L’Algérie accorde au FMI 20 milliards de dollars !

[Firdaous]

L’Algérie accorde au FMI 20 milliards de dollars ! 06/10/2012



Le gouvernement algérien s’apprête à annoncer son attitude finale quant à la sollicitation formulée par le Fonds monétaire international (FMI), de lui apporter le soutien au renforcement de ses capacités de prêt.

Il est à souligner que la quasi-totalité des placements des réserves de l’Algérie, soit 90%, sont répartis entre les États-Unis et l’Europe, lesquels auraient rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi.

Il est prévu que l’Algérie accorderait près de 20 milliards de dollars au FMI, en différentes phases allant jusqu'à 2015.

Une date à laquelle les réserves de change de l’Algérie prévues de dépasser le seuil de 210 milliards de dollars.

"La gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié, et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment", selon le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui a déclaré à l’APS.

Selon une source proche de ministère des Finances, l’Algérie tend par cette décision renforcer son poids au sein des institutions du FMI, notamment son conseil d’administration qui est le preneur de décision sur le plan financier et économique à l’échelle mondiale.

Selon la même source, l’Algérie vise également à changer sa tendance pour bénéficier de ces réserves de change placées à l’étranger, contrairement aux années précédentes où c’étaient les États-Unis et d’autres Etats européens qui bénéficient d’excédents financiers de l’Algérie.

Selon la même source, l’Algérie vise à rectifier sa situation actuelle, en faisant du pays l’un des pays disposant de fortes capacités d’accroître l’économie mondiale, grâce notamment à ses capacités financières et humaines.

http://www.echorouko...les/143676.html

[Souf]

En toute évidence, selon Djoudi, l'Algérie et les Algériens n'ont pas besoin de cette somme d'argent, on roule tous en Porsche, on possède des villas et on n'a aucun problème de travail et d'investissement.
Il n'y a pas pire que celui qui a de l'argent et ne sait pas quoi en faire !!!

[youce]

ça me fout un peu les boules, il me semble que quand on été dans la merde dans les années 90, ils avaient refusé de nous prêter de l'argent.

L’Algérie accorde au FMI 20 milliards de dollars ! 06/10/2012
Il est à souligner que la quasi-totalité des placements des réserves de l’Algérie, soit 90%, sont répartis entre les États-Unis et l’Europe, lesquels auraient rapporté à l’Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011, selon le ministre des Finances, Karim Djoudi.

C'est vrai ça?? en gros nos propres dirigeants n'ont pas confiance en leur pays et foutent les toutes les resserves de change a l’extérieur ?? Espérons ne jamais se taper de sanctions internationales, ça pourrai faire très mal

"La gestion prudente des réserves de change du pays (182,2 milliards de dollars en 2011) se fonde sur trois critères, qui sont la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change par le maintien notamment d'un portefeuille diversifié, et leurs liquidités, c'est-à-dire qu'elles peuvent être retirées à tout moment", selon le premier argentier du pays, Karim Djoudi, qui a déclaré à l’APS.

La gestion n'est en rien prudente, il ya quelques temps de ça il y avait eu un mini scandale, avec un manque a gagner des plusieurs milliard de dollars pour l’Algérie, lors de l’augmentation du prix de l'once d'or, et la chute en parallèle du prix du dollars, d’après l'article l’Algérie avait trop misé sur les devise et pas acheté d'or les années ou il était pas cher.
Je n'arrive pas a retrouver l'article si quelqu'un a la main dessus.

[draganov]

pendant des année ont nous disais plus d'argent ,ont nest super endetté ect ... et maintenant que les caisse sont plein ont les jette part la fenêtre
a part si ya des intérêt a faire si quelqu'un peu nous expliqué ,parce que la je comprend plus ,avec 20 milliard $ ont peu faire des investissement énorme sur notre territoire
et garantire le plein emplois chez nous

[Sifax]

C'est les devises issues des hydrocarbures, la banque d'Algérie transforme son équivalent en dinars chez nous, et garde les devises à l'extérieur. Le dinar n'étant pas convertible il ne sera pas possible d'investir cet argent en devise chez nous en Algérie (la contrepartie est bel et bien en dinar et est chez nous en Algérie).

Par contre, l'Algérie pourra faire pleins de bonnes choses avec cette argent.

- Créer un relativement petit fond d'investissement pour l'investir dans des entreprises industriels en Europe (par exemple constructeurs automobiles, PME des énergies renouvelables, moyens laboratoires pharmaceutiques possédant une activité R&D...) en contrepartie de délocalisation chez nous. L'Algérie se fera de l'argent (beaucoup plus des 2% des banques centrales qui fond avec l'inflation), créera un tissu industriel national, un capital technologique et de l'emploi et réduira ses importations.

- Dans ce sens il y a d’énormes opportunités à saisir en Europe (par exemple l'Italie qui est un géant industriel qui se trouve en difficultés) ou en Espagne. Même chose aux usa. Ou encore dans les pays émergents (Brésil, Asie du sud Est...) qui se tapent une croissance économique insolente (Chine; 9%) et où une classe moyenne se crée et grandit de jour en jour ce qui permet un grand marché. Il y a par exemple en Chine des entreprises très intéressantes qui fabriquent par exemple les smartphones, beaucoup de types d'engins de bâtiment - travaux publiques, le matériel du sport - chasse/pèche, NTIC et le contenu internet , des véhicules... (toutes des choses que l'Algérie importe beaucoup)
Ou dans les pays d’Afrique qui ont un grand potentiel de développement puisqu'il y à tout a faire.

- Prêter "politiquement". Par exemple l'Algérie pourra prêter de l'argent aux pays dit du printemps arabe (Egypte et Tunisie) pour accroître son poids politique dans la région.

[philipides7]

pendant des année ont nous disais plus d'argent ,ont nest super endetté ect ... et maintenant que les caisse sont plein ont les jette part la fenêtre
a part si ya des intérêt a faire si quelqu'un peu nous expliqué ,parce que la je comprend plus ,avec 20 milliard $ ont peu faire des investissement énorme sur notre territoire
et garantire le plein emplois chez nous

Je vais essayer de t'expliquer mon ami , ce que je crois comprendre de cette histoire de réserves de change qui revient sans cesse et qui est très mal comprise et très mal expliquée par les journalistes et pas qu'eux.

- Les réserves de change ne sont pas une épargne , c'est t'a dire que l'on ne peut pas y puiser sans condition (ça n'a rien à voir avec la souveraineté , mais c'est strictement technique), pour la simple raison qu'en contre-partie des réserves de change , il y a création monétaire de DA , utiliseé dans le budget , c'est à dire dans les projets d'investissement publiques et les dépenses , le reste de cette masse monétaire est placé dans ce qu'on appel le fonds de régulation des recettes (FRR), créées au début des années 2000 , pour aider à amortir les fluctuations des recettes budgétaires , lorsque le cours du pétrole baisse. Il y a dans le FRR actuellement à ma connaissance l'équivalent en DA de 70 milliards de $.

- Pour pouvoir utiliser les réserves de change (ou une partie) il faut "détruire" une masse monétaire équivalente en DA , mais l'Etat ne peut le faire de son propre chef qu'à hauteur de son épargne...Il peut aussi le faire si les recettes d'exportations en devises pour une années donnée (ou pour plusieurs) ne couvrent pas les importations ( c'est le cas lorsqu'il y a déficit de la balance des bien et services, c'est ce qui s'est passé en Algérie à partir de 86 et qui a mené à la descente aux enfers , car les réserves de changes étaient minimes) , mais dans ce cas les importateurs pour obtenir les devises à partir des réserves de changes doivent logiquement les achetés avec des DA, et pour être en conformité avec les règles monétaires il faut détruire ces DA ( dans le cas contraire ça reviendrait à faire de la planche a billet)

- En d'autres termes étant donné que l'Etat a une épargne dans le FRR en DA de l'ordre de 70 milliards de $, le reste c'est à dire (200-70 =130 milliards de) $ est déjà utilisé soit pour des dépenses équipements , soit de fonctionnement.

- Maintenant il reste l'histoire du placement de ces réserves de change, l'Etat algérien à fait le choix contrairement , à d'autres de la sécurité et de la liquidité au dépend d'une éventuelle rentabilité supérieure. Certains voudraient que l’État fasse des placement plus risqués (c'est à dire des actions ) avec l'espoir d'avoir de meilleur rendement. Ces gens là avance cette thèse depuis que l'Algérie a commencé à avoir des réserves importantes (2006,2007). Sauf que les faits montre qu'ils avaient tort :

- On estime que lors de la crise de 2008 , les fonds souverains du Golf ont perdu autour de 500 milliards de $ ! en raison de la plongée des bourses

Au mois de janvier 2009, cheikh Mohammad Sabah al-Salem al-Sabah, chef de la diplomatie koweïtienne avait annoncé que la crise financière mondiale a coûté, depuis octobre 2008, une perte de 2.500 milliards de dollars aux pays arabes. Un semblant de réponse à ceux qui se posaient des questions sur l’ampleur des dégâts causées par la crise financière internationale dans les pays du Golfe et le sort des centaines de milliards de dollars investis aux Etats-Unis et en Europe…Les pertes principales proviennent d’une chute estimée à 40% de la valeur des 2.500 milliards de dollars des investissements arabes à l’étranger, de la perte de plus de 600 milliards de dollars due à l’effondrement des marchés boursiers et une chute importante des revenus pétroliers

http://www.webmanagercenter.com/magazin ... is-calculs

- Et depuis 2008 , la situation est loin de s'arranger bien au contraire l'indice boursier CAC40 par exemple est au même niveau que 2006/2007, c'est à dire que si nous avions placé une partie des réserves de changes dans des actions équivalentes à celles qui constituent le CAC40, au lieu de gagner plusieurs dizaines de milliards en intérêts d'obligations souveraines depuis 2007 ( disons autour de 20 milliards de $) , nous aurions aux mieux rien gagné , au pire beaucoup perdu , si nous avions misé sur de mauvais chevaux ( et il y en a des tas qu'on présentait comme solide: Alcatel, Peugeot, Groupama, Société Générale,... ). Et c'est valables pour les autres places boursières que Paris. Sans oubliés les fameux produits dérivés toxiques ( empoisonnés avec les non moins fameux subprimes) , qui se baladaient un peu partout (et qui se balade encore, même si une partie importante a été absorbé par les Etats occidentaux et donc leurs contribuables... Et sans nul doute par les Etats du Golf)

- Dernier exemple l'Etat libyen avait et à toujours un fonds souverain : Les pertes abyssales du fonds libyen entraînent les banques dans leur sillage : http://www.agefi.fr/articles/les-pertes ... 80794.html . Et ça n'a rien avoir avec Khadafi ou pas Khadafi (les pays du Golfs sont dans le même cas ou pire), c'est juste que dans le milieux de la finances mondiales il faut tenir compte de deux élément :
- La spéculation qui au final quelque soit la sophistication et les équations mathématiques avec laquelle on veut l’envelopper c'est du Tekmar , c'est comme au Casino en plus "in"
- Si au moins cette spéculation se faisait " à la régulière " , le problème c'est que "les dés sont pipés", avec énormément de délit d’initié , de manipulation boursières , ...


Pour ce qui est du placement dans des obligations du FMI avec les même conditions que les obligations souveraines US, européennes , c'est à dire : sécurité du capital avec des rendements pas élevées mais garantie et la liquidité de ces placements c'est à dire la possibilité de les retirer en cas de besoin sans pertes, revient à peu près au même qu'à placer l'argent dans des obligations souveraines sécurisées, car les principaux actionnaires du FMI sont à peu près les mêmes que ceux auprès desquels les réserves de changes algériennes sont placées.

Pour finir, et à titre personnel , je ne suis pas favorable au placement chez le FMI, non pas du fait qu'il y aurait techniquement mieux à faire , mais parce que cette organisme au lieu de les aider a enfoncé les économies , les sociétés et les populations de plusieurs dizaines de pays , dont le notre...

[draganov]

merci mes frère pour cette explications ,cest vrais que le journaliste ne sais pas trop cassé la tète sur les détail les plus important !
de tell raccourcie peuve mené le lecteur en erreurs,la preuve ils ne cite pas l'objectif de cette accorde ,l'article n'est pas mauvais juste ont voudrais en savoir un peux plus quand ils s'agis de tel somme
merci d'avoir donné un peu de Temp pour répondre alef chokre :hadarat:

[youce]

En cherchant l'article dont je parlais (que je n'ai pas trouvé), je suis tombé sur celui ci, je ne connais pas l'auteur, mais ce qu'il dit est intéressant.

L'Algérie entasse ses pétrodollars
Les réserves de change du pays sont au beau fixe. Mais à cause d'une politique financière trop «prudente», l'Algérie perd chaque jour les fruits de son épargne.

C’est une première depuis l’indépendance. Avec près de 170 milliards de dollars (environ 124 milliards d’euros) de réserves de change —162 milliards de dollars fin 2010—, l’Algérie n’a jamais eu les caisses aussi pleines.


Akram Belkaïd
http://www.slateafrique.com/39437/alger ... du-petrole

[scorpion-rouge35]

j’espère au moins que le taux d’intérêt sera élevé ..

[Frédjat]

Salam

Je demande pourquoi on à prête de l’Argent à FMI ??
Dans les Années difficiles personne nous ça prête de l'argent même pas FMI et c'est nous qui lui prêtons de l'Argent pour aide la grise en Europe je suis déçu du Ministre des Finance avec cette argent on pourrait construit des hôpital et des Écoles.

[Sifax]

Pour renforcer les capacités financières du Fonds
L’Algérie place cinq milliards de dollars au FMI (Par Ali Idir, 10-10-2012)


L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de 5 milliards de dollars, a indiqué ce jeudi 11 octobre un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie. La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), a précisé la même source.

En avril dernier, Karim Djoudi, ministre des Finances, avait indiqué que le FMI avait sollicité le concours de l’Algérie pour renforcer ses capacités financières. « La demande a été faite par le FMI à l'Algérie en tant que pays doté d'excédents financiers pour accroître les ressources de l'institution de Bretton Woods afin de lui permettre d'accorder des prêts aux pays qui en ont besoin », avait expliqué M. Djoudi. L’Algérie dispose actuellement de près de 200 milliards de réserves de change. Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de tires. L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de 5 milliards de dollars, « un niveau intermédiaire » par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays.

Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui « s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change », souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant.

Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds « constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie ».

L’acquisition des titres DTS participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source. À noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d’une viabilité financière externe solide, dont l’Algérie, viabilité qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 22441.html

[Sifax]

Prêt de 5 milliards au FMI : Djoudi explique la nouvelle stratégie de l’Algérie (Par Achira Mammeri, 17/10/2012)

Karim Djoudi a défendu, ce mercredi 17 octobre, la décision prise par l’Algérie de prêter 5 milliards de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Dans une déclaration à la presse en marge des débats au Conseil de la Nation sur le plan d’action du gouvernement, le ministre des Finances a expliqué les motivations du gouvernement algérien et les objectifs espérés via cette décision.

Selon lui, ce placement apporte plusieurs choses à l’Algérie. D’abord, « nous allons forcément améliorer la gestion de nos réserves de changes par les conditions qui sont données à ce placement ». Deuxièmement, « l’Algérie, aujourd’hui, en dehors de sa quote‑part, est un pays créancier du Fonds monétaire international. Cela ouvre des perspectives dans l’avenir pour un début de relations institutionnelles solides entre le FMI et l’Algérie. »

L’Algérie va-t-elle négocier un siège au Conseil d’administration du FMI ? M. Djoudi n’écarte pas cette hypothèse. Mais « une place au Conseil d’administration n’est pas obligatoirement un objectif immédiat », a‑t‑il précisé. Selon lui, l’objectif « est de pouvoir occuper une place plus importante qui est celle qui est la nôtre aujourd’hui. L’idée, c’est que l’’Algérie, en tant que pays, soit confortée dans son rôle au niveau du FMI et soit plus écoutée de cette institution monétaire ».

« Il est important que l’Algérie ait aujourd’hui une position qui est conforme à son poids économique et à sa puissance financière », a‑t‑il ajouté. « Nous sommes aujourd’hui dans d’autres institutions. Nous occupons des places dominantes, par exemple à la Banque africaine, où nous sommes troisième souscripteur. Nous sommes un gros souscripteur à la Banque islamique et administrateur pour un groupe de pays avec un phénomène de rotation », a rappelé le ministre. « L’Algérie veut jouer un rôle de plus en plus important à la fois dans le soutien à notre économie mais aussi dans l’orientation d’un certain nombre de choix et de décisions financières de ces institutions », a‑t‑il dit.

http://www.tsa-algerie.com/economie-et- ... 22496.html