter de la tournure des événements. Quant au rusé sultan, il a senti le vent tourner depuis un certain temps déjà, se ralliant à la position irano-russe. C'était dans les tuyaux, c'est désormais officiel : Ankara ne demande plus sur le départ d'Assad.

Sur le terrain, les Turcs n'y arrivent décidément pas à Al Bab et ils viennent encore de se prendre une gifle des mains de leurs anciens protégés daéchiques. Toi aussi mon fils... Nous avions parlé il y a dix jours de l'énième tentative turque de prendre Qabasin. Elle avait échoué comme une autre hier où un certain nombre de soldats ont péri. On avait connu les Ottomans plus efficaces... Il se murmure d'ailleurs que le sultan pourrait jeter l'éponge et laisser l'armée syrienne, qui commence à avancer doucettement vers Al Bab, libérer la ville.

Dans le paradis djihadiste d'Idlib, les loups se mangent entre eux, comme nous l'avions prévu. Le saucissonnage de la rébellion par les Russes - inclure X pour exclure Y des pourparlers - semble fonctionner à merveille. Il n'y a plus qu'à attendre le pourrissement du fruit.

A Deir ez Zoor, surfant toujours sur le coup de Trafalgar des Américains, l'EI lance une nouvelle et puissante attaque, ce qui oblige l'aviation russe et syrienne à survoler continuellement la zone. Ne cherchez pas l'info dans nos chers médias, les 100 000 civils pro-Assad de Deir ez Zoor n'y méritent aucune mention... Plus au sud-ouest, l'armée syrienne avance de nouveau vers Palmyre.

Enfin, nos prédictions concernant la libération de Mossoul-est étaient un peu trop pessimistes :

Les forces irakiennes avancent dans la partie orientale de la ville, certes la plus "facile" à prendre car de peuplement mixte (Kurdes, chiites, Assyriens) peu lié au sunnisme arabe de l'Etat Islamique. Dans certains secteurs, le Tigre est enfin en vue. Si les combats seront encore rudes et meurtriers, Mossoul-est devrait être libérée d'ici le mois de mars. Ce sera une autre paire de manches pour la partie occidentale de la métropole, plus acquise à Daech. Les petits hommes en noir commencent d'ailleurs à faire sauter les ponts enjambant le Tigre.

Plus besoin d'attendre mars, c'est fait. Reste le gros du travail maintenant...
Source : http://www.chroniquesdugrandjeu.com/201 ... ourde.html
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par tahiadidou »

Les premieres 25 minutes du nouveau Secretaire d' Etat Rex Tillerson au State Department
https://youtu.be/eMSQ1EKQoEI
Entre ce bonhomme et Trump c'est le jour et la nuit. Je me demande s'il va pouvoir le supporter avec ses tweets.
Sauter a 12' pour son bain de foule. Je remarque un certaine diversite dans la foule. Enfin, c'est assez commun ici.

zeitrecht
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par zeitrecht »

Effectivement,il a l'air moins exubérant plus posé et lucide dans ces propos.Mais bon wait and see ou cela va mener les USA et le monde.En tout cas Trump s'est déja fait des ennemis parmi les Européens et les Arabes sans oublier les Latinos

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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par Djaaf »

Le Roi de Jordanie a rencontré Trump cette semaine à la maison blanche. Ce dernier semble reculer sur sa proposition de faire bouger l'ambassade israelienne à Alqods. Il semble aussi qu'il soit plus réticent vis à vis de l'expansion des colonies sionistes en Palestine occupée (voir dernier communiqué sur le sujet). Comme je l'ai dit celà intervient aprés la visite du roi Abdullah II et les récents appels telephoniques avec certains chefs d'état arabes (pas forcement qu'il y ait un lien de cause-conséquence mais voilà!). Bibi le terroriste est attendu au cours du mois de fevrier à la maison blanche

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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par zeitrecht »

Djaaf a écrit :Le Roi de Jordanie a rencontré Trump cette semaine à la maison blanche. Ce dernier semble reculer sur sa proposition de faire bouger l'ambassade israelienne à Alqods. Il semble aussi qu'il soit plus réticent vis à vis de l'expansion des colonies sionistes en Palestine occupée (voir dernier communiqué sur le sujet). Comme je l'ai dit celà intervient aprés la visite du roi Abdullah II et les récents appels telephoniques avec certains chefs d'état arabes (pas forcement qu'il y ait un lien de cause-conséquence mais voilà!). Bibi le terroriste est attendu au cours du mois de fevrier à la maison blanche
Les Seuls qui peuvent le faire bouger comme tu dis sont le pays du golfe en le menacant de retirer leurs investissement,mais voilà depuis la levée des sanctions contre l'Iran la cause Palestiniènne est passé a la trappe
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Re: Etats-Unis d'Amérique : Les News

Message par tahiadidou »

Quand un 'simple' juge federal peut defier le tout puissant president des Etats Unis.
Judge in Seattle halts Trump’s immigration order nationwide; White House vows fight
Originally published February 3, 2017 at 3:48 pm Updated February 4, 2017 at 8:11 am
In a stunning rebuke, a federal judge in Seattle has ordered a national halt to enforcement of President Trump’s controversial travel ban on citizens from seven predominantly Muslim nations.

U.S. District Judge James Robart ruled Friday afternoon in favor of Washington Attorney General Bob Ferguson, who sued this week to invalidate key provisions of Trump’s executive order. Robart granted Ferguson’s request for a temporary restraining order “on a nationwide basis,” prohibiting federal employees from enforcing Trump’s order. The judge rejected arguments from Justice Department attorneys who said the travel ban fell well within the president’s national-security powers.
https://youtu.be/hlW0J7g5eMU
Judge James Robart‘s written restraining ruling blocking President Trump’s immigration order
“The Constitution prevailed today,” Ferguson said in a rainy news conference on the federal courthouse steps following the ruling. “No one is above the law — not even the president.
The White House vowed to appeal the decision immediately.
Comme ils sont pres de 3,000 aux USA, chacun peut emettre une opinion. Par example, un juge federal de Massachussetts vient d'emettre une opinion contraire.
Meanwhile, a contradictory decision came earlier Friday from a federal judge in Massachusetts, who sided with the Trump administration. U.S. District Judge Nathaniel Gorton ruled that the president had the authority on national-security grounds to bar citizens of Iran, Iraq, Libya, Somalia, Sudan, Syria, and Yemen, according to The Boston Globe.
source:http://www.seattletimes.com/seattle-new ... ion-order/
It is not over yet.
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