Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde !

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guidher
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par guidher »

Gaz de schiste : Sonatrach prévoit le forage de 200 puits par an
Sonatrach est déterminée à aller de l’avant dans son programme de développement des hydrocarbures non conventionnels, en dépit de la contestation qui a pris de l’ampleur dans le sud de l’Algérie.
Le PDG de Sonatrach Saïd Sahnoun, a annoncé, ce dimanche sur les ondes de la radio chaîne 3, que pas moins de 200 puits seront forés chaque année pour produire 20 milliards M3 de gaz par an. Ce programme qui s’étale jusqu’à 2020 nécessite des investissements allant de 60 à 70 milliards de dollars et devrait générer 50 000 emplois directs et indirects.
Sahnoun a signalé que le développement des hydrocarbures non conventionnels permet de faire « une marge et non pas de la rente » comme c’était le cas pour les hydrocarbures conventionnels. Il a d’ailleurs confirmé les avis des experts, selon lesquels, sur 6 dollars investis dans l’exploitation du gaz de schiste on arrive à dégager un bénéfice de 1 dollar. Il a estimé toutefois que cette marge est « suffisamment attractive ». Avec un coût de 18 millions de dollars par puit produisant 250 millions de M3 par jour, l’entreprise est « rentable », d’après les évaluations faites par Sonatrach.
Le premier responsable de la plus grande compagnie en Afrique a tenté de rassurer les populations du sud du pays qui ont affiché clairement leur refus à l’exploitation du gaz de schiste, à travers des manifestations organisées sur l’ensemble des villes du Sahara algérien. « Ce qu’on a fait à In Salah est assez classique. Nous avons utilisé une fracturation hydraulique qui fait appel à un certain nombre d’additifs qu’on ajoute à l’eau. On ne va les importer dans le pays si ils ne font pas l’objet de test et de contrôle de toxicité au niveau de nos laboratoires. Ces additifs constituent moins de 1% de l’eau que nous utilisons », a-t-il avancé. L’implantation des puits se fait sur la base des études sismiques et d’impact sur l’environnement. Le traitement de déblais se fera en temps réel, a-t-il ajouté.
Il a expliqué en outre que Sonatrach a décidé de développer les ressources schisteuses parce que « nous avons besoin d’accroître et de diversifier la base de réserves de sorte que nous puissions disposer d’une offre en ressources qui soient suffisamment flexibles et qui nous permettrait de nous adapter à un environnement en constante évolution ». Selon lui, la consommation interne de l’Algérie en gaz naturel devrait atteindre les 35 milliards de M3 en 2015.
« Nous avons besoin de brasser aussi large que possible », a estimé le PDG de Sonatrach.
http://www.elwatan.com/actualite/gaz-de ... 99_109.php

numidia
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par numidia »

Allah yestar
j'espère qu'ils vont arrêter tout ça !
en tout cas les manifestations de nos concitoyens du Sud font du bien, ils ont pris la mesure de l'acte hautement citoyen et républicain de leurs actions de protestation
inchAllah on ne va pas vers de la récupération et inchAllah l'Algérie arrêtera ce gaz de schiste qui je le précise est destiné à l'étranger.
on va payer lourdement les conséquences et gaspiller notre eau pour chauffer les pays étrangers.
alors que par exemple dans certaines de nos écoles ou de nos hôpitaux, le gaz même conventionnel ne chauffe pas les locaux, un comble !
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guidher
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par guidher »

Gaz de schiste : le gouvernement et Sonatrach ne reculent pas face à la protestation
Malgré les actions de protestations qui se multiplient dans le sud, le gouvernement ne recule pas sur le dossier d’exploitation du gaz de schiste. Sonatrach entend même accélérer les choses. Pas moins de 70 milliards de dollars sur les 20 années à venir, seront investis dans l’exploitation du gaz de schiste, a annoncé Said Sahnoun, PDG de la Sonatrach. Un investissement qui va générer 50.000 emplois, a-t-il promis.
Les arguments de Sonatrach
Nous ne pouvons pas demander à la Sonatrach de rester en marge de la technologie », a dit M. Sahnoune sur la radio Chaîne III. Le PDG de la Sonatrach a expliqué le choix de recourir au gaz de schiste : « Nous avons besoin d’accroître, de renforcer, d’agrandir et de diversifier nos ressources. Ce qui nous permettra de nous adapter aux exigences d’un environnement en constante évolution ». « Nous avons comme mission à Sonatrach d’assurer l’approvisionnement du marché intérieur en priorité, sans négliger pour autant la valeur de nos exportations nécessaires pour le développement nationale », a-t-il ajouté.
Autre argument mis en avant par M. Sahnoun : la hausse de la consommation interne de gaz naturel. « Nous prévoyons pour 2015 une consommation de gaz naturel estimée à 35 milliards de mètres cubes par an. Nous avons atteint un pic historique en janvier de cette année avec une consommation de cent millions de mètres cubes en une seule journée.
« Le puits d’In Salah est assez classique »
Concernant les craintes quant à la pollution que peut engendrer l’exploitation du gaz de schiste, Said Sahnoun, se montre rassurant : « La fracturation fait appel à un certain nombre d’additif. Il n’y a que six familles de produits additifs, qui sont principalement des gélifiants qu’on utilise par moment dans l’industrie agroalimentaire ». Le plus important, selon le PDG, c’est qu’il y ait un strict respect des mesures et précautions. « Nous ne travaillons pas de manière aveugle », a-t-il insisté.
Pour ce qui est du puits réalisé à In Salah, il s’agit, selon M. Sahnoun, d’un puits « assez classique ».
Maintien du plan d’investissement
Malgré la chute du prix du pétrole, la Sonatrach a pris la décision de ne pas modifier son plan d’investissement qui s’élève à 90 millions de dollars entre 2015 et 2018, selon M. Sahnoun. Le PDG a réfuté la thèse qui fait état de l’épuisement des ressources algériennes en hydrocarbures. « Nos réserves ne s’amenuisent pas. Nous avons tout simplement besoin de les renforcer ». « Nous avons un volume de 20 mille milliards de mètres cubes de réserves techniquement récupérables », a-t-il assuré.
http://www.tsa-algerie.com/2015/01/11/g ... testation/

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par AAF 2020 »

Gaz de schiste : Les protestataires ne décolèrent pas à Tamanrasset et In Salah

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La ville de Tamanrasset a été paralysée, lundi, par un mouvement de protestation contre l’exploitation du gaz de schiste dans la région d’In-Salah.

En effet, l’activité commerciale est quasiment paralysée suite à la fermeture des marchés et des locaux commerciaux. alors que les employés de la caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et de la direction des ressources en eau, ont organisé un sit-in pacifique devant le siège de la wilaya.

De leur côté, le personnel de la commune de Tamanrasset s’est rassemblé devant le siège de l’APC, en signe de protestation contre « l’exploitation du gaz du schiste dans la région ».

Une marche pacifique regroupant des étudiants et des lycéens, a également été organisée à travers les artères principales de la ville de Tamanrasset, avant d’aboutir devant le siège de la wilaya où un sit-in pacifique se tient encore.

Le mouvement de protestation contre « l’exploitation du gaz de schiste » se poursuit aussi à In-Salah où un sit-in pacifique est toujours maintenu devant le siège de la daïra.

Le gouvernement tente ainsi vainement de dissuader les opposants, parmi la population de ces régions, à l’exploitation du gaz de schiste puisque les protestataires campent sur leur position et multiplient leur appel à la suspension du projet d’exploitation du gaz de schiste dans la région.
http://www.algerie1.com/actualite/gaz-d ... -in-salah/

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Message par AAF 2020 »


numidia
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par numidia »

un extraordinaire et formidable exemple d'exercice de la démocratie et de la citoyenneté
et face à la maturité de nos compatriotes du sud les responsables politiques sont déstabilisés, incapables de comprendre qu'on ne veuille pas de leur décision unilatéral et dont les soit disantes retombées économiques sont des miettes et des traces à peine visibles pour les populations locales depuis maintenant trop de décennies
le sud notre richesse OR noir, le sud notre avenir, le sud notre gigantesque réserve d'eau potable OR bleu, le sud notre potentiel en énergie de substitution (solaire) OR

depuis de longues années, nous n'avons pas vu une mobilisation de la sorte dans notre pays, c'est un magnifique espoir, face au malaise global
c'est très différent de certaines manifestations de casseurs professionnels qui n'ont que des petites revendications égoïstes et limitées, voire aussi mercantiles ou criminels sans vision nationale ni citoyenne, ici nous constatons que les gens du sud sont dans une démarche responsable, ont conscience d'enjeux qui dépassent de loin leur petits intérêts
1) manifestation pacifique
2) manifestation non politique
3) mobilisation pour la préservation de notre terre, de notre souveraineté
4) mobilisation pour une vie saine et un environnement préservé
5) mobilisation pour une gestion humaine et sociale de notre économie
6) mobilisation pour dénoncer la spirale de la rente qui étouffe le développement locale et dont l'argent ne permet pas d'avoir une société en meilleure santé
7) une dignité sur les visages !

n'oublions pas que alors que le pétrole valait plus de 100 $, on aurait dû développé et asseoir un potentiel économique et social important
des améliorations sociales, du travail pour absorber les jeunes, infrastructures, magasins, salubrité dans les rues, réseaux égouts, électriques, gaz de ville, hôpitaux, écoles, transports, centres de recherche, usines, entrepôts, etc... tous ces projets qui nous auraient permis d'accéder à plus d'autonomie et de croissance économique, sans parler des projets sociaux et citoyens lancés dans les années 90' qui ont été stoppé net en 99
Tout ça, un ensemble qui aurait fait de nous des acteurs, travailleurs, des investisseurs, etc...
mais bon avec de SI on peut refaire le monde, en tout cas le constat est amer et le bilan d'un pétrole cher est très décevant !
nous on a vécu grâce à l'importation à coût de milliards, de subventions, on est devenu des assistés alors qu'on est un pays où on jette chaque années des tonnes de pain subventionné, pays de fuite de capitaux, de sandales en centaines de millions de $, de tentative de vente de notre chère Sonatrach (scandale de 2004) comment faire confiance et croire ceux qui nous ont mis dans une situation aussi dramatique ? la rupture entre la société et les cadres dirigeants (locaux ou nationaux) est profonde et c'est un drame terrible, on ne peut continuer ainsi.

Ouled eldjenoub, ness eldjenoub, Rdjel :avo:


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sadral
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par sadral »

Selon un conseiller au ministre de l’Energie: «L’Algérie ne peut pas se passer du schiste»

« Le gaz de schiste est une révélation technologique dont l’Algérie ne peut pas s’en passer », d’autant que « le risque sur l’environnement est quasi nul », c’est du moins ce qu’a déclaré aujourd’hui un conseiller au ministre de l’Energie sur les ondes de la radio nationale.



Après un profond déficit de communication sur l'enjeu et l’intérêt pour l’Algérie d’aller, à long terme, vers l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels, les pouvoirs publics multiplient les sorties médiatiques pour tenter de rassurer les Algériens quant à l’impact de ces énergies sur leur santé et l’environnement.

Cette fois-ci, c’est Ali Hached qui s’exprime à ce sujet. Il dira d’emblée qu’il serait irresponsable de ne pas envisager la production des hydrocarbures non conventionnels et de ne pas doter le pays dès maintenant des moyens devant lui permettre de les développer et de les exploiter rapidement. Car, explique-t-il, la consommation qui est actuellement de 37 milliards de M3/an de gaz conventionnel est en constante augmentation d’où la nécessité d’aller au plus vite vers ce genre d’hydrocarbures afin d’être prêt à satisfaire la demande à long terme et très long terme.

Il estime qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. « La nappe phréatique est loin des forages, d’autant plus Sonatrach dispose assez d’expérience pour maitriser la cimentation du puits », a-t-il expliqué. « Le risque de contamination de la nappe phréatique est quasi nul », insiste-t-il, elle est 3000m alors que les schistes se trouvent à une profondeur de 1000m. Il citera dans ce sens la réglementation de Sonatrach qui prévoit, entre autres, le contrôle de la qualité de l’eau traitée. « Les plus grands producteurs de gaz de schiste produisent plusieurs milliards de M3/an, s’il y a eu des retombées négatives sur l’environnement, ils auraient surement suspendu leurs exploitations », a-t-il ajouté.

S’adressant à la population des régions du sud, Ali Hached a indiqué que le gaz du schiste constitue « un réservoir d’emploi » et un investissement qui permettra le développement économique dans ces régions.
http://www.leconews.com/fr/actualites/n ... 27_289.php
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par PSG78 »

Il a rappelé qu’avant l’indépendance du pays, la France avait proposé aux dirigeants de la révolution l’indépendance mais sans le Sahara.

«Comprendra qui veut», a-t-il ajouté.Le secrétaire général du FLN accuse-t-il la main étrangère d’être derrière les évènements du Sud, assimilant ainsi les manifestants à une foule manipulable à tout-va? Ou plutôt veut-il attirer l’attention sur le discours séparatiste qui a commencé à se développer dans le Sud?
http://m.algerie360.com/?p=24905

On est d'accord que c'est n'importe quoi ?
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BerrouLana
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par BerrouLana »

Qui a suivi les arguments rapportés par les responsables du ministère de l'environnement concernant l'étude d'impact déposée par Sonatrash :?: un truc qui me fait rire ... :lol:
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Meko2000
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par Meko2000 »

Salam

On dépens du Pétrole ? il faut trouve une solution le plus vite possible pour la Génération Futures Si le Gaz Schiste ne pas dangereux pourquoi pas en profite ? :avo: :algerie01:
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sadral
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par sadral »

Said Beghoul, expert en énergie: "la rentabilité du gaz de schiste est très hypothétique en Algérie"


Tout en estimant que pouvoir prédire le prix du baril est très difficile en l’état actuel des choses, Mohamed Saïd Beghoul*, consultant dans le domaine pétrolier, juge dans cet entretien que si l’on reste sur cette tendance baissière de seulement 1.5% par jour, comme c’est le cas, le prix du baril sera d’environ 37 dollars à fin janvier 2015.


Maghreb Emergent. Les cours de pétrole ont chuté à moins de 50 dollars le baril. Jusqu’où ira cette baisse ?

Mohamed Saïd Beghoul : Pouvoir prédire le prix du baril, c’est pouvoir maîtriser un dauphin par le dos dans l’eau. C’est très difficile. Beaucoup d’analystes viennent de revoir en baisse leurs prévisions pour les prix. Jusqu’ici les prix continuent à chuter de 2 à 5% par jour mais pas de façon linéaire du fait de certaines périodes de stabilité durant 3 ou 4 jours. Si l’on reste sur cette tendance baissière de seulement 1.5% par jour, le prix du baril sera d’environ 37 dollars à fin janvier 2015. Un prix qui n’arrangerait ni le producteur ni le consommateur. Cela suppose qu’une probable stabilisation autour de 37-40 dollars est à entrevoir dès les débuts de février 2015. En effet, un prix inférieur à 40 dollars ne sera pas sans incidence sur l’exploitation des schistes et l’exploration pétrolière dans son ensemble. Cette stabilisation annoncera, espérons-le, le retour progressif vers une hausse, quoique timide, des prix qui atteindront la barre des 50 dollars vers le début de l’été.

Avec un quota d’environ 9 à 10 millions/barils/j, des capacités de production extensibles à 12 mbj et des réserves de 270 milliards de barils, l’Arabie saoudite semble avoir bien négocié un « deal » pour son unique intérêt, avec la Maison-Blanche. En laissant les prix chuter vertigineusement peut-on dire que les saoudiens ont atteint leurs objectifs ?

En réalité, ce n’est pas uniquement l’Arabie saoudite qui est derrière la chute du prix du baril mais le poids de ce royaume, de par ses capacités pétrolières, y a effectivement beaucoup contribué par des motivations multiples : défendre sa part de marché, répondre aux sollicitations de leur protecteur militaire (les USA) pour booster le pétrole de schiste, mettre en banqueroute son frère ennemi l’Iran dont le ‘’fiscal break-even cost’’ ou le prix d’équilibre budgétaire est de 130 dollars, voire ébranler l’économie de la Russie en discorde avec l’occident et les Etats-Unis suite aux événements de l’Ukraine, etc. Les saoudiens ont-ils atteint leurs objectifs ? Sur le plan macroéconomique il est encore trop tôt pour se prononcer puisque cette chute des prix va leur générer des recettes de seulement 190 milliards de dollars en 2015 mais un déficit de plus de 5% de PIB, soit environ 40 milliards de dollars. Aussi, la tendance actuelle du prix du baril a déjà enfoncé le prix de référence de leur budget 2015 et qui tournerait autour de 60 dollars. Mais ils se disent disposés à ne pas réduire leur production même si le prix du baril tombait à 20 dollars tout en maintenant l’intégralité des dépenses prévues dans le budget 2015 quitte à puiser dans les réserves de change estimées à 750 milliards de dollars et qui sont parmi les plus élevées au monde. En fait, le principal objectif de l’Arabie saoudite est de ne pas toucher aux projets de développements à caractères sociaux sous peine d’exciter une population à majorité jeune avec un taux de chômage de 20%.


Selon vous, les tensions géopolitiques n’ont plus guère un impact direct sur la détérioration du marché pétrolier. Qu’est-ce qui explique alors l’actuelle dégringolade des cours du pétrole ?

Oui, les tensions géopolitiques que nous avons vécues depuis au moins une année, aussi bien au Moyen Orient qu’en Asie et en Afrique du nord, n’ont pas eu d’effet notable sur le cours du pétrole. Les prix sont restés élevés, fluctuant entre 100 et 115 dollars le baril entre l’année 2011 et le début du second semestre 2014. C’est donc la coexistence de plusieurs facteurs techniques et économiques, dont certains prédominent, qui est derrière l’actuelle dégringolade des prix. Il y a d’abord cette surabondance du pétrole sur le marché alimentée par la production des schistes texans et qui a réduit les importations américaines en provenance de pays producteurs comme l’Arabie saoudite, puis le ralentissement de la demande mondiale sur le pétrole, en particulier dans les pays et les régions les plus consommatrices comme la Chine, l’Europe et sans oublier la bonne tenue d’un dollar fort avoisinant actuellement 0.84 Euro contre 0.74 Euro en juin dernier. A ce titre, les mesures qui seront prises lors de la réunion de politique monétaire de la banque centrale européenne, prévue le 22 janvier prochain, pourrait avoir un effet sur les échanges et donc sur le prix du pétrole.

L’accélération de l’exploitation du pétrole de schiste au Texas, à partir de 2010, a également participé à cette baisse…

Absolument. La production du pétrole de schiste aux Etats-Unis à laquelle il faut rajouter celle des sables bitumineux canadiens s’est traduite par une surabondance de l’offre d’environ 2.2 millions de barils par jour du fait que la production de l’OPEP n’a pas changé. De l’avis de beaucoup d’analystes, la vitesse et l’ampleur du recul des prix obéissent à celle de production des schistes.

Vous êtes parmi ceux qui disent que l’Algérie ne doit pas exploiter le gaz de schiste. Pourquoi d’après vous, l’Algérie doit-elle renoncer à cette option qui fait pourtant le bonheur des américains?

Oui, mais le bonheur des uns pourrait être le malheur des autres. Pour les américains, le recours au gaz de schiste est motivé par la l’amenuisement des réserves conventionnelles et l’accroissement effréné de la demande locale pour une population de 320 millions d’habitants. Pour rappel, les découvertes de gaz conventionnel sont aujourd’hui rares aux Etats-Unis, le pic pétrolier américain ayant été atteint vers l’année 1970. Durant les années 2000, ce pays qui ne disposait que de 4% des réserves mondiales de gaz, consommait pas moins de 660 milliards de mètres cubes (22% de la demande mondiale) dont 100 milliards de mètres cubes importés et 570 millions de tonnes de charbon. L’objectif des États-Unis à travers le gaz de schiste est la reconstitution des réserves pour une indépendance énergétique d’autant que la consommation du charbon a commencé à décliner depuis l’année 2000 justement. Il faut noter qu’un américain consomme 7 à 8 Tep -Tonne équivalent pétrole- par an, soit 6 à 7 fois la consommation d’un algérien. L’Algérie qui est entrée précipitamment dans la danse a-t-elle atteint son pic pétrolier géologique ?, a-t-elle bien exploré son vaste domaine minier et épuisé tout son potentiel conventionnel ? Est-elle déjà un grand pays énergétivore ? A-t-elle fait évaluer par ses propres géologues le vrai potentiel de ce gaz ? A-t-elle les moyens techniques, logistiques et financiers pour y aller ? Il n’en est absolument rien de tout cela. Il y a encore suffisamment de gaz conventionnel à découvrir, à développer et à bien récupérer dans de meilleures conditions de coûts, de délai et de rentabilité d’autant plus que chez nous la rentabilité du gaz de schiste reste très hypothétique au vu des caractéristiques géologiques des roches ciblées. Nous allons tout simplement gaspiller des milliards de dollars pour le plaisir de voir une torche allumée pendant quelques jours. Ici, nous sommes en Algérie et pas aux Etats-Unis. Le ‘’bonheur’’ éphémère des américains ne peut être transposé aux algériens.

La levée de boucliers au sud contre l’exploitation du gaz de schiste, si elle a poussé les pouvoirs publics à dialoguer, n’a pas pour autant dissuadé le gouvernement d’aller vers cette industrie. Pourquoi un tel entêtement ?

Il n’y pas eu, au préalable, un vrai débat démocratique sur l’opportunité du gaz de schiste en Algérie. Le pays a d’éminents géologues et économistes mais, à ma connaissance, ils n’ont jamais été consultés sur la faisabilité de ce projet. Je m’excuse de dire que les rares spécialistes qui ont eu l’occasion d’intervenir officiellement à ce propos activent encore dans le circuit d’approbation et n’ont fait que conforter l’ambition mais aussi l’entêtement du gouvernement, déjà émoustillé par le mythe de la possession des plus grosses ressources du monde et qui vont permettre de doubler la production, les exportations, couvrir largement les besoins en interne et créer des emplois par milliers, etc. Il y a de quoi s’entêter effectivement mais la réalité est tout autre et le proche avenir nous le dira.


« Nous ne nous engagerons dans cette entreprise (développement des ressources de schiste) que si des paramètres comme la maîtrise sur les coûts sont présents », a déclaré Saïd Sahnoun, P-dg par intérim de Sonatrach. Est-ce suffisant comme argument ?


Je crois qu’il y a un sérieux problème de planification de projet selon qu’on écoute l’un ou l’autre. En septembre 2013, un responsable du secteur déclarait à la presse que Sonatrach va investir 300 milliards de dollars en 50 ans pour produire 60 milliards de mètres cubes de gaz de schiste en forant 12000 puits, soit 240 puits par an. Tout récemment, le 11 janvier 2015, Monsieur le PDG du même groupe Sonatrach annonce l’investissement de 70 milliards de dollars par an et sur 20 ans, soit 1400 milliards de dollars en 20 ans en forant 200 puits par an, soit 4000 puits et tout ça pour produire 20 milliards de mètres cubes par an, c’est-à-dire 400 milliards de mètres cubes en 20 ans. Que s’est-il passé entre Septembre 2013 et janvier 2015 pour ainsi décider d’investir 10 fois plus et produire trois fois moins ? Par ailleurs, le volume de 400 milliards de mètres cubes à produire en 20 ans est produit actuellement en 2 ou 3 ans (la production actuelle de gaz conventionnel chez nous est d’environ 145 milliards de mètres cubes par an et avec quatre fois moins de puits). Ceci dénote encore une fois la non rentabilité du gaz de schiste en Algérie. Il reste ainsi insuffisant pour convaincre tout le monde sachant que Sonatrach elle-même n’a jamais connu ses coûts.


Tout en estimant que les craintes des opposants aux gaz de schiste « sont justifiées », il a relevé que le même risque qui se pose s’agissant de l’exploitation des ressources non conventionnelles se trouve aussi présent pour ce qui est de l’exploitation des ressources conventionnelles. Partagez-vous l’avis de Saïd Sahnoun ?

C’est vrai. L’industrie pétrolière est des plus polluantes quelle que soit sa forme à l’exemple des marées noires du pétrolier Erika en décembre 1999 au large de la Bretagne ou de celle du Golfe du Mexique en avril 2010, pour ne citer que ces deux là, alors qu’il s’agissait dans les deux cas de l’industrie des hydrocarbures conventionnels. Néanmoins, s’agissant du gaz de schiste, en plus du risque pétrolier en général qu’on vient de voir, il y a des risques spécifiques à son exploitation mais leur probabilité d’occurrence et leur vulnérabilité dépendent aussi bien de la géologie du terrain que du management du risque lui-même par l’opérateur. Il est vrai que le cocktail de fracturation bien que composé à plus de 90% d’eau ordinaire, il contient aussi jusqu’à 1.5% de produits chimiques destinés à empêcher le développement de bactéries qui vont compliquer le processus d'extraction. La contamination des nappes phréatiques par ces produits ainsi que par le gaz méthane extrait constitue le principal risque qui préoccupe les populations à l’exemple des cas enregistrés aux Etats-Unis et au Canada. Personnellement, je pense qu’en Algérie l’occurrence de ce risque reste très marginal pour deux principales raisons. D’abord parce que les niveaux aquifères du Crétacé inférieur sont situés, plus haut, à environ 2200-2500m des niveaux à fracturer et une cimentation rigoureuse des puits pourrait éloigner ce risque bien que le risque zéro n’existe pas. Ensuite, et sachant que tous les forages vont traverser la nappe phréatique, le risque de contamination ne pourrait être nourri que par une intense activité de forages qui une fois abandonnés et tubages corrodés peuvent ouvrir des brèches dans l’étanchéité du milieu et menacer, à long terme, les aquifères en question. Mais ce risque ne pourrait arriver qu’avec le forage de centaines de milliers de puits, ce qui est loin d’être imaginable au vu de la non rentabilité des schistes en Algérie. Ainsi, et là je m’adresse à nos concitoyens du sud du pays, il n’y a pas grands soucis sur le plan environnemental. Le souci est purement économique.

(*) Mohamed Saïd Beghoul est titulaire d’un Diplôme d’ingénieur d’Etat en géophysique obtenu en 1977 à l’Institut National des hydrocarbures et de la Chimie (INHC) de Boumerdès. Il est également titulaire d’un Doctorat en Géologie/Géophysique obtenu en 1991 à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (France). Il cumule 33 années d’expérience dans la branche Exploration /développement du pétrole et du gaz au sein de Sonatrach et de ses partenaires étrangers. Depuis 2010, il est consultant Exploration et Développement et auteur d’une cinquantaine de communications et publications dans le domaine pétrolier. Il est sur un projet d’un livre sur le pétrole algérien.
http://www.maghrebemergent.info/energie ... gerie.html
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par AAF 2020 »

Situation dans le sud : Entretien avec l’Amenokal Ahmed Idabir, chef suprême des Touaregs

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L’Amenokal Ahmed Idabir est le chef suprême des tribus Touaregs. Dans cet entretien à TSA, il revient sur la situation au sud du pays et sur les mouvements de contestation qui se multiplient dans cette région.
Que pensez-vous de l’exploitation du gaz de schiste dans la région du sud ?
D’abord, je ne peux pas donner mon avis sur quelque chose que je ne connais pas comme le gaz de schiste. Ensuite, il s’agit d’une affaire qui est actuellement entre le peuple et l’Etat et qui ne nécessite pas mon intermédiation. Et cette affaire est aussi au niveau de la présidence de la République. En fait, un simple citoyen peut dire ce qu’il veut. Mais moi je suis un responsable qui a des lignes à ne pas dépasser.
Vous n’avez pas tenté de savoir ce qu’est le gaz de schiste ?
Non.
Que pensez-vous de la mobilisation contre le gaz de schiste ?
Je n’aime pas les manifestations car il n’y a jamais de bien dans les manifestations. Et personnellement, je peux faire l’intermédiaire entre le peuple et l’Etat quand ce dernier n’est pas au courant du problème. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Donc je ne peux pas dire aux gens de faire ou d’arrêter une manifestation.
Certains manifestants et militants anti-gaz de schiste demandent votre soutien…
Jusqu’à présent, ni les autorités, ni la population ne m’ont sollicité. Et puisque personne ne m’a sollicité, je ne souhaite pas en parler pour l’instant. Je suis responsable et je sais ce qu’est la responsabilité.
L’Armée multiplie les opérations au sud. Est-ce que la région est devenue dangereuse ?
Je remercie l’Armée pour tout ce qu’elle fait, pas seulement au sud, mais dans les quatre coins du pays. Cela étant dit, on ne peut pas dire qu’il n’y a que la région du sud qui est devenue dangereuse. La wilaya de Tizi Ouzou ne se situe pas au sud. Pourtant, on voit ce qui s’y passe chaque jour. Toutes les frontières sont devenues dangereuses même celles de l’est et de l’ouest du pays. La particularité géographique du sud fait que les contrebandiers (par exemple) peuvent se déplacer plus facilement. Les gens peuvent sortir de n’importe où et rentrer de n’importe où au pays. Et il faut savoir qu’on ne peut pas maîtriser les frontières (au sud) où il n’y a ni montagnes, ni mer. Les frontières sont difficiles. On va construire un mur ? Ce n’est pas possible.
Quelles sont les conséquences de la guerre au Mali et de l’instabilité en Libye?
La guerre n’a jamais de bonnes conséquences. Des jeunes se sont réfugiés chez nous et le Croissant rouge les prend en charge. Mais il n’y a pas que les réfugiés qui peuvent rentrer au pays. Une tribu de Tazrouk m’a prévenu, il y a deux mois, concernant la circulation des véhicules Toyota Station à Tin-Tarabine. J’avais alerté la gendarmerie. Ils sont partis sur place mais ils ne les ont pas trouvés.
Que pensez-vous de la création d’un Etat touareg revendiqué par des Touaregs au Mali ?

C’est la faim qui a poussé les Touaregs au Mali à revendiquer un Etat. En Algérie, nous ne sommes pas dans la même situation. Nous sommes contre une scission. Nous l’avions dit avant l’indépendance. Aujourd’hui, nous avons une jeunesse algérienne qui est très difficile. Personne ne peut prétendre la contrôler.

Avez-vous des appréhensions par rapport à cette question ?

Toute l’Algérie a peur de la jeunesse. Cela dit, on peut la maîtriser d’une seule manière : satisfaire ses revendications. Certes, certaines sont impossibles à satisfaire. Donc il faut expliquer les choses doucement.
Peut-on dire que les jeunes du sud ont acquis une conscience politique qu’ils n’avaient pas auparavant ?
La situation aujourd’hui est différente. Nous avons une jeunesse qui a étudié, qui va sur Internet et qui connait des choses qu’on ne connaissait pas avant.
Donc vous serez incapable de les maîtriser au cas où il y aurait des émeutes par exemple ?
Non, on ne peut pas. Aujourd’hui, un ministre capable d’octroyer certaines choses n’a pas pu les contrôler. Vous pensez qu’on pourrait le faire, nous, avec les mains vides ?
Que pensez-vous de la chaîne touareg Toumast TV ?
Toumast veut dire « on est ». C’est une chaîne qui émet à partir de la France, de la Hollande et maintenant de la Libye. A ma connaissance, elle est financée par des associations à l’étranger. Beaucoup de gens aiment regarder cette chaîne. Mais je ne pense pas qu’elle constitue un danger. Par contre, je pense que l’influence de cette chaîne aurait diminué s’il y avait des reportages et des images de la région dans les médias algériens.
Qui a lancé ce média?
Je ne sais pas.
http://www.tsa-algerie.com/2015/01/15/s ... -touaregs/
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par BerrouLana »

Un interview qui tourne autour le je ne sais pas, non, je suis contre, je ne peux pas, je ne peux répondre :?: :!:
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PSG78
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par PSG78 »

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal rompt le silence sur les manifestations contre le gaz de schiste dans le sud du pays. « L’exploitation du gaz de schiste n’est pas du tout à l’ordre du jour du gouvernement algérien », a assuré M. Sellal dans un message posté sur sa page Facebook, ce vendredi 16 janvier. « Le gouvernement n’a délivré aucune autorisation du gaz de schiste en Algérie », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a rappelé les différentes étapes du programme de « recherche des ressources de gaz non conventionnels ». Il s’agit d’abord de lancer un projet pilote de prospection à Ahnet avec la « réalisation de deux forages chacun pour étudier les réserves de gaz non conventionnels dans cette zone » et avec pour échéance la fin 2015. Il s’agit ensuite d’aller vers une évaluation à partir de 2020, selon la même source.

Une évaluation sera faite « des résultats de ces explorations pendant une durée de deux ans », a-t-il ajouté. Des « estimations des réserves » et des « effets sur l’environnement » seront également menés, promet Sellal. « A noter que le programme ci-dessus a été précédé par une phase d’études de ces deux forages d’exploitation », a assuré Abdelmalek Sellal.
http://www.tsa-algerie.com/2015/01/16/i ... de-schiste
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Re: Algérie : 3èmes réserves de gaz de schiste dans le monde

Message par BerrouLana »

PSG78 a écrit :
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal rompt le silence sur les manifestations contre le gaz de schiste dans le sud du pays. « L’exploitation du gaz de schiste n’est pas du tout à l’ordre du jour du gouvernement algérien », a assuré M. Sellal dans un message posté sur sa page Facebook, ce vendredi 16 janvier. « Le gouvernement n’a délivré aucune autorisation du gaz de schiste en Algérie »...
Comme je l'ai déjà dit, cette installation n'a fait objet d'aucune autorisation environnementale, le contraire que monsieur les responsables du ministère de l'environnement, car il y a un manque dans la constitution complète du dossier, précisément, les conclusions de l'enquête publique et la consultation locale. Sellal, prouve une fois que notre compétence ministérielle est entachée comme toujours par le mensonge, lékdéb et les pirouettes ...

Perso, je pense que toute cette pression mener par le gouvernement, Sonatrash, les médias à leurs tête la poubelle médiatique d'Ennahar, est une mis en scène, la fin de cette malheureuse pièce de théâtre sera conclu comme je l'ai pensé par une un mot du président Bouteflika et qui ordonnera l'arrête du forage, puis ça sera quelque points gagnés dans les sondages pour le système... enfin, pour quelque temps, car, pour ce même système, ces revenus est une question de vie ou de mort :!: :!:
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