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Énergie: l'UE appelle la Russie à protéger l'environnement
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Le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger
La Russie doit renforcer ses normes environnementales si elle souhaite conserver un rôle important dans le système énergétique européen après 2030, a déclaré vendredi le commissaire européen à l'Energie, Günter Oettinger.
"Si la Russie veut rester au sein du system énergétique européen et y jouer un rôle important après les années 2025-2030, elle doit réduire son empreinte carbone sur la carte écologique du monde", a indiqué M.Oettinger lors de la 7ème conférence internationale "Dialogue énergétique Russie-UE: l'aspect gaz".
Selon le responsable, la Russie et l'UE doivent élargir leur partenariat et le rendre plus transparent, et moderniser leurs réseaux énergétiques.
M.Oettinger a en outre fait remarquer que d'ici 2020, quelques 17 milliards d'euros seront investis dans le secteur gazier européen, 19 milliards d'euros d'investissements supplémentaires étant prévus pour l'électricité.
http://fr.rian.ru/world/20120427/194475340.html

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Roumanie: le Premier ministre désigné veut rassurer le FMI
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Le premier ministre désigné de Roumanie, Victor Ponta.
Le premier ministre désigné de Roumanie, Victor Ponta, a déclaré samedi qu'il allait rassurer la mission du FMI à Bucarest sur la continuité de la politique fiscale qu'il souhaite mettre en place, au lendemain de la chute du gouvernement de centre-droit.
"Une rencontre aura lieu lundi avec le FMI et l'actuel ministre des Finances pour qu'ils voient la continuité mais aussi la vision du gouvernement que je proposerai la semaine prochaine", a déclaré M. Ponta samedi à Brasov (centre).
Le président roumain Traian Basescu a nommé vendredi le chef de l'opposition de gauche (USL) Victor Ponta au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement de centre-droit et affiché son souhait de rassurer les marchés inquiets du risque d'instabilité politique.
"Rien de dramatique ne s'est produit aujourd'hui, c'est la démocratie", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y avait "pas de raisons de paniquer sur les marchés financiers".
La chute du gouvernement de Mihai Razvan Ungureanu, au pouvoir depuis moins de trois mois, est intervenue en pleine mission d'évaluation du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne, dans le cadre d'un accord conclu en mars 2011.
Bucarest s'est engagé auprès du FMI et de l'UE à maintenir sous contrôle les dépenses publiques et à privatiser plusieurs compagnies du secteur énergétique afin d'attirer des capitaux pour leur modernisation, des mesures critiquées par l'USL.
Le FMI a annoncé qu'il continuait les discussions techniques, mais que ses experts reviendront à Bucarest pour des discussions avec le nouveau gouvernement lorsqu'il sera en place.
"Nous espérons que la Roumanie va continuer à respecter ses engagements économiques vis-à-vis de ses partenaires internationaux", a indiqué le FMI, soulignant qu'une "politique macroéconomique prudente et des réformes structurelles restent essentielles pour assurer une croissance économique à long terme".
http://www.elwatan.com/depeches/roumani ... 69_167.php

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Ukraine/attentats: des médias font état de 8 morts, les autorités démentent
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Huit personnes blessées le 27 avril lors de l'attentat de Dniepropetrovsk (centre-est de l'Ukraine), ont succombé à leurs blessures, a annoncé lundi le journal en ligne ukrainien "Izvestia en Ukraine", mais l'administration régionale dément ces informations.
"Huit personnes sont décédées. De nouveaux blessées continuent d'arriver à hôpital depuis vendredi. On nous interdit de dire qu'il y a des morts", a indiqué un représentant de l'hôpital régional de Dniepropetrovsk cité par le journal.
"Ces informations sont fausses, elles ne sont pas confirmées. Je viens de contacter le département régional pour la santé publique, le bilan publiée ce matin n'a pas changé: quatorze blessés se trouvent dans les hôpitaux, leurs jours ne sont pas en danger", a pour sa part déclaré la porte-parole de l'administration régionale de Dniepropetrovsk Anna Karas.
Vendredi dernier, quatre explosions sont survenues dans divers quartiers de la ville ukrainienne de Dniepropetrovsk en moins d'une heure d'intervalle. Les détonations ont fait 29 blessés. Selon le bilan officiel, l'attentat a fait 30 blessés dont 11 adolescents. 29 personnes ont été hospitalisées. Personne n'a revendiqué l'attentat. Le service de sécurité ukrainien a diffusé dimanche les portraits robots de trois auteurs présumés du récent attentat de Dniepropetrovsk.
http://fr.rian.ru/world/20120430/194505778.html

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Introduction de la "carte cannabis" dans les coffee shops du sud des Pays-Bas
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La "carte cannabis", visant à réserver l'accès des coffee shops aux seuls résidents des Pays-Bas, doit être introduite mardi dans le sud du pays, mais des propriétaires de ces établissements ont d'ores-et-déjà indiqué qu'ils braveraient la nouvelle législation.
Les propriétaires des coffee shops sont en effet opposés à la "carte cannabis", craignant un important manque à gagner et donc de devoir se séparer d'une partie importante de leur personnel.
A Maastricht (sud-est), près des frontières belge et allemande, où 1,4 millions de touristes de la drogue viennent s'approvisionner chaque année en cannabis, certains propriétaires de coffee shops ont assuré qu'ils braveraient la nouvelle législation.
Les autorités municipales ont de leur côté indiqué être prêtes à faire respecter la mesure et de sévir si besoin était, notamment en ordonnant la fermeture temporaire d'un établissement.
La "carte cannabis" doit être appliquée à partir de mardi dans les provinces du sud des Pays-Bas (Zélande, Brabant-Nord et Limbourg), frontalières avec la Belgique et l'Allemagne, et en 2013 dans le reste du pays. Les 670 coffee shops néerlandais doivent devenir des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans.
Cette nouvelle législation est destinée à lutter contre les nuisances --embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue dans les rues-- provoquées par l'afflux de millions d'étrangers venant s'approvisionner en cannabis aux Pays-Bas.
Les autorités néerlandaises ont d'ailleurs récemment placé à la frontière de grands panneaux lumineux annonçant la nouvelle interdiction, avec le slogan "Nouvelles règles, pas de drogue".
Les propriétaires de 19 coffee shops des Pays-Bas avaient saisi le 18 avril la justice néerlandaise pour que la "carte cannabis" ne soit pas introduite, mais leur requête en référé avait été rejetée vendredi par le tribunal de La Haye.
La possession, la consommation et la vente au détail de moins de cinq grammes de cannabis, dans les coffee shops, sont tolérées aux Pays-Bas depuis 1976. La culture et la vente en gros, contrôlées par des groupes criminels, sont, elles, interdites.
La ministre belge de l'Intérieur Joëlle Milquet avait indiqué lundi que le changement de législation faisait craindre un "déplacement des ventes illégales" sur le territoire belge, mais avait assuré que la Belgique était prête à sévir contre les touristes de la drogue.
http://www.elwatan.com/depeches/introdu ... 43_167.php

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Ecoutes en Grande-Bretagne: sévère réquisitoire parlementaire contre les Murdoch
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La commission parlementaire enquêtant sur l'affaire des écoutes a dressé mardi un réquisitoire sans appel contre Rupert et James Murdoch, estimant que le magnat des médias n'était "pas apte" à diriger un grand groupe et mettant en doute les compétences de son fils.
"Rupert Murdoch a fermé les yeux et fait preuve d'un aveuglement délibéré sur ce qui se passait dans ses sociétés et publications", a souligné la commission des médias au terme de neuf mois et demi d'investigations sur le scandale des écoutes téléphoniques au sein de l'ex-tabloïde News of the World (NotW).
Elle en conclut que le magnat, âgé de 81 ans, "n'est pas apte à assumer la direction d'un grand groupe international" comme le sien, une critique que certains membres de la commission se sont toutefois refusés à endosser.
Le NotW et News International (filiale chapeautant les journaux britanniques du groupe Murdoch) ont "trompé la commission sur la vraie nature et l'étendue des investigations qu'ils ont affirmé avoir menées sur les écoutes téléphoniques", relève encore son rapport final de 121 pages.
Il appartient maintenant aux députés de décider "quelles sanctions doivent être imposées à ceux qui ont traité la commission avec mépris", ajoute-t-il. Des sanctions qui ne devraient toutefois pas concerner les Murdoch dont la responsabilité individuelle n'est pas mise en cause, mais d'autres dirigeants de News International.
Le NotW, fermé précipitamment cet été à cause du scandale, est soupçonné d'avoir fait écouter quelque 800 personnes dans les années 2000 pour obtenir des scoops. Mais les Murdoch ont toujours affirmé n'avoir pas été informés de l'ampleur de ces pratiques qu'ils pensaient limitées à un journaliste sans scrupule.
Le fils de Rupert Murdoch, James, longtemps considéré comme son dauphin et qui a dû démissionner de ses fonctions à la tête de News International et de BSkyB à cause du scandale, n'est pas épargné par la commission: il a "volontairement ignoré" ce qui se passait, ce qui pose "clairement le problème de sa compétence", juge-t-elle.
Rupert Murdoch avait comparu devant cette instance en juillet 2011 avec son fils, qui a été convoqué une deuxième fois en novembre.
La rédaction de ce rapport à charge contre les Murdoch a suscité des tiraillements au sein de la commission, composée de députés travaillistes, conservateurs et libéraux-démocrates (centre). Les conclusions ont été adoptées par 6 voix contre quatre, celles des tories.
"Ce rapport sera perçu à juste titre comme partisan. Il a perdu une grande part de sa crédibilité", a souligné la députée tory Louise Mensch.
Le travailliste Tom Watson a, lui, déploré cette absence d'unanimité: "ces gens ont corrompu notre pays (...) Ils ont menti, triché, menacé et nous devrions avoir honte de penser que nous nous sommes aplatis devant eux si longtemps".
Cette mise en cause des Murdoch père et fils tombe à un moment particulièrement délicat pour leur groupe, News Corp., ébranlé depuis des mois par le scandale des écoutes. L'Ofcom, le gendarme des médias, mène actuellement une enquête qui pourrait le conduire à retirer sa licence de diffusion au bouquet de chaînes par satellite BSkyB, dont Murdoch est le principal actionnaire, s'il n'était plus considéré comme un opérateur "apte et convenable".
Le régulateur a simplement indiqué mardi qu'il poursuivrait ses investigations "au vu des nouveaux éléments".
Mardi soir, News Corp. a réagi dans un communiqué déplorant "que l'analyse factuelle de la commission soit suivie par des commentaires que nous jugeons, tout comme certains membres de la commission, injustifiés et hautement partisans".
Le groupe basé à New York reconnaît toutefois que des "vérités difficiles" ont émergé du rapport, que sa réponse "été trop lente et trop sur la défensive" et que "certains de nos employés ont induit en erreur la commission (parlementaire) en 2009".
Ce rapport n'est qu'une étape dans cette affaire politico-médiatique tentaculaire: une enquête de la police est en cours et une commission indépendante doit rendre ses conclusions d'ici la fin de l'année.
http://www.elwatan.com/depeches/ecoutes ... 57_167.php

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En Europe, un 1er mai placé sous le signe de l'austérité
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Sous le signe de l'austérité et sur fond de crise du modèle social européen, les traditionnels défilés du 1er mai ont démarré mardi dans toute l'Europe, comme en Espagne qui vit une "fête du travail" morose, avec un taux de chômage record.
Sous le mot d'ordre "Travail, dignité, droits. Ils veulent tout détruire", plusieurs milliers de manifestants étaient rassemblés dans le centre de Madrid à la mi-journée, avant le départ du cortège convoqué par les deux principaux syndicats espagnols, UGT et CCOO.
En ligne de mire des manifestations, prévues dans environ 80 villes d'Espagne: les coupes budgétaires et la réforme du travail adoptée en février par le gouvernement conservateur.
"Nouvelle réforme du travail: vers un monde d'esclaves", proclamait une grande banderole affichée vers le départ du défilé.
"J'ai deux filles au chômage: ils ont licencié les jeunes qui avaient du travail", se désole l'une des manifestantes, Josefa Martinez Fernandez, 51 ans.
"J'ai à peine de quoi travailler", renchérit Lorenzo Martin Ribera, 65 ans, propriétaire d'une imprimerie.
Introduite pour relancer un marché du travail sinistré depuis l'explosion de la bulle immobilière en 2008, la réforme est loin d'avoir fait ses preuves: l'Espagne a pulvérisé vendredi un nouveau record de chômage dans les pays industrialisés, avec un actif sur quatre (24,4%) sans emploi.
Dans une Grèce frappée par une politique de rigueur encore plus sévère, imposée par ses créanciers, des milliers de personnes, en majorité des militants communistes, ont participé aux manifestations à Athènes et dans d'autres villes.
"Personne seul, tous ensemble on va y arriver", proclamait la principale banderole dressée derrière la tribune installée sur la place Kotzia, dans le centre d'Athènes.
"A bas la justice des marchés", "Sanctionnez les partis de la rigueur", pouvait-on lire sur d'autres banderoles.
Ces défilés interviennent à cinq jours des élections législatives du 6 mai, dont le résultat est incertain en raison de la baisse de popularité des deux principaux partis, la Nouvelle-Démocratie (droite), partant favori, et les socialistes du Pasok, sanctionnés pour la politique d'austérité.
En France, syndicalistes, militants de gauche, partisans de Nicolas Sarkozy et activistes du Front national de Marine Le Pen sont tous attendus dans la rue pour un 1er mai également très politique, à cinq jours de la présidentielle.
A l'appel des deux grandes centrales, la CGT et la CFDT, et de trois autres --Unsa, FSU et Solidaires-- les salariés vont manifester dans 289 défilés. Scandant les slogans "Ni droite ni gauche, bleu marine" et "Bleu blanc rouge, la France aux Français", des milliers de participants formaient le cortège du Front national, qui a démarré à Paris en milieu de matinée.
Arrivée en 3e position au premier tour avec un taux record de voix (17,90%), Marine Le Pen a été ovationnée par les militants à son arrivée en tête du traditionnel défilé en hommage à Jeanne d'Arc. Elle doit se prononcer plus tard sur le second tour.
A Istanbul, des dizaines de milliers de manifestants venant de tous bords politiques ont convergé vers la place Taksim, sur la rive européenne de la métropole, où des dizaines de personnes avaient été tuées il y a 35 ans.
Selon les chiffres officiels, 20.000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du rassemblement sur cette place. La plus connue d'Istanbul, elle avait été rouverte aux manifestants le 1er mai 2010, après avoir été interdite depuis le 1er mai 1977, lorsque des inconnus avaient ouvert le feu sur la foule.
http://www.elwatan.com/depeches/en-euro ... 65_167.php

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Timochenko: Medvedev qualifie l'affaire de politique
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Pour le président russe Dmitri Medvedev, le procès de l'ex-première ministre ukrainienne Ioulia Timochenko est politique et antirusse, a déclaré jeudi à Moscou la porte-parole du président Natalia Timakova.
"On se pose toujours des questions lorsque des concurrents politiques, surtout des candidats à la présidence, se retrouvent au centre d'un procès ou sont jetés en prison. Tous les actes reprochés à Mme Timochenko ont été accomplis dans le cadre du mandat donné par le président Iouchtchenko", a indiqué Mme Timakova devant les journalistes.
Incarcérée depuis août 2011, Ioulia Timochenko, 51 ans, a été condamnée en octobre 2011 à sept ans de prison pour avoir outrepassé ses pouvoirs lors de la signature des contrats gaziers avec Moscou, considérés comme défavorables à son pays.
Souffrant de graves douleurs au dos à cause de problèmes à la colonne vertébrale, elle a entamé le 20 avril une grève de la faim pour protester contre des violences qu'elle affirme avoir subies en prison. En outre, l'opposante fait l'objet d'un deuxième procès pour détournement de fonds et fraude fiscale. Mme Timochenko dénonce une vengeance personnelle du président Viktor Ianoukovitch, élu en 2010, pour écarter sa principale adversaire politique.
Le premier ministre et président élu russe Vladimir Poutine a déclaré jeudi que la Russie était prête à accueillir Mme Timochenko pour la soigner, si Kiev l'acceptait.
http://fr.rian.ru/world/20120503/194540983.html

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Dnepropetrovsk: un conflit mafieux à l'origine des explosions (expert)
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Les explosions survenues le 27 avril dans la ville ukrainienne de Dnepropetrovsk pourraient être le résultat d'un conflit entre les organisations criminelles locales et moscovites, rapporte jeudi le quotidien ukrainien Segodnia, citant l'ex-officier de la police ukrainienne, Nikolaï Rochtchine.
"Il s'agit de la conséquence des affrontements entre les gangs de Dnepropetrovsk et de Moscou. Je pense que ces explosions sont liées au récent meurtre de M.Askerold (homme d'affaire ukrainien tué au centre de Dnepropetrovsk le 14 avril, soit peu avant les explosions - ndlr), ainsi qu'à l'attentat perpétré contre un autre homme d'affaire à l'automne 2011, qui n'a pas encore été élucidé (…). Les leaders de la mafia moscovite lorgnent depuis longtemps sur Dnepropetrovsk et ont à plusieurs reprises tenté d'y étendre leur influence", a déclaré M.Rochtchine dans une interview accordée à Segodnia.
Cependant, certains ex-officiers des forces de l'ordre ukrainiennes ont leur propre version de la cause des attentats.
"Je crois que l'affaire a été commise par des aventuriers possédant une expérience dans le domaine d'explosifs, ou bien par des (…) crétins qui ne savaient pas ce qu'ils faisaient", a indiqué dans une interview à Segodnia un ancien responsable du Service de sécurité du pays, qui a souhaité garder l'anonymat.
Vendredi dernier, quatre explosions sont survenues dans divers quartiers de la ville ukrainienne de Dnepropetrovsk en moins d'une heure d'intervalle. Selon le bilan officiel, l'attentat a fait 30 blessés dont 11 adolescents. 29 personnes ont été hospitalisées. Personne n'a revendiqué l'attentat.
Le service de sécurité ukrainien a diffusé dimanche les portraits robots de trois auteurs présumés de l'attentat.
http://fr.rian.ru/world/20120504/194549704.html

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Deux ans d'austérité en Grèce, trois générations ébranlées
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Dans une autre vie, Dina l'étudiante enchaînait les entretiens d'embauche, Gerassimos le commerçant attendait sereinement la retraite et Maria la mère de famille ne s'imaginait pas en passionaria de la cause des salariés. C'était il y a deux ans en Grèce. Puis la crise est arrivée.
Le 2 mai 2010, le gouvernement de l'ancien Premier ministre socialiste Georges Papandreou annonçait, face au spectre de la faillite du pays, une longue liste d'efforts et de réformes en échange d'un premier prêt de 110 milliards d'euros venu de la "troïka" (FMI, BCE, UE).
Ce premier "mémorandum" a été suivi d'un second, en février dernier, lorsque le premier plan s'est avéré insuffisant face à l'ampleur de la crise, qui secoue l'euro sur ses fondations.
Ces deux années ont changé la vie des Grecs, jeunes et vieux, un peu ou beaucoup, matériellement et moralement.
Dans son nouvel appartement du centre d'Athènes, Dina Karamani devrait jubiler: un premier chez-soi, à 28 ans, après des chambrettes étudiantes et un retour chez ses parents, au Pirée.
Mais la jeune femme a la peur au ventre: "Avant la crise, cet appartement aurait été un grand pas mais là je vis dans l'angoisse de devoir le quitter".
Elle a longtemps cherché avant de trouver un deux pièces entrant dans son budget, moins de 250 euros, et s'est assurée qu'il soit suffisamment grand pour prendre un colocataire, si besoin.
Dina a pu mettre un peu d'argent de côté depuis qu'elle a décroché cet été des traductions à domicile qui lui rapportent environ 500 euros par mois. Là encore, un chemin de croix.
"J'ai cherché pendant des mois, je ne trouvais aucun travail. Je n'ai même pas décroché d'entretien alors qu'en 2006, j'avais travaillé durant un an et j'avais eu beaucoup de réponses à mes candidatures".
En attendant de terminer un mémoire de recherche en histoire médiévale, ses traductions lui permettent de payer ses dépenses quotidiennes mais sans couverture sociale.
L'émission qu'elle anime sur une radio amateur pour "donner un autre regard sur l'actualité grecque" est une de ses rares soupapes.
Maria Chira a trouvé une autre forme d'échappatoire: cette ronde et pétulante quadragénaire a décidé de se présenter aux élections du personnel de son entreprise, Hellenic Petroleum, leader national dans son secteur.
Les élections auront lieu mi-mai et cette mère de deux enfants semble ne pas en revenir de son audace: "Jamais je n'avais envisagé de prendre ce genre de responsabilités et j'ai réfléchi pendant des mois. Mais je considère que c'est mon devoir maintenant que les droits des salariés sont attaqués".
Son premier défi consistera à discuter pied à pied les nouvelles conventions collectives de sa société alors que les renégociations déjà conclues dans d'autres entreprises ont abouti à des baisses de salaires en rafale.
Dans son appartement coquet, tout de napperons et bois vernis, d'une banlieue résidentielle d'Athènes, Maria Chira se considère comme chanceuse: ni son salaire de 1.200 euros, ni les primes qui l'accompagnent n'ont été touchés.
Mais elle n'a pas à regarder loin pour voir les effets de la récession: son mari à la tête d'une micro-société de produits de coiffure a vu fondre ses revenus de 30 à 40%. Sa mère a perdu 7.000 euros de retraite par an depuis 2010. Toute la famille a d'ailleurs emménagé au même domicile pour économiser un loyer, "par précaution".
De retraite, Gerassimos Kavvadias n'ose plus en rêver. A presque 70 ans, cet épicier distingué n'a même jamais travaillé autant: "Désormais le magasin est ouvert de 08H00 à 22H00, et c'est juste pour payer mes factures, tellement elles ont augmenté".
Son épicerie est pourtant située dans un quartier aisé de la capitale mais "là où les clients dépensaient dix euros, ils s'arrêtent à deux et se contentent du strict minimum".
Le souvenir des dernières fêtes de Pâques, aussi importantes que Noël pour les Grecs, lui fait monter les larmes aux yeux: pour la première fois, il n'a rien pu offrir à ses petits enfants.
Lorsque les sentiments débordent, il écrit et dessine. Ses oeuvres crayonnées durant les heures creuses du magasin ornent les murs. Ses derniers vers parlent de "la gauche, la droite, les mensonges, les rêves, les espoirs, les luttes, autant d'erreurs".
Dans une autre vie, Dina l'étudiante enchaînait les entretiens d'embauche, Gerassimos le commerçant attendait sereinement la retraite et Maria la mère de famille ne s'imaginait pas en passionaria de la cause des salariés. C'était il y a deux ans en Grèce. Puis la crise est arrivée.
Le 2 mai 2010, le gouvernement de l'ancien Premier ministre socialiste Georges Papandreou annonçait, face au spectre de la faillite du pays, une longue liste d'efforts et de réformes en échange d'un premier prêt de 110 milliards d'euros venu de la "troïka" (FMI, BCE, UE).
Ce premier "mémorandum" a été suivi d'un second, en février dernier, lorsque le premier plan s'est avéré insuffisant face à l'ampleur de la crise, qui secoue l'euro sur ses fondations.
Ces deux années ont changé la vie des Grecs, jeunes et vieux, un peu ou beaucoup, matériellement et moralement.
Dans son nouvel appartement du centre d'Athènes, Dina Karamani devrait jubiler: un premier chez-soi, à 28 ans, après des chambrettes étudiantes et un retour chez ses parents, au Pirée.
Mais la jeune femme a la peur au ventre: "Avant la crise, cet appartement aurait été un grand pas mais là je vis dans l'angoisse de devoir le quitter".
Elle a longtemps cherché avant de trouver un deux pièces entrant dans son budget, moins de 250 euros, et s'est assurée qu'il soit suffisamment grand pour prendre un colocataire, si besoin.
Dina a pu mettre un peu d'argent de côté depuis qu'elle a décroché cet été des traductions à domicile qui lui rapportent environ 500 euros par mois. Là encore, un chemin de croix.
"J'ai cherché pendant des mois, je ne trouvais aucun travail. Je n'ai même pas décroché d'entretien alors qu'en 2006, j'avais travaillé durant un an et j'avais eu beaucoup de réponses à mes candidatures".
En attendant de terminer un mémoire de recherche en histoire médiévale, ses traductions lui permettent de payer ses dépenses quotidiennes mais sans couverture sociale.
L'émission qu'elle anime sur une radio amateur pour "donner un autre regard sur l'actualité grecque" est une de ses rares soupapes.
Maria Chira a trouvé une autre forme d'échappatoire: cette ronde et pétulante quadragénaire a décidé de se présenter aux élections du personnel de son entreprise, Hellenic Petroleum, leader national dans son secteur.
Les élections auront lieu mi-mai et cette mère de deux enfants semble ne pas en revenir de son audace: "Jamais je n'avais envisagé de prendre ce genre de responsabilités et j'ai réfléchi pendant des mois. Mais je considère que c'est mon devoir maintenant que les droits des salariés sont attaqués".
Son premier défi consistera à discuter pied à pied les nouvelles conventions collectives de sa société alors que les renégociations déjà conclues dans d'autres entreprises ont abouti à des baisses de salaires en rafale.
Dans son appartement coquet, tout de napperons et bois vernis, d'une banlieue résidentielle d'Athènes, Maria Chira se considère comme chanceuse: ni son salaire de 1.200 euros, ni les primes qui l'accompagnent n'ont été touchés.
Mais elle n'a pas à regarder loin pour voir les effets de la récession: son mari à la tête d'une micro-société de produits de coiffure a vu fondre ses revenus de 30 à 40%. Sa mère a perdu 7.000 euros de retraite par an depuis 2010. Toute la famille a d'ailleurs emménagé au même domicile pour économiser un loyer, "par précaution".
De retraite, Gerassimos Kavvadias n'ose plus en rêver. A presque 70 ans, cet épicier distingué n'a même jamais travaillé autant: "Désormais le magasin est ouvert de 08H00 à 22H00, et c'est juste pour payer mes factures, tellement elles ont augmenté".
Son épicerie est pourtant située dans un quartier aisé de la capitale mais "là où les clients dépensaient dix euros, ils s'arrêtent à deux et se contentent du strict minimum".
Le souvenir des dernières fêtes de Pâques, aussi importantes que Noël pour les Grecs, lui fait monter les larmes aux yeux: pour la première fois, il n'a rien pu offrir à ses petits enfants.
Lorsque les sentiments débordent, il écrit et dessine. Ses oeuvres crayonnées durant les heures creuses du magasin ornent les murs. Ses derniers vers parlent de "la gauche, la droite, les mensonges, les rêves, les espoirs, les luttes, autant d'erreurs".

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Grande-Bretagne: revers pour les conservateurs aux élections locales à mi-mandat
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Les conservateurs et libéraux démocrates au pouvoir depuis 2010 semblaient partis pour essuyer un sérieux revers lors d'élections locales en Grande-Bretagne, au profit du parti travailliste d'opposition, selon les premiers résultats vendredi matin.
Le Labour a pris le contrôle de plus de 20 conseils municipaux --181 sont en jeu-- dont celui de Birmingham, la deuxième ville du pays, de Liverpool et Cardiff selon les résultats disponibles après dépouillement de plus de la moitié des bulletins en Angleterre et au pays de Galles. Les résultats pour l'Ecosse et ceux de la bataille pour la mairie de Londres étaient attendus en fin de journée.
Sur un plan national, les travaillistes pourraient obtenir 39% des voix, en hausse de trois points, contre 31% pour les conservateurs, en baisse de 4 points, selon les estimations de la BBC .
A Londres, le maire sortant conservateur Boris Johnson, 47 ans, était donné gagnant devant le travailliste Ken Livingstone.
Conserver la capitale mettrait du baume au coeur du Premier ministre David Cameron, dont l'image a été écornée des dernières semaines par les mauvais résultats économiques et les rebondissements du scandale des écoutes téléphoniques au sein du groupe Murdoch.
Les résultats des Libéraux-démocrates, associés aux conservateurs au sein du gouvernement de coalition, promettent d'être les plus mauvais jamais réalisés par le parti. Les "lib-dem" ont notamment perdu leur bastion de Cambridge.
Le parti indépendantiste UKIP, eurosceptique, réalise en revanche son meilleur score, avec près de 13% des voix là où il présentait des candidats.
Plus de 5.000 sièges étaient en compétition dans 181 conseils municipaux d'Angleterre, d'Ecosse et du Pays-de-Galles.
La participation est estimée à 32%, la plus basse depuis 2000.
Autre déconvenue pour le Premier ministre, son appel à élire directement au suffrage universel les maires d'une dizaine de grandes villes ne semblait pas avoir été suivi par les électeurs.
Les électeurs de Manchester, Nottingham, Bradford et Coventry notamment, consultés par référendum local, ont rejeté le vote direct au suffrage universel de leur maire. David Cameron avait indiqué qu'il voulait "un Boris dans chaque ville", allusion au flamboyant maire de Londres.
Le ministre des Affaires étrangères William Hague a relativisé sur la BBC l'ampleur des pertes pour les conservateurs, jugeant qu'ils "se situaient dans une fourchette normale pour les résultats à mi-mandat pour un gouvernement". Il a souligné que les travaillistes "ne faisaient pas un si bon score, puisqu'ils n'atteignent pas 40%".
http://www.elwatan.com/depeches/grande- ... 00_167.php

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France: Bayrou sévèrement jugé à droite pour son soutien à Hollande
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Le leader centriste français François Bayrou était sévèrement critiqué vendredi par la droite au lendemain de l'annonce de son soutien personnel au socialiste François Hollande au second tour dimanche de l'élection présidentielle.
"C'est sa logique, on a du mal à y retrouver une certaine cohérence", a souligné sur la radio Europe 1 le président sortant Nicolas Sarkozy, donné perdant par tous les sondages face à son adversaire socialiste.
François Bayrou, éliminé le 22 avril au premier tour du scrutin avec 9% des voix, a annoncé jeudi soir qu'à titre personnel il voterait pour Hollande au second tour, sans pour autant donner de consigne de vote générale.
Il a voulu ainsi sanctionner le discours électoral du président sortant, qui a droitisé sa posture, notamment sur l'immigration, pour essayer de récupérer les voix obtenues par la candidate de l'extrême droite Marine Le Pen (17,9%).
"Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s'est livré à une course poursuite à l'extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux a été bousculé et nié dans son principe", a déclaré le centriste.
Ce choix "est incompréhensible", a jugé le Premier ministre François Fillon. "Je connais bien François Bayrou, j'ai d'ailleurs continué à conserver de très bonnes relations avec lui pendant toutes ces années, jusqu'à ces derniers jours", a-t-il déclaré sur France Inter.
Pour Jean-François Copé, chef du parti présidentiel UMP, la position du leader centriste est "l'avis d'un homme seul", motivé par "le dépit personnel".
L'annonce de François Bayrou a fait l'effet d'une bombe à droite. Cet ancien ministre de 60 ans avait servi dans des gouvernements de droite dans les années 1990, avant de prôner la constitution d'un courant centriste indépendant de la droite et de la gauche, et une forme d'union nationale face à la crise.
En 2007, éliminé au 1er tour de la présidentielle avec 18,6% des voix, il n'avait pas donné de consigne de vote entre Nicolas Sarkozy et la socialiste Ségolène Royal, et avait lui-même voté blanc.
Il a précisé jeudi qu'il ne devenait pas pour autant "un homme de gauche", tandis que François Hollande lui-même a fait savoir vendredi qu'il n'y aurait pas d'alliance avec le centre.
http://www.elwatan.com/depeches/france- ... 03_167.php

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Allemagne : après l'industrie, grèves en vue dans la banque
Le mouvement de grèves pour obtenir des hausses de salaires, déjà soutenu par 160.000 salariés dans l'industrie, pourrait s'étendre aux 220.000 salariés du secteur bancaire.


Reuters
Le syndicat allemand Ver.di a annoncé vendredi des mouvements de grèves dans le secteur bancaire pour obtenir des hausses de salaires, à l'instar des salariés de l'industrie qui ont entamé un large mouvement cette semaine.
Ver.di, qui négocie des hausses de salaires pour 220.000 salariés des banques publiques et privées d'Allemagne, a échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à se mettre d'accord avec le patronat, a-t-il indiqué dans un communiqué.
Après de premiers appels à la grève le mois dernier, le syndicat compte les « amplifier », et décidera des modalités « dans les jours à venir ».
Ver.di a rejeté une offre du patronat, qui proposait une augmentation en trois étapes (+2%, puis deux fois +1,1%) sur les deux prochaines années. Selon lui, une telle proposition aurait fait augmenter les salaires de 1,3% par an, moins que la hausse des prix.
Cette offre « était totalement inacceptable », a déclaré Beate Mensch, responsable de Ver.di, dans le communiqué.
Le mouvement dans le secteur bancaire s'ajoute à celui de l'industrie, auquel ont déjà pris part depuis le début de la semaine 160.000 salariés, selon le syndicat du secteur IG Metall.
Le patronat a proposé 3% d'augmentation mais IG Metall en réclame 6,5%, dans l'énorme secteur de la métallurgie, qui comprend les machines-outils, la mécanique, l'automobile ou encore les semi-conducteurs et emploie plus de 3,5 millions de salariés. Ces négociations sont un temps fort de l'actualité sociale allemande et donnent le ton pour nombre d'autres secteurs.
L'économie allemande continue de se porter bien mieux que celle de ses voisins, et le chômage reste très bas, à 7% en moyenne en avril, attisant les revendications salariales après les sacrifices consentis par les salariés pendant la crise.
Au début du mois d'avril, les deux millions de salariés de la fonction publique avaient obtenu 6,3% de hausse sur 2 ans, après avoir eu recours à des grèves.
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 319789.php

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Grande-Bretagne: Eneko Gogeaskoetxea, membre présumé de l'ETA, perd l'appel contre son extradition
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La Haute Cour de Londres a rejeté vendredi l'appel interjeté par Eneko Gogeaskoetxea, membre présumé de l'organisation séparatiste basque ETA, contre son extradition vers l'Espagne, qui le réclame pour une série de "crimes terroristes".
"Il n'y a pas d'obstacles à l'extradition du plaignant vers l'Espagne", a souligné le tribunal, estimant que "son expulsion ne contreviendrait pas "aux droits de l'Homme".
Eneko Gogeaskoetxea Arronategui, actuellement emprisonné à Londres, a toutefois la possibilité de se pourvoir encore devant la Cour suprême.
La Haute Cour a également estimé que le suspect pouvait être renvoyé en Espagne pour y répondre d'une tentative d'attentat contre le roi Juan Carlos en 1997.
En autorisant en janvier l'extradition de l'Espagnol, la juge de première instance avait rejeté le chef d'accusation de "tentative d'assassinat du roi", ce qui empêchait qu'Eneko Gogeaskoetxea soit jugé en Espagne pour ce motif. Les autorités espagnoles avaient fait appel de cette décision.
Au cours de l'audience devant la Haute Cour en mars, qui s'était tenue en l'absence d'Eneko Gogeaskoetxea, son avocat avait contesté la décision d'extradition prise en première instance, en arguant que son client ne pourrait pas avoir de procès équitable en Espagne.
Eneko Gogeaskoetxea, 45 ans, est accusé par Madrid d'avoir planifié un attentat le jour de l'inauguration du musée Guggenheim à Bilbao (Pays basque espagnol), à laquelle devait assister le roi d'Espagne Juan Carlos le 18 octobre 1997. Il est aussi soupçonné du meurtre d'un policier quelques jours auparavant, pendant la préparation de cet attentat.
Les autorités espagnoles, qui ont émis huit mandats d'arrêt européens contre lui, le soupçonnent aussi d'avoir participé à des attentats en 1996 et 1997, qui n'avaient pas fait de victime.
Inscrit depuis 2001 sur la liste antiterroriste de l'Union européenne (UE), Eneko Gogeaskoetxea a été condamné en France par contumace à deux reprises, en juin 2006 et en mai 2011, chaque fois à trois ans de prison pour association de malfaiteurs à visée terroriste.
L'Espagnol est incarcéré à la prison londonienne de Belmarsh depuis son arrestation le 7 juillet 2011 à Cambridge (est de l'Angleterre), où il vivait depuis plusieurs années avec sa femme et ses enfants, sous une fausse identité.
L'ETA, considérée comme responsable de la mort de 829 personnes en plus de 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays basque, a annoncé en octobre 2011 qu'elle renonçait définitivement à la violence.
http://www.elwatan.com/depeches/grande- ... 05_167.php

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Arménie: 144 blessés dans l'explosion de ballons à Erevan
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144 personnes ont été blessées vendredi soir dans la capitale arménienne, lors de l'explosion de plusieurs centaines de ballons remplis d'hélium survenue pendant la dernière manifestation préélectorale du Parti républicain au pouvoir, rapporte l'agence News-Armenia.
La manifestation se déroulait sur la place de la République, au centre d'Erevan, en prévision des législatives du 6 mai. Des informations sur l'explosion sont arrivées à 19h37 heure locale. Les sauveteurs et médecins se sont rendus sur place. Le président arménien Serge Sargsian est intervenu devant les participants à la manifestation une demi-heure après l'explosion.
"Selon les premières données, trente personnes ont été transportées au Centre des brûlures d'Erevan, 20 autres personnes au centre médical Armenia, neuf à l'hôpital N°1 et cinq au centre médical Muratsan", a rapporté le ministère arménien des Situations d'urgence.
Selon la télévision publique, M.Sargsian a déjà rendu visite aux blessés.
http://fr.rian.ru/world/20120504/194559263.html

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Norvège: le fonds souverain affiche un rendement de 7,1% au 1er trimestre
Le fonds souverain norvégien, un des plus gros fonds d'investissements au monde, a réalisé un rendement de 7,1% au 1er trimestre soutenu par la reprise des marchés boursiers, a annoncé vendredi la Banque de Norvège.
Le fonds pesait 3.496 milliards de couronnes (462,1 milliards d'euros) à la fin mars.
Le fonds alimenté par les recettes pétrolières qu'il investi essentiellement en actions et obligations internationales a réalisé cette performance en limitant son exposition aux pays européens perçus comme à risques, selon la banque centrale norvégienne chargée de gérer cette énorme manne.
Au premier trimestre, le fonds norvégien a vendu la totalité de ses obligations d'Etat portugaises et irlandaises et réduit les titres détenus dans la dette souveraine de plusieurs pays, dont l'Italie et l'Espagne, au profit de placements dans des pays émergents comme le Brésil, le Mexique et l'Inde.
«La prévisibilité est importante pour un investisseur de long terme et la zone euro fait face à des défis structurels et monétaires considérables », a indiqué le dirigeant du fonds, Yngve Slyngstad.
Les investissements en actions, qui représentent 60,7% de la valeur totale du fonds, se sont appréciés de 11% au cours des trois premiers mois de l'année, soutenus par la reprise des Bourses américaines, européennes et asiatiques.
Le rendement a en revanche été beaucoup plus limité, à 1,6% sur les marchés obligataires, qui constituent 39% du portefeuille d'investissements du fonds.
Durant les trois premiers mois de l'année 2012, le fonds a aussi reçu 60 milliards de couronnes de revenus pétroliers nouveaux versés par l'Etat.
http://www.lexpressiondz.com/linformati ... estre.html
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