Ressources halieutiques en Algérie

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tchpako
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Ressources halieutiques en Algérie

Message par tchpako »

(APS) mardi 16 avril 2013 19 : 00
Lancement de la réalisation de 14 plans d’aménagement et de gestion des pêcheries (ministre)
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ORAN - Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi a annoncé, mardi à Oran, le lancement de la réalisation de 14 plans d’aménagement et de gestion des pêcheries.

Lors d’une rencontre avec les professionnels et spécialistes, le ministre a indiqué que ces plans sont un nouvel instrument pour une meilleure répartition et gestion des zones de pêche et des ressources halieutiques et de régulation de l’activité de la pêche et de l’aquaculture spécifiques aux différentes zones et espèces de poissons relatifs à chaque région et wilaya.

Ces plans seront réalisés au niveau de cinq wilayas pilotes que sont Tlemcen, Tipasa, Alger, Skikda et Tizi Ouzou, avant de les généraliser aux autres wilayas du littoral en 2014, a ajouté Sid Ahmed Ferroukhi.

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de la feuille de route sectorielle, vise la mise en place d’un système d’information géographique (SIG) dans le domaine de gestion des pêcheries avec la participation des compétences nationales en matière de cartographie et de reconnaissance des zones marines et autres professionnels en vue d’une planification maitrisée de l’exploitation durable des ressources halieutiques, a indiqué le ministre.

Ce nouveau système sera un mécanisme d’intégration des différents secteurs qui jouent un rôle dans le développement de l’économie bleue et de l’investissement et génèrent des postes d’emploi, a-t-il ajouté.

La réalisation de ces plans sera suivie de la mise au place, avec les organisations professionnelles, de "contrats de pêche et d’aquaculture responsables" au niveau de chaque wilaya, définissant e les modes d’usage de ces ressources et les règles d’exploitation des zones marines devant être préservées et aménagées, a encore souligné M. Ferroukhi.

Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques a effectué une visite au port d’Oran où il a reçu des explications sur l’aménagement de la poissonnerie et a écouté les préoccupations des professionnels notamment au sujet de la situation sociale et professionnelle des marins pêcheurs, du manque d’abris de pêche, de quais d’accostage et d’un club des marins.

M. Ferroukhi a appelé les marins à s’organiser en associations et adhérer à la chambre de la pêche et d’aquaculture insistant sur la nécessité de valoriser les structures fermées existantes au niveau du port de pêche d’Oran en vue de les exploiter par les professionnels, en attendant la concrétisation de projets futurs en application de la convention paraphée entre le ministère de tutelle et les entreprises portuaires en 2009 et actualisée cette année.
http://www.aps.dz/Lancement-de-la-reali ... de-14.html
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Message par tchpako »

(APS) mardi 16 avril 2013 19 : 28
Les premiers résultats de l’évaluation des ressources halieutiques prêts dans les prochaines semaines (ministre)

ORAN - Le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a annoncé, mardi à Oran, que les premiers résultats de l’étude effectuée par le bateau scientifique "Grine Belkacem" pour l’évaluation des stocks des ressources halieutiques paraîtront dans quelques semaines.

Animant un point de presse au terme de sa visite dans la wilaya d’Oran, M. Ferroukhi a indiqué qu’il n’est pas possible d’évaluer le stock de poissons bleus en une année, mais cela se fait au bout de 4 ou 5 ans pour connaître l’évolution, la stabilité ou la baisse de cette ressource halieutique.

A propos de la hausse des prix de la sardine, le ministre a expliqué que ce poisson a une saison spéciale, de mai à septembre ou octobre, pour des raisons biologiques et climatiques, ajoutant que sa pêche s’effectue lors de cette période où l’offre est normale et que celle-ci baisse pour des raisons biologiques.

En Réponse à une question concernant le déplacement de la flottille de pêche d’une zone à une autre, M. Ferroukhi a expliqué que ce déplacement qui était auparavant circonstanciel "est devenu ces dix dernières années permanent d’où l’obligation de le réglementer pour éviter tout conflit entre professionnels".

Dans ce cadre, le ministre a affirmé que les plans d’aménagement et de gestion des pêcheries permettront de réglementer le déplacement de la flotille dans les wilayas côtières.

M. Ferroukhi a présidé une rencontre en présence des professionnels et experts de la pêche où il a annoncé le lancement officiel des travaux de réalisation de 14 plans d’aménagement et de gestion des pêcheries.

Le ministre a inspecté en outre différentes structures du port d’Oran et écouté les préoccupations des gens de la mer.
http://www.aps.dz/Les-premiers-resultats-de-l.html
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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par tchpako »

(APS) lundi 6 mai 2013 18 : 37
Pêche : installation à Jijel du comité intersectoriel de coordination

JIJEL - Le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, a installé, lundi après-midi au siège de la wilaya de Jijel, le comité intersectoriel de coordination.

Le comité est chargé de la mise en œuvre de la feuille de route élaborée par le ministère de la Pêche dans la perspective d’assurer une synergie entre les différents acteurs, d’améliorer les méthodes de travail et de renforcer le cadre organisationnel en vue d’atteindre les objectifs assignés à la profession, ont rappelé les responsables locaux du secteur à cette occasion.

M. Ferroukhi qui effectue une visite de travail de deux jours dans la wilaya de Jijel inspectera, mardi, le port de pêche de Boudis et le port de pêche et de plaisance d’El Aouana, avant de s’enquérir du projet de réalisation de l’aire marine protégée de Taza.

Le ministre se rendra mercredi après-midi, à l’issue de sa visite à Jijel, dans la wilaya voisine de Mila où il inspectera les activités de pêche sur la plan d’eau du barrage de Beni Haroun.
http://www.aps.dz/Peche-installation-a-Jijel-du.html
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sadral
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Sid Ahmed Ferroukhi : « Doubler la production nationale de poisson dans dix ans, un challenge réalisable »

Il est l’un des rares ministres que l’on voit souvent débarquer à 4h du matin dans les ports de pêche en parka et bottes de caoutchoucs. De ces « descentes » impromptues, qui ont dérouté marins-pêcheurs et professionnels du métier, le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques Sid Ahmed Ferroukhi en tire des enseignements. Et une expérience qu’il a bien voulu partager avec Maghreb Emergent dans cet entretien.


Vous évoquez souvent l’amélioration de l’attractivité vers la pêche et l’aquaculture. Est-ce que vous considérez que votre secteur souffre de sous-investissement ?

Il y a eu des investissements qui ont été réalisés dans le secteur de la pêche depuis 2000, aussi bien par des opérateurs privés que publics. Les investisseurs privés ont plutôt investi dans la flottille et certains services portuaires comme la construction navale ou les fabriques de glaces ainsi que des investissements liés à la commercialisation. Les investissements publics ont surtout concerné la construction de nouveaux ports et l’aménagement et l’extension de ceux existant. Au cours des 10 dernières années, nous avons réalisé au moins un projet par wilaya, tout le long de la façade maritime. Maintenant il reste des créneaux complémentaires dans lesquels il faut investir, des maillons comme les fabriques de glace qui manquent dans certaines wilayas car le poisson est désormais de plus en plus transporté sur de longues distances et commercialisé en dehors de la zone d’influence du port de pêche. Il y a donc de nouveaux besoins auxquels il faudra répondre par l’investissement.

Quand vous travaillez sur votre système incitatif pour les investissements, est ce qu’il est plus ciblé ou plutôt attrape-tout ?

Je pense qu’il est plus ciblé actuellement. Ce que nous avons fait dans un premier temps est d’évaluer l’expérience passée. Notre système est basé sur au moins deux ou trois principes fondamentaux : d’abord nous avons ciblé la population des gens de mer. Nous avons essayé de rester dans les catégories de personnes qui sont les plus proches de la mer, car plus nous nous éloignons de ces catégories, plus il y a des difficultés à s’adapter à ce type d’activité. Car elle reste tout de même liée à des savoir-faire, à une connaissance des zones de pêche qui se transmettent de génération en génération au sein de la famille ou de l’entourage direct. Il y a donc une volonté d’accompagner avant tout les populations les plus proches de ce milieu. Le deuxième élément fondateur est d’aller plutôt vers des incitations indirectes, comme la bonification des taux d’intérêts pour les crédits d’investissement, un système d’assurance spécifique, la formation, etc.

A propos de la formation, est-ce qu’il existe une transmission de ces savoir-faire et est-ce que vous êtes satisfait de la manière avec laquelle elle s’effectue ?

Il existe une réelle transmission des savoir-faire qui se fait dans le secteur de la pêche. Ce qu’il faut faire maintenant, c’est adapter nos systèmes de formation à ce mode de transmission des savoir-faire qui se fait souvent dans le tas. Le métier de la petite pêche, par exemple, est basé sur la connaissance des zones de pêche, une connaissance qui est transmise au sein de la famille. Or, notre système de formation actuel évacue souvent ce type de savoir-faire pratique qui ne nécessite pas forcément un niveau scolaire ou académique élevé pour les pêcheurs. Il faut donc adapter notre système pour qu’il soit plus basé sur la pratique, que l’on peut renforcer avec des connaissances théoriques. L’autre élément sur lequel nous travaillons est la validation de ces savoir-faire afin de ne pas les perdre et ce, en créant un diplôme équivalent. Car la réalité aujourd’hui, si vous montez sur une petite barque, il vous sera demandé un diplôme de marin ou une qualification pour pouvoir naviguer. Nous allons donc lancer ce système de validation des savoirs cette année en réponse à une demande qui s’est exprimée sur le terrain. C’est donc un système qui ne répond plus forcément aux critères d’âge, de niveau scolaires, etc.

Pour un pays qui a 200 milliards de dollars de réserves et 1200 km de côtes, ne pensez-vous pas qu’une production de 110 000 tonnes de poisson/an est en dessous des capacités réelles du secteur ?

Je ne crois pas que ce soit le cas, pour une raison simple : il faut replacer ce chiffre dans l’espace méditerranéen qui est le nôtre. La pêche méditerranéenne produit 1 millions de tonnes/an et il y a 23 pays dans le pourtour méditerranéen. Nous sommes donc à un peu plus de 10%. Et ce chiffre ne tient pas compte d’une certaine catégorie de pêches qui ne sont pas comptabilisées. Mais il est clair que dans l’espace méditerranéen, nous somme dans le groupe de tête par rapport à d’autres pays. Maintenant si on regarde la part de la pêche dans le PIB, c’est des « peanuts » et je peux vous dire qu’il y a très peu de pays dans le monde où la pêche a un poids dans le PIB. Il faut aussi regarder le secteur de la pêche selon notre réalité territoriale. On se rend compte à ce moment qu’une grande partie de nos 1200 km de côte est composée de zones enclavées et inaccessibles, alors que beaucoup pensent que notre littoral est ouvert.

Mais qu’est ce qui fait alors que cette consommation de poisson ne soit pas aussi élevée dans le panier des ménages algériens ? Est-ce une barrière liée au prix, à la disponibilité ?

Si l’on prend par exemple la France ou l’Italie, sur 20 kg de poisson consommé par habitant, une bonne partie est importée. Cependant, ces pays exportent aussi et il y a donc un certain équilibre dans la balance. Ce qui n’existe pas chez nous. On peut se fixer des objectifs de consommation par habitant en Algérie mais il faudra aller chercher ce poisson ailleurs, je ne vois pas de mal à ça car cette une tendance mondiale. L’Union européenne est premier exportateur mondial de produits agro-alimentaires mais il est aussi le premier importateur de ces même produits. Le problème n’est pas l’importation en soit mais c’est qu’on n’exporte pas.
Est-ce que vous escomptez un doublement de la production de poisson avec l’apport de l’aquaculture et quelle est l’échéance que vous vous êtes fixé pour atteindre cet objectif ?

Je pense qu’il faudra une bonne dizaine d’années pour arriver à ce niveau de production. C’est un challenge, mais je crois qu’il faut y aller et y aller maintenant. Il faudra procéder de manière progressive et éviter les erreurs du passé. La première erreur que nous avons faite est que depuis 2000, nous avons testé toutes les aquacultures, et il y en a plusieurs (saharienne, d’eau douce, en bassins, en cages, etc.). La seconde erreur que nous essayons de corriger actuellement est le surdimensionnement des projets qui fait qu’ils échouent dans la majorité des cas. Il aurait fallu procéder par petits projets et en phasing. Par exemple commencer par les cages et ensuite envisager une extension du projet.

Avez-vous prévu un volet formation, dans cet ambitieux programme ?

Pour l’aquaculture, nous avons un gros rattrapage à faire dans la formation, surtout dans les aspects pratiques. C’est pour cette raison que nous avons opté pour les fermes-écoles. Nous avons commencé par celle de Skikda pour la crevette, la conchyliculture à Tipaza que nous comptons réaliser. Je pense que pour chaque type d’espèce, il faudra mettre en place une ferme-école.

Vous avez décidé de décentraliser la gestion des dossiers d’investissement au niveau des directions locales. Pensez-vous que cette décision va accélérer les procédures ?

Nous voulons éviter aux opérateurs les désagréments du déplacement au ministère de la Pêche pour le dépôt ou le suivi de leurs dossiers d’investissement. Mais d’un autre coté, nous avons aussi décidé de mettre un terme à ce que j’appelle « les investissements « drugstore ». Nous avons demandé aux investisseurs de se focaliser exclusivement sur l’aquaculture et de ne pas se perdre dans d’uatres activités comme de l’hôtellerie, ou d’autres activités qui n’ont rien à voir avec la pêche et l’aquaculture.

Mais ça dénote aussi d’un manque d’assurance sur la réussite du business plan ?

Peut-être mais cette tendance à la multi-activité empêche la spécialisation dans le secteur et freine son développement.

Dans le volet gestion des ports de pêche et amélioration des services publics sur les quais, il existe souvent des conflits d’intérêt avec le secteur des Transports. Dans votre élan, allez-vous demander à gérer directement les ports de pêche ?

Sur cette question, mon raisonnement est le suivant : je pense que nous allons de plus en plus dans des formes complexes de gestion à multi-acteurs, des espaces à plusieurs intervenants, plusieurs responsables et des chaines de valeurs à mettre en place. Le challenge est donc d’arriver à mettre tout ce beau monde en cohérence. De mon point de vue, le fait de simplifier, c'est-à-dire de gérer directement les ports de pêche ne règle pas le problème car le port est un lieu complexe, hyper-concentré en superficie, où vous avez plusieurs autorités et plusieurs fonctions qui doivent arriver à s’articuler et cohabiter. Il faut trouver des modes de management et des mécanismes de coordination adaptés à ces complexités, car 90% des problèmes qui existent dans le port sont liés au voisinage. Il faut trouver une forme de cohabitation. Et c’est ce que nous essayons de faire évoluer.

Vous avez acquis un bateau pour évaluer les ressources halieutiques nationales. Où en est cette évaluation ?

Nous sommes en train de faire évoluer nos connaissances sur nos fonds marin et nos stocks de poissons. Depuis 2010, nous évaluons deux fois par an nos ressources, mais le problème qui se pose à nous aujourd’hui est la transmission de ces bases de données aux opérateurs. Il faut donc construire des passerelles vers les professionnels de la pêche, car d’un coté, il y a des chercheurs avec une logique scientifique et de l’autre, des professionnels qui sont dans la leur aussi. Il faut absolument créer ces ponts dans la façon de transmettre les informations. Un professionnel, par exemple aura beaucoup plus besoin d’une carte qu’il pourra exploiter plutôt qu’une communication scientifique ou une base de données chiffrée.

Ces données serviront-elles par exemple à inciter les pêcheurs à s’aventurer ailleurs que dans les zones où ils ont l’habitude de pêcher ?

Effectivement, mais vous savez, ce mode de pêche ou cette habitude comme vous l’appelez, n’est pas tout à fait irrationnel. En sortant en mer, un pêcheur pense en premier lieu à s’assurer au moins qu’il va rembourser son plein de gasoil qui représente 50% de ses charges. Et il doit le remboirser en poissons. C’est pour cette raison qu’il se dirige souvent vers les mêmes endroits de pêche et à la même période de l’année pour pécher. Il y a un raisonnement économique qui pèse sur sa décision et qu’il faut prendre en considération. Il va vouloir aller à l’endroit où il est sur de trouver du poisson en premier lieu et, peut-être, aller s’aventurer ailleurs mais en prenant le risque d’accrocher son filet ou de perdre un chalut.

Vous organisez un salon international de la pêche et de l’aquaculture à Oran. Qu’attendez-vous concrètement de cette manifestation ?

Nous travaillons depuis plus d’une année sur plusieurs fronts avec une volonté d’avoir de la cohérence, de construire des ponts, d’intégrer les professionnels dans une dynamique avec un cadre plus clair et plus lisible. Ce salon est donc un moment très important et je compte beaucoup sur cet évènement pour ouvrir une nouvelle page et jeter les jalons de l’avenir de la pêche et de l’aquaculture en Algérie. Nous voulons construire la confiance entre opérateurs et les pouvoirs publics et nous voulons surtout dire aux opérateurs que nous avons confiance en eux pour l’avenir de ce secteur.
Entretien réalisé par El Kadi Ihsane et Abdelmalek Touati
http://www.maghrebemergent.info/economi ... sable.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Oran : la pêche entre exigences de mise à niveau et insuffisances en infrastructures
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ORAN - Des actions d’amélioration des conditions d’exercice de la profession de la pêche à Oran, menées au pas de charge, permettent au secteur d’amorcer une "dynamique porteuse d’espoir qui nécessite, toutefois, aujourd’hui une mise à niveau de son port de pêche", a déclaré le président de la chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya.
Une mise à niveau qui se pose en terme d’urgence, à savoir la réalisation de nouvelles installations et la mise en place de nouveaux équipements, compte tenu des carences relevées au niveau du port de pêche d’Oran et des besoins de la profession, a fait observer M. Mohamed Mendli.
Il n’y a pas que le problème des cases de pêcheurs ou encore celui du foyer marin qui sont posés. Il y’a d’autres doléances que nous considérons comme également essentielles pour l’activité pêche", a-t-il relevé, estimant que cette dynamique reste tributaire de certaines prestations qui font défaut, en l’absence d’ateliers d’entretien et de réparation des navires de pêche.
La situation actuelle du port de pêche d’Oran pose également l’épineux problème d’accostage des embarcations qui nécessite de nouveaux appointements ou encore des corps morts pour accroître la capacité d’accueil des quais, a-t-il relevé.
Selon les données fournies par la Direction de la Pêche et de l’aquaculture de la wilaya, sur 22 chalutiers, 70 sardiniers et 80 petits métiers immatriculés à Oran, près de 50 % de ces embarcations travaillent hors du port d’Oran. Une situation due, pour l’essentiel, à la saturation du port de pêche d’Oran.
Toutefois, les mesures prises par le ministère de tutelle sont jugées rassurantes pour organiser au mieux la profession tels que le règlement des problèmes sociaux, dont notamment l’instauration d’une grille de salaires étudiée selon les catégories professionnelles, a-t-il soutenu, tout en se réjouissant du règlement du problème des cotisations.
"Aujourd’hui tout le monde peut prétendre à une retraite honorable, au prorata des cotisations (un et demi le SNMG pour les marins pêcheurs, deux et demi pour les marins mécaniciens (motoristes) et 3 fois pour les patrons de pêche), grâce au dialogue et la concertation avec la tutelle", a-t-il expliqué.
Autre satisfaction : la mise à niveau de la formation avec l’ouverture de classes spéciales ces dernières années, a-t-il affirmé. La réhabilitation de la halle à marée du port d’Oran, qui sera réceptionnée fin janvier 2014, est perçue comme un nouveau pas de franchi dans l’organisation du secteur.
"Le poisson ne se vendra plus sur le quai dans quelques semaines, mais dans les carreaux qui ont été réaménagés à l’intérieur de la poissonnerie, dans le respect des cahiers de charges", a déclaré, pour sa part, le directeur général de l’Entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP) d’Oran, Kamel Ouarab, affirmant que les travaux de réhabilitation de la halle à marée tirent à leur fin.
— Une "transition" en attendant une réactivation du plan d’aménagement du port de pêche
Malgré des insuffisances, celles notamment d’un équipement de lavage des caisses en plastique au niveau de la halle à marée, les choses commencent à s’améliorer avec l’application stricte de la réglementation pour gérer au mieux les ressources halieutiques et assurer la régulation du marché des produits de la mer, constatent des marins pêcheurs.
L’ouverture des canaux d’expression à la corporation des pêcheurs a permis un rétablissement de la confiance, en témoigne le nombre de professionnels qui ont adhéré à la chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya, soit 40 % de l’effectif, entre marins, armateurs et patrons de pêche, selon des membres de l’association des sardiniers "Forsane El Amouaj".
Le repos biologique est respecté et rares sont les armateurs qui violent la réglementation, se défend-on de même source.
Pour certains, le dispositif de l’ANSEJ aura été d’un grand apport pour le secteur au niveau local pour pallier à la faiblesse des investissements, indique M. Mendli, affirmant que de nombreux jeunes disposent aujourd’hui d’unités de pêche pourvoyeuses d’emplois et qui contribuent progressivement à l’augmentation de la production halieutique.
"Nous n’avons pas encore les chiffres, mais la campagne de la sardine qui s’achève a été mieux que la précédente, en terme de prix ayant baissé à plus de la moitié (entre 150 DA et 200 DA/kg) outre sa disponibilité durant la période de l’été", enchaîne Houari Kouicem, un membre de cette association.
Une sérénité affichée par le directeur général de l’EGPP d’Oran, qui indique que les études d’expertise des anciennes structures menées par le Contrôle technique de la construction (CTC) tirent à leurs fins. "Leur démolition sera entamée dès que possible, probablement à partir du deuxième trimestre 2014", soutient-il.
Et d’ajouter, "après l’étude du Laboratoire d’études maritimes ( LEM), nous passerons à un stade supérieur pour réaliser ces investissements conformément au plan d’aménagement du port de pêche d’Oran".
L’EGPP d’Oran a bénéficié d’une enveloppe de 410 millions DA dont 258 millions DA comme première tranche pour entamer cette opération au titre de ce programme, souligne-t-il.
Un programme qui fait mention de la reconduction de la convention entre les ministères de la Pêche et des Ressources halieutiques, des Travaux publics et des Transports, signée en mars 2013.
Un grand espoir est également fondé sur le projet de marché de gros de poissons à El Kerma. Un projet qui suscite l’adhésion de nombreux professionnels de la mer qui entendent "sortir des griffes des intermédiaires et autres, responsables en partie de l’augmentation des prix des produits de la mer", relève M. Mendli.
"Ces acquis et l’intérêt porté actuellement à la réhabilitation de notre profession contribueront certainement à effacer le mauvais procès porté à l’endroit des gens de la mer", reprend à son compte Sayah Mohamed, marin-pêcheur depuis une trentaine d’années, longtemps affecté par des accusations "non fondées" pointant le doigt sur le "malheureux marin".
"Nous bravons quotidiennement les dangers. Nous n’avons même pas le temps de voir grandir nos enfants et nous nous voyons payer pour des pratiques dont nous ne sommes pas responsables", déplore-t-il. La situation sociale demeure précaire pour de nombreux marins qui peinent à trouver un moyen de transport, encore moins un abri après chaque débarquement, notamment à l’aube.
Des journées "portes ouvertes sur les gens de la mer" sont souhaitables pour connaître ce monde qui a beaucoup plus besoin de "considération que de jugement de valeur", conclut le président de la chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya.
http://www.aps.dz/Oran-la-peche-entre-l ... ences.html

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Charpente de marine : convention de partenariat entre les secteurs de la Pêche et de la formation professionnelle à Skikda

SKIKDA- Les Directions de la Pêche maritime et des ressources halieutiques et de la Formation professionnelle de la wilaya de Skikda ont signé jeudi une convention en vue de la formation de charpentiers-menuisiers maritimes.
Le directeur de la Pêche, M. Abdelhamid Brahmia, a déclaré à l’APS que cette convention sera mise en £uvre "dès la prochaine rentrée de la formation professionnelle" à l’Institut spécialisé (INSFP) de Hammadi-Krouma qui dispose d’équipements et de machines spécialisées de pointes, non encore exploités.
La formation pratique se déroulera au niveau des ports de Stora, de Collo et d’El Marsa, ainsi qu’à l’atelier de fabrication maritime de Collo dont le propriétaire, M. Lamine Daoudi, est disposé à prendre en charge cette formation, a souligné le même responsable.
M. Brahmia a également indiqué que cette formation cible les jeunes gens de moins de 35 ans ayant un niveau d’instruction de 4ème année moyenne et plus.
Il s’agit de la seconde convention du genre signée entre les deux Directions, après celle de 2005 qui portait sur l’exploitation des structures des deux secteurs pour des besoins de formation, a-t-il ajout
http://www.aps.dz/Charpente-de-marine-c ... on-de.html

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Thon rouge : l’Algérie obtient une augmentation de son quota sur trois ans

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L'augmentation de la quote-part algérienne de pêche de ce thonidé a été attribuée dans le cadre du nouveau Total des captures admissible (TAC) qui a été relevé de 20% par an pendant trois ans dans l'Atlantique Est et en Méditerranée.
L'Algérie a arraché, lundi soir à Gênes (Italie), une augmentation de son quota de pêche de thon rouge sur les trois prochaines années, un prélude pour rétablir sa quote-part initiale qui était de 5% du total des captures admissibles (TAC) en Méditerranée et Atlantique Est.
Contacté par téléphone par l'APS, le chef de la délégation algérienne participant à la 19ème réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta), Kamel Neghli, a précisé que le quota de l'Algérie de thon rouge avait été fixé à 543 tonnes (T) pour 2017 contre 243 T en 2014.
Ainsi, le quota de l'Algérie, décidé par les membres de la Cicta à l'issue de leur réunion tenue du 10 au 17 novembre à Gênes, augmentera graduellement pour atteindre 370 T en 2015 et 460 T en 2016 avant d'arriver à 543 T en 2017, a fait savoir M. Neghli qui est le chef de cabinet auprès du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques.
"Il a été très difficile d'arracher ce quota", selon M. Neghli qui a observé que de nombreux pays ont obtenu des niveaux d'augmentation "insignifiants" par rapport à l'Algérie. Dans son action de "forcing" qu'elle mène au niveau de cette organisation intergouvernementale pour récupérer son quota d'avant 2010 qui était de 680 T, l'Algérie a eu un "traitement spécial et plus favorable" lors de cette réunion extraordinaire, poursuit-il.

Ainsi, outre l'augmentation du quota annuel, le rapport de la Cicta a également maintenu le droit de l’Algérie de recouvrer, à l'avenir, son quota initial d'avant 2010 qui était de 5% du TAC, selon le même responsable.

L'autre acquis de l'Algérie est d'avoir passé avec succès l’examen annuel de conformité avec les règles du Comité d’application des mesures de conservation et de gestion de la Cicta (COC), s'est-il réjoui. Ainsi, "aucune action n’a été requise à l’encontre de l’Algérie et ni lettre de préoccupation, ni lettre d’identification n'ont été établies par le COC", a affirmé le même responsable.

Entre les enjeux économiques et la préservation de l'environnement
L'augmentation de la quote-part algérienne de pêche de ce thonidé a été attribuée dans le cadre du nouveau Total des captures admissible (TAC) qui a été relevé de 20% par an pendant trois ans dans l'Atlantique Est et en Méditerranée.
Fixée à 13.500 T pour 2014, l'autorisation de la Cicta passera à 16.142 T en 2015 et 19.296 T en 2016 pour les pays membres. Le quota pour 2017, établi pour l'instant à 23.155 T, sera réexaminé sur la base d'une réévaluation du stock prévue en 2016. "Les travaux de cette réunion ont été très difficiles, en raison notamment de la question épineuse du futur plan de rétablissement des stocks du thon rouge de l'Atlantique Est", note encore M. Neghli.
Pris entre les enjeux économiques et la préservation de l'environnement, les 49 membres de la Cicta (47 pays et l’Union européenne) ont mené des négociations "très serrées" du fait de la pression exercée par l'étude du Comité scientifique de cette organisation qui avait annoncé la reconstitution du plus gros stock de thon rouge au monde se situant dans la Méditerranée et l'Atlantique Est.
Selon cette étude, le stock de reproducteurs était estimé à 585.000 T en 2013 contre 150.000 T en 2008. Sans préciser si ce stock est reconstitué ou en passe de l'être, les scientifiques de ce comité ont souligné qu'une hausse "progressive et modérée" du quota ne devrait pas remettre en cause le programme de reconstitution prévu sur 15 ans.
Victime de la surpêche dans les années 1990-2000, le "thunnus thynnus" a été sauvé par l'établissement, en 2007, d'un quota et de mesures de régulation draconiennes (réduction des flottilles, contrôles...).
http://www.elwatan.com/actualite/thon-r ... 89_109.php

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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Le ministre de la Pêche l’a révélé hier à Annaba : Déficit annuel de 100 000 tonnes de sardines

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Les sardiniers algériens ne pêchent que 50% des besoins nationaux. C’est ce qu’a révélé, hier, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques en marge du regroupement régional Est de consolidation de la stratégie nationale et du programme quinquennal 2015-2020 «Aquapêche bleue 2020», organisé hier à Annaba.
Selon les analyses des experts appelés à contribution, il y a un déséquilibre entre l’offre et la demande de sardine. En chiffres, ce sont 100 000 tonnes de ce poisson bleu qui sont pêchées annuellement pour une demande estimée à 200 000 tonnes, soit 50% des besoins nationaux», affirme le ministre. A la question de savoir pourquoi le prix de la sardine ne baisse jamais, le ministre a indiqué que «la vente de la sardine passe par des circuits flous de trafic de poisson.
Les habitants des villes côtières ne mangent jamais la totalité de la sardine pêchée chez eux. A cela, il faut ajouter la vente aux grossistes qui augmentent la marge bénéficiaire. En revanche, nous envisageons de mettre en place, dans chaque wilaya côtière, un marché de gros dont les transactions seront réglementées».
En ce qui concerne la pêche au thon, Sid Ahmed Ferroukhi a confirmé que «L'Algérie a pêché la totalité de son quota bien avant la fin de la campagne, dont le délai prévu était le 24 juin. La flotte algérienne engagée, soit huit armateurs nationaux, avait pu pêcher 243 tonnes attribuées à l'Algérie par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT)». Sur le plan local, M. Ferroukhi a annoncé : «Dans le cadre du prochain quinquennat, il est prévu la réalisation d’un port de pêche d’envergure. Le site qui devra l’abriter est situé entre le littoral de Annaba et d’El Tarf.
A cela il faut ajouter la mise en place d’une école de formation pour les plongeurs, en prévision de l’ouverture de la pêche au corail prévue dans le courant de l’année prochaine.» Par ailleurs, il n’a pas manqué de relever que quelque 95% des bateaux de pêche sont dans un état vétuste, appelant les armateurs locaux à exploiter les facilités accordées via les dispositions de financement mises en place par l’Etat pour les renouveler.
Rappelons qu’en présence des experts nationaux et étrangers et de l’ensemble des acteurs et partenaires concernés par le secteur de la pêche venus de plusieurs wilayas de l’est du pays, les organisateurs de cette rencontre ont souligné qu’«un cycle de rencontres régionales Est-Centre-Ouest, devant déboucher sur une rencontre nationale, prévue le 4 décembre prochain à Alger, est programmé, dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale du secteur de la pêche et de l’aquaculture».
Depuis juin 2013, 46 rencontres ont été organisées à travers toutes les régions dont la clôture de la phase de concertation élargie est prévue en décembre prochain. En mai 2015, le ministère passera à la phase de conception du programme «Aquapêche 2020». Ce dernier nécessite une enveloppe de 170 milliards de dinars, tous financements confondus. L’objectif assigné est la création de plus de 30 000 postes d’emploi directs dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture qui renforceront les rangs des 70 000 travailleurs déjà en activité.
http://www.elwatan.com/economie/deficit ... 35_111.php
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sadral
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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par sadral »

L’Algérie est à "la limite des stocks disponibles en matière de pêche sauvage"

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Le ministre algérien des Ressources halieutiques, M. Sid-Ahmed Ferroukhi, prône une « pêche durable » et une réorientation vers l’élevage pour satisfaire la demande nationale.

Le ministre de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a tiré la sonnette d’alarme : il a déclaré, dimanche à la radio publique algérienne, que les ressources de l’Algérie en matière de pêche sauvage sont arrivées à leurs limites, ce qui oblige à s’orienter vers de nouvelles ressources, notamment l’aquaculture.
« Nous arrivons à la limite des stocks disponibles de produits sauvages », a déclaré M. Ferroukhi. C’est « ce que disent nos campagnes d’évaluation scientifique », précise-t-il, ajoutant qu’il est nécessaire de « compenser la demande supplémentaire à travers les élevages en mer et dans la pêche continentale ». Celle-ci est « à construire dans ses différents maillons » et commence par un « réseau de fermes dans la production », qui constitueront « un noyau d’activité autour duquel il faut construire ».
Le ministre a indiqué qu’une trentaine de projets sont en cours de mise en œuvre alors qu’une vingtaine d’autres sont déjà en production. Cela donne « 50 opérateurs qui seront le noyau pour construire d’autres activités, couvrant l’alimentation et la production de différents intrants ». A terme, « l’aquaculture doit avoir un impact sur l’offre », a-t-il dit.

« Pour une profession mieux organisée »

Malgré cette raréfaction de la ressource, M. Ferroukhi a refusé d’aller sur le terrain des subventions. « Il faut qu’on reste dans une logique économique, il faut que l’activité demeure rentable », a-t-il déclaré. Ce qui n’exclut pas les aides et les facilités accordées aux opérateurs, avec une politique de crédits avantageuse, des facilités pour la mise en place d’une assurance pour la production, l’organisation des « appuis techniques », ainsi que des concessions à très bas prix accordées aux éleveurs. Pour les concessions, cela ne dépasse pas « le prix d’une place de parking » au mètre carré, a-t-il dit.
Pour M. Ferroukhi, il est vital d’aller vers « une exploitation durable ». Cela passe, a-t-il expliqué, par une concertation et un travail de mobilisation pour préserver la ressource. Il a cité l’interdiction de pêcher pendant la période de reproduction, mais cela ne suffit pas. Selon lui, il est nécessaire de mettre en place « un dispositif d’ensemble » pour avoir « une profession mieux organisée », avec notamment une formation adéquate.

« Pour une pêche durable »

A l’heure actuelle, le secteur de la pêche et de l’aquaculture assure près de 80.000 emplois. Le gouvernement œuvre à encadrer la profession et à favoriser « la maturation des projets », a souligné le ministre. L’infrastructure existe, avec 40 ports et abris de pêche, dont certains doivent être rénovés.
Mais M. Ferroukhi insiste d’abord sur le concept de pêche durable pour permettre au secteur de devenir économiquement viable et socialement utile. Pour y arriver, il préconise « d’organiser les interventions des uns et des autres autour de règles claires et d’une visibilité de l’avenir » du secteur. Cela permettra une gestion qui évite « les pratiques illicites et destructrices de la ressource » vécues dans le passé autour des produits comme le corail, le thon rouge.
http://www.maghrebemergent.info/economi ... istre.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.
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sadral
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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par sadral »

Développement de la pêche et de la crevetticulture: L’Algérie mise sur l’expérience coréenne


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Le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques et l'Agence coréenne de coopération internationale, Koica, ont lancé, ce mercredi, un programme commun dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture d'une valeur de 5 millions de dollars.



Après avoir lancé un premier programme (2008/2014) qui consiste à la mise en place de deux firmes de crevetticulture basée à Skikda et d’Ouargla, la construction de bassins et immeubles, les deux parties se sont engagées à prolonger leur coopération. Il s’agit d’un autre programme, qui s’étalera jusqu'au 2017, et qui a pour objectif de développer l’industrie dans le domaine de l'aquaculture notamment dans la filière élevage de la crevette (crevetticulture).

L’objectif de cette coopération, selon le secrétaire général du ministère de la pêche, Mustapha Lagha, lors d'une rencontre qui a regroupé les cadres du ministère et la délégation coréenne, est de promouvoir la compétitivité algérienne sur une période de 4 ans. Le programme en question permettra, également, aux cadres du ministère, aux pêcheurs et investisseurs privés de tirer profit de l'expérience coréenne en matière de diversification et d'accroissement des ressources halieutiques et d'aménagement des sites naturels pour alevins.

Les deux parties ont élaboré un plan de travail pour les régions d'activité aquacole et un autre pour l'évaluation de la richesse halieutique dans le but de procéder à un échange d'expérience en matière de production de nourriture artificielle des poissons.

Par ailleurs, la partie coréenne dépêchera 38 experts pour travailler en collaboration avec le ministère de la Pêche dans le cadre de ce programme afin d’assurer la formation des chercheurs algériens dans le domaine. L’Agence Coréenne de coopération internationale (Koica) s’occupera des charges financières dans l'attente de l'orientation de la production vers les entreprises sociales et les moyens de sa commercialisation future. Il est question également d’accompagner l'industrie aquacole au niveau des pôles de Skikda et d'Ouargla en prenant en compte les précédents projets pilotes de crevetticulture d'eau douce et de mer.

Afin d’assure un accompagnement optimal au profit des investisseurs algériens, la délégation coréenne a souhaité bénéficier de facilités administratives et de conditions de travail idoines notamment aux plans organisationnel et technique.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 46_357.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par AAF 2020 »

Thon rouge: 13 armateurs en lice pour pêcher la totalité du quota de l'Algérie

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ALGER - Treize (13) armateurs ont manifesté leur intérêt de participer à la campagne 2015 de pêche au thon rouge dont le quota attribué à l'Algérie a été augmenté par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta), a indiqué à l'APS un responsable auprès du ministère de la Pêche et des ressources halieutiques.

Ces armateurs s'étaient réunis récemment avec ce département ministériel "pour leur expliquer l'enjeu, l'importance et la sensibilité de cette pêche internationale, d'autant que le quota de l'Algérie a été augmenté pour cette année", explique le chef de cabinet du ministère, Kamel Neghli.

Le quota de l'Algérie de thon rouge, dont la pêche est réservée exclusivement aux armateurs nationaux depuis 2010, avait été relevé à 370 tonnes (t) pour la campagne de pêche de 2015 lors de la dernière réunion extraordinaire de la Cicta, tenue en novembre dernier à Gênes (Italie).

La quote-part revenant à l'Algérie sera augmentée graduellement pour atteindre un volume de pêche de thon rouge de 370 t en 2015, de 460 t en 2016 et de 543 t en 2017, contre 243 t en 2014.

"Il est très important de capturer la totalité de ce quota pour prouver à la Cicta les capacités de pêche de lÆAlgérie et renforcer, ainsi, les arguments de lÆAlgérie pour la préservation de ses quotas (fixés par la Cicta), et, partant, restituer la totalité de notre quota historique ", insiste M. Neghli.

Précisant que le ministère de la Pêche "a pris des mesures strictes qui doivent être appliquées à la lettre", le même responsable note qu'il a été demandé aux 13 thoniers de mobiliser les membres de leur équipage pour effectuer, en avril prochain, une formation dans les techniques de pêche de ce thonidé qui sera assuré par ce département ministériel.

De surcroît, l'Algérie doit répartir son quota entre les armateurs selon les règles de la Cicta, c'est-à dire en fonction de la dimension du navire.

"Avant que notre quota ne soit augmenté, l'Algérie dérogeait à cette règle du fait que les quantités (de pêche) permises étaient réduites" par l'ancienne quote-part, relève le même responsable.

Afin de maximiser les chances de capture, les pouvoirs publics encouragent les armateurs à se constituer en groupes de pêche.

--Un processus rigoureux de sélection des armateurs--

Le processus de participation des armateurs à cette campagne de pêche prévue pour mai prochain sera "très sélectif" étant donné "la délicatesse de l'opération du fait de son caractère international" et l'enjeu qu'elle représente pour l'Algérie qui est toujours en quête de rétablir son quota initial qui était de 5% du Total des captures admissibles (TAC) en Méditerranée et en Atlantique Est.

Il s'agit, entre autres, de veiller à ce que les caractéristiques techniques prescrites par la réglementation en vigueur soient "scrupuleusement" respectées pour garantir l'opérationnalité des navires.

Par ailleurs, M. Neghli fait savoir qu'un arrêté ministériel régissant l'exploitation du thon rouge va être promulgué afin d'y inclure les améliorations enregistrées dans cette activité.

Mais l'objectif du secteur est de rehausser cette activité à un niveau plus sécurisant à travers un décret exécutif. L'augmentation de la quote-part algérienne de pêche de ce thonidé a été attribuée dans le cadre du nouveau Total mondial des captures admissible (TAC) qui a été relevé, en novembre dernier, de 20% par an pendant trois ans dans l'Atlantique Est et en Méditerranée pour les pays membres.

Fixée à 13.500 t pour 2014, l'autorisation de la Cicta passera à 16.142 t en 2015 et 19.296 t en 2016 pour ces pays. Le quota pour 2017, établi pour l'instant à 23.155 t pour les pays membres, sera réexaminé sur la base d'une réévaluation du stock prévue en 2016.

Dans son action de "forcing" qu'elle avait menée, en novembre dernier, au niveau de cette organisation intergouvernementale pour récupérer son quota d'avant 2010 qui était de 680 t, l'Algérie a eu un traitement spécial et plus favorable lors de cette réunion extraordinaire, rappelle-t-on.

Ainsi, outre l'augmentation du quota annuel, la Cicta a également maintenu le droit de l’Algérie de recouvrer, à l'avenir, son quota initial d'avant 2010 qui était de 5% du TAC.

L'autre acquis de l'Algérie est d'avoir passé avec succès l’examen annuel de conformité avec les règles du Comité d’application des mesures de conservation et de gestion de la Cicta (COC).

Les travaux de cette réunion de la Cicta avaient été difficiles en raison notamment de la question épineuse du futur plan de rétablissement des stocks du thon rouge de l'Atlantique Est.

Pris entre les enjeux économiques et la préservation de l'environnement, les 49 membres de la Cicta (47 pays et l’Union européenne) avaient, alors, mené des négociations particulièrement "serrées" du fait de la pression exercée par l'étude du Comité scientifique de cette organisation qui avait annoncé la reconstitution du plus gros stock de thon rouge au monde se situant dans la Méditerranée et l'Atlantique Est.

Selon cette étude, le stock de reproducteurs était estimé à 585.000 t en 2013 contre 150.000 t en 2008. Sans préciser si ce stock est reconstitué ou en passe de l'être, les scientifiques de ce comité ont souligné qu'une hausse "progressive et modérée" du quota ne devrait pas remettre en cause le programme de reconstitution prévu sur 15 ans.

Victime de la surpêche dans les années 1990-2000, le "thunnus thynnus" a été sauvé par l'établissement, en 2007, d'un quota et de mesures de régulation draconiennes (réduction des flottilles, contrôles...).

A rappeler que le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques avait décidé, en 2010, d'exclure les exploitants étrangers de participer aux campagnes de la pêche de thon rouge dans les eaux sous juridiction algérienne en réservant cette activité exclusivement aux thoniers algériens.
http://www.aps.dz/economie/19541-thon-r ... g%C3%A9rie

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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par AAF 2020 »

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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par tahiadidou »

Un ministre pour inaugurer une barque.
Yakhi 7alla... yakhi

zeitrecht
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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par zeitrecht »

tahiadidou a écrit :
30 novembre 2017, 23:44
Un ministre pour inaugurer une barque.
Yakhi 7alla... yakhi
Hahaha!C'est ce qui m'est venu a l'esprit en regardant cette video.Ces sinistres n'ont vraiment rien a foutre de leurs journées,si au moins c'etait un Chalutier de haute mer :boulet:
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Chifboubara
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Re: Ressources Halieutiques en Algérie

Message par Chifboubara »

Bah quant ils n'ont pas une boulangerie sous la main.... :nooo:

Par contre, elle a été faite en Algérie (...) j'ai aperçu le nom "PIRIOU" sur un des bleus de travail.....

Une boîte qui crée de très bons navires de pêche de haute mer.

Il faut un début à tout même si ce type de navire est produit sans fierté particulière depuis un lustre ailleurs.
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