Présidentielles 2014

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Sifax
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Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Cette semaine, Bouteflika devient le président qui a le plus longtemps dirigé l'Algérie. Occasion pour commencer le sujet politique le plus important ces 17 prochaines mois:
Le projet d’un quatrième mandat devient "sérieux" chez Abdelaziz Bouteflika (10 novembre 2012)

Abdelaziz Bouteflika est devenu cette semaine le président qui a le plus longtemps dirigé l’Algérie. Condamné symboliquement par le printemps arabe à renoncer à la présidence à vie, le chef d’Etat algérien a laissé entendre qu’il partirait en 2014. Erreur. La tentation d’un 4e mandat est revenue depuis l’été dernier. Comment ? Pourquoi ? Qu’en pensent les militaires ?

Abdelaziz Bouteflika, pense de plus en plus sérieusement à se succéder à lui-même en avril 2014. Des « ballons de sondes » au sujet de la « faisabilité » d’un quatrième mandat se sont multipliés depuis juillet dernier. La cérémonie du 1er novembre dernier a permis à de nombreux observateurs, de noter une vraie inflexion dans le discours de l’entourage présidentiel. Pour un de ses convives au palais du peuple, « Bouteflika a repris du poil de la bête. Il y a un an il tentait de négocier avantageusement sa succession. Depuis quelques mois, il distille l’idée que faute de bon accord sur le nom de son successeur ce serait encore lui. Mais je doute vraiment qu’il ait pensé un jour que ce ne serait pas lui ». La question du 4ème mandat s’est diffusée très vite depuis la rentrée sociale, l’épisode de son vrai faux décès, et le changement de premier ministre. Un chef de parti politique réputé soutenir le président Bouteflika n’exclut plus de le retrouver sur la ligne de départ des présidentielles d’avril 2014 : « Il dit que seul Dieu en décidant de son état de santé décidera de son sort de président ». Des chefs d’entreprises, comptés parmi les loyalistes, ont eu à dire leur point de vue sur l’éventualité d’un quatrième mandat, question abordée négligemment, le plus souvent par des proches de Saïd Bouteflika, le frère conseiller du président, homme fort de son cabinet. Le président algérien avait laissé une première fois transparaître sa « délibération interne » en juillet dernier. Il était alors plus qu’évasif sur son avenir politique au détour de son entrevue avec le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius. Selon une source diplomatique, « Bouteflika a préféré insister sur la liberté des peuples arabes de choisir leurs dirigeants sans ingérence étrangère, mais a parlé aussi des "inquiétudes" que lui procurait la nouvelle génération de "candidats au pouvoir" dans le monde arabe ». Comprendre, après moi le risque du grand vide. Le message n’était pas celui de mai 2012 lorsqu'à Sétif, le président, en campagne pour faire voter les algériens aux législatives, décrétait « bonne pour la retraite » la génération de la libération du pays, à laquelle il appartient. « Bouteflika se donne la fin du printemps 2013 pour prendre sa décision finale. S’il n’est pas plus fatigué qu’aujourd’hui alors il briguera un quatrième mandat » pronostiquait le jour de l’Aïd Al Adha un ancien chef du gouvernement. « Le vote sur la nouvelle constitution est repoussé volontairement. Le calcul est qu’il doit servir à plébisciter encore Bouteflika ».

L’impossibilité de choisir son successeur

Deux évolutions ont, depuis le coup de tonnerre arabe de janvier 2011, amené le président Bouteflika à songer à lui-même pour l’après Bouteflika. Le premier est le reflux significatif du risque insurrectionnel en Algérie après les émeutes du 04 janvier 2011. Une LFC (loi de finances complémentaire) pour 2011 et une Loi de finances pour 2012, historiquement les plus dépensières de l’histoire du pays, ont mis un épais manteau de neige carbonique sur les braises. L’urgence passée, Bouteflika s’appuie sur les difficultés des transitions en Tunisie, en Libye et en Egypte, pour soutenir, de plus en plus audacieusement, avec ses interlocuteurs étrangers, le scénario d’une « continuité tranquille », si telle est « la volonté du peuple ». L’autre situation qui laisse Bouteflika, en dépit de son allusion de Sétif, ne pas renoncer à rempiler, est son impossibilité à désigner son successeur. « Ce n’est pas la tradition politique en Algérie, et Bouteflika ne pourra pas la changer » rappelle l’ancien chef du gouvernement. Le président n’a pas réussi à obtenir la garantie que l’armée, faiseuse de chef d’Etat en Algérie, ne soutiendrait pas une candidature qu’il redoute hostile aux intérêts de son clan, devenus très appréciables depuis treize années. Deux hommes l’horripilent en particulier, Ali Benflis, son ancien premier ministre challenger en 2004, et Ahmed Ouyahia son « allié » de circonstance des dernières années. Or l’un et l’autre sont, clairement pour le second, plus discrètement pour le premier, en configuration de vouloir succéder au président au printemps 2014. Un troisième homme aurait pu éviter au président de redescendre dans l’arène en 2014. « Bouteflika en veut à son ami Belkhadem de ne pas avoir réussi à s’imposer sans histoires au FLN. Il se serait alors chargé de le monnayer avec les militaires comme un candidat fiable pour la présidence. C’est définitivement raté », estime un cadre du FLN proche de Ali Benflis.
Le DRS incommodé et attentiste
Si le président ne peut pas désigner son successeur et qu’il se sent « insécurisé » par les candidatures probables de Ali Benflis et de Ahmed Ouyahia, il ne lui reste plus qu’à faire barrage par sa propre candidature. D’autant plus aisément que c’est son choix préférentiel. Le DRS, bras politique de l’armée, l’a soutenu pour son second mandat et le subit pour le troisième. Le projet d’un quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika est mal perçu par une large majorité d’officiers du DRS conscients que ce serait une erreur « de sécurité intérieure » d’affronter les prochaines années avec un président « vieux, malade et immobile ». Le patron des services, le général Toufik Mediene, dans son style habituel, n’est jamais le premier à donner une orientation sur le choix de l’institution militaire. Ce qui laisse dire autour de Saïd Bouteflika, l’homme qui porte en sous-main le projet du 4e mandat, que le général Toufik s’accommodera d’un nouveau mandat, le moment venu. En 2004, les patrons des services, les généraux Toufik et Smaïn Lamari, avaient pris le risque gagnant de désavouer le chef de l’ANP, le général Mohamed Lamari, hostile à un second mandat du président Bouteflika. Cela a provoqué une fêlure politique dans l’ANP, incarnée jusqu’à aujourd’hui par la présence du vétéran et très politiquement effacé général Gaïd Salah à sa tête. Cet épisode traumatique pour les militaires a surtout donné un ascendant au président Bouteflika face aux services, avantage que ni son grave accident de santé de novembre 2005, ni l’éclatement des affaires de corruption dans son premier cercle, n’ont tout à fait résorbé. Selon un haut officier à la retraite, « le patron du DRS n’aime pas du tout l’idée d’un quatrième mandat ». « Je connais bien Toufik. Il prendra le temps nécessaire pour peser ce que va coûter à l’Algérie, mais surtout à lui-même et à ses proches le fait de s’opposer au projet du président. Tout le monde dans la maison espère qu’un incident de parcours, ramènera Bouteflika au bon sens. Le DRS a regagné du terrain ces dernières années, mais pas au point d’assumer seul le sort politique du pouvoir », confie cet officier.
Vers une année 2013 féroce en « coups tordus »
L’aspiration du président Bouteflika à un 4e mandat, si elle se révèle au grand jour début 2013, promet une année dévastatrice sur le front des « affaires ». Pire qu’en 1998, lorsqu’une série de « révélations » de presse avaient laminé le clan Zeroual-Betchine et débouché sur la démission du premier. La guerre d’ombres a sans doute d’ailleurs débuté à travers le retour en première ligne du scandale de l’autoroute est-ouest la semaine dernière avec l’annonce de l’implication - selon le quotidien Algérie News- du ministre Amar Ghoul dans les pots de vins distribués par l’un des maitres d’œuvre chinois du méga-chantier. « C’est clairement un message adressé au clan présidentiel sur le fait que des noms du premier cercle déjà cités peuvent revenir dans le dossier judiciaire de cette affaire », estime l’officier supérieur à la retraite. Le DRS ne se prononce pas ouvertement contre le projet électoral de Bouteflika mais rappelle, en creux, que rien ne peut être engagé sans lui. En retour, le président Bouteflika n’a pas cessé d’utiliser, à son avantage, son statut de « protecteur » à l’international des militaires engagés dans une confrontation violente avec les islamistes dans les années 90. Cela concerne aussi bien les officiers à la retraite, à l'instar de l'ancien ministre de la défense, le général Khaled Nezzar, poursuivi en Suisse à la suite d'une plainte de deux Algériens soutenus par l'association Trial, ou des militaires qui encore actifs dans les différents organigrammes des services de sécurité algériens. Un rôle qu’il lui arrive de négliger pour les besoins du moment. Le dossier des disparitions forcées des années de la guerre civile reviendra également au devant de la scène en 2013 suite aux pressions de la commission des droits de l’homme des Nations Unis, et à des concessions présidentielles. Il fera aussi partie de la guerre des affaires qui se préfigure depuis quelques semaines. Finalement, il n’y a pas que Abdelaziz Bouteflika qui se sent insécurisé par l’après avril 2014. C’est en cela qu’un nouveau compromis de la « sécurité » Présidence-institution militaire n’est pas du tout à exclure au bout de plusieurs mois de bras de force. « Les années 90 continuent de paralyser l’avenir politique de l’Algérie » conclut l’ancien premier ministre.
http://www.maghrebemergent.com/actualit ... flika.html
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abdelK
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Re: Présidentielles 2014

Message par abdelK »

Toujours les mêmes fantasmes DRS-généraux-Bouteflika. On ne sais même pas s'il va tenir jusqu'en 2014 :!:
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l'Algérie qu'on insulte dans tous ses gestes quotidiens
rappellera que la discorde ne naît jamais d'un malentendu
mais de la méconnaissance et de l'irrespect.


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Re: Présidentielles 2014

Message par krimbelkacem »

A titre personnel je suis contre ce quatrième mandat, il devient trop agé pour un pays si jeune...

il nous faut un homme qui sillonne le pays pour encourager, faire avancer les projet, qui a une idée neuve pour les futures générations... il ne sort plus d'El mouradia...
Quand notre pays est entourer d’événements graves et de gens qui rêverais de nous voir replonger, il nous faut quelqu'un qui ait la force de défendre et ce déplacer à l'étranger pour une diplomatie plus agressive (une diplomatie à la mesure de notre future armée) dissuasive...
... donc le changement en douceur par un vote démocratique! et une réel participation de la société civile au risque d'un inévitable retour de vieux démons...

48 ou 50 partis politiques.... :geek: faudra aussi simplifier la vie politique...

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Sifax
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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Ali Benflis a l'intention de se porter candidat à la magistrature suprême:

بن فليس يحضر لرئاسيات 2014 ويكشف
تلقيت ضمانات بأن بوتفليقة لن يترشح لعهدة رابعة


http://www.elkhabar.com/ar/politique/311853.html

habiban
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Re: Présidentielles 2014

Message par habiban »

Sifax a écrit :Ali Benflis a l'intention de se porter candidat à la magistrature suprême:

بن فليس يحضر لرئاسيات 2014 ويكشف
تلقيت ضمانات بأن بوتفليقة لن يترشح لعهدة رابعة


http://www.elkhabar.com/ar/politique/311853.html
Benflis ,il se presentera sous quelle etiquette ,est-ce toujours l'aile affairiste du FLN ?
La derniere fois qu'il s'est presenté ,il etait un peu l'ami de l'encombrant El-Khalifa ?!
Quand le prix du pain augmente , la liberté diminue.
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scorpion-rouge35
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Re: Présidentielles 2014

Message par scorpion-rouge35 »

non apparemment c'est un électron " libre "
THE ALGERIAN ARMY


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Sifax
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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

sabot2012 a écrit :j'ai une question pour les algeriens si possible : a ce que je sache bouteflika a reformé la constitution et a changé le mandat de "deux'" a une formule qui lui permet de se représenter a vie, ma question est : si bouteflika un jour décide de prendre sa retraite, es ce que le prochain président profitera de cette extension a vie du mandat du président ou bien la réforme de bouteflika a été uniquement pour lui une fois il prend sa retraite le parlement va de nouveau annulé cette reforme et remettre le mandat au nombre de deux comme avant pour couper la route a l'éternisement du prochain président au pouvoir bien sur si tel est voeux du parlement
Il y a justement une révision de la constitution prévue en 2013. Aux moments forts des révolutions arabes, certains partis la voulait carrément comme une constituante (FFS, PT...). D'autres (FNA, islamistes...) voulait un régime parlementaire qui diminuerait fortement les pouvoirs du président. C'est pour te dire que restituer la limitation des mandats (à un seul renouvelable une fois) était un "minimum" politique acquis et était programmé.

Maintenant avec la large victoire du FLN / RND aux dernières législatives (et la confirmation dans les toutes récentes locales), il y a un petit doute qui s'installe. Si Bouteflika veut un 4e mondât il a les moyens politiques de l'avoir. Et rien n’empêche son successeur d'en profiter.

Maintenant au delà de la question politique, Bouteflika est une personne intelligente qui comprend les changements qui s’opèrent autour de lui. Il y a ensuite la question de l'age/santé du bonhomme, et il y a dans son entourage ceux qui n'ont pas du tout apprécié le 3e mandat. Et si en se rappelle du fameux discours "taab jnani", un 4e mandat devient vite impossible.

Ensuite, si l'ex alliance au pouvoir (FLN, RND MSP) ont soutenu un 3e mandat, aujourd'hui les choses sont très différentes: le MSP passe dans l'opposition et crée l'alliance verte (islamiste), le RND avec Ouyahiya vise les présidentielles et donc sais qu'il a intérêt à limiter les mandats pour avoir un jour une chance contre le FLN.

Et surtout, et ça c'est le plus important pour moi, si les algériens ont accepté un 3e mandat de Bouteflika, il faut savoir que c'est une exception parce que pour le commun du peuple, l'homme à surtout ramené la paix et un 3e mandat était synonyme de stabilité.
Mais dans l'absolu, le peuple algérien depuis 1989 est opposé à l'idée de la présidence à vie et a acquis une culture et expérience dans la succession sur le pouvoir (au moins apparente).

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Re: Présidentielles 2014

Message par sabot2012 »

tu m'excusera sifax quand on réforme la constitution pour rester "a vie au pouvoir" on consulte le peuple par référendum pas sur vote du parlement car en fait quand on touche au nombre de mandat cela équivaut a forcer le peuple a te choisir au prochaines présidentielles , aussi cela veut dire que le président bouteflika était sur et certain de se faire reélir on ne peu connaitre les résultats des élections présidentielles a l'avance pour décider ce genre de reforme , de plus imaginons que boutef réforme la constitution et ne passe pas (pour son 3e mandat) cela veut dire que le président qui l'a battu a le droit de rester a vie président chose que le peuple algérien n'y a pas été consulté , cela s'appelle prendre la constitution pour une serpillière excuse moi le terme même si je peux comprendre la spécificité algérienne qui dit que les algérien sont stressé a chaque présidentielle car le pays a déjà vécu des année noir dans le temps
maintenant pour les réforme du printemps arabe moi je n'ai pas vue de réforme a part le levé de l'état d'urgence sur les manif et encore elle sont je pense toujours interdite dans la capitale uniquement en gros "manifestez ou vous voulez mais pas a la capitale " c est bête car c'est justement dans la capitale qu'il faut manifester car c'est le coeur de l'exercice du pouvoir et encore j'ai vue un peu partout que des manif notamment dans le sud ont été traité avec violence et en plein printemps arabe
sinon les election ont été organisé en temps prévue "mai 12" les election presidentielle en 2014 sauf si j'ai ratté quelque chose sifax tu me corrigera merci

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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Tu demandes dans ta question est ce que quelqu'un d'autre pourra en profiter de l'ouverture des mandats, j'ai répondu que par la négative: les mandats serons limité. Maintenant ton dernier commentaire n'est pas du tout dans le même sujet.
sabot2012 a écrit : quand on réforme la constitution pour rester "a vie au pouvoir" on consulte le peuple par référendum pas sur vote du parlement car en fait quand on touche au nombre de mandat cela équivaut a forcer le peuple a te choisir au prochaines présidentielles
Il y a une lois inscrite dans la constitution qui prévoit les cas où il faut passer par référendum populaire, et les cas où la voie législative suffit pour changer la constitution.

L'ouverture des mandats est un changement relativement lourd de la nature du régime présidentiel et Bouteflika aurai du appeler à un référendum. Il n'a pas respecter scrupuleusement la constitution qu'il a juré de protéger. ça s'est fait à un moment où Bouteflika était "jaloux" de ses semblables voisins (Kadafi, M6, BenAli, Moubarak).
Je te rappelle que depuis son arrivé jusqu'avant les révoltes arabes, Bouteflika voulait s'aligner sur les "dictatures" voisines, il n'a autorisé en 12 ans aucun nouveau parti, aucun nouveau média, il a gelé la lois de 1990 sur les médias qui prévoir déjà l'ouverture de l'audiovisuel (heureusement qu'il a trouvé une presse relativement libre qu'il n'a pas pu faire taire). Il ne faut pas se mentir: Bouteflika, même fin politicien, s'est alimenté (et sa depuis sa jeunesse) d'une idéologie dictature.
sabot2012 a écrit : je peux comprendre la spécificité algérienne qui dit que les algérien sont stressé a chaque présidentielle car le pays a déjà vécu des année noir dans le temps
Tu n'as rien compris. La "spécificité algérienne" pour reprendre ton expression, peu être sensible aux changements brusques, irréfléchis, extrêmes et surtout violents (qui coûtent 150.000 morts), mais pas du tout au changement d'un président.
En 25 ans (depuis l'ouverture politique); nous avons connu: Chadli, Boudiaf, AliKafi, Zeroual, et Bouteflika (j’espère que je n'ai oublié personne). Pour les gouvernements et premiers ministres, il faut compter environs 3 gouvernements pour 1 seul président.
"Les algériens sont stressés à chaque présidentielle" ressemble plus à un genre de blague que tu peux entendre dans les café de marrakech qu'à autre chose.
sabot2012 a écrit :maintenant pour les réforme du printemps arabe moi je n'ai pas vue de réforme a part le levé de l'état d'urgence sur les manif et encore elle sont je pense toujours interdite dans la capitale uniquement en gros "manifestez ou vous voulez mais pas a la capitale
Là aussi pour l'interdiction de manifester à Alger je suis d'accord avec toi. Cette lois est d'une hypocrisie et d'une bêtise... C'est justement à Alger que les gens veulent manifester.
Mais dans les faits, depuis l'instauration de cette lois (2001) jusqu'à aujourd'hui il y a eu à Alger et un peu partout en Algérie plus d'un millier de manifestations. Une source du RCD (opposition laïque) à parler une fois de plus de 3000 manifestations par année en Algérie depuis plusieurs années.
Pour ce qui est des réformes, décrété une lois qui changera tout du jours au lendemain c'est ne rien comprendre à la politique.

La politique est un "processus" qui prend du temps. Les réformes qu'à programmé l'équipe de Bouteflika ne s'inscrit pas dans l'option d'un président qui dicte les "bonnes réformes" mais vise l'objectif de changer (assez profondément) la constitution et le parlement pour justement qu'il s'en charge des réformes. (Le FFS et le PT ont demandé a Bouteflika une constituante, le FLN et le RND l'ont refusé pour ne par perdre leurs avantages. Le MSP et FNA ont demandé un régime parlementaire, c'est pour te dire que les réformes s'inscrivent dans un profond changement structurelle et non pas de la personne de Bouteflika qui partira reforme ou pas en 2014).

Pour proposer une constitution il faut un parlement légitime et un nouveau souffle politique général; d'où les dernières élections parlementaires. Le problème c'est que les partis qui ont gagné ne sont pas les partis qui veulent le plus de changement (FLN, RND).
Mais avant ça, pour élire un parlement légitime, il faut des garanties que l'élection va être transparente. D'ou la toute première étape des réformes: celle concernant le régime électorale qui a fait passer l'opération du vote du tutelle du ministère de l'intérieur à celui de la justice. Les votes des corps constitué (Police, militaire) à aussi changé. Les parts obligatoires des femmes (quotas) ont fait élire à l'Algérie un des parlement où il y a le plus de femme au monde!!

Toujours dans le cadre des réformes, après le parlement et une fois la constitution adopté, la lois sur les médias est programmé moitié 2013 à l'APN.

Les présidentielles de 2014 (sous une nouvelle constitution et un nouveau parlement) sera la dernière étape des réformes, ou la première étape d'un changement (pas de la personne du président, mais de la structure et la culture politique du pays).

Voilà, les réformes mon ami existent. Nous sommes en plein milieu et il faut plus de temps pour évaluer leurs impacts. Mais si le peuple ( et les partis ) ne veulent pas de changements spectaculaires ou radicaux, tu ne risques pas d’être "ébloui" par ses réformes. Ils sont plus de type "évolution" que "révolution".

(PS: Si tu cherches forcements les changements, un des changements inattendus qui se sont produit sur la scène politique algérienne depuis les réformes c'est la disparitions des islamistes comme une force politique qui compte, et leur sortie volontaire du pouvoir.
Ils sont devenus des mini-partis innaudible, qui ne sont pas crédible dans l’opposition et ne sont pas dans le gouvernement.

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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Sort de Belkhadem et d'Ouyahia, révision de la Constitution…
Les grandes manœuvres en vue de la présidentielle de 2014 ont commencé
(Par Riyad Hamadi, 01/12/2012)

Au lendemain de l’annonce des résultats des élections locales, les états‑majors des partis au pouvoir sont en ébullition. Le FLN a, en apparence, obtenu une victoire mais le grand vainqueur de ce scrutin pourrait bien être Ahmed Ouyahia.

Non seulement, le RND talonne le FLN en nombre de sièges obtenus mais celui qui apparaît comme son principal allié pour la présidentielle de 2014, à savoir le MPA, fait une percée spectaculaire. Agréé il y a à peine quelques mois, le parti d’Amara Benyounes devient la troisième force politique du pays.

Paradoxalement, en dépit de ce succès, Ahmed Ouyahia ne devrait pas rester à la tête du RND. Officiellement, c’est sous la pression du mouvement de redressement dirigé par Yahia Guidoum. Le mouvement vient en effet de se renforcer par l’adhésion de nouveaux poids lourds du parti. Selon nos informations, Abdelkader Bensalah, Mohamed Cherif Abbès, Abdeslam Bouchoureb et Chiheb Seddik ont rejoint les redresseurs.

La présence de proches parmi les proches d’Ouyahia, comme Bouchouareb et Chiheb, peut fournir deux lectures. Ou ils ont compris que leur champion est fini, ou le mouvement de redressement fait partie d’une stratégie visant à isoler les vrais opposants à Ouyahia. Prudent, Cherif Rahmani, véritable opposant de longue date à Ahmed Ouyahia, reste pour l’instant à l’écart des redresseurs.

Amar Tou à la tête du FLN ?

Au FLN, les manœuvres s’accélèrent également. Cette fois, le départ d’Abdelaziz Belkhadem semble acquis. Il avait lui‑même promis de partir s’il ne remportait pas le scrutin dans 1 000 communes. Or, même si le FLN remportait toutes les communes où il est en ballottage favorable, il en obtiendrait difficilement 500. « C’est le nombre de communes que le FLN avait obtenu aux municipales de 1990 face à l’ex‑FIS », fait remarquer un cadre du parti.

Mais le choix du successeur de Belkhadem s’avère une entreprise difficile. Le parti est une puissante machine électorale, présente dans tout le pays. Il va jouer un rôle de premier plan dans l’élection présidentielle de 2014. Le choix de son secrétaire général sera déterminant. Plusieurs noms circulent à l’intérieur du parti. Pour l’heure, Amar Tou, ministre des Transports, semble le mieux placé.
http://www.tsa-algerie.com/politique/le ... 22943.html

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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Course anticipée pour la présidentielle de 2014
Les mises en garde de l’Alliance de l’Algérie verte
(Par Achira Mammeri, 19/12/2012)

Les trois dirigeants de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) ont dénoncé, ce dimanche 9 décembre, les scénarios montés autour de la présidentielle de 2014. Lors d’une conférence de presse tenue à Alger, Bouguerra Soltani, Fateh Rebai et Hamlaoui Akouchi ont largement commenté les dernières informations sur la préparation de la présidentielle.

Pour Hamlaoui Akouchi, responsable d’El Islah, Abdelaziz Bouteflika briguera bien un quatrième mandat. Le chef islamiste est convaincu aussi que le projet de révision constitutionnel sera reporté à 2014.

« Le président ne touchera pas à la loi fondamentale avant d’avoir assuré son investiture pour la quatrième fois à la tête du pays », a‑t‑il soutenu. Il a appelé les forces politiques à s’unir afin de faire face aux parties qui veulent imposer le statu quo. « Nous sommes prêts à nous allier avec tous les courants, islamistes, démocrates, nationalistes afin de corriger la situation », a‑t‑il dit. El Islah exclut les partis au pouvoir de ce dialogue mais affiche ouvertement sa disponibilité à s’unir avec les dirigeants du FIS dissous.

Pour sa part, Fatah Rebai, secrétaire général du parti Ennahda, a lancé des avertissements à tous ceux qui font de la présidentielle de 2014 « une priorité absolue ». Pour lui, « la situation dans le pays frise le pourrissement ». « Le climat est déjà largement critique, laissant présager que d’autres manœuvres seraient fatales pour la stabilité du pays », a‑t‑il expliqué.

Au lieu de se projeter sur un événement politique éloigné dans le temps, Fateh Rebai propose de lancer un dialogue sincère pour la constitution d’un gouvernement d’unité nationale. Un gouvernement qui gérera la révision de la Constitution ainsi que les différentes lois approuvées par le Parlement sortant dans le cadre des réformes politiques.

Bouguerra Soltani , président du MSP, a affirmé avoir identifié les cercles qui souhaitent lancer une course anticipée vers la présidentielle. « Nous connaissons parfaitement ces personnes », a‑t‑il lancé. Pour lui, la priorité principale devra être la révision de la Constitution. Bouguerra Soltani prendra‑t‑il part à la présidentielle de 2014 ? L’intéressé ne répond pas. « Il est tout à fait normal que chaque parti ambitionne de diriger le pays. La compétition entre les candidats se fera sur les programmes. C’est une compétition, poursuit‑il, entre les tendances politiques et les idées, loin des querelles personnelles », a‑t‑il toutefois indiqué.
http://www.tsa-algerie.com/politique/le ... 23020.html

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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Benbitour pourrait se présenter à la présidentielle de 2014 (Par Sonia. Bn 18/12/2012)

L’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, émet son désir de se présenter à la présidentielle de 2014. Bien qu’il soit prématuré d’en parler, Benbitour considère «nécessaire» qu’un candidat prônant le changement se présente à cette échéance électorale capitale pour l’avenir de l’Algérie.
«S’il n’y a pas d’autre choix que ma candidature pour porter cette soif de changement, j’assumerai, le moment venu, mes responsabilités», soutient-il, lors d’une rencontre débat organisée aujourd’hui à Constantine par le quotidien régional L’Index.
Mais pour cet économiste, tout dépendra des conditions de la tenue de ce scrutin. Benbitour rejette l’idée selon laquelle le changement sera «impossible» si l’actuel chef de l’Etat décide de se présenter pour un quatrième mandat comme certains soutiens inconditionnels le réclament depuis quelques mois.
Pour lui, pourvu que les conditions d’un scrutin transparent et régulière soient réunies et garanties. Fervent défenseur d’un changement politique profond pour sortir le pays de sa torpeur et en finir avec le système rentier, Benbitour espère qu’il pourra «mettre en œuvre son projet de société, car l’Algérie est vraiment dans une situation extrêmement grave qui nécessite un changement rapide».
Ce changement, d’après lui, ne peut pas venir de l’intérieur du système, mais doit être l’émanation de toutes les forces vives de la nation. Il dit être convaincu que les réformes engagées par le pouvoir ne ramèneront guère ce changement tant espéré par le peuple.
Ahmed Benbitour dit croire à un «changement qui sera le fruit de la mobilisation populaire pacifique». S’attardant sur l’avenir de nos ressources énergétiques, qui font l’objet de toutes les convoitises des puissances occidentales, Benbitour estime que seul un retour à la légitimité institutionnelle à travers des élections légales et transparentes permettra la préservation et la protection de ces ressources.
Il plaide pour une refondation de l’Etat. Selon lui, tous les indicateurs du pays sont au rouge. Ahmed Benbitour a démissionné de son poste de chef du gouvernement en 2000 à cause de difficultés qu’il avait rencontrées à mettre en œuvre «quelques réformes économiques». Depuis, il multiplie les initiatives et les appels au changement et ne rate aucune occasion de critiquer les actions du gouvernement.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... le-de-2014

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Sifax
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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Mehdi Abbas Allalou se présentera aux présidentielles 2014

المهدي عباس علالو رئيس حزب الوسطيين لـ "الشروق":
"سأترشح للرئاسيات، وأتوقع أن تكون حرة وتنافسية"

http://www.echoroukonline.com/ara/articles/151919.html

(connais pas :koi: )

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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

Dans le sillage d’Ouyahia, Belkhadem pourrait quitter rapidement la direction du FLN
Présidentielle de 2014 : le RND et le FLN en ordre de bataille
(Par Samir Allam, 03/01/2013)

Cette fois, les jours de Belkhadem à la tête du FLN semblent sérieusement comptés. Comme le patron du RND, le chef du FLN devrait laisser sa place. « Il a reçu les mêmes instructions qu’Ouyahia. Il va devoir quitter le parti », affirme à TSA une source bien informée. Après l’annonce de la démission d’Ouyahia, tant les adversaires que les proches de Belkhadem se sont mobilisés. « Des membres du Comité central du parti, y compris des proches de Belkhadem, lui ont demandé de démissionner », ajoute notre source.

Comme Ouyahia, Belkhadem ne cède pas face au mouvement de contestation. Les redresseurs des deux partis n’ont pas le poids suffisant pour faire tomber les deux hommes. Le départ d’Ouyahia de la direction du RND et le changement qui s’annonce à la tête du FLN obéissent à des considérations plus complexes qu’un simple mouvement de fronde intérieure à ces partis.

Pour Ahmed Ouyahia, le calcul est simple : en prévision de la présidentielle de 2014, il a besoin de prendre du recul. Le mouvement de redressement mené par Yahia Guidoum, peu connu par le passé pour son opposition frontale au patron du RND, a donné à ce dernier une occasion de se retirer de la tête du parti, peu après avoir obtenu – difficilement – d’être libéré du gouvernement. Ahmed Ouyahia le sait : depuis la démission forcée de Chadli, aucun président algérien n’a été issu d’un seul parti. Les présidents ont été désignés sur la base d’un « consensus » au sommet de l’Etat. Un consensus toujours respecté par les partis au pouvoir, FLN et RND en tête.

Le départ programmé d’Abdelaziz Belkhadem obéit à la même logique. Le patron du FLN n’a jamais caché ses ambitions présidentielles. Mais il doit se soumettre à la même règle que ses adversaires, en acceptant le principe du candidat du "consensus". Il ne pourra donc pas conserver la tête de son parti, à moins de prendre le risque de se heurter à une véritable opposition, comme Ali Benflis en 2003, et compromettre définitivement ses chances à la présidentielle de 2014.

Mais les deux hommes restent suspendus à la décision de l’actuel président de la République. Si Abdelaziz Bouteflika décide de briguer un quatrième mandat en 2014, ils n’auront aucune chance face à lui.
http://www.tsa-algerie.com/politique/pr ... 23275.html
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moudjahid
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Re: Présidentielles 2014

Message par moudjahid »

C'est parti pour des mois de ''révélations croustillantes'' et de luttes claniques via les sites d'informations qui se prétendent indépendants: Algérie patriotique, Algérie1, ness news.
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Verrouillé

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