Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

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Trident
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par Trident »

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Allah Yarhmou...

koko150
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par koko150 »

allah yerhamou, en tout cas une chose que j'apprecie c'est qu'il est mort dans son pays, et qu'il sera enterrer avec les honneurs du a son rang d'ancien president de l'algerie, et non comme ceux de nos voisins, qui finissent en prison en exil ou tout simplement lynché, cela démontre aussi la grandeur d'un pays, vis a vis de son passé meme tumultueux

Sifax
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par Sifax »

La presse américaine consacre des commentaires sur le parcours politique de l’ancien président Chadli Bendjedid (08/10/2012)

La presse américaine a fait part du décès de l’ancien président Chadli Bendjedid, inhumé lundi au Carré des Martyrs du cimetière El-Alia (Alger), tout en consacrant des commentaires à son parcours politique en soulignant qu’il avait été le président ayant introduit le multipartisme en Algérie.

‘’L’ancien président algérien Chadli Bendjedid a donné au pays un système politique multipartite en engageant une série de réformes politiques’’, écrit l’agence Associated Press dans un article largement repris par les quotidiens américains dont Washington Post, New York Times et Boston Globe.

Pour sa part, le quotidien Los Angeles Times rappelle, dans un long article, le parcours de l’ancien président durant la guerre de libération nationale (1954-1962) ainsi que sa carrière militaire après l’indépendance, et ce, avant d’accéder à la magistrature suprême en 1979 après la mort du président Houari Boumediene. Chadli Bendjedid ‘’a conféré au pays un système politique multipartite, qui a présidé à une série de réformes politiques’’, écrit-il encore.

Sur le plan diplomatique, Los Angeles Times a tenu à rappeler que M. Bendjedid avait joué un ‘’rôle majeur’’ dans les négociations qui ont permis la libération des 52 otages américains en Iran en 1981. Le qualifiant de ‘’pragmatique’’, le quotidien Los Angeles Times a considéré que sur le plan économique, l’ex. chef d’Etat algérien avait ‘’combiné entre les deux systèmes socialiste et capitaliste.’’

En tant que président, poursuit le journal américain, il avait approuvé ce qu’il a appelé le ‘’secteur privé non exploiteur’’, introduit des incitations accrues pour les agriculteurs et démantelé certains ‘’entreprises publiques monolithiques’’ dans le cadre de la restructuration des entreprises.

Par ailleurs, le quotidien américain note que Chadli Bendjedid a été le premier président algérien à effectuer une visite officielle aux Etats-Unis en 1985.
http://www.algerie1.com/flash-dactu/la- ... bendjedid/
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par l'adjudant/chef »

scorpion-rouge35 a écrit :c'est sous son règne que la corruption c'est démocratisé et sur tout que le FIS et le salafisme se sont implanté et pris de l’ampleur le tout impunément , dans le je mon foutisme le plus total de la part du gouvernement de l'époque , nous en payons encore le prix aujourd'hui .
Allah yerhamou
d'aprés ghouzali hier sur echourouk-tv chadli allah yarahmou n'a aucun rapport sur les négociations faites avec le fils ni lui ni khaled nezzar
dommage il na pas voulu cité des noms
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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scorpion-rouge35
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par scorpion-rouge35 »

L'Algérie en deuil après la mort de l'ex-président Chadli

Chadli Bendjedid, troisième chef d'État algérien, est décédé samedi, à 83 ans, des suites d'un cancer. Il sera enterré lundi à Alger. Retour sur une présidence marquée par les crises.

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Alger

L'année du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie est fatale aux anciens présidents du pays. Après Ahmed Ben Bella, en avril dernier, Chadli Bendjedid, 83 ans, est décédé samedi à Alger des suites d'un cancer. Soit vingt-quatre ans, presque jour pour jour, après ce que l'histoire retiendra surtout de ses deux mandats: le soulèvement populaire d'octobre 88.

Un épisode tragique dans l'histoire de l'Algérie qui marque aussi le début de ce qu'on appellerait aujourd'hui le «printemps algérien». Une ouverture politique impulsée par la promulgation d'une Constitution pluraliste en février 1989 et la renonciation à la présidence de l'ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), en juillet 1991. «Dire pour autant que Chadli était le président de l'ouverture serait un peu rapide, nuance Amazit Boukhalfa, qui fut l'un des rares journalistes à l'interviewer. Il y a été contraint par la société civile en ébullition après le printemps berbère de 1980 et les classes moyennes laminées par de nouveaux modes de consommation. Lui n'avait pas de projet de société, ni même de convictions.»

Malgré des mesures très populaires - il supprime par exemple l'autorisation de sortie de territoire pour tout Algérien souhaitant se rendre à l'étranger - la rue ne le soutient pas. «Les années 1980 ont été des années de répression, souligne l'historienne Malika Rahal. Les statuts du FLN interdisant quiconque d'être responsable d'une organisation de masse s'il n'est pas militant du parti.» Un ancien militant trotskiste clandestin confirme: «Les choses n'étaient pas si différentes de l'ère Boumediene: nous vivions dans la peur de la sécurité militaire, de la torture. L'impression que les choses étaient plus faciles tenait à l'émergence d'une certaine bourgeoisie.»
«Programme antipénurie»

Car l'histoire retiendra aussi de cet ancien colonel, chef de la 2e région militaire (Oran), sa politique économique libérale et son célèbre «programme antipénurie» qui permit aux Algériens de consommer de manière effrénée bananes, électroménager, chaussures de sports… «Persuadé que le prix du pétrole allait continuer à monter, il a aussi stoppé les programmes d'investissement dans le secteur. Il est pleinement responsable du choc de 1988. Alors que la transition aurait pu se faire en douceur, nous l'avons vécue dans le sang», relève Ihsane el-Kadi, directeur du site économique Maghreb Emergent.

Fin 1991, quand les islamistes du Front islamique du salut remportent le premier tour des élections législatives, après les municipales de juin 1990, il est trop tard. L'armée interrompt le processus électoral et en janvier 1992, Chadli Bendjedid, forcé à la démission par l'armée, se retrouve assigné à résidence à Oran. Il ne retrouvera la liberté qu'après l'élection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence en 1999. Toute la vérité n'ayant pas été dite sur cette période, les mémoires de l'ancien président, héros de la guerre d'indépendance, annoncées pour le 1er novembre prochain, sont très attendues. «Finalement, Chadli n'a jamais eu les moyens de sa politique, résume un cadre de l'armée. Gêné par des résistances à l'intérieur de son parti et parmi les militaires, il fut victime d'une règle qui n'a toujours pas changé en 2012: la présidence à elle seule n'incarne pas le pouvoir.»

Un deuil national de huit jours a été décrété. Chadli sera enterré lundi.

http://www.lefigaro.fr/international/20 ... chadli.php
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par scorpion-rouge35 »

Le président Chadli Bendjedid "a échoué sur toute la ligne"

Le bilan de Chadli Bendjedid, président algérien de 1979 à 1992, décédé le 6 octobre, divise la presse locale. Interrogé par FRANCE 24, Hassan Moali, éditorialiste du quotidien algérien "El-Watan", revient sur un personnage controversé.

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Lundi 8 octobre, le troisième président d'Algérie (1979-1992), Chadli Bendjedid, décédé le 6 octobre à l'âge de 83 ans, a été enterré dans le cimetière Al-Alia d'Alger. À l’heure des hommages, la presse algérienne est apparue divisée quant au bilan laissé par ce chef d’État tantôt qualifié de père de la démocratie algérienne, tantôt de président au bilan controversé. Hassan Moali, éditorialiste et spécialiste de politique algérienne au sein de la rédaction du quotidien algérien "El-Watan", revient pour FRANCE 24 sur l’héritage laissé par Chadli Bendjedid.


FRANCE 24 - Les avis de la presse algérienne sur le bilan du président Chadli Bendjedid sont mitigés. Mais certains l'ont qualifié de "père de la démocratie algérienne" après qu’il eut promulgué une Constitution pluraliste en février 1989. Êtes-vous d’accord avec cette affirmation ?

Hassan Moali - Dans notre pays, comme dans le reste du monde arabe, on aime pleurer les morts. Certains médias ont même été jusqu’à pleurnicher ces derniers jours, c'est à se demander ce qu'ils feront pour Abdelaziz Bouteflika. Mais je ne comprends pas comment on peut autant se méprendre sur l’action d’un homme ou d’un régime. J’ai envie de rire quand j’entends qu’il a été à l'origine de la démocratisation des institutions. Ce président n’a pas opté pour le multipartisme et l’ouverture médiatique de gaieté de cœur, il y a été forcé par la rue algérienne, qui a arraché de ses mains ses droits démocratiques. Alors paix à son âme, mais c’est un président qui a échoué. Il était clair, probablement même à ses yeux aussi, qu’il n’avait pas l’étoffe pour occuper ce poste.

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Hassan Moali, éditorialiste à El-Watan.

C’est peut-être pour cela qu’il a été choisi par les militaires, et pour cela qu’il a échoué sur toute la ligne.

F24 - Ses deux mandats ont été marqués par plusieurs crises sociales et évènements violents. Avait-il suffisamment la main sur les commandes du pouvoir pour changer la donne en Algérie?

H. M. - Même si, dans le système algérien, ce n’est pas un seul homme qui préside aux destinées du pays mais tout un régime qui sévit collectivement depuis 1962, ce président n’a rien fait de bon pour le peuple. Quand on pense à Chadli, on pense au soulèvement populaire d'octobre 1988, maté dans le sang et dont le bilan est de 500 morts, tombés sous les balles de la répression. Outre cet évènement, lointain ancêtre des révolutions arabes, plusieurs évènements brutaux ont jalonné ses deux mandats. N’oublions pas qu’il a entamé son mandat en réprimant férocement le printemps berbère de 1980. Cet arabiste convaincu était persuadé que les Berbères n’existent pas, pas plus que leur langue et leur culture. En prônant l’exclusion et la marginalisation de ce peuple, il a commis sa première erreur. Enfin, des arrestations arbitraires d’opposants et de militants des droits de l’Homme jusqu'aux manifestations de Sétif et de Constantine en 1986, le fameux "père de la démocratie" est responsable moralement et politiquement. Tout cela, nul ne peut le pardonner car ces évènements sont indissociables de son pouvoir.

F24 - Sa démission en 1992 annonce une période noire pour l’Algérie. Quel est sa responsabilité dans la vague de violence qui a suivi l’interruption du processus électoral après la victoire, fin 1991, des islamistes du FIS au premier tour des législatives ?

H. M. - Il a été accusé d’avoir conclu un accord avec les islamistes du FIS, dont il sous-estimait la dangerosité, pour leur permettre d’accéder au pouvoir, à condition que lui reste à la présidence. En démissionnant, il a lâchement abandonné le pays au plus mauvais moment. Son retrait n’a pas permis d’éviter les années sombres et les 200 000 morts de cette période. Même s'il n'est pas le seul à blâmer, sa responsabilité est clairement engagée. Il a certes, sur le plan diplomatique, renoué les liens de l’Algérie avec le monde occidental, et c’est tout. Lorsqu’il a été porté au pouvoir, les caisses de l’État étaient pleines, il n’en a rien fait. Pis, beaucoup d’argent a été gaspillé et des sommes colossales ont été perdues dans des investissements inutiles. Au lieu de se développer, le pays a vécu des pénuries alimentaires. Ce triste bilan économique et social, a pavé la voie aux émeutes et au soulèvement de 1988 et des années de terreur qui ont suivi.


http://www.france24.com/fr/20121009-cha ... s-1988-fis
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par scorpion-rouge35 »

l'histoire de la caricature algerienne , apparemment chadli aurait était pour quelques chose dans son ouverture
Slim avait montré la voie
Chadli, premier président algérien caricaturé

Par : Rubrique Radar

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Les nouvelles générations garderont du président défunt, Chadli Bendjedid, outre l’ouverture démocratique, les nombreuses blagues qui ont circulé à son sujet. D'après ses proches, l'ancien chef de l’État, qui prenait ces railleries avec beaucoup d’humour, exigeait même de son entourage de lui rapporter toutes les plaisanteries que la rue algérienne pouvait échanger à son propos.
Il faut rappeler également que Chadli Bendjedid a été le premier président algérien à être librement caricaturé dans la presse nationale. Ainsi, le premier dessin (voir ci-joint) à avoir vu le jour était signé par Slim et avait été publié à la Une de l'hebdomadaire Algérie-Actualité en… janvier 1984. Malheureusement, un fonctionnaire zélé avait ordonné, en l'absence du Président, de passer au pilon les 180 000 exemplaires du support “incriminé”. Ayant eu vent de cette censure, le défunt président est entré dans une colère noire. Depuis, tous les chefs d’État algériens ont été croqués sous différentes formes. Et pas toujours à leur avantage.

http://www.liberte-algerie.com/radar/ch ... oie-186798
puis faut reconnaitre les blague sur chadli était bonne :lol: :lol!:
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par Sifax »

Mémoires de Chadli Bendjedid: "Je n’ai pas agréé le FIS, j'ai été mis devant un fait accompli" (10/10/2012)

Les mémoires de Chadli Bendjedid devraient être mises sur le marché le 1er novembre

L’ancien président algérien Chadli Bendjedid a laissé une véritable bombe à retardement, dont les premiers éclats font les premiers dégâts quatre jours après sa mort. Selon des bonnes feuilles de ses mémoires, publiées mercredi 10 octobre par le quotidien en arabe Echorouk, le président Chadli aurait écrit, dans des mémoires posthumes, que ce n’est pas lui qui a agréé le Front Islamique du salut (FIS), en septembre 1989. Il aurait été mis « devant le fait accompli ».

Coup de tonnerre à Alger. Quatre jours après la mort de l’ancien président Chadli Bendjedid, une première révélation extraite de ses mémoires risque de provoquer un séisme à Alger. Selon des mémoires posthumes qui devraient être publiées le 1er novembre, Chadli Bendjedid aurait écrit que la décision d’agréer le Front islamique du salut (FIS, islamiste radical) a été prise sans lui. « J’ai été mis devant le fait accompli », selon des extraits de ces mémoires publiés mercredi par le quotidien en arabe Echorouk.
Chadli Bendjedid, décédé samedi à Alger des complications d’un cancer du rein, a été inhumé lundi en présence du président Abdelaziz Bouteflika. Ses mémoires, rédigées avec l’aide d’un journaliste, Abdelaziz Boubakir, devaient initialement être présentées au Salon du Livre qui s’est tenu fin septembre à Alger, où Chadli Bendjedid devait faire une dédicace. L’état de santé de l’ancien chef de l’Etat l’a toutefois contraint à annuler cette dédicace. Casbah Editions, qui l’édite, a laissé entendre que le livre serait disponible à partir du 1er novembre, anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération.
Dans ses mémoires, Chadli jette ainsi un véritable pavé dans la mare. Il affirme qu’il a appris l’agrément du FIS et du rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, laïc, longtemps dirigé par Saïd Saadi) au retour d’un voyage au Sénégal. Il impute l’agrément du FIS à son tout-puissant directeur de cabinet, Larbi Belkheir, ainsi qu’à deux hommes-clés de cette époque, le Premier ministre Kasdi Merbah et son ministre de l’intérieur Abou Bakr Belkaïd.
Le FIS et le RCD « ont été agréés dans des conditions obscures, alors que Chadli Bendjedid se trouvait en visite d’Etat au Sénégal. Il n’a appris la décision qu’à son retour, comme s’il s’agissait d’un fait accompli imposé par certaines parties. Il s’agit de M. Larbi Belkheir », rapporte le journal.

Larbi Belkheir, Kadi Merbah et Abou Bakr Belkaïd au centre de la décision

L’agrément du FIS, longtemps attribué au président Chadli Bendjedid et à son Premier ministre et chef de file des réformateurs, Mouloud Hamrouche, a constitué un des principaux reproches adressés à l'ancien président par les courants laïcs et anti-islamistes. Mouloud Hamrouche avait botté en touche en soulignant une évidence : le FIS et le RCD avaient été agréés le 6 septembre 1989, alors que son gouvernement a été nommé le 9 septembre de la même année.
Le journal officiel révèle effectivement que l’agrément du FIS, en date du 6 septembre 1989, a été signé par M. Abou Bakr Belkaïd, ministre de l’intérieur du gouvernement de M. Kasdi Merbah. C’était virtuellement l’un des derniers actes du gouvernement Merbah, qui sera assassiné le 21 août 1993 avec son frère et son fils, à l’est d’Alger, alors qu’il revenait d’une maison en bord de mer. M. Merbah avait été Chef de gouvernement pendant un an (1988-89), mais il était surtout connu comme le patron de la puissante Sécurité militaire sous Houari Boumediène, de l’indépendance en 1962 à 1979.
M. Abou Bakr Belkaïd a été à son tour assassiné le 28 Septembre 1995 à Alger. Très influent dans les milieux modernistes, il était notamment le mentor du RCD et un des principaux animateurs de la lutte contre les islamistes. Quant à Larbi Belkheir, général-major décédé le 28 janvier 2010 après avoir accompagné Chadli Bendjedid pendant une décennie, il connaît une traversée du désert au milieu des années 1990, avant un retour en force sous Bouteflika, et un ultime exil comme ambassadeur au Maroc.
Le FIS avait remporté les élections législatives de décembre 1991, poussant l’armée à contester ce scrutin et à interrompre le processus électoral. C’était le point de départ d’une violente guerre civile qui aurait fait près de 200.000 morts, selon le leader du Front des forces socialistes (FFS) Hocine Aït-Ahmed.

L’armée n’avait pas confiance en Belkhadem

Chadli Bendjedid a également affirmé qu’il avait démissionné de son propre gré en 1992, alors que la version la plus en vogue, appuyée notamment par l’ancien ministre de la Défense Khaled Nezzar, laisse entendre qu’il a été sommé de se démettre. Chadli Bendjedid affirme qu’il ne pouvait revenir sur son engagement à respecter le choix des électeurs, mais que le résultat du scrutin du 26 décembre 1991 pouvait le pays à une dérive.
Il affirme qu’il avait aussi décidé de dissoudre l’Assemblée Nationale (APN-Parlement), parce que son président d’alors, Abdelaziz Belkhadem, aujourd’hui patron du FLN, devait devenir président de la République en cas de démission du Chef de l’Etat en exercice. Or, selon Chadli Bendjedid, « l’armée n’avait pas confiance » en M. Belkhadem, considéré comme proche des islamistes.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... ompli.html

Tonton2k
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par Tonton2k »

Il a sauvé sa peau et ses intérêts tout en abandonnant le pays aux mains du grand méchant loup.
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anzar
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par anzar »

Quel grand méchant loup :?:
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l'adjudant/chef
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par l'adjudant/chef »

Peu de révélations, quelques confidences
Les mémoires de Chadli Bendjedid, ce mercredi en librairie

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Ceux qui s’attendaient à quelques révélations seront sans doute déçus. Le premier tome des mémoires de Chadli Bendjedid sort mercredi 24 octobre en librairie. Le livre, intitulé sobrement Chadli Bendjedid, Mémoires, Tome 1: 1929‑1979, risque de ne pas satisfaire la curiosité des lecteurs sur de nombreux sujets, particulièrement les plus importants. Initialement, l’œuvre devait sortir il y a deux ans. Mais la date de parution a été reportée à plusieurs reprises et le contenu modifié autant de fois. Au final : un livre à l’image du personnage qui vient de disparaître. Il ne devrait pas faire grand bruit.

Le ton est donné dès les premières lignes du récit. « J’ai élagué volontairement certaines questions dont l’évocation pourrait être interprétée comme une attaque contre des personnes ou quelque règlement de compte », explique l’ancien président Chadli Bendjedid dans son livre. Au fil de plus de 300 pages, Chadli Bendjdid ne dit rien sur les personnalités importantes.

Il ne cite Abdelaziz Bouteflika qu’au détour de certains paragraphes et ne s’attarde aucunement sur les rapports qu’il entretenait avec lui. Il ne livre pas non plus de détails sur ses relations avec le général‑major à la retraite Khaled Nezzar. Plus surprenant, l’ancien président ne s’attarde pas davantage sur son accession à la magistrature suprême en 1979, après la mort de Boumediene et la lutte au sein du pouvoir qui a précédé cette désignation.

En revanche, il revient longuement sur son parcours pendant la Guerre de libération, les conflits internes ayant commencé au lendemain du congrès de la Soummam, les ambitions personnelles de certains dirigeants de la révolution engagés dans une course au pouvoir, sur le parcours de Benbella et surtout sur son amitié et la relation de confiance qu’il entretenait avec Houari Boumediene.


« Boumediene n’agissait jamais en despote »

Chadli Bendjedid dresse un portrait fort élogieux de Houari Boumediene. Il évoque un homme « introverti », « taciturne » mais croyant, « pudique », qui « écoutait plus qu’il ne parlait », qui « ne prenait jamais de décisions hâtives ». Un homme qui a été « fidèle à ses principes d’humilité depuis le maquis jusqu’à sa mort ». Selon Chadli, Boumediene était aussi un responsable qui ne dirigeait pas seul. « Boumediene n’agissait pas en despote ». Il demandait « toujours l’avis de ses collaborateurs avant de trancher ». Boumediene était quelqu’un qui n’hésitait pas à se remettre en cause : « Boumediene réfléchissait sérieusement à des changements radicaux dans la politique agricole, l’industrialisation et les nationalisations. Il m’a même confié, plusieurs fois, qu’il avait regretté ces choix ».

Les relations qu’il entretenait avec lui étaient empreintes de « respect » et de « confiance ». « Il ne doutait jamais de mon abnégation et de mon amitié », assure Chadli qui se présente au fil des mots comme l’un de ses plus proches confidents. « Boumediene aimait à se confier à moi et me parlait de choses intimes, bien qu’il ne fût pas habitué à parler de sa vie privée ».


« Benbella fuyait ses responsabilités »

Chadli Bendjedid consacre tout un chapitre au « redressement révolutionnaire » de juin 1965 auquel il avait pris part. Un coup d’État, « planifié longtemps avant sa survenance », au vu des évidents et profonds désaccords entre Houari Boumediene et Ahmed Benbella, qui « fuyait ses responsabilités et imputait […] aux militaires le drame de la guerre des frontières et l’embourbement de l’armée en Kabylie ». « Mauvaise gestion des biens nationaux, gaspillage, instabilité, démagogie, chaos, mensonge […] ». C’est ainsi que Chadli résume le bilan du président Benbella.

Chadli Bendjdid évoque brièvement la situation au sommet de l’État après le décès de Houari Boumediene. « Sa disparition donna lieu à une lutte sans merci pour sa succession qui faillit faire vaciller l’État ». Sans citer de noms, il indique que « certains ont essayé d’exploiter la tenue du congrès de la jeunesse pour se faire élire, d’autres ont carrément recouru au soutien de pays étrangers, d’autres encore se sont engagés dans des alliances contre nature ». Mais Chadli, affecté par la perte d’un « compagnon » et d’un « ami très cher », n’était pas intéressé par le pouvoir.

À la fin du livre, Chadli Bendjedid défend en quelques lignes les réformes qu’il avait lancées. « Ce que j’ai entrepris, c’était la réforme d’un système qui était dans l’impasse et qui n’était pas imputable au seul chef de l’État ». Il se dit indigné d’être accusé d’avoir voulu « effacer les traces de l’ère Boumediene ». « Ceux qui tiennent de tels propos sont ceux qu’on appelle "les barons du système", à qui la situation a longtemps profité, et une minorité de gauche qui a essayé de me faire changer, sans y parvenir ».

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Chadli Bendjedid, Mémoires, Tome 1 : 1929‑1979
Editions Casbah
332 pages
1 200 DA
http://www.tsa-algerie.com/politique/le ... 22568.html
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

Message par scorpion-rouge35 »

je viens de l'acheté apparemment il se vend assé bien dans les librairie , j'en est profité pour acheté les mémoires du général khaled nezzar mis juste a coté des mémoire de chadli :ANGRY1:

ps : le prix des mémoire de chadli est a 1 000 da par 1 200 DA comme annoncer dans l'article
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bendjedid

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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bend

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témoignage du colonel Ramdani sur Chadli dans le journal el khabar

http://www.elkhabar.com/ar/autres/makal/364437.html
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Re: Décès de l'ancien président de la république Chadli Bend

Message par scorpion-rouge35 »

en fait c'est le black out sur le Tome 2 de Chadli Bendjedid il était prévue pour mars 2013..
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