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Venezuela/présidentielle: Chavez et son concurrent principal deviennent candidats
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Le président sortant vénézuélien Hugo Chavez et le candidat unique de l'opposition Henrique Capriles se sont fait enregistrer en tant que candidats pour la prochaine présidentielle prévue pour le 7 octobre, a annoncé vendredi soir la chaîne de télévision Telesur.
Outre MM.Chavez et Capriles, la liste comprend actuellement trois candidats indépendants qui ont déposé leurs demandes en ligne le premier jour d'enregistrement des candidatures, a indiqué Tibisay Lucena, présidente du Conseil national électoral du Venezuela.
La procédure d'enregistrement des candidats durera jusqu'au 11 juin.
Agé de 58 ans, le président sortant Hugo Chavez entend briguer sont troisième mandat consécutif malgré une nouvelle opération fin février à Cuba d'un cancer pour laquelle il avait déjà été soigné en juin 2011. Au pouvoir depuis 1999, il est favori des sondages.
http://fr.rian.ru/world/20120602/194918071.html

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Le Venezuela lance son 2e satellite depuis le territoire chinois
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Le Venezuela lance son 2e satellite depuis le territoire chinois
Le Venezuela a lancé samedi son deuxième satellite, baptisé Miranda, depuis le territoire chinois, ont annoncé les médias vénézuéliens.
Miranda, qui évoluera sur une orbite de 640 km d'altitude, permettra aux autorités vénézuéliennes de surveiller le territoire national 24 heures sur 24 et de mettre à jour les cartes du pays tous les 40 jours. Selon le ministre vénézuélien de la Science, de la Technologie et de l'Innovation Jorge Arreaza, le satellite fournira 350 photos du territoire national par jour (presque 128.000 photos par an).
Ces photos serviront à contrôler l'évolution des phénomènes naturels, à mieux gérer le secteur agricole et à réaliser le projet de construction de logement lancé par le président Hugo Chavez.
Le satellite de télédétection Miranda, d'un coût de 140 millions de dollars, a été conçu en Chine tout comme son prédécesseur, le satellite de télécommunications Simon Bolivar, qui se trouve en orbite depuis 2008. Le nouveau satellite doit son nom à Francisco de Miranda, un héros de l'indépendance vénézuélienne et créateur du drapeau du pays.
Ces derniers temps, le Venezuela et la Chine intensifient leur coopération. Les deux pays ont signé plusieurs accords pour 10 milliards de dollars en février dernier. Ces accords portent sur la réalisation de projets pétroliers dans le bassin de l'Orénoque, de projets agricoles, industriels et la construction de logement.
http://fr.rian.ru/science/20120929/196182365.html

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Chili : « Allende, mettez-lui un coup de pied au cul »
Le 11 septembre 1973, l’aviation chilienne mettait un terme à 1000 jours de présidence socialiste au Chili. 1000 jours de présidence Allende durant lesquels les États-Unis et leur Président Nixon n’ont pensé qu’à une chose : comment virer ce « rouge » qui, au Chili, nationalisait les entreprises américaines pour mener une politique plus égalitaire. En pleine guerre froide, un homme tirait les ficelles de la politiques étrangère des États Unis : Henry Kissinger, adepte de la realpolitik et du rapport de force. Un poète, aussi, à en lire ses conversations téléphoniques déclassifiées par la CIA… Morceaux choisis.
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suite :arrow:
http://www.michelcollon.info/Chili-Alle ... -coup.html

tayeb
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Message par tayeb »

Venezuela : bilan désastreux après six mois de présidence Maduro
Le dauphin d'Hugo Chávez place le pays dans une situation "intenable", selon le FMI, avec des pénuries croissantes et une inflation record.
Les six premiers mois de Nicolás Maduro à la tête du Venezuela ont été marqués par une inflation record, une croissance en berne, des pénuries grandissantes et une équipe économique bloquée par une sourde lutte entre pragmatiques et orthodoxes, estiment des analystes. "Le Venezuela va terminer 2013 avec l'une des inflations les plus élevées au monde, à 50 % (...), et au premier semestre de cette année, le PIB a seulement augmenté de 1,6 % contre 5,8 % en 2012", énumère l'économiste Jesus Casique, résumant la gestion du dauphin de l'ancien président Hugo Chávez (1999-2013), décédé en mars.

Inflation officielle à 49,4 % sur un an (contre environ 20 % en 2012), taux de pénurie de plus de 21 % en septembre (calculé sur une base de 360 produits dans 20 000 points de vente), envolée du dollar au marché noir... Nicolás Maduro, légataire du modèle socialiste de son mentor et prédécesseur, affronte des indicateurs économiques qui font dire au Fonds monétaire international, avec lequel le Venezuela n'a plus de contact depuis sept ans, que le pays se trouve dans une situation "intenable". Plus grand détenteur de réserves de pétrole au monde et premier exportateur de brut du continent, la cinquième économie latino-américaine n'en est pas moins le théâtre de files d'attente dans les commerces pour trouver du lait, de la farine, du café ou même du papier toilette.


Théorie du complot

Le président Maduro a reconnu le 8 octobre devant l'Assemblée nationale, à laquelle il a demandé l'octroi de pouvoirs spéciaux afin de gouverner durant un an par décrets-lois, que l'économie vénézuélienne "travers(ait) une période particulière", due, selon lui à "une guerre économique" menée par le secteur privé lié à l'opposition pour tenter de le déstabiliser. "Il n'y a pas eu un seul jour où cette bourgeoisie et ces médias m'ont laissé gouverner en paix, ils ne m'ont pas accordé une seconde de trêve ou de répit", a-t-il accusé.

Luis Vicente Leon, directeur de l'institut d'enquête Datanalisis, reconnaît qu'à son arrivée au pouvoir le président a semblé s'ouvrir aux milieux d'affaires, "mais ça paraissait plus une stratégie qu'un désir sincère de résoudre les choses". Leon et Casique font remonter l'origine de la crise au strict contrôle des changes imposé en 2003 pour freiner la fuite des capitaux dans la foulée d'une reprise en main du pays par Hugo Chávez, après une tentative de coup d'État contre lui quelques mois auparavant.

Pays rentier, le Venezuela est extrêmement dépendant des importations, et donc de l'accès aux dollars. Pour Nicolás Maduro, cependant, la crise n'est pas liée à des facteurs économiques mais provoquée par un ennemi saboteur. Selon lui, la forte demande en devises - "l'orgie de dollars", comme il la qualifie - fait partie d'un plan concerté de l'opposition pour provoquer "un effondrement total" de l'économie afin de favoriser la contestation sociale alors que se profilent des élections locales en décembre, premier test électoral pour le président vénézuélien, élu sur le fil en avril.


Pragmatiques contre idéologiques

"Nous, les entrepreneurs, nous ne savons rien d'une guerre, nous ne considérons pas qu'il y ait une guerre économique. Il y a des indicateurs qui évidemment ne plaident pas en faveur de la gestion de Maduro et c'est là qu'il faut chercher les coupables", estime le patron des patrons Jorge Roig, président de la Fédération des chambres et associations de commerce et de production (Fedecamaras). Il admet cependant "le rôle politique" qu'a joué la Fedecamaras dans le coup d'État de 2002 - son homologue de l'époque ayant alors brièvement été nommé président à la place de Hugo Chávez -, une implication devenue "un stigmate" pour les hommes d'affaires, qui complique les relations avec le gouvernement.

En matière économique, selon les observateurs, M. Maduro dispose d'une étroite marge de manoeuvre en raison de la lutte dans les instances "chavistes" entre "pragmatiques", partisans d'une ouverture, même modeste, et les "idéologiques", qui militent pour approfondir le modèle socialiste théorisé par Hugo Chávez. Pris en étau, "Maduro doit approfondir le socialisme du XXIe siècle parce que, dans le cas contraire, le gouvernement (perdrait l'appui) de ses bases les plus dures. Le problème, c'est qu'accentuer le socialisme du XXIe siècle ne procure aucun bénéfice à l'économie", avertit Jesus Casique.

http://www.lepoint.fr/monde/venezuela-b ... 549_24.php


Venezuela: importation «massive» d’aliments contre les pénuries

Le gouvernement vénézuélien a annoncé l’importation «massive d’aliments» dans les deux prochains mois pour tenter à la fois de lutter contre les pénuries et la pression inflationniste que subit le pays pétrolier.

«Pour résoudre deux problèmes qui nous affectent gravement, qui sont la question de l’approvisionnement et l’importante pression inflationniste, nous préparons une offensive, une importation massive d’aliments», a annoncé le vice-président chargé des questions économiques Rafael Ramirez en marge d’un Congrès sud-américain sur le pétrole et le gaz sur l’île Margarita, dans les Caraïbes.

M. Ramirez, également ministre du Pétrole et des Mines, a expliqué que cette «offensive extraordinaire» s’effectuera «au cours des deux prochains mois».

Depuis l’arrivée au pouvoir en avril dernier de Nicolas Maduro, dauphin de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013), décédé en mars, le gouvernement peine à réfréner ces deux maux qui gâche la vie des habitants du premier pays exportateur de brut du continent.

Les pénuries de produits de consommation courante tels que le sucre, le café, l’huile, le lait ou le papier hygiénique sont devenues récurrentes, tandis que l’inflation atteint des sommets (49,4% sur un an en septembre).

Selon des données de la Banque centrale, le taux de pénurie - calculé sur une base de 360 produits dans 20.000 points de vente - a été de plus de 21% en septembre.

Les économistes attribuent principalement ces difficultés au strict contrôle des changes imposé en 2003 pour freiner la fuite des capitaux dans la foulée d’une reprise en main du pays par Hugo Chavez après une tentative de coup d’Etat ratée.

Le Fonds monétaire international, avec lequel le Venezuela n’a plus de contact depuis sept ans, a récemment estimé que le pays se trouve dans une situation «intenable». Pour Nicolas Maduro et son gouvernement cependant, la crise n’est pas liée à des facteurs économiques mais provoquée par un ennemi saboteur venu de l’extérieur et ayant l’opposition et le patronat pour bras armés.

Mercredi, M. Ramirez a indiqué que cette offensive allait intervenir dans le cadre de cette «guerre économique».

«Le président nous a demandé (d’acheter) plus d’aliments parce qu’on mène une guerre vicieuse à tout le pays, on s’empare des aliments pour les vendre ailleurs en contrebande ou on les stocke» pour spéculer, a affirmé le ministre.

Lundi, le président avait annoncé l’importation de soja, maïs et viande du Brésil. En septembre dernier, le Venezuela avait acheté pour 600 millions de dollars de produits divers en Colombie.

Selon le ministère de l’agriculture, le Venezuela importe 50% des aliments qu’il consomme.
http://www.liberation.fr/monde/2013/10/ ... ies_941990
Grosses difficultés en ce moment au Venezuela .

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Cuba: la réconciliation nationale passe aussi par une poignée de mains Obama-Castro

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Au-delà de la poignée de mains historique entre l'Américain Barack Obama et le Cubain Raul Castro, le lent réchauffement des relations entre les deux pays favorise un processus de réconciliation entre Cubains des deux bords du détroit de Floride qui s’accélère au fil des mois, notent divers analystes.
La poignée de mains des deux présidents lors d'un hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud, pour protocolaire qu'elle fût, intervient dans le cadre d'une volonté commune de deux pays en froid de "réviser" leurs relations, a jugé pour l'AFP un diplomate américain à La Havane.
"Il s'agit d'abord d'éviter toute confrontation inutile", a-t-il ajouté sous couvert d'anonymat, en soulignant que les échanges entre les deux pays gagnent en importance depuis plusieurs mois.
Un demi-million d'Américano-Cubains auront visité Cuba en 2013, grâce aux mesures prises par le président Barack Obama pour faciliter les voyages des quelque 1,5 million de Cubains et descendants de Cubains vivant aux Etats-Unis.
Et les envois d'argent de la diaspora cubaine - dont 80% vit aux Etats-Unis - atteint aussi des chiffres records, avec quelque 2,5 milliards de dollars par an, le deuxième poste de revenus en devises de l'île.
Loin des confrontations idéologiques des années 60 et 70, ce processus de réconciliation nationale déborde désormais du cadre strictement familial.
En autorisant en janvier les Cubains à voyager avec un simple passeport, sans autorisation préalable comme c'était le cas depuis 50 ans, le régime communiste a permis de multiplier les échanges.
Artistes, sportifs ou universitaires voyagent plus fréquemment et surtout, d'anciens "traîtres" ou "déserteurs" sont revenus à Cuba à la faveur de ces nouvelles règles.
Des musiciens autrefois "interdits", tels Isaac Delgado, Tanya Rodriguez ou Manolin, "El Médico de la Salsa", ou l'actrice Lili Renteria se sont ainsi récemment produits à Cuba après des années d'absence.
Jusqu'au très officiel quotidien du Parti communiste Granma qui a récemment évoqué et rendu hommage à des artistes exilés depuis des décennies et tombés dans l'oubli à Cuba.
Avec la chute du bloc soviétique dans les années 90, le régime communiste cubain est devenu "moins idéologique, mais plus nationaliste", explique à l'AFP le sociologue Nelson P. Valdes, professeur émérite de plusieurs universités américaines.
Parallèlement, la diaspora cubaine s'est également transformée, passant d'une opposition politique et idéologique à un exil plus économique: "Les jeunes Cubains à l'étranger veulent conserver des contacts avec Cuba, au contraire de leurs parents", remarque l'universitaire Arturo Lopez-Levy, de l'université de Denver, aux Etats-Unis.
Un des vecteurs les plus actifs dans ce processus de réconciliation est l'Eglise catholique cubaine, qui, en l'absence de toute opposition politique légale, est devenue l'interlocuteur privilégié du régime communiste.
Avec ses revues et l'organisation de débats et forums, l'Eglise catholique participe activement à ce processus de réconciliation nationale.
"Le dialogue entre les divers groupes qui composent notre société est le seul moyen de parvenir aux transformations sociales qui sont en cours à Cuba", affirmait en septembre la conférence épiscopale cubaine.
"Pour que la réconciliation soit nationale, elle doit être souveraine", estime Arturo Lopez-Levy en soulignant que dans ce processus de réconciliation s'inscrivent "tous ceux qui seront loyaux à leur pays".
Car la réconciliation garde ses adversaires au sein des milieux anti-castristes de Floride qui, selon MM. Lopez-Levy et Valdes, se sont "auto-exclus" de ce processus.
"La réconciliation est aujourd'hui une nécessité pour le développement et la stabilité du pays, mais elle doit évidemment se faire en ligne avec les intérêts nationaux, les valeurs et les équilibres de pouvoir internes", conclut M. Lopez-Levy.
http://www.elwatan.com/depeches/cuba-la ... 89_167.php

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L'Uruguay propose de prêter un port aux pays sans océan

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José Mujica pourrait bien être le leader le plus extravagant d'Amérique latine. La concurrence est pourtant rude dans ce domaine avec le dirigeant vénézuélien Nicolas Maduro et le président bolivien Evo Morales, écrit vendredi le quotidien Novye Izvestia.
Mujica a pourtant toutes les chances de les devancer. A peine le débat sur la légalisation de la marijuana s'était-il apaisé qu’il a été suivi par une nouvelle initiative inattendue du chef de l'Etat : il s'apprête à mettre à disposition d’un Etat sans accès à l'océan un port sur la côte atlantique. Théoriquement, tout pays n’ayant que des frontières terrestres pourrait participer à ce concours pour acquérir une partie du territoire uruguayen. Mais Mujica a déclaré qu'il avait une préférence pour les pays voisins de la région – la Bolivie et le Paraguay. Le choix définitif du pays qui utilisera ce port devrait être annoncé avant l'élection présidentielle en Uruguay, prévue pour octobre 2014.
"Le Paraguay pourrait sortir vers l'Atlantique avec son bois, ses ressources minières et son soja via notre pays, tout comme la Bolivie. Cela se traduirait pas le développement de la région et créerait des emplois pour l'Uruguay", a déclaré le président uruguayen. Il a appelé tous les pays du Marché commun du Sud (Mercosur) à apporter leur aide financière pour l'aménagement ou la construction d'un port sur la côte atlantique. Aucun montant approximatif du projet n'est mentionné mais il devrait être très coûteux. Cependant le président uruguayen est persuadé que les dépenses seront rapidement amorties.
La décision de Mujica est révolutionnaire. Jusque-là, les pays du monde qui n'ont pas accès à la mer passent des accords avec les puissances maritimes pour accéder aux marchandises par les ports des pays voisins. Certaines puissances terrestres possèdent même leur propre flotte. Par exemple, plus de 400 navires naviguent aujourd’hui sous pavillon mongolien. Près de la moitié d'entre eux appartiennent à des propriétaires chinois et d'autres étrangers, dont des Russes, possèdent le reste. Après tout, il est souvent bien plus facile et moins coûteux d'enregistrer un navire en Mongolie qu'en Russie. Cependant, la question du transfert d'un port en Russie ou en Chine aux autorités mongoliennes n'a jamais été soulevée.
La Bolivie et le Paraguay ont été compréhensifs à l'égard de la décision de Mujica. Ils l'ont interprétée comme une tentative se racheter des erreurs d'un passé lointain. Le fait est que les prétentions du Paraguay pour une partie de la côte uruguayenne avaient provoqué le conflit armé le plus sanglant d’Amérique du Sud, dont les conséquences se ressentent encore aujourd’hui. Durant la guerre du Paraguay contre la Triple alliance (1864-1870), le Paraguay s'était incliné face à la coalition que l'Argentine avait formée avec l'Uruguay et le Brésil. Selon diverses estimations, jusqu'à 90% de la population masculine du Paraguay avait péri dans les combats, suite aux maladies et aux répressions des vainqueurs. Ce pays qui faisait partie des plus développés économiquement dans la région n'a jamais réussi à s'en remettre. Actuellement, le Paraguay est l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine et un port sur la côte atlantique pourrait peut-être enfin permettre aux Paraguayens de reprendre leurs positions perdues autrefois. D'autant que le pays connaît aujourd'hui une ascension après que des réserves de pétrole y ont été récemment découvertes.
http://fr.ria.ru/presse_russe/20131227/200123941.html
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anzar
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Message par anzar »

Venezuela: barricades à Caracas, le président Maduro prépare un dialogue national

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le 24.02.14 | 20h04 | mis à jour le 24.02.14 | 23h38
Les étudiants vénézuéliens, qui manifestent depuis trois semaines contre la gestion du président Nicolas Maduro, ont érigé des barricades lundi à travers Caracas au moment où le gouvernement entamait des consultations en vue d'un dialogue national convoqué mercredi pour tenter d'apaiser la grogne.
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Les étudiants vénézuéliens, qui manifestent depuis trois semaines contre la...
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Les étudiants vénézuéliens, qui manifestent depuis trois semaines contre la gestion du président Nicolas Maduro, ont érigé des barricades lundi à travers Caracas au moment où le gouvernement entamait des consultations en vue d'un dialogue national convoqué mercredi pour tenter d'apaiser la grogne.
Le président socialiste, au pouvoir depuis 11 mois, est confronté depuis début février à des manifestations étudiantes contre l'insécurité et la vie chère soutenues par l'opposition. Ce mouvement a plusieurs fois dégénéré en violences en marge de marches pourtant souvent pacifiques, pour un bilan de 14 morts, dont au moins huit par balles, et 140 blessés, selon des chiffres officiels et un décompte de l'AFP.
Lundi, des groupes de manifestants ont installé de nombreuses barricades à Caracas en évitant la confrontation avec les forces de l'ordre. Matelas, mobilier urbain, poubelles ou pneus incendiés obstruaient de nombreuses artères de la capitale à la mi-journée, provoquant frustration et colère parmi les automobilistes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"Nous n'avons plus peur", lisait-on sur la pancarte d'un manifestant près de l'autoroute reliant le centre de Caracas et sa périphérie est. La plupart des barricades ont été démontées sans heurts par les forces de l'ordre dans l'après-midi.
Dans d'autres villes, comme Valencia, troisième agglomération du pays, des incidents ont opposé des grappes de manifestants aux forces de l'ordre, qui ont tiré balles en caoutchouc et grenades lacrymogènes contre des jeunes bloquant un accès à la ville, selon des témoignages recueillis par la presse locale.
A San Cristobal (ouest), où a débuté le mouvement étudiant le 4 février dernier, les brigades anti-émeutes ont dispersé des manifestants à coups de gaz lacrymogène. En marge de ces incidents, un jeune est mort après avoir chuté d'un toit.
Principale cible des manifestants, M. Maduro a ouvert la porte du dialogue samedi sur fond de condamnations et d'inquiétude au sein de la communauté internationale. Il a convoqué une conférence "pour la paix" prévue ce mercredi, à laquelle il a invité "tous les courants sociaux, politiques, corporatistes, religieux" du Venezuela.
Dans un autre geste d'apaisement, la responsable du ministère public Luisa Ortega a indiqué lundi que la justice entendait faire la lumière sur tous les cas présumés de violations des droits de l'homme dénoncés depuis trois semaines.
M. Maduro devait rencontrer les gouverneurs des 23 Etats du pays, y compris ceux qui appartiennent à l'opposition, parmi lesquels Henrique Capriles, candidat battu d'un cheveu lors de la présidentielle d'avril 2013.
Après avoir entretenu le doute sur sa participation, le gouverneur du riche Etat de Miranda (nord), a annoncé sur son compte Twitter qu'il ne participerait pas à la réunion, dénonçant "répression et violations des droits humains".

- "Grave erreur" -


Des voix discordantes se sont fait entendre jusqu'au sein du propre camp de M. Maduro. Lundi, Jose Gregorio Vielma Mora, gouverneur du parti au pouvoir dans l'Etat de Tachira (ouest), dont la capitale est San Cristobal, a qualifié de "grave erreur" l'arrestation de l'opposant Leopoldo Lopez, détenu dans une prison militaire depuis près d'une semaine et accusé notamment d'incitation à la violence.
De leur côté, plusieurs analystes doutaient de la portée du geste d'ouverture du chef de l'Etat. "Le gouvernement perçoit une pression croissante au sein de l'opinion publique nationale et internationale et trouve une opportunité d'apaisement avec ce dialogue", estimait notamment le politologue John Magdaleno.
En décembre M. Maduro avait appelé les maires et gouverneurs de l'opposition à un dialogue sur le thème de l'insécurité auquel il n'a jamais donné suite.
Les manifestations, initialement focalisées sur l'insécurité, se sont ensuite étendues à d'autres revendications sur les thèmes de la crise économique, la pénurie de nourriture et de produits de base ou la répression policière. Elles réclament aussi la libération des personnes arrêtées à l'issue des rassemblements.
Si les appels à la mobilisation, habituellement lancés sur les réseaux sociaux, ne sont pas vraiment centralisés, plusieurs chefs de file du mouvement ont assuré n'avoir aucune intention de baisser les bras.
Nicolas Maduro, héritier politique de Hugo Chavez (1999-2013), décédé d'un cancer le 5 mars 2013, voit dans ces troubles urbains la main de l'opposition soutenue par les Etats-Unis et l'ex-président colombien conservateur Alvaro Uribe. Ces "ennemis du pays" sont, selon lui, décidés à provoquer un "coup d'Etat" contre son gouvernement.
Dans une déclaration retransmise par les médias d'Etat lundi, M. Maduro a annoncé lundi l'arrestation de Jayssam Mokded, présenté comme un "mercenaire originaire du Moyen-Orient" qui préparait des attentats à la voiture piégée.

AFP
http://www.elwatan.com/depeches/venezue ... 75_167.php
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numidia
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par numidia »

sur Haïti, Amérique centrale:
Comment les États-Unis, la France et le Canada ont renversé un des gouvernements les plus populaires d’Amérique latine
Peter Hallward démêle la vérité sur Haïti d'un tissu de mensonges

Dans le livre “Damming the Flood: Haiti, Aristide, and the Politics of Containment” (Endiguer l’innondation : Haïti, Aristide, et la politique de confinement), Peter Hallward explique minutieusement comment, le 29 Février 2004, les États-Unis ont réussi à “renverser l’un des gouvernements les plus populaires en Amérique latine, sans que cela soit ouvertement critiqué ni perçu comme un coup d’Etat”. Les puissances impérialistes ne réinventent pas la roue quand il s’agit de porter atteinte à la démocratie dans les pays pauvres. Hallward répertorie de précieux enseignements pour ceux qui souhaitent mieux connaître les rouages et limiter les dégâts infligés par les pays impérialistes aux pays faibles.

L’histoire qu’il présente n’est pas compliquée, mais pour comprendre ce qui s’est passé, il a du exposer les innombrables mensonges et demi-vérités et a du aussi explorer brillament de nombreuses questions simples que les mass medias manquent systématiquement de poser.
la suite: :arrow: http://www.mondialisation.ca/comment-le ... ne/5371445
Dernière modification par numidia le 03 mars 2014, 11:32, modifié 1 fois.
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numidia
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par numidia »

autre article très détaillé et très instructif:
Mobilisations éclair antigouvernementales: D’abord l’Ukraine, puis le Venezuela
Certaines choses à savoir sur les manifestations au Venezuela

L’opposition soutenue par les USA dans la République Bolivarienne du Venezuela prend son inspiration des manifestations anti-gouvernementales se déroulant de l’autre côté de l’Océan Atlantique en Ukraine. Ayant échoué à remporter la moindre élection au Venezuela en obtenant un mandat populaire de la part d’une majorité de la population au cours des dernières années, les dirigeants de l’opposition mainstream ont désormais recours aux tactiques des révolutions colorées et à une stratégie de disruption dans le même style qu’en Ukraine. L’objectif de ces dirigeants de l’opposition au Venezuela est de galvaniser les manifestants anti-gouvernementaux à créer une crise politique à Caracas. Les dirigeants de l’opposition mainstream y travaillent en incitant les manifestants à engager des actions dont le but ultime est de renverser le gouvernement vénézuélien.

Les mêmes dirigeants de l’opposition et leurs appuis étrangers se servent du prétexte des inquiétudes indéniables autour des taux de criminalité croissants, de la corruption politique, et des troubles économiques au Venezuela comme un camouflage pour ce qui ressemble essentiellement à une tentative de coup d’état.Les inquiétudes socio-économiques d’un segment de la population sont utilisées pour légitimer l’action et la violence urbaine visant à renverser le gouvernement.

Il est ironique que beaucoup de ceux qui s’opposent au gouvernement vénézuélien au nom de la démocratie, de l’égalité et de la sécurité aient naguère été les soutiens de gouvernements autocratiques et ouvertement corrompus avant l’ère Chavez. La perte de mémoire ou l’hypocrisie flagrante est active, ici. Quand les mêmes oligarques qui encadrent et financent l’opposition vénézuélienne et qui soutiennent et incitent aux manifestations anti-gouvernementales étaient au pouvoir au Venezuela, la corruption était rampante, les taux de pauvreté étaient beaucoup plus élevés, comme pour l’inflation. Le Venezuela n’était même pas une démocratie qui fonctionne.
la suite :arrow: http://www.mondialisation.ca/certaines- ... la/5370294

Article original en anglais :
Rise of the Anti-Government Flash Mobs: First Ukraine, Now Venezuela, Publié le le 20 février 2014.

Mahdi Darius Nazemroaya est sociologue, auteur primé, et analyste géopolitique. Il est Partenaire de Recherche au Centre de Recherche sur la Mondialisation, une organisation de recherches et médiatique canadienne basée à Montréal, et membre du Comité Scientifique de Geopolitica, un journal italien de sciences géopolitiques basé à Rome. Ses écrits ont été publiés dans plus de vingt-cinq langues autour du monde, dont l’espagnol, le russe, le turc, l’allemand, l’arabe, le chinois, le portugais et l’italien. Parmi ses ouvrages publiés figure The Globalization of Nato (“La Mondialisation de l’OTAN“), l’un des livres les plus complets et circonstanciés sur l’alliance militaire.
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samir_reghaia
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par samir_reghaia »

Le même scénario guette l'Algérie si rien n'est fait pour inverser la courbe... :evil:
Il est au bord du chaos malgré son pétrole
L’Algérie sur les traces du… Venezuela



Une équipe de recherche en économie de la banque Natixis vient de publier un rapport spécial sur la crise économique et sociale qui prévaut au Venezuela, un pays qui dispose de l’une des plus importantes réserves de pétrole au monde et exporte pour près de 100 milliards de dollars d’or noir chaque année.
Les indicateurs économiques du pays, tous au rouge, poussent l’équipe de recherche à prédire une explosion de la situation. Le rapport souligne, en effet, qu’au Venezuela, la société est aujourd’hui «polarisée, les supermarchés sont vides, alors que la violence et l’inflation montent en flèche». Le quotidien des Vénézuéliens «est difficile» et «le credit default swaps (CDS) du pays suggère une probabilité de défaut sur la dette d’environ 60% d’ici les trois prochaines années», ajoute le même rapport. «La bombe à retardement pourrait exploser», conclut l’équipe de recherche.
Expliquant l’origine de la crise, le rapport note que le Venezuela a certes réussi à réduire les inégalités et a connu la plus forte baisse du taux de pauvreté et de pauvreté extrême, mais cette réussite n’est que le fruit de la multiplication par 5 du prix du pétrole entre 2003 et 2008. Le président Hugo Chavez, mort en mars 2013 et auquel a succédé Nicolas Maduro, «a amélioré les conditions de vie de sa base électorale, mais a anéanti l’économie et les institutions en détruisant le climat des affaires et aggravant la dépendance du pays vis-à-vis du pétrole», souligne le rapport.
Aujourd’hui, «le pétrole représente 94% des exportations totales du Venezuela et le poids du secteur manufacturier s’est considérablement réduit depuis 2005. L’économie souffre des séquelles d’un syndrome hollandais aigu : pénurie de produits de base, inflation et déclin industriel», affirme l’équipe de recherche. Celle-ci pense par ailleurs que le principal problème est institutionnel et politique : «La maladie hollandaise a été aggravée par une mauvaise gouvernance, non seulement au sein de la compagnie pétrolière appartenant à l’Etat (PDVSA), mais également pour l’ensemble de l’économie.» Ce qui a valu à Venezuela le qualificatif de «maillon faible latino-américain» en matière de mauvaise gouvernance, corruption et insécurité.
Une économie vulnérable
Le rapport de Natixis précise que l’économie vénézuelienne est «très vulnérable malgré un cours du pétrole élevé». Les bénéfices de la compagnie pétrolière étatique, principale source de dollars, «sont sous pression». La baisse des exportations de pétrole (1,5 mb/j en 2013 contre 1,7 mb/j en 2012) compte tenu du vieillissement des infrastructures et du manque d’investissement, et la hausse de l’endettement de l’entreprise en sont les principales raisons. La compagnie pétrolière d’Etat subventionne largement le prix de l’essence (le plus bas du monde), les exportations vers certains voisins et doit payer une large partie de ses dettes vis-à-vis de la Chine avec un baril en dessous du prix du marché, explique encore le rapport. C’est la raison pour laquelle l’équipe de recherche pense que «le gouvernement vénézuélien devrait être amené à choisir entre la subvention de l’économie et le remboursement de ses créances».

Pour sa part, Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’EHESS estime que le premier enjeu, de court terme, est de stabiliser le taux des changes : «Il faut que le gouvernement unifie le taux ‘‘officiel’’ et le taux de la ‘‘rue’’, et qu’il mette ce taux sous le contrôle de la Banque centrale, qui agira alors par des systèmes de dépôts obligatoires et de taux d’intérêt. Mais sur le fond, il faut à la fois pousser à une réindustrialisation du pays et au développement de productions locales, et mettre en place un système social plus juste, fondé sur la redistribution et non la simple distribution.»
Similitude frappante avec l’Algérie
Il faut dire, par ailleurs, qu’il existe bon nombre de similitudes entre le Venezuela et l’Algérie dont la rente pétrolière a rendu leur économie vulnérable, dépendante et volatile. Les choix économiques des deux pays, concentrés sur l’exploitation d’une ressource non renouvelable, ont conduit à une politique basée sur la redistribution et non la production. La mauvaise gouvernance et la corruption généralisée sont aussi un facteur commun aux deux pays qui occupent les premiers rangs des classements internationaux. Les différentes stratégies visant à instaurer une économie diversifiée se sont avérées nulles et sans effet sur l’économie réelle. D’où la question de savoir si une situation pareille à celle qui prévaut actuellement au Venezuela peut toucher l’Algérie. Rien n’est à exclure, d’autant que le semblant d’embellie économique n’est que le fruit d’une bonne conjoncture internationale, notamment en matière d’évolution des cours du pétrole.

Lyes Mechti

http://www.elwatan.com/economie/l-alger ... 29_111.php
Les grands changements ne viennent que d'en bas.

Youma
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par Youma »

Argentina Declared in Default by S&P as Talks Fail

By Camila Russo and Katia Porzecanski Jul 31, 2014 3:10 AM GMT+0100

Standard & Poor’s declared Argentina in default after the government missed a deadline for paying interest on $13 billion of restructured bonds.

The South American country failed to get the $539 million payment to bondholders after a U.S. judge ruled that the money couldn’t be distributed unless a group of hedge funds holding defaulted debt also got paid. Argentina, in default for the second time in 13 years, has about $200 billion in foreign-currency debt, including $30 billion of restructured bonds, according to S&P.

Argentina and the hedge funds, led by billionaire Paul Singer’s Elliott Management Corp., failed to reach agreement in talks today in New York, according to the court-appointed mediator in the case, Daniel Pollack. In a press conference after the talks ended, Argentine Economy Minister Axel Kicillof described the group of creditors as “vulture funds” and said the country wouldn’t sign an accord under “extortion.”
http://www.bloomberg.com/news/2014-07-3 ... tinue.html

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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par AAF 2020 »


Madjid-wahran
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par Madjid-wahran »

Rapprochement diplomatique annoncé par Barack Obama et Raul Castro
Outre le rapprochement diplomatique annoncé par Barack Obama et Raul Castro, plusieurs mesures américaines vont être prises pour alléger les restrictions sur le commerce et les voyages avec Cuba. Revue de détails.

Leurs discours resteront dans l’histoire. Le président américain Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro ont simultanément annoncé, mercredi 17 décembre, le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et La Havane, rompues depuis 1961, ainsi que des mesures allégeant les restrictions sur le commerce et les voyages avec Cuba. Si la question de la levée de l’embargo contre l’île devra être examinée avec le Congrés américain, "ni la presse, ni la rue, à Cuba, ne s’attendaient à des mesures aussi explosives", rapporte José Goitia, correspondant de France 24 à La Havane.

- Diplomatie

Sur le plan diplomatique, le chef de l’État américain a donné pour instruction à son chef de la diplomatie, John Kerry, d’initier immédiatement des discussions avec La Havane afin de rétablir les relations entre les deux pays. Dans les prochains mois, l’administration américaine rouvrira une ambassade à Cuba, et organisera des échanges entre des responsables de haut rang ainsi que des visites gouvernementales.
Au cours des six prochains mois, John Kerry va également reconsidérer la qualification de "soutien au terrorisme" de Cuba.

- Voyages

L'administration américaine va assouplir les conditions d'octroi d'autorisations d'entrée à Cuba pour les ressortissants américains.

La levée totale des restrictions aux voyages ne pouvant être décidée que par le Congrès, les voyages touristiques d'Américains à Cuba resteront impossibles pour l'instant.

Des autorisations de voyage seront désormais plus facilement accordées pour les visites familiales, les journalistes, les scientifiques, les activités éducatives, les réunions professionnelles, les activités religieuses, les compétitions sportives, les projets humanitaires et certaines activités d'exportation.
"Ce qui est très important, c’est que des milliers, voire des centaines de milliers d’Américains, pourront librement voyager à Cuba, commente José Goitia. Ce qui, avec leurs malettes de dollars, suppose immédiatement un grand changement. Cela provoquera un grand mouvement économique."

- Commerce

Le commerce avec des entreprises privées cubaines sera autorisé dans le secteur des matériaux de construction destinés à la construction de logements, ainsi que dans les secteurs des équipements industriels et des équipements agricoles destinés aux petites exploitations.

L'embargo général sur le commerce avec Cuba ne peut être en revanche levé que par le Congrès.
- Banque

Les banques américaines pourront désormais ouvrir des comptes de correspondant (comptes vostro) dans des banques cubaines pour faciliter les transactions commerciales autorisées et les transferts de fonds.

Les Américains se rendant à Cuba pourront utiliser des cartes de paiement américaines.
Les sociétés à capitaux américains basées dans d'autres pays seront autorisées à fournir des services à des ressortissants cubains hors de Cuba.

Les comptes bancaires américains de ressortissants cubains ne vivant plus à Cuba seront débloqués.

- Télécommunications

Les exportations américaines de matériel et de services de télécommunications seront également autorisées. Les opérateurs de télécommunications pourront fournir des services commerciaux de téléphonie et d'accès Internet à Cuba, qui, comme le rappelle José Goitia, est "l’un des pays au monde ayant le moins accès à Internet".

- Transferts de fonds

Les ressortissants américains pourront envoyer jusqu'à 2 000 dollars (1 610 euros) par trimestre à des Cubains ou des organisations humanitaires basées à Cuba, contre 500 dollars aujourd'hui. Ces transferts ne seront plus soumis à autorisation préalable.
http://www.france24.com/fr/20141217-cha ... -tourisme/

Bonne nouvelle pour le peuple cubain , peuple si courageux. Par contre le rapprochement US quand on voit la situation internationale l'odeur d'un clivage Est-Ouest se fait sentir ... je n'émet aucune conclusion , je trouve cela disons surprenant quand on l'image de que j'ai de Cuba . Enfin bref je le jure une j'ai une vraie pensé pour le peuple cubain et une vrai joie pour eux , en espérant que la ceinture va se desserrer et que d'autre mesures améliorerons leurs quotidiens.
« Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à la Mecque et les révolutionnaires à Alger. » Amilcar Cabral

sagit
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par sagit »

salam moi je me demande a quel prix , on sais tous quel les ricains ne connaissent qu un seul sens le leurs

numidia
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Re: Actualité en Amérique Latine

Message par numidia »

Santiago du Chili : la place financière du yuan en Amérique latine

Au cours de sa visite au Brésil, en Colombie, au Pérou et au Chili, le Premier ministre Li Keqiang a monnayé l’influence de la Chine en Amérique latine grâce à la mise en œuvre de deux objectifs fondamentaux : la transformation de la carte économique de la région pour renforcer le rôle de l’Asie-Pacifique, et pousser le yuan sur le territoire sud-américain par l’établissement d’une plate-forme financière pour la négociation de la devise chinoise à Santiago du Chili.
:arrow: http://www.mondialisation.ca/santiago-d ... ne/5454929

très intéressante offensive du Ұ face au $
la guerre entre devises est intense
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