Présidentielles 2014

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tayeb
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Re: Présidentielles 2014

Message par tayeb »

BerrouLana a écrit :
tayeb a écrit :
BerrouLana a écrit :
tayeb a écrit :
gvozdika a écrit :D'accord mais on ne peut pas juger un candidat sur des discours de campagne ,tous sans exception ils vont nous tenir le même discoure à la virgule près .La politique c'est la vie au quotidien d'un pays avec toutes ses contradictions pour que le citoyen puisse avoir un éventail de choix à tout les problèmes que vit le pays.
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Que penses tu de la candidature du général Mohand Tahar Yala :?:
Ce Yala a touché aux têtes islamistes ya si Tayeb, notamment ceux du FIS et les plus extremes que le FIS, et pas longtemps en plus, des rencontres passées sous silence (et je confirme mes dires) , Donc, une gueule qui veulent que la vengeance car il n'a pas avalé, et jusqu'à présent, sa mise à la retraite par le président boutef en 2005, comme une suite à la grande vague bouteflikienne de positionner les "grands... ou gros obéissants à la casquette" à la tête du haut commandement militaire !

D'avoir une position politique distingue et constructif pour soi, c'est bien, et surtout, quand cette personne a passé toute sa vie à servir l'armée et le drapeau, mais de faire le milieu islamiste un outil ou même un allié pour sa conquête politique après avoir eu un si beau parcours militaire... alors pour moi, c'est qu'un papier génique.

Yala c'est une victime du clan boutef et victime de lui même.
Mes respects Si Berroulana. :Algeria:
J'étais pas au courant de cet épisode, je vais me renseigné mais dis moi que penses tu de Chaâbane Boudemagh, président de l’Organisation des patriotes algériens :?:
Mon ami, et c'est mon point de vue personnel, Chaâbane Boudemagh possède des idées mais c'est un opportuniste à mes yeux. UN OPPORTUNISTE, en plus lui aussi a des comptes a rendre, il a un problème avec des personnes, donc...
Tes avis sont toujours tranchants c'est ça que j'apprécie chez toi, tu ne prends pas de gants. :avo:
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BerrouLana
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Re: Présidentielles 2014

Message par BerrouLana »

tayeb a écrit :
Sifax a écrit :Dommage qu'on continue de parler littérature.. homme intègre, patriote, nass mla7...

Et les programmes, les orientations, les institutions, les objectifs chiffrés, les programmes réalistes, la compétitivité et la compétition, l'économie et la société de savoir?

La littérature a assez ravagé le bled.. arrêtons.
C'est qui la littérature :?: On parle de quoi :?: On parle juste de quel homme a le profil pour être le président rien d'autre, toi qui ne croit pas à l'homme providentiel tu devrais plutôt te demandés quelle équipe gouvernementale va accompagner le futur président dans son projet :?: A moins que ce soit le fait de voir le mot général à côté de candidat à la présidentielle qui t'irrite :?: Avoir servis l'ANP n'est pas une tare Sifax mais un honneur et le meilleur CV à mes yeux.
Servir l'armée n'a jamais été une tare, c'est vrai, mais pas sur le corps de ses compatriotes tués sur les champs de bravoure. Là, Tayeb, nous sommes même pas professionnels dans les programmes, nous sommes toujours dans le niveau social, Allah ghaléb... comme j'ai dit si supra, c'est la titanisation du pouvoir par un clan pourri, c'est pour ça qu'on a patiné dans notre place, des programmes basés sur le sensationnelle !!
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BerrouLana
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Re: Présidentielles 2014

Message par BerrouLana »

@ Numidia: Mes salutations

Il existe deux sorte de partis politiques en réalité, des partis populistes, et les partis politiques d'élite, et on peut trouver aussi des partis politiques qui rassemble les deux, donc un parti solide, fort et large.

Le cas pour nos partis c'est que l'élite tu la trouve uniquement dans le sommet du parti, ou presque. Par contre, tu peux trouver une large base "populiste" gérer par des non-élites (genre FLN et Ce).

Cependant, pour la conception d'un programme, et je suis dans le même avis de Sifax dans son intervention, et j'ajoute que nos partis sont devenu un marché des opportunistes où les vrais élites sont réellement marginalisés, donc, un atmosphère politique actuel ne favorise pas la consolidation des bureaux des partis par des spécialistes dans différents domaines, aujourd'hui adhérer un parti c'est comme d'être le dernier dans une longue chaine ou queue pour distribution de tunes gratuitement, au moment ou tu es le premier dans la queue... plus d'argent.
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Sifax
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Re: Présidentielles 2014

Message par Sifax »

tayeb a écrit :(...) A moins que ce soit le fait de voir le mot général à côté de candidat à la présidentielle qui t'irrite :?: Avoir servis l'ANP n'est pas une tare Sifax mais un honneur (...)
Là tu parts avec un préjugé sur mes intentions mon ami. Quand je dit que l'armée n'a rien a faire en politique je ne le cache pas, c'est une perversion et aberration qui n'a aucun sens et qui ne produit que destruction pour le pays. (ce n'est pas le sujet, je veux juste dire que je ne cache pas mes opinions et j'utilise un discourt assez directe).

Par contre, là (dans mon dernier message) je veux seulement dire qu'une personne est "intègre ou patriote" sur le plan politique, et pour gérer un pays, ces adjectifs ne sont que littérature vide de sens.

Le plus important, et je l'est souligné et je ne l'est pas caché non plus, c'est: "les programmes, les orientations, les institutions, les objectifs chiffrés, les programmes réalistes, la compétitivité et la compétition, l'économie et la société de savoir"

Maintenant; fait un effort et explique moi, où exactement dans mon court message, tu penses que je fait une fixation sur le fait qu'un candidat soit général.
Parce-que vois tu, si toi tu penses que je vise le fait qu'il soit général, d'autres irons jusqu’à pendre que je suis l'agent pseudo démocrate d'une conspiration d'un conglomérat maroco-sioniste et libéro-wahabite guidé par l'aliance franco-Israëlienne, financé par la CIA, et les pieds noirs et l’internationale socialiste, qui vise l'unité nationale et les richesses de l'Algérie et du monde arabe... :D j’arrête.

Quand on part avec les préjugé, on fait énormément d'effort pour arriver à la case départ. Le débat devient lourd et pénible. On s'accuse et on se justifie.. On tourne en rond (comme maintenant). Faites un peu confiance aux autres et juger-les (dans un sujet donné) sur ce qu'il disent seulement.



(( PS: Ce que je pense sur le fait qu'un général se présente aux élections, puisque vous me pousser à afficher une opinion dessus, c'est que partout dans le monde les généraux ou militaires à la retraite on le droit légitime, en tant que citoyens, de se présenter au suffrages pour devenir présidents. ça c'est un droit. Sauf que à mon avis, dans les pays qui sortent des dictatures militaires (comme le cas de l'Algérie), je pense qu'il serait bénéfique pour ces pays de ce fixer une période transitoire (20 ans par exemple) où il sera interdit aux citoyens issus de l'Armée de ce présenter à la présidence. Il serait aussi très utile de fixer les mandats pour 1 seul non renouvelable jusqu'à ce que nous arrivons à par exemple 4 à 5 présidents qui se passent la relève pacifiquement et en 1 seul mandat. Après ça nous pouvons ouvrir les mandats à 1 renouvelable une seule fois. (2 au total).
C'est l'apprentissage de la démocratie et l'alternance sur le pouvoir. ))

numidia
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Re: Présidentielles 2014

Message par numidia »

Mes salutations également Berroulana .
________________________

oui bien entendu, je te suis absolument et Sifax aborde un point crucial, et c'est pour cela que je disais que il avait raison en théorie mais que dans notre cas la différence à une élection quelle qu'elle soit ne peut se faire que sur la personnalité du candidat (élite ou pas) qui se présentera, son charisme. la situation de nos partis que tu as parfaitement décrit implique l'impossibilité d'échapper à ce schéma pour l'instant.
c'est le candidat qui incarne une ligne politique et non pas un parti, c'est là où s'impose une analyse du candidat lui-même, son passé, ses opinions, son parcours, son intégrité, etc...
bien sûr ceci reste valable en dehors du P-FLN (et je suis d'accord avec toi bien entendu ce point est indéniable), car pour l'instant se placer sous l'étiquette P-FLN même pour le dernier inconnu de la planète, jusque là garantissait quasiment la victoire aux élections. Bon pour l'instant ce n'est pas le cas, le FLN n'a pas de candidat officiel :face: on verra dans les jours à venir où ça en est de ce côté ...

et soit dit entre nous, les programmes (vue la situation actuelle) même un gamin pourrait nous faire quelque chose de positivement dynamique et acceptable. au delà des programmes (par exemple: Bouteflika en avait un en 99 qu'il a développé au cours de sa campagne, mais comme attendu, il n'a fait que de nombreuses promesses sans lendemain), au delà des programmes c'est la volonté et la potentialité de l'action qui comptent. quelle marge ? quelle motivation réelle ? quels moyens ?

cette élection semble bizarre. il n'existe pas d'homme providentiel bien sûr, mais j'aimerais voir une personnalité issu de la jeune génération (plus des 60-70 ans, plus les mêmes visages, plus les mêmes de l'élite politique, plus les mêmes démago et populistes)
cette présidence à venir doit créer un vrai séisme social, une dynamique telle qu'elle nous secoue tous pour évacuer la poussière étouffante et pernicieuse qui s'est accumulée et à enrouer les mécanismes depuis des années. qui sera capable de faire une action forte pour renforcer nos Institutions ? mettre les bonnes personnes aux bonnes places, mettre en avant la compétence et la volonté, l'esprit d'initiative ?
le challenge est grisant pour ces politiciens, mais la difficulté est immense compte tenu du climat explosif et du niveau de criminalité jamais atteint chez nous. et surtout, qui serait capable de lutter contre les mafias ? contre les barons de l'import (quincaillerie, friperie, drogues, etc...) ?
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Re: Présidentielles 2014

Message par samir_reghaia »

Au vue de tout ce qui se passe et de la presque acquise candidature/réelection de Bouteflika... je me retrouve conforté dans cette idée que les grands changements viennent toujours d'en bas. Il est naïf de penser qu'un système crapuleux en place depuis les années 80 puisse "se changer" lui-même, en douceur.
Voilà le genre de comportement et de raisonnements de gouvernants qui mènent à des situations comme celle en Syrie ou en Egypte... :nooo:
C'est une bande de harkis, voilà tout.
Les grands changements ne viennent que d'en bas.
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medhak
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Re: Présidentielles 2014

Message par medhak »

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Message par M1a2 Abrams »

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Dernière modification par M1a2 Abrams le 20 janvier 2014, 23:58, modifié 1 fois.

draganov
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Re: Présidentielles 2014

Message par draganov »

M1a2 Abrams a écrit ::clown:

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salam
bon je précise je parle pas du peuple ,cars ya des gens qui l'aime allah ghaleb ces leur choix b7ar 3lihom
mais a tout ces voleur qui ce dise responsable (chef de partie,ministre etc...) qui pousse boutef a un 4 eme mondât ,un jour et je le souhaite de plus profond de moi devront rendre des compte a la nation devant la justice ,cars leur interet est de détruire notre pays et ce remplir les poche
boutef 4 eme mondât quoi encore ,politicien ta3 zouj doro dégoûtant
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Re: Présidentielles 2014

Message par AAF 2020 »

Deux commissions pour assurer transparence et régularité (ENCADRE)
ALGER - La prochaine élection présidentielle du 17 avril 2014 se déroulera sous le contrôle de deux commissions, à savoir la Commission nationale de supervision des élections (CNSEL) et la Commission nationale de surveillance conformément aux dispositions de la loi électorale du 12 janvier 2012, en vigueur.
Au titre consacré aux mécanismes de supervision et de contrôle dans son article 168, la loi régissant le régime électoral, stipule qu’"il est institué une Commission nationale de supervision des élections, composée exclusivement de magistrats désignés par le Président de la République".
Cette Commission mise en place à l’occasion de chaque scrutin, comme il est précisé dans ledit article, est chargée de "superviser l’application des dispositions" de la loi organique relative au régime électoral du dépôt des candidatures jusqu’à la fin de l’opération électorale.
Le même texte de loi définit la relation de la Commission de supervision avec la Commission de surveillance des élections, notamment dans l’article169 où il est écrit que "la Commission nationale de supervision des élections peut échanger des informations se rapportant à l’organisation et au déroulement des élections avec la Commission nationale de surveillance des élections prévue à l’article 171 ci-dessous".
CNSEL est chargée "d’apprécier tout dépassement touchant à la crédibilité et à la transparence de l’opération électorale, toute violation des dispositions de la loi organique, les questions qui lui sont transmises par la commission électorale de surveillance des élections".
Quand la Commission nationale de surveillance des élections et comme le stipule l’article 171, "elle est mise en place à l’occasion de chaque scrutin, et est chargée de veiller à la mise en œuvre du dispositif légal et réglementaire en vigueur régissant les élections".
La mission de cette Commission est défini dans l’article 174 de la même loi.
"Dans le respect de la Constitution et de la législation en vigueur, la Commission nationale de surveillance des élections exerce une mission de suivi et de contrôle des opérations électorales et de la neutralité des agents en charge de ces opérations".
Il s’agit, entres autres, précise l’article 175, de constater la conformité des opérations électorales avec les dispositions de la loi pour s’assurer en particulier que "les opérations de révision des listes électorales se déroulent conformément aux dispositions légales notamment en ce qui concerne le respect des périodes d’affichage, du droit de réclamations et de recours et de l’exécution des décisions judiciaires en cas d’acceptation des recours intentés".
Il s’agit également de constater que "toutes les dispositions sont prises pour la remise, dans les délais impartis, de la copie de la liste électorale communale à chacun des représentants, dûment mandatés, des partis politiques participants aux élections et des candidats".
Selon toujours l’article 175 de la loi organique, la Commission délègue des membres pour effectuer des visites sur le terrain à l’effet de constater que "toutes les infrastructures désignées par l’administration pour abriter les meetings de la campagne électorale ainsi que les sites réservés à la publicité des candidatures sont répartis conformément aux décisions arrêtées par la Commission nationale de surveillance des élections".
L’autre mission de la Commission de surveillance est de constater aussi la remise, à chacun des représentants dûment mandatés des candidats, d’une copie certifiée conforme à l’original du procès-verbal de dépouillement du procès de recensement communal des votes et du procès-verbal de centralisation, énonce l’article en question dans son 12e point.
Par ailleurs, l’article 181 de la loi organique stipule que la Commission nationale de surveillance des élections élabore et publie des rapports d’étape et un rapport général d’appréciation relatif à l’organisation et au déroulement des élections.
D’autres articles de la loi électorale définissent l’organisation de la commission et les moyens de son fonctionnement.
http://www.aps.dz/Deux-commissions-pour-assurer.html
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anzar
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Message par anzar »

De facto Sellal est out :?:
Polémique autour de l'éligibilité du Premier ministre Abdelmalek Sellal à l'élection présidentielle
Article | 20. janvier 2014 - 20:23
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La candidature de Sellal de facto écartée ? Sid-Ali/New Press

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a procédé, aujourd’hui lundi, à l'installation de la Commission nationale de préparation des élections présidentielles. Présidée par le Premier ministre, cette instance a pour mission de «veiller à la réunion de l'ensemble des conditions matérielles et humaines en vue du bon déroulement et la réussite de cette importante échéance électorale». Une annonce qui pose d’ores et déjà une problématique juridico-politique. D’un point de vue éthique et logique, la personne qui préside une telle commission, même dans une démocratie formelle, ne doit pas se porter candidate à des élections. Ce qui reviendrait à dire que la candidature du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui était évoquée avec insistance par les médias et la vox populi depuis déjà un certain temps, au vu d’un certain nombre d’indices, serait de facto écartée. A la seule exception, cependant, si le Premier ministre décide, après avoir achevé toutes les procédures formelles d’installation de cette commission, de s’en retirer, pour présenter éventuellement sa candidature conformément à la loi. Or, jusqu’ici, on ne connaît rien des intentions de Sellal sur cette élection présidentielle, ni de celles, d’ailleurs, du président sortant qui continue à maintenir le suspense sur cette question pourtant déterminante pour l’avenir politique de l’Algérie, laissant s’amplifier les spéculations et ajoutant à l’incertitude qui plane dans le pays depuis son hospitalisation. Présentée comme une sorte de «plan B» pour suppléer à une éventuelle défection de Bouteflika, usé par la maladie, l’hypothèse d’une candidature de l’actuel chef de l’exécutif serait toutefois perçue comme un choix de «continuité» pour le pouvoir. D’où les craintes exprimées par les candidats de l’opposition d’un verrouillage du prochain scrutin au profit du candidat favori de l’administration.
R. Mahmoudi
http://algeriepatriotique.com/article/p ... residentie
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Message par scorpion-rouge35 »

M1a2 Abrams a écrit :Image

ils veulent faire du nouveau avec du vieux

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l’Algérie ne risque pas de bien avancer si bouteflika revient pour un 4e tour.. :sui:
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anzar
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Message par anzar »

:lol: Ils ont bien meilleure mine que les vrais :!:
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Message par Rebell »

OMG!!!!!! :lol: ktaltniii avec les billet des dinosaure!!! :lol:

non mais sérieux sans façon pas de 4eme mandat
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Re: Présidentielles 2014

Message par anzar »

Algérie : après la disgrâce, Ali Benflis veut relever le « défi le plus important » de sa vie

LE MONDE | 20.01.2014 à 11h38 • Mis à jour le 21.01.2014 à 10h25 | Par Isabelle Mandraud

Une cuisante déroute en 2004, suivie d'une traversée du désert pendant dix ans, ne l'ont pas découragé. Pour la seconde fois, Ali Benflis, 69 ans, ancien ministre de la justice et chef du gouvernement, s'est porté candidat à l'élection présidentielle en Algérie, dimanche 19 janvier depuis un grand hôtel d'Alger. Il a franchi officiellement le pas dès la parution du décret de la présidence fixant au 17 avril la date du scrutin. Et avec une inconnue de taille : le président Abdelaziz Bouteflika, à la tête de l'Etat algérien depuis 1999, n'a encore rien dit de son intention de briguer, ou non, un quatrième mandat.

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Ali Benflis, pendant sa conférence de presse à Alger, le 19 janvier 2014.

Dix ans après une première confrontation, le duel Bouteflika-Benflis peut-il se rejouer ? Beaucoup en doutent en Algérie, mais le silence observé jusqu'ici par le président algérien, bien qu'affaibli par des ennuis de santé, ne permet pas d'exclure un tel scénario. En 2004, l'élection présidentielle avait tourné au plébiscite pour l'un, à une humiliante défaite pour l'autre.

Dimanche, devant un parterre de journalistes auxquels il s'est empressé de rendre hommage, en qualifiant la presse « d'ultime bastion de la libre expression en Algérie », M. Benflis a sollicité le soutien de ses compatriotes pour l'aider à relever le « défi le plus important » de sa vie. Le candidat, il est vrai, s'est brûlé plusieurs fois les ailes. Avocat de formation, il était ministre de la justice à la fin des années 1980 avant d'être démis de ses fonctions en 1991, lors de l'interruption du processus électoral contre lequel il se serait opposé. Il ressurgit en 1997, comme député, puis comme directeur de la première campagne électorale de M. Bouteflika, en 1999. Nommé chef de gouvernement l'année suivante, cet homme du sérail est ensuite désigné à la tête du Front de libération nationale (FLN), le parti au pouvoir depuis l'indépendance, suivant jusqu'ici un parcours sans faute.

Puis tout s'écroule. Un différend avec le président Bouteflika serait à l'origine de sa disgrâce et de son remplacement en 2003. L'année suivante, persuadé qu'il bénéficie du soutien d'une partie de l'appareil sécuritaire, M. Benflis se présente à l'élection présidentielle, où il n'obtient que 6,42 % des voix. Dimanche, les partisans qui lui étaient restés fidèles depuis figuraient encore à ses côtés.

PAS « D'HOMME PROVIDENTIEL » EN ALGÉRIE


Cette fois, M. Benflis a eu le temps de se préparer. Depuis des mois, affichant une détermination sans faille, il sillonne le pays, rencontre discrètement responsables du pays et journalistes internationaux, et engrange les soutiens. Des dizaines de sites Internet ont été ouverts, en Algérie et à l'étranger, pour sa campagne. Surtout, une partie du FLN, déchiré depuis des mois par une lutte interne, lui est acquise, tandis que la direction de l'ex-parti unique a clairement affiché la couleur par la voix de son secrétaire général, Amar Saadani, qui a désigné, dès novembre 2013, M. Bouteflika comme le candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle.

Pendant une heure et demie, dimanche, M. Benflis s'est employé à souligner qu'il n'existait pas « d'homme providentiel » en Algérie et qu'aucun « groupe ou représentant de l'Etat » ne pouvait « prétendre ou détenir le monopole du patriotisme ». Il a, au passage, également promis de lutter contre la corruption, « qui a connu ces dix dernières années des niveaux jamais atteints depuis l'indépendance », et de « libérer le juge pour qu'il n'obéisse qu'à la loi et à sa conscience ». Mais il s'est bien gardé de toute attaque frontale sur le bilan de son grand rival.

D'autres candidats se préparent. Selon le ministère de l'intérieur, qui n'a pas révélé les noms, quinze dossiers de candidature auraient déjà été retirés. Parmi eux devraient figurer quelques anciens ministres, comme l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour ou d'autres, résidant parfois même à l'étranger comme Ali Benouari, ex-ministre du trésor au début des années 1990, installé en Suisse. La loi impose à chaque prétendant le parrainage de 600 élus ou la signature de 60 000 citoyens répartis dans 25 wilayas (préfectures)
.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2 ... _3212.html


Analyse à lire

Il s’engage sans s’assurer de la transparence du scrutin
Présidentielle 2014 : une énigme nommée… Benflis



Par : Arab Chih

Si l’intention de Bouteflika, quant à sa participation à l’élection du 17 avril 2014, reste un mystère, la candidature de Benflis, elle, est une énigme. Avec sa déclaration de candidature, faite avant-hier à Alger, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, a définitivement mis le pied à l’étrier d’une élection présidentielle que d’aucuns, à l’image du premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ahmed Betatache, ne se gardent plus de présenter comme fermée. Des appréhensions d’autant plus légitimes que le chef de l’État a accaparé, bien avant la grande explication, tous les leviers à même d’influer sur le déroulement et l’issue de l’élection du 17 avril prochain. En effet, depuis septembre 2013, le chef de l’État a tenu à placer des personnalités acquises corps et âme à sa cause à la tête des ministères (Intérieur, Justice, etc.) et institutions (Conseil constitutionnel, Cour suprême, etc.) jouant un rôle de premier plan dans les opérations électorales. Un maillage institutionnel en règle présenté par beaucoup de figures de l’opposition, notamment le groupe des 19 (15 partis de divers courants politiques et 4 personnalités), comme des signes probants d’une fraude annoncée, au point de conditionner une quelconque participation au prochain scrutin par l’installation d’une commission indépendante qui se chargera, à la place du ministère de l’Intérieur, de la gestion des opérations électorales. Paradoxalement, Ali Benflis, lui, dans son discours-programme, n’a fait aucune référence aux conditions de la tenue du prochain scrutin et encore moins exigé la mise en place d’instruments à même de garantir une compétition loyale entre les différents soupirants. Une position qui serait tout à fait défendable si le président Bouteflika avait renoncé à son ambition de rempiler.
Ce qui n’est pas, pour le moment du moins, le cas et certains observateurs le donnent d’ailleurs partant, nonobstant son état de santé chancelant. Benflis fait-il aveuglément confiance aux deux commissions prévues par l’article 12 portant loi électorale pour encadrer le prochain scrutin, ou encore à la justice pour jouer pleinement leur rôle et faire barrage à toute velléité de fraude ? Invraisemblable. Il ne pourrait faire preuve d’un tel angélisme, lui qui connaît parfaitement le fonctionnement du système et des institutions de la République. Pour preuve, dans sa déclaration de candidature, l’ancien chef de gouvernement a clairement soutenu : “Le pays ne manque pas de lois, il y en a suffisamment, mais il manque de volonté politique pour les appliquer dans toute leur rigueur et leur équité.” Comment alors compte-t-il contrecarrer une éventuelle fraude en faveur de Bouteflika, s’il venait à concourir, alors qu’en 2004, fort pourtant du soutien de l’ancien chef de l’état-major de l’ANP, feu Mohamed Lamari, mais aussi de pans entiers du FLN qu’il dirigeait à l’époque, il avait été broyé par la mécanique impitoyable d’un système ayant pris fait et cause pour son adversaire et, peut-être, futur rival ? Grande énigme ! Si l’on considère que Benflis ne brigue pas de mandat présidentiel pour servir de simple faire-valoir à une élection jouée d’avance, que cache alors son engagement sans conditions dans une présidentielle qui risque d’être l’exact remake des précédentes ? Aurait-il reçu des assurances que l’actuel locataire du Palais d’El-Mouradia ne sera pas de la course ? Vraisemblablement, oui. Même si Benflis et ses partisans s’en défendent énergiquement. Mais cela signifierait, aussi, que l’élection est jouée d’avance.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... tin-214308
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