L'Electricité en Algérie

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472-KBH
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Re: L'Electricité en Algérie

Message par 472-KBH »

Darkside,

Cycle combiné veut dire une chose qui n'exclut pas le "dual fuel". Le cycle combiné (c'est pas le cas de cette centrale, actuellement) est un moyen d’augmenter l’efficacité (rendement), en réutilisant les gaz d’échappement pour le réchauffage d'une chaudière d'eau déminée (HSRG) dont la vapeur (HP) fera tourner une Turbine à Vapeur (TV). La TV fera tourner un Alternateur (commun ou dédié, tout dépend des configurations). Le "dual fuel" est la capacité de la Turbine à Gaz (TG) à brûler deux types de combustibles (gazeux et liquide, dans ce cas).
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DarkSideoftheMoon
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Message par DarkSideoftheMoon »

472-KBH

Merci pour la réponse, je sais ce que veut dire cycle combiné mais j’ignorais que ça intégrait le combustible liquide dans le process.

merci encore

472-KBH
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Re: L'Electricité en Algérie

Message par 472-KBH »

avec plaisir :-)

AAF 2020
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Message par AAF 2020 »

Sonelgaz régresse à la 87e place mondiale des opérateurs énergétiques écolos

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Sonelgaz dispose d'un potentiel solaire extraordinaire qu'elle n'arrive pas à exploiter pour produire de l'énergie verte (DR)

Le « Top 100 Green Utilities », classement mondial des opérateurs énergétiques les plus écolos établi par le site d’informations Energy Intelligence et publié le 23 octobre, classe le groupe public Sonelgaz à la 87e position.
Dans ce classement annuel, des équipes d’experts et de spécialistes évaluent l’intensité des émissions de carbone par les entreprises productrices d’énergie, ainsi que leur capacité de production d’énergie renouvelable. Les entreprises étudiées représentent 60% de la production mondiale d’électricité.
La première place a été attribuée pour la seconde année consécutive par l’entreprise espagnole Iberdrola. Sonelgaz se positionne loin derrière la première entreprise africaine et arabe, l’Egyptian Electricity Holding, qui se place à la 51e place. Le groupe industriel national a perdu quatre places, comparé au classement de 2013.
Dans ce troisième classement international, les entreprises étaient soumises à un barème de 300 points pour les émissions en Co² par mégawatt produit, et de 200 points pour la capacité de création d’énergie renouvelable en Gigawatts. Sonelgaz a totalisé 34 points en termes d’intensité d’émission de CO2 (245 pour Ibderdrola). Sa capacité de production est évaluée à 9.8 GW (45 GW pour l’entreprise espagnole).
6e dans la région MENA
Dans la région Moyen Orient Afrique du Nord (MENA), Sonelgaz est arrivée en sixième position devant l’Egyptian Electricity Holding, l’émiratie Taqa, la qatarie Kahramaa, et les deux saoudiennes Acwa Power et Saudi Electricity Co.
L’Espagnole Iberdola et la portugaise Energia de Portugal ont conservé respectivement leur première et deuxième place du classement de l’année dernière. Et ce sont les entreprises Polska Grupa Energetyczna de Pologne, Eskom de l’Afrique du Sud et Public Power Corp de Grèce qui ferment ce tableau.
Dans le top dix de ce classement, quatre entreprises sont européennes, deux sont chinoises, et deux sont américaines.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... colos.html
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sadral
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Message par sadral »

Sonelgaz attribue au Belge IMM la construction de 9 centrales pour 83 millions €

Après l’américain Géneral Electric, c'est au tour du belge International Montage Maintenance (IMM) de décrocher un aussi grand contrat. La Sonelgaz, vient de confier à IMM la construction de neuf centrales électriques, apprend-on dans la publication Maghreb Confidentiel en date du 20 novembre.

Les nouvelles centrales, d'une capacité de production totale de 65 MW, coûteront à la compagnie nationale 83 millions d'euros. La PME belge, qui signe là le plus gros contrat de son histoire, a notamment ainsi mis fin aux ambitions de la boite privée locale Amimer Energie de Boukheddami mais aussi au groupe public russe Technopromexport, de remporter ce marché. Selon le contrat, IMM devra mettre en service les sites au plus tard au printemps 2015. Les neuf nouvelles centrales, seront situées dans le grand Sud. Sur les neuf centrales, cinq seront implantées sur l'axe Bechar-Tindouf. Les quatre autres seront, quand à elles, dans les environs de Tamanrasset.

Ce recours de la Sonelgaz à la construction de nouvelles centrales, répond à l'impératif d'assurer une desserte des populations du sud notamment. Ces centrales, avait expliqué la Sonelgaz, au moment du lancement de l'avis d'appel d'offre, viendront combler le manque enregistré par le groupe Sonelgaz. L'appel en question portait sur la réalisation de centrales diesel à Hassi-Khebi, Tabelbala, Talmine, Timaouine et M’guiden dans la wilaya de Tindouf et à Tin Alkoum, Debdeb, Bordj Badji Mokhtar, Tin Zaouatine et Idless, dans la wilaya de Djanet.

"Corriger le déficit en matière d’approvisionnement d’électricité"

Les délais impartis pour la réalisation de ces centrales ont été fixés à 10 mois, tout au plus. La mise en place de cette importante capacité de production permettra à Sonelgaz de "corriger le déficit en matière d’approvisionnement d’électricité et régler les perturbations enregistrées notamment dans les périodes de forte demande (hiver et été) qui connaît des excès de 1.600 MW", avait souligné le ministre de l’Energie, M. Youcef Yousfi, au cours de l’une de ses visites au sud du pays. Un objectif, qui n'a pas encore été réalisé en dépit de la construction de grandes centrales ces dernières années. La Sonelgaz exprime toujours ce besoin pressant de nouvelles infrastructures génératrices de courant électrique au sud. En 2012, Sonelgaz avait, rappelons-le, confié un autre grand marché à General Electric afin de se charger de l'installation des centrales mobiles dans la région. Celles dont IMM a été chargée, sont conçues pour être exploitées sur le long terme.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... lions.html

Energie : mise en œuvre d’une plateforme euro-méditerranéenne

Le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a participé en tant que président de l’Association des gestionnaires des réseaux de transport électrique de la Méditerranée (Med-TSO) à la conférence de haut niveau sur le thème «Construire un pont énergétique euro-méditerranéen dans le contexte de la sécurité énergétique», organisée par la présidence italienne de l'UE et la Commission européenne les 18 et 19 novembre derniers à Rome.
Boutarfa a apposé sa signature en tant que président de Med-TSO à l’instar des représentants de l'Association des régulateurs méditerranéens de l'énergie (Medreg), sur un protocole d'entente avec la direction générale de l'énergie de la Commission européenne et l’Association des gestionnaires des réseaux de transport électrique dont l'objectif est d'établir «une plateforme euro-méditerranéenne sur les marchés régionaux de l'électricité». Le but de la plateforme est «d'identifier les actions concrètes de partenariat et le suivi de leur mise en œuvre», selon le site EU Neighbourhood Info.
Noureddine Boutarfa a affirmé lors de la cérémonie de signature que «l'intégration des réseaux est le moyen le plus efficace, le plus rapide et le plus rentable pour construire un véritable pont énergétique entre les deux rives de la Méditerranée et de favoriser le développement durable dans les pays de cette région». Il ajoutera que «la signature de ce protocole témoigne de notre volonté commune de planifier et de coopérer ensemble afin de surmonter les difficultés de mutualisation actuelle et de progresser vers un système intégré de sorte que les risques, les coûts et avantages soient partagés».

Pour sa part, Michel Thiollière, président de Medreg, et commissaire de la Commission de régulation française de l'énergie (CRE), a souligné que «ce protocole d'accord renforce les relations entre les deux principales associations d'énergie de la région méditerranéenne et la Commission européenne». Pour lui, «les trois parties partagent la vision que la création d'un marché intégré de l'électricité doit être atteinte à travers un cadre institutionnel fiable. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d'établir des mécanismes de coopération au niveau national et régional, en particulier avec les TSO, de mettre en place des règles communes et d'allouer efficacement les coûts d'infrastructures transfrontalières réglementées», a-t-il également souligné. Il est à savoir que Medreg est une association qui rassemble les régulateurs énergétiques de 21 pays de la région méditerranéenne.
http://www.algeriepatriotique.com/artic ... erraneenne
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Message par AAF 2020 »

EN ATTENDANT SON PARTENARIAT AVEC SONELGAZ : Le groupe Benhamadi investira 200 millions d'euros

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«Nous achetons avec de bons prix à l'étranger, ce qui nous permet de vendre nos produits à des prix compétitifs.»
Condor, du groupe Benhamadi qui a investi dans la production des panneaux solaires, veut élargir ses activités en prévoyant un investissement de 200 millions d'euros pour développer les énergies renouvelables, a déclaré, hier, Boualem Benhammada, directeur de l'unité des énergies renouvelables au sein de Condor, au cours de la visite guidée organisée au profit des journalistes qui se sont déplacés dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Selon Benhammada cet investissement se fera seulement si «la Sonelgaz donnera son accord pour un plan de charge consistant à l'entreprise. Le nouveau projet consistera en la production de plusieurs cellules solaires, de lingots», entre autres, a précisé la même source. «L'usine qui se chargera de la production de ces derniers sera verticalement intégrée à l'unité déjà existante.» L'unité de production actuelle fabrique, seulement des panneaux solaires. La production est de 50 mégawatts/ an. Un montant de 10 millions d'euros a été dédié à l'activité, mais ce montant n'a pas été intégralement consommé. «Nous ne réalisons actuellement que 30% de ventes seulement en attendant que Sonelgaz donne son accord pour le lancement de fermes solaires. Si Sonelgaz nous donne un engagement de cinq ans pour la réalisation de fermes solaires nous allons tout de suite investir les 200 millions d'euros pour la production des énergies renouvelables et développer cet important domaine» affirme le directeur de cette unité, avant d'ajouter que Condor est prêt à travailler en collaboration avec l'entreprise nationale. «Nous devons avancer ensemble pour concrétiser la stratégie de l'Etat qui veut développer les énergies renouvelables», a-t-il affirmé avant d'ajouter que Condor fabrique des produits de haute qualité qu' ils ne tarderont pas à exporter vers d'autres pays. A rappeler que L'activité du groupe réalise aujourd'hui des taux de croissance à deux chiffres. De 25 milliards de dinars en 2011, il est passé à plus de 50 milliards de dinars (650 millions de dollars) en 2013. «Notre objectif est d'atteindre le milliard de dollars dans les deux ou trois prochaines années», affirme M.Benhammada. «Condor n'est certes pas une marque prestigieuse, mais elle a réussi à s'imposer grâce à des produits fiables, des prix compétitifs et un service après-vente de qualité. Le client Condor doit être pris en charge convenablement là où il se trouve», explique-t-il. Le groupe Benhamadi est passé en quelque temps d'importateur de produits électroménagers à celui de fabricant. «Nous avons la seule unité de fabrication de joints pour réfrigérateurs en Algérie. Dans le réfrigérateur, le taux d'intégration dépasse les 60% aujourd'hui. Tout ce qu'on pourra fabriquer en Algérie, on le fera», souligne M.Benhammada qui affirme que c'est M.Aberrahmane Benhamadi qui négocie lui-même les achats de matières premières et de composants à l'étranger. «Nous achetons avec de bons prix à l'étranger, ce qui nous permet de vendre nos produits à des prix compétitifs», explique-t-il.
http://www.lexpressiondz.com/actualite/ ... euros.html

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Message par AAF 2020 »

Sonelgaz projette de créer un institut de management et d'apprentissage de la langue anglaise (Bouterfa)

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LONDRES -L'entreprise Sonelgaz projette de créer un institut de management et d'enseignement de la langue anglaise, a indiqué jeudi à Londres son président directeur général, Noreddine Bouterfa.
M. Bouterfa a souligné, dans une déclaration à l'APS en marge du forum algéro-britannique sur le commerce et l'investissement tenu mercredi à Londres, que son entreprise accordait une "importance particulière" au volet de la formation de ses cadres, et qu'il avait émis le souhait, dans le cadre du partenariat avec les sociétés anglophones, notamment General Electric, de créer un institut de formation de management et d'enseignement de la langue anglaise.
"Nous avons présenté lors de ce forum la stratégie industrielle que nous allons mettre en place pour domicilier en Algérie les fabrications et faire également du transfert du savoir faire, notamment en matière de formation", a-t-il expliqué.
"Nous avons illustré, à travers les derniers partenariats que nous avons conclus, notamment avec General Electric, le souhait de créer une école, un institut de formation de management et dans l'enseignement de la langue anglaise", a ajouté le premier responsable de Sonelgaz.
Il a également indiqué avoir présenté aux hommes d'affaires britanniques le plan de développement de son entreprise, ses réalisations depuis l’année 2000, le taux de croissance réalisé ainsi que les perspective pour les cinq prochaines années.
"Nous avons présenté, lors de ce forum, toutes les potentialités ouvertes dans le champ des énergies renouvelables et tout ce que l'Algérie peut offrir en terme de développement technologique et technique à travers le partenariat dans le respect des lois algériennes", a affirmé M. Bouterfa.
Par ailleurs, le PDG de Sonelgaz a fait savoir que son entreprise ne prévoyait pas d'augmenter les tarifs de l'électricité et du gaz.
http://www.aps.dz/economie/15119-sonelg ... e-bouterfa

472-KBH
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Message par 472-KBH »

Up.

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DarkSideoftheMoon
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Message par DarkSideoftheMoon »

472-KBH a écrit :Up.

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C'est une énorme turbine.
c'est le projet de quelle centrale et de combien est sa capacité stp.
merci
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sadral
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Message par sadral »

Pour financer ses investissements: Sonelgaz s’orientera vers les banques


Va-t-on payer plus cher notre électricité et notre gaz ? La question revient à chacune des sorties médiatiques du PDG de Sonelgaz. Hier encore, Noureddine Bouterfa, qui intervenait au forum de la Radio algérienne, a rassuré quant à l’inexistence d’un plan pour l’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz. Dans l’immédiat du moins. Il n’a cependant pas écarté la possibilité de voir une telle mesure se concrétiser un jour ou l’autre.


Le fait est que la situation du marché pétrolier inquiète, et encore plus la perspective de voir les revenus de l’Algérie baisser. Un contexte auquel nul n’échappe, encore moins le patron de l’électricien national, Sonelgaz, lequel doit mener un plan d’investissement ambitieux dans l’objectif d’augmenter les capacités de génération et répondre à une demande nationale sans cesse grandissante.

M. Bouterfa est catégorique à ce sujet ; Sonelgaz maintiendra tous ses investissements dans le secteur et s’orientera vers le financement bancaire, aidée en cela par des garanties du Trésor, pour mener à terme ses projets. Le fait est, selon le PDG de Sonelgaz, dans un contexte de crise ou pas, la demande domestique en énergie continuera de croître et il faudra y répondre. Il n’en demeure pas moins que la question des prix pèse sur les projets de Sonelgaz.

M. Bouterfa explique ainsi que le groupe qu’il dirige n’a pas la latitude de fixer les tarifs de l’électricité et du gaz qu’il distribue sur le marché algérien, cela dépendant des prérogatives du gouvernement. Il explique ainsi que le maintien des tarifs à un niveau jugé bas se justifie par des raisons économiques ; l’augmentation des prix de l’énergie pouvant induire une hausse généralisée des prix à la consommation.

Il n’en demeure pas moins que les revenus générés par la distribution, estimés à 200 milliards de dinars, ne suffisent qu’à couvrir les frais de fonctionnement de Sonelgaz (salaires, maintenance et moyens généraux), tandis que les investissements pour l’installation de nouvelles capacités de génération nécessitent un financement de 500 milliards de dinars par an, d’où le recours au crédit pour combler le gap. M. Bouterfa considère cependant que les prix de l’énergie au niveau actuel dépendent des revenus de l’Algérie et des capacités du Trésor public à les maintenir. Selon lui, la génération de l’électricité est grandement tributaire du gaz cédé par Sonatrach.

M. Bouterfa précise ainsi que dans un contexte de demande grandissante, Sonatrach doit aussi mener un plan d’investissement coûteux afin de répondre à la demande et dégager des excédents destinés à l’exportation. Or, le niveau des prix pourrait à terme poser problème même à Sonatrach. Les préoccupations liées à la préservation des ressources hydrocarbures fossiles, notamment le gaz ont également empreint les propos du PDG de Sonelgaz.

M. Bouterfa a largement vanté les mérites du programme de développement des énergies renouvelables et leur intégration au mix énergétique. Il estime ainsi qu’aucune source d’énergie ne suffira, à elle seule, à répondre aux besoins de la consommation interne à long terme. Et de préciser que les besoins en gaz de Sonelgaz pour la seule génération électrique sont passés de 12 milliards de mètres cubes en 2000 à 27 milliards en 2014, et pourraient bien atteindre les 100 milliards de mètres cubes d’ici une trentaine d’années. Il explique ainsi que les ressources actuelles risquent de ne plus suffire d’ici 2050.

D’où la nécessité de diversifier les sources d’approvisionnement, comme le renouvelable et le nucléaire, qui seront des ressources d’appoint sans pour autant être une alternative totale à l’énergie fossile. Se montrant plus rassurant, M. Bouterfa a estimé que l’offre d’énergie devra totalement couvrir les besoins d’ici 2016. Il a également expliqué que le programme d’installation de capacités de génération nouvelles et de développement des énergies renouvelables s’accompagne d’une véritable logique d’industrialisation.

Indiquant que Sonelgaz a abandonné le «clés en main» pour promouvoir une véritable industrie d’équipement, M. Bouterfa a plaidé pour une refonte de la réglementation actuelle afin de donner la priorité aux entreprises nationales investissant dans les technologies d’équipement et d’engineering dans le domaine de l’énergie.

Il estime qu’on devrait promouvoir les PME issues des régimes Ansej, CNAC et Angem et les inciter à la fabrication d’équipements destinés aux centrales électriques et aux énergies renouvelables, les bureaux d’études et d’engineering, en faire des spécialistes EPC en les subventionnant, en leur garantissant un marché et en leur donnant la priorité par rapport à des entreprises étrangères se contentant parfois d’importer les équipements pour les installer. Ce qui ne peut être possible qu’en donnant plus de liberté et d’initiative aux entreprises publiques afin de traiter avec le privé national, conclut M. Bouterfa.
http://www.elwatan.com/economie/sonelga ... 13_111.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Message par AAF 2020 »

L’Algérie produira 350 mégawatts d’énergies renouvelables en 2015

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L’Algérie produira durant l’année 2015 pas moins de 350 mégawatts d’énergies renouvelables, a annoncé, jeudi, le président directeur général de la Société de l’électricité et des énergies renouvelables (SKTM), Chaher Boulakhras.

S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, il a indiqué que les travaux de réalisation de 5 stations de production de l’électricité d’une capacité de 100 mégawatts seront lancés avant l’été prochain alors que le projet de de produire 350 mégawatts d’énergies renouvelables sera mis en œuvre cette année pour répondre aux besoins des populations des hauts-plateaux et du Sud du pays.

Selon Chaher Boulakhras, il sera même possible d’exporter 10 des 30 gigawatts d’énergies renouvelables à produire à l’horizon 2030 et que la stratégie de SKTM vise à prendre en charge 30% de la demande en électricité des zones précitées.

Le même responsable a précisé que les stations en réalisation à Djanet, Tamanrasset et Tindouf produiront 25 mégawatts d’énergies renouvelables dont le potentiel solaire algérien est estimé entre 3.000 à 3.500 heures par an susceptible de fournir une production de 2.500 kilowatts dans les régions du Sud et 2.000 kilowatts dans les hauts-plateaux.
http://www.algerie1.com/actualite/lalge ... s-en-2015/

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Message par AAF 2020 »

Une centrale électrique fonctionnant aux énergies renouvelables à Bordj Bou Arreridj (ministre)

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BORDJ BOU ARRERIDJ - Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a affirmé lundi qu’une station électrique fonctionnant aux énergies renouvelables sera réalisée à Bordj Bou Arreridj dans le cadre d’un programme national du secteur portant sur la construction de 20 équipements de ce type.

Ces stations qui fonctionneront à l’énergie éolienne ou solaire auront une capacité de production totale de 400 mégawatts en vue de porter d’ici 2030 à 25 % la capacité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables, a souligné le ministre au cours d’une visite d’inspection dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.

Le ministère de l’Energie "oeuvre à réduire les coûts de production qui restent relativement élevés par rapport à l’énergie traditionnelle et ce par l’encouragement des centres de recherche scientifique", a également affirmé M. Yousfi, rappelant que l’Etat algérien a accordé de nombreuses facilités au secteur privé en vue d’une production "de qualité, capable de rivaliser avec le produit importé".

Il a également insisté sur la nécessité de "diversifier les sources de richesse, notamment l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication, le tourisme et autres secteurs capables de dynamiser le développement afin de réduire la dépendance aux hydrocarbures".

S’agissant des approvisionnements en carburants, le ministre a instruit les responsables de l’entreprise Naftal à l’effet d’"accroître les capacités de stockage de la wilaya de Bordj Bou Arreridj (à) afin d’éliminer les perturbations comme celles vécues lors de l’hiver dernier".

M. Yousfi a inauguré, au cours de sa tournée, une centrale électrique mobile d’une capacité de 200/30 kVA (kilovoltampère), dans la commune d’El Mansoura, inspecté les projets de réalisation de deux stations-service et posé la première pierre d’un transformateur 30/60 kilowatts à El Anasser.

Il a également procédé à la mise en service de la ligne électrique 60kilowatts entre Bordj Bou Arreridj et la commune de Ras El Oued, avant de visiter une usine de fabrication de panneaux photovoltaïques initiée par le groupe industriel Condor.

Le ministre s’est également rendu dans les hameaux de Bir El-Karma et d’Ermaïl, dans les communes respectives de Tixter et de Ras El Oued, où il a présidé des cérémonies de raccordement au réseau du gaz naturel au profit de 585 foyers ruraux.
http://www.aps.dz/regions/20733-une-cen ... j-ministre
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sadral
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Message par sadral »

Centrale électrique de Aïn Arnat : Le projet accuse des retards


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Les retards enregistrés dans la réalisation de la centrale électrique en cycle combiné d’une puissance globale de plus de 1015 MW, implantée sur le site de Aïn Arnat, dans la wilaya de Sétif, a retenu hier l’attention du ministre de l’Energie.


Youcef Yousfi a demandé, lors de sa visite du chantier du mégaprojet, des explications quant aux raisons qui ont conduit à un décalage des délais pour les trois tranches de la centrale par rapport aux délais contractuels fixés pour la livraison de la centrale. La signature du contrat et le démarrage des travaux avaient eu lieu le 25 novembre 2012, pour un délai de réalisation initiale de 39 mois.

Le projet, qui a nécessité un investissement d’un milliard de dollars — 25,8 milliards de dinars, 297 millions de dollars et 289 millions d’euros — ne sera réceptionné qu’en décembre 2016, soit plusieurs mois après les délais initialement fixés. Face aux explications exigées par le ministre, les responsables ont invoqué les aléas climatiques depuis 2013, date du début des travaux, et les difficultés de génie civil, dont un terrain nécessitant des travaux colossaux de terrassements.

Les deux tranches restantes pourraient connaître les mêmes difficultés, notamment à cause des oppositions des particuliers qui ne sont pas toujours conciliants concernant des travaux nécessaires sur leurs exploitations agricoles. Un problème récurrent dans les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arréridj, deuxième escale du ministre, les propriétaires des terres agricoles refusant pour la plupart l’indemnisation en contrepartie de l’installation de pylônes, par exemple, sur leur terrain.

Le manque d’assiettes foncières dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj a été, par ailleurs, soulevé par le ministre qui a demandé au wali de faire en sorte de libérer des terrains pour l’installation des stations de développement des énergies renouvelables pour éviter la réédition des tracas rencontrés, par le passé, par Sonelgaz, pour les projets d’électricité. Il a signifié au wali, sous forme de boutade, que faute d’assiettes disponibles, les projets pourraient être délocalisés hors de la wilaya.

Il est à savoir que le projet de la centrale de grande envergure de Aïn Arnat est situé sur une superficie de 30 hectares et sera constitué de trois tranches en cycle combiné en mono arbre avec des aéroréfrigérants d’une puissance unitaire de 338 MW, fonctionnant au gaz naturel et au gasoil comme combustible de secours. Il est aussi prévu la réalisation d’un système d’évacuation d’énergie électrique en 400 kv ; d’un système d’alimentation en gaz naturel assuré par le gazoduc GK1 40 et GK2 42 pouces.
http://www.elwatan.com/economie/central ... 72_111.php
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L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Le patron de Sonelgaz conteste publiquement la politique des prix de l’électricité en Algérie

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Noureddine Bouterfa, PDG de Sonelgaz, demande une augmentation du prix de l’électricité. Il va à l’encontre de la politique de subventions tous azimuts décidée par le président Bouteflika et maintenue par le premier ministre Abdelmalek Sellal et le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi.

Noureddine Bouterfa se rebiffe. Alors que le gouvernement algérien exclut une révision des prix de l’électricité, le PDG de Sonelgaz a publiquement demandé, mardi, une révision des tarifs, estimant que son entreprise ne peut plus supporter la situation actuelle. « Ce n’est pas possible » de continuer avec les prix actuels, fortement subventionnés, a déclaré M. Bouterfa au cours d’une émission de radio.

« Il faut revoir la tarification actuelle », a déclaré M. Bouterfa, qui appelle à « libérer les prix ». Selon lui, il faut « avancer ce rendez-vous » au terme duquel l’Algérie sera amenée à réviser les prix de l’électricité. « Je demande une augmentation des tarifs », car il y a « des logiques à mettre en place ». Il a appelé les autorités à « se déterminer », en versant une subvention d’exploitation ou en augmentant les tarifs.
Sonelgaz fait face à un déficit de 80 milliards de dinars (800 millions de dollars) par an à cause des prix, qu’elle est obligée de combler grâce à des emprunts. En plus de cet effort, l’entreprise fait face à un pic d’investissement, qui se poursuivra jusqu’en 2017 pour combler le retard. L’entreprise investit 20 milliards de dollars en cinq ans, pour doubler ses capacités et répondre à la demande. C’est un effort « unique » dans le monde se poursuivra jusqu’à 2017. Au-delà, le niveau d’investissement reviendra « à la normale », a-t-il dit.

La qualité de service a un prix

M. Bouterfa justifie les investissements massifs de la période 2012-2017. « L’Algérie a pris la bonne décision », a-t-il déclaré, ajoutant qu’en tout état de cause, le marché algérien représente 1.000 à 1.500 mégawatts supplémentaires par an. Cela justifie certains investissements pour produire les équipements, a-t-il dit.

Mais Sonelgaz « n’a pas la réserve » financière pour répondre à ces objectifs, notamment à cause de la politique des prix. Le coût de revient du kilowatt/heure est de trois dinars hors taxe. Sonelgaz le vend à 2.20 dinars, a indiqué M. Bouterfa. « Ce n’est pas possible de continuer ainsi ». Autre argument pour défendre une augmentation des prix, « la qualité de service a un prix », a-t-il déclaré.
Sans aller dans le détail, il a admis que l’Etat peut avoir une politique sociale en vue d’aider les ménages. Mais une augmentation peut, dans un premier temps, être imposée aux autres clients, qui représentent 20% de la consommation.

Le renouvelable, « ce n’est pas ma priorité »

D’autre part, M. Bouterfa s’est montré très réservé sur les énergies renouvelables, affirmant que les investissements prévus dans ce secteur ne sont pas du ressort de Sonelgaz. « ce n’est pas ma priorité », a-t-il déclaré, affirmant qu’il se préoccupe plus des investissements nécessaires pour répondre aux besoins du marché algérien. Des investissements massifs ont été décidés dès 2012. Cela a déjà permis de franchir le pic de la demande de 12.200 mégawatts cet hiver. Mais il faut aller encore plus loin, pour disposer d’une marge de 20%, ce qui n’est pas encore le cas, a-t-il indiqué.
Sonelgaz se lance aussi dans un vaste projet pour fabriquer ses propres équipements, notamment avec des projets structurants pour fabriquer des turbines. Sonelgaz importe 80% de ses équipements, alors que 20% seulement sont produits localement. Il faut inverser ces chiffres, a-t-il dit.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... gerie.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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saladin
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Re: L'Electricité en Algérie

Message par saladin »

:x Avant de faire payer les honnêtes citoyens (et clients) leurs mauvaise gestion de cette Entreprise, qu'ils pensent avant tout à récupérer les immenses créances sur les institutionnels, et les clients connues qui ne payent pas depuis des lustres (il a estimé lui même dans une interview, dans un quotidien il y'a quelques années, à 11% de la production), et les branchements pirates (qu'il a estimé dans la même interview à 9% de la Prod.); et il veut que moi je paye son manque de courage ou la gestion politique de son entreprise; s'ils font ça , ça sera du racket par Bouterfa interposé. :evil:
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