Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

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tayeb
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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par tayeb »

Djaaf a écrit :L'attentat a été revendiqué par la branche egyptienne de daesh. Or avec cette decision l'egypte fait porté aux brigades AlQassam une partie de responsabilité. De cette facon ils jouent le jeu de l'occupant sioniste qui veut faire croire au monde que Daesh et le Hamas ont le meme combat..
Ils ont une grande part de responsabilité dans des attentas en Egypte, sous couvert d'être planqué à Gaza, certains en profite pour foutre la merde sur le territoire Egyptien en prenant l'acronyme de DAECH (alors qu'on sait tous que se sont les frérots) ils viennent, tuent des soldats, *ils posent des bombes et toi tu viens nous parlés des sionistes...
Qui est ce qui tue des soldats et des policiers égyptiens :?: Les sionistes ou les frérots :!: La haine du régime de Sissi et la complaisance que t'a pour les actes terroristes qui ne t'offusquent pas plus que ça me laisse bien songeur... Mais c'est vrai qu'au Maroc Daech a une succursale, je comprend mieux tes propos. Et vient pas me parlé de ma haine pour les frérots ça va bien au delà, ils sont le sida du monde arabo-musulman et je crache sur tous ceux qui les suivent.

Djaaf
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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par Djaaf »

Ma complaisance pour les actes terroristes? Tu t'entends parler Tayeb? Où est ce que j'ai laisser apparaître ce genre de comportement? Si pour moi les brigades al qassam qui viennent de sortir d'une guerre sanglante et disproportionnée contre tsahal (où ils ont demontrés leur bravoure) n'ont rien à voir avec les attentats dans le Sinai, ca veut pas dire pour autant que j'ai quelque complaisance que ce soit pour des terroristes.
Classer les héros de la resistance palestienne comme terroristes laisse moi rire. Je me dis demande qui des deux est le plus terroriste, Les brigades qui se donnent corps et ames pour le peuple et qui sauvent le peu de dignité qui reste aux arabes ou un general egyptien qui a tué des milliers de manifestants et qui condamne arbitrairement à mort des Centaines de personnes.
http://www.hrw.org/news/2014/09/24/egyp ... out-rights
http://pomed.org/blog-post/human-rights ... ts-record/

tayeb
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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par tayeb »

Djaaf a écrit :Ma complaisance pour les actes terroristes? Tu t'entends parler Tayeb? Où est ce que j'ai laisser apparaître ce genre de comportement? Si pour moi les brigades al qassam qui viennent de sortir d'une guerre sanglante et disproportionnée contre tsahal (où ils ont demontrés leur bravoure) n'ont rien à voir avec les attentats dans le Sinai, ca veut pas dire pour autant que j'ai quelque complaisance que ce soit pour des terroristes.
Classer les héros de la resistance palestienne comme terroristes laisse moi rire. Je me dis demande qui des deux est le plus terroriste, Les brigades qui se donnent corps et ames pour le peuple et qui sauvent le peu de dignité qui reste aux arabes ou un general egyptien qui a tué des milliers de manifestants et qui condamne arbitrairement à mort des Centaines de personnes.
http://www.hrw.org/news/2014/09/24/egyp ... out-rights
http://pomed.org/blog-post/human-rights ... ts-record/
Ton omelette aux frérots refile là à ceux qui n'ont pas de cerveau, j'ai bien trop de neurones pour apprécié cette infecte cuisine.
Ta complaisance elle est si flagrante avec les intégristes frérots que tu veux les faire passer pour des daech...
T'es tellement illogique comme personne, tu te plains du traitement des frérots égyptiens mais t'es pas si loquace devant le traitement inhumain subis par les sahraouis des mains de tes propres compatriotes, de ton minable de roi cent fois plus corrompu que n'importe quel dirigeant arabe...
Ah la fraternité musulmane chez toi ça concerne les Palestiniens, les frérots égyptiens mais pas les pauvres sahraouis, les soldats et les policiers égyptiens...
Djaaf AKA j'ai pas de face juste un côté lisse... :sui:

PS: et puis tes liens sérieux HO HO HO comme dirait le père noël!

Djaaf
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Message par Djaaf »

Tu peux pas debattre sans parler du Marox, j'ai parler de l'Algerie moi? Evidemment on assiste à un dialogue de sourd comme d'habitude mais cette fois associée à de la mauvaise foi de ta part. Limite tu m'accuse d'apologie au terrorisme je crois rever!! Tu defend aveuglement le regime d'Al sissi, je suis loin d'etre un fan des frerots, mais c'est pas parce que je les aime pas et que Sissi non plus qie foncierement je dois me mettre à approuver et defendre aveuglement toutes les decisions aussi irrealistes et absurde soit-elle de ce regime (je presume que tu te reconnais là).
By the way quand le Maroc tuera 1000 manifestants sahraouis ( il y a jamais eu de manifestation de 1000 sahraoui d'ailleurs :lol!: ) et condamnera à mort des centaines d'autres, tu m'enverras un texto hein :Algeria:

tayeb
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Message par tayeb »

Djaaf a écrit :Tu peux pas debattre sans parler du Marox, j'ai parler de l'Algerie moi? Evidemment on assiste à un dialogue de sourd comme d'habitude mais cette fois associée à de la mauvaise foi de ta part. Limite tu m'accuse d'apologie au terrorisme je crois rever!! Tu defend aveuglement le regime d'Al sissi, je suis loin d'etre un fan des frerots, mais c'est pas parce que je les aime pas et que Sissi non plus qie foncierement je dois me mettre à approuver et defendre aveuglement toutes les decisions aussi irrealistes et absurde soit-elle de ce regime (je presume que tu te reconnais là).
By the way quand le Maroc tuera 1000 manifestants sahraouis ( il y a jamais eu de manifestation de 1000 sahraoui d'ailleurs :lol!: ) et condamnera à mort des centaines d'autres, tu m'enverras un texto hein :Algeria:

Tu pourrais rien dire sur l'Algérie, on a volé la terre de personne nous ...
Le Maroc a tué combien de sahraoui en les bombardant au napalm Djaaf, combien dans les caves sombres de ces centres de détention secret ont perdu la vie sous les tortures des esclaves du Makhzen :?:
Combien sont enfermés encore dans des prisons ignobles :?:
Tu dois me prendre pour un singe pour insulté mon intelligence. Regarde toi dans la glace, tu verras le visage d'un skysofrene.

Djaaf
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Si al Sissi a le culot de pendre 1000 personnes sans meme essayer de le cacher alors je te laisse imaginer le nombre de torturer officielement ou officieusement. M'enfin comparé le regime de Sissi qui considere un des seul mouvement arabe armé encore digne comme terrotiste au Maroc ca n'a aucun sens. Le debat et le mini HS s'arrete là pour moi, libre à toi de supporter qui te souhaite, moi je choisis la resistance palestinienne.

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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par tayeb »

Djaaf a écrit :Si al Sissi a le culot de pendre 1000 personnes sans meme essayer de le cacher alors je te laisse imaginer le nombre de torturer officielement ou officieusement. M'enfin comparé le regime de Sissi qui considere un des seul mouvement arabe armé encore digne comme terrotiste au Maroc ca n'a aucun sens. Le debat et le mini HS s'arrete là pour moi, libre à toi de supporter qui te souhaite, moi je choisis la resistance palestinienne.
Mais oui SIssi c'est le dictateur et les frérots des résistants... Je choisis la résistance Palestinienne...
Je rigole sérieux devant ta rhétorique bancale et tes bons principes si hypocrite en ce qui concerne les droits des uns et des autres selon les intérêts que tu défends, l'art du grand écart. Mais ça m'étonne pas après tout, tu est un fidèle sujet de la couronne adepte elle même du grand écart.
Ton silence sur le sort des victimes sahraoui que j'évoquais est d'ailleurs symptomatique de ton discours partisan.
Tu choisis la résistance Palestinienne alors n'oublie pas la résistance sahraoui, ces deux peuples ont un point en commun, ils vivent sous la férocité et l'animalité d'un occupant sans complexe qui tue et qui vole.

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Message par tayeb »

Egypt’s War on Atheism

CAIRO — It took one session on Jan. 10 for a court in the Nile Delta province of Beheira to sentence Karim al-Banna, a 21-year-old student, to three years in prison for saying on Facebook that he was an atheist. The student’s lawyer complained that he was denied the right even to present a defense, but an equally chilling aspect of Mr. Banna’s case is that his father testified against him.
Also telling is that Mr. Banna was originally arrested, in November, when he went to the police to complain that his neighbors were harassing him. This was after his name had appeared in a local newspaper on a list of known atheists. Instead of protecting him, the police accused him of insulting Islam.

Such tag teams of family, media and state are not uncommon in cases against atheists. Because atheism itself is not illegal in Egypt, charges are laid under laws against blasphemy or contempt for religion. In 2012, a 27-year-old blogger, Alber Saber, received a three-year sentence on charges of blasphemy for creating a web page called “Egyptian Atheists.” In 2013, the writer and human rights activist Karam Saber (no relation) was convicted of defaming religion in his short story collection “Where Is God?”

Similar charges have been used for political purposes against Egypt’s Christian minority. In 2013, a Coptic Christian lawyer, Roman Murad Saad, was sentenced in absentia for “ridiculing” the Quran. From 2011 to 2013, Egyptian courts convicted 27 of 42 defendants on charges of contempt for religion.

It is no surprise that Mr. Banna’s conviction occurred on the watch of Abdel Fattah el-Sisi, the former army general who led the ouster of Mohamed Morsi of the Muslim Brotherhood to become president. Regardless of which way the seesaw of power in Egypt tips — toward the Islamists or toward the military — it is always a heterosexual, conservative Muslim man who heads the moral hierarchy. The further from that identity you are, the more vulnerable you are.
If anything, Egypt’s nominally secular ruler is more Catholic than the pope, to borrow a metaphor from another religion. Assuming the role of defender of public morality is a deliberate reminder that the Islamists do not hold the copyright on piety. This is not new: The regime of the ousted President Hosni Mubarak often vaunted its religiosity to outdo its Islamists rivals.

Nowhere is this morality power play exercised more vehemently than in curbing perceived religious and sex crimes. Hence Egypt’s witch hunt against gay men. Rights activists say that 2014 was the worst year in a decade for gay people in Egypt, with at least 150 men arrested or put on trial. Same-sex relationships are not illegal, but gay men are targeted under “debauchery” laws.

Last month, 26 men were arrested in a televised police raid on a public bathhouse in Cairo. The men should never have been arrested, but the surprise was that they were all acquitted on Jan. 12. Understandably upset at their loved ones’ ordeal, the families of the acquitted men chanted “Here are the real men!” — ever-keen to reassert their relatives’ identity as heterosexual, conservative Muslims.

Continue reading the main storyContinue reading the main storyContinue reading the main story
After the outcry that followed the men’s humiliation, the court’s ruling perhaps reflects a tacit acknowledgment of prosecutorial overreach. But why all this hullabaloo over already marginal groups like atheists and gay people?

Dar al-Ifta, the institute for the study of Islamic law that is responsible for issuing religious edicts, was deservedly derided after it published a report in October saying that Egypt had the highest number of atheists in the Middle East: exactly 866— hardly a plausible number in a nation of 87 million. Yet the pro-government media and religious officials are waging a “war on atheism.” Atheists are described alternately as threats to national security or as carriers of a dangerously contagious virus.




In this atmosphere, it’s impossible to gauge people’s candid views on religion. For those who don’t genuflect to the official order, a “don’t ask, don’t tell” policy in Egypt long provided cover. But to admit atheism is to invite not just arrest but a threat to one’s life.

In a speech this month honoring the Prophet Muhammad’s birthday, Mr. Sisi called on Muslim leaders in Egypt to start a “religious revolution” to counter the jihadist message of the Islamic State. He also sent his foreign minister to the solidarity march after the attacks in Paris at the office of the magazine Charlie Hebdo and a kosher supermarket.
The contradiction in Mr. Sisi’s aim of keeping the heterosexual, conservative Muslim man at the top of Egypt’s moral hierarchy is glaring. You can’t trump the Islamists in their piety and lead a campaign against minorities like atheists and gay men even as you condemn extremist violence and show solidarity for free speech and free thinking.

This week we mark the fourth anniversary of the 2011 revolution. Although it has not delivered the political freedoms it called for, it did begin an unraveling of authority that has left Egypt’s self-appointed moral guardians disconcerted and scrambling. Armed with social media, more people are insisting on asking and telling — about personal belief and sexual identity. A reckoning is long overdue in a country where religion and morality have so often been bent to suit the political expedients of its rulers.

Despite the clampdown, atheists are openly challenging such hypocrisy. Social media has allowed those who “deviate” from the authoritarian template to find one another and express themselves in ways that the regime, its men of religion and its media otherwise deny them. A religious revolution has begun, but not on Mr. Sisi’s or the clerics’ terms. We all stand to gain if fathers no longer testify against sons, and families no longer feel the need to prove their loved ones are “real men.”
http://www.nytimes.com/2015/01/28/opini ... .html?_r=0
Sissi : "La lutte contre les jihadistes sera longue et difficile"
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a estimé samedi que la lutte contre les jihadistes dans le Sinaï serait "longue et difficile", deux jours après des attentats contre les forces de sécurité ayant fait 30 morts.
Sa déclaration a coïncidé avec une annonce de la justice égyptienne de classer comme "organisation terroriste" la branche militaire du mouvement islamiste palestinien Hamas, accusée de soutenir l'insurrection jihadiste dans le Sinaï (nord-est).

A l'issue d'une réunion avec la direction de l'armée, M. Sissi a annoncé la mise en place d'un "commandement militaire unifié" chargé exclusivement "de la lutte contre le terrorisme" dans la région du Nord-Sinaï.
Jeudi dans ce secteur, au moins 30 personnes, en majorité des militaires, ont péri dans des attentats coordonnés revendiqués par Ansar Beït al-Maqdess, la branche égyptienne du groupe État islamique (EI).
"La lutte sera difficile, dure (...), et elle sera longue", a affirmé M. Sissi dans une allocution retransmise à la télévision, en estimant que de nouvelles attaques auraient lieu.

En soirée, des sources de sécurité ont affirmé que l'armée avait déjoué un attentat suicide à la voiture piégée dans la région de Cheikh Zoueid dans le Sinaï. Les soldats ont tiré sur le véhicule qui s'approchait d'un check-point.
Plus au Nord, à Rafah, une autre localité du Sinaï à la frontière de Gaza, des combats avaient lieu aux armes lourdes entre soldats et jihadistes, a-t-on ajouté.
Les Frères musulmans mis en cause
Les opérations anti-jihadistes devront s'intensifier sous le commandement militaire unifié dans le Nord-Sinaï et les effectifs et l'arsenal militaire seront augmentés, selon des responsables militaires.
"Nous n'abandonnerons le Sinaï à personne," a encore dit M. Sissi, entouré des membres du haut commandement de l'armée et s'exprimant par moment avec colère. "Le Sinaï sera aux Égyptiens et nous mourrons" pour le défendre.

Une vaste campagne militaire lancée il y a plus d'un an pour lutter contre les groupes jihadistes n'a pas réussi à faire cesser les attaques contre les forces de l'ordre régulièrement visées depuis que M. Sissi, alors chef de l'armée, a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013.
M. Sissi a de nouveau accusé la confrérie des Frères musulmans de M. Morsi d'être derrière les attentats, estimant que son pays "affrontait la plus puissante organisation secrète du monde".

La confrérie, classée organisation "terroriste" par les autorités, nie avoir recours à la violence et condamne régulièrement les attentats, alors qu'elle est la cible d'une sanglante répression des autorités.
Dans les mois qui ont suivi la destitution de M. Morsi, 1.400 manifestants islamistes ont été tués, des centaines ont été condamnés à mort et environ 15.000 personnes emprisonnées.
Les jihadistes affirment agir en représailles à cette répression.


Les brigades el-Kassam proclamées "terroristes"
Quelques heures avant la déclaration de M. Sissi, un juge des référés a proclamé "groupe terroriste" les brigades Ezzeddine el-Kassam, après une plainte d'un avocat accusant la branche armée du Hamas d'être directement impliquée dans des "opérations terroristes" au Sinaï, selon un responsable judiciaire.
"Les documents présentés par le plaignant ont prouvé que l'organisation a mené des attentats contre l'armée et la police égyptiennes et leurs installations", selon le juge.



Le mouvement Hamas, qui contrôle la bande de Gaza frontalière de l’Égypte, est issu des Frères musulmans.
Les brigades el-Kassam n'ont pas réagi à la décision de justice mais une source proche du groupe a affirmé que celui-ci ne considérait "plus l’Égypte comme un médiateur entre lui et l'occupant israélien".
Malgré la détérioration de leurs relations depuis la destitution de M. Morsi, l’Égypte avait continué de jouer son rôle traditionnel de médiateur entre le Hamas et Israël, comme au moment de la guerre de Gaza en juillet-août 2014.

A Gaza, un porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri, a, lui, dénoncé le jugement égyptien comme "une dangereuse décision politique qui ne sert que les intérêts de l'occupant" israélien.
Le groupe palestinien Jihad islamique a lui aussi rejeté cette décision de justice et condamné les attentats contre l'armée dans le Sinaï.

En mars, l’Égypte avait interdit les activités du Hamas sur son territoire et ordonné le gel de ses avoirs.

https://www.lorientlejour.com/article/9 ... icile.html

tayeb
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Message par tayeb »

Généalogie du djihadisme au Sinaï
DU SOUFISME AUX ACTIONS ARMÉES

Depuis le renversement du président Mohamed Morsi, une véritable guerre se déroule dans le Sinaï. Dans cette région, le djihadisme a une longue histoire, liée avant tout à la question palestinienne et à l’occupation par deux fois de la péninsule par l’armée israélienne. Mais désormais, cette lutte vise en priorité l’État égyptien.

Les caractéristiques historiques de la sociologie religieuse du Sinaï la différencient des autres régions de la vallée du Nil. La péninsule est davantage liée et plus influencée par l’évolution des événements en Palestine que par ce qui se passe dans la capitale égyptienne, les villes du canal du Suez, ou encore dans le rif du delta1. Cette spécificité a permis à Al-Qaida enfin, en 2010, de réussir à créer une branche dans la terre natale de son chef Ayman Al-Zawahiri, après l’échec de son émissaire, Mohamed Khalil Al-Hakaymeh en 2006.

À partir de 2009, Al-Qaida s’est employé à trouver un environnement social propice : un groupe ayant le sens du sacrifice, favorable au djihad et familier de ce terme, hostile à Israël par l’expérience proche et le vécu, objet d’injustice exceptionnelle de la part des autorités égyptiennes, prompt à l’insurrection, familier de la culture des armes et fier de les utiliser et enfin, de prédisposition religieuse salafiste. Quant aux objectifs intermédiaires, il a paru judicieux de concentrer l’essentiel des opérations jusqu’à fin 2011 sur le gazoduc qui exporte à prix cassé le gaz vers Israël, sans verser la moindre goutte de sang. Si bien que, dans les premiers mois de l’année 2012, le personnage de « l’homme à la cagoule » est devenu populaire sur les réseaux sociaux des jeunes, toutes tendances politiques confondues, jusqu’à la proclamation du groupe Ansar Bait al-Maqdis, qui signe la responsabilité de ces attentats.

DES FRÈRES MUSULMANS AU SOUFISME MILITANT

L’ouvrage de Naoum Choukair sur le Sinaï2 constitue une référence par sa description sociologique du Sinaï durant la première moitié du XXe siècle. En dépit des critiques qui lui sont faites, notamment celle d’être un ouvrage exploratoire et orientaliste — probablement davantage au service de l’action coloniale qu’à celui de la recherche scientifique et du patrimoine humain — il garde une valeur scientifique. Choukeir attribue aux faits religieux dans la société du Sinaï de cette période des traits complètement différents des stéréotypes contemporains qui viennent à l’esprit, dès qu’il est question d’une péninsule qui accueille des groupes religieux intégristes et extrémistes. La plupart des habitants du Sinaï n’ont pas connu la religion dans son acception aujourd’hui dominante, et de nombreuses pratiques païennes y étaient plutôt généralisées. La plupart d’entre eux ne faisaient pas régulièrement la prière (pas même celle du vendredi) ; la seule pratique qui les reliait à l’islam était le rituel du sacrifice lors de l’Aïd Al-Kébir.

Les camps des brigades des Frères musulmans qui ont participé à la guerre de Palestine de 1948, basés à Al-Arish et à Sad al-Rawafaa, ont constitué le premier rassemblement religieux au Sinaï. C’est le début de la présence intellectuelle des Frères musulmans et de leur organisation. Cet état des choses ne dure pas très longtemps ; avec le coup d’État des Officiers libres en juillet 1952, les relations entre le pouvoir de Gamal Abdel Nasser et les Frères musulmans se sont fortement tendues. Les Frères musulmans d’Al-Arish sont persécutés et les membres de la confrérie finissent par se dissoudre dans la société locale.

Dans le même temps et sans concertation préalable, le cheikh soufi Abou Ahmad Al-Ghazzaoui déménage de Gaza au Sinaï et s’installe près de son ami et disciple Aid Abou Jarir, le cheikh de la ‘ashira des Jrarat, une branche de la tribu des Sawarkah3. L’hiver 1953-1954 voit la naissance du premier centre de la confrérie soufie alaouite dite darqawiyya shathiliyya. Après en avoir suivi les enseignements, Abou Jarir s’emploie à multiplier les zawaya4, partant du lieu-dit Cheikh Zoueid vers Al-Arish, pour atteindre le village de Rawda situé entre Al-Arish et Bir-al-‘Abd.

La guerre de Suez est déclenchée en 1956 à la suite de la nationalisation de la compagnie du canal de Suez, et l’armée d’occupation sioniste participe à l’offensive tripartite (aux côtés de la France et du Royaume-Uni) contre l’Égypte à partir des terres palestiniennes occupées. L’offensive n’a pas duré longtemps, mais elle a donné lieu à des liens durables et solides entre l’armée égyptienne et les services de renseignement militaire d’une part et les soufis du Sinaï d’autre part, que ces derniers soient égyptiens ou palestiniens.

La totalité du Sinaï se retrouve à nouveau sous occupation en juin 1967, et la zone frontalière n’est libérée qu’en avril 1982. Durant ces quinze années, Abou Jarir s’emploie à concentrer les efforts de sa confrérie et de ses adeptes autour du djihad sous différentes formes, contre l’armée d’occupation, en collaborant secrètement avec les services égyptiens de renseignement militaire. Il s’oppose aux politiques de déplacement forcé des populations, résistant à la politique de rachat des biens fonciers des habitants locaux et des terres des plus pauvres qui n’en connaissaient pas la valeur stratégique. Son disciple Hassan Khalaf, de la tribu des Sawarkah s’engage dans l’armée et se lance avec les Forces spéciales égyptiennes dans de nombreuses opérations contre les forces d’occupation, déclenchées à partir de Port-Fouad à l’extrême nord-ouest du Sinaï. Le djihadiste soufi Hassan Khalaf est emprisonné et condamné par les forces de l’occupation à des peines égales dans leur totalité à plus de 130 ans de prison. Il rentre en Égypte dans le cadre d’un échange de prisonniers. Les autorités militaires ont récompensé des centaines d’hommes et de femmes du Sinaï pour les rôles héroïques qu’ils ont remplis dans le djihad contre l’occupation. Une proportion importante de de ces djihadistes étaient des soufis. Une association est fondée pour les djihadistes du Sinaï, autrement dit pour les anciens combattants non engagés dans l’armée régulière et, le titre informel de « cheikh des moudjahidines du Sinaï » est décerné au héros Khalaf, cheikh de la ‘ashira des Ziyadat de la tribu des Sawarakah et disciple et sympathisant de feu Aid Abou Jarir.

LIBÉRATION ET RADICALISATION

Dans la mosquée abbasside d’Al-Arish, Salah Shehadeh fonde la Gamaa al-Islamiyya au Sinaï en 1970. Shehadeh choisit de partir pour Gaza lors du retrait israélien du Sinaï, pour des raisons probablement davantage familiales et sociales que politiques et organisationnelles. La jeune Gamaa n’était pas encore assez solide au moment du départ de son fondateur, qui deviendra plus tard un chef important dans les brigades d’Al-Qassam, la branche militaire du Hamas. Les jeunes qui avaient alors reçu son enseignement se dispersent, et les plus éminents parmi eux rejoignent les Frères musulmans. C’est ainsi qu’Abdel Rahman Chourabji est devenu plus tard la figure la plus célèbre des Frères musulmans à Al-Arish et le député de la ville au Parlement après 2011.

Une antenne des Frères musulmans est créée une seconde fois après la libération du Sinaï. Mais les Frères musulmans n’étaient pas les seuls à investir le champ socioreligieux. Les habitants du Sinaï déplacés à cause de l’occupation étaient rentrés, les jeunes avaient rejoint les universités égyptiennes dans la vallée du Nil ; ils étaient revenus dans leur péninsule avec des idées nouvelles et des conflits intellectuels naissent entre des courants islamiques différents, tels que Al-Tabligh wal-Da’wa, Al-Da’wa al-Salafiyya al-Iskandariyya et son dérivé, plus connu sous le nom de Da’awat Ahl al-Sunna wal Jamaa.

La présence des Frères musulmans s’est restreinte à Bir Al-Abd, plus proche de la vallée du Nil et à Al-Arish, la capitale sédentarisée. En milieu bédouin dans la zone frontalière, au centre et au sud du Sinaï, seul un salafisme populiste simplifié a pu se propager. Au Sinaï, sous Hosni Moubarak, la population avait une religiosité simple et non politisée, mais chargée du sens du sacrifice, de la lutte, et disposée au djihad et à la mort en martyr pour toute éventuelle guerre (sainte) contre Israël. La complexité sécuritaire et religieuse s’est concentrée sur une surface limitée du nord du Sinaï, étendue sur une quarantaine de kilomètres de la capitale Al-Arish aux frontières sud de Rafah. Dans les années 1980 et 1990, l’Égypte fait l’objet d’une vague d’opérations terroristes violentes, auxquelles la région du Sinaï était totalement étrangère, les idées takfiristes5 ne l’ayant pas encore touchée.

Au milieu des années 1990, deux officiers des services d’inspection de la sécurité de l’État sont mutés à Al-Arish. Ils appliquent les mêmes pratiques de répression, courantes dans la vallée du Nil à l’égard des suspects parmi les croyants du nord du Sinaï, malgré l’arbitraire et l’inadéquation de ces pratiques avec le contexte et les faits. Ils vont même loin dans l’humiliation des détenus et de leurs familles, en envoyant les détenus dans des prisons lointaines et en les faisant tourner de prison en prison. Il en résulte d’intenses rencontres avec les grands chefs de la pensée djihadiste et takfiriste dans toutes les prisons d’Égypte. Parmi les dizaines de personnes contre lesquelles des chefs d’accusation ont été fabriqués et qui ont écopé de nombreuses années de prison, se trouve le dentiste Khaled Moussaed ; à sa sortie de prison, ce dernier retourne au Sinaï pour fonder la Jamaa al-Tawhid wal Jihad, le groupe qui a revendiqué les attentats de Taba et Nweiba, respectivement en 2004 et 2006. Moussaed est tué dans des affrontements avec la police égyptienne, et de nombreux membres de sa jamaa démantelée s’enfuient du côté palestinien de Rafah.

Plus tard, l’opposition entre le gouvernement du Hamas et les takfiristes adeptes d’Abdellatif Moussa s’est accrue, aboutissant, l’été 2009, au bombardement de la mosquée Ibn Taymiyyah et à son effondrement sur la tête des fidèles. Les takfiristes égyptiens sont alors revenus, accompagnés de nouveaux combattants gazaouis qui ont fui le sud de la bande de Gaza. C’est le noyau de la jamaa du Majliss Shoura des moudjahidines Aknaf Bait al-Maqdis. Jusqu’en 2012, les opérations du groupe Ansar Bait al-Maqdis ont porté sur les intérêts israéliens du Sinaï (explosions du gazoduc) sans verser de sang. Le groupe a déplacé par la suite ses opérations vers Eilat (Oum al-Rashrash) et le Néguev, travaillant côte à côte avec le groupe Aknaf Bait al-Maqdis.

Les courants djihadistes salafistes se sont retirés de toute action politique, et n’ont pas manqué une occasion de reprocher aux partisans de l’islam politique de s’engager dans le processus démocratique en délaissant la « voie du djihad » comme unique possibilité de faire advenir un État islamique. Avec le coup d’État du 3 juillet 2013, les affrontements des groupes armés se sont déplacés vers l’intérieur égyptien pour des raisons multiples et complexes. Les Frères musulmans d’Al-Arish se sont trouvés marginalisés du fait de la persécution de leurs leaders, de même que les vieux liens entre l’armée et le soufisme ne se sont pas tous défaits. Le djihad est devenu un courant idéologique dont l’étendard est porté par le seul groupe Ansar Bait al-Maqdis. Ce groupe a tranché dans sa position entre Al-Qaida et l’organisation de l’État islamique en faveur de ce dernier, trouvant plus facile d’accuser d’apostasie les recrues pour le service militaire obligatoire, et faisant peu cas de la présence des civils dans l’environnement des opérations qui touchent les forces régulières au premier chef, qu’il s’agisse du nord ou du sud du Sinaï, d’Ismaïlia et du delta, ou du cœur même de la capitale.

ISMAÏL ALEXANDRANI
Journaliste d’investigation indépendant et chercheur en sociologie politique, intéressé par les confins de l’Égypte, incluant le Sinaï, Siwa, la Nubie et Assouan. Chercheur associé de l’Arab Reform Initiative, Paris et professeur invité au Wilson Center de Washington, il a écrit notamment pour Le Monde diplomatique, Jadaliyya, Safir Arabi, le Doha Institut, le Forum pour les relations arabes et internationales et la Bibliotheca alexandrina.
http://orientxxi.info/magazine/genealog ... sinai,0687

tayeb
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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par tayeb »

Le timide dégel de l’économie égyptienne
Après quatre années plus que difficiles, la conjoncture économique s’éclaircit quelque peu en Égypte. La baisse des prix du pétrole et de la livre grisent la Bourse du Caire qui s’envole depuis décembre dernier. Cela suffira-t-il à relancer l’économie ? Le président Abdel Fattah Al-Sissi y croit et a convoqué en mars prochain le gotha de la finance mondiale. Mais l’instabilité politique et sécuritaire pèsera fort.

Quatre ans après la chute de Hosni Moubarak, l’économie égyptienne retrouve quelques couleurs. En mission dans le pays en novembre 20141, une délégation d’experts du Fonds monétaire international (FMI) s’est réjouie que « la reprise de l’économie ait débuté après quatre années au ralenti ». Dans les couloirs des ministères spécialisés, on évoque à mi-mot les « signes positifs » enregistrés au quatrième trimestre 2014 dans les industries manufacturières, le tourisme et les télécoms. L’agence internationale de notation Fitch entrevoit une amélioration et a réévalué à la hausse la note de l’Égypte2. On s’attend d’ailleurs dans les milieux financiers internationaux à un retour prochain de l’Égypte, qui devrait emprunter un milliard d’euros à dix ans.

Mais c’est à la Bourse du Caire que le changement est le plus spectaculaire. Après les onze premiers mois de baisse de l’exercice 2014 qui resteront comme l’un des pires souvenirs des boursicoteurs cairotes, son principal indice, EGX30, a grimpé de plus de 21 % depuis décembre 2014. Par exemple, GB Auto, un distributeur de véhicules automobiles qui assemble sur place des modèles étrangers, a grimpé dans la seule journée du 14 janvier de 10 %. La demande était telle que ce chiffre aurait été dépassé si le règlement de la Bourse ne limitait pas à 10 % la hausse journalière d’une valeur mobilière. Les investisseurs étrangers qui avaient disparu sont de retour.

LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE

À l’origine de ce « rally » boursier qui dépasse — et de loin — les performances des places de la région, le sentiment qui habite les agents de change est que la baisse des prix du pétrole est positive pour l’Égypte. Elle facilitera la maîtrise du déficit budgétaire, contiendra l’inflation et surtout dégonflera les subventions au secteur de l’énergie. Depuis dix ans, la consommation intérieure augmente plus vite que la production locale. Le pays est importateur net d’hydrocarbures, 100 % du diesel est importé, plus de la moitié des bouteilles de gaz consommées par les ménages le sont également. L’aide directe des monarchies du Golfe s’est, semble-t-il, presque interrompue : à peine 0,66 milliard de livres égyptiennes (LE) au troisième trimestre 2014 contre 37 milliards un an plus tôt. Elle devrait à l’avenir prendre la forme d’investissements directs plutôt que de prêts ou de dons.

Mais plus encore que la chute de l’or noir, c’est la perspective d’une forte dépréciation de la devise égyptienne qui a provoqué la reprise boursière. Depuis la visite des experts du FMI, qui avaient insisté publiquement sur la nécessite de revoir la politique de change, il était de notoriété publique que le gouvernement allait sauter le pas. La livre accrochée au dollar depuis mai 2014 (7,14 LE pour 1 dollar) ne pouvait pas suivre plus longtemps la hausse de la devise américaine contre l’euro (+ 20 %). L’Europe est en effet le principal marché de l’Égypte, qui risquait de perdre ses derniers clients sur le Vieux continent.

Tout au long de ces derniers mois, cette surévaluation de la livre a coûté cher. La Banque centrale d’Égypte (BCE) a gaspillé des milliards de dollars à défendre une parité intenable et a fini l’année 2014 avec des réserves officielles de change de 15,3 milliards de dollars. Depuis 2011, plus de 20 milliards de dollars ont été dépensés pour défendre en vain la monnaie3. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Koweït, ses principaux soutiens, sont moins compréhensifs que par le passé : le retour des Frères musulmans au pouvoir n’est plus une menace, les élections législatives du 15 mars n’auront rien d’un scrutin libre et la crise pétrolière n’épargne personne.

L’économie a également souffert de cette devise survitaminée. Au troisième trimestre 2014, le déficit commercial a augmenté de 30 %, les importations non pétrolières de 15 % mais les exportations, handicapées par la surévaluation de la livre, ont stagné. Le 18 janvier, à la veille du voyage du président Abdel Fattah Al-Sissi au Forum économique mondial de Davos où se trouvaient réunis un grand nombre d’investisseurs internationaux, la BCE cédait aux enchères 38 millions de dollars à 7,19 LE pour un dollar. Un semaine plus tard, on en était à 7,49 , soit une baisse de 5 %.

Jusqu’où ira la correction ? L’objectif officiel serait de faire disparaître le marché noir des devises, très actif, qui cote le dollar à 8 LE ; l’écart entre les deux marchés, l’officiel et le parallèle qui a atteint jusqu’à 80 %, serait ainsi ramené à zéro à la fin de l’année 2015.

ATTIRER LES INVESTISSEURS

Avec un taux de change plus réaliste disparaît un important obstacle au grand dessein du nouveau régime centré autour du canal de Suez. Il y a en réalité deux projets. Le premier, le Suez Canal Axis Project, porte sur l’élargissement de la voie d’eau. Son financement (60 milliards de LE) est exclusivement assuré par les citoyens égyptiens qui ont été fortement incités à souscrire des obligations censées rapporter 12 % par an d’intérêt. Les travaux sont assurés par le corps du Génie de l’armée égyptienne.

Le second projet, le Suez Canal Development Project, prévoit l’implantation de nouvelles activités dans six ports du canal et dans le nord-ouest du golfe de Suez, d’une Technology Valley à Ismaïlia. Les études ont été confiées à un consultant libano-égyptien, Dar Al-Handasah qui doit rendre son rapport en mars prochain. Il devrait servir de produit d’appel à la grande conférence internationale qui doit également se tenir en mars et où sont invités les grands investisseurs locaux, régionaux et internationaux. Une vingtaine de projets y seront présentés et on en attend 10 à 12 milliards d’investissements qui devraient servir de locomotive pour atteindre le taux de croissance de 7 % par an (contre 2 % environ actuellement) promis à Davos par le président Al-Sissi.

À coup sûr, les invités viendront. Mais investiront-ils ? C’est la grande question. Une fois levé l’obstacle du taux de change, il en reste d’autres qui ne sont pas tous économiques et qui freinent le retour de la confiance, pourtant indispensable pour réduire un taux de chômage grimpé à 13 % de la population active (contre 8,9 % il y a quatre ans).

L’insécurité reste à un niveau élevé, y compris dans des zones proches du canal comme le Nord Sinaï où 27 militaires et policiers ont encore été tués le 27 janvier et dissuade de nombreux investisseurs et touristes, même si on a constaté un retour de ces derniers l’été dernier (+ 70 % selon la Banque mondiale).

Ce que les experts appellent pudiquement le « climat des affaires », et qui va de la bureaucratie à la corruption et à l’absence d’un État de droit, reste mauvais en Égypte. Le président l’a reconnu sans ambages à Davos et il a promis d’en faire « sa » grande réforme, avec la révision constitutionnelle et l’aggiornamento religieux. Il n’est pas le premier à le promettre mais l’expérience l’a montré par le passé : les résistances sont fortes et restent un obstacle sérieux à l’arrivée de nouveaux venus.
http://orientxxi.info/magazine/le-timid ... nomie,0805

Le bilan n'est pas mauvais à mon sens vu la situation de départ et la crise sécuritaire actuelle.

Djaaf
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Re: Actualités en Egypte : Politique, Économie, événement...

Message par Djaaf »

En Egypte, une nouvelle figure de la révolte anti-Moubarak finit en prison
n tribunal égyptien a condamné, lundi 23 février, à cinq ans de prison Alaa Abdel Fattah, figure de la révolte anti-Moubarak de 2011, pour des violences qui avaient eu lieu lors d'une manifestation non autorisée.

Les vingt-quatre coaccusés du militant ont été condamnés à des peines allant de trois à quinze ans de prison, un verdict qui est rendu alors que les autorités sont accusées de réprimer implacablement toute opposition, islamiste mais aussi laïque et personnalités de gauche.

Le parquet accusait le groupe d'avoir attaqué des policiers durant la manifestation qui avait eu lieu en novembre dernier. Alaa Abdel Fattah était notamment accusé d'avoir volé le talkie-walkie d'un policier. Il avait été condamné en juin à quinze ans de prison, mais le droit égyptien lui accordait un nouveau procès, car le verdict avait été prononcé par contumace. Affaibli par une grève de la faim, il avait dû être hospitalisé le mois dernier.

Les vingt-deux détenus, présents dans le box des accusés, ont applaudi à l'annonce du verdict, tandis que leurs proches s'effondraient en larmes ou scandaient « à bas le pouvoir militaire ! ».

ARRESTATIONS ET PLUS DE MILLE MORTS
Depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi, en juillet 2013, l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah Al-Sissi est accusé d'avoir instauré un régime bien plus autoritaire que celui de Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire en 2011. Les partisans des Frères musulmans — confrérie classée organisation terroriste — et les militants révolutionnaires sont les cibles de cette féroce répression.

Dans les mois qui ont suivi l'éviction de Mohamed Morsi, plus de 1 400 personnes ont été tuées dans la répression des forces de l'ordre, tandis qu'au moins quinze mille pro-Morsi ont été emprisonnés. Des dizaines de militants laïques et de gauche, qui avaient soutenu l'éviction de Mohamed Morsi avant de s'élever contre les nouvelles autorités, ont également été emprisonnés pour des rassemblements illégaux.

Deux cent trente militants libéraux condamnés
Le 4 février, Ahmed Douma, un révolutionnaire de gauche, a été condamné à la prison à vie, avec deux cent vingt-neuf coaccusés. Trente-neuf mineurs ont également été condamnés à dix ans de prison. Ces militants libéraux étaient accusés d'avoir pris part à des affrontements entre forces de sécurité et manifestants devant le siège du gouvernement au Caire, en décembre 2011, faisant dix-huit morts.

Tous avaient participé à la révolution du 25 janvier 2011, qui a vu la chute du président Hosni Moubarak. Tous étaient déterminés à poursuivre leur combat pour plus de démocratie et de liberté. Ces peines, les plus sévères prononcées contre des militants libéraux depuis 2011, s'inscrivent dans la lignée d'une série de condamnations à mort et de longues peines de prison prononcées parfois lors de procès de masse expéditifs.

Plusieurs centaines de partisans des Frères musulmans condamnés à mort

Un tribunal égyptien a confirmé le 2 février la condamnation à mort de cent quatre-vingt-trois partisans des Frères musulmans, accusés d'avoir tué treize policiers en août 2013. Ces assassinats avaient eu lieu quelques heures après que les forces de l'ordre eurent tué au Caire plus de sept cents manifestants partisans du président islamiste destitué Mohamed Morsi.

Le même tribunal avait condamné à la peine capitale le 2 décembre, en première instance, cent quatre-vingt-huit hommes accusés d'avoir participé à un raid contre un commissariat de police de Kerdassa, dans la banlieue du Caire, le 14 août 2013. Les peines de cinq d'entre eux ont été commuées. Ce procès avait été dénoncé par l'Organisation des Nations unies et les organisations internationales de défense des droits de l'homme.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html

La Dictature militaire au sommet de sa forme !

koko150
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Re: Armée Égyptienne

Message par koko150 »

defile de da3ech au sinai

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mig 29/32
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Re: Armée Égyptienne

Message par mig 29/32 »

Mais ils sont ou les centaines de F-16 egyptiens ? :sui: :sui: :sui:

Djaaf
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Re: Armée Égyptienne

Message par Djaaf »

mig 29/32 a écrit :Mais ils sont ou les centaines de F-16 egyptiens ? :sui: :sui: :sui:
Je me pose la meme question? Elle est où l'armée la plus puissante en Afrique et dans le monde arabe?
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camron29
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Re: Armée Égyptienne

Message par camron29 »

Djaaf a écrit :
mig 29/32 a écrit :Mais ils sont ou les centaines de F-16 egyptiens ? :sui: :sui: :sui:
Je me pose la meme question? Elle est où l'armée la plus puissante en Afrique et dans le monde arabe?
On comprend maintenant la rapidité d'exécution de ces contrats d'armement. Concernant les F16, l’Égypte peut toujours demander un soutien aérien du maroc :lol: , ils ont des f16 mieux que les leurs technologiquement et du neuf.

La vrai définition d'une puissance d'une armée est sa capacité opérationnelle et son autonomie.
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